Google,riposte a SKYPE

«A partir d'aujourd'hui, vous pouvez utiliser Gmail pour recevoir ou passer des appels» © AFP

Gmail aura d'une fonction de téléphonie par internet

SAN FRANCISCO - Le géant de l'internet Google s'est lancé mercredi dans la concurrence avec Skype en annonçant qu'il allait doter Gmail, son service de courriers électroniques et de messagerie instantanée, d'un service de téléphonie en ligne gratuit aux Etats-Unis.

«A partir d'aujourd'hui, vous pouvez utiliser Gmail pour recevoir ou passer des appels», a annoncé un ingénieur logiciels de Google, Nick Foster, sur un blog du groupe.

«Nous allons donner accès à cette propriété à tous les utilisateurs de Gmail habitant aux Etats-Unis dans les quelques jours à venir», a-t-il ajouté.

Gmail sera associé à Voice, un service de télécommunications de Google qui permet de regrouper sous un seul numéro toutes ses lignes téléphoniques.

Une option «appeler un téléphone» dans la messagerie instantanée de Gmail va permettre aux utilisateurs de passer des appels, avec ou sans vidéo, depuis leur ordinateur. Google «a fait très attention à ce que (ses) tarifs soient aussi bas que possible», précise M. Foster.

Les appels vers les Etats-Unis et le Canada seront gratuits. Ceux vers des lignes fixes dans la plupart des pays d'Europe dont la France, en Russie, au Mexique et en Argentine, ou dans des pays d'Asie (Japon, Hong Kong, Malaysie) coûteront deux cents par minute.

D'après Google, Voice avait attiré plus d'un million d'utilisateurs lors d'une phase de test sur invitations lancée par le groupe internet, avant d'être mis à disposition du grand public aux Etats-Unis à partir de juin.

Google se lance sur le terrain de Skype alors que le leader mondial de la téléphonie par internet prépare son entrée à la Bourse de New York.

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Jeux:En ligne le 31 août, La démo de Vanquish débarque sur PS3 et Xbox 360

Le héros de Vanquish est équipé d'une armure polyvalente qui constitue un véritable arsenal lui permettant de semer la destruction sur son passage.

Le créateur de la série des Resident Evil prépare la sortie en octobre prochain d'un nouveau titre intituléVanquish, et la version démo du jeu sera offerte sur Xbox 360 et PlayStation 3 le 31 août en Amérique du Nord et le 1er septembre au Japon.

Bande-annonce - gameplay

La démo pourra être téléchargée à partir des boutiques en ligne Xbox Live et PlayStation Network, donnant accès à une portion du jeu comportant des robots ennemis, de nombreuses armes, des véhicules appelés «Walkers» et un combat avec unboss nommé Argus.

En cours de développement chez Platinum Games,Vanquish est réalisé par Shiji Mikami, qui a travaillé sur une flopée de titres riches en action comme Devil May Cry, Viewtiful Joe et God Hand, sans oublier la série des Resident Evil. Platinum Games a signé des succès comme MadWorld (Wii) et Bayonetta (Xbox 360).

D'après les extraits, on peut s'attendre à une aventure dans laquelle il faut courir et tirer à tout va: le personnage principal, Sam Gideon, cherche à contrôler une station spatiale d'énergie solaire devenue arme destructrice.

Grâce à une armure futuriste, Sam peut courir et glisser sur les genoux vers ses ennemis robotisés à une vitesse phénoménale, sprintant à travers une pluie de balles et attaquant ses adversaires avec une frénésie qui frise l'absurde.

Le jeu doit sortir le 19 octobre en Amérique du Nord, le 21 au Japon et le 22 en Europe. Vanquish aura de la concurrence, avec la sortie de titres de séries bien établies comme Medal of Honor, Call of Duty: Black Ops, et le battage médiatique dans la presse spécialisée autour de Halo Reach, dont la sortie est prévue pour la mi-septembre, qui ne devrait pas s'estomper de si peu.

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La Cote du Grand MÉ0;) C un n'oeuf sur 8 !!!

Le monde bientôt à court d’hélium

New York – L’hélium est l’un des gaz les plus utilisés sur la planète, aussi bien pour gonfler les ballons d’anniversaire que pour refroidir les systèmes d’imagerie par résonance magnétique (IRM), mais il pourrait bientôt appartenir au passé.

C’est le cri d’alarme lancé cette semaine par Robert Richardson, prix Nobel de physique en 1996 et chercheur à l’université de Cornell, dans une entrevue publiée par la revue en ligne newscientist.com.

Ce que la plupart des gens ignorent, explique Robert Richardson, c’est que l’hélium est une ressource finie et que lorsque l’humanité l’aura épuisée, il ne sera pas possible d’en créer. Et s’ils l’ignorent, ajoute le chercheur, c’est parce que ce gaz ne coûte presque rien.

L’hélium ne se trouve qu’en deux endroits de l’Univers: dans les étoiles et, comme c’est le cas sur Terre, à l’intérieur des matériaux radioactifs en décomposition.

L’hélium qui existe sur notre planète est donc le produit exclusif de la décomposition radioactive et il en existe de grandes quantités souterraines. Mais une fois qu’il est soufflé dans les ballons, il disparaît pour de bon.

«Les États-Unis fournissent près de 80 % de tout l’hélium utilisé dans le monde. Le problème est que ces ressources s’épuiseront dans environ 25 ans et que le gouvernement américain vend l’hélium à un prix ridiculement bas», affirme Robert Richardson.

Il n’est pas possible de créer chimiquement de l’hélium, rappelle le chercheur qui explique qu’il sera toujours possible de récupérer l’hélium qui s’est dissipé dans l’air, mais à un prix 10 000 fois supérieur au prix actuel.

Robert Richardson est convaincu que l’hélium est en voie de disparition parce qu’il est sous-évalué.

«Le gouvernement américain a mis en place une réserve nationale d’hélium en 1925 et aujourd’hui, un milliard de mètres cubes sont stockés dans des installations situées près d’Amarillo, au Texas», explique-t-il.

Ces stocks représentent la moitié de la quantité globale disponible sur la planète et les États-Unis en maintiennent le prix artificiellement bas, affirme Robert Richardson.

«En 1996, le Congrès a voté une loi exigeant que cette réserve stratégique, qui représente la moitié du stock mondial d’hélium, soit vendue d’ici à 2015. Le résultat, c’est que le prix de ce gaz est beaucoup trop bas et qu’il n’est donc pas traité comme une ressource précieuse.» Selon le chercheur, si rien ne change, le monde pourrait se trouver à court d’hélium dès 2030.

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Le Service de téléchargement de jeux PC est très utilisé

Scène du jeu Darwinia d'Introversion.

«Il faut absolument être sur Steam en ce moment», a déclaré le directeur exécutif d'Introversion, Mark Morris, interrogé par le site GamesIndustry.biz, à propos de ce service de téléchargement de jeux PC très utilisé. Les bénéfices tirés des ventes numériques sont ce qui a gardé sa petite entreprise à flot pendant les périodes de vaches maigres.

Introversion a dû faire de grosses économies début 2010. Seuls les quatre fondateurs n'ont pas quitté l'entreprise, pour voir si la version Xbox 360 de leur succès Darwinia de 2005 leur permettrait de ne pas couler.

Malgré de bonnes critiques, et une place dans le top 10 des meilleures ventes Xbox Live Marketplace,Darwinia «ne s'est tout simplement pas assez vendu», ce qui a poussé Introversion à chercher une autre façon de survivre.

En rassemblant ses quatre jeux plus anciens, au prix compétitif de 5$, et en envoyant le tout dans le tourbillon des soldes d'été sur Steam, l'entreprise a empoché 250 000 dollars au bout des 12 jours de promotion.

Steam n'est pas le seul service de distribution numérique pour les jeux PC ou Mac (GamersGate,Impulse et Direct2Drive font partie de ses concurrents les plus proches) mais le simple nombre d'utilisateurs, les offres spéciales et la popularité des jeux du label propre comme Team Fortress et Left 4 Dead en font un vecteur attrayant.

De nombreux développeurs indépendants proposent des jeux sur Steam, comme Eufloria d'Omni Systems, World of Goo de 2D Boy, Gratuitous Space Battles de Positech et Machinarium d'Amanita.

La plupart, comme Introversion, vendent aussi leurs jeux depuis leur propre site Internet, ce qui permet de récupérer quasiment l'intégralité des bénéfices.

Pour Mark Morris néanmoins, Steam est un acteur inévitable: «Il faut absolument être sur Steam en ce moment. Steam ne demande pas l'exclusivité, et je sais que c'est difficile d'être mis dessus, mais ça fait partie du défi.»

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