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vendredi 29 avril 2022

App gratuite, frais cachés? Détectez-les sur l'App Store et Play Store

 

 

App gratuite, frais cachés? Détectez-les sur l'App Store et Play Store

 

Il existe des milliers d’applications gratuites pour iPhone, iPad, ou appareils Android. Cependant, certaines applications gratuites cachent des frais et tendent des pièges pour nous faire payer. Voici quelques trucs pour ne pas se faire avoir et comment être remboursé.

Apple favorise de plus en plus les développeurs d’applications à offrir des abonnements à même leur application. C’est une technique très lucrative pour la marque à la pomme, puisqu’elle prélève une taxe de 30% sur la première année d’abonnement puis 15% ensuite sur les abonnements suivants.

Cette initiative vient quelque peu hanter Apple, puisque des applications frauduleuses se glissent sur l’App Store. Ces applications sont offertes gratuitement, mais elles cachent en réalité des abonnements faramineux auxquels on s’inscrit sans même le savoir parfois.


Des applications aux abonnements frauduleux se promènent sur l'App Store et Play Store.

Les indices pour identifier une fausse application gratuite

Apple a décidé de s’attaquer à ce problème des abonnements cachés alors que des médias recensaient de plus en plus de ce type d’applications trompeuses.

J’avais moi-même fait mention de l’une d’entre elles (WebTranslator) qui chargeait 118,99$ par semaine! L’application a depuis été retirée de l’App Store tout comme Weather Alarms, Scanner App et QR Code Reader.

Ces applications utilisaient des subterfuges à l’aide de pop-up pour que l’on s’inscrive sans le savoir, ou bien commençaient à charger après ce qu’ils considéraient un essai gratuit de leur service.

La prudence est donc de mise lorsqu’on envisage de télécharger une application gratuite d’un développeur méconnue. Bien qu’Apple s’attaque au problème, il se peut que d’autres glissent dans les mailles du filet.

Pour déceler ce type d’arnaques autant sur l’App Store que le Play Store d’Android, il est important d’aller lire les commentaires ou avis faits sur l’application en question. Bien que ces applications rédigent souvent de faux commentaires, ils restent que les vrais sont aussi affichés. Alors si l’on voit des gens crier à l’arnaque, c’est qu’il vaut mieux ne pas y toucher.

L’autre indice à regarder c’est d’aller voir la description complète de l’application et voir s’il y a une rubrique Achats intégrés. Dans le cas de l’application WebTranslator par exemple, les frais de 118,99$ étaient bel et bien affichés, ce qui leur permettait en quelque sorte de se défendre en disant que l’information était disponible. On s’entend que ça demeure malhonnête…



Quoi faire si l’on s’est abonné à une application par erreur

L’erreur est humaine et il se peut que l’on tombe dans le piège de ces applications frauduleuses. Si cela nous arrive, il vaut mieux rapidement mettre fin à l’abonnement et signaler le problème à Apple ou Google.

Pour les détenteurs d’un appareil Android, la procédure est très simple. Pour se désabonner d’un abonnement d’une application sur Android, il faut:

  • Ouvrir l’application Play Store.
  • Cliquer sur l’image ronde de son profil dans le coin supérieur droit.
  • Sélectionner Paiements et abonnements, puis Abonnements.
  • Sélectionner l’application dont vous voulez vous débarrasser et cliquer sur Se désabonner.


 

Sur un iPhone ou un iPad d’Apple, l’opération est un peu plus compliquée. Pour se désabonner d’un abonnement d’une application sur iOS, il faut:

  • Ouvrir l’application App Store.
  • Cliquer sur l’image ronde de son profil dans le coin supérieur droit.
  • Sélectionner Abonnements.
  • Sélectionner l’application dont vous voulez vous débarrasser et cliquer sur Annuler l’abonnement.


 

Si l’on a été facturé, il faut alors signaler à Apple ou Google.

Pour Google, on peut signaler des frais non autorisés à travers l’onglet Aide et commentaires du Play Store, alors que pour Apple il faut aller dans son Historique d’achat et cliquer sur Signaler un problème lié à un contenu acheté.

 

REF.:   https://francoischarron.com/securite/fraude-et-arnaques-web/app-gratuite-frais-caches-detectez-les-sur-lapp-store-et-play-store/TFgt8wdFlJ/

lundi 17 janvier 2022

Les Américains bombardés de milliards d'appels frauduleux en 2021

 

 Les Américains bombardés de milliards d'appels frauduleux en 2021 

- rapport
par
Vilius Petkauskas
21 décembre 2021
Caller-ID-inconnu

La double augmentation montre que les Américains reçoivent plus d'un milliard d'appels frauduleux chaque mois.

Les appels automatisés permettent aux criminels de cibler des millions de victimes avec une relative facilité d'automatisation. Même si quelques appels réussissent, les criminels voient des gains financiers.

Selon un récent rapport de T-Mobile, le nombre d'appels frauduleux a atteint un niveau record cette année avec 21 milliards d'appels frauduleux, une augmentation de 116 % par rapport aux 9,8 milliards enregistrés l'année dernière.

Le nombre d'appels frauduleux n'a cessé d'augmenter au cours de l'année, le mois le plus calme étant janvier (1,1 milliard) et novembre – le pire (2,5 milliards).

L'analyse montre que les escrocs, comme tout le monde, travaillent principalement en semaine, le volume d'appels frauduleux diminuant de 80 % du vendredi au dimanche.

Le nombre d'appels frauduleux cette année a été le plus bas vers Pâques et recommencera probablement à baisser le 23 décembre.

Plus de la moitié (51 %) des appels frauduleux interceptés étaient liés à de fausses garanties de véhicules, suivis de l'usurpation d'identité du bureau de la sécurité sociale (10 %), du fournisseur de services sans fil (9 %), de la compagnie d'assurance automobile (6 %) ou de la livraison de colis (4 % ).

Selon T-Mobile, tous les sites américains ne sont pas ciblés avec la même intensité. Par exemple, le Texas, la Floride, l'Arizona et la Géorgie ont enregistré le plus grand nombre d'appels frauduleux, tandis que la principale région métropolitaine était Dallas/Fort Worth.
Ne vous laissez pas berner : comment détecter les attaques d'ingénierie sociale

Il est essentiel de comprendre que les appels automatisés sont un outil de consentement des victimes d'ingénierie sociale pour donner des fonds, des données importantes ou des informations personnelles.

Avec tout cela à l'esprit, savoir comment repérer une tentative d'ingénierie sociale est toujours essentiel pour protéger votre argent et vos informations personnelles. Voici comment:

Ne répondez pas aux appels de numéros inconnus. Si vous le faites et que quelqu'un que vous ne connaissez pas commence à vous demander des informations personnelles, raccrochez immédiatement.

Ne divulguez jamais de données personnelles. Cela inclut des données telles que les noms, les noms d'utilisateur, les adresses e-mail, les mots de passe, les codes PIN ou toute information que les escrocs peuvent utiliser pour vous identifier.

Vas-y doucement. Les escrocs essaient souvent de créer un faux sentiment d'urgence pour vous inciter à divulguer vos informations. Si quelqu'un essaie de vous contraindre à prendre une décision, raccrochez ou dites-lui, vous rappellerez plus tard. Appelez ensuite le numéro officiel de l'entreprise qu'ils prétendent représenter.

Ne vous fiez pas à l'identification de l'appelant. Les escrocs peuvent imiter une entreprise ou quelqu'un de votre liste de contacts, en falsifiant des noms et des numéros de téléphone. En fait, les prestataires de services financiers n'appellent jamais leurs clients pour confirmer leurs informations personnelles. En cas d'activité suspecte, ils bloqueront simplement votre compte et s'attendront à ce que vous contactiez l'entreprise via les canaux officiels pour résoudre le problème. En tant que tel, restez toujours vigilant, même si l'identification de l'appelant sur l'écran de votre téléphone semble authentique.

 

REF.:   https://cybernews.com/news/americans-bombarded-with-billions-of-scam-calls-in-2021-report/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=CyberNewsLetter_47

jeudi 28 janvier 2021

Revenu Canada utiliserait les analyses factorielles et analyses discriminantes et aussi la " loi de Benford " ,pour détecter les Fraudeurs ?

 Revenu Canada utiliserait les analyses factorielles et analyses discriminantes et aussi la " loi de Benford " ,pour détecter les Fraudeurs ?

 

Loi de Benford et la détection de la fraude

La Loi de Benford en mathématique touche la répartition du premier chiffre d’une suite de données statistiques ( peu importe la source)  ie la fréquence d’apparition du chiffre 1,2,3,4 …etc comme premier chiffre d’un nombre.

Voici la fréquence d’apparition des chiffres:

  • 1 30.1%;
  • 2     17.6%;
  • 3     12.5%;
  • 4     9.7%;
  • 5    7.9%;
  • 6      6.7%;
  • 7     5.8%;
  • 8     5.1%;
  • 9     4.6%.

