Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

lundi 19 septembre 2016

L'inventeur de Drummondville : Jean St-Germain,retour vers le futur !

L’homme qui a transformé le monde des biberons et du parachutisme, le «patenteux» Jean St-Germain, s’est éteint cette fin de semaine, laissant un impressionnant héritage.
Naissance :
 
Décès le


«Il était sans cesse en train de penser aux façons d’améliorer ce qui l’entourait. Il était capable de tout réparer», raconte Gina St-Germain, une des filles de l’inventeur.
À l’âge de 16 ans, après avoir recommencé trois fois sa quatrième année du primaire, le jeune homme avait eu la brillante idée de remplacer la bouteille de verre d’un biberon par un sac en plastique qui s’aplatit à mesure que le bébé boit.

Jean St-Germain : Retour vers le futur

JEAN ST-GERMAIN a mis sur pied plus d’une centaine d’inventions. Certaines à vocation pratique comme le biberon anticolique, d’autres carrément ésotériques comme sa pyramide d’énergie. Patenteur de pacotille ou Léonard de Vinci québécois? Nous avons rencontré le singulier personnage.



Si, d’aventures, vous avez emprunté l’autoroute 20 dans les environs de Saint-Hyacinthe, vous avez sans doute remarqué le petit village de Saint-Simon-de-Bagot. Petite bourgade dortoir aussi sympathique que ses voisines, elle abrite quelques-unes des insolites inventions de Jean St-Germain, visibles depuis l’autoroute: une pyramide, une immense croix érigée pour l’an 2000, un restaurant robotisé et un aérodium.
Les lieux n’appartiennent plus à Jean St-Germain, mais l’inventeur aime bien errer dans les parages, rêvassant à une quelconque invention. Avec sa longue barbe poivre et sel qui lui dévore le visage et qui retombe à mi-torse, l’homme de 64 ans arbore un look qui n’est pas sans rappeler celui de De Vinci. "J’ai toujours eu l’imagination fertile, raconte-t-il. Quand je vois un besoin, mon cerveau s’active et j’essaye toujours de trouver une solution. C’est comme ça que j’ai gagné ma vie et que je la gagne encore aujourd’hui."
Du biberon à l’aérodium
C’est à l’âge de 16 ans que Jean St-Germain crée sa toute première invention, le biberon anticolique. Intrigué par sa belle-soeur qui tapotait le dos de son bébé pour faire passer ses coliques, il songe à un biberon qui serait exempt d’air: "Quand j’ai compris que les rots et les coliques des bébés étaient dus à l’air, j’ai pensé à mettre le lait dans une balloune et à faire un trou au fond de la bouteille, mais la balloune ne fonctionnait pas bien, alors j’ai utilisé un condom et ça a bien marché!"
Ce qui devait être la première d’une série d’inventions lui rapportera bien peu au regard des millions qu’elle génère encore aujourd’hui chez la compagnie Playtex: un chèque de 1000 $. Mais l’homme est lancé et dès lors il multiplie les créations. "Travailler à l’heure pour moi, ce n’était pas suffisant pour nourrir ma femme et mes 12 enfants, alors il fallait toujours que je crée."
L’aérodium est l’une des inventions les plus marquantes de St-Germain. Mise au point en 1980, la machine – espèce de silo au fond duquel une immense hélice souffle de l’air – simule l’état de la chute libre auquel sont confrontés les parachutistes. Particulièrement populaire, l’aérodium a été l’hôte d’une scène de la série Lance et Compte. Un second aérodium, à ciel ouvert celui-là, a vu le jour en 1990. C’est celui que l’on peut voir sur le site voisin de la pyramide et qui s’apparente à une gigantesque piscine hors terre.
Le resto-robot
Insatisfait de jouer les inventeurs, St-Germain s’est fait le plus insolite des restaurateurs en bâtissant l’Extra-terrasse, un restaurant où le service était assuré par un robot. "L’idée était de mettre sur le marché l’équivalent d’un Valentine ou d’un McDonald qui aurait l’apparence d’une soucoupe volante", résume-t-il. Construit en 1992 sans les moindres plans sinon ceux imprimés dans son cortex, le fameux restaurant avait tout pour séduire jeunes et moins jeunes: véritable soucoupe de verre avec antennes sur le toit, on y prenait place en s’asseyant sur des banquettes roses émergeant d’improbables météorites. On y trouvait des extraterrestres et bien sûr un robot se déplaçant sur rails. "Le robot allait porter la commande et parlait aux gens, se remémore l’inventeur. À l’intérieur du restaurant, il y avait une personne qui s’occupait uniquement du robot. Elle entendait ce que les gens disaient et elle leur répondait à travers le robot."
Populaire, le fameux concept? Pensez-vous! À l’intérieur de deux mois, l’inventeur dit avoir amassé pas moins de 280 000 $. Oubliez les Planet Hollywood et autres Burger King, c’est à l’Extra-terrasse que l’on se rassemblait. Les files d’attente pour le restaurant étaient interminables, on patientait parfois jusqu’à deux heures avant de goûter à son hamburger venu d’une autre galaxie ou à ses poutines aux objets fondants non identifiés. Pourtant, St-Germain a fermé les portes de la soucoupe moins de six mois après l’ouverture, débordé par la gestion de 21 employés et d’un robot dont les circuits faisaient parfois la grève. "J’aime inventer, mais je n’aime pas opérer les commerces, indique-t-il. Lorsque la tête est occupée à l’administration, le cerveau n’est plus libre pour inventer."
