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lundi 27 janvier 2020

Comment interdire l’accès à un disque sur Windows





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Comment interdire l’accès à un disque sur Windows

Windows permet de reteindre certains fonctions ou accès à travers les « restrictions administrateurs« .
Parmi, ces restrictions, il est possible d’interdire l’accès à des disques.
Cela peut-être des disques locaux, clés USB ou disque dur externe.
Mais vous pouvez aussi simplement masquer et cacher les lettres des lecteurs rendant ces disques invisibles.
Cela peut être assez pratique pour des parents qui souhaitent vraiment bloquer certaines fonctions à leurs enfants.
Dans cet article, nous allons voir comment interdire et bloquer l’accès à un disque sur Windows.
Comment interdire l'accès à un disque sur Windows

Interdire l’accès à un disque sur Windows

Deux méthodes sont données ici pour parvenir à masquer ou interdire l’accès à un disque dur Windows.
Vous pouvez choisir les lettres des lecteurs visées, cela permet de restreindre l’accès à certains disques locaux, ou aux lettres des disques amovibles (clés USB ou disque dur externe).
Deux options sont possibles :
Soit masquer les lecteurs depuis l‘explorateur de fichiers de Windows, les lettres des lecteurs ne s’affichent plus :
Comment interdire l'accès à un disque sur Windows
Soit interdire l’accès aux disques, une popup restrictions apparaît alors avec un message :
Cette opération a été annulée en raison de restrictions sur cet ordinateur. Contactez votre administrateur système.
Comment interdire l'accès à un disque sur Windows

Interdire l’accès à un disque via gptedit.msc sur un Windows professionnel

Cette méthode utilise l’éditeur de stratégie locale de Windows.
Sur les éditions familiale de Windows, cet éditeur n’est pas disponible. Il est possible sur Windows 10 d’ajouter cet éditeur mais les restrictions administrateurs que vous allez appliquer ne fonctionneront pas, plus d’informations : Comment activer gpedit.msc sur Windows 10 
Si vous êtes en Windows familiale, passez à la méthode donnée dans le paragraphe suivant.
Lancez la console mmc depuis la boite de dialogue exécuter.
Bloquer l'accès à un lecteur de disque avec gpedit.msc
Sur la console mmc, cliquez sur le menu fichier puis Ajouter/Supprimer un composant logiciel enrichissable
Bloquer l'accès à un lecteur de disque avec gpedit.msc
Dans la colonne de gauche des composants de logiciels enrichissantes disponibles.
Sélectionnez éditeur d’objets de stratégies de groupes puis cliquez sur Ajouter.
Bloquer l'accès à un lecteur de disque avec gpedit.msc
Une nouvelle fenêtre va alors s’ouvrir, c’est à partir de celle-ci que vous allez pouvoir choisir à qui appliquer ces stratégies.
Par défaut, c’est sur l’ensemble de l’ordinateur que les stratégies s’appliquent.
Cliquez sur Parcourir.
Bloquer l'accès à un lecteur de disque avec gpedit.msc
Sélectionnez Utilisateurs, et sélectionne l’utilisateur ou le groupe d’utilisateurs sur lesquels vous souhaitez appliquer les restrictions administrateurs.
Bloquer l'accès à un lecteur de disque avec gpedit.msc
puis l’éditeur de stratégie s’ouvre.
Déroulez : Configuration utilisateur > modèle d’administration > Composants Windows > Explorateur de fichiers.
Les deux restrictions qui permettent de masquer ou interdire l’accès aux lecteurs apparaissent en rouge.
Bloquer l'accès à un lecteur de disque avec gpedit.msc
En double-cliquant dessus, vous pouvez activer celle-ci.
Un menu déroulant vous permet de choisir à quelle lecteur vous souhaitez appliquer ces blocages ou masquages.
Bloquer l'accès à un lecteur de disque avec gpedit.msc
Bravo ! vous avez réussi à masquer une lettre de lecteur dans Windows !

avec NoDrives Manager

Cet outil gratuit permet de masquer une lettre de lecteur dans l’explorateur de Windows.
Cacher une lettre de lecteur avec NoDrives Manager
Enfin il faut relancer l’explorateur de fichiers.
Pour se faire :
Sinon fermez puis relancez la session utilisateur.
Cacher une lettre de lecteur avec NoDrives Manager
Pour faire réapparaitre la lettre de lecteur, il faut alors effectuer l’opération inverse.
Bravo ! vous avez réussi à cacher une lettre de lecteur dans Windows !

avec la gestion des disques

Cet autre méthode vise à cacher le lecteur en retirant la lettre de lecteur.
Cela s’applique à tous les utilisateurs.
  • Ouvrez la gestion des disques de Windows
  • Sur Windows 10, clic droit sur le menu Démarrer puis Gestion des disques
  • Sur le lecteur à cacher, faites un clic droit puis Modifier la lettre de lecteur
Retirer une lettre de lecteur pour la masquer
Puis faites supprimer afin de retirer la lettre de lecteur.
Retirer une lettre de lecteur pour la masquer
A partir de là, le disque n’est plus visible et accessible.
Pour remettre le lettre, il suffit de retourner dans le menu précédent et faire ajouter.
Bien entendu, un utilisateur administrateur peut le faire a tout moment.

Interdire l’accès à un disque par le registre Windows

Enfin cette dernière méthode fonctionne sur toutes les versions de Windows : de Windows Vista, à Windows 7, Windows 8.1 et Windows 10.
Celle-ci consiste à charger la ruche du registre de l’utilisateur et modifier les clés Policies afin de mettre en place les restrictions de disques.
A partir de là, la lettre de lecteur ne sera plus présente dans l’explorateur de fichiers.
Dans un premier temps, vous devez afficher les fichiers cachés et systèmes : Afficher les fichiers cachés / systèmes
Ensuite, ouvrez l’éditeur du registre Windows, pour cela :
  • Sur le clavier appuyez sur la touche Windows + R
  • Dans la fenêtre exécuter, saisissez regedit et OK.
  • Dans la liste cliquez sur HKEY_LOCAL_MACHINE
  • Une fois HKEY_LOCAL_MACHINE sélectionné, clique sur le menu Fichier puis Charge la ruche
Comment interdire l'accès à un disque sur Windows
  • Ouvrez le fichier C:\Users\XXX\NTUSER.dat – où XXX est le nom de l’utilisateur à qui vous souhaitez bloquer les lecteurs et disques
  • Un nom va être demandé, saisissez NTUSER, le nom n’a pas d’importance.
Comment interdire l'accès à un disque sur Windows
  • Déroulez NTUSER > Software > Microsoft > CurrentVersion > Policies.
Comment interdire l'accès à un disque sur Windows
  • Dans Policies, créez un dossier Explorer, en effectuant un clic droit : Nouveau > Clé
Comment interdire l'accès à un disque sur Windows
  • Ensuite, il va falloir créer de nouvelles valeurs en effectuant un clic droit puis Valeur DWORD 32-bits
Comment interdire l'accès à un disque sur Windows
Ainsi, les valeurs suivantes permettent des restrictions différentes :
  • NoDrives permettent de masquer un lecteur ou disque
  • NoViewOnDrive bloque l’accès à un disque
Comment interdire l'accès à un disque sur Windows

Les valeurs NoViewOnDrive

Les valeurs suivantes vous aide à déterminer la lettre de lecteurs visée.
ValeurDescription
0x0Aucune restriction sur aucun lecteur.
0x3Restriction sur les disques A et B.
0x4Restrictions seulement sur le disque C
0x7Restriction sur les lecteurs A, B et C uniquement
0x8Reteindre que le lecteur D
0xFRestreindre les disques A, B,C et D uniquement.
0x03FFFFE0Restriction sur tous les disque supérieure à la lettre E
0x03FFFFF0Restriction sur tous les disque supérieure à la lettre F
0x03FFFFFFRestreindre tous les lecteurs.
Par exemple, ci-dessous, on créé l’entrée NoViewOnDrives avec la valeur 0x03FFFFFF, ainsi tous les lecteurs sont visés.
Interdire l'accès à un disque par le registre Windows

Liens

Voici quelques autres articles pour protéger l’accès à des dossiers ou lecteurs :

mardi 17 février 2015

La NSA est capable de reprogrammer n’importe quel disque dur




L’éditeur Kaspersky a mis la main sur un arsenal de malwares ultrasophistiqués dont les traces remontent à l’agence d’espionnage américaine. C’est une plongée étourdissante dans l’art de la guerre numérique.


Le roi est nu, enfin presque. Après des mois d’enquête, les chercheurs en sécurité de Kasperky ont mis la main sur une série de logiciels d’espionnage aussi complexes que Stuxnet, utilisés par un groupe qu’ils ont baptisé « Equation Group ». Celui-ci est actif depuis au moins 2001, utilise un vaste réseau de serveurs de commande et contrôle (plus d’une centaine) et a infecté plusieurs dizaines de milliers postes partout dans le monde. Vous l’aurez compris : derrière « Equation Group » se cache en réalité... la NSA. Kaspersky ne peut pas l’affirmer à partir des éléments en sa possession, même si beaucoup d’indices pointent dans cette direction. Toutefois, cela a été confirmé auprès de Reuters par un ancien membre de l’agence américaine. Le doute n’est donc pas possible.
Kaspersky a découvert environ 500 victimes dans le monde , mais estime le nombre total à plusieurs dizaines de milliers.
Kaspersky a découvert environ 500 victimes dans le monde , mais estime le nombre total à plusieurs dizaines de milliers.
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Parmi la demi-douzaine de logiciels d’espionnage analysés, il y en a un qui surpasse tous les autres, car il est capable de reprogrammer (« flasher ») les firmwares de presque tous les disques durs du marché : Maxtor, Western Digital, Samsung, Toshiba, Seagate, Hitachi, IBM, Micron Technologies, etc. Dans quel but ? Pour y installer un mouchard ultrarésistant, impossible à supprimer pour le commun des mortels. Et qui reste opérationnel même après un formatage complet du disque dur ou une réinstallation du système d’exploitation. Ce module de reprogrammation de disque dur ne sert visiblement pas pour une surveillance de masse. Selon Kaspersky, sa présence est « extrêmement rare ». Son utilisation est probablement réservée à l’espionnage de quelques cibles très particulières.

Un système de fichier caché dans la base de registre

Mais cette fonction hors du commun n’est qu’un module d’une plateforme d’espionnage bien plus large, que Kaspersky a baptisé GreyFish. Une fois qu’un ordinateur Windows a été pénétré, celui-ci s’installe en toute douceur et reste quasi invisible. En effet, pour prendre pied dans le système, GrayFish infecte le Master Boot Record, ce qui lui permet de prendre le contrôle de toute la phase de démarrage de Windows. L’ordinateur est compromis avant même qu’il même que son système ne soit lancé. Mieux : lorsque Windows a démarré, GrayFish installe dans la base de registre un système de fichier autonome et virtuel, dans lequel viendront se loger tous les modules d’espionnage et les données à récupérer. Evidemment, tout est chiffré en permanence,  même les exécutables, ce qui permet de ne pas se faire repérer par les logiciels antivirus. En cas de pépin, GrayFish s’autodétruit. Au niveau du codage, c’est donc un vrai travail d’orfèvre.




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Pour infecter leurs victimes, Equation Group/NSA a plusieurs moyens à disposition, à commencer par un ver informatique baptisé « Fanny ». Créé en 2008, celui-ci a utilisé deux failles zero-day qui ont été découvertes plus tard dans... Stuxnet, le célèbre logiciel de sabotage qui a permis à la NSA de saboter le programme nucléaire iranien. Pour se propager, Fanny infecte des clés USB en y créant un espace de stockage caché. Une technique similaire à BadUSB, la faille découverte par les chercheurs de SRLabs.
Les CD-Rom sont un autre canal d’infection. Les espions d’Equation Group ont la capacité d’intercepter les disques optiques envoyés par voie postale à leurs victimes. Kaspersky cite deux exemples. Dans un cas, la victime a commandé les transcriptions audio/vidéo d’une conférence professionnelle à Houston. A l’arrivée, un pack de CD-Rom vérolés. Dans un autre cas, le malware était logé sur un CD d’installation d’Oracle Database. Au total, Kaspersky a dénombré sept failles permettant d'infecter les postes ciblés, dont quatre étaient à l’époque des zero-day. L’éditeur mentionne également l’exploitation de failles inconnues à ce jour - probablement zero-day - dans Firefox 17 et le navigateur Tor Browser Bundle.    
Lire aussi:
La NSA et le GCHQ piratent les hackers pour voler les données qu'ils ont dérobées, le 05/02/2015
Source:
Kaspersky

mardi 1 juillet 2014

Les prix des SSD vont encore baisser

Depuis des mois, nous observons une baisse constante et significative des prix des SSD. Et manifestement, cela ne va pas s'arrêter. Le phénomène pourrait même s'amplifier.

S'il est un domaine dans lequel les consommateurs profitent de la concurrence à l'heure actuelle, ce sont bien les SSD. En l'espace de 4 ans, on est passé de 2 euros au gigaoctet (sur le Kingston SSD Now, qui disposait d'un tarif très agressif à l'époque) à moins de 40 centimes désormais sur un Crucial MX 100. Soient des tarifs divisés par 5. Un phénomène qui trouve principalement deux explications.


Types de NAND et concentration des acteurs


La première concerne les économies d'échelle sur les puces de mémoire. Les processus de gravure sont passés en 4 ans de 34 à 16 nm. Une telle réduction de la taille des die a permis d'augmenter leur nombre sur le wafer, le support de fabrication des puces. En une opération, il est donc produit davantage de puces à coût constant. L'utilisation de puces de type TLC (pour Triple Layer Cell) comme en sont équipés les Samsung 840 et 840 Evo est une autre piste permettant de réduire les coûts de production.

La seconde tourne autour des rapprochements stratégiques. Le rachat de Indilinx par OCZ, lui-même devenue acquisition de Toshiba, a par exemple permis au constructeur nippon de contrôler l'ensemble de la chaîne de production, réduisant ainsi les coûts qu'impliquent l'intervention d'un tiers. Samsung et Intel (avec sa joint-venture Micron) bénéficient déjà de cet avantage.

Micron et Hynix, deux fabricants de mémoire, chercheraient à s'offrir une entreprise capable de leur fournir des contrôleurs. Silicon Motion Technologie, Phison Electronics ou JMicron Technology seraient dans leur viseur. Seagate, qui peine encore à s'immiscer sur le marché du SSD grand public, a pour sa part acquis les branches Accelerate Solution et Flash Component de LSI, qui fabrique les contrôleurs SandForce.

Une course à la production


Crucial MX100
La baisse des prix observée est un phénomène qui devrait s'accentuer encore. Selon Digitimes, les pourvoyeurs de puces mémoire que sont Micron, Kingston, Samsung et Flash Forward (joint-venture Toshiba et Sandisk) augmentent actuellement les volumes de production de NAND de manière conséquente. Ces acteurs se sont en effet lancés dans une course à la très convoitée première place parmi les constructeurs de SSD.

Kingston est ainsi parvenu au rythme de près de 600 000 SSD par mois, et bataille avec SanDisk et Samsung pour cette première place. Dans cette optique, Micron aurait même décidé de limiter les livraisons de ses puces à des constructeurs tiers pour les réserver aux SSD de sa filiale Crucial, avec pour objectif de doubler ses ventes au prochain trimestre. Les sorties rapprochées des M550 et MX 100, pour lesquels Crucial a de grandes ambitions, accréditent cette thèse.

Une véritable course en donc en train de se mettre en place entre les différents acteurs pour se faire une place au soleil dans un marché en forte progression : selon Gartner, le chiffre d'affaires global a atteint 11 milliards de dollars en 2013, en croissance de 53 % par rapport à 2012. Cette concurrence accrue et cette offre de plus plus importante devraient en toute logique faire chuter encore le prix des prochains SSD. Une baisse nécessaire tant l'univers du stockage est encore dominé par le disque dur, dont le rapport capacité / prix est encore bien plus avantageux que celui offert par le SSD.




REF.:

jeudi 12 janvier 2012

Disques Durs: Thunderbolt : 770 Mo/s en lecture Vs USB 3 : 600 Mo/s

CES 2012 : Western Digital présente ses premiers disques durs à prise Thunderbolt
* 515 Mo/s en écriture et 770 Mo/s en lecture : tels sont les débits mesurés par Western Digital au CES 2102 sur ses premiers prototypes de disques durs externes à connexion Thunderbolt.

Née Light Peak chez Intel, la technologie de transfert de données Thunderbolt a été popularisée sous ce dernier nom par Apple, qui l’a intégrée en 2011 à sa gamme de portables MacBook mais aussi à son écran successeur du Cinema Display. Du côté des périphériques compatibles par contre, la greffe n’a pour le moment pas trop pris. Seul LaCie a proposé des disques durs externes ainsi équipés.

Les temps changent car il faut dire que l’arrivée des prises Thunderbolt sur les PC est prévue à partir du mois d’avril 2012. Le marché devrait donc largement s’ouvrir et les fabricants de périphériques externes comme les disques durs vont pouvoir s’en donner à cœur joie.

C’est le cas de Western Digital, qui a profité du salon CES 2012 pour présenter ses premiers prototypes de disques externes à prise Thunderbolt, baptisés My Book Thunderbolt Duo. Physiquement, il s’agit du même boîtier que le My Book Studio II, à ceci près que l’arrière ne compte que deux prises Thunderbolt et aucune autre connexion. A l’intérieur d’un boîtier, on trouve deux disques physiques montés en RAID.

Disques thunderbolt Western Digital

Pour les besoins de sa démonstration, Western Digital avait relié entre eux quatre exemplaires de ses My Book Thunderbolt Duo (car les périphériques Thunderbolt peuvent être chaînés). Nos confrères de Cnet US ont pu mesurer des vitesses de 515 Mo/s en écriture et 770 Mo/s en lecture, soit des performances équivalentes à ce que promet, en théorie, l’USB 3.0 (600 Mo/s).

C’est au salon MacWorld Expo, qui se tiendra du 26 au 28 janvier 2012 à San Francisco que Western Digital présentera sa gamme commerciale de disques Thunderbolt. Gageons que d’ici là, le boîtier aura gagné d’autres types de connexions. (EP)
Le CES en direct sur CNET


REF.:CNET,

samedi 7 janvier 2012

Ressusciter votre disque dur

Câble de transfert USB IDE magique
Une belle histoire pour le temps des fêtes. Ça commence par une amie désespérée parce que son disque de sauvegarde venait de lâcher. Ses précieuses photos et sa musique étaient perdues.
Pas de problème, elle devait toujours avoir ses photos et sa musique dans son ordinateur… Mais non. Les seules copies étaient sur son disque de sauvegarde. Je crois que malgré mon sourire elle a entendu mes dents craquer. L’idée d’une copie de sauvegarde est d’avoir une COPIE de sauvegarde.
J’ai essayé le disque sur plusieurs ordinateurs, avec plusieurs fils. Rien à faire, il n’était pas reconnu.
J’ai alors consulté des forums de dépannage. Un commentaire m’a donné espoir: on expliquait que dans ce genre de situations, c’était habituellement le contrôleur du disque externe (« son boîtier ») qui était défectueux, pas le disque lui même. Les données étaient probablement toujours sur le disque.
J’ai alors ouvert le disque avec un tournevis, j’ai extrait le disque dur et l’ai branché dans un câble USB à SATA (qui m’avait déjà servi dans une grande réparation précédente)… Et j’ai croisé les doigts.
Miracle, le disque est apparu. J’ai pu récupérer les données dans mon ordinateur et les copier dans un nouveau disque externe. Yé.


REF.:

vendredi 11 mars 2011

2011, l'année du SSD ?

Depuis quelques années déjà, les SSD, ont commencé à arriver sur le marché. Récemment, les prix ont baissé et les comparatifs fleurissent sur la toile. Il est grand temps de revenir sur le parcours de ces cerveaux à mémoire flash.

Technologie


Un SSD est un support de stockage binaire persistant, c'est-à-dire que sa mémoire n'est pas effacée lors de l'extinction de l'ordinateur. Ils sont composés de puce de mémoire flash de type NAND, comme celles que l'on peut trouver dans les clés USB ou les cartes mémoires. Actuellement les capacités s'échelonnent entre quelques Go et 1 To.

La majorité des SSD sont au format SATA II et ont une taille de 2.5" (format accepté dans les ordinateurs portables), mais on trouve également des modèles 1.8", destinés au netbooks ainsi que des SSD 3.5" conçus pour les ordinateurs de bureau. On trouve aussi des monstres de puissance disponibles au format PCI Express. Les modèles SATA III commencent à peine à arriver puisque peu d'ordinateurs sont munis de cette interface relativement récente.

La mémoire est divisée en cellules. Chaque cellule peut stocker un ou plusieurs bits (un bit peut valoir 0 ou 1), d'où les deux types de mémoires flash utilisées dans les SSD :
  • La mémoire SLC, pouvant stocker un seul bit par cellule ;
  • La mémoire MLC, capable de stocker plusieurs bits (4 au maximum) par cellule.

Image utilisateur

La mémoire SLC à l'avantage d'être plus résistante à l'usure, puisque qu'elle peut résister à environ 100 000 cycles d'écriture alors que la mémoire MLC n'en supporte que 10 000. Cette dernière a toutefois l'avantage d'offrir une meilleure densité. Actuellement, la mémoire SLC est la plus utilisée par les professionels car elle est plus sure et plus rapide, mais plus chère. Les particuliers doivent se rabattre sur les disques à base de MLC. Pour éviter les pertes ou corruptions de données dues aux cellules défectueuses, le contrôleur du disque réserve une partie de la mémoire pour y recopier les données des cellules mortes. Ces secteurs réservés sont bien plus conséquents sur les disques à mémoire MLC.

Les débits proposés par les SSD sont à couper le souffle. En effet, il est désormais courant d'obtenir des débits de 250 Mo/s en lecture et en écriture !

Marché des SSD


Image utilisateur
SSD du MacBook Air


Les SSD ont commencé à arriver en 2007 lorsque Samsung a lancé la production d'un SSD 64 Go.
Depuis, de nombreux acteurs sont arrivés sur le marché comme Intel, Patriot, OCZ, Corsair, Western Digital, Sandisk et bien d'autres. Certaines de ces entreprises sont spécialisées dans le SSD, c'est le cas d'OCZ. D'autres, comme Western Digital sont connues pour leurs disques durs depuis longtemps et se lancent dans le SSD pour compenser les futures diminutions de leur chiffre d'affaires dues à la baisse des ventes de disques durs (WD a lancé ses premiers SSD en juin 2009).
Le panel de produits est désormais large mais peu d'ordinateurs en sont équipés en série. On peut tout de même citer les derniers MacBook Air d'Apple qui sont munis d'un SSD « sur mesure ».


Disque dur VS SSD


Comparatif


Plusieurs critères permettent de noter un support de stockage :
Image utilisateur
Disque dur VS SSD


  • son prix au Go ;
  • sa capacité ;
  • sa fiabilité ;
  • sa rapidité.



Actuellement, le disque dur bat le SSD sur les deux premiers points qui sont étroitement liés. En effet, s'il est possible de trouver des SSD 1 To, ces derniers restent absolument inaccessibles au public. Il faudra débourser près de 500 € pour un SSD 2.5" de 240 Go (soit 2€/Go) alors que pour une centaine d'euros vous repartirez avec un disque dur de 500Go à 7200 tours/min (0.22 €/Go). On peut également trouver des disques durs 2.5" de 1 To à un prix tout à fait abordable.

Côté fiabilité, aucun support de stockage n'est sûr à 100 % ; il convient donc de faire des sauvegardes régulièrement. Les disques durs sont très sensibles aux chocs et à l'usure mécanique alors que les SSD ont un nombre de cycles d'écriture limité.

Les performances en termes de rapidité sont le gros point fort des SSD. En copie de gros fichiers, comptez des débits de 246 Mo/s en lecture et 104 Mo/s en écriture pour le modèle 160Go X-25-M d'Intel, contre 75 Mo/s en lecture et en écriture pour un disque dur Hitachi 320 Go. En copie de petits fichiers, les écarts sont encore plus impressionants : 1 Mo/s en lecture et 2.56 Mo/s en écriture pour le disque dur alors que le SSD permet d'atteindre des débits de 16.9 Mo/s en lecture et 38.8 Mo/s en écriture.

Le disque hybride : un mix disque dur - SSD


Le fabricant de disques durs Segeate a lancé ses disques hybrides Momentus XT durant le premier semestre 2010. Ces disques sont dotés de 4Go de mémoire flash SLC de type NAND en plus du disque dur tournant à 7200 tours/min d'une capacité de 250, 320 ou 500Go. Il se présente comme un compromis entre les SSD hors de prix à faible capacité ainsi que disques durs très rapides (10 000 tours/min et plus), très chers également. Les performances sont nettement supérieures à celles d'un disque dur classique, bien qu'elles n'atteignent pas les sommets des SSD, le tout pour un prix tout de même inférieur.


Vers une démocratisation des SSD ?


On peut dire que l'offre en SSD est assez complète, cependant le prix au Go est encore trop élevé pour que le public n'hésite pas entre les deux supports. De plus, pratiquement aucun constructeur d'ordinateurs ne propose des SSD en standard, ce qui limite considérablement le nombre d'acheteurs potentiels. Pas de doute, il faut attendre que ce marché mûrisse un peu !
REF.: