Ce logiciel espion pirate la reconnaissance faciale de votre smartphone pour vider votre compte en banque
13/05/24 07:14
À partir d'une simple photo de votre visage, des pirates peuvent désormais tromper la reconnaissance faciale de votre téléphone et accéder à toutes vos données personnelles, y compris à votre compte en banque.
Imaginez un pirate informatique qui peut voler votre visage pour vider votre compte bancaire. Ce n'est plus de la science-fiction, mais bien une réalité terrifiante avec l'émergence d'un nouveau logiciel malveillant qui cible des smartphones depuis quelques mois dans plusieurs pays du monde. Et s'il vise pour le moment des utilisateurs d'iPhone, il pourrait bien être décliné dans une version pour Android qui ferait bien plus de victimes.
Ce logiciel espion, baptisé GoldPickaxe.iOS par les experts en cybersécurité, s'attaque à vos données faciales stockées sur votre iPhone, ainsi qu'à vos SMS. Son but ? Réaliser des escroqueries élaborées en utilisant des deepfakes, ces vidéos truquées ultra-réalistes qui permettent de faire dire ou faire n'importe quoi à n'importe qui.
Le malware fonctionne en plusieurs étapes. Tout d'abord, il dérobe vos photos du visage présentes sur votre téléphone. Ces photos sont ensuite envoyées à un service de "face swap" utilisant l'intelligence artificielle. Ce service crée un deepfake très ressemblant de votre visage, permettant au pirate de se connecter à votre compte bancaire via la reconnaissance faciale.
Mais pour valider la transaction, le pirate a besoin d'un code à usage unique. C'est là qu'intervient la seconde partie du plan machiavélique : le logiciel espion intercepte également vos SMS, notamment ceux contenant ces codes envoyés par votre banque. Ainsi, avec votre visage volé et votre code SMS piraté, le pirate a tout ce qu'il lui faut pour vider votre compte bancaire en un clin d'œil !
Pour l'instant, cette attaque semble se concentrer sur les utilisateurs d'iPhone en Asie-Pacifique. Les pirates utilisaient d'abord le service TestFlight d'Apple pour diffuser leur malware, mais ils ont maintenant recours à l'ingénierie sociale. Ils envoient des SMS ou des emails se faisant passer pour des institutions officielles, incitant les victimes à cliquer sur un lien malveillant ou à installer une fausse application.
La bonne nouvelle est que ce malware ne peut s'installer que si vous cliquez sur un lien vérolé ou si vous installez une application infectée. Soyez donc extrêmement vigilants avec les messages et les mails que vous recevez, , et méfiez-vous avant de cliquez sur des liens ou d'installer des applications, même s'ils semblent provenir d'une source officielle. N'oubliez jamais que la cybersécurité est un combat permanent. Restez informés des dernières menaces et adoptez des gestes simples pour protéger vos données personnelles, en activant notamment la double authentification sur toutes vos applications bancaires et autres services importants.
6 trucs pour éviter les virus sur les appareils Android
Virus, rançongiciel, adware, cheval de Troie, espiogiciel, l’écosystème Android pour téléphones intelligents et tablettes regorgent malheureusement de logiciels malveillants de toutes sortes. Dans l’espoir de voler notre argent et/ou nos données personnelles, des pirates informatiques conçoivent des applications frauduleuses. Voici 6 trucs pour éviter de télécharger des applications infectées.
Des centaines de millions de personnes sur la Terre utilisent des téléphones et des tablettes Android. Ceci représente un énorme bassin de proies potentielles pour des pirates informatiques.
Android étant un système dit ouvert et où l’on est pas mal libre de faire ce qu’on veut avec notre appareil, contrairement à Apple qui cherche à tout contrôler sur iOS, n’importe qui peut concevoir et publier une application pour Android. Ceci a pour conséquence qu’il existe toutes sortes de logiciels malveillants dans son écosystème.
Virus, cheval de Troie bancaire, rançongiciel (ransomware), logiciel de publicités (adware), logiciel espion (espiogiciel), autant de choses qu’on ne veut absolument pas sur son téléphone ou sa tablette Android.
Voici donc 6 trucs à retenir avant de télécharger une application afin d’éviter justement d’installer un virus quelconque.
Si par ailleurs vous suspectez le mal d’avoir déjà été fait, voici ci-bas une autre chronique qui pourrait vous intéresser.
6 indices pour savoir si notre téléphone Android est infecté par un virus
1- Télécharger des applications sur des boutiques officielles
Contrairement à Apple qui centralise l’achat et le téléchargement d’applications à même une seule boutique (l’App Store), les téléphones et tablettes Android peuvent en télécharger de diverses boutiques et même en dehors de celles-ci.
Grâce à son système dit ouvert, il est tout à fait possible de télécharger des applications en dehors de boutique officielle telle que le Play Store ou le Galaxy Store pour nommer des exemples.
À même un site web, un courriel ou un texto même, on peut télécharger ce qu’on appelle un fichier APK (Android PacKage Kit). Ces fichiers comprennent tous les éléments nécessaires pour installer une application sur notre appareil Android.
Bien qu’il existe des APK légitimes, il reste que beaucoup d’entre eux sont frauduleux et cachent des applications malveillantes. Bref, on s’expose au risque en téléchargeant ce type de fichier.
Certes, le Play Store n’est pas parfait, alors que des applications malicieuses passent entre les mailles du filet de Google, mais ça demeure plus sûr d’y télécharger des applications. Surtout si l'on applique les trucs qui suivent.
2- Regarder la note sur 5
C’est l’élément qui nous saute aux yeux avant même d’ouvrir la page d’une application sur une boutique comme le Play Store ou le Galaxy Store. On voit rapidement la note que les utilisateurs lui ont donnée.
D’emblée, si on voit que l’application a obtenu 1 seule étoile ou 2 étoiles, ça devrait nous mettre la puce à l’oreille que quelque chose cloche avec celle-ci.
Seulement, cette note n’est pas infaillible. Les pirates peuvent trafiquer celles-ci à travers des faux comptes et donner des évaluations de 5 étoiles à leur application.
Bref, la note sur 5 nous donne un aperçu rapide, mais il faut ensuite appliquer le 3e truc.
3- Lire les avis
C’est souvent là où l’on va découvrir le pot aux roses d’une application malveillante. Même si les pirates tentent de manipuler l’évaluation sur 5, ils ne peuvent rien faire contre des utilisateurs qui nous avertissent des actions frauduleuses d’une application.
Encore là, les pirates à l’aide de faux comptes peuvent créer de faux avis, mais on finit par voir les vrais.
D’une part, parce que les faux avis sont souvent très génériques du style: très bon, bonne application, géniale, etc.
Ensuite, parce que les vrais avis finissent par ressortir lorsque plusieurs utilisateurs racontent avoir vécu la même expérience.
Il n’est pas rare de voir des utilisateurs nous aviser qu’ils ont vu leur téléphone bombardé de publicités ou qu’ils ont carrément été infectés par un virus, après avoir téléchargé une certaine application.
Prendre le temps de regarder les avis n’est donc pas à négliger!
4- Examiner la crédibilité de l’éditeur de l'application
Un autre truc pour éviter d’être infecté est de regarder la crédibilité de l’éditeur, bref l’entreprise derrière ladite application et celle qu’il l’a conçue.
Lorsqu’on est sur la page de l’application, on voit le nom de ce fameux éditeur sous le nom de l’application.
En cliquant dessus, on peut voir si celui-ci a développé d’autres applications, si elles sont bien notées et ont reçu de bons avis de la communauté.
L’idée n’est pas de discréditer les développeurs qui n’ont conçu qu’une seule application. Il y a en qui ont un seul service à proposer et non donc qu’une seule application de disponible.
Peu importe qu'on se retrouve devant un éditeur qui a conçu 1 ou 10 applications, faire une petite recherche sur celui-ci peut nous permettre de savoir si celui-ci est crédible ou non.
Prenons l’exemple de l’application pour le gestionnaire de mots de passe 1Password. On s’entend, on n’a pas envie de télécharger une fausse version et ainsi donner nos mots de passe à des pirates.
En se rendant sur la page de l’application, on voit qu’elle est conçue par AgileBits. Une simple petite recherche Google nous permet de voir que c’est bel et bien le développeur du gestionnaire de mots de passe 1Password.
En examinant ainsi les éditeurs d’applications on peut éviter de tomber sur de fausses applications ou carrément des éditeurs qui ont été identifiés comme ayant des pratiques douteuses.
5- Regarder les détails de sécurité et s’il y a des achats intégrés
Toujours dans la fiche d’une application, on retrouve une section: Sécurité des données. Celle-ci nous permet d’en apprendre un peu sur le type de données que cherche à collecter une application.
On peut ainsi voir si on est à l'aise ou non avec ce que l’application souhaite collecter.
L’autre information à regarder dans la fiche de l’application est s’il y a des achats intégrés. Une mention: Achats dans l'application est affichée sous le nom de l'éditeur si c'est le cas.
Une application a beau être gratuite, certaines vont vouloir que l’on achète des éléments dans l’application ou même carrément nous facturer un abonnement.
Il arrive parfois qu’en regardant cette information, on s’aperçoit que l’application entend nous charger un montant dérisoire pour s'abonner.
Bien que la pratique soit malhonnête, il reste que le développeur peut se défendre en disant que c’était inscrit et que c’est nous qui n’avions pas lu les informations dans la description avant de la télécharger.
6- Installer un antivirus (crédible) sur son appareil
Si l’idée d’appliquer tous ces trucs nous crée de l’urticaire et qu’on souhaite une façon plus simple d’éviter de télécharger une application frauduleuse, il y a toujours l’option de laisser ces tâches à un antivirus!
Attention cependant! Ne téléchargez pas n’importe quel antivirus sur le Play Store. Plusieurs d’entre eux sont justement frauduleux.
Évitez également les solutions gratuites. Non seulement si c’est gratuit, c’est que c’est nous le produit. Mais le problème c’est que ces solutions sont souvent incomplètes pour justement... nous faire acheter la version complète qui elle est payante.
Optez plutôt pour des solutions certifiées par les études indépendantes telles qu’AV-Test ou AV-Comparatives et que je recommande dans ma chronique dédiée aux antivirus mobiles.
Les meilleurs antivirus pour téléphone et tablette Android
Ceux-ci vont justement scanner les applications que l’on télécharge et les sites que l’on consulte pour y détecter les virus, logiciels malveillants, adwares et autres merdes qu’on ne veut pas sur son téléphone ou sa tablette.
Les antivirus des grandes marques vont généralement coûter entre 15 et 20 dollars par année. Pas cher pour se procurer la tranquillité d’esprit et éviter toutes les conséquences qui peuvent découler d’avoir installé un virus…
Lorsqu’un commerçant souhaite publier une annonce sur Google, il doit simplement effectuer quelques manipulations sur le site de publicité du GAFAM : Google Ads. Qui est la principale source de revenus du géant du web.
Le problème dans tout ça, c’est que malgré les nombreuses mesures mises en place par Google pour s’assurer de la fiabilité des annonces, et ainsi garantir la sécurité de ses utilisateurs, certaines passent à la trappe. Ce qui est notamment dû au fait que Google dispose d’un grand nombre de données à traiter. De plus, les annonces malveillantes utilisent des techniques de camouflage, leur permettant ainsi de se faire passer pour une entreprise fiable.
C’est ce qui est récemment arrivé avec une annonce qui, a vu d’œil, n’avait rien de suspecte. Cette dernière a été mise en évidence par les chercheurs du célèbre logiciel de sécurité MalwareBytes.
Ils font passer leur virus pour une application connue
Les pirates, basés en Biélorussie, ont usurpé l’identité de l’entreprise TradingView, une plateforme d’analyse technique et de trading en ligne très populaire. Pour preuve, le mot clé “tradingview” comptabilise pas moins de 246 00 recherches mensuelles sur Google, et cela concerne uniquement la France. Les pirates ont donc profité de sa popularité pour publier une annonce en leur nom afin d’attirer des utilisateurs Mac (pas que) dans leur piège.
On peut facilement comprendre que certaines personnes aient cliqué dessus. En effet, il n’y a à la base aucune raison d’être méfiant au vu de la confiance générale accordée à Google. Or, cette annonce prouve qu’il faut toujours se méfier.
Une page de phishing
Après avoir cliqué sur l’annonce, les piégés atterrissaient sur une page similaire à celle de l’original. La voici :
En observant l’URL, on remarque que cette dernière n’est pas l’original, mais encore une fois, en resituant le contexte, il n’y avait pas de raison pour les piégés d’y faire attention.
Si on clique, que se passe-t-il ?
D’après les chercheurs MalwareBytes, les personnes qui ont souhaité télécharger TradingView depuis la page de phishing se sont sans doute fait voler des données sensibles. Le fichier téléchargé se nomme “tradingview.dmg”, mais cache en réalité un des logiciels malveillants faisant partie des plus dangereux du moment : Atomic Stealer. Ce dernier est capable de subtiliser des données telles que : les mots de passe de la cible, ses informations personnelles, et même des informations bancaires.
Morale de l’histoire : installez toujours vos applications et vos logiciels depuis l’App Store. Et si le programme que vous souhaitez obtenir n’y est pas disponible, vérifiez bien l’URL de le page de téléchargement. Ce genre d’histoire rappelle pourquoi Apple est si réticent à l’introduction du sideloading imposée par l’Union européenne.
Sur internet, on tombe sur des adresses internet et URL parfois d’apparence suspicieuses. On peut alors se demander comment vérifier un lien internet. Comment vérifier si un site WEB est sûr ?
En effet, on reçoit beaucoup de mails, parfois de phishing et hameçonnage. De plus les pirates peuvent pirater un site WEB pour diffuser des logiciels malveillants, Bitcoin minier, etc.
Avant de cliquer, on peut s’assurer que le site et adresse internet est sain ou malveillante. Cet article vous présente plusieurs services gratuits d’analyse de liens internet. Avec vous vérifiez une adresse internet avant de cliquer. Vous obtenez des informations et statut sur ce dernier.
Le principe de vérification d’une adresse internet est simple. Vous copiez/collez celle-ci dans un de ces services gratuits. Ce dernier vous retourne un statut et informations. C’est d’ailleurs très pratique aussi pour les liens raccourcis.
URLVoid
Ce service gratuit de NoVirusThanks vous aide à détecter les sites Web potentiellement malveillants. Pour cela, le service :
analyse l’adresse vers une trentaine de listes noires
fournit une analyse complète du domaine et site internet (hébergeur, lieu géographique, whois, etc)
Cliquez sur ce lien puis copiez/collez l’adresse du site à vérifier. Voici les informations du site internet analysé.
Puis les listes noires (blacklist). Ici le lien est bloqué par SURBL car c’est un lien reçu par un mail de SPAM.
Ci-dessous un autre exemple d’adresse malveillante car il s’agit d’un phishing.
Le point intéressant, en plus des blacklist, est la ggéolocalisation du site internet Cela
permet ici de voir que le site est hébergé en Russie, de quoi donc
indiquer qu’il s’agit d’un site WEB dangereux et malveillant.
VirusTotal
VirusTotal est un service gratuit connu pour analyser un fichier avec plusieurs antivirus. Mais il permet de faire la même vérification et analyse avec une URL et adresse internet. Dans le cas présent, Virustotal analyse une adresse WEB avec une soixante d’antivirus. De quoi donc dégager facilement un avis sur la dangerosité ou non d’un lien WEB.
Ainsi, il faut se rendre sur Virustotal depuis ce le lien
Cliquez sur l’onglet URL
Enfin copiez/collez l’adresse internet à vérifier
Puis le service soumet celle-ci à plusieurs antivirus et service de protection contre les logiciels malveillants. A partir de là, le statut ressort. Ici 8 détections antivirus pour phishing.
Bravo ! vous avez vérifié un site internet avec plusieurs antivirus grâce à VirusTotal
Notez que l’onglet Details donne des informations techniques du site (Adresse IP, taille de la page HTML, etc).
Should I Click
Should I Click est un service Web en ligne gratuit qui aide les utilisateurs à décider s’ils doivent cliquer sur un lien suspect ou non. Il
utilise des systèmes d’apprentissage automatique qui ont été formés
avec des milliers de sites Web réels utilisés pour les attaques. Pour chaque URL soumise, le service vous indiquera non seulement s’il est sûr de cliquer ou non.
Ici Shoud I Click vous indique qu’il ne faut pas cliquer sur le lien internet. En effet, le site est connu pour être malveillant. A droite, un pourcentage du statut, ici 89% dangereux.
Alors qu’ici le lien est sain.
Sucuri
Sucuri est une société de sécurité spécialisé pour protéger contre le pirate de site internet. Ainsi, leurs laboratoires analysent des sites pour suivre les méthodes de piratage. De plus, Sucuri propose un service gratuit d’analyse de site internet. Il permet d’indiquer si un site internet a été piraté et s’il est dangereux. Ce service est donc plutôt une analyse de malware visant les sites internet (backdoor, javascript malveillant, etc). Enfin il vérifie si l’adresse internet est en liste noire.
Ci-dessous un site malveillant. Ce dernier est en liste noire et est connu pour être malveillant. Ainsi Sucuri Website Security indique 100% dangereux.
Les listes noires et quelques informations internes au site scanné.
Protéger son PC des sites malveillants et des virus
Vous venez de voir comment vérifier si un lien ou site internet est malveillant ou sain. Maintenant comment protéger son PC des risques de malveillances ?
Ces deux liens peuvent vous aider à sécuriser votre PC contre les virus et sites dangereux.
L'extension de fureteur Ant Download Manager par antdm-develope(qui est encore très bonne,sauf l ancienne version 0.2.19 seulement )fait son travail,mais le hic c'est l'apps sur windows ,elle est vraiment désuète,a cause quie la signature numérique du software est fausse ou désuète ,pour telecharger video facebook,il vous refile un virus , blocker par (Malwarebyte très bonne extension de fureteur) et vous envoit une page web de casino en ligne,une pub néfaste !!!
page web casino canada(aller pas la): https://www.energysolutionsolutions.com/ca
Souvant une page web , associer avec un virus: comme eezegrip.net
Le propriétaire du nom de ce site est masqué dans le service Whois.
Ce nom de domaine est lié à un ou plusieurs pays connus pour leur utilisation par des sites frauduleux.
Short bio:
The domain eezegrip.net was blocked by Malwarebytes because it was associated with a Trojan.
Car,Ant Video Downloader in add-on, is bad now..(selon forum de mozilla firefox:)
I don't understand what happened so that we should experience a truly dysfunctional program...
Ant Video Downloader 4.9 was great(https://filehippo.com/download_antdownloadmanager/) ou (https://ninite.com/).. And the updates only introduced
aesthetic changes, as far as I can tell, other that the fact that they
broken everything ofcourse!
So either the Dev sh*t on his own work, or this extension actually got sold to some wicked person..
I don't understand whats happening and I need to know!
Note: I am on Wondows 8.1 but I doubt this is the problem..
++Et si l'extention/add-on du fureteur (ici firefox)ne fonctionne pas ,même avec l apps ancienne de filehippo,désistaller antdownloader avec windows et enlever la trace de l'add-on du fureteur avec regedit en fesant une recherche avec le mot antdownloader et supprimer cette clé dans le registre windows !!!++
Utilisez donc, a la place : https://www.4kdownload.com/fr/howto/howto-download-youtube-video/3?source=videodownloader
À propos de cette extension:
Ant Download Manager (AntDM) is an all-in-one download manager and accelerator. AntDM supports for multiple threads that aid it in speeding up tasks, along with automatic, manual and batch downloads.
Supports for many video sharing and most popular Premium Link Generators (Debrids). Supports network HTTP(S) and FTP(S) protocols and media stream F4M, M3U8, MPEG-DASH, protocols. For
more ease of use, the extension adds « Download Link », « Download
Selected », « Download All » items to the context menu browser.
We have not any ads, spy or malware.
Note: Windows only! For the extension to work properly, you must install AntDM software.
Et a ne pas confondre avec Ant video downloader, par ANT., ce n’est pas pareille,mais c est mieux!!!
REF.: Avec 167 avis pour AntDM,c’est sûr que c’est nul comparé avec 1786 avis de Ant video Downloader !!!
Les virus créés par Chat GPT font trembler les experts en sécurité
Publié le 19 Avr 2023 à 06H00 Modifié le 19 avril 2023 Par Fabrice Auclert
Un chercheur en sécurité est parvenu à créer un malware indétectable en
posant des questions à Chat GPT. Pour contourner la sécurité de
l'Intelligence artificielle, il a segmenté ses demandes.
C’est l’angoisse de tout éditeur d’antivirus ou de responsable en sécurité informatique : qu’un virus passe entre les mailles du filet et n’infecte un ordinateur ou même un réseau.
C’est
ce qu’on appelle une attaque « zero-day », et c’est d’autant plus
angoissant lorsque le malware en question est inconnu et qu’on découvre
qu’il a été créé par une Intelligence artificielle ! C’est ce qu’a démontré, Aaron Mulgrew, un expert en cybersécurité, puisqu’il est parvenu à créer un virus grâce à Chat GPT.
Bien
sûr, par défaut, l’Intelligence artificielle d’OpenIA est programmée
pour ne pas répondre à des demandes malveillantes, et ainsi éviter que
des pirates ne l’utilisent pour créer des cyberattaques.
Sauf
que ce chercheur a piégé Chat GPT en segmentant ses demandes, et ainsi
éviter qu’elles ne soient bloquées. Pas question donc d’écrire : « Peux-tu me développer un malware caché dans une fausse application ? ».
À la
place, ce chercheur a donc rusé, et d’abord il a simplement demandé à
l’Intelligence artificielle de générer du code capable de chercher une
image au format PNG supérieur à 5 Mo sur un disque local.
Pourquoi 5 Mo ? Parce que c’est assez grand pour stocker un fragment d’un document sensible tel qu’un PDF ou un document Word.
En quelques minutes, Chat GPT produit le travail de plusieurs semaines
Ce chercheur a ensuite copié dans la console et a demandé à Chat GPT d’ajouter du code qui encodera le png trouvé avec la stéganographie.
Autre étape : il faut créer du code qui indique les dossiers à cibler
sur la machine infectée, et le serveur vers où seront téléchargés les
fichiers.
L’expert a demandé à ce que Chat GPT développe du code
pour fouiller les dossiers Documents, Bureau et AppData de l’utilisateur
pour trouver des documents PDF ou des documents Word. Enfin, pour le
téléchargement, il a opté pour Google Drive car le cloud Google est
souvent utilisé en entreprise, et il n’est pas bloqué par un pare-feu.
Il ne restait plus qu’à compiler ce malware et à le soumettre aux éditeurs d’antivirus, via la plate-forme VirusTotal.
Résultat ? Seuls cinq éditeurs sur 69 ont estimé que le programme créé
par Chat GPT était suspicieux. Ce qui signifie que plus de 90% des
antivirus ne l’ont pas détecté ! Mais ce chercheur a voulu encore aller
plus loin, et il a demandé à Chat GPT de modifier le code suspect pour
qu’il soit indétectable à 100%. Et il y est parvenu !
Le virus se cache dans un économiseur d’écran
« Et voilà, nous l’avons ; nous avons notre Zero Day » écrit Aaron Mulgrew.
« En
utilisant simplement les invites Chat GPT et sans écrire de code, nous
avons pu produire une attaque très avancée en quelques heures seulement.
J’estime que le temps équivalent pris sans un Chatbot basé sur l’IA
pourrait prendre quelques semaines à une équipe de 5 à 10 développeurs
de logiciels malveillants, en particulier pour échapper à tous les
éditeurs basés sur la détection. »
Une fois qu’il a obtenu
ce 100%, le chercheur a demandé à Chat GPT de cacher ce fichier dans un
exécutable sous Windows. Impossible de le faire dans un programme avec
une extension en .exe et il a opté pour un économiseur d’écran, qui
s’affiche lorsque l’écran est en veille.
Lorsque son fichier est
soumis aux antivirus, il est considéré comme malveillant par trois
éditeurs sur 69. Surpris de ce score, il a envoyé un autre économiseur
d’écran classique, sans malware, et il a obtenu le même score.
Système immunitaire et Virus: Pour notre survie et votre humeur:
En somme, si mon système immunitaire diffère du tien, nos enfants hériteront d'une troisième combinaison , ce qui avantage la surviede nos gènes. C'est de cette façon, par exemple, que dans un avenir lointain naîtront peut-être de plus en plus d'humain résistants aux virus ravageurs du sida.
Autrement dit, et aussi bizarre que cela puisse paraître, c'est en s'accouplant qu'on arrivera un jour a damer le pion au sida, mais aussi a la Covid19 qui traumatise la planète.
Il y a deux groupes de bactéries représentés dans le microbiote intestinal ,qui sont les Firmicutes et les Bactéroidètes. Ils constituent 90% de la flore microbienne du côlon. Le premier groupe, les Firmicutes est formé de bactéries qui adorent le gras et possèdent l'équipement enzymatique pour extraire le maximum de calories de ce que nous mangeons. Pas surprenant alors que les spéçialistes les associent a la prise de poids et a l'obésité.
Autrement dit, si l'équilibre intestinal bascule en faveur de ce groupe de bactéries, l'embonpoint n'est jamais loin. Le deuxième groupe, celui des bactéroidètes, est beaucoup plus représenté chez les personnes sans surcharge pondérale. Pour évaluer le risque sur la santé, les spéçialistes regardent le rapport Firmicutes/Bactéroidètes. Ce nombre est corrélé a des risques d'inflamation, mais mais aussi aux risque de diabète, d'obésité et de maladies coronariennes. Plus il est élevé, plus les problêmes de santé associés au surpoids sont probables.
Parmi ces collaborateurs microbiens, il y a une vedette des laboratoires nommée Akkermansia muciniphila. Ce partenaire représente entre 1 et 5% des bactéries du microbiote intestinal d'un adulte en santé. Cette bactérie qui se prélasse dans nos intestins est un mangeur de mucus, comme le témoigne le muciniphila (qui aime le mucus). En dévorant le mucus qui tapisse et protège la muqueuse intestinale, Akkermansia force notre corps a constamment renouveler cette barrière naturelle.
Ah!!!! Pour votre humeur, on sait que 80 a 90% de la sérotonine provient des cellules nerveuses intestinales. Elle est donc fabriquée dans l'habitat du microbiote. Ainsi, les microbes ont un effet sur nos humeurs!!!
Les bactéries avec leurs expériences vieilles de 3,5 millards d'années sont des As dans les échanges de gènes.Quand l'humain vient au monde avec une maladie génétique, il a généralement rien a faire. Cette information inscrite dans les chromosomes est irréversible, car chez notre espèce, la transmission des gènes est simplement verticale. Autrement dit, a l 'exception des rares cas de thérapie génétique, on ne peut disposer de plus de cartes dans notre jeu de chromosomes que celles héritées de papa et de maman. Par contre, chez les bactéries, c'est une autre histoire , car la transmission des gènes est a la fois verticale et horizontale. Les individus peuvent augmenter la diversité génétique héritée de leur procréateur en recevant, par exemple , des gènes par les virus qui les infectent.
Savez-vous qu'il faut seulement 150 grammes de selles pour sauver la vie de 3 malades. La banque de caca de Boston approvisionne beaucoup d'hôpitaux a travers les USA. Cette méthode de soin inusitée est souvent présentée comme nouvelle médecine humaine. Car bien connue chez les animaux, comme les chimpanzés, après un dur épisode de diarrhée , se soigne en consommant les excréments d'autres individus en santé!!!
Ce qui revient a dire: Que l'homme a été domestiqué, selon un biologiste(dans le livre de Boucar Diouf) par les bactéries qui eux ont probablement été domestiqués par nos ancêtres les virus. Sinon, les virus n'auraient pas choisit l'humain comme mode de transport qui permet aux virus d'exprimer son intinct de survie!
REF.: Boucar Diouf, livre: La face cachée du grand monde des microbes,en 2021.
Arnaque au QR Code : une nouvelle technique inquiétante
La popularité du QR Code a inspiré
les escrocs, qui utilisent le fameux code graphique pour entraîner
leurs victimes vers des sites malveillants. La prudence s'impose pour
éviter de tomber dans ce nouveau piège, très à la mode.
Longtemps réservé à quelques initiés, le QR Code a
sensiblement gagné en popularité ces dernières années, notamment depuis
l'apparition de la Covid-19,
où il a été utilisé pour le fameux pass sanitaire, mais aussi sur les
tables des restaurants, pour éviter que les clients touchent les cartes
de menu, par exemple. Plus largement, ce code graphique numérique est
largement utilisé désormais pour obtenir un code Wi-Fi, pour télécharger
directement une application ou pour envoyer vers un site Web. Une
démocratisation d'autant plus rapide que ce système est très simple
d'utilisation, puisque tout se fait automatiquement, de façon
transparente, sans manipulation complexe.
Malheureusement, comme à chaque fois qu'une nouvelle technologie
gagne en popularité, les pirates s'en emparent. En effet, les victimes
ne connaissant pas encore très bien le fonctionnement de ce système, il
est plus facile de les leurrer. C'est pour ces raisons que des experts
en cybersécurité alertent sur la multiplication de QR Codes frauduleux,
capables de voler les données des utilisateurs ou d'installer un
logiciel malveillant sur leurs appareils, comme Len Noe, chercheur en
cybersécurité chez CyberArk, le raconte dans Le Parisien.
QR Code : un nouvelle technique d'hameçonnage peu connue
Le principe du QR Code est simple. Grâce à l'appareil photo ou une
application de scan sur un smartphone, il renvoie l'utilisateur vers une
page internet ou une application. Or il suffit simplement de coller un
autocollant – sur un menu, une affiche ou un flyer, par exemple – pour
que des milliers de personnes se fassent avoir sans s'en rendre compte.
En le scannant, les victimes sont soit amenées à télécharger une
application contenant un malware, soit redirigées vers une page
ressemblant à l'original et qui va, d'une façon ou d'une autre, les
inviter à rentrer leurs données personnelles et/ou bancaires.
Les campagnes de phishing sont de plus en plus ingénieuses, et il est
plutôt difficile de déceler un faux QR Code, bien que certains détails
puissent mettre la puce à l'oreille, comme un autocollant en surcouche
ou une adresse Internet
qui ne correspondrait pas. En plus, il est très facile, grâce à des
sites internet, de générer rapidement un QR Code pour une adresse URL. "Il
a fallu des années pour sensibiliser les gens à ne pas cliquer sur un
lien douteux envoyé par e-mail, il faut tout recommencer avec ces QR
Codes qui sont des campagnes d'hameçonnage sous une nouvelle forme physique", déplore un chercheur en cybersécurité au Parisien.
QR Code : une arnaque qui visent les touristes
Les faux QR Codes sont redoutables car, comme l'explique le spécialiste, "la cyberattaque passe par l'appareil photo et contourne ainsi les antivirus et les filtres de sécurité."
Ce type de fraude a déjà été détecté en Asie, en Allemagne et aux
États-Unis, ce qui a conduit le FBI à lancer des alertes. Il s'agit
d'une cybercriminalité de proximité qui vise surtout des sites
touristiques. Mais pas seulement.
Au Texas, dans la ville d'Austin, des automobilistes ont été victimes
de phishing via des QR Codes collés sur des parcmètres. Mais au lieu
d'être redirigés vers le site Web ou l'application officielle de la
ville pour régler leur stationnement, les automobilistes ont atterri sur
un faux site qui recueillait les informations relatives à leur carte de
crédit. Une arnaque similaire a été recensée dans la ville de San
Antonio. Ces QR Codes commencent également à apparaître dans des
courriels de phishing et des publicités en ligne. Un moyen qui peut
paraître étrange puisque pourquoi nous rediriger vers un site internet,
alors que nous y sommes déjà ? Tout simplement parce qu'ils ne sont
souvent pas détectés par les logiciels de sécurité, ce qui leur donne
plus de chances d'atteindre leurs cibles que les pièces jointes ou les
liens dangereux. En plus, il est beaucoup plus rapide d'envoyer des
milliers d'e-mails frauduleux que d'aller coller des QR Codes en ville.
Il faudra rester vigilant durant ces vacances, que ce soit en France
ou à l'étranger. Bien qu'aucune victime n'ait été recensée en France, le
site cybermalveillance.gouv.fr se tient à l'affût, surtout pendant les vacances d'été. Par précaution, il est recommandé un moteur de recherche ou un VPN
lors d'une connexion à un réseau Wi-Fi public. De même, mieux vaut ne
pas télécharger d'applications en dehors des stores officiels –le Play
Store de Google
et l'App Store d'Apple. Il faut garder à l'esprit que de nombreux QR
Codes intégrés dans les e-mails sont frauduleux, et que si un QR Code
renvoie vers un site demandant des informations qui ne semblent pas
nécessaires, mieux vaut ne pas les transmettre.
Si vous avez un compte Dropbox
ou pCloud, prudence. Le laboratoire de recherche en cybersécurité
d’ESET a en effet identifié un nouveau malware qui passe par des
services de stockage en ligne et par une porte dérobée (backdoor) pour
siphonner les données de votre Mac. Yandex Disk, une autre plateforme
concurrente, est également concernée.
Pour le moment, difficile de savoir combien de machines ont été
infectées de la sorte mais il semble que le programme malicieux est
relativement récent. Il aurait en effet fait sa première victime le 4
février dernier, ce qui lui a tout de même potentiellement laissé le
temps de corrompre des milliers d’ordinateurs. Pour le moment, Apple n’a pas réagi directement, peut-être parce que le procédé exact utilisé par les pirates pour parvenir à leurs fins reste flou.
Vos documents en danger
D’après les analystes d’ESET, le virus CloudMensis est capable d’exécuter trente-neuf commandes différentes
sans l’accord du propriétaire du Mac, à distance et en toute
discrétion. Parmi ses capacités, on retrouve la possibilité de
télécharger des fichiers depuis votre mémoire, dont des captures d’écran
et même des e-mails. Un vrai risque pour les entreprises donc, surtout
si leur parc matériel n’est pas protégé par un bon antivirus.
Heureusement, les attaques sont ciblées
et ne concernent donc qu’une minorité d’internautes. Les experts ayant
découvert le malware ne donnent pas d’indications précises pour s’en
prémunir, ce qui laisse penser qu’il faudra attendre une mise à jour de
la part des développeurs pour être totalement protégé.
Du changement avec macOS Ventura
Lors de la dernière Worldwide Developer Conference organisée en Californie durant le mois de juin, Apple a présenté le mode Lockdown
qui vise à lutter contre ce genre d’incidents. Disponible également sur
iPhone et sur iPad, cet outil permet de limiter l’accès à des
fonctionnalités souvent privilégiées par les hackers pour vous
espionner. Entre autres, il est ici question de bloquer les pièces
jointes dans les messages ou de désactiver les appels FaceTime avec des
numéros inconnus.
Le mode Lockdown pourrait donc s’avérer très utile dans le cas de CloudMensis. Mais il faudra attendre cet automne
pour pouvoir tester macOS Ventura en version finale, le système
d’exploitation étant seulement accessible en bêta pour le moment.
Après le Coronavirus: Moderna a déja démarré les essais cliniques d'un vaccin contre la slérose en plaques
Un virus connu possiblement à l’origine de la sclérose en plaques
La
sclérose en plaques fait partie des maladies auto-immunes chroniques.
Elle cible le système nerveux central et affecte plus de 90 000
personnes au Canada.
Agence France-Presse
La
sclérose en plaques est très probablement provoquée par le virus
d'Epstein-Barr, selon une nouvelle étude de chercheurs américains, qui
ont pour la première fois identifié un responsable de cette maladie
auto-immune.
Cette
découverte soulève l'espoir de la mise au point possible d'un futur
traitement, qui permettrait de guérir cette maladie affectant environ
2,8 millions de personnes dans le monde.
Environ 95 % de l'ensemble des adultes sont infectés par
le virus d'Epstein-Barr (EBV), qui peut également provoquer d'autres
maladies, comme la mononucléose.
L'étude, publiée cette semaine dans la prestigieuse revue Science,
montre que ce virus est nécessaire au développement de la sclérose en
plaques, même si toutes les personnes infectées ne développent pas cette
maladie pour autant.
Difficile à prouver
L'hypothèse
était étudiée depuis plusieurs années, mais difficile à prouver,
notamment parce que ce virus est très commun et que les symptômes de la
maladie ne commencent qu'environ 10 ans après l'infection.
Il s'agit de la première étude fournissant une preuve convaincante de causalité, a déclaré Alberto Ascherio, auteur principal et professeur d'épidémiologie à l'école de santé publique Harvard.
« C'est
un pas important, car cela suggère que la plupart des cas de sclérose
en plaques pourraient être empêchés en stoppant l'infection au virus
d'Epstein-Barr. Viser ce virus pourrait conduire à la découverte d'un
remède. »
Les chercheurs ont suivi durant 20 ans plus de
10 millions de jeunes adultes engagés dans l'armée américaine, dont 955
ont été diagnostiqués comme atteints de sclérose en plaques durant leur
service.
Selon ces travaux, le risque de contracter la sclérose en
plaques était multiplié par 32 après avoir été infecté par le virus
d'Epstein-Barr, mais restait inchangé après l'infection par d'autres
virus.
D'autres facteurs
Selon des chercheurs de l'Université de Stanford ayant publié un commentaire de l'étude dans la revue Science, d'autres facteurs, par exemple génétiques, pourraient jouer un rôle dans le fait de développer ou non la maladie.
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune du
système nerveux central (cerveau et moelle épinière). Elle provoque un
dérèglement du système immunitaire, qui s'attaque à la myéline, la gaine
servant à protéger les fibres nerveuses.
Essais cliniques en cours
Évoluant par poussées,
la maladie est très variable d'un patient à l'autre, mais elle peut
aboutir à des séquelles et elle est l'une des causes fréquentes de
handicap chez les jeunes adultes.
L'entreprise américaine Moderna(vous savez la technologie a ARN messager de Pfizer et a développé une pilule anti-Covid avec la société française Novasep) a annoncé la semaine
dernière avoir démarré les essais cliniques sur des humains d'un vaccin
contre le virus d'Epstein-Barr.
Des bactéries qui résistent aux antibiotiques, des virus
qui mutent, des tiques qui provoquent une allergie à la viande : voilà
des exemples de nos casse-tête de demain. Dans un avenir pas si
lointain, nous risquons d’être exposés plus fréquemment à des maladies
émergentes qui pourraient gagner le sol québécois. Il faut s’y préparer
dès maintenant, martèlent des experts.
«Il
y a [des] virus et autres corps pathogènes [déjà présents ailleurs] qui
vont être appelés à [arriver au Québec], à cause de notre rapport à la
nature [...] C’est inévitable», prévient André Dagenais, coordonnateur
du Réseau de recherche en santé respiratoire du Québec.
En plus,
de «nouvelles maladies», c’est-à-dire celles que nous ne connaissons pas
encore comme la COVID-19 avant que la pandémie éclate, vont être plus
fréquentes, estime-t-il.
Le réchauffement climatique et notre mode
de vie moderne sont mis en cause. Entre autres parce qu’ils ont pour
effet:
de provoquer des migrations d’animaux et d’insectes
porteurs de pathogènes qui peuvent transporter chez nous des infections
connues ou inconnues de la science et qui, pour l’heure, sont absents
ici;
d’offrir de nouvelles opportunités aux virus et aux bactéries de muter vers l’humain;
d’augmenter les contacts entre les humains, les
animaux et les insectes. Ce qui hausse aussi les risques de
transmission.
Difficile de prévoir
Y aura-t-il de nouveaux
pathogènes au Québec? Quelles maladies infectieuses viendront chez nous,
et quand? Seront-elles dangereuses pour l’humain ou de simples
nuisances? Provoqueront-elles des épidémies ou pas?
Les scientifiques n’ont pas de boule de cristal pour répondre à ces questions.
Photo Chantal Poirier
Le professeur titulaire à la Faculté de médecine
vétérinaire de l’Université de Montréal, Stéphane Lair, fait une
autopsie sur un phoque avec des étudiants. «Les changements climatiques
seront associés à de nouvelles maladies, surtout [celles] transmises par
les nouveaux insectes.»
Chose certaine, «il y a des risques d’émergence de
maladies qui vont probablement aller en augmentation au niveau de la
fréquence. C’est difficile de prévoir quand va être la prochaine
épidémie», résume Stéphane Lair, professeur titulaire en santé de la
faune à la Faculté de médecine vétérinaire.
«C’est dans la nature
du virus de changer constamment, donc on sait qu’il y a de nouvelles
pathologies qui vont arriver», ajoute André Dagenais.
Pas de panique
Heureusement, les chercheurs interrogés ne s’attendent pas à voir déferler sur nous une vague de nouvelles maladies dangereuses.
S’ils
se gardent bien de se montrer alarmistes, mieux vaut se préparer,
demeurer à l’affût et s’assurer de mettre en place les bons outils pour
lutter contre les nouveaux microbes auxquels nous serons exposés.
Car,
s’il y a bien une chose que l’apparition de la COVID-19 nous a apprise,
c’est que le monde n’était pas prêt à faire face à une nouvelle maladie
aussi contagieuse.
La clé du succès résidera notamment dans les
investissements en recherche, la formation du personnel médical, la
sensibilisation du public et la lutte aux changements climatiques.
C’est une question sur laquelle s’entend la douzaine d’experts consultés par Le Journal dans le cadre de ce dossier.
Déjà commencé
Il
faut dire que ce phénomène est d’ores et déjà amorcé. En général, «dans
la dernière décennie, il y a eu une augmentation du nombre de zoonoses
[c’est-à-dire des maladies transmises par les animaux ou les insectes
aux humains] déclarées à travers le monde», poursuit Stéphane Lair.
Outre
la COVID-19 qui a évidemment bouleversé la planète, le Québec a été,
jusqu’ici, relativement épargné à ce chapitre par rapport à d’autres
pays.
Mis à part la maladie de Lyme qui prend de l’ampleur, on
n’a pas constaté de hausse marquée de ces nouvelles infections chez
l’humain, ajoute le professeur.
«Pas encore», précise-t-il.
Menace à la santé
Sauf que ça pourrait vite devenir préoccupant pour notre
santé. Il faudra ainsi composer avec l’arrivée de nouvelles maladies
encore inconnues. Par exemple, un virus présent chez un animal pourrait
trouver une façon de nous infecter.
Mais nous aurons aussi à faire face à l’installation d’agents
pathogènes, comme des parasites qui sévissent déjà ailleurs, mais qu’on
« n’est pas prêts à accueillir [chez nous] », prévient Christopher
Fernandez-Prada, chef du laboratoire de parasitologie de l’Université de
Montréal.
« Il faut se préparer, avoir des outils et la formation
pour les affronter dans les années à venir, parce que ça s’en vient »,
alerte le chercheur.
Par exemple, des insectes bien présents chez
nos voisins du sud pourraient traverser la frontière en raison du
réchauffement de la planète.
Ça pourrait être le cas de la tique
étoilée, dont la morsure peut transmettre une allergie à la viande. Ou
encore de la kissing bug, une punaise qui peut propager un parasite
mortel lorsqu’elle mord.
Vacciner les ratons
«Je
pense que la COVID-19 nous fait réaliser que les maladies infectieuses
sont vraiment importantes et qu’on doit surveiller les liens
animaux-humains pour empêcher des éclosions comme [celles qu’] on a
eues», note M. Fernandez-Padra.
Un système de surveillance est
déjà en place pour guetter la propagation des bactéries et des virus
connus, puis pour limiter les dégâts qu’ils peuvent faire chez nous.
C’est
ainsi que les autorités québécoises en sont venues à vacciner des
ratons laveurs pour tenter de contrôler la progression de la rage entre
2006 et 2009.
Les ravages que font certaines maladies ne se limitent pas à la santé. L’économie et la société en général s’en ressentent.
Par
exemple, en 2018, les autorités ont fait abattre 3200 cerfs d’élevage
d’une ferme dans les Laurentides et interdit la chasse dans un rayon de
400 km2 après une éclosion de prion, une protéine infectieuse
qui se propage par contact direct avec l’animal malade ou avec l’eau ou
la terre contaminée. Le tout pour éviter que d’autres animaux
contractent la maladie du cerf fou, et peut-être l’humain, même s’il
n’existe aucune preuve que c’est possible.
Résistance aux antibiotiques
Photo DIDIER DEBUSSCHÈRE
Le Dr Guy Boivin, médecin microbiologiste
infectiologue et chercheur au CHUL croit qu’il faut aussi s’intéresser
aux effets des changements climatiques sur la santé.
«Je ne pense pas que c’est demain matin que [des moustiques exotiques
transportant des virus comme la Dengue, par exemple, vont] frapper le
Québec. [Mais] ça s’en vient progressivement.»
Parmi les nouvelles menaces préoccupantes figurent les bactéries qui deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques.
Un phénomène qui viendra perturber nos vies si une option efficace aux antibiotiques n’est pas découverte.
«C’est
maintenant qu’on doit s’activer. C’est comme les changements
climatiques : on voit s’en venir le danger [des bactéries résistantes],
on comprend d’où vient le problème, mais il faut agir maintenant»,
prévient la Dre Dao Nguyen, professeure associée au Département de médecine de l’Université McGill et experte en résistance aux antibiotiques.
Il s’agit d’un problème auquel on doit s’attaquer à l’échelle mondiale.
Plus
largement, «il faut s’intéresser aux effets [en général sur notre
santé] des changements climatiques et de la déforestation, car il y a
beaucoup plus d’effets que juste la transmission plus large des maladies
infectieuses. On doit s’en inquiéter», martèle Guy Boivin, médecin
microbiologiste infectiologue et chercheur au CHUL.
Des fonds sont réclamés pour la recherche
Des
investissements en recherche et une meilleure formation des
professionnels de la santé sont nécessaires, assurent des experts.
André DagenaisCourtoisie
« C’est en finançant une recherche fondamentale qu’on va se
donner des nouveaux outils », résume André Dagenais, coordonnateur du
Réseau de recherche en santé respiratoire du Québec.
Ces outils seront essentiels pour surveiller, contrôler et
limiter les dégâts des nouvelles maladies qui pourraient apparaître chez
nous. Mais aussi pour trouver des options aux traitements actuels,
ainsi que des stratégies pour lutter contre ces infections.
La douzaine d’experts consultés par Le Journal
somment les gouvernements provinciaux et fédéraux d’investir dans la
recherche. Sans s’alarmer de l’arrivée potentielle de nouvelles
maladies, ils préviennent qu’on doit s’y préparer.
Le problème,
c’est qu’à moins qu’ils visent à lutter contre une pandémie en cours,
les fonds destinés à la recherche se font modestes, note M. Dagenais.
Face à l’inconnu
Pour ce qui est des pathogènes déjà connus ici ou ailleurs des mécanismes de surveillance existent déjà.
C’est
pour mieux les comprendre et pour se prémunir contre des maladies
encore inconnues ou mal comprises que la recherche est cruciale. Pour
les détecter, apprendre à les connaître, développer des méthodes de
protection, informer le système de santé sur les traitements,
sensibiliser les citoyens, etc.
La professeure titulaire à
l’École de santé publique au Département de médecine sociale et
préventive, Hélène Carabin, réclame une meilleure formation médicale des
professionnels de la santé.
Car leur transmettre l’information
sur les nouvelles maladies est la clé pour qu’ils puissent rendre le
juste diagnostic, traiter adéquatement leurs patients et prévenir, le
cas échéant, la propagation d’une maladie.
Pas que les symptômes
Plus
encore, les professionnels doivent être incités à davantage traiter les
causes des maladies, « pas juste leurs symptômes », ajoute-t-elle.
Par
exemple, ils doivent éviter de simplement prescrire un médicament pour
soulager un mal, mais plutôt investiguer dans le but d’en découvrir la
raison.
Pour l’heure, les patients dont les symptômes sont dus à
des maladies moins connues ne sont pas tous diagnostiqués ni traités.
Ils peuvent ainsi développer des problèmes supplémentaires.
C’est le cas de nombreux patients atteints de la maladie de Lyme (témoignages à lire demain).
Poursuivez votre lecture
1. Menaces
Les scientifiques croient qu’on doit se préparer à être exposés
«Il faut se préparer à les affronter, parce que ça s’en vient.»
2. Causes
Les changements climatiques et sociaux entrainent l’arrivée de nouveaux parasites
«Il y a des espèces [d’insectes et d’animaux] qui apparaissent dans des régions où elles n’étaient pas.»
3. Sources
Plusieurs maladies transmises par les animaux et les insectes sont sur le radar au Québec
Chaque printemps, 3 milliards d’oiseaux transportent entre 50 et 75 millions de tiques.
4. Surveillance
Les experts surveillent la propagation des maladies et la résistance des bactéries
«On craint qu’il y ait de nouveau pathogènes qui proviennent des animaux sauvages.»
5. Protection
Pour se protéger l'humain doit prendre de meilleures habitudes et même utiliser les virus
«[Les virus] sont des prédateurs naturels. Ils pourraient être utilisés pour se débarrasser des bactéries.»
6. Témoignages
La maladie de Lyme est encore incomprise et fait de plus en plus de victimes
«Il faut arrêter de croire que ça ne se peut pas, que ça n’existe pas.»
Attention, n’ouvrez pas les fichiers Office s’ils ne viennent pas de source sûre
Microsoft a émis un avertissement pour cette faille de sécurité.
Radio-Canada
Des
pirates utilisent une vulnérabilité de Microsoft en incitant des
internautes à ouvrir des fichiers Office (Word, PowerPoint, Excel, etc.)
infectés par un logiciel malveillant, selon un avertissement émis par
Microsoft.
Une
fois qu’une personne clique sur le faux document, une fenêtre du
navigateur Internet Explorer s’ouvre puis exécute un contrôle ActiveX.
Ce dernier télécharge automatiquement le virus sur l’appareil utilisé.
Les propriétaires d’ordinateurs fonctionnant avec les
systèmes d’exploitation de Windows 7, Windows 8 et Windows 10, sont
particulièrement à risque et doivent redoubler de vigilance.
Des solutions préventives
Selon
l’avertissement émis, les antivirus Microsoft Defender et Microsoft
Defender pour point de terminaison sont habilités à repérer cette brèche
informatique, à condition que les logiciels soient actifs et à jour.
Le géant de l’informatique demande aussi à ce que les
internautes n’ouvrent pas des documents en provenance d’une source
inconnue.
L’entreprise conseille également de désactiver les
contrôles ActiveX de tous les sites web dans Internet Explorer, une
procédure complexe qu’elle détaille sur son site (Nouvelle fenêtre).
Aucun correctif n’a encore été déployé par Microsoft,
mais l’entreprise a indiqué qu’elle pourrait l’inclure dans une
prochaine mise à jour de sécurité mensuelle.
Y a-t-il un lien établi entre le vaccin ARN messager et certains types de cancer ?
Oui,
le lien est qu'on a commencé à développer des médicaments et vaccins à
ARN messager contre le cancer, et qu'on a appliqué ces recherches à la
Covid-19.
La
société a mis au point une thérapie humaine à base d'ARNm pour
administration intraveineuse afin d'amener l'immunothérapie
anticancéreuse individualisée à base d'ARNm à des essais cliniques. Elle
a établi son propre processus de fabrication. ( Wikipédia
COVID19 et cancers : recherches croisées sur les vaccins à ARN
Les
vaccins à ARN qui semblent porter tous les espoirs d’une potentielle
fin de crise sanitaire constituent un saut technologique et médical
important, que la communauté scientifique prépare depuis longtemps,
notamment contre les cancers.
A-R-N-m
: quatre lettres cristallisent depuis quelques semaines les espoirs de
millions de personnes à travers le monde. Plusieurs vaccins basés sur
l’injection de ces Acides RiboNucléiques Messagers ont en effet été
développés et leurs premiers résultats dépassent, pour l’instant, les
espoirs que chercheurs et médecins avaient osé formuler. Si ces vaccins à
ARNm sont une nouveauté pour le grand public, aucun n’ayant jamais
obtenu d’autorisation de mise sur le marché, l’approche est à l’étude
depuis plusieurs années dans les laboratoires de recherche. Très
concrètement, l’équipe dirigée par Ugur Sahin, cofondateur de
l’entreprise allemande BioNTetch qui a mis au point l’un des vaccins
candidats, fait partie des pionniers qui travaillent depuis plus de 10
ans sur des stratégies de vaccination par ARN pour lutter contre… les
cancers !
De l’ARN à la mobilisation du système immunitaire
Les
ARNm sont des molécules qui constituent, pour toutes les cellules, les
plans de fabrication des protéines. Le principe d’une vaccination basée
sur l’injection d’ARNm est relativement simple : les ARNm
injectés sont pris en charge pas les cellules de l’organisme, qui
l’utilisent pour produire la ou les protéine(s) correspondante(s).