L’Extra-terrasse a connu un second souffle l’espace de quelques années, mais a de nouveau fermé ses portes aux terriens il y a deux ans. Racheté selon les dires de M. St-Germain par un politicien municipal membre de l’équipe de Pierre Bourque, le restaurant devait donner naissance à une foule de franchises, mais quelqu’un se serait sauvé avec l’argent de la caisse. Si vous arrêtez à Saint-Simon, vous verrez tout de même que derrière son mur de vitre, le resto est encore prêt à servir ses spout-frites et ses comètes-burger. "Maintenant, ça ne me fait plus rien de voir ça inactif, confie l’inventeur avec un léger pincement de coeur. J’aurais bien voulu que quelqu’un fasse quelque chose de beau avec ça… Mais un jour, ça rouvrira, j’en suis certain."
Du physique au spirituel
Jean St-Germain ne s’est pas contenté de mettre au point des inventions terre à terre, pratiques ou amusantes. Il s’est aussi aventuré en territoire ésotérique et spirituel, ayant été lui-même, selon ses dires, en proie à diverses expériences mystiques. Ainsi a-t-il érigé tour à tour une pyramide, un anneau transitionnel et un cylindre géomagnétique, la première ressourçant l’énergie de l’individu, le deuxième ses émotions et le dernier, son physique. Le petit bâtiment adjacent à sa pyramide, où sont situés les bureaux de Pyra-croix (la compagnie gestionnaire des lieux), donne accès à ces inventions. Au fil des ans, l’immeuble est devenu un véritable centre de santé ésotérico-spirituel.
Vous croyez que St-Germain a mal digéré l’un des hot dogs-fusées de l’Extra-terrasse? Que du génie à la folie il n’y a qu’un pas et qu’il l’a franchi? Il vous assurera qu’il n’en est rien, bien que peu enclin à expliquer le fonctionnement et les théories de ses inventions. "C’est toutes des affaires flyées, maugrée-t-il. Je ne suis pas sûr que tu doives expliquer leur fonctionnement à tes lecteurs parce que c’est vraiment difficile à comprendre." Puis il se ravise et explique les principes qui régissent sa pyramide: "On se demande encore aujourd’hui pourquoi et comment les Égyptiens ont fait les pyramides. S’ils ont bâti dans le désert plutôt qu’au Caire, c’est pour que la masse de la pyramide soit isolée du sol et pour qu’il y ait un champ magnétique. Le sable a servi d’isolant. Alors moi, j’ai fait une pyramide avec les moyens d’aujourd’hui: elle est isolé du sol par huit pieds de styromousse. Quand tu vas à l’intérieur de la pyramide, tu t’aperçois qu’il y a un contact qui se fait avec tes ancêtres, même si tu n’y crois pas. C’est comme si, dans la pyramide, le cerveau humain s’amplifiait et ressentait ce contact-là."
Vous êtes sceptiques? Sachez qu’ils sont plusieurs à avoir été confondus, à commencer par Lucie Lacharité, l’une des propriétaires de Pyra-croix. "J’ai acheté parce j’y crois, explique-t-elle. J’aimerais que tout le monde passe seulement une fois dans la pyramide, car tant et aussi longtemps qu’on n’est pas allé à l’intérieur, on ne peut pas s’imaginer ce que l’on peut aller chercher." Selon Mme Lacharité, la pyramide compte de nombreux fidèles qui reviennent année après année depuis son ouverture, en 1982. Ces derniers temps, la popularité des lieux est même à la hausse. "Les gens ont besoin de s’accrocher à quelque chose et d’aller chercher de l’énergie parce que tous les événements des États-Unis les ont vidés de leur énergie", explique-t-elle.
Le chemin de croix
Dernière invention marquante de Jean St-Germain, la croix de Saint-Simon a été érigée en 2000, après quatre années de travail. Juchée sur un petit immeuble de trois étages qui relate de façon iconographique le parcours du Christ, l’immense croix, un "hommage à nos ancêtres" selon St-Germain, est devenue pour plusieurs un lieu de recueillement. On allume parfois ses 2000 lumières et certains s’y sont même mariés.
Au troisième étage du petit bâtiment sis en dessous de la croix, on trouve un autel où est disposée une statue de cire de Jésus-Christ. Sur le sol, de la terre sainte importée d’Israël, documents à l’appui. Et entre les visiteurs et la statue, une pierre que tous sont invités à toucher. "C’est incroyable tout ce que les gens ont ressenti là et tout ce qui s’est passé là, commente St-Germain. C’est une question de physique et de spiritualité. Avec mon intention matérielle et en faisant venir les matériaux, j’ai posé un acte physique. Et les gens qui se déplacent pour venir poser le geste, toucher à la roche, ça aussi, c’est physique. Alors même si les gens n’y croient pas, il y a quelque chose qui se passe et ils le ressentent."
Après plus de 50 ans d’une carrière ponctuée de hauts et de bas, de réussites et d’échecs, St-Germain continue d’inventer. Déçu que le gouvernement n’ait jamais accepté son projet de mégapyramide funéraire avec laquelle il aurait voulu éponger les dettes des deux paliers de gouvernement, il continue d’aller de l’avant. Ces jours-ci, il travaille à de petits coffrets hermétiques en acier inoxydable qui pourraient contenir quelques souvenirs des gens et qui seront fixés à sa fameuse croix. "Même si je n’ai plus rien, je suis content de ma vie, dit-il. J’ai créé des milliers d’emplois à travers le monde et c’est ma fierté."





 On étaient servit par un Robot !



Ses inventions:
 Le biberon sans air, en 1953

♦ L’avion moto-plane, en 1970
♦ L’Aérodium, en 1980
♦ La croix illuminée de Saint-Simon de Bagot en 2000
♦ Le restaurant robotisé, Extra-terrasse, en 1992
 ♦ La pyramide d’énergie, en 1982



Source.:

jeudi 15 septembre 2016

Apple Watch Series 2 et watchOS 3 : Le Test !



Apple propose watchOS 3 pour les détenteurs d’une Apple Watch. Cette mise à jour était attendue, elle propose plusieurs améliorations à l’usage avec davantage de rapidité.
watchOS 3, disponible depuis le 13 septembre 2016
watchOS 3 Presentation Francaise
Pour mettre à jour la montre d’Apple, il faut ouvrir l’application Apple Watch sur l’iPhone relié et se rendre dans les options. watchOS 3 sera disponible au téléchargement.
Voici les principales fonctionnalités de watchOS 3 :
  • Un dock est proposé en cliquant sur le bouton latéral de l’Apple Watch, il permet de lancer de manière instantanée ses applications favorites sans délai particulier. Les informations seront déjà mises à jour
  • Un nouveau balayage vers le haut donne un accès au centre de contrôle pour activer/désactiver certains éléments, comme le mode avion ou le mode Ne pas déranger
  • Des nouveautés dans iMessage, dont la possibilité d’écrire à la main en dessinant chaque lettre et d’autres nouveautés liées aux Emojis, à l’encre invisible et plus que l’on retrouve dans iOS 10 sur iPhone/iPad
  • Possibilité de déverrouiller un Mac sous macOS Sierra, plus besoin d’entrer le mot de passe de sa session
  • De nouveaux cadrans
  • La possibilité de partager ses activités avec ses proches
  • Un mode optimisé pour ceux en fauteuil roulant, notamment pour les activités physiques
  • Une nouvelle application Respiration qui propose une série de respirations profondes pour mieux gérer le stress
  • Un mode SOS qui appelle les secours et envoie un message à un contact désigné pour l’alerter


Après une première Watch, intéressante mais perfectible, Apple a repris son ouvrage et propose désormais une nouvelle montre connectée plus autonome et performante, qui mérite qu’on s’y arrête.

L'avis de 01net.com
Apple Watch Series 2:

Les plus
  • + La puce S2
  • + L'écran plus lumineux
  • + Le GPS
  • + La résistance à l'eau
  • + watchOS 3
Les moins
  • - L'autonomie perfectible
  • - Le besoin d'usages nouveaux



Fiche technique Apple Watch Series 2

Les plus

  • + La puce S2
  • + L'écran plus lumineux
  • + Le GPS
  • + La résistance à l'eau
  • + watchOS 3

Les moins

  • - L'autonomie perfectible
  • - Le besoin d'usages nouveaux

Compatibilité :
 Avec iPhone 5 et plus récent,avec  iOS 8.2 ou plus, connectivité via Wi-Fi ou Bluetooth 4.0.

Le verdict du test

Apple Watch Series 2

En progrès mais encore imparfaite. La Series 2 ne définit pas encore son secteur et ne démontre d’ailleurs pas que les montres connectées sont indispensables, comme l’iPhone l’a fait dans son domaine et en son temps. Il lui manque encore quelques usages, une plus forte indépendance vis-à-vis des iPhone (ou d’un smartphone sous Android, on peut rêver), un peu plus d’autonomie, et pourquoi pas de puissance, pour vraiment écraser le marché. Pour autant, débarrassée des oripeaux d’un luxe incompatible avec l’obsolescence inhérente à la high tech, la Watch Series 2 séduit. Mieux, elle mérite d’être recommandée.

3,7 /5
Conception
4,5/5
Autonomie
1/5
Fonctions
4/5
Equipement
4,5/5
Note d'appréciation générale
4/5



Source.:

dimanche 11 septembre 2016

Comment fonctionne Pegasus, ce malware qui vole toutes les données de l'iPhone





 
CitizenLab

Pour espionner ses victimes, ce logiciel s'appuie sur un Jailbreak et infecte le terminal au moyen de trois failles zero-day. Il permet d'intercepter tout type de communications.    

samedi 10 septembre 2016

iOS 10 arrive le 13 septembre 2016



Plus personnel. Plus puissant. Plus fun.

Tout ce qui vous plaisait déjà sur iOS est devenu encore plus attrayant dans iOS 10, notre version la plus accomplie à ce jour. Amusez-vous avec les nouvelles options de Messages. Trouvez votre chemin sur les cartes revisitées de Plans. Revivez vos plus beaux souvenirs dans Photos. Et utilisez Siri pour en faire toujours plus, dans des apps toujours plus nombreuses. Il y aurait tant à dire sur iOS 10. Laissez-nous vous présenter nos coups de cœur.
Regarder la vidéo












Des messages vraiment parlants.

Modifiez l’apparence des bulles de vos messages. Fanfaronnez. Claironnez. Ou chuchotez.



Expression écrite.

Envoyez un message écrit à la main. Vos amis le verront s’animer sous leurs yeux.






Il faut fêter ça.

Lancez un « Joyeux anniversaire ! » ou des « Félicitations ! », et une animation remplit l’écran.

À l’encre invisible.

Envoyez un message ou une image qui resteront masqués jusqu’à ce que le destinataire balaye pour découvrir la surprise.






Tapback.

D’un simple toucher, faites votre choix parmi six réponses rapides.









Ajoutez une touche personnelle.

Envoyez une boule de feu, un cœur qui bat, une esquisse et plus encore. Vous pouvez même griffonner sur les vidéos.



Stickers.

Appliquez‑les sur des bulles, sur une photo ou les uns sur les autres. Disponibles sur le nouvel App Store pour iMessage.






Emoji en toucher-remplacer.

Touchez certains mots pour les remplacer par des emoji, et donner le sourire à vos amis.



Apps pour iMessage.

Sans quitter Messages, accédez facilement à vos apps pour créer ou partager du contenu. Ou encore pour payer vos achats.



Les rues n’ont plus de secret pour vous.

Plans anticipe vos destinations et vous indique comment vous y rendre rapidement.



Faites des recherches en chemin.

Découvrez ce qu’il y a au coin de la rue. Et trouvez où faire le plein d’essence, casser la croûte ou prendre un café. Plans adapte votre heure d’arrivée en fonction des arrêts que vous souhaitez faire.



Home smart home.

Utilisez la nouvelle app Maison pour allumer les lumières, déverrouiller les portes ou encore ouvrir les stores de votre maison. Voire tout à la fois.

Le nouveau style de Musique.

Le design épuré et intuitif de l’app a été repensé pour que vous accédiez encore plus facilement à vos morceaux. Vous pouvez même consulter les paroles du titre que vous écoutez.









À peine levé, il est réveillé.

Il suffit de prendre votre iPhone en main pour que son écran s’active. Ça tombe bien, vous avez des notifications qui vous attendent.



Touchez, et vous savez tout.

Utilisez 3D Touch dans Calendrier, Météo, Bourse et d’autres apps pour jeter un coup d’œil rapide aux infos du jour.










Notifications enrichies.

Affichez des photos et des vidéos, ou répondez à vos messages directement depuis vos notifications.

On en trouve des choses dans vos photos.

Recherchez des photos en fonction des personnes ou du sujet, comme une plage, un match de football ou un petit chien.






Vos plus jolis souvenirs deviennent magnifiques.

L’app Photos peut vous faire redécouvrir des moments mémorables, comme une randonnée en montagne ou le premier anniversaire de votre fille. Elle peut même les compiler en de remarquables vidéos.



Apple Pay sur le Web.

Le shopping en ligne va bientôt être plus rapide, sécurisé et confidentiel que jamais. Vous pourrez faire vos achats, puis payer directement depuis votre navigateur.



Saisie multilingue.

Vous pouvez désormais saisir du texte en deux langues à la fois, sans changer de clavier.



Vos infos. Sécurisées.

Votre vie privée reste notre priorité. C’est pourquoi iOS 10 utilise un système intelligent intégré à l’appareil pour identifier les personnes, les éléments et les lieux dans l’app Photos, et obtenir des suggestions QuickType. Et lorsque vous devez partager des données sensibles avec Apple pour profiter de services comme Siri ou Plans, celles‑ci sont toujours chiffrées, et ne sont jamais exploitées pour créer des profils d’utilisateurs.




Programme de logiciels bêta d’Apple

Aidez-nous à faire de la nouvelle version d’iOS la meilleure à ce jour. En tant que membre du programme de logiciels bêta d’Apple, vous pouvez contribuer à l’évolution des logiciels Apple en testant des pré‑versions et en nous livrant vos impressions.
S’inscrire avec un identifiant Apple




iOS 10 pour les développeurs

Le SDK d’iOS 10 intègre des API et services permettant de développer de nouvelles catégories d’apps et de fonctionnalités. En accédant à Messages, Siri et Plans, les apps peuvent désormais s’enrichir de toutes nouvelles fonctionnalités.
En savoir plus sur le développement pour iOS 10

iOS 10 est compatible avec les appareils suivants :




iPhone

  • iPhone 7
  • iPhone 7 Plus
  • iPhone 6s
  • iPhone 6s Plus
  • iPhone 6
  • iPhone 6 Plus
  • iPhone SE
  • iPhone 5s
  • iPhone 5c
  • iPhone 5

iPad

  • iPad Pro 12,9 pouces
  • iPad Pro 9,7 pouces
  • iPad Air 2
  • iPad Air
  • iPad 4e génération
  • iPad mini 4
  • iPad mini 3
  • iPad mini 2

iPod

  • iPod touch 6e génération
  •   
  • Selon diverses sources, le designer d'Apple Jony Ive souhaiterait que l'iPhone ne ressemble qu'à une feuille de verre sans aucun châssis. Cela rappelle fortement le brevet récemment obtenu par la société et illustrant un smartphone doté d'un écran à 360° incurvé devant et derrière.
  • Source.: 

vendredi 9 septembre 2016

iPhone 7 : Apple dévoile ses deux nouveaux smartphones



Comme prévu, Apple profite bien de sa conférence de rentrée pour dévoiler ses iPhone 7. Nous suivons en direct cette keynote pour vous livrer, au fur et à mesure des annonces, les spécificités de ces nouveaux smartphones à la pomme.

Et avant de dévoiler ses nouveaux téléphones, Tim Cook évoque iOS 10, qui a été dévoilé en détails lors de la récente WWDC. L'occasion également pour le patron d'Apple de répéter à quel point sa firme travaille autour de Homekit, dont la liste des partenaires ne cesse de grossir.

Puis Cook entre dans le vif du sujet, avec une vidéo de présentation.


Photo officielle iPhone 7 Jet Black avec AirPods

Phil Schiller enchaîne pour expliquer les 10 nouvelles caractéristiques de ce nouvel iPhone. Et pour commencer, une nouvelle finition nommée « Jet Black », à ne pas confondre avec la finition « Black », qui s'ajoutent aux autres couleurs traditionnelles.

Comme prévu, le bouton « Home » gagne les retours haptiques qui serviront pour les actions, les messages, les notifications et d'autres applications. Comme cela avait été précédemment évoqué également, les deux iPhone (7 et 7 Plus) sont résistants à l'eau, mais aussi à la poussière : ils sont certifiés IP67.

Apple iPhone 7

Quatrième innovation : la photo. Nouveau système de stabilisation, ouverture à f/1,8, nouvelle lentille à 6 éléments. Le capteur 12 mégapixels est lui aussi tout neuf, tout comme le flash TrueTone, équipé de quatre leds. Enfin, le processeur de traitement est censé offrir des performances inédites, en utilisant le machine learning pour régler la netteté, l'exposition et la colorimétrie.

En façade, un capteur de 7 mégapixels avec, là aussi, un dispositif de stabilisation. L'iPhone 7 Plus dispose quant à lui d'un second capteur de 12 mégapixels. Le premier sert d'objectif grand-angle, l'autre, de téléobjectif. Pour rappel, LG et Huawei ont déjà introduit des dispositifs de double capteurs sur leurs flagships. Mais Apple ajoute une couche logicielle bien pensée autour de ce matériel, avec une fonction de zoom simple à utiliser : un double tap permet de zoomer sur une prise de vue (x2, zoom optique, jusqu'à x10 en zoom logiciel).

Par ailleurs, grâce à ces deux objectifs, l'iPhone 7 Plus produit des photos dont le sujet ressort de manière saisissante (d'après Phil Schiller), car il est très simple pour la couche logicielle de distinguer le premier plan du second.

Apple iPhone 7

La cinquième innovation concerne l'écran, qui profite d'un affichage Retina HD annoncé comme 25% plus brillant, dispose d'un gamut étendu et reste bien sûr compatible 3D Touch.

La partie audio constitue la septième innovation évoquée par Apple. Et comme prévu, les iPhone 7 et 7 Plus disposent de la stéréo, avec deux hauts-parleurs placés de part et d'autre de l'appareil. La puissance est annoncée comme deux fois supérieure à celle de l'iPhone 6s.

Les nouveaux EarPods disposent, comme attendu, d'une connectique Lightning, la prise jack ayant bel et bien disparu de ces iPhones. Toutefois, Apple a prévu un adaptateur et a même décidé de l'inclure par défaut avec ses nouveaux iPhone. Mais Apple est bien décidé à tourner la page du filaire et propose désormais les AirPods, des écouteurs Bluetooth équipés d'une puce W1 capable de gérer un capteur infrarouge qui indique le moment où vous portez ses écouteurs, ou encore de reconnaître un geste qui vous permet d'activer Siri.

Les AirPods sont compatibles avec l'Apple Watch et disposent, selon Apple, d'une autonomie de 25 heures, pour 5 heures de recharge. Ils seront disponibles courant octobre, pour 159 dollars. Apple conclut cette partie audio en annonçant les Beats Solo 3 et une nouvelle gamme de Beats S.

Photo officielle AirPods Case

Le huitième point évoqué par Apple concerne les performances, et particulièrement la puce A10 Fusion présente dans l'iPhone 7. Un SoC 64-bit à quatre cœurs annoncé comme étant 40% plus véloce que le A9 de l'iPhone 6s, deux fois plus rapide que le SoC A8. Ces quatre cœurs ne fonctionnent pas tous à la même fréquence, et deux d'entre eux peuvent réduire leurs fréquences pour économiser l'énergie, le tout étant géré par un contrôleur spécifique.

2016 09 07 20 37 48

La partie graphique est également plus véloce, et gagne selon Apple 50% en performances par rapport au A9, et est annoncée comme étant trois fois plus puissante qu'à l'époque du A8. Grâce à ses performances, le SoC A10 est ainsi capable de gérer les fichiers RAW produits par l'iPhone 7 via Lightroom sans aucun problème.

Apple évoque enfin une autonomie allongée sur ses nouveaux iPhone, avec entre 12 et 60 heures d'autonomie selon les usages. Selon la marque, les iPhone 7 gagnent en moyenne deux heures d'utilisation supplémentaires par rapport à l'iPhone 6s.

2016 09 07 20 42 32

Le prix de ces iPhone ? 649 dollars pour la version 32 Go. La version 16 Go n'est enfin plus d'actualité et la capacité maximale grimpe à 256 Go. L'iPhone 7 Plus débute à 769 dollars, avec un choix de capacité similaire. En plus de ces tarifs, Apple rappelle l'existence de son Upgrade Programm, qui n'est pour l'heure pas disponible en France.

Les précommandes débutent le 9 septembre prochain, avec des expéditions qui commenceront le 16. iOS 10, quant à lui, arrive le 13 septembre 2016.



Par la suite , les fournisseurs offriront des contrats de 2 ans, avec un gros 6 Go de donné minimum et pour une mensualité de minimum 95$ ! Wow !



5 choses à savoir sur les téléviseurs à Quantum Dots



L’une des tendances lourdes que l’on a pu constater au dernier CES, fut l’adoption par tous les constructeurs de téléviseurs d’une nouvelle technologie : les points quantiques. On les retrouve chez Sony sous l’appellation Triluminos, chez Samsung dans les gammes SUHD à nanocristaux, chez LG sous le nom quantum dots, chez TCL, chez Philips, etc. Les constructeurs promettent - comme d’habitude - des images plus belles, plus contrastées, plus colorées. Mais peu s’attardent à expliquer ce que sont les points quantiques et ce qu’ils changent dans les téléviseurs. Essayons d’y voir plus clair.

1 - Les TV à QD sont des TV LCD LED

Pour comprendre ce que sont les points quantiques, commençons par jeter un œil à l’intérieur d’un téléviseur classique. Les écrans plats qui ont remplacé les traditionnels cathodiques depuis une dizaine d’années sont composés de deux éléments principaux : i) une source de lumière, le rétroéclairage ii) une dalle à cristaux liquides.
Les cristaux liquides n’ont pour rôle que de moduler la transparence de la dalle et donc la quantité de lumière qui la traverse. Ce sont d’eux dont on parle le plus souvent, de leur temps de réponse, de leur fréquence de rafraîchissement ou de leurs angles de vision.
Mais le rétroéclairage est tout aussi important, car la qualité de la lumière produite détermine la fidélité des couleurs affichées. Le rétroéclairage détermine également l’épaisseur de l’écran : c’est ainsi que les LED ce sont imposées, car leur faible encombrement a permis l’éclosion de toute une nouvelle génération de téléviseurs ultrafins.
Aujourd’hui la technique la plus répandue consiste à utiliser des LED “blanches” (WLED), qui sont en réalité des LED bleues recouvertes de phosphore qui transforment une partie du bleu en jaune. La lumière “blanche” résultante possède un spectre large, bien que fortement dominé par le bleu. Cette lumière est ensuite filtrée devant chaque sous-pixel pour récupérer les trois couleurs primaires RVB.
Cette technique a deux inconvénients majeurs. D’une part, une part importante de l’énergie lumineuse émise ne correspond ni à du bleu, ni à du vert, ni à du rouge et est bloquée par les filtres des sous-pixels. Il s’agit donc d’énergie totalement gâchée. D'autre part, la faible intensité du rouge et du vert ne permet pas de reproduire toutes les nuances de couleurs visibles par l’oeil humain. Il n’est pas rare qu’un écran peine à couvrir l’espace colorimétrique sRGB (standard de l’informatique) ou le Rec. 709 (utilisé pour la diffusion TV HD), qui ne représentent que 35 % des couleurs perceptibles à l’oeil. Les quantum dots sont une solution.

2 - Les QD améliorent le rétroéclairage

Un point quantique (quantum dot, ou QD), qu’est-ce que c’est ? Très simplement il s’agit d’une structure cristalline qui forme une boîte d'une dizaine de nanomètres. Lorsque la taille de la boîte est suffisamment petite, les électrons y sont confinés ce qui modifie leurs états d’énergie. Ils acquièrent ainsi des propriétés nouvelles ; en l’occurrence c’est le phénomène de fluorescence qui est exploité pour les téléviseurs.

Vue d'une boîte quan d'arséniure d'indium (InAs) sur de l'arséniure de gallium (GaAs)
Vue d'une boîte quan d'arséniure d'indium (InAs) sur de l'arséniure de gallium (GaAs) Le rétroéclairage d’un écran LCD à LED+QD fait appel à des LED bleues et à des points quantiques taillés pour émettre précisément du rouge pur et du vert pur. Le spectre de la lumière blanche obtenue est bien plus équilibré, plus fourni en rouge et en vert et dépourvu des longueurs d’onde inutiles. Il y a donc moins de perte dans les filtres colorés et il est possible de produire un bien plus grand nombre de nuances. Les TV à points quantiques couvrent parfaitement l’espace sRGB, mais aussi l’AdobeRGB et bientôt le Rec. 2020 choisi pour la diffusion Ultra HD.

Spectre lumineux des points quantiques comparé à celui d'une LED blanche (ligne bleue) (source : Color IQ)
Spectre lumineux des points quantiques comparé à celui d'une LED blanche (ligne bleue) (source : Color IQ)
Table des matières
  1. Une question de couleur
  2. Un tube au cadmium ou un film sans ?
  3. OLED ou LCD LED QD ? 

Un tube au cadmium ou un film sans ?

3 - Où ça se met ?

Nous avons exposé le principe général de fonctionnement des téléviseurs à points quantiques. Dans la pratique, il existe deux implémentations opposées : les tubes ou les films.

Schéma d'un TV Edge LED muni d'un tube QD (source : Nanosys)
Schéma d'un TV Edge LED muni d'un tube QD (source : Nanosys)
La première est défendue par la société QD vision, une start-up issue du MIT aux États-Unis qui a contribué à inventer les quantum dots. Elle est particulièrement adaptée aux téléviseurs “Edge LED”, dans lesquels le rétroéclairage est assuré par une barrette de LED placée sur un bord de l’écran. QD vision et son concurrent Nanosys fournissent à leurs clients constructeurs de TV des tubes de verre (des Quantum Rails) enfermant une couche de points quantiques. Ces tubes prennent place devant les barrettes de LED… et c’est tout. Pour les constructeurs, la solution de QD Vision est très séduisante et économique. Son coût est presque indépendant de la diagonale, elle ne demande pas de modifications profondes du design ou des processus de fabrication. La technologie QD vision est déjà sur le marché. Sony l’utilise depuis quelques années sur ses téléviseurs “Triluminos”. QD Vision a également été choisi par les Chinois TCL et TPV (ce dernier commercialisant ses produits sous les marques Philips ou AOC). En revanche, les tubes de QD Vision ne sont pas adaptés aux petits écrans ou aux designs ultrafins, le diamètre du tube étant incompressible.

Schéma d'un TV à film QD (source : Nanosys)
Schéma d'un TV à film QD (source : Nanosys)
L’autre approche est celle du film (QDEF, Quantum Dots Enhancement Film). Les QD ne sont alors plus concentrés dans un tube, mais encapsulés dans un film plastique qui recouvre toute la surface de la dalle. Cette technique permet de réaliser des écrans plus fins, se prête bien aux petites diagonales (Amazon l'a exploitée pour sa Kindle Fire HDX 7) et garantit une meilleure homogénéité d’éclairage. Elle aussi compatible avec les téléviseurs “Full LED”, où les LED sont placées derrière la dalle et non sur ses bords.

Comme les tubes de QD vision, les films sont très faciles à intégrer aux lignes de production existantes. Mais ils sont plus chers à fabriquer, d’autant plus chers que la diagonale de l’écran est grande. LG et Samsung ont tous deux opté pour une solution QDEF pour leurs téléviseurs Ultra HD de 2015. LG utilise la technologie de Nanoco (pour les cristaux) et Dow Chemicals (qui fabrique le film). Samsung a passé un accord avec Nanosys (pour les QD) et 3M (pour le film).

4 - Cadmium Vs. Indium

On ne peut pas fabriquer des points quantiques avec n’importe quel matériau et parmi ceux qui s'y prêtent, certains sont plus performants. Le meilleur élément connu aujourd’hui est le cadmium. Or, ce nom est synonyme de métaux lourds, de toxicité, de pollution. Il fut notamment banni des composants électroniques par la directive européenne RoHS ; aucune marque ne devrait donc avoir l’autorisation de commercialiser des téléviseurs contenant du cadmium en Europe.
La situation, pourtant, serait sur le point de changer. L’Union européenne envisage de faire une exception à sa réglementation RoHS pour les TV à points quantiques. Le régulateur estime en effet que les économies d’énergie permises par le meilleur rendement lumineux compensent la toxicité, qui reste relativement faible car les quantités de cadmium en jeu sont très réduites. Selon QD Vision, il faudrait 500 tubes de téléviseur pour atteindre la dose de cadmium contenue autrefois dans une seule batterie Ni-Cd.
Certains constructeurs, comme LG, mettent justement en avant l’absence de cadmium dans leur TV à points quantiques. Ils utilisent en réalité un autre élément, l’indium, dont la toxicité est en effet bien inférieure et qui n’est pas réglementé par l’UE. Il n’offrirait cependant pas tout à fait les mêmes performances que le cadmium.


OLED ou LCD LED QD ?

Un TV SUHD Samsung face à un classique.Un TV SUHD Samsung face à un classique.

5 - Sont-ils meilleurs que les OLED ?

On l'a vu au CES, les constructeurs vont utiliser les points quantiques dans leurs gammes Ultra HD, donc dans des produits onéreux. Chez Samsung, par exemple, la gamme SUHD dotée de points quantiques démarre à 2 500 $ pour un 48 pouces. À ces prix, on peut aussi trouver des téléviseurs OLED Full HD comme ce LG 55EC930V. À l'heure du choix, la question se pose donc : vaut-il mieux un LCD UHD à points quantiques ou un OLED Full HD ?
Il nous est impossible de donner une réponse définitive, car les qualités intrinsèques de chaque modèle sont aussi importantes que les bénéfices théoriques de chaque technologie. Toutefois, on peut se risquer à une évaluation d'ordre général. Comme nous l'avons dit précédemment, les téléviseurs à points quantiques restent des écrans LCD. Ils souffriront donc des mêmes maux : angles de vision limités, temps de rémanence des cristaux liquides, contraste restreint. Les OLED conserveront sur ces critères leur avantage. Les LCD à points quantiques pourraient s'avérer supérieurs en termes de reproduction des couleurs. Ils devraient aussi pouvoir délivrer une luminosité plus élevée, mieux adaptée aux futurs films HDR sur Blu-ray Ultra HD.
Enfin, si l'Ultra HD vous intéresse, les LCD à points quantiques devraient rester encore un bon moment moins onéreux que les OLED.

Un avenir radieux

Vu le nombre de modèles présentés au CES, l'année 2015 devrait être celle des boîtes quantiques/points quantiques/nanocristaux (il faudrait réellement trouver un nom plus séduisant à cette technologie !). Mais les années suivantes pourraient être encore plus passionnantes. Il n'y a en effet aucune raison que ces nanoboîtes se limitent aux téléviseurs. À l'avenir, elles pourraient très bien se retrouver sur des ampoules LED, qui produiraient enfin une lumière aussi complète que les traditionnelles ampoules à incandescence.
Mieux encore : QD Vision envisage d'utiliser ses nanocristaux comme leur propre source lumineuse. Les points quantiques sont en effet non seulement capables de photoluminescence (émission de lumière sous l'effet de lumière), mais aussi d'électroluminescence (émission de lumière sous l'effet d'un courant électrique), comme les LED ou les OLED. D'ailleurs, pendant les premières années de son existence, QD Vision envisageait d'abord cette application. La technologie serait peut-être au point pour le passage à la 8K ?


Source.: