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vendredi 23 août 2024

La Chine se prépare à lancer une méga-constellation de satellites pour rivaliser avec Starlink

 La Chine se prépare à lancer une méga-constellation de satellites pour rivaliser avec Starlink


Par Olivier le 11 août 2024 à 15h00

 

La Chine est sur le point de lancer les premiers satellites d’une constellation géante destinée à concurrencer Starlink. Ce projet, mené par une entreprise de Shanghai, marque une étape stratégique pour le pays qui cherche à dominer