On pourrait penser que le chiffre 1 devrait apparaître dans 11% des cas, le chiffre 2 aussi, le chiffre  3 aussi…etc., mais ce n’est pas le cas.

Selon Wikipedia :
Cette distribution aurait été découverte une première fois en 1881 par Simon Newcomb, un astronome américain, après qu’il se fut aperçu de l’usure (et donc de l’utilisation) préférentielle des premières pages des tables de logarithmes (alors compilées dans des ouvrages). Frank Benford, aux alentours de 1938, remarqua à son tour cette usure inégale, crut être le premier à formuler cette loi qui porte indûment son  nom aujourd’hui et arriva aux même résultats après avoir répertorié des dizaines de milliers de données (longueurs de fleuves, cours de la bourse, etc).”

On utilise cette loi , entre-autre, lors de  l’analyse des données pour détecter une fraude. On analyse la répartition du premier chiffre de données  ( montant des chèques émis,  factures des fournisseurs, montant des remboursements de dépenses aux employés …etc) et on regarde la répartition. Si les chiffres ont été manipulés, la répartition ne suivra pas la loi de Benford. Nous avons donc, un endroit à fouiller plus attentivement.

Revenu Canada est aussi à la recherche de fraudeurs.

““Benford’s Law is a useful initial risk-assessment tool, however, it is never used in reassessments or in support of reassessments, which are done based on facts and tax law,” said spokesman Philippe Brideau.

While the CRA won’t say exactly how it employs Benford’s Law, the agency has shown interest in using it to analyse corporate tax returns, says Mark Nigrini, a College of New Jersey professor and the leading expert on Benford-based tax auditing.

Two years ago, Nigrini spoke to the CRA’s research division about his research and encouraged them to put the simple but effective technique to use in the field. “They need to use all the new tools at their disposal,” he says. “It should be one of your tests, of many.”

Benford’s Law is most effective at determining what sort of tax information is more prone to errors or fraud and how to deploy auditors.

Nigrini says analysis of U.S. tax returns shows deductions for mortgage payments tend to follow Benford’s Law closely, but claims for charitable contributions tend to be “very messy” when sorted by their leading digits.

“When people invent fraudulent numbers, they tend to avoid numbers that two of the same digit following each other — for example 155 or 773,” says Nigrini, who helps Ottawa-based CaseWare IDEA develops statistics software based in part on Benford’s Law. ”  Source: Canadian Money Advisor.

Personnellement ,je dirais que les techniques statistiques utilisées par le fisc doivent être beaucoup plus sophistiquées telles que les analyses factorielles et analyses discriminantes.  On parle peu de leurs techniques de détection de la fraude mais on ne réinventera pas la roue. Il y a surement de la modélisation, des statistiques avancées …etc.

 

Ou les fraudes électorales a la Trump ?




REF.:

jeudi 31 octobre 2019

Swatting: (tactiques spéciales frauduleuse)





Swatting: (tactiques spéciales frauduleuse,harcèlement criminel)




Swatting, Hackers, fraude, 911,
Cet article concerne l'acte d'appeler frauduleusement des services d'urgence à l'adresse d'une autre personne. Pour la mise à mort des mouches domestiques, voir Dispositif anti-mouches § Flyswatter.
Une équipe du FBI SWAT pendant l'entraînement. Aux États-Unis, de nombreuses forces de police locales achètent du matériel ex-militaire [1] [2].

Le harcèlement criminel est une tactique de harcèlement criminel consistant à tromper un service d'urgence (par le biais d'un canular, par exemple, un répartiteur des services d'urgence) en envoyant une police et une équipe d'intervention d'urgence à l'adresse d'une autre personne. Cela est déclenché par la fausse déclaration d'une urgence grave liée à l'application de la loi, telle qu'une menace à la bombe, un meurtre, une prise d'otage ou tout autre incident présumé. En outre, cela peut être motivé par un faux rapport d'urgence "pour la santé mentale", par exemple en signalant qu'une personne serait présumée suicidaire ou meurtrière et pourrait être ou ne pas être armée. [3] En mars 2019, un homme de Californie a été condamné à 20 ans de prison pour avoir effectué un attentat fatal en 2017 [4].

Le terme provient de l'unité d'application de la loi "SWAT" (armes et tactiques spéciales), une unité de police spécialisée dans de nombreux pays, transportant du matériel de type militaire, tel que des armes pour le franchissement des portes, des mitraillettes, des fusils automatiques et des fusils de tireur d'élite. Une menace peut entraîner des évacuations d’écoles et d’entreprises. Les avocats ont appelé à qualifier le terrorisme de terrorisme en raison de son utilisation pour intimider et créer un risque de blessure ou de mort. [5]

Faire de faux rapports aux services d'urgence est une infraction pénale dans de nombreux pays, punissable d'amendes et de peines d'emprisonnement [6]. La ville ou le comté gaspille l'argent des taxes lorsque vous répondez à un faux rapport signalant une situation d'urgence grave en matière d'application de la loi. [7] [8] En Californie, les «swatters» supportent le «coût total» de la réponse, ce qui peut entraîner des amendes pouvant aller jusqu'à 10 000 dollars [9].


Origines

Les menaces à la bombe préoccupaient la police dans les années 1970. Certains bâtiments publics, tels que les aéroports, avaient été évacués en réponse à des canulars conçus pour provoquer une panique massive et une perturbation publique [10] [11], ou pour retarder les examens dans des établissements d'enseignement. [12] [13] [14] Au cours des dernières décennies, les appelants de canulars ont parfois eu recours à des techniques pour dissimuler leur identité ou leur pays d'origine. [15] [16]

Le swatting a ses origines dans les appels de farces aux services d'urgence. Au fil des ans, les appelants ont eu recours à des techniques de plus en plus sophistiquées pour diriger les unités de réponse de types particuliers. En particulier, des tentatives pour que des équipes SWAT soient envoyées dans des endroits particuliers ont engendré le terme «swatting». Le terme a été utilisé par le FBI dès 2008 [17] et est également entré dans Oxford Dictionaries Online en 2015 [18].



 REF.:

jeudi 24 octobre 2019

Les Moyens de signaler la fraude


Les Moyens de signaler la fraude: Centre antifraude du Canada
 

fraude, cyberfraude, anti-Hackers,
 

Signaler un incident

Il n'est pas toujours facile de reconnaître une arnaque, surtout que de nouvelles font leur apparition tous les jours.
Si vous croyez être la cible d'une fraude, ou si vous avez déjà envoyé des fonds, n'ayez pas honte – vous n'êtes pas seul. Pour signaler une fraude ou obtenir de plus amples renseignements, communiquez avec le Centre antifraude du Canada.

Moyens de signaler la fraude

Des perturbations intermittentes de notre ligne téléphonique sans frais peuvent entraîner la déconnexion de votre appel. Nous examinons présentement la situation et nous excusons pour tout inconvénient.

Par téléphone

Sans frais
1-888-495-8501

Heures d'ouverture

lundi au vendredi
10 h à 16 h 45
Heure normale de l'Est

Internet – Système de signalement des fraudes du CAFC

Vous pouvez désormais signaler une fraude au Centre antifraude du Canada (CAFC) en utilisant le nouveau Système de signalement des fraudes (SSF). Cet outil convivial vous permet de vous connecter à l'aide :
  • de votre ID d'utilisateur CléGC et de votre mot de passe;
  • d'un partenaire de connexion (justificatifs bancaires).
Les justificatifs d'identité électronique uniques utilisés pour ouvrir une session à l'aide d'une CléGC ou d'un partenaire de connexion vous permettent de communiquer en toute sécurité dans les sites Web du gouvernement du Canada.
Ce nouveau processus d'ouverture de session est rendu obligatoire par le gouvernement fédéral, et il faut accéder à tous les services en ligne du gouvernement du Canada grâce à un ID d'utilisateur CléGC ou à un partenaire de connexion, de façon à mieux protéger les renseignements personnels et à accroître la sécurité en ligne pour les utilisateurs. En vous donnant le choix entre ces deux justificatifs, le gouvernement du Canada rend ses services en ligne plus pratiques et plus faciles à utiliser. Bien des gens se servent déjà régulièrement de leurs justificatifs bancaires et le fait de pouvoir les utiliser pour accéder aux services du gouvernement signifie que les utilisateurs auront un nom et un mot de passe de moins à retenir.
Veuillez noter que le SSF mettra fin à votre session après un délai d'inactivité de 20 minutes. Avant la fermeture de la session, un message s'affichera pour vous demander de prolonger votre session. Au terme du délai d'inactivité, votre session sera fermée. Vos données ne seront pas perdues, mais vous ne pourrez pas ouvrir de nouveau une session pour terminer de remplir le formulaire de plainte. Si vous avez besoin d'ajouter des renseignements à votre plainte, communiquez avec le CAFC pour obtenir de l'aide.

Qu'est-ce que la CléGC?

La CléGC est un service électronique offert par le gouvernement du Canada qui vous permet de faire affaire, en toute sécurité, avec plusieurs programmes et services gouvernementaux, y compris de signaler des fraudes au CAFC.

Qu'est-ce qu'un partenaire de connexion?

Un partenaire de connexion est une institution ayant conclu une entente avec SecureKey Technologies afin de permettre à ses clients d'utiliser leurs justificatifs, comme leur numéro de carte bancaire ou leur nom d'utilisateur et leur mot de passe, pour accéder aux services en ligne du gouvernement du Canada. Il y a actuellement cinq partenaires de connexion : BMO Groupe financier, CHOICE REWARDS MasterCard, Tangerine, la Banque Scotia et le Groupe Financier Banque TD.
Vos renseignements bancaires ne sont pas transmis au gouvernement lorsque vous utilisez un partenaire de connexion. La technologie est conçue de façon à ce que le gouvernement du Canada ne sache pas quel partenaire de connexion (ou institution financière) vous avez utilisé. De même, l'institution financière n'aura aucune idée du ministère ou de l'organisme gouvernemental avec lequel son client a communiqué.
Plus amples renseignements sur la CléGC ou le partenaire de connexion.
Extrait d'un article sur le partenaire de connexion :
Votre numéro de carte bancaire n'est pas une clé d'accès à votre compte en banque, mais un moyen rapide de valider votre identité, dit-il.
Nous vous demandons votre nom et adresse pour nous assurer que vous êtes bien la personne que vous dites être, ajoute-t-il. Nous n'avons aucun accès à vos renseignements.

REF.:

vendredi 20 juillet 2018

Qanon : 40 000 actes d'accusation scellés déposés devant les tribunaux pénaux fédéraux



QAnon lie le procureur américain à des milliers d’actes d’accusation scellés décimant la Cabale

Dans un post du 1er juillet, QAnon a fait référence au dernier recensement de plus de 40 000 actes d'accusation scellés déposés devant les tribunaux pénaux fédéraux de district depuis le 30 octobre 2017, et les a liés aux poursuites dirigées par le procureur de l'Utah, John Huber.
Le 13 novembre 2017, le procureur général Jeff Sessions a nommé Huber pour travailler avec l'inspecteur général du ministère de la Justice, Michael Horowitz, afin d'enquêter sur un large éventail de violations du droit criminel et civil commises par des employés du gouvernement par des législateurs républicains.
Si l'affirmation de QAnon s'avère exacte, un si grand nombre d'inculpations secrètes aura pour effet d'éliminer les fonctionnaires fédéraux corrompus, ce qui décimera la cabale et son pouvoir sur le système politique et financier américain.
Il est intéressant de commencer cet examen en notant que le groupe de renseignement militaire QAnon, vient d'être inclus dans la liste des "25 personnes les plus influentes sur Internet" du Time Magazine
. Bien qu'il y ait eu un nombre croissant d'articles d'actualité qui démystifient QAnon, l'intérêt mondial pour les postes de QAnon s'est rapidement accru en raison des preuves de plus en plus nombreuses que la Maison Blanche du Président Trump est secrètement derrière les révélations.
Tout comme la cabale a utilisé les médias grand public pour divulguer des informations classifiées qui sont préjudiciables à la Maison Blanche de Trump, Trump fait la même chose à travers QAnon afin d'exposer la cabale. Par conséquent, l'information QAnon représente un signe visible d'une guerre clandestine de l'information menée par l'Administration Trump et la cabale pour obtenir le soutien du public pour des programmes concurrents.
, QAnon demande qui dépose tous les actes d'accusation scellés et renvoie à un article publié par Breitbart News, qui a souvent été cité pour une analyse approfondie par ceux qui suivent les révélations de QAnon.







QAnon mentionne le chiffre 470 juste après avoir posé les questions, "qui dépose les actes d'accusation" et "Qui a ce genre de personnel" ?
Pour une réponse, QAnon nous dirige vers l'article de Breitbart qui se réfère à une lettre écrite le 29 mars 2018
par le procureur général aux présidents de trois comités du Congrès, qui se réfère à 470 enquêteurs qui composent le personnel du Bureau de l'Inspecteur général. La lettre explique les pouvoirs et l'autorité du Bureau de l'inspecteur, et comment ceux-ci se rapportent aux employés du ministère de la Justice :
Le Congrès a créé le Bureau de l'Inspecteur général du Département dans le but explicite, entre autres, d'enquêter sur les violations présumées des lois pénales et civiles par les employés du Département, y compris les mesures prises par d'anciens employés après qu'ils ont quitté le service gouvernemental. La compétence de l'Inspecteur général s'étend non seulement aux allégations de violations de la loi, mais aussi aux allégations selon lesquelles les employés du Ministère ont également violé les politiques établies.
Pour s'acquitter de ces fonctions, le titre 5 du Code des États-Unis confère à l'Inspecteur général un large pouvoir discrétionnaire et d'importants pouvoirs d'enquête. Le bureau emploie actuellement environ 470 personnes, dont un nombre important d'avocats, de vérificateurs et d'enquêteurs qui peuvent exercer un large pouvoir discrétionnaire sur les questions relevant de leur compétence. Si l'Inspecteur général trouve des preuves d'actes criminels répréhensibles, il peut les soumettre à un procureur des États-Unis qui peut alors convoquer un grand jury ou prendre d'autres mesures appropriées. Pour être clair, l'Inspecteur général a le pouvoir d'enquêter sur les allégations d'actes répréhensibles, de recueillir des preuves par voie de citation à comparaître et d'élaborer des dossiers à présenter au procureur général et au sous-procureur général pour qu'ils fassent l'objet de poursuites ou d'autres mesures.
Il convient de souligner que les employés actuels et les anciens employés du ministère de la Justice peuvent faire l'objet d'une enquête par l'Inspecteur général, qui a le pouvoir de renvoyer les conclusions à un procureur des États-Unis en vue de poursuites éventuelles. Le ministère de la Justice emploie plus de 113 000 employés (chiffres de 2012
), ce qui, combiné aux anciens employés, fait un nombre énorme de personnes qui peuvent faire l'objet d'une enquête pour des actes répréhensibles au nom de la Cabale.
C'est là que la nomination de Huber pour travailler directement avec le bureau d'Horowitz pour enquêter sur les questions soulevées par les législateurs du Congrès a été très importante. L'article de Breitbart
cité par QAnon explique pourquoi :
Le professeur Jonathan Turley, un expert juridique national de haut niveau sur les enquêtes gouvernementales, a commenté jeudi la décision du procureur général Jeff Sessions de faire venir le procureur américain John Huber. Turley a qualifié de " brillant " le fait de combiner tous les pouvoirs de l'inspecteur général du département de la Justice des États-Unis avec un procureur qui peut porter des accusations, demander des mises en accusation et obtenir des résultats pour le président Trump bien plus rapidement qu'un deuxième avocat spécial.
continuait d'expliquer comment les pouvoirs de poursuite de Huber se combinent bien avec le pouvoir d'enquête de l'Inspecteur général :
En tant que procureur américain, Huber a le pouvoir de constituer un grand jury et de déposer des accusations criminelles. Un grand jury peut être constitué n'importe où, ce qui signifie qu'il pourrait s'agir d'un groupe de citoyens de l'Utah "deep red" - au cœur du pays de Trump - au lieu du marais de D.C. Swamp qui décide s'il y a lieu de prononcer des mises en accusation pour des poursuites pénales.
Il est essentiel de comprendre que dans la lettre de Sessions au Congrès, il a dit que Huber dirigerait une équipe de procureurs qui inclurait d'autres procureurs principaux :
Comme il est indiqué dans la lettre que le procureur général adjoint Stephen E. Boyd a adressée le 13 novembre 2017 au Comité de la Chambre des représentants de la magistrature, j'ai déjà demandé aux procureurs fédéraux supérieurs d'évaluer certaines questions soulevées précédemment par le Comité. Dans cette lettre, M. Boyd a déclaré :
"Ces procureurs principaux relèveront directement du procureur général et du sous-procureur général, s'il y a lieu, et feront des recommandations quant à savoir si des affaires qui ne font pas actuellement l'objet d'une enquête devraient être ouvertes, si des affaires qui font actuellement l'objet d'une enquête nécessitent des ressources supplémentaires ou si des questions méritent la nomination d'un avocat spécial. Plus précisément, j'ai demandé au procureur John W. Huber de diriger cet effort.
Pour comprendre le lien entre les 40 000 actes d'accusation scellés présumés et la nomination de Huber pour travailler avec le Bureau de l'Inspecteur général, il convient de souligner la date du 13 novembre pour Huber et l'augmentation rapide des actes d'accusation scellés depuis le 31 octobre 2017.
Lorsqu'on examine la liste des États où les actes d'accusation scellés ont été déposés, il est clair qu'ils sont distribués dans tous les États-Unis, ce qui suggère que l'équipe de Huber comprend des procureurs provenant de nombreux États, sinon de tous les 50 États.
Si le lien affiché par QAnon est exact, on peut supposer qu'un grand nombre, sinon la majorité, des actes d'accusation scellés sont le résultat de la collaboration entre Huber et le Bureau de l'Inspecteur général dans tout le pays, quel que soit l'endroit où les crimes ont été commis. Le personnel d'Horowitz s'occupe de l'essentiel de l'enquête, tandis que la poursuite et la convocation d'un grand jury est laissée à l'équipe d'Huber.
en mars dernier, "un grand jury peut être constitué n'importe où" par Huber. Dans un autre post du 1er juillet, QAnon dit que c'est exactement ce qui s'est passé en posant la question rhétorique suivante :
Si QAnon est correct, alors les actes d'accusation scellés lancés par l'équipe de procureurs de Huber avec l'appui du Bureau de l'Inspecteur général, ont été le catalyseur de nombreuses personnalités puissantes, de membres du Congrès et de fonctionnaires du ministère de la Justice qui ont mystérieusement démissionné.
QAnon a fait référence à des listes de personnalités du monde des affaires, du Congrès et du FBI qui ont démissionné ou ont été licenciés. QAnon nous dit que ces démissions / licenciements sont dus aux actes d'accusation scellés qui ont été émis contre les (anciens) fonctionnaires du ministère de la Justice par Huber.
En effet, lorsqu'on examine les listes, c'est une preuve circonstancielle puissante que les actes d'accusation scellés ont été émis et forcent ces démissions, ce qui mine le pouvoir de l'État profond qui a utilisé ces fonctionnaires.
Voici une liste de représentants du Congrès qui, bien qu'ils ne soient pas des fonctionnaires du ministère de la Justice et qu'ils ne relèvent donc pas du champ d'enquête du Bureau de l'Inspecteur général, ont vraisemblablement décidé de prendre leur retraite en prévision du scandale sur le point d'émerger avec le descellement des actes d'accusation lorsqu'ils ont été impliqués d'une façon ou d'une autre :
Voici une liste des fonctionnaires du FBI, forcés de démissionner ou qui ont été licenciés en raison de l'enquête menée par le Bureau de l'Inspecteur général, ainsi que les actes d'accusation scellés émis par les grands jurys mis en place par Huber :
Tout cela nous oblige à nous demander si ce que QAnon nous dit est possible. Pour trouver une réponse, nous pouvons commencer par le site Web des "Offices of the United States Attorneys",
qui explique le devoir des grands jurys n'enquêtant que sur les infractions pénales dans les districts où elles se sont produites :
Le grand jury spécial est tenu, en vertu de l'article 18 U.S.C. § 3332(a) " d'enquêter sur les infractions aux lois pénales des États-Unis qui auraient été commises dans ce district ".
Cela signifie que Huber pourrait commencer le processus de poursuite avec l'aide des 470 enquêtes du Bureau de l'Inspecteur général qui rassemblerait les faits et les preuves. Huber aurait alors recours aux procureurs principaux de son équipe pour constituer de grands jurys dans les districts où les infractions se sont produites.
Il est important de noter que tout ce que Huber et son équipe auraient à faire pour obtenir un acte d'accusation scellé est de présenter des faits clés ainsi que des preuves à l'appui qu'un crime a été commis dans une juridiction particulière, comme l'explique le résumé suivant de la loi sur l'acte d'accusation
scellé :
Pour prononcer un acte d'accusation, le grand jury ne détermine pas la culpabilité, mais seulement la probabilité qu'un crime a été commis, que l'accusé l'a commis et qu'il doit être jugé. Les procureurs de district ne présentent pas un dossier complet au grand jury, mais présentent souvent seulement des faits clés suffisants pour démontrer la probabilité que l'accusé a commis un crime.
La prochaine question qui se pose est de savoir combien d'actes d'accusation scellés ont été émis par Huber et son équipe ? QAnon a fait référence à l'estimation au 30 juin de plus de 40 000 actes d'accusation scellés depuis le 31 octobre 2017. L'équipe de procureurs principaux de Huber et les 470 employés du Bureau de l'Inspecteur général pourraient-ils être responsables de tant d'actes d'accusation scellés au cours des huit derniers mois ?
Pour une réponse, il est important de souligner que les réclamations de 40 000 affaires judiciaires scellées, ce qui est bien au-dessus de la moyenne des années passées, sont fondamentalement correctes. Cela est reconnu même par les critiques qui cherchent à démystifier l'information de QAnon, comme en témoigne l'écriture de Mike Rothschild pour le Daily Dot
du 12 avril 2018.
Alors que l'article de Rothschild critique l'affirmation de 25 000 actes d'accusation scellés affirmés par les partisans de QAnon en avril 2018, il est utile car il démontre que même les critiques reconnaissent que les dossiers du PACER corroborent un si grand nombre de " cas scellés " :
Alors, qu'en est-il du nombre massif de dossiers scellés trouvés dans PACER ? Les chercheurs de #QAnon ne les inventent pas - un échantillonnage aléatoire des dossiers PACER des cours de district de Washington, D.C. et du district est de Virginie montre que le nombre est plus ou moins précis.
En faisant la distinction entre les "affaires scellées" et les "actes d'accusation scellés", Rothschild souligne que les premiers peuvent impliquer des exigences mondaines de secret juridique impliquant des mandats de perquisition, des écoutes téléphoniques, la protection des témoins, la poursuite des affaires de mineurs, etc. Par contre, un acte d'accusation scellé implique un grand jury qui a été mis en accusation, qui a entendu certains des faits et des preuves qui lui ont été présentés, et qui a émis un acte d'accusation qui est couvert par des exigences strictes de secret afin que les arrestations puissent être effectuées sans que la cible ne soit avertie à l'avance.
Dans la critique de Rothschild, il fait référence aux 1077 affaires scellées qui se sont produites en 2006, une année typique pour les affaires scellées, qui a été analysée dans un rapport du 23 octobre 2009 par le Centre judiciaire fédéral. Il souligne que les chercheurs de QAnon ont confondu les "cas scellés" avec les "actes d'accusation scellés" :
Ainsi, le nombre d'actes d'accusation de complot des théoriciens de la conspiration dans une année "normale" semble être juste. Sauf que la lecture du rapport montre clairement que bon nombre de ces affaires criminelles scellées n'étaient PAS des actes d'accusation.
En fait, le rapport ne mentionne que 284 cas sur 1 077 comme "actes d'accusation scellés" que les auteurs n'ont pu obtenir aucune information sur ?
Essentiellement, le nombre que #QAnon utilise est correct sur le plan factuel, mais ne tient pas compte du contexte vital qui explique que relativement peu des 1 077 sont des actes d'accusation réels. La plupart sont des affaires judiciaires courantes.
Ainsi, si seulement 26 % environ des "affaires scellées" couvertes par les dossiers PACER en 2006 concernaient des "actes d'accusation scellés", nous disposons d'un moyen d'estimer le nombre d'affaires scellées à partir des dossiers PACER 2017/2018 impliquant des actes d'accusation scellés.
Si l'on applique le chiffre de 26% aux plus de 40.000 dossiers Pacer montrant des "cas scellés" actuels, on peut estimer qu'il y a au moins 10.000 inculpations secrètes en cours. Le chiffre réel pourrait être beaucoup plus important a cause du nombre démesurément élevé d'affaires scellées en 2017/2018 en raison d'un processus judiciaire extraordinaire en cours.
La lettre de Sessions du 29 mars au Congrès prouve que le processus judiciaire inhabituel, qui a tellement gonflé le nombre d'affaires scellées pour 2017/2018, implique des mises en accusation initiées par Huber et son équipe de procureurs, avec l'appui de 470 enquêteurs du Bureau de l'Inspecteur général.
En conclusion, un examen critique des dossiers du PACER, la lettre du 29 mars au Congrès de l'Attorney General Sessions, ainsi que les listes des membres du Congrès à la retraite ou licenciés, des dirigeants d'entreprises et des fonctionnaires du FBI, fournit un appui convaincant à l'affirmation de QAnon selon laquelle des dizaines de milliers d'accusations secrètes ont été émises contre des fonctionnaires corrompus contrôlés par la cabale.
Comme ces fonctionnaires corrompus sont retirés de leurs positions influentes, le pouvoir de l'État profond est décimé, ouvrant ainsi la porte à la divulgation de la vérité sur un grand nombre de questions précédemment supprimées par la cabale.

Nota:
WWG1WGA: Veut dire en français;where we go 1 we go all,  où nous y allons on va tous, et c'est ce qui met a la fin à son poste, avec le fameux www1wga. C'est un signal de ne pas abandonner et de continuer à se battre pour la vérité.wwg1wga a été chanté. On dit "wwg1" et les autres réponde "wga".

REF.: Michael E. Salla, Ph.D. Avis de droit d'auteur
 https://stopmensonges.com/lequipe-de-stopmensonges-com/

jeudi 12 juillet 2018

Transfert de 3,7 M$ en bitcoins au palais de justice de Québec



Une cause impliquant un homme d'affaires soupçonné de fraude a donné lieu à une situation pour le moins inusitée vendredi au palais de justice de Québec.
Un texte de Yannick Bergeron
Le juge Raymond W. Pronovost a ordonné à Dominic Lacroix de transférer l'équivalent de 3,724 millions de dollars en bitcoins, en pleine salle d'audience, sans quoi il l'envoyait en prison.
Dominic Lacroix est dans la mire de l'Autorité des marchés financiers (AMF) après avoir créé une monnaie virtuelle, le PlexCoin, dans le but de concurrencer le bitcoin.
L'AMF et même les autorités américaines le soupçonnent d'avoir organisé une collecte de fonds frauduleuse qui aurait permis de soutirer près de 15 millions de dollars à des milliers d'investisseurs.

Avoirs gelés

L'AMF et son pendant américain, la Securities and Exchange Commission (SEC), ont obtenu des ordonnances des tribunaux pour geler les avoirs de Dominic Lacroix et de sa conjointe, Sabrina Paradis-Royer.
Or, si des immeubles, des véhicules et des comptes bancaires ont facilement pu être mis en sécurité en attendant de statuer sur la légalité des activités de Lacroix, la situation est tout autre pour ses bitcoins.
« Ils peuvent être facilement transférés en raison de leur volatilité », s'est inquiété Me Hugo Babos-Marchand, qui représente l'administrateur provisoire nommé par la Cour pour surveiller les avoirs du couple.

Un homme transporte du matériel informatique à l'aide d'un chariot dans les couloirs du palais de justice de Québec.
Du matériel informatique a été apporté dans la salle d'audience pour permettre à Dominic Lacroix de procéder au transfert. Photo : Radio-Canada/Yannick Bergeron
Jeudi, le juge Pronovost a ordonné à Lacroix de donner le contrôle de ses bitcoins à l'administrateur et de se présenter devant lui le lendemain pour confirmer le transfert.
Vendredi après-midi, Lacroix a admis au juge qu'il ne l'avait toujours pas fait, disant que la manoeuvre se révélait complexe, d’autant que ses ordinateurs ont été saisis dans le cadre du processus judiciaire.

Le transfert ou la prison

Du matériel informatique a donc été apporté dans la salle d'audience pour que Lacroix procède sur-le-champ au transfert.
« Vous êtes susceptible d'outrage au tribunal », l'a averti le juge Pronovost en ajoutant qu'il n'hésiterait pas à l'envoyer en prison si Lacroix n'obtempérait pas.
Le transfert de 420 bitcoins a finalement eu lieu.
Dominic Lacroix et sa conjointe reviendront devant le juge mercredi.

REF.:

vendredi 29 juin 2018

Ils ont fraudé l’aide sociale durant 12 ans




Le réfugié et ses fils ont commencé leur stratagème tout de suite après être arrivés au Québec.

Un réfugié dont la famille a fraudé pendant 12 ans l’aide sociale d’un montant allant jusqu’à 236 000 $ s’en est tiré avec des travaux communautaires et une probation vendredi à Montréal.
Mohammed Ibrahim, 48 ans, est arrivé au Québec avec sa famille en 1999. Sans emploi, tout comme sa femme et leurs trois enfants, ils ont fait une demande d’aide sociale afin de subvenir à leurs besoins.
Mais rapidement, ils ont trouvé une faille leur permettant de vivre bien mieux que ce qu’un seul maigre chèque mensuel leur permettait.
En intervertissant leurs noms et prénoms et en donnant des adresses de boîtes postales, ils pouvaient ainsi récolter plusieurs chèques chaque mois.
« C’est vraiment dès leur arrivée au Canada qu’ils ont créé ce stratagème. Ça montre qu’ils avaient une certaine connaissance du système pour augmenter leur source de revenus », a confié au Journal une source bien au fait du dossier, puisque les détails de la cause n’ont pas été présentés à la cour contrairement à l’habitude.
Sa femme, Zaheda Begum, a été acquittée.
Sa femme, Zaheda Begum, a été acquittée.

Des Bougon
Ainsi, pendant 12 ans, la famille de véritables Bougon a fraudé l’aide sociale sans que personne s’en rende compte. Le pot aux roses a été découvert quand les membres de la famille ont entamé leurs démarches pour obtenir la citoyenneté canadienne.
Un fonctionnaire qui consultait les dossiers s’est rendu compte que des individus avec différents noms étaient liés aux mêmes photos.
Ibrahim, sa femme de 58 ans Zaheda Begum, ainsi que leurs trois fils Tanvir, Shakib et Igbal Rahman, ont ainsi été accusés de fraude, de complot et de fabrication de faux, entre autres.
Les fils ont plaidé coupables il y a trois semaines et recevront leur sentence en septembre. La mère a pour sa part été acquittée vendredi, juste après que son époux eut reconnu ses crimes devant la juge Joëlle Roy.
Malgré l’étendue de la fraude et sa durée, Ibrahim n’ira pas en prison. C’est qu’à la suggestion de la procureure Maria-Giustina Corsi et d’Antonio Cabral de la défense, il a écopé d’une probation de trois ans, ainsi que de 240 heures de travaux communautaires.
« C’est une suggestion commune qui est le fruit de plusieurs mois de négociations », a expliqué Me Cabral, vendredi au palais de justice de Montréal.
Remboursement
Au début du dossier, la Couronne voulait pourtant demander une peine d’emprisonnement. Mais Ibrahim a remboursé la moitié des 37 000 $ qu’il a frauduleusement reçus, et il devra rembourser le reste d’ici deux ans.
« Il a démontré de la bonne volonté », a expliqué Me Corsi.
Selon nos informations, Ibrahim a pu remettre cette somme grâce à sa famille au Bangladesh qui a organisé une collecte de fonds pour lui éviter la prison. Ses prestations d’aide sociale avaient également été amputées afin de rembourser l’argent frauduleusement acquis.
Durant les procédures judiciaires, il semble également qu’il a été difficile d’établir avec exactitude les montants fraudés, compte tenu des noms différents qu’utilisaient les accusés. Ce facteur pourrait avoir joué un rôle dans les négociations entre les parties.
Mais si le dossier criminel d’Ibrahim est maintenant clos, ses problèmes ne sont peut-être pas finis pour autant.
« Comme il n’a pas la citoyenneté canadienne, il risque un éventuel renvoi vers le Bangladesh », a conclu Me Cabral.

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jeudi 31 mai 2018

Ça coûte 252$/année pour avoir un compte Bancaire au Québec en 2018

Les banques informent mal leurs clients à propos des forfaits:(pour faire de l'argent avec les cons,les BS,les personnes en perte d'autonomie progressive,ceux qui ne connaise pas leurs droits,etc)

Pourquoi ça coûte cher ? (c'est surement,pour couvrir les frais de Cyberfraude(déja 51% des transactions se font en ligne en 2016) ,recouvrement de carte crédit et faillite en grosse parti,(déja 170 banques Canadienne fermées en 2017),car la masse salariale des employés (sauf les haut cadres)vont de plus en plus être remplacés par des machines,comme avec les assistants virtuels....Facebook,Twitter,Messenger,Alexa,...)

Selon une enquête d'Option consommateurs.

Une enquête réalisée par le groupe Option consommateurs indique que "la plupart" des institutions financières au pays n'informent pas correctement leurs clients au sujet des forfaits bancaires.
L'organisme de défense des droits des consommateurs a révélé les résultats de son enquête, mercredi, au cours d'une conférence de presse à Montréal.
Entre autres résultats, environ 70 pour cent des personnes interviewées se sont dites peu ou très peu informées à propos des forfaits bancaires.
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Les frais bancaires sont aussi souvent sous-estimés par les clients, de l'ordre de 48 pour cent. Ainsi, les gens en moyenne estimaient leurs frais bancaires à 12,38 $, alors qu'ils étaient de 18,29 $.(La moyenne serait environ 21$/mois en frais total divers,c'est 252$/année pour un compte avec transactions illimités)
Ce manque d'information apparaît d'autant plus étonnant, selon Option consommateurs, que les institutions financières s'étaient engagées auprès du gouvernement à offrir des comptes à frais modiques et à bien divulguer l'information à ce sujet. Or, l'information fait souvent défaut, malgré cette entente avec le gouvernement fédéral, argue le groupe de défense des consommateurs.
"(Ça) permet de dire qu'elle (l'entente) aide les institutions financières à communiquer aux consommateurs, de façon générale. Il y a un effet positif mais, malgré tout, on ne peut pas dire que les institutions financières respectent leur engagement. Soixante-huit pour cent des éléments d'information nécessaires à la prise de décision ont été observés, ce qui, selon nous, est tout à fait inadéquat", a conclu Olivier Bourgeois, coordonnateur en énergie et responsabilité sociétale chez Option consommateurs.
De même, 63 pour cent des représentants des institutions financières n'ont pas référé les enquêteurs d'Option consommateurs au site web de leur institution. Et 48 pour cent n'ont pas remis de dépliant.
De plus, il existe un outil de comparaison des comptes bancaires sur le site web de l'Agence de la consommation en matière financière du Canada. Mais aucun représentant des institutions financières ne l'a mentionné aux enquêteurs incognito d'Option consommateurs.
Recommandations
Entre autres recommandations, Option consommateurs conseille aux institutions financières de mieux former les employés du service à la clientèle.
Elle recommande aussi à l'Agence de la consommation en matière financière du Canada de prendre les moyens qu'il faut pour s'assurer du respect de l'entente avec le gouvernement fédéral.
Pour les fins de l'enquête, deux représentants se sont rendus dans 27 succursales bancaires à Montréal et Toronto pour poser des questions sur les forfaits. De plus, 100 Canadiens à faible revenu ont été interviewés sur les forfaits et ils ont donné accès à leurs relevés bancaires à Option consommateurs.
Option consommateurs a également consulté les sites web des institutions financières et les dépliants de 18 institutions financières.

Ref.:

Les données personnelles de clients de BMO et CIBC pourraient être entre les mains de fraudeurs



Des fraudeurs pourraient avoir eu accès aux renseignements personnels et financiers d'un certain nombre de clients.




Deux des plus grandes banques canadiennes préviennent que des "fraudeurs" pourraient avoir eu accès aux informations personnelles et financières de jusqu'à 90 000 clients.
La Banque de Montréal a indiqué lundi que des fraudeurs avaient communiqué avec l'institution dimanche en prétendant détenir les renseignements personnels de moins de 50 000 clients, sans préciser de genre de données il s'agissait. La banque croit que la cyberattaque a été commise à l'extérieur du Canada.
"Nous menons une enquête approfondie", a affirmé le porte-parole Paul Gammal dans une déclaration transmise lundi par courriel.
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"Nous avons pris connaissance d'affirmations non vérifiées selon lesquelles les données personnelles et financières de clients auraient pu être consultées par un fraudeur et une menace a été formulée pour le rendre public", a-t-il expliqué. La banque n'a pas précisé si l'agresseur avait demandé de l'argent.
Plus tôt lundi, Simplii Financial, les services bancaires directs de la Banque CIBC, a prévenu que des "fraudeurs" pouvaient avoir eu accès électroniquement à certains renseignements personnels et de comptes d'environ 40 000 clients de la banque virtuelle.
Simplii Financial a pris connaissance du problème potentiel dimanche et a mis en place des mesures de sécurité supplémentaires, telles que le contrôle renforcé des fraudes en ligne, a-t-elle indiqué lundi, en précisant qu'elle travaillait avec les autorités compétentes.
Nous prenons cette allégation au sérieux et nous avons pris des mesures afin d'améliorer nos processus de surveillance et de sécurité.Michael Martin, premier vice-président Simplii Financial
M. Gammal a précisé que les deux incidents semblaient être reliés. La Banque Royale, la Banque Scotia et la Banque TD ont déclaré que rien ne leur laissait croire qu'elles avaient été touchées par le problème.
La Banque de Montréal et la CIBC ont toutes deux déclaré qu'elles communiqueraient avec les clients et ont recommandé à ceux-ci de surveiller leurs comptes et de contacter leur institution financière pour toute activité suspecte.
"Nous enquêtons pour déterminer la validité des revendications et le type de renseignements auxquels (les fraudeurs) auraient pu avoir accès", a déclaré le porte-parole de la CIBC, Tom Wallis, dans une déclaration transmise par courriel.
Le ministre des Finances, Bill Morneau, s'est entretenu avec les dirigeants des institutions concernées, selon la porte-parole du ministère, Jocelyn Sweet.
"Nous surveillons de près la situation avec le Bureau du surintendant des institutions financières", a-t-elle déclaré dans un communiqué envoyé par courriel. "La situation est étudiée par les institutions, en collaboration avec les forces de l'ordre."

Le Commissariat à la protection de la vie privée avisé

Le Commissariat à la protection de la vie privée a indiqué lundi que les deux banques l'avaient avisé du dossier.
"Nous travaillons avec les organisations pour mieux comprendre ce qui s'est passé et ce qu'elles font pour atténuer la situation", a déclaré la porte-parole Valerie Lawton dans un courriel.
"À ce stade, nous sommes en contact avec les entreprises, mais nous n'avons pas ouvert d'enquête formelle."
Simplii a indiqué que les clients victimes de fraude en raison du problème recevraient 100 pour cent de l'argent perdu du compte bancaire affecté. La banque virtuelle a ajouté qu'"actuellement, rien n'indique que les clients utilisant les services bancaires de CIBC auraient été touchés".
La CIBC a lancé Simplii en novembre, en absorbant les comptes de quelque deux millions de titulaires de comptes financiers "Le Choix du Président" (PC Financial). La CIBC fournissait déjà les services bancaires de base à PC Financial depuis près de 20 ans, mais elle a conclu en août un accord avec la société mère de PC, Loblaw, pour se séparer.
Les vols de données potentiels signalés lundi par Simplii et la Banque de Montréal sont les plus récents incidents de cybersécurité impliquant des Canadiens.
L'automne dernier, le service de surveillance de crédit Equifax a informé le public que des pirates avaient eu accès aux données personnelles de 145,5 millions de clients américains et de 19 000 Canadiens. En janvier, Bell Canada a averti certains de ses clients que leurs renseignements personnels, tels que leur nom et leurs adresses de courriel, avaient été consultés illégalement lors d'une violation de données.
En novembre, la société de covoiturage Uber a déclaré que les pirates avaient volé des noms, des adresses électroniques et des numéros de téléphone mobile à des millions d'utilisateurs. Uber a précisé en décembre que 815 000 Canadiens avaient peut-être été touchés dans le cadre de la violation de données à l'échelle mondiale.
Les nouvelles règles fédérales en matière de violation de données, qui exigeraient notamment la déclaration obligatoire des incidents, doivent entrer en vigueur le 1er novembre.
Les règlements exigent que les organisations déterminent si une violation de données présente un risque pour toute personne dont l'information est en cause, puis qu'elles avisent le commissaire fédéral à la vie privée et les personnes touchées "aussi tôt que possible". Précédemment, les entreprises qui étaient piratées pouvaient alerter le public au moment qu'elles jugeaient opportun.


REF.:

vendredi 4 mai 2018

Western Union épinglé pour ses manquements dans une vaste escroquerie


La société de transfert d’argent Western Union va verser 586 millions de dollars aux États-Unis pour une série de manquements liés à une vaste escroquerie impliquant certains de ses employés, a annoncé le département de la Justice (DoJ) jeudi.
«Western Union a une responsabilité vis-à-vis des consommateurs américains pour les protéger des fraudes. Au lieu de cela, le groupe a préféré regarder ailleurs», a déclaré Edith Ramirez, la présidente de l’agence de protection des consommateurs (FTC) qui était associée à l’enquête avec le DoJ.
Entre 2004 et 2012, des escrocs ont réussi à convaincre des personnes aux États-Unis de leur transférer des fonds par l’intermédaire de Western Union en se faisant passer pour des parents «dans le besoin» ou en faisant miroiter «des récompenses ou des opportunités d’emplois», détaille le communiqué.

Plusieurs employés du groupe se sont rendus «complices» des malfaiteurs en s’assurant que ces centaines de milliers de transactions soient menées à bien et en percevant une partie du produit de la fraude.
Selon le DoJ, Western Union a été informé de ces agissements dès la fin 2004 par des victimes mais s’est abstenu de prendre des «mesures correctives» à l’égard de ses agents impliqués dans l’escroquerie.
«Comme le montre ce cas, transférer de l’argent peut être le moyen le plus rapide de l’envoyer directement dans les poches de délinquants», a déclaré un des responsables du DoJ, David Bitkower, accusant le groupe d’avoir «privilégié les bénéfices au détriment de ses propres clients».

Plus généralement, le groupe d’Englewood, dans le Colorado (ouest), ne disposait pas des règles de contrôle interne requises pour traquer le blanchiment d’argent, assure le DoJ.
Outre sa pénalité qui servira à indemniser les victimes, Western Union s’est notamment engagé à améliorer ses procédures et à davantage signaler des «activités suspectes», afin de clore les poursuites engagées par les autorités américaines.
Dans un communiqué distinct, le groupe a assuré être «déterminé à améliorer ses programmes de contrôle pour empêcher des activités illicites» et «protéger les consommateurs qui transfèrent de l’argent à des amis, des parents ou à des entreprises».

REF.:

samedi 18 février 2017

Faut arrêter d’insulter les crapules à cravate




Mise en garde
Quoiqu’ils fassent de croche, comme détourner des milliards de dollars dans les paradis fiscaux et voler aux Québécois d’autres milliards par le biais de la corruption et de la collusion organisées, il faut en aucun temps, et cela est un ordre, insulter ou même critiquer négativement nos gens d’affaires plus portés sur « l’entrepreneurshit » que sur l’entrepreneurship. Avez-vous ben compris? « Faut arrêter d’écœurer les entrepreneurs » (Les Affaires, 22 décembre 2012). Cé-ti assez clair pour vous? Faut-il que je vous fasse un dessin en plus de ça? Il y a aussi le lucide chroniqueur de La Presse Francis Vailles qui, en plus d’adore les « businessmen », qui le lui rendent bien à leur tour, a, le 9 novembre 2013 et, drôle de coïncidence, le 9 novembre 2015, ainsi clairement intitulé ces deux missiles : « Le Québec a-t-il peur des entrepreneurs ». Allez, dégagez! Faites de l’air! Déguisez-vous en courant d’air! Faut pas les écœurer pendant qu’ils magouillent, souvent avec la bénédiction tacite de leurs élus. Allez, faites quelque chose de plus utile et partez plutôt à la chasse aux assistés sociaux, aux chômeurs, aux écologistes et aux syndicats, tous des abrutis qui freinent la croissance de la richesse.
La légende des créateurs de richesse
Trêve de plaisanterie et revenons, je vous en prie, au sérieux. Aie, faut arrêter d’en beurrer épais. Je m’adresse ici principalement aux politiciens, aux journalistes, aux gens d’affaires et à leurs universitaires et professionnels qui leur servent de caution. À croire ces derniers, nous mourions tous de faim sans la présence salvatrice de ces intrépides entrepreneurs. Nous ne sommes rien pantoute sans eux.
La vérité est que ces pseudo-créateurs de richesse la créent pour eux tout en appauvrissant le reste de la société avec la complicité de leurs élus. Plein de firmes québécoises exportent des jobs à l’étranger afin de recourir à du « cheap labor »; sous-traitent, au salaire minimum, ici même au Québec, des emplois qu’elles ne peuvent délocaliser; détournent des milliards de dollars chaque année dans les paradis fiscaux; se voient octroyer par leur gouvernement gratos des biens publics très payants et sans risque comme de l’éolien, des autoroutes et des ponts, des garderies subventionnées, des petits barrages hydro-électriques, de juteux contrats en partenariats public-privé qui sont dans les faits de la privatisation; volent chaque année des millions à la population par le biais de la collusion et de la corruption; augmentent leurs prix sans raison et sans que nos courageux politiciens ne lèvent le petit doigt (médicaments, internet, frais bancaires, essence, nourriture, etc.); négocient en catimini des traités de libre-échange qui les arrangent; s’adonnent régulièrement à un grossier chantage (lock-out, fermeture, délocalisation, congédiements) s’ils n’obtiennent pas les faveurs des politiciens (déréglementation, défiscalisation, subventions, permis de polluer, etc.) et de leurs employés (désyndicalisation, diminution des avantages sociaux et des salaires, etc.) et autres insanités du genre.
En vérité, le gouvernement du Québec, de loin le champion canadien à cet effet, verse chaque année au moins deux fois plus de fonds publics aux B.S. corporatifs en subventions de toutes sortes, incluant les tarifs privilégiés d’électricité, qu’il perçoit d’impôts sur le revenu de ces créateurs de richesse autoproclamés par eux-mêmes et par leurs légionnaires. Ah j’oubliais, regardez juste du côté du multimédia par exemple où l’État paie 40 % du salaire des employés de firmes privées sans compter la panoplie des autres formes d’aide gouvernementale. La belle affaire! Même à ça, je tiens à vous rappeler qu’il faut malgré tout les admirer et les remercier pour tant d’inégalités économiques et tant de pauvreté. Bah, ils sont pauvres parce qu’ils le veulent bien. Et bravo encore au gouvernement Couillard qui  « veut resserrer l’accès à l’aide sociale » (Le Devoir, 11 novembre 2015). Mais pas baisser l’aide gouvernementale aux individus sur le B.S. corporatif comme Bombardier, SNC-Lavalin, les alumineries, les minières, les forestières et beaucoup, beaucoup d’autres.
Impôts payés versus aux détournés
Ah ben chose : « Entreprises québécoises. Des milliards conservés à l’étranger » (La Presse, 30 août 2014). Créateurs de richesse vous dites. « Valeant pharmaceutique. Les Québec, paradis fiscal. Des impôts de 36 % aux États-Unis et 3 % au Québec » (Le Journal de Montréal, 27 août 2014). Et aussi : « Près de 30 multinationales québécoises présentes au Luxembourg » (La Presse, 11 décembre 2014) et « Évasions fiscales en Suisse. Des Québécois (1859 individus) ont profité d’un système international » (La Presse, 7 février 2015). Ça, c’est sans compter les banques, les comptables, les avocats qui sont des experts en magouilles fiscales. Arrêtez donc de dire que l’évasion fiscale dans les paradis fiscaux c’est légal. C’est légal juste parce que des politiciens corrompus à l’os, qui sont bien souvent eux-mêmes des affairistes, ont voté des lois accommodantes dans le but de rendre officiellement légal ce qui dans les faits est illégal et qui devrait être considéré comme tel. Des créateurs de richesse qui détournent des milliards annuellement dans les paradis fiscaux. Tout de même bizarre! Ah, faut surtout pas les angoisser et les oppresser en s’en prenant gratuitement à leurs naturels paradis fiscaux : « Les libéraux (de Couillard) se battront contre l’angoisse fiscale » et : « L’oppression fiscale des entrepreneurs » (La Presse, les 26 septembre et 2 octobre 2012). Payer de l’impôt, ça angoisse et ça oppresse nos créateurs de richesse, qui, tourmentés et paniqués par l’impôt et les taxes, vont en créer beaucoup moins. Je vous le dis, mieux vaut faire payer l’impôt et les taxes par le monde ordinaire.
Toujours moins d’impôts
L’impôt sur le revenu, s’il se veut équitable, doit taxer le revenu et tous les revenus de qui que ce soit ou de quelque nature que ce soit. Au Québec, pour les dernières données fiscales recensées en 2009 portant sur les compagnies, 214 741 d’entre elles, soit 55 % des compagnies faisant affaire au Québec n’ont rien versé, pas une cenne noire, en impôts sur le revenu au Trésor québécois même si elles ont affiché des profits nets de 33,4 milliards $. Elles ne paient pas d’impôts sur de gros revenus même si elles utilisent abondamment nos services publics comme la santé, l’éducation, la justice, les ponts et les autoroutes, la police, etc., et qu’elles polluent beaucoup. Pas grave, le monde ordinaire va payer leurs services publics à leur place. Création de richesses, vous dites!
Tiens, tiens, selon la firme internationale de comptable KPMG : « Compétitivité fiscale. Le Québec se classe parmi les premiers » (Le Devoir, 18 juin 2014). Il y a aussi ces autres études émanant de KPMG : « Les villes québécoises sont hautement concurrentielles » (Le Devoir, 23 mars 2012) et aussi : « Fiscalité des entreprises. Le Canada, paradis fiscal des entreprises » (La Presse, 29 juillet 2008). Qu’à cela tienne, même si le Québec est une oasis fiscal pour les compagnies, celles-ci, voulant créer plus de richesses, particulières plutôt que collectives, persistent et signent dans leur comportement égoïste exécrable : « Les entreprises du Québec se disent surtaxées » (Le Devoir, 13 mars 2013) et aussi : « Les PME veulent moins d’impôt » (Le Journal de Montréal, 21 octobre 2014). Enfin, il y a : « Pour les manufacturiers, la relance de l’économie passe par le fiscalité » (Le Devoir, 23 octobre 2014).
Pas question pour ces sauveurs de verser un seul dollar de plus pour le maintien de nos programmes sociaux, qu’ils trouvent d’ailleurs trop généreux : « Des programmes sociaux trop généreux, selon le patronat » (Le Devoir, 17 février 2014). Pour ces philanthropes à cravate, la solution est simple : que l’on coupe encore plus dans les services publics au que l’on fasse payer la classe moyenne comme démontre, leurs véritables natures, ces articles de journaux :
— « Financement des universités. Les entreprises rejettent l’idée d’une taxe »
— « Pensions gouvernementales (RRQ). Les entreprises ne veulent pas renflouer les coffres ».
— « Les patrons montent aux barricades. Rejet pur et simple du rapport Bernier sur la protection des travailleurs atypiques.
— “Le Conseil du patronat recommande l’abolition des garderies publiques (CPE)”.
— “Assurance parentale. Le patronat veut des congés moins généreux”.
Tiens, une drôle larguée par nos supposés créateurs de richesse qui dans les faits, ne font que créer de la richesse, et beaucoup en plus de ça, qu’à eux seuls et à leur petite famille chérie adorée. Elle émane de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) : “La FCEI souhaite une réduction du fardeau fiscal des entreprises et une plus grande facilité d’accès dans l’obtention des subventions” (Le Journal de Montréal, 11 novembre 2002). Pourquoi pas les brancher directement sur l’abreuvoir gouvernemental des fonds publics afin d’économiser sur les coûts de la paperasse qui seraient ainsi éliminés? On n’aurait qu’à se fier sur la bonne volonté, la retenue notoire et l’honnêteté proverbiale des entreprises afin de ne point abuser des fonds publics.
Dans ma deuxième partie de mes textes consacrés à nos dignes créateurs de richesse, je ferai part de l’éloge vraiment touchant à leur endroit provenant des médias, des politiciens et de leurs promoteurs de tout acabit qui leur livrent un gros bouquet de reconnaissance et d’amour en faisant totalement abstraction de la corruption et de la collusion à la pelle qu’ils pratiquent joyeusement. D’ailleurs, je vais m’attarder à ce point un petit brin, mais pas trop afin de ne pas leur porter ombrage. Surtout pas ça. Je m’en voudrais toute la vie.
Nos créateurs de richesse du ben bon monde que je vous dis et redis. Tiens, juste pour votre bien et pour celui de votre famille : “Des gens d’affaires veulent réveiller les Québécois” (Le Devoir, 15 septembre 2010). Les réveiller vraiment ou plutôt les endormir, les endoctriner, les conditionner, les programmer et les intoxiquer encore plus comme c’est leur habitude. Si les Québécois se réveillaient vraiment, et c’est ce que je souhaite de tout mon cœur, ils se rendraient compte de leur exploitation par les prétendus créateurs de richesse. Ainsi, ils seraient libérés du joug des profiteurs et pourraient ainsi s’atteler à atténuer les criminelles inégalités de richesses actuelles en élisant des politiciens au service du peuple et pas au profit des élites. Nous parler de créateurs de richesse le plus sérieusement du monde alors que les inégalités de richesse sont actuellement à un niveau inégal, faut tout de même être porté sur l’ironie et même les mépris.
 
 
 
Source.:  Léo-PaulLauzon

vendredi 4 novembre 2016

La SIQ, « c'est une gang de pas bons » - Monique Jérôme-Forget





EXCLUSIF - En toute franchise, Monique Jérôme-Forget a admis en entrevue que la Société immobilière du Québec dont elle avait la responsabilité n'était pas sa priorité au gouvernement. Elle se fiait au pdg et aux membres du conseil d'administration pour lesquels elle n'avait toutefois pas une grande estime.
Un texte de Marie-Maude DenisTwitterCourriel et Gaétan PouliotTwitterCourriel d'Enquête « Sincèrement, ça ne m'intéressait pas. Peut-être que ça aurait dû m'intéresser. Moi, Monique Jérôme Forget, la SIQ ne m'intéressait pas », nous a avoué l'ex-ministre libérale rencontrée dans sa demeure de Montréal cet été.
Bien qu'au moment de l'entrevue elle n'ait pas été au courant des détails de l'enquête de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) sur de graves allégations de fraude, elle nous a dit avoir collaboré avec les policiers pour les aider dans leurs recherches sur la Société immobilière.
Cette société d'État était sous sa responsabilité. Mme Jérôme-Forget a été présidente du Conseil du trésor de 2003 à 2008 et ministre des Finances de 2007 à 2009 dans le gouvernement de Jean Charest.
C'est durant cette période que des collecteurs de fonds du Parti libéral du Québec (PLQ) et l'ex-pdg de la SIQ se seraient partagé d'importantes sommes d'argent en marge de transactions immobilières effectuées par le gouvernement.
Allégations de fraude impliquant des collecteurs de fonds du PLQ Pour assurer la bonne gouvernance de l'institution, Monique Jérôme-Forget se fiait aux gestionnaires et au conseil d'administration.
Pense-t-elle que des organisateurs politiques libéraux auraient pu contribuer à la nomination des membres du C. A. et peut-être même du pdg de la SIQ lorsqu'elle en était responsable?
« Sincèrement, je ne pourrais pas vous dire », dit-elle, ajoutant que personne de compétent ne souhaitait être administrateur de la SIQ, un poste bénévole.
« Peut-être que je ne devrais pas dire ça, mais aller [au] conseil d'administration de la SIQ, ce n'est pas le plus prestigieux », explique-t-elle.
Elle-même ne voudrait jamais occuper cette fonction.
C'est pas assez prestigieux. Ça n'a pas d'envergure. Aller m'intéresser aux édifices du gouvernement. Voyons. Zéro intérêt.
Monique Jérôme-Forget
Fait troublant, tous les membres du conseil d'administration de la SIQ nommés avec l'arrivée du pdg Marc-André Fortier, en 2003, avaient un lien avec le PLQ (bénévoles, donateurs) ou avec les collecteurs de fonds Charles Rondeau ou Franco Fava.
« Quelqu'un qui connaît la construction, qui connaît la location, etc. Les gens qui sont bons ne voudront pas aller à Québec à la SIQ », ajoute M. Jérôme-Forget.
Résultat, les membres du C. A. de la SIQ étaient des incompétents, à son avis.
C'est une gang de pas bons là-dedans! C'est pas prestigieux.
Monique Jérôme-Forget
Des propos que rejette du revers de la main Claire Boulanger, qui était membre du conseil d'administration à l'époque.
« Nous avons eu le plaisir de la rencontrer peut-être trois minutes à son bureau. Elle n'avait vraiment aucune affinité pour la Société immobilière. Elle ne nous connaissait pas du tout. [...] Alors, je ne sais pas où elle prend ses propos que "c'est une gang de pas bons" », dit Mme Boulanger, ajoutant avoir siégé avec des gens de bonne foi, qui travaillaient fort et prenaient au sérieux leur mandat à la SIQ.
Selon Mme Boulanger, le conseil d'administration a été induit en erreur par Marc-André Fortier lorsqu'il était pdg.
Mise à pied de Marc-André Fortier
Si Monique Jérôme-Forget a embauché le pdg Marc-André Fortier en 2003, c'est aussi elle qui l'a renvoyé.
Marc-André Fortier
Photo : Radio-Canada/Jasmin Simard
En 2008, le vérificateur général informe Mme Jérôme-Forget d'irrégularités dans les comptes de dépenses du pdg de la SIQ. On y retrouve des invitations à des parties de golf et des « dépenses absolument incroyables », se rappelle Mme Jérôme-Forget. Elle le met à pied sur-le-champ.
M. Fortier sera d'ailleurs poursuivi par son ancien employeur pour des dépenses injustifiées. Le tribunal l'a condamné à rembourser 75 000 $.
Lors de son procès, il a déclaré qu'il avait été nommé à la tête de la SIQ après avoir exercé des pressions sur des personnes « pesantes » au PLQ.
« On m'a demandé de le rencontrer. Je n'ai pas été éblouie par M. Fortier, je dois vous avouer candidement », dit Monique Jérôme-Forget, se rappelant sa rencontre avec l'homme après la prise du pouvoir des libéraux en 2003.
Malgré tout, elle confirmera sa nomination qui lui est recommandée par le Secrétariat aux emplois supérieurs, qui relevait du premier ministre de l'époque, Jean Charest.


Radio-Canada a appris que Marc-André Fortier, pdg de la SIQ de 2003 à 2008, et les collecteurs de fonds libéraux William Bartlett, Franco Fava et Charles Rondeau se seraient partagé près de 2 millions de dollars dans le cadre de prolongation de baux.
Plusieurs documents obtenus lors de notre enquête démontrent que la SIQ opte la plupart du temps pour des baux de 10 ans et moins.
Pourtant, en 2004, la société d’État a signé un bail de 17 ans pour la location de presque tous les étages du plus important édifice de la place D’Youville, à Québec. 


Deux mois plus tard, le gestionnaire de l’immeuble aurait donné l’ordre de virer 1,25 million de dollars d’une banque du Liechtenstein à un compte en Suisse.
La majorité de cette somme aurait ensuite pris le chemin de quatre comptes aux Bahamas.
Le manège se serait répété en 2006 lorsque la SIQ a signé des baux de 20 et 25 ans pour deux autres immeubles à Québec.
Cette fois, le gestionnaire aurait versé 2,1 millions de dollars à un consultant en immobilier. L'argent aurait ensuite transité de Montréal vers une banque en Belgique et dans plusieurs autres comptes en Suisse.
Au bout de la chaîne, 902 000 $ auraient été déposés dans un compte de William Bartlett, qui en plus d’être un collecteur de fonds du PLQ est un ancien vice-président de la SIQ.
Il aurait transféré la moitié de cette somme dans une banque des Bahamas. De là, trois traites bancaires auraient été émises aux noms de Marc-André Fortier (170 000 $), de Charles Rondeau (100 000 $) et de Franco Fava (100 000 $).
Les gestionnaires d’immeubles nous ont dit ne pas savoir qui a bénéficié ultimement des sommes d’argent. 





Maxim Martin de la radio Énergie a dit de lui: Que le nouveau Parrain du Québec était Jean Charest ;-)


Source.: