Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé URL. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé URL. Afficher tous les messages

vendredi 14 octobre 2016

Les réductions d’URLs et la sécurité



Pendant que ѠOOT, vous prévient qu’il faut faire attention à ce que vous voyiez sur vos navigateur WEB : Ce que vous voyez, n’est pas forcément, ce que vous croyez
Voici un article autour des réducteurs d’URLs et les problèmes de sécurité qui peuvent se poser.
Les services de réducteurs d’URLs (ou URL Shortener / TinyURL en anglais) sont des services WEB qui permettent de créer des adresses WEB courtes pointant vers d’autres adresses.
Ces services se sont multipliés après que des les réseaux sociaux comme Twitter qui limitent le nombre de caractères ont vu le jour.
internet_logo

Les réducteurs d’URLs

Pour bien comprendre ce que ce sont les réducteurs d’URLs, voici un exemple : http://bit.ly/2dIGZiF
Il s’agit d’un lien court commençant toujours par le même domaine lié aux services de réductions d’URLs utilisés qui va pointer vers un autre lien WEB.
Dans l’exemple ci-dessous, vous allez être redirigé vers http://www.malekal.com
En clair, le service de réductions d’URLs génèrent une clé unique qui va pointer vers l’adresse WEB souhaitée.
L’intérêt recherché et d’éviter d’avoir des adresses WEB à rallonge, cela peut permettre de rendre le texte plus lisible, bien qu’on peut utiliser des liens hypertexte.
Sur certains réseaux sociaux, cela peut aussi permettre de gagner en nombre de caractères.
Voici quelqu’uns des services de réductions d’URLs les plus connus :
  • bit.ly
  • goo.gl (de Google)
  • t.co (de Twitter)
  • tinyurl.com
  • ow.ly
  • lc.cx
En outre, ces services de réductions d’URLs offrent des possibilités de suivi utilisateurs (ou tracking utilisateur).
Ces statistiques peuvent être publiques, c’est notamment le cas de Google Shorter (http://goo.gl/XXXX => http://goo.gl/XXXX.info).
google_shorter_stats
Enfin certains services peuvent afficher un encart publicitaire avant de rediriger le visiteur vers le contenu souhaité.
Voici un liste :
  • CashFly.com
  • CashFly
  • Bc.vc
  • AdFa.st
  • Adfoc.us
  • Ity.im
  • ReduceLnk.com
  • Bee4.biz
  • LinkBucks.com
Etant donné que ces services permettent de gagner de l’argent avec les publicités, ces derniers sont fortement utilisés sur des sites illégaux (Téléchargements illégaux, cracks etc).
On trouve toute forme d’utilisation malveillant pour obtenir du clic… comme le spam sur les forums, des adwares etc.
Les réducteurs d’URLs ne servent pas à masquer une adresse WEB au bout qui se veut privée. Partez du principe que l’adresse est publique et peut-être retrouvée par des scans ou via les statistiques publics.

et la sécurité ?

Comme évoqué dans le paragraphe précédent, les réducteurs d’URLs ne servent pas à masquer des ULs.
Seulement, certains service, comme de stockage en ligne (Cloud) peuvent en utiliser.
C’est notamment le cas d’Hubic d’OVH qui publie les documents publiquement.
De ce fait, il est probablement possible de scanner des URLs pour découvrir des URLs réduites actives et lire du contenu probablement privé mis en ligne publiquement.
Le second point problématique posent ces réductions d’URLs est relativement évident.
Ils masquent la destination finale. On ne sait pas sur quoi on va tomber avant d’avoir cliqué dessus.
Heureusement, il existe des extensions pour les navigateurs WEB qui permettent de révéler le lien WEB final.
Ainsi vous pouvez savoir vers quel lien, vous serez amener si vous cliquez sur l’URL réduite.
Vérifier bien le domaine, cela peut mettre à la puce à l’oreille, si le lien est malicieux ou non.
En cas de doute, abstenez-vous.
LinkPeelr révèle le lien final simplement en passant la souris dessus.
linkpeelr_reveler_contenu_reduction_url_2 linkpeelr_reveler_contenu_reduction_url
Pour Simple URL Extender, un clic droit sur le lien est nécessaire afin de révéler le lien WEB.
simple_url_extender_reveler_url_courte
Pour les réducteurs d’URLs, du type adf.ly qui charge une publicité avant de donner la main pour aller sur le contenu souhaité.
Passez simplement la souris sur le bouton afin de vérifier le lien WEB.
adf_ly_lien_web_final
Enfin pour ceux qui ne souhaite pas encombrer leur navigateur Web : http://urlex.org/ permet d’obtenir le lien de destination d’une URL courtes.


Source.:

urlex_expand_url_shorter

jeudi 7 août 2014

Wikipedia : le droit à l’oubli est une « censure de l’information véridique »


L’encyclopédie en ligne prend position contre la décision de la Cour de justice européenne qui nuirait à liberté de l’information. Une réaction qui intervient après que Google a supprimé des liens pointant vers elle.



Wikipedia aura mis du temps à réagir mais prend aujourd’hui la parole avec force contre le droit à l’oubli, reconnu le 13 mai dernier par la Cour de justice européenne. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue ce matin à Londres, trois membres de la fondation Wikimedia ont déclaré que cette disposition constituait une « menace » contre l’encyclopédie en ligne et une « censure de l’information véridique ». Un communiqué envoyé dans la foulée parle, lui, d’un « impact direct et critique » sur Wikipedia.
Depuis l’instauration du droit à l’oubli, n’importe quel internaute peut demander à faire supprimer par un moteur de recherche les liens qui pointent vers des contenus ayant trait à sa vie privée. Le souci pour l’encyclopédie en ligne, c’est que Google lui a notifié la semaine dernière avoir accepté cinq demandes la concernant et supprimé 50 URL pointant vers elle. Selon le site Techcrunch, l’une des requêtes concernerait un article sur une mafia italienne, et une autre porterait un individu ayant passé du temps en prison.

Des suppressions de liens opaques et sans possibilité de recours

« Le projet Wikimedia, y compris Wikipedia, est fondé sur la croyance que n’importe qui n’importe où est en mesure d’avoir accès à la somme de toutes les connaissances. Mais cela n’est possible que si des gens peuvent contribuer et participer à ces projets sans réserve- c’est-à-dire que leur droit à créer du contenu, y compris controversé, doit être protégé », a déclaré le cofondateur de Wikipedia Jimmy Wales lors de la conférence de presse.
Par ailleurs, les membres de la fondation Wikimedia ont souligné le fait que tous les moteurs de recherche n’avertissaient pas les éditeurs de contenus de la suppression des liens. La procédure reste donc opaque et sans possibilité de recours. Dans le communiqué de presse diffusé sur son blog américain, Wikipedia précise : « Les résultats de recherches précises sont en train de disparaître en Europe sans aucune explication publique, aucune preuve réelle, pas de contrôle judiciaire, et aucun processus d'appel. Le résultat est un internet criblé de trous de mémoire, des lieux où les informations gênantes disparaissent tout simplement. »
Une prise de position qui va ravir Google, obligé malgré lui d’appliquer le droit à l’oubli. Rappelons que la société a prié Jimmy Wales d’entrer à son conseil consultatif chargé de réfléchir à la façon de gérer cette question. Mais Wales se défend de tout conflit d’intérêt.
Source :
Wikimedia US