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dimanche 8 juillet 2018

Psychopathe a temps partiel ?

Explorons les racines de la cruauté humaine !
Le test exécuté est un IRM ,qui démontre en montrant aux sujets ,des images très perturbantes,des scènes de violence.On a voulu voir la différence lorsqu'il s'agissait d'images neutres.On s'est concentré sur les variations du flux sanguin dans différentes parties de votre cerveau.On voit des colorations rouge ,indiquant une activité accrue,le bleu une activité inférieure a la normale.

Quand on observe la région du cerveau en rapport avec l'empathie,cette zone juste ici,on voit qu,elle est active lorsque vous observez les images neutres(qui défile lors du test a l'IRM).
Tout ça est positif.
On a expliqué a un sujet ,son résultat ci-dessous:

Vous faites preuve d'empathie.Il répond:"Je suis quelqu'un de gentil ?"
-Pas si vite !
-Lorsqu'il s'agit d'images horribles,le processus empathique cesse.Lorsque vous êtes dans cet état,votre cerveau ne fonctionne plus comme celui d'une personne normale,mais un peu comme celui d'un psychopathe temporaire,si on peut dire.
-"Je suis psychotique ?"
-J'ai des tendances psychotiques ?
Le bleu ici de notre test,indique les zones du cerveau qui sont inactives(zones d'empathie=frontales et a la base du cerveau pour le jugement) chez les psychopathes.




Mais chez-eux,ces zones sont inactives la quasi-totalité du temps.Chez vous,c'est uniquement lorsqu'on vous a montré ces images terribles.Vous faîtes parti des 1/6 des gens ayant ce problême,c'est encore plus faible que durant le temps du nazisme qui concernait 1/3 du monde qui avait ce problême !

Une personne normale ne réagit pas comme ça,elle aurait plus d'empathie.

Temporairement,lorsque vous regardez ces images vous fonctionnez comme un psychopathe.
-"La neuroscience vient donc m'apprendre que j'étais un psychopathe a temps partiel."
-Mais ce n'est pas tout !
-"Et mon ADN alors ? "
-Nous avons analysé votre sang et observé certains de vos gènes,ceux en relation avec l'empathie,les relations aux autres,mais aussi ceux liés a d'éventuelles tendances agressives ou violentes. Vous avez de très bons gènes en matière de liens affectifs.
Le genre de gènes qu'on aimerait retrouver chez un mari,une épouse,ou un père. Vos gènes vous prédisposent a savoir céer des liens forts au sein d'un groupe,mais aussi a vous montrer hostile a tout membre extérieure au groupe .

 Un autre test est de donner des électrochocs a quelqu'un qui donne la mauvaise réponse a un questionnaire ,les responsables vous disent que vous devez continuer les tests malgré votre désaccord,...a la fin on vous explique que c'était un test pour voir votre empathie face a celui qui faisait semblant d'être électrocuté !

  On peut se demander si c'est bien ou pas.(zéro empathie ou un grain de bon sens et de jugement ?)

En analysant vos résultats,je me suis dit: Il est comme Don Corleone(le parrain de la mafia),un Docteur Turcotte,etc...Donald Trump ? qui a zéro empathie: celui qui a interdie aux mexicains de venir migrer aux USA et empêchants les enfants de voir leurs mères !
Sinon,trop d'empathie ça serait : La dame qui a laissée passer les canards sur l'autoroute 30,provoquant un accident mortel ,..Emma Czornobaj, cette femme qui avait provoqué un accident mortel en juin 2010 en arrêtant sa voiture pour sauver des canards, a d'écoper d'une peine de 90 jours de prison, à purger les fins de semaine, et d'une interdiction de conduire pour 10 ans.!

Le Parrain c'est quelqu'un pour qui la famille compte plus que tout ,mais qu'on n'aimerait pas compter parmi ses ennemis.Vous avez tout d'un dictateur a l'ancienne comme Alexandre le Grand,prêt a tout pour protéger les siens et se débarrasser des envahisseurs.

-"Même si je suis un psychopathe,je suis un bon psychopathe"(Comme on dit je peut petter ma coche !!!)
-Oui,un tyran ultra efficace.
-"Cette information est un peu perturbante et inquiétante,mais je dois m'accepter tel que je suis biologiquement.Je me considère différent,donc,en un sens,ces résultats sont une sorte de soulagement.Ils viennent prouver scientifiquement que je ne me fais pas d'idées, et que mon cerveau et mon imagination fonctionnent bien différent de la plupart des gens.
Merci beaucoup.Je suis content ! "

Conclusion:

Il suffit qu'une personne se dresse contre l'autorité pour que les choses changent.Nous vivons dans une société moralement fragile.Les décisions de chacun ont des conséquences sur les autres et le monde entier .
C'est ce qui fait de nous des êtres aussi fascinants,qu'on soit a la place de celui qui torture ou de celui qui est torturé,on ne sait jamais !
 La proportion de gens qui on se diagnostique est d'environ 77% !!!

Le réalisateur Éli Roth,du film d'horreur Hostel,mena cette série d'expériences en compagnie d'experts en psychiatrie afin d'explorer les racines de la cruauté humaine.

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mardi 12 décembre 2017

Étude sur les conséquences futures d'éventuelles complications à la naissance(Dundine)

L'étude dite de Dunedin ou la plus longue étude sur le développement d'une population occidentale

 

Depuis les années '70 des scientifiques suivent le développement d'un groupe de plus d'un millier de personnes nées dans la région de Dunedin en Nouvelle-Zélande. Cette démarche longitudinale et multidisciplinaire étudie l'évolution de la santé physique, psychique et de la vie sociale de cette population depuis sa naissance. Elle éclaire parfois d'un jour nouveau notre vision du développement humain.

 
Cette expérience a commencé en 1972 quand des médecins ont décidé d'étudier les conséquences futures d'éventuelles complications à la naissance sur des enfants nés à la maternité de Dunedin. C'est comme cela qu'en 1975 les chercheurs ont fait une évaluation sur le développement de 1037 enfants de 3 ans, soit la plupart des enfants nés à Dunedin (+ de 90%) entre avril 1972 et mars 1973. Suite à cette évaluation il a été décidé de les suivre tout au long de leur vie. Cette étude réalisée par étapes dans le temps a donné lieu à de multiples publications et à une série de films documentaires réalisées en 2015 par Paul Casserly: "Qui sommes-nous? La grande expérience".

Cette expérience cherche donc à "comprendre ce qui fait de nous qui nous sommes". Les scientifiques qui l'ont initiée ont mis en place pour cela une méthodologie ambitieuse. Tout d'abord les personnes suivies le sont dans la plus grande confidentialité quelle que soit leur situation. Ce qui permettrait de créer une vraie confiance pour s'exprimer librement.
Les évaluations se sont faites de façon périodique entre 3 ans et 32 ans. La dernière a donc été réalisée en 2012, pour les 38 ans des personnes suivis, et la prochaine aura lieu dès cette année à partir du mois d'avril 2017.

À chaque étape de l'étude ils participent à Dunedin à des entrevues, des tests, des examens médicaux et à des enquêtes où ils sont évalués sur leur santé ainsi que sur leur vie personnelle et professionnelle. Actuellement 96% des personnes, en vies, suivies depuis leur naissance participent toujours à cette étude. Ce taux record de suivi dans une étude longitudinale serait dû à la fois au cadre de confiance et d'intérêt créé, mais aussi aux moyens financiers et humains mobilisés pour l'étude. Les nombreuses personnes qui ne vivent plus sur place (2/3) ont leur voyage et leur séjour pris en charge par l'étude où qu'ils soient dans le monde. Les chercheurs et enquêteurs suivent leur migration pour pouvoir rester en contact avec eux. Et si les personnes ne peuvent pas venir à Dunedin ce sont eux qui se déplacent pour les rencontrer.

Cette étude unique au monde a mis en avant de multiples éléments. L'information la plus emblématique de cette enquête a remis sur la table le débat entre l'inné et l'acquis chez l'Homme. Effectivement l'étude démontrerait que le tempérament d'un enfant de 3 ans serait d'une façon générale le même à l'âge adulte. Des éléments aussi importants et déterminants pour l'avenir se jouant aussi jeune, les scientifiques recommandent de miser sur les politiques publiques de la petite enfance pour développer des parcours équilibrés. L'apprentissage de la maîtrise de soi dès l'enfance serait la solution pour construire sa réussite personnelle, professionnelle et une meilleure santé.

Lorsque les jeunes entrent en maternelle, ils ont donc déjà leurs propres personnalités, classées en cinq types auxquels ils ne dérogeront plus: les équilibrés, les réservés, les affirmés, les inhibés et les indisciplinés. Aux trois premiers types, on promet santé, prospérité, amour et bonheur, au contraire des 17 % d’inhibés et d’indisciplinés. Colériques, asociaux, anxieux et toujours trop rigides, ils connaîtront les maladies cardiaques, le chômage, la criminalité et les dépendances, et bon nombre d’entre eux se retrouveront en prison, à moins qu’on trouve un moyen de les encadrer dès l’apparition des premiers «symptômes».
On a également établi que le nombre d’heures de sommeil influe directement sur le poids et l’anxiété d’un individu, et que les enfants qui «voient des choses» sont souvent à un stade précoce de schizophrénie, ce qui a permis aux médecins d’adopter une nouvelle approche concernant la détection de la maladie.La Schizophrénie et la psychose, commence a se développer surtout vers l'âge de 11 ans, à cause de problêmes de vascularisation sanguine au cerveau.

 L'étude analyse aussi les causes de la délinquance juvénile, l'impacte de la télévision sur les résultats scolaires, le manque de sommeil sur l'obésité et bien d'autres choses. Mais l'étude de Dunedin, comme beaucoup d'études, soulève des controverses et particulièrement quand cette recherche révèle que les violences conjugales seraient dues tout autant à l'homme qu'à la femme. La différence d'impact se porterait sur les différentes constitutions des deux sexes. 


Il s’agit de l’une des plus importantes études jamais effectuées sur les liens entre le mauvais traitement pendant la petite enfance et la santé à l’âge adulte. L’étude a révélé que des expériences négatives pendant la petite enfance, incluant la violence faite aux enfants et le dysfonctionnement familial, sont statistiquement liées à une plus grande incidence de problèmes de santé mentale, d’accoutumance, d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension artérielle et de coronaropathie à l’adolescence et à l’âge adulte.

 

 En plus de découvrir que la durée de la période passée en orphelinat est liée à un quotient intellectuel (QI) plus faible et à des problèmes de comportement, les chercheurs ont signalé que l’adversité en début de vie touchait les chromosomes des enfants et entraînait le vieillissement rapide de leurs cellules et augmentait probablement le risque de souffrir du cancer et de maladies du coeur à l’âge adulte.

 
Les données longitudinales représentent un outil scientifique comportant des marqueurs génétiques et environnementaux qui prédisent des troubles de l’humeur, des comportements antisociaux et criminels, de la psychose et de la toxicomanie à long terme.

La manière dont s’exprime le gène de la monoamine-oxydase (MAO) a une influence sur le taux d’enzyme et les processus biologiques. Les hommes qui ont été maltraités pendant l’enfance sont plus susceptibles d’être antisociaux si l’activité de la MAO est faible. Toutefois, les hommes dont l’activité de la MAO est faible mais qui n’ont pas été maltraités et les hommes dont l’activité de la MAO est élevée mais qui ont été maltraités ne sont pas devenus plus antisociaux.Les gens demandent souvent si nous naissons mauvais ou si nous le devenons. Aucun des deux « , résume-t-il. C’est une combinaison d’un gène et d’une expérience vécue.

L’étude longitudinale de Dunedin a également révélé que les individus ayant un gène de petite taille ou un allèle participant à la production de sérotonine étaient plus susceptibles d’être dépressifs ou suicidaires s’ils devaient faire face à l’adversité en début de vie. Les autres individus faisant face aux mêmes types d’adversité, mais qui possédaient deux longs allèles ou types de gène, étaient résilients et moins susceptibles d’être dépressifs.

 Fumer du cannabis régulièrement à l'adolescence peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, montre une étude publiée lundi par une revue scientifique américaine.

 

 Malgré des controverses cette recherche est devenue une référence mondiale. Elle aurait même participé à la lutte pour l'abolition de la peine de mort des mineurs aux États-Unis. Alors demain peut-être la politique de la petite enfance deviendra la grande priorité dans les programmes politiques ainsi que dans les actions des gouvernements. Savoir contrôler ses émotions, comme sa colère, permet de persévérer dans l’adversité. C’est l’une des compétences les plus importantes dans la vie « , explique Richie Poulton. Or, le self-control peut s’apprendre dans la petite enfance, notamment à travers des jeux. C’est aux premières années de la vie, quand le cerveau est le plus malléable, qu’il faudrait consacrer l’argent public  » afin d’avoir le meilleur retour sur investissement « , plaident les chercheurs de Dunedin.

 

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dimanche 8 octobre 2017

Comment fonctionne le cerveau,les neuronnes et la neuro-efficacité


Les pouvoirs du cerveau:

La conscience humaine, unique dans le monde vivant, est restée un mystère d'origine divine pendant des millénaires. Aujourd'hui, les récents et spectaculaires progrès scientifiques (de l'imagerie médicale à la physique quantique), le révèlent pour la première fois. Je pense donc je suis. Mais qui pense en nous? Qui sommes-nous?
Voyage au-delà de notre cerveau. Comme la conscience, l'intelligence humaine a propulsé l'homme au sommet de l'évolution, en lui offrant de dominer le monde. Mais aujourd'hui, l'intelligence serait en panne. Le QI moyen baisse,nous pensons moins rapidement que nos ancêtres,en quelques 100 millièmes de secondes. A travers une enquête sur la nature de ou des intelligence(s), nous découvrons les raisons de cette panne, et comment  «re-doper» notre intelligence grâce aux progrès scientifiques, dont des greffes de cellules cérébrales.Rappelons que l’hippocampe est une des seules régions où la synthèse de nouveaux neurones à partir de cellules souches est possible. Cette neurogénèse augmente avec l’activité physique et l’apprentissage.

Un cerveau intelligent n'est pas un cerveau qui fonctionne plus ,mais au contraire ,un cerveau qui fonctionne moins.C'est ce qu'on appel la neuro-efficacité.Ëtre intelligent c'est résoudre un problême ,en faisant le minimum d'effort.
L'inhibition c'est d'apprendre a contrôler nous-même les interférences qui viennent perturber notre intelligence .
Ce sont les bugs de l'intelligence! C'est avec le test de stroop(test: faut nommer la couleur sans le lire),que l'ont voit ça.

La myéline ,enveloppe les axones des neuronnes(appelé la matière grise) ,se forme après notre naissance et surtout par notre environnement . C'est la myéline qui permet a l'information de voyager rapidement et efficacement dans notre cerveau
 Aujourd'hui,la formation de la myéline est perturbée ,selon l'endocrinologue Barbara Demeneix.Notre intelligence est menacée par un fléau majeur du 21 ième siècle ,la pollution.On est exposé a des centaines de produits chimiques qui vont interférer avec l'hormone thyroidienne.La thyroide est située a la base du cou,est nécessaire au développement du cerveau depuis les premieres étapes du développement du foetus jusqu'a un âge plus avancé ,pour assurer la myélisation. Selon l'EFSA (European food safety authority)a analysé 297 pesticides ,dont une centaine,comme le byphénol A, BCP,les retardateurs de flame qui perturbe le fonctionnement de l'hormone thyroidienne.

Selon les neurobiologistes , 15% des cellules du cerveau qui sont des neuronnes ,les reste soit 85% ne communique pas grâce a l'électricité . On l'appel la glie.

Nous gardons en mémoire que 1% de l'information en souvenir ,le reste ,le 99% c'est de l'inconscient.
L'inconscient cognitif(selon le neurologueYves Agid) c'est 99 % des informations;On ne met en souvenir moins de 1% de ce qui nous arrive.Et  actuellement on est tous en train de lutter contre l'attraction terrestre,notre corps dépenses de l'énergie ,on lutte sinon on serait écrasé comme des crêpes,notre corps, notre cerveau perçoit, traite l'information et nous on en a aucune conscience et c'est le cas de 99 % de toutes nos informations qui arrivent en conscience et nous font souvenir que moins de 1% de toutes les informations. Et ce 1 % est fondamental,parce que ce 1% constitue notre mémoire de soi.Je suis celui qui a connu telle situation, je suis celle qui a connu tel traumatisme, triomphé de telles épreuves,donc ce serait presque rien dans notre mémoire,de ce presque rien qui nous constitue !


Les cellules gliales communique entre-elles et avec les neuronnes. Les cellules gliales ont non seulement certaines des propriétés des neurones, mais elles ont la capacité d’intégrer les messages apportés à partir de l’environnement pour produire un comportement. C’est dire combien elles sont importantes à considérer pour expliquer nos mouvements, nos émotions, nos pensées et combien elles sont des cibles thérapeutiques potentielles pour lutter contre les maladies du cerveau.Les cellules gliales sont bien plus nombreuses que les neuronnes et qui forment leurs environnement . Certaines fabriquent la myéline ,d'autres nourissent les neurones et les protègent.On les appelent les astrocytes . On a découvert que les astrocytes jouaient un rôle dans l'intelligence . Tout a commencer avec un génie . On a découvert dans le cerveau d'Einstein ,que son cerveau avait plus d'astrocytes. Les astrocytes,ou cellules gliales identifiées ,il y a plus d'un siècle sont complexes . Ils controlent les synapses ,le flux sanguin dans le cerveau,nourissent les neurones ,ils réagissent aux blessures . Ces tâches ménagère font que l'astrocyte contrôle les neurones.

Ce qui est a l'origine de nos capacités se trouve en partie dans nos gènes . Selon Robert Plomim ,généticien comportementaliste ,les gènes nous donne un potentiel et l'environnement nous permet de l'exprimer. Le Docteur Plomin,a fait des tests avec des clônes(des jumeaux)qui sont identiques et leurs test d'intelligence fait que leurs résultats sont plus près que d'un frère ou d'une soeur .
On a identifié plus de 300 gènes qui influent sur l'intelligence .C'est seulement 1 % qui a été identifié .


On ne parle plus de zone du cerveau,car la plupart des gènes qui agissent sur le cerveau affectent beaucoup de régions différentes.

Selon Rex Jung,neuropsychologue, nous utilisons différentes manières de raisonner.La créativité est un autre mode de fonctionnement du cerveau. Est-t'elle différente de l'intelligence ? La créativité est en fait un processus de raisonnement fondamentalement différent . Un musicien peut-être a la fois intelligent et créatif.
Sa théorie ,est que le réseau de l'intelligence se situe a la surface du cerveau. Avec la créativité ,les choses sont différentes,elle dépende principalement du réseau du mode par défaut.C'est un réseau qui se trouve plutôt au milieu , a l'intérieur du cerveau. Et ces deux réseaux échange en permanence les informations pour nous permettre de résoudre les problêmes posés par le monde qui nous entoure .
Ceux qui sont créatifs ,c'est ceux qui ont importés les idées de d'autres domaine(comme un dentiste,qui a déja étudier astronomie).

La Réalité est relative:
On a vu des cas de synesthésie,ce qui est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés, les lettres de l'alphabet ou nombres peuvent être perçus colorés.Si nous comparons a nouveau notre cerveau a une ville,nous observons que la frontière entre les quartiers n'est pas toujours très nette. Les informations liées a un sens atterrissent donc parfois dans la zone dédiée a un autre sens. Et cela crée des cas se synesthésies. C'est la preuve qu'une modification de nos circuits cérébraux peut changer notre réalité.Pour certains les jours de la semaine sont disposés dans l'espace,pour d'autres les mots ont un goût ,d'autres voient la musique. Le cerveau de chaque être est unique ,tout comme sa perception de la réalité.

Pour le Docteur D. Eagleman,la zone du verveau de l'Amygdale est impliquée dans certaines de nos émotions,notamment la peur.Elle constitue le système d'alerte de notre cerveau.Face a un danger potentiel ,elle réquisitionne toutes nos ressources cérébrales ,pour gérer la situation. Or il se trouve que quand l'amygdale est active ,les souvenirs qui se forment sont bien plus détaillés qu'en temps normal. C'est parce que notre cerveau est prévoyant ,et que lorsque notre cerveau sera soumis a la même peur ou au même danger ,nous disposerons de plus d'informations pour survivre et surtout quand un événement est potentiellement dangereux ,notre souvenir est donc plus riche. Voila pourquoi il nous paraît plus long.
L'impression de temps ralenti se forme a posteriori. Notre mémoire réécrit l'histoire de notre réalité.
C'est un prisme de plus entre le monde qui nous entoure et la perception que nous en avons. Le cerveau est le plus grand illusionniste de l'univers. Et nous croyons a tous ses mensonges. Nos perceptions nous semblent naturelles,pour interpréter le monde. Nos réactions nous semblent instantanées,alors que nous vivons en fait toujours dans le passé. Et nos informations sensorielles ne sont que des signaux électrochimiques envoyés,triés,assemblés et conditionnés par notre cerveau. Notre réalité est donc entièrement créée a l'intérieur de notre tête. C'est notre cerveau qui construit notre réalité. A partir du petit filet d'informations que nos sens lui fournissent,il écrit une histoire.Peut-être que chaque cerveau raconte un monde différent.
Il y a 7 milliards de cerveaux humains sur terre... et des milliers de milliards de cerveaux animaux.
Mais aucun n'a accès a toutes les facettes du monde.
Alors,qu'est-ce que la réalité ?
C'est notre cerveau qui en décide . Nos perceptions en sont la matière première. Elles atteignent nos récepteurs sensorielles,qui les changent en signaux électriques.Ces signaux circulent ensuite dans notre cerveau sur des autoroutes neuronales. Ils passent par des centres de traitements,puis deviennent notre réalité. Dans la ville qu'est notre cerveau ,certains quartiers sont dédiés a la vue;a l'ouie,ou au toucher. Et dans chaque quartier ,il y a des rues spécialisées.Par exemple ,dans le quartier de la vue,il y a la rue des couleurs ,celle des contours,ou encore celle des mouvements. Mais comme dans toutes les villes...aucun quartier ne fonctionne en autosuffisance.La vie d'une ville dépend des échanges qui s'effectuent a différents niveaux entre les habitants. Et c'est de toutes ces interactions que naît notre réalité personnelle. La réalité est donc l'oeuvre de notre cerveau. Elle se base sur des informations sensorielles,mais elle ne dépend pas de toutes pour autant. Si on prive le cerveau de ces informations,la réalité ne disparaît pas. En revanche il se passe quelque chose d'étrange.

Quelle est donc la vraie nature de la relation entre le monde extérieur,le cerveau et ce que l'on appelle la réalité ?
La réponse se trouve dans le fonctionnement du système visuel.
Retournons dans le cerveau .
Chaque hémisphère cérébral est formé du lobe frontal, lieu du raisonnement, fonctions du langage, coordination motrice volontaire ; du lobe pariétal, siège de la conscience du corps et de l’espace environnant ; du lobe occipital, permettant l’intégration des messages ; et du lobe temporal, centre de l’audition, de la mémoire et des émotions.
La plupart des informations sensorielles que nous recevons passent par le thalamus ,avant de se diriger vers le cortex,la substance grise située a la périphérie du cerveau. C'est donc le thalamus qui transmet au cortex visuel les données recueillies par les yeux. Cela explique la densité du flux d'informations qui circule du thalamus au cortex visuel. Mais ce flux est six fois plus dense en sens inverse. Cela signifie que la majorité des informations visuelles ne sont pas fournies par les yeux. Notre vision dépend moins de la lumière qui entre par nos yeux...que de ce que nous avons déja dans la tête. Il génère des images,en d'autres termes, même sans le monde ,le spectacle continue. Cela paraît fou,mais ce monde vit dans notre cerveau. Ce que nous voyons n'est qu'une simulation de ce qui se trouve sous nos yeux . Notre cerveau a recours a un modèle interne. C'est une représentation préfabriquée de la réalité,qui nous aide a déchiffrer notre environnement. Quand je marche dans cette rue ,pour le déduire,mon cerveau se base sur mon modèle interne,qui s'est construit au fil des expériences que j'ai accumulées en marchant pendant des années dans des rues comme celle-ci.Au lieux de reconstruire ma réalité en repartant toujours de zéro,mon cerveau compare les informations sensorielles qu'il reçoit au modèle qu'il a déja élaboré. Il l'affine et il le corrige. Mon cerveau fait ça tellement bien que je ne me rends compte de rien.
Le cortex visuel forme des prévisions a partir du modèle interne. Il les envoie au thalamus ,qui les compare aux informations que les yeux lui ont transmises.Le thalamus relève les différences entre les prévisions et les informations,et les renvoie au cortex, qui les intègre pour mettre a jour le modèle interne. Grâce a ce modèle interne ,le monde devant nous reste stable même lorsqu'on bouge. 


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jeudi 23 octobre 2014

21 ième siècle: Le siècle des troubles de santé mentale

L’Organisation mondiale de la santé prédit qu’en 2020, les troubles de santé mentale seront la deuxième cause de maladie et d’incapacité, après les maladies cardiovasculaires.


L’Organisation mondiale de la santé prédit qu’en 2020, les troubles de santé mentale seront la deuxième cause de maladie et d’incapacité, après les maladies cardiovasculaires.

Anxiété, stress, dépression et épuisement professionnel sont devenus des maux fréquents au 21e siècle. Si bien que l’Organisation mondiale de la santé prédit qu’en 2020, les troubles de santé mentale seront la deuxième cause de maladie et d’incapacité, après les maladies cardiovasculaires.
À l’instar des problèmes de santé physique, les maladies mentales ne font pas de discrimination et peuvent frapper tout le monde. La dépression est une véritable maladie qui affecte l’humeur, les pensées et les comportements.
La dépression et l’anxiété font partie des motifs les plus fréquents de consultations médicales. Selon l’OMS, les problèmes de santé mentale seraient en cause dans 35 % à 45 % des journées d’absentéisme dans les pays développés.
« Le mode de vie d’aujourd’hui est plus stressant. Il y a plusieurs facteurs qui, lorsqu’ils s’accumulent, peuvent causer la dépression. Il y en a sans doute plus qu’avant, ou c’est parce qu’on les décèle plus souvent. Ça peut aussi être dû à un manque de spiritualité et à la recherche d’un sens à la vie. À une certaine époque, il n’y avait pas ces questions-là. Les gens étaient guidés par la religion », explique Lorraine Nadeau, psychologue
« Ce n’est pas facile de définir d’où vient la dépression, d’autant plus qu’elle se manifeste sous diverses formes, poursuit Mme Nadeau. Mais il y a des facteurs de risque personnels. »
Les antécédents familiaux peuvent conduire à une certaine fragilité de la part du patient, explique la psychologue. « La dépression affecte le fonctionnement du cerveau. On n’arrive pas à penser, à trouver du plaisir dans une activité. On ne s’intéresse à rien. Tout est lourd et noir. Le risque ultime chez les personnes souffrant de dépression, ce sont les pensées suicidaires. »


Les préjugés restent importants, selon la professionnelle, concernant les personnes souffrant de troubles de santé mentale.
« On pense que c’est quelqu’un qui s’écoute trop ou qui n’est pas capable de se donner un coup de pied au derrière. Les gens ne comprennent pas parce que ça ne se voit pas. Quelqu’un qui a le bras coupé, ça se voit, mais pas quelqu’un qui souffre de dépression. On croit que la personne y est pour quelque chose dans sa maladie, alors qu’elle a besoin d’un coup de pouce comme la médication », mentionne Mme Nadeau.
C’est pourquoi il ne faut pas tarder à consulter. Le médecin est d’ailleurs souvent la première référence médicale. « Les gens consultent pour des symptômes physiques, comme des maux d’estomac ou de la difficulté à dormir. Au départ, les gens ne veulent pas entendre parler qu’ils sont déprimés, mais c’est un continuum de symptômes. C’est un milieu complexe dans lequel il est important de saisir les nuances », confie la psychologue.
Il n’existe aucune façon de se prémunir totalement contre la dépression, mais faire de l’activité physique et éviter l’alcool sont une façon de diminuer les risques. « Les saines habitudes de vie permettent de diminuer la tension. Physiquement, un corps en santé peut se protéger davantage contre la dépression et l’épuisement, mais il faut voir à ne pas en faire trop non plus », soutient Mme Nadeau.
De plus en plus d'antidépresseurs prescrits, l'épuisement professionnel au banc des accusés
Les travailleurs d’aujourd’hui sont non seulement davantage sujets à souffrir d’épuisement professionnel, mais ils pourraient se voir prescrire des antidépresseurs, qu’ils le veuillent ou non, pour recevoir leurs prestations d’assurance.
Contrairement à la dépression, qui affecte les capacités du cerveau dans toutes les sphères de la vie, l’épuisement professionnel (ou « burn-out ») a directement un lien avec le travail, explique Lorraine Nadeau, psychologue. Des études sont actuellement en cours au Centre d’études sur le stress humain pour tenter de déceler des marqueurs biologiques caractéristiques à l’épuisement professionnel.
« Comme humain, nous avons certaines capacités à gérer le stress. Mais je crois qu’il y a plus de gens épuisés qu’il y a 20 ans. Il y a une grande compétitivité dans les entreprises et même au sein de différents services. On parle constamment de performance et d’efficacité», ajoute Mme Nadeau.
L’an dernier, au Québec, un nombre record de 14,2 millions d’ordonnances d’antidépresseurs ont été délivrées en pharmacie.
« Dans les cas d’épuisement professionnel, il n’est pas rare que les assureurs exigent la prise d’une médication », affirme Renée Ouimet, directrice générale de l’Association canadienne pour la santé mentale, division du Québec.
Milieux toxiques
Autant le travail peut être stimulant et susciter un sentiment d’appartenance, autant certains milieux de travail génèrent un stress permanent, signale Mme Ouimet.
« Dans certains milieux, on voit des taux d’absentéisme tellement importants qu’il est évident que l’organisation est en cause », a-t-elle ajouté.
« L’épuisement professionnel peut être lié au mode de gestion, aux exigences de performance, au manque de reconnaissance », précise Mme Ouimet.
Le manque de reconnaissance au travail multiplie par quatre le risque de vivre une détresse psychologique élevée.
La précarité de certains emplois ou le faible soutien de la part de l’entourage, notamment chez les jeunes travailleurs en début de carrière, peuvent favoriser l’épuisement professionnel.
Tout va vite
« La perte de sens et l’opposition des valeurs sont très difficiles à vivre. Par ailleurs, on vit dans une société où tout va rapidement et où il faut être productif tout le temps », fait valoir Mme Ouimet.
« Avec le développement technologique, on est appelé à faire vite, parce que la technologie permet d’aller vite », complète Mme Nadeau, qui ajoute que les gens qui accordent une trop grande importance au travail et négligent les autres aspects de leur vie pourraient être à risque.
C’est l’addition de ces différents éléments, selon la psychologue, qui feront en sorte que le travailleur souffrira d’épuisement professionnel.
« On entend parfois que ce sont des faibles qui en souffrent. Mais quand tous ces facteurs sont additionnés, on se rend compte que ce n’est pas parce qu’ils sont faibles qu’ils souffrent d’épuisement professionnel », conclut Mme Nadeau.


La santé mentale, c'est la capacité de l'individu, du groupe et de l'environnement d'interagir les uns avec les autres d'une manière qui suscite un bien-être subjectif, le développement optimal et l'utilisation des capacités mentales (cognitives, affectives et relationnelles), l'atteinte des buts individuels et collectifs justes et la réalisation et la préservation de conditions d'égalité fondamentale.
Dans cette définition, la santé mentale passe dans la sphère de la relation entre l'individu, le groupe et l'environnement. La santé mentale n'est plus perçue comme un caractère individuel, de la même manière que la bonne condition physique ; elle est plutôt perçue comme une ressource consistant en énergie, forces et compétences de l'individu interagissant effectivement avec celles du groupe et avec les possibilités et les influences présentes dans l'environnement.

Cette conceptualisation amène à certaines conclusions concernant les facteurs qui peuvent soit renforcer soit affaiblir la santé mentale. Les éléments qui rendent difficile pour l'individu, le groupe et l'environnement d'interagir efficacement et à juste titre (par exemple, la pauvreté, les préjugés, la discrimination, le préjudice, la marginalité ou une gestion médiocre des ressources ou le manque d'accès aux ressources) sont une menace et un obstacle à la santé mentale.

 Les chiffres de Statistique Canada permettent mieux de mesurer le problème. Ils indiquent que quatre travailleurs sur dix ont connu un épisode de détresse psychologique au travail entre 1994 et 2001. La même proportion de Canadiens et de Québécois se disent d'ailleurs assez ou extrêmement stressés dans la vie.

Autre méthode de calcul: 7,5 millions d'ordonnances d'antidépresseurs ont été délivrées au Québec en 2005, soit deux millions de plus qu'en 2001. Ce sont tous là des indicateurs qu'il y a des choses qui ne tournent pas rond dans nos milieux de travail, pensent MM. Lamontagne et Brun.




Crise en cellule

Les prisons ne sont pas des hôpitaux. Pourtant, de nombreuses personnes atteintes de maladies mentales se retrouvent derrière les barreaux avec des besoins criants en soins de santé.

Enquête vous révèle cette semaine les nombreuses lacunes qui persistent dans les services offerts aux personnes malades, incarcérées dans le réseau correctionnel québécois.

Les tristes histoires de Juan, Richard et Christopher nous rappellent la nécessité de mieux outiller les centres de détention dans ce domaine, un constat maintes fois souligné par le bureau du Protecteur du citoyen du Québec.
Malgré les nombreux rappels à l'ordre, les changements tardent à venir. 

Maladie mentale: du réconfort sur les médias sociaux

De plus en plus de personnes souffrant de maladies mentales partagent leurs expériences et demandent conseil sur les médias sociaux, selon une nouvelle étude. «Ce qui nous a le plus surpris, c'est de découvrir que les patients souffrant de maladies mentales profondes s'ouvraient sur les médias sociaux au sujet de leur condition, notamment YouTube», a dit le chercheur John Naslund du Dartmouth College, au New Hampshire, sur le site internet de l'institution.
«Nous avons constaté que ces patients ne semblaient pas préoccupés de parler de leurs expériences personnelles, car ils voulaient ardemment aider les autres qui souffrent des mêmes maux», a ajouté John Naslund.
Les chercheurs ont analysé 3044 commentaires de personnes affirmant souffrir de schizophrénie et de bipolarité. Ils ont observé que ces personnes étaient plus enclines à développer des amitiés sur les médias sociaux et à utiliser le web pour obtenir de l'information médicale que celles qui ne souffrent pas de ces maladies.
«Ce phénomène pourrait s'expliquer par le fait que les médiaux sociaux sont perçus comme non menaçants et favorisant les rencontres entre individus semblables dans la sécurité de leur propre maison», peut-on lire dans l'étude publiée dans le Journal scientifique PLOS ONE.

*Quoi, il y aurait-tu juste au Parlement qu'il y en aurait pas ?

Les cartésiens vont tous mourrir d'anxiété aigus !