Puis, comme elles le font avec toutes les protéines qu’elles
produisent, les cellules en exposent à leur surface des échantillons
représentatifs, pour que les cellules immunitaires en maraude puissent
les contrôler. Dans le cas de la vaccination contre le
SARS-Cov2, les ARNm injectés dans le vaccin codent notamment pour une
partie de la protéine S1, présente à la surface de l’enveloppe
virale. Ainsi, lorsque le contrôle a lieu, les cellules immunitaires qui
reconnaissent les échantillons comme étant issus d’un agent étranger,
mettent en place un dispositif de défense complet pour éliminer tout ce
qui y ressemble, dans l’instant mais aussi à l’avenir, grâce aux grandes
capacités de mémoire de notre système immunitaire. C’est le principe de
toute vaccination préventive : exposer à notre système immunitaire un
échantillon représentatif de l’agent pathogène pour qu’il développe, par
anticipation, tout l’arsenal défensif qui sera un jour mobilisé si le
pathogène se présente.
Pour activer le système immunitaire, l’ARNm
a un autre avantage : la simple présence de ces molécules dans notre
organisme est un signal d’alerte. Lorsque certaines cellules immunitaires captent une présence anormale d’ARN, des mécanismes inflammatoires sont déclenchés.
Ils contribuent à établir un contexte favorable à la réponse
immunitaire et sont indispensables dans une démarche de vaccination.
Dans les vaccins « classiques », ce rôle est joué par les adjuvants, qui
sont donc rendus inutiles dans les vaccins à ARNm.
L’approche vaccinale contre les cancers
Quand
il s'agit des cancers, l’approche n’est plus préventive ; elle vise à
être curative : on ne prépare pas le système immunitaire à être efficace
contre de futures et éventuelles cellules cancéreuses, mais on cherche à
faire en sorte de rétablir et focaliser son action quand un cancer
s’est développé. Au-delà de cette différence temporelle, le principe est
le même : faire en sorte d’exposer aux cellules immunitaires des
échantillons représentatifs des cellules cancéreuses, dans un contexte
inflammatoire adapté. Dès lors, l’une des grandes questions est de savoir quel(s) échantillon(s) présenter.
En effet, il faut s’assurer que ce ciblage ne puisse pas monter le
système immunitaire contre des cellules saines qui exprimeraient, elles
aussi, la protéine codée par les ARNm vaccinaux ! Pour trouver
des cibles spécifiques aux cellules cancéreuses, la piste que suivent
majoritairement les chercheurs repose sur l’exploration du patrimoine
génétique des tumeurs : certaines des mutations génétiques
présentes dans les cellules cancéreuses se répercutent directement sur
la nature des protéines produites par ces cellules. En désignant ces
protéines mutées au système immunitaire, ce que les immunologistes
appellent des « néo-antigènes », le ciblage de la tumeur est,
théoriquement, assuré.
Aujourd’hui, cette stratégie fait
déjà l’objet d’essais cliniques, à des stades encore précoces, notamment
dans le cadre de cancers du sein triple négatifs et de mélanomes.
Les néo-antigènes ciblés dans chaque cas sont multiples. Les vaccins
actuellement testés sont ainsi constitués d’un cocktail d’ARNm,
encapsulés dans des vésicules de lipides, destinées à protéger les
fragiles ARNm et à faciliter leur intégration dans les cellules.
Enfin,
certains travaux visent à optimiser encore la stimulation immunitaire
en ciblant spécifiquement l’activation des cellules dendritiques des
patients, dont on sait qu’elles jouent un rôle central dans
l’orchestration des réponses immunitaires : lorsqu’elles sont «
infectées » par l’ARN vaccinal, ciblant les néo-antigènes tumoraux, les
cellules dendritiques réagissent comme si elles faisaient face à une
infection virale et répondent en conséquence. Les premiers résultats
cliniques, très préliminaires, donc, semblent indiquer une bonne
efficacité de l’approche.
Face aux cancers, bien d’autres facteurs
entrent en ligne de compte pour espérer obtenir une efficacité
thérapeutique. En particulier, on sait que les tumeurs opposent de
nombreux freins au système immunitaire pour se prémunir de son action.
Les immunothérapies basées sur les inhibiteurs de points de contrôle
immunitaire (les anti-PD1, anti-PD-L1 et anti CTLA-4) pourraient donc,
évidemment, à terme, être associées aux éventuelles stratégies
vaccinales. Elles sont d’ailleurs déjà intégrées aux essais de
vaccination en cours contre les cancers.
De façon
générale, ces approches basées sur l’activation très précise du système
immunitaire ouvrent des perspectives inédites en termes de
personnalisation des traitements, la synthèse d’ARNm
spécifiques en laboratoire étant relativement simple en tant que telle
et donc réaliste dans le cadre d’une prise en charge. Evidemment, ces
développements doivent être accompagnés d’une grande vigilance quant à
la toxicité éventuelle (mais a priori faible) des ARN, des molécules qui
n’ont encore jamais été utilisées comme médicament. Les essais
cliniques mis en œuvre actuellement, à très grande échelle, devraient
apporter certaines réponses précises à ces questions. On peut aussi
espérer que ces essais permettront de générer des informations massives
sur la nature de la réponse immunitaire induite par ce nouveau type de
vaccination. Une connaissance importante pour, peut-être, identifier les
limites ou les opportunités de cette approche dans un contexte de
vaccination anti-cancéreuse.
Notre équipe de recherche étudie l’utilisation des virus oncolytiques comme traitement immunothérapeutique du cancer.
Plus spécifiquement, notre programme de recherche se divise en 3 principales facettes:
l’utilisation des virus oncolytiques comme plateformes de vaccination anti-tumorale personnalisée
le développement de stratégies de vaccination anti-tumorale hétérologue bactérie oncolytique-virus oncolytique
l’étude de l’importance de l’immunoprotéasome pour l’activité immunothérapeutique des virus oncolytiques.
On pense que c'est un aspect important des réponses durables observées chez certains patients et le domaine évolue rapidement vers l'immunothérapie. Comme moyen supplémentaire pour engager le système immunitaire, nous avons conçu un virus, le virus de la stomatite vésiculaire (VSV), pour coder l'interféron-γ cytokine pro-inflammatoire. Nous avons utilisé l'adénocarcinome mammaire 4T1 ainsi que d'autres modèles de tumeurs murines pour caractériser les réponses immunitaires chez les animaux porteurs de tumeurs générées par le traitement avec nos virus. Le virus codant pour l'interféron γ a démontré une plus grande activation des cellules dendritiques et a entraîné une sécrétion plus profonde de cytokines pro-inflammatoires par rapport au virus parental. D'un point de vue thérapeutique, le virus de l'interféron-γ a ralenti la croissance tumorale, minimisé les tumeurs pulmonaires et prolongé la survie dans plusieurs modèles de tumeurs murines. L'efficacité améliorée a été perdue chez les animaux immunodéprimés; par conséquent, le mécanisme semble être médié par les lymphocytes T. Pris ensemble, ces résultats démontrent la capacité des virus oncolytiques à agir en tant que stimulateurs immunitaires pour stimuler l'immunité antitumorale ainsi que leur potentiel pour une thérapie génique ciblée.
R.D.
Sources : Sahin, U. et al; An RNA vaccine drives immunity in checkpoint-inhibitor-treated melanoma; Nature; 29 juillet 2020 Sahin,
U. et al; Personalized RNA mutanome vaccines mobilize poly-specific
therapeutic immunity against cancer; Nature; 5 juillet 2017 Kranz,
L.M. et al; Systemic RNA delivery to dendritic cells exploits antiviral
defence for cancer immunotherapy; Nature; 1er juin 2016 Schmidt, M.
et al; T-cell responses induced by an individualized neoantigen specific
immune therapy in post (neo)adjuvant patients with triple negative
breast cancer; Annals of oncology; supplement de septembre 2020;
presentation au congrès de l’ESMO