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lundi 16 octobre 2023

6 trucs pour éviter les virus sur les appareils Android

 6 trucs pour éviter les virus sur les appareils Android

Virus, rançongiciel, adware, cheval de Troie, espiogiciel, l’écosystème Android pour téléphones intelligents et tablettes regorgent malheureusement de logiciels malveillants de toutes sortes. Dans l’espoir de voler notre argent et/ou nos données personnelles, des pirates informatiques conçoivent des applications frauduleuses. Voici 6 trucs pour éviter de télécharger des applications infectées.

Des centaines de millions de personnes sur la Terre utilisent des téléphones et des tablettes Android. Ceci représente un énorme bassin de proies potentielles pour des pirates informatiques.


Android étant un système dit ouvert et où l’on est pas mal libre de faire ce qu’on veut avec notre appareil, contrairement à Apple qui cherche à tout contrôler sur iOS, n’importe qui peut concevoir et publier une application pour Android. Ceci a pour conséquence qu’il existe toutes sortes de logiciels malveillants dans son écosystème.


Virus, cheval de Troie bancaire, rançongiciel (ransomware), logiciel de publicités (adware), logiciel espion (espiogiciel), autant de choses qu’on ne veut absolument pas sur son téléphone ou sa tablette Android.


Voici donc 6 trucs à retenir avant de télécharger une application afin d’éviter justement d’installer un virus quelconque.


Si par ailleurs vous suspectez le mal d’avoir déjà été fait, voici ci-bas une autre chronique qui pourrait vous intéresser.


6 indices pour savoir si notre téléphone Android est infecté par un virus


1- Télécharger des applications sur des boutiques officielles

Contrairement à Apple qui centralise l’achat et le téléchargement d’applications à même une seule boutique (l’App Store), les téléphones et tablettes Android peuvent en télécharger de diverses boutiques et même en dehors de celles-ci.


Grâce à son système dit ouvert, il est tout à fait possible de télécharger des applications en dehors de boutique officielle telle que le Play Store ou le Galaxy Store pour nommer des exemples.


À même un site web, un courriel ou un texto même, on peut télécharger ce qu’on appelle un fichier APK (Android PacKage Kit). Ces fichiers comprennent tous les éléments nécessaires pour installer une application sur notre appareil Android.


Bien qu’il existe des APK légitimes, il reste que beaucoup d’entre eux sont frauduleux et cachent des applications malveillantes. Bref, on s’expose au risque en téléchargeant ce type de fichier.


Certes, le Play Store n’est pas parfait, alors que des applications malicieuses passent entre les mailles du filet de Google, mais ça demeure plus sûr d’y télécharger des applications. Surtout si l'on applique les trucs qui suivent.


2- Regarder la note sur 5

C’est l’élément qui nous saute aux yeux avant même d’ouvrir la page d’une application sur une boutique comme le Play Store ou le Galaxy Store. On voit rapidement la note que les utilisateurs lui ont donnée.


D’emblée, si on voit que l’application a obtenu 1 seule étoile ou 2 étoiles, ça devrait nous mettre la puce à l’oreille que quelque chose cloche avec celle-ci.


Seulement, cette note n’est pas infaillible. Les pirates peuvent trafiquer celles-ci à travers des faux comptes et donner des évaluations de 5 étoiles à leur application.


Bref, la note sur 5 nous donne un aperçu rapide, mais il faut ensuite appliquer le 3e truc.


3- Lire les avis

C’est souvent là où l’on va découvrir le pot aux roses d’une application malveillante. Même si les pirates tentent de manipuler l’évaluation sur 5, ils ne peuvent rien faire contre des utilisateurs qui nous avertissent des actions frauduleuses d’une application.


Encore là, les pirates à l’aide de faux comptes peuvent créer de faux avis, mais on finit par voir les vrais.


D’une part, parce que les faux avis sont souvent très génériques du style: très bon, bonne application, géniale, etc.


Ensuite, parce que les vrais avis finissent par ressortir lorsque plusieurs utilisateurs racontent avoir vécu la même expérience.


Il n’est pas rare de voir des utilisateurs nous aviser qu’ils ont vu leur téléphone bombardé de publicités ou qu’ils ont carrément été infectés par un virus, après avoir téléchargé une certaine application.


Prendre le temps de regarder les avis n’est donc pas à négliger!


4- Examiner la crédibilité de l’éditeur de l'application

Un autre truc pour éviter d’être infecté est de regarder la crédibilité de l’éditeur, bref l’entreprise derrière ladite application et celle qu’il l’a conçue.


Lorsqu’on est sur la page de l’application, on voit le nom de ce fameux éditeur sous le nom de l’application.


En cliquant dessus, on peut voir si celui-ci a développé d’autres applications, si elles sont bien notées et ont reçu de bons avis de la communauté.


L’idée n’est pas de discréditer les développeurs qui n’ont conçu qu’une seule application. Il y a en qui ont un seul service à proposer et non donc qu’une seule application de disponible.


Peu importe qu'on se retrouve devant un éditeur qui a conçu 1 ou 10 applications, faire une petite recherche sur celui-ci peut nous permettre de savoir si celui-ci est crédible ou non.


Prenons l’exemple de l’application pour le gestionnaire de mots de passe 1Password. On s’entend, on n’a pas envie de télécharger une fausse version et ainsi donner nos mots de passe à des pirates.


En se rendant sur la page de l’application, on voit qu’elle est conçue par AgileBits. Une simple petite recherche Google nous permet de voir que c’est bel et bien le développeur du gestionnaire de mots de passe 1Password.


En examinant ainsi les éditeurs d’applications on peut éviter de tomber sur de fausses applications ou carrément des éditeurs qui ont été identifiés comme ayant des pratiques douteuses.


5- Regarder les détails de sécurité et s’il y a des achats intégrés

Toujours dans la fiche d’une application, on retrouve une section: Sécurité des données. Celle-ci nous permet d’en apprendre un peu sur le type de données que cherche à collecter une application.


On peut ainsi voir si on est à l'aise ou non avec ce que l’application souhaite collecter.


L’autre information à regarder dans la fiche de l’application est s’il y a des achats intégrés. Une mention: Achats dans l'application est affichée sous le nom de l'éditeur si c'est le cas.


Une application a beau être gratuite, certaines vont vouloir que l’on achète des éléments dans l’application ou même carrément nous facturer un abonnement.


Il arrive parfois qu’en regardant cette information, on s’aperçoit que l’application entend nous charger un montant dérisoire pour s'abonner.


Bien que la pratique soit malhonnête, il reste que le développeur peut se défendre en disant que c’était inscrit et que c’est nous qui n’avions pas lu les informations dans la description avant de la télécharger.


6- Installer un antivirus (crédible) sur son appareil

Si l’idée d’appliquer tous ces trucs nous crée de l’urticaire et qu’on souhaite une façon plus simple d’éviter de télécharger une application frauduleuse, il y a toujours l’option de laisser ces tâches à un antivirus!


Attention cependant! Ne téléchargez pas n’importe quel antivirus sur le Play Store. Plusieurs d’entre eux sont justement frauduleux.


Évitez également les solutions gratuites. Non seulement si c’est gratuit, c’est que c’est nous le produit. Mais le problème c’est que ces solutions sont souvent incomplètes pour justement... nous faire acheter la version complète qui elle est payante.


Optez plutôt pour des solutions certifiées par les études indépendantes telles qu’AV-Test ou AV-Comparatives et que je recommande dans ma chronique dédiée aux antivirus mobiles.


Les meilleurs antivirus pour téléphone et tablette Android


Ceux-ci vont justement scanner les applications que l’on télécharge et les sites que l’on consulte pour y détecter les virus, logiciels malveillants, adwares et autres merdes qu’on ne veut pas sur son téléphone ou sa tablette.


Les antivirus des grandes marques vont généralement coûter entre 15 et 20 dollars par année. Pas cher pour se procurer la tranquillité d’esprit et éviter toutes les conséquences qui peuvent découler d’avoir installé un virus…


REF.: https://francoischarron.com/securite/logiciels-securite-prevention/6-trucs-pour-eviter-les-virus-sur-les-appareils-android/zI0MdCuZ4X/

lundi 11 septembre 2023

Google a participé à déployer un virus sur Mac

 Google a participé à déployer un virus sur Mac

Sans le savoir. Mais quand même !


Publié le 8 septembre 2023 à 08:50

Par Sami Trabcha


Lorsqu’un commerçant souhaite publier une annonce sur Google, il doit simplement effectuer quelques manipulations sur le site de publicité du GAFAM : Google Ads. Qui est la principale source de revenus du géant du web.


Le problème dans tout ça, c’est que malgré les nombreuses mesures mises en place par Google pour s’assurer de la fiabilité des annonces, et ainsi garantir la sécurité de ses utilisateurs, certaines passent à la trappe. Ce qui est notamment dû au fait que Google dispose d’un grand nombre de données à traiter. De plus, les annonces malveillantes utilisent des techniques de camouflage, leur permettant ainsi de se faire passer pour une entreprise fiable.


C’est ce qui est récemment arrivé avec une annonce qui, a vu d’œil, n’avait rien de suspecte. Cette dernière a été mise en évidence par les chercheurs du célèbre logiciel de sécurité MalwareBytes.


Ils font passer leur virus pour une application connue

Les pirates, basés en Biélorussie, ont usurpé l’identité de l’entreprise TradingView, une plateforme d’analyse technique et de trading en ligne très populaire. Pour preuve, le mot clé “tradingview” comptabilise pas moins de 246 00 recherches mensuelles sur Google, et cela concerne uniquement la France. Les pirates ont donc profité de sa popularité pour publier une annonce en leur nom afin d’attirer des utilisateurs Mac (pas que) dans leur piège.


On peut facilement comprendre que certaines personnes aient cliqué dessus. En effet, il n’y a à la base aucune raison d’être méfiant au vu de la confiance générale accordée à Google. Or, cette annonce prouve qu’il faut toujours se méfier.


Une page de phishing

Après avoir cliqué sur l’annonce, les piégés atterrissaient sur une page similaire à celle de l’original. La voici :


En observant l’URL, on remarque que cette dernière n’est pas l’original, mais encore une fois, en resituant le contexte, il n’y avait pas de raison pour les piégés d’y faire attention.


Si on clique, que se passe-t-il ?

D’après les chercheurs MalwareBytes, les personnes qui ont souhaité télécharger TradingView depuis la page de phishing se sont sans doute fait voler des données sensibles. Le fichier téléchargé se nomme “tradingview.dmg”, mais cache en réalité un des logiciels malveillants faisant partie  des plus dangereux du moment : Atomic Stealer. Ce dernier est capable de subtiliser des données telles que : les mots de passe de la cible, ses informations personnelles, et même des informations bancaires.


Morale de l’histoire : installez toujours vos applications et vos logiciels depuis l’App Store. Et si le programme que vous souhaitez obtenir n’y est pas disponible, vérifiez bien l’URL de le page de téléchargement. Ce genre d’histoire rappelle pourquoi Apple est si réticent à l’introduction du sideloading imposée par l’Union européenne.


REF.: https://www.iphon.fr/post/malware-google-ads-mac

lundi 12 juin 2023

Comment vérifier un lien internet : malveillant ou sain ?

 

 

Comment vérifier un lien internet : malveillant ou sain ?


Sur internet, on tombe sur des adresses internet et URL parfois d’apparence suspicieuses.
On peut alors se demander comment vérifier un lien internet.
Comment vérifier si un site WEB est sûr ?

En effet, on reçoit beaucoup de mails, parfois de phishing et hameçonnage.
De plus les pirates peuvent pirater un site WEB pour diffuser des logiciels malveillants, Bitcoin minier, etc.

Avant de cliquer, on peut s’assurer que le site et adresse internet est sain ou malveillante.
Cet article vous présente plusieurs services gratuits d’analyse de liens internet.
Avec vous vérifiez une adresse internet avant de cliquer.
Vous obtenez des informations et statut sur ce dernier.

Comment vérifier un lien internet

Comment vérifier un lien internet

Le principe de vérification d’une adresse internet est simple.
Vous copiez/collez celle-ci dans un de ces services gratuits.
Ce dernier vous retourne un statut et informations.
C’est d’ailleurs très pratique aussi pour les liens raccourcis.

URLVoid

Ce service gratuit de NoVirusThanks vous aide à détecter les sites Web potentiellement malveillants.
Pour cela, le service :

  • analyse l’adresse vers une trentaine de listes noires
  • fournit une analyse complète du domaine et site internet (hébergeur, lieu géographique, whois, etc)

Cliquez sur ce lien puis copiez/collez l’adresse du site à vérifier.
Voici les informations du site internet analysé.


Puis les listes noires (blacklist).
Ici le lien est bloqué par SURBL car c’est un lien reçu par un mail de SPAM.


Ci-dessous un autre exemple d’adresse malveillante car il s’agit d’un phishing.


Le point intéressant, en plus des blacklist, est la ggéolocalisation du site internet
Cela permet ici de voir que le site est hébergé en Russie, de quoi donc indiquer qu’il s’agit d’un site WEB dangereux et malveillant.

VirusTotal

VirusTotal est un service gratuit connu pour analyser un fichier avec plusieurs antivirus.
Mais il permet de faire la même vérification et analyse avec une URL et adresse internet.
Dans le cas présent, Virustotal analyse une adresse WEB avec une soixante d’antivirus.
De quoi donc dégager facilement un avis sur la dangerosité ou non d’un lien WEB.

  • Ainsi, il faut se rendre sur Virustotal depuis ce le lien
  • Cliquez sur l’onglet URL
  • Enfin copiez/collez l’adresse internet à vérifier

Puis le service soumet celle-ci à plusieurs antivirus et service de protection contre les logiciels malveillants.
A partir de là, le statut ressort.
Ici 8 détections antivirus pour phishing.


Bravo ! vous avez vérifié un site internet avec plusieurs antivirus grâce à VirusTotal

Notez que l’onglet Details donne des informations techniques du site (Adresse IP, taille de la page HTML, etc).


Should I Click

Should I Click est un service Web en ligne gratuit qui aide les utilisateurs à décider s’ils doivent cliquer sur un lien suspect ou non.
Il utilise des systèmes d’apprentissage automatique qui ont été formés avec des milliers de sites Web réels utilisés pour les attaques.
Pour chaque URL soumise, le service vous indiquera non seulement s’il est sûr de cliquer ou non.


Ici Shoud I Click vous indique qu’il ne faut pas cliquer sur le lien internet.
En effet, le site est connu pour être malveillant.
A droite, un pourcentage du statut, ici 89% dangereux.


Alors qu’ici le lien est sain.


Sucuri

Sucuri est une société de sécurité spécialisé pour protéger contre le pirate de site internet.
Ainsi, leurs laboratoires analysent des sites pour suivre les méthodes de piratage.
De plus, Sucuri propose un service gratuit d’analyse de site internet.
Il permet d’indiquer si un site internet a été piraté et s’il est dangereux.
Ce service est donc plutôt une analyse de malware visant les sites internet (backdoor, javascript malveillant, etc).
Enfin il vérifie si l’adresse internet est en liste noire.

Le lien du service Sucuri.


Ci-dessous un site malveillant.
Ce dernier est en liste noire et est connu pour être malveillant.
Ainsi Sucuri Website Security indique 100% dangereux.


Les listes noires et quelques informations internes au site scanné.


Protéger son PC des sites malveillants et des virus

Vous venez de voir comment vérifier si un lien ou site internet est malveillant ou sain.
Maintenant comment protéger son PC des risques de malveillances ?

Ces deux liens peuvent vous aider à sécuriser votre PC contre les virus et sites dangereux.

samedi 20 mai 2023

Attention aux virus du logiciel: Ant Download Manager par antdm-developer(télécharge video)

 

 

Attention aux virus du logiciel: Ant Download Manager par antdm-developer(télécharge video)

L'extension de fureteur Ant Download Manager par antdm-develope(qui est encore très bonne,sauf l ancienne version 0.2.19 seulement )fait son travail,mais le hic c'est l'apps sur windows ,elle est vraiment désuète,a cause quie la signature numérique du software est fausse ou désuète ,pour telecharger video facebook,il vous refile un virus , blocker par (Malwarebyte très bonne extension de fureteur) et vous envoit une page web de casino en ligne,une  pub néfaste !!!

 page web casino canada(aller pas la): https://www.energysolutionsolutions.com/ca

 Souvant une page web , associer avec un virus: comme eezegrip.net

selon: https://fr.scamdoc.com/view/1330858

  • Un malware a été détecté sur le site (source AlienVault) Consulter la source


  • Le propriétaire du nom de ce site est masqué dans le service Whois. 


  • Ce nom de domaine est lié à un ou plusieurs pays connus pour leur utilisation par des sites frauduleux. 

Short bio:

The domain eezegrip.net was blocked by Malwarebytes because it was associated with a Trojan.

Car,Ant Video Downloader in add-on, is bad now..(selon forum de mozilla firefox:)

I don't understand what happened so that we should experience a truly dysfunctional program...

Ant Video Downloader 4.9 was great(https://filehippo.com/download_antdownloadmanager/) ou (https://ninite.com/).. And the updates only introduced aesthetic changes, as far as I can tell, other that the fact that they broken everything ofcourse!

So either the Dev sh*t on his own work, or this extension actually got sold to some wicked person..

I don't understand whats happening and I need to know!

Note: I am on Wondows 8.1 but I doubt this is the problem..

 ++Et si l'extention/add-on du fureteur (ici firefox)ne fonctionne pas ,même avec l apps ancienne de filehippo,désistaller antdownloader avec windows et enlever la trace de l'add-on du fureteur avec regedit en fesant une recherche avec le mot antdownloader et supprimer cette clé dans le registre windows !!!++

Utilisez donc, a la place  : https://www.4kdownload.com/fr/howto/howto-download-youtube-video/3?source=videodownloader


À propos de cette extension:

Ant Download Manager (AntDM) is an all-in-one download manager and accelerator.
AntDM supports for multiple threads that aid it in speeding up tasks, along with automatic, manual and batch downloads.

Supports for many video sharing and most popular Premium Link Generators (Debrids).
Supports network HTTP(S) and FTP(S) protocols and media stream F4M, M3U8, MPEG-DASH, protocols.
For more ease of use, the extension adds « Download Link », « Download Selected », « Download All » items to the context menu browser.

We have not any ads, spy or malware.

Note: Windows only! For the extension to work properly, you must install AntDM software.

Et a ne pas confondre avec Ant video downloader, par ANT., ce n’est pas pareille,mais c est mieux!!!

REF.: Avec 167 avis pour AntDM,c’est sûr que c’est nul comparé avec 1786 avis de Ant video Downloader !!!

lundi 1 mai 2023

Les virus créés par Chat GPT font trembler les experts en sécurité

 

 

Les virus créés par Chat GPT font trembler les experts en sécurité

Publié le 19 Avr 2023 à 06H00 Modifié le 19 avril 2023

Un chercheur en sécurité est parvenu à créer un malware indétectable en posant des questions à Chat GPT. Pour contourner la sécurité de l'Intelligence artificielle, il a segmenté ses demandes.

C’est l’angoisse de tout éditeur d’antivirus ou de responsable en sécurité informatique : qu’un virus passe entre les mailles du filet et n’infecte un ordinateur ou même un réseau.

C’est ce qu’on appelle une attaque « zero-day », et c’est d’autant plus angoissant lorsque le malware en question est inconnu et qu’on découvre qu’il a été créé par une Intelligence artificielle ! C’est ce qu’a démontré, Aaron Mulgrew, un expert en cybersécurité, puisqu’il est parvenu à créer un virus grâce à Chat GPT.

Bien sûr, par défaut, l’Intelligence artificielle d’OpenIA est programmée pour ne pas répondre à des demandes malveillantes, et ainsi éviter que des pirates ne l’utilisent pour créer des cyberattaques.

Sauf que ce chercheur a piégé Chat GPT en segmentant ses demandes, et ainsi éviter qu’elles ne soient bloquées. Pas question donc d’écrire : « Peux-tu me développer un malware caché dans une fausse application ? ».

À la place, ce chercheur a donc rusé, et d’abord il a simplement demandé à l’Intelligence artificielle de générer du code capable de chercher une image au format PNG supérieur à 5 Mo sur un disque local.

Pourquoi 5 Mo ? Parce que c’est assez grand pour stocker un fragment d’un document sensible tel qu’un PDF ou un document Word.



En quelques minutes, Chat GPT produit le travail de plusieurs semaines

Ce chercheur a ensuite copié dans la console et a demandé à Chat GPT d’ajouter du code qui encodera le png trouvé avec la stéganographie. Autre étape : il faut créer du code qui indique les dossiers à cibler sur la machine infectée, et le serveur vers où seront téléchargés les fichiers.

L’expert a demandé à ce que Chat GPT développe du code pour fouiller les dossiers Documents, Bureau et AppData de l’utilisateur pour trouver des documents PDF ou des documents Word. Enfin, pour le téléchargement, il a opté pour Google Drive car le cloud Google est souvent utilisé en entreprise, et il n’est pas bloqué par un pare-feu.



Il ne restait plus qu’à compiler ce malware et à le soumettre aux éditeurs d’antivirus, via la plate-forme VirusTotal. Résultat ? Seuls cinq éditeurs sur 69 ont estimé que le programme créé par Chat GPT était suspicieux. Ce qui signifie que plus de 90% des antivirus ne l’ont pas détecté ! Mais ce chercheur a voulu encore aller plus loin, et il a demandé à Chat GPT de modifier le code suspect pour qu’il soit indétectable à 100%. Et il y est parvenu !

Le virus se cache dans un économiseur d’écran

« Et voilà, nous l’avons ; nous avons notre Zero Day » écrit Aaron Mulgrew.

« En utilisant simplement les invites Chat GPT et sans écrire de code, nous avons pu produire une attaque très avancée en quelques heures seulement. J’estime que le temps équivalent pris sans un Chatbot basé sur l’IA pourrait prendre quelques semaines à une équipe de 5 à 10 développeurs de logiciels malveillants, en particulier pour échapper à tous les éditeurs basés sur la détection. »

Une fois qu’il a obtenu ce 100%, le chercheur a demandé à Chat GPT de cacher ce fichier dans un exécutable sous Windows. Impossible de le faire dans un programme avec une extension en .exe et il a opté pour un économiseur d’écran, qui s’affiche lorsque l’écran est en veille.

Lorsque son fichier est soumis aux antivirus, il est considéré comme malveillant par trois éditeurs sur 69. Surpris de ce score, il a envoyé un autre économiseur d’écran classique, sans malware, et il a obtenu le même score.

Conclusion : son virus est donc indétectable.

 

REF.:  https://www.science-et-vie.com/magazines/technologie/intelligence-artificielle-chatgpt-virus-malware-indetectable-102671.html

lundi 6 mars 2023

Système immunitaire et Virus: Pour notre survie et votre humeur ?

 

 Système immunitaire et Virus: Pour notre survie et votre humeur:

 

En somme, si mon système immunitaire diffère du tien, nos enfants hériteront d'une troisième combinaison , ce qui avantage la surviede nos gènes. C'est de cette façon, par exemple, que dans un avenir lointain naîtront peut-être de plus en plus d'humain résistants aux virus ravageurs du sida.

Autrement dit, et aussi bizarre que cela puisse paraître, c'est en s'accouplant qu'on arrivera un jour a damer le pion au sida, mais aussi a la Covid19 qui traumatise la planète.

Il y a deux groupes de bactéries représentés dans le microbiote intestinal ,qui sont les Firmicutes et les Bactéroidètes. Ils constituent 90% de la flore microbienne du côlon. Le premier groupe, les Firmicutes est formé de bactéries qui adorent le gras et possèdent l'équipement enzymatique pour extraire le maximum de calories de ce que nous mangeons. Pas surprenant alors que les spéçialistes les associent a la prise de poids et a l'obésité.

Autrement dit, si l'équilibre intestinal bascule en faveur de ce groupe de bactéries, l'embonpoint n'est jamais loin. Le deuxième groupe, celui des bactéroidètes, est beaucoup plus représenté chez les personnes sans surcharge pondérale. Pour évaluer le risque sur la santé, les spéçialistes regardent le rapport Firmicutes/Bactéroidètes. Ce nombre est corrélé a des risques d'inflamation, mais mais aussi aux risque de diabète, d'obésité et de maladies coronariennes. Plus il est élevé, plus les problêmes de santé associés au surpoids sont probables.

Parmi ces collaborateurs microbiens, il y a une vedette des laboratoires nommée Akkermansia muciniphila. Ce partenaire représente entre 1 et 5% des bactéries du microbiote intestinal d'un adulte en santé. Cette bactérie qui se prélasse dans nos intestins est un mangeur de mucus, comme le témoigne le muciniphila (qui aime le mucus). En dévorant le mucus qui tapisse et protège la muqueuse intestinale, Akkermansia force notre corps a constamment renouveler cette barrière naturelle. 

Ah!!!! Pour votre humeur, on sait que 80 a 90% de la sérotonine provient des cellules nerveuses intestinales. Elle est donc fabriquée dans l'habitat du microbiote. Ainsi, les microbes ont un effet sur nos humeurs!!!

Les bactéries avec leurs expériences vieilles de 3,5 millards d'années sont des As dans les échanges de gènes.Quand l'humain vient au monde avec une maladie génétique, il a généralement rien a faire. Cette information inscrite dans les chromosomes est irréversible, car chez notre espèce, la transmission des gènes est simplement verticale. Autrement dit, a l 'exception des rares cas de thérapie génétique, on ne peut disposer de plus de cartes dans notre jeu de chromosomes que celles héritées de papa et de maman. Par contre, chez les bactéries, c'est une autre histoire , car la transmission des gènes est a la fois verticale et horizontale. Les individus peuvent augmenter la diversité génétique héritée de leur procréateur en recevant, par exemple , des gènes par les virus qui les infectent.  

Savez-vous qu'il faut seulement 150 grammes de selles pour sauver la vie de 3 malades. La banque de caca de Boston approvisionne beaucoup d'hôpitaux a travers les USA. Cette méthode de soin inusitée est souvent présentée comme nouvelle médecine humaine. Car bien connue chez les animaux, comme les chimpanzés, après un dur épisode de diarrhée , se soigne en consommant les excréments d'autres individus en santé!!!


Ce qui revient a dire: Que l'homme a été domestiqué, selon un biologiste(dans le livre de Boucar Diouf) par les bactéries qui eux ont probablement été domestiqués par nos ancêtres les virus. Sinon, les virus n'auraient pas choisit l'humain comme mode de transport qui permet aux virus d'exprimer son intinct de survie! 


REF.: Boucar Diouf, livre: La face cachée du grand monde des microbes,en 2021.

 


mardi 26 juillet 2022

Arnaque au QR Code : une nouvelle technique inquiétante

 

 

Arnaque au QR Code : une nouvelle technique inquiétante

 

La popularité du QR Code a inspiré les escrocs, qui utilisent le fameux code graphique pour entraîner leurs victimes vers des sites malveillants. La prudence s'impose pour éviter de tomber dans ce nouveau piège, très à la mode.

Longtemps réservé à quelques initiés, le QR Code a sensiblement gagné en popularité ces dernières années, notamment depuis l'apparition de la Covid-19, où il a été utilisé pour le fameux pass sanitaire, mais aussi sur les tables des restaurants, pour éviter que les clients touchent les cartes de menu, par exemple. Plus largement, ce code graphique numérique est largement utilisé désormais pour obtenir un code Wi-Fi, pour télécharger directement une application ou pour envoyer vers un site Web. Une démocratisation d'autant plus rapide que ce système est très simple d'utilisation, puisque tout se fait automatiquement, de façon transparente, sans manipulation complexe. 

Malheureusement, comme à chaque fois qu'une nouvelle technologie gagne en popularité, les pirates s'en emparent. En effet, les victimes ne connaissant pas encore très bien le fonctionnement de ce système, il est plus facile de les leurrer. C'est pour ces raisons que des experts en cybersécurité alertent sur la multiplication de QR Codes frauduleux, capables de voler les données des utilisateurs ou d'installer un logiciel malveillant sur leurs appareils, comme Len Noe, chercheur en cybersécurité chez CyberArk, le raconte dans Le Parisien.

QR Code : un nouvelle technique d'hameçonnage peu connue

Le principe du QR Code est simple. Grâce à l'appareil photo ou une application de scan sur un smartphone, il renvoie l'utilisateur vers une page internet ou une application. Or il suffit simplement de coller un autocollant – sur un menu, une affiche ou un flyer, par exemple – pour que des milliers de personnes se fassent avoir sans s'en rendre compte. En le scannant, les victimes sont soit amenées à télécharger une application contenant un malware, soit redirigées vers une page ressemblant à l'original et qui va, d'une façon ou d'une autre, les inviter à rentrer leurs données personnelles et/ou bancaires.

Les campagnes de phishing sont de plus en plus ingénieuses, et il est plutôt difficile de déceler un faux QR Code, bien que certains détails puissent mettre la puce à l'oreille, comme un autocollant en surcouche ou une adresse Internet qui ne correspondrait pas. En plus, il est très facile, grâce à des sites internet, de générer rapidement un QR Code pour une adresse URL. "Il a fallu des années pour sensibiliser les gens à ne pas cliquer sur un lien douteux envoyé par e-mail, il faut tout recommencer avec ces QR Codes qui sont des campagnes d'hameçonnage sous une nouvelle forme physique", déplore un chercheur en cybersécurité au Parisien.

 

QR Code : une arnaque qui visent les touristes

Les faux QR Codes sont redoutables car, comme l'explique le spécialiste, "la cyberattaque passe par l'appareil photo et contourne ainsi les antivirus et les filtres de sécurité." Ce type de fraude a déjà été détecté en Asie, en Allemagne et aux États-Unis, ce qui a conduit le FBI à lancer des alertes. Il s'agit d'une cybercriminalité de proximité qui vise surtout des sites touristiques. Mais pas seulement.

Au Texas, dans la ville d'Austin, des automobilistes ont été victimes de phishing via des QR Codes collés sur des parcmètres. Mais au lieu d'être redirigés vers le site Web ou l'application officielle de la ville pour régler leur stationnement, les automobilistes ont atterri sur un faux site qui recueillait les informations relatives à leur carte de crédit. Une arnaque similaire a été recensée dans la ville de San Antonio. Ces QR Codes commencent également à apparaître dans des courriels de phishing et des publicités en ligne. Un moyen qui peut paraître étrange puisque pourquoi nous rediriger vers un site internet, alors que nous y sommes déjà ? Tout simplement parce qu'ils ne sont souvent pas détectés par les logiciels de sécurité, ce qui leur donne plus de chances d'atteindre leurs cibles que les pièces jointes ou les liens dangereux. En plus, il est beaucoup plus rapide d'envoyer des milliers d'e-mails frauduleux que d'aller coller des QR Codes en ville.

Il faudra rester vigilant durant ces vacances, que ce soit en France ou à l'étranger. Bien qu'aucune victime n'ait été recensée en France, le site cybermalveillance.gouv.fr se tient à l'affût, surtout pendant les vacances d'été. Par précaution, il est recommandé un moteur de recherche ou un VPN lors d'une connexion à un réseau Wi-Fi public. De même, mieux vaut ne pas télécharger d'applications en dehors des stores officiels –le Play Store de Google et l'App Store d'Apple. Il faut garder à l'esprit que de nombreux QR Codes intégrés dans les e-mails sont  frauduleux, et que si un QR Code renvoie vers un site demandant des informations qui ne semblent pas nécessaires, mieux vaut ne pas les transmettre.

 

REF.:  https://www.commentcamarche.net/securite/arnaque/26209-arnaque-au-qr-code-une-nouvelle-technique-inquietante/?mibextid=GwLpAq

CloudMensis, ce virus pour Mac qui en veut à vos données personnelles

 

 

CloudMensis, ce virus pour Mac qui en veut à vos données personnelles

Les risques sont toujours présents mais restreints à quelques utilisateurs.


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Si vous avez un compte Dropbox ou pCloud, prudence. Le laboratoire de recherche en cybersécurité d’ESET a en effet identifié un nouveau malware qui passe par des services de stockage en ligne et par une porte dérobée (backdoor) pour siphonner les données de votre Mac. Yandex Disk, une autre plateforme concurrente, est également concernée.

Pour le moment, difficile de savoir combien de machines ont été infectées de la sorte mais il semble que le programme malicieux est relativement récent. Il aurait en effet fait sa première victime le 4 février dernier, ce qui lui a tout de même potentiellement laissé le temps de corrompre des milliers d’ordinateurs. Pour le moment, Apple n’a pas réagi directement, peut-être parce que le procédé exact utilisé par les pirates pour parvenir à leurs fins reste flou.

Vos documents en danger

D’après les analystes d’ESET, le virus CloudMensis est capable d’exécuter trente-neuf commandes différentes sans l’accord du propriétaire du Mac, à distance et en toute discrétion. Parmi ses capacités, on retrouve la possibilité de télécharger des fichiers depuis votre mémoire, dont des captures d’écran et même des e-mails. Un vrai risque pour les entreprises donc, surtout si leur parc matériel n’est pas protégé par un bon antivirus.

Heureusement, les attaques sont ciblées et ne concernent donc qu’une minorité d’internautes. Les experts ayant découvert le malware ne donnent pas d’indications précises pour s’en prémunir, ce qui laisse penser qu’il faudra attendre une mise à jour de la part des développeurs pour être totalement protégé.

Du changement avec macOS Ventura

Lors de la dernière Worldwide Developer Conference organisée en Californie durant le mois de juin, Apple a présenté le mode Lockdown qui vise à lutter contre ce genre d’incidents. Disponible également sur iPhone et sur iPad, cet outil permet de limiter l’accès à des fonctionnalités souvent privilégiées par les hackers pour vous espionner. Entre autres, il est ici question de bloquer les pièces jointes dans les messages ou de désactiver les appels FaceTime avec des numéros inconnus.

Le mode Lockdown pourrait donc s’avérer très utile dans le cas de CloudMensis. Mais il faudra attendre cet automne pour pouvoir tester macOS Ventura en version finale, le système d’exploitation étant seulement accessible en bêta pour le moment.

 

REF.:   https://www.iphon.fr/post/cloudmensis-virus-mac-donnees-personnelles?mibextid=GwLpAq

lundi 17 janvier 2022

Après le Coronavirus: Moderna a déja démarré les essais cliniques d'un vaccin contre la slérose en plaques

 

 Après le Coronavirus: Moderna a déja démarré les essais cliniques d'un vaccin contre la slérose en plaques

 

Un virus connu possiblement à l’origine de la sclérose en plaques

La sclérose en plaques fait partie des maladies auto-immunes chroniques. Elle cible le système nerveux central et affecte plus de 90 000 personnes au Canada.


Agence France-Presse

La sclérose en plaques est très probablement provoquée par le virus d'Epstein-Barr, selon une nouvelle étude de chercheurs américains, qui ont pour la première fois identifié un responsable de cette maladie auto-immune.

Cette découverte soulève l'espoir de la mise au point possible d'un futur traitement, qui permettrait de guérir cette maladie affectant environ 2,8 millions de personnes dans le monde.

Environ 95 % de l'ensemble des adultes sont infectés par le virus d'Epstein-Barr (EBV), qui peut également provoquer d'autres maladies, comme la mononucléose.

L'étude, publiée cette semaine dans la prestigieuse revue Science, montre que ce virus est nécessaire au développement de la sclérose en plaques, même si toutes les personnes infectées ne développent pas cette maladie pour autant.

Difficile à prouver

L'hypothèse était étudiée depuis plusieurs années, mais difficile à prouver, notamment parce que ce virus est très commun et que les symptômes de la maladie ne commencent qu'environ 10 ans après l'infection.

Il s'agit de la première étude fournissant une preuve convaincante de causalité, a déclaré Alberto Ascherio, auteur principal et professeur d'épidémiologie à l'école de santé publique Harvard.

« C'est un pas important, car cela suggère que la plupart des cas de sclérose en plaques pourraient être empêchés en stoppant l'infection au virus d'Epstein-Barr. Viser ce virus pourrait conduire à la découverte d'un remède. »

— Une citation de  Alberto Ascherio, auteur principal de l'étude

Les chercheurs ont suivi durant 20 ans plus de 10 millions de jeunes adultes engagés dans l'armée américaine, dont 955 ont été diagnostiqués comme atteints de sclérose en plaques durant leur service.

Selon ces travaux, le risque de contracter la sclérose en plaques était multiplié par 32 après avoir été infecté par le virus d'Epstein-Barr, mais restait inchangé après l'infection par d'autres virus.

D'autres facteurs

Selon des chercheurs de l'Université de Stanford ayant publié un commentaire de l'étude dans la revue Science, d'autres facteurs, par exemple génétiques, pourraient jouer un rôle dans le fait de développer ou non la maladie.

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune du système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Elle provoque un dérèglement du système immunitaire, qui s'attaque à la myéline, la gaine servant à protéger les fibres nerveuses.

Essais cliniques en cours

Évoluant par poussées, la maladie est très variable d'un patient à l'autre, mais elle peut aboutir à des séquelles et elle est l'une des causes fréquentes de handicap chez les jeunes adultes.

L'entreprise américaine Moderna(vous savez la technologie a ARN messager de Pfizer et a développé une pilule anti-Covid avec la société française Novasep ) a annoncé la semaine dernière avoir démarré les essais cliniques sur des humains d'un vaccin contre le virus d'Epstein-Barr.

 

 REF.:  https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1854557/origine-sclerose-plaques-virus-epstein-barr-recherche

 

lundi 20 décembre 2021

Les scientifiques croient qu’on doit se préparer à être exposés

 

 

Les scientifiques croient qu’on doit se préparer à être exposés

Menace montante des maladies émergentes                 

Des bactéries qui résistent aux antibiotiques, des virus qui mutent, des tiques qui provoquent une allergie à la viande : voilà des exemples de nos casse-tête de demain. Dans un avenir pas si lointain, nous risquons d’être exposés plus fréquemment à des maladies émergentes qui pourraient gagner le sol québécois. Il faut s’y préparer dès maintenant, martèlent des experts.

• À lire aussi: Pour se protéger, l’humain doit prendre de meilleures habitudes et même utiliser les virus

• À lire aussi: Un poupon en parfaite santé meurt de la COVID-19

• À lire aussi: Les experts surveillent la propagation des maladies et la résistance des bactéries

«Il y a [des] virus et autres corps pathogènes [déjà présents ailleurs] qui vont être appelés à [arriver au Québec], à cause de notre rapport à la nature [...] C’est inévitable», prévient André Dagenais, coordonnateur du Réseau de recherche en santé respiratoire du Québec. 

En plus, de «nouvelles maladies», c’est-à-dire celles que nous ne connaissons pas encore comme la COVID-19 avant que la pandémie éclate, vont être plus fréquentes, estime-t-il.

Le réchauffement climatique et notre mode de vie moderne sont mis en cause. Entre autres parce qu’ils ont pour effet:                         

  • de provoquer des migrations d’animaux et d’insectes porteurs de pathogènes qui peuvent transporter chez nous des infections connues ou inconnues de la science et qui, pour l’heure, sont absents ici;                          
  • d’offrir de nouvelles opportunités aux virus et aux bactéries de muter vers l’humain;                         
  • d’augmenter les contacts entre les humains, les animaux et les insectes. Ce qui hausse aussi les risques de transmission.                                                   

Difficile de prévoir        

Y aura-t-il de nouveaux pathogènes au Québec? Quelles maladies infectieuses viendront chez nous, et quand? Seront-elles dangereuses pour l’humain ou de simples nuisances? Provoqueront-elles des épidémies ou pas?

Les scientifiques n’ont pas de boule de cristal pour répondre à ces questions.

Le professeur titulaire à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Stéphane Lair, fait une autopsie sur un phoque avec des étudiants. «Les changements climatiques seront associés à de nouvelles maladies, surtout [celles] transmises par les nouveaux insectes.»
Photo Chantal Poirier
Le professeur titulaire à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Stéphane Lair, fait une autopsie sur un phoque avec des étudiants. «Les changements climatiques seront associés à de nouvelles maladies, surtout [celles] transmises par les nouveaux insectes.»

Chose certaine, «il y a des risques d’émergence de maladies qui vont probablement aller en augmentation au niveau de la fréquence. C’est difficile de prévoir quand va être la prochaine épidémie», résume Stéphane Lair, professeur titulaire en santé de la faune à la Faculté de médecine vétérinaire.

«C’est dans la nature du virus de changer constamment, donc on sait qu’il y a de nouvelles pathologies qui vont arriver», ajoute André Dagenais. 

Pas de panique        

Heureusement, les chercheurs interrogés ne s’attendent pas à voir déferler sur nous une vague de nouvelles maladies dangereuses.

S’ils se gardent bien de se montrer alarmistes, mieux vaut se préparer, demeurer à l’affût et s’assurer de mettre en place les bons outils pour lutter contre les nouveaux microbes auxquels nous serons exposés. 

Car, s’il y a bien une chose que l’apparition de la COVID-19 nous a apprise, c’est que le monde n’était pas prêt à faire face à une nouvelle maladie aussi contagieuse.

La clé du succès résidera notamment dans les investissements en recherche, la formation du personnel médical, la sensibilisation du public et la lutte aux changements climatiques. 

C’est une question sur laquelle s’entend la douzaine d’experts consultés par Le Journal dans le cadre de ce dossier.

Déjà commencé        

Il faut dire que ce phénomène est d’ores et déjà amorcé. En général, «dans la dernière décennie, il y a eu une augmentation du nombre de zoonoses [c’est-à-dire des maladies transmises par les animaux ou les insectes aux humains] déclarées à travers le monde», poursuit Stéphane Lair. 

Outre la COVID-19 qui a évidemment bouleversé la planète, le Québec a été, jusqu’ici, relativement épargné à ce chapitre par rapport à d’autres pays. 

Mis à part la maladie de Lyme qui prend de l’ampleur, on n’a pas constaté de hausse marquée de ces nouvelles infections chez l’humain, ajoute le professeur. 

«Pas encore», précise-t-il. 

Menace à la santé        


Sauf que ça pourrait vite devenir préoccupant pour notre santé. Il faudra ainsi composer avec l’arrivée de nouvelles maladies encore inconnues. Par exemple, un virus présent chez un animal pourrait trouver une façon de nous infecter.

Mais nous aurons aussi à faire face à l’installation d’agents pathogènes, comme des parasites qui sévissent déjà ailleurs, mais qu’on « n’est pas prêts à accueillir [chez nous] », prévient Christopher Fernandez-Prada, chef du laboratoire de parasitologie de l’Université de Montréal.

« Il faut se préparer, avoir des outils et la formation pour les affronter dans les années à venir, parce que ça s’en vient », alerte le chercheur.

Par exemple, des insectes bien présents chez nos voisins du sud pourraient traverser la frontière en raison du réchauffement de la planète. 

Ça pourrait être le cas de la tique étoilée, dont la morsure peut transmettre une allergie à la viande. Ou encore de la kissing bug, une punaise qui peut propager un parasite mortel lorsqu’elle mord.

Vacciner les ratons        

«Je pense que la COVID-19 nous fait réaliser que les maladies infectieuses sont vraiment importantes et qu’on doit surveiller les liens animaux-humains pour empêcher des éclosions comme [celles qu’] on a eues», note M. Fernandez-Padra. 

Un système de surveillance est déjà en place pour guetter la propagation des bactéries et des virus connus, puis pour limiter les dégâts qu’ils peuvent faire chez nous.

C’est ainsi que les autorités québécoises en sont venues à vacciner des ratons laveurs pour tenter de contrôler la progression de la rage entre 2006 et 2009. 

Les ravages que font certaines maladies ne se limitent pas à la santé. L’économie et la société en général s’en ressentent.

Par exemple, en 2018, les autorités ont fait abattre 3200 cerfs d’élevage d’une ferme dans les Laurentides et interdit la chasse dans un rayon de 400 km2 après une éclosion de prion, une protéine infectieuse qui se propage par contact direct avec l’animal malade ou avec l’eau ou la terre contaminée. Le tout pour éviter que d’autres animaux contractent la maladie du cerf fou, et peut-être l’humain, même s’il n’existe aucune preuve que c’est possible.  

Résistance aux antibiotiques        

Le Dr Guy Boivin, médecin microbiologiste infectiologue et chercheur au CHUL croit qu’il faut aussi s’intéresser aux effets des changements climatiques sur la santé. 
«Je ne pense pas que c’est demain matin que [des moustiques exotiques transportant des virus comme la Dengue, par exemple, vont] frapper le Québec. [Mais] ça s’en vient progressivement.»
Photo DIDIER DEBUSSCHÈRE
Le Dr Guy Boivin, médecin microbiologiste infectiologue et chercheur au CHUL croit qu’il faut aussi s’intéresser aux effets des changements climatiques sur la santé. «Je ne pense pas que c’est demain matin que [des moustiques exotiques transportant des virus comme la Dengue, par exemple, vont] frapper le Québec. [Mais] ça s’en vient progressivement.»

Parmi les nouvelles menaces préoccupantes figurent les bactéries qui deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques.

Un phénomène qui viendra perturber nos vies si une option efficace aux antibiotiques n’est pas découverte. 

«C’est maintenant qu’on doit s’activer. C’est comme les changements climatiques : on voit s’en venir le danger [des bactéries résistantes], on comprend d’où vient le problème, mais il faut agir maintenant», prévient la Dre Dao Nguyen, professeure associée au Département de médecine de l’Université McGill et experte en résistance aux antibiotiques.

Il s’agit d’un problème auquel on doit s’attaquer à l’échelle mondiale.

Plus largement, «il faut s’intéresser aux effets [en général sur notre santé] des changements climatiques et de la déforestation, car il y a beaucoup plus d’effets que juste la transmission plus large des maladies infectieuses. On doit s’en inquiéter», martèle Guy Boivin, médecin microbiologiste infectiologue et chercheur au CHUL.


Des fonds sont réclamés pour la recherche                 

Des investissements en recherche et une meilleure formation des professionnels de la santé sont nécessaires, assurent des experts.

  André Dagenais Courtoisie

« C’est en finançant une recherche fondamentale qu’on va se donner des nouveaux outils », résume André Dagenais, coordonnateur du Réseau de recherche en santé respiratoire du Québec.

Ces outils seront essentiels pour surveiller, contrôler et limiter les dégâts des nouvelles maladies qui pourraient apparaître chez nous. Mais aussi pour trouver des options aux traitements actuels, ainsi que des stratégies pour lutter contre ces infections.

La douzaine d’experts consultés par Le Journal somment les gouvernements provinciaux et fédéraux d’investir dans la recherche. Sans s’alarmer de l’arrivée potentielle de nouvelles maladies, ils préviennent qu’on doit s’y préparer.

Le problème, c’est qu’à moins qu’ils visent à lutter contre une pandémie en cours, les fonds destinés à la recherche se font modestes, note M. Dagenais. 

Face à l’inconnu        

Pour ce qui est des pathogènes déjà connus ici ou ailleurs des mécanismes de surveillance existent déjà. 

C’est pour mieux les comprendre et pour se prémunir contre des maladies encore inconnues ou mal comprises que la recherche est cruciale. Pour les détecter, apprendre à les connaître, développer des méthodes de protection, informer le système de santé sur les traitements, sensibiliser les citoyens, etc. 

La professeure titulaire à l’École de santé publique au Département de médecine sociale et préventive, Hélène Carabin, réclame une meilleure formation médicale des professionnels de la santé.

Car leur transmettre l’information sur les nouvelles maladies est la clé pour qu’ils puissent rendre le juste diagnostic, traiter adéquatement leurs patients et prévenir, le cas échéant, la propagation d’une maladie. 

Pas que les symptômes        

Plus encore, les professionnels doivent être incités à davantage traiter les causes des maladies, « pas juste leurs symptômes », ajoute-t-elle.

Par exemple, ils doivent éviter de simplement prescrire un médicament pour soulager un mal, mais plutôt investiguer dans le but d’en découvrir la raison. 

Pour l’heure, les patients dont les symptômes sont dus à des maladies moins connues ne sont pas tous diagnostiqués ni traités. Ils peuvent ainsi développer des problèmes supplémentaires. 

C’est le cas de nombreux patients atteints de la maladie de Lyme (témoignages à lire demain).

mercredi 6 octobre 2021

Attention, n’ouvrez pas les fichiers Office s’ils ne viennent pas de source sûre

 

 

Attention, n’ouvrez pas les fichiers Office s’ils ne viennent pas de source sûre

Microsoft a émis un avertissement pour cette faille de sécurité.


Radio-Canada

Des pirates utilisent une vulnérabilité de Microsoft en incitant des internautes à ouvrir des fichiers Office (Word, PowerPoint, Excel, etc.) infectés par un logiciel malveillant, selon un avertissement émis par Microsoft.

Une fois qu’une personne clique sur le faux document, une fenêtre du navigateur Internet Explorer s’ouvre puis exécute un contrôle ActiveX. Ce dernier télécharge automatiquement le virus sur l’appareil utilisé.

Les propriétaires d’ordinateurs fonctionnant avec les systèmes d’exploitation de Windows 7, Windows 8 et Windows 10, sont particulièrement à risque et doivent redoubler de vigilance.

Des solutions préventives

Selon l’avertissement émis, les antivirus Microsoft Defender et Microsoft Defender pour point de terminaison sont habilités à repérer cette brèche informatique, à condition que les logiciels soient actifs et à jour.

Le géant de l’informatique demande aussi à ce que les internautes n’ouvrent pas des documents en provenance d’une source inconnue.

L’entreprise conseille également de désactiver les contrôles ActiveX de tous les sites web dans Internet Explorer, une procédure complexe qu’elle détaille sur son site (Nouvelle fenêtre).

Aucun correctif n’a encore été déployé par Microsoft, mais l’entreprise a indiqué qu’elle pourrait l’inclure dans une prochaine mise à jour de sécurité mensuelle.

 

REF.:

vendredi 14 mai 2021

Y a-t-il un lien établi entre le vaccin ARN messager et certains types de cancer ? COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN:

 

Oui, le lien est qu'on a commencé à développer des médicaments et vaccins à ARN messager contre le cancer, et qu'on a appliqué ces recherches à la Covid-19.

C'est notamment ce qu'a fait BioNTech

:

La société a mis au point une thérapie humaine à base d'ARNm pour administration intraveineuse afin d'amener l'immunothérapie anticancéreuse individualisée à base d'ARNm à des essais cliniques. Elle a établi son propre processus de fabrication. ( Wikipédia

)

plus de détails : COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

 COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN

Les vaccins à ARN qui semblent porter tous les espoirs d’une potentielle fin de crise sanitaire constituent un saut technologique et médical important, que la communauté scientifique prépare depuis longtemps, notamment contre les cancers.

A-R-N-m : quatre lettres cristallisent depuis quelques semaines les espoirs de millions de personnes à travers le monde. Plusieurs vaccins basés sur l’injection de ces Acides RiboNucléiques Messagers ont en effet été développés et leurs premiers résultats dépassent, pour l’instant, les espoirs que chercheurs et médecins avaient osé formuler. Si ces vaccins à ARNm sont une nouveauté pour le grand public, aucun n’ayant jamais obtenu d’autorisation de mise sur le marché, l’approche est à l’étude depuis plusieurs années dans les laboratoires de recherche. Très concrètement, l’équipe dirigée par Ugur Sahin, cofondateur de l’entreprise allemande BioNTetch qui a mis au point l’un des vaccins candidats, fait partie des pionniers qui travaillent depuis plus de 10 ans sur des stratégies de vaccination par ARN pour lutter contre… les cancers !

De l’ARN à la mobilisation du système immunitaire

Les ARNm sont des molécules qui constituent, pour toutes les cellules, les plans de fabrication des protéines. Le principe d’une vaccination basée sur l’injection d’ARNm est relativement simple : les ARNm injectés sont pris en charge pas les cellules de l’organisme, qui l’utilisent pour produire la ou les protéine(s) correspondante(s). Puis, comme elles le font avec toutes les protéines qu’elles produisent, les cellules en exposent à leur surface des échantillons représentatifs, pour que les cellules immunitaires en maraude puissent les contrôler. Dans le cas de la vaccination contre le SARS-Cov2, les ARNm injectés dans le vaccin codent notamment pour une partie de la protéine S1, présente à la surface de l’enveloppe virale. Ainsi, lorsque le contrôle a lieu, les cellules immunitaires qui reconnaissent les échantillons comme étant issus d’un agent étranger, mettent en place un dispositif de défense complet pour éliminer tout ce qui y ressemble, dans l’instant mais aussi à l’avenir, grâce aux grandes capacités de mémoire de notre système immunitaire. C’est le principe de toute vaccination préventive : exposer à notre système immunitaire un échantillon représentatif de l’agent pathogène pour qu’il développe, par anticipation, tout l’arsenal défensif qui sera un jour mobilisé si le pathogène se présente.

Pour activer le système immunitaire, l’ARNm a un autre avantage : la simple présence de ces molécules dans notre organisme est un signal d’alerte. Lorsque certaines cellules immunitaires captent une présence anormale d’ARN, des mécanismes inflammatoires sont déclenchés. Ils contribuent à établir un contexte favorable à la réponse immunitaire et sont indispensables dans une démarche de vaccination. Dans les vaccins « classiques », ce rôle est joué par les adjuvants, qui sont donc rendus inutiles dans les vaccins à ARNm.

L’approche vaccinale contre les cancers

Quand il s'agit des cancers, l’approche n’est plus préventive ; elle vise à être curative : on ne prépare pas le système immunitaire à être efficace contre de futures et éventuelles cellules cancéreuses, mais on cherche à faire en sorte de rétablir et focaliser son action quand un cancer s’est développé. Au-delà de cette différence temporelle, le principe est le même : faire en sorte d’exposer aux cellules immunitaires des échantillons représentatifs des cellules cancéreuses, dans un contexte inflammatoire adapté. Dès lors, l’une des grandes questions est de savoir quel(s) échantillon(s) présenter. En effet, il faut s’assurer que ce ciblage ne puisse pas monter le système immunitaire contre des cellules saines qui exprimeraient, elles aussi, la protéine codée par les ARNm vaccinaux ! Pour trouver des cibles spécifiques aux cellules cancéreuses, la piste que suivent majoritairement les chercheurs repose sur l’exploration du patrimoine génétique des tumeurs : certaines des mutations génétiques présentes dans les cellules cancéreuses se répercutent directement sur la nature des protéines produites par ces cellules. En désignant ces protéines mutées au système immunitaire, ce que les immunologistes appellent des « néo-antigènes », le ciblage de la tumeur est, théoriquement, assuré.

Aujourd’hui, cette stratégie fait déjà l’objet d’essais cliniques, à des stades encore précoces, notamment dans le cadre de cancers du sein triple négatifs et de mélanomes. Les néo-antigènes ciblés dans chaque cas sont multiples. Les vaccins actuellement testés sont ainsi constitués d’un cocktail d’ARNm, encapsulés dans des vésicules de lipides, destinées à protéger les fragiles ARNm et à faciliter leur intégration dans les cellules.

Enfin, certains travaux visent à optimiser encore la stimulation immunitaire en ciblant spécifiquement l’activation des cellules dendritiques des patients, dont on sait qu’elles jouent un rôle central dans l’orchestration des réponses immunitaires : lorsqu’elles sont « infectées » par l’ARN vaccinal, ciblant les néo-antigènes tumoraux, les cellules dendritiques réagissent comme si elles faisaient face à une infection virale et répondent en conséquence. Les premiers résultats cliniques, très préliminaires, donc, semblent indiquer une bonne efficacité de l’approche.

Face aux cancers, bien d’autres facteurs entrent en ligne de compte pour espérer obtenir une efficacité thérapeutique. En particulier, on sait que les tumeurs opposent de nombreux freins au système immunitaire pour se prémunir de son action. Les immunothérapies basées sur les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (les anti-PD1, anti-PD-L1 et anti CTLA-4) pourraient donc, évidemment, à terme, être associées aux éventuelles stratégies vaccinales. Elles sont d’ailleurs déjà intégrées aux essais de vaccination en cours contre les cancers.

De façon générale, ces approches basées sur l’activation très précise du système immunitaire ouvrent des perspectives inédites en termes de personnalisation des traitements, la synthèse d’ARNm spécifiques en laboratoire étant relativement simple en tant que telle et donc réaliste dans le cadre d’une prise en charge. Evidemment, ces développements doivent être accompagnés d’une grande vigilance quant à la toxicité éventuelle (mais a priori faible) des ARN, des molécules qui n’ont encore jamais été utilisées comme médicament. Les essais cliniques mis en œuvre actuellement, à très grande échelle, devraient apporter certaines réponses précises à ces questions. On peut aussi espérer que ces essais permettront de générer des informations massives sur la nature de la réponse immunitaire induite par ce nouveau type de vaccination. Une connaissance importante pour, peut-être, identifier les limites ou les opportunités de cette approche dans un contexte de vaccination anti-cancéreuse.


Comme la chercheure:

Marie-Claude Bourgeois-Daigneault(pense appliquer un vaccin a base de virus d'ici 3 a 5 ans, au Québec !)

Titre:Professeure sous octroi adjointe
Adresse:Centre de recherche du CHUM et Institut du cancer de Montréal.

Département de microbiologie, infectiologie et immunologie

 

Sujets de recherche

Notre équipe de recherche étudie l’utilisation des virus oncolytiques comme traitement immunothérapeutique du cancer.

Plus spécifiquement, notre programme de recherche se divise en 3 principales facettes:

  • l’utilisation des virus oncolytiques comme plateformes de vaccination anti-tumorale personnalisée
  • le développement de stratégies de vaccination anti-tumorale hétérologue bactérie oncolytique-virus oncolytique
  • l’étude de l’importance de l’immunoprotéasome pour l’activité immunothérapeutique des virus oncolytiques.
  •   On pense que c'est un aspect important des réponses durables observées chez certains patients et le domaine évolue rapidement vers l'immunothérapie. Comme moyen supplémentaire pour engager le système immunitaire, nous avons conçu un virus, le virus de la stomatite vésiculaire (VSV), pour coder l'interféron-γ cytokine pro-inflammatoire. Nous avons utilisé l'adénocarcinome mammaire 4T1 ainsi que d'autres modèles de tumeurs murines pour caractériser les réponses immunitaires chez les animaux porteurs de tumeurs générées par le traitement avec nos virus. Le virus codant pour l'interféron γ a démontré une plus grande activation des cellules dendritiques et a entraîné une sécrétion plus profonde de cytokines pro-inflammatoires par rapport au virus parental. D'un point de vue thérapeutique, le virus de l'interféron-γ a ralenti la croissance tumorale, minimisé les tumeurs pulmonaires et prolongé la survie dans plusieurs modèles de tumeurs murines. L'efficacité améliorée a été perdue chez les animaux immunodéprimés; par conséquent, le mécanisme semble être médié par les lymphocytes T. Pris ensemble, ces résultats démontrent la capacité des virus oncolytiques à agir en tant que stimulateurs immunitaires pour stimuler l'immunité antitumorale ainsi que leur potentiel pour une thérapie génique ciblée.

R.D.

Sources :
Sahin, U. et al; An RNA vaccine drives immunity in checkpoint-inhibitor-treated melanoma; Nature; 29 juillet 2020
Sahin, U. et al; Personalized RNA mutanome vaccines mobilize poly-specific therapeutic immunity against cancer; Nature; 5 juillet 2017
Kranz, L.M. et al; Systemic RNA delivery to dendritic cells exploits antiviral defence for cancer immunotherapy; Nature; 1er juin 2016
Schmidt, M. et al; T-cell responses induced by an individualized neoantigen specific immune therapy in post (neo)adjuvant patients with triple negative breast cancer; Annals of oncology; supplement de septembre 2020; presentation au congrès de l’ESMO

 

REF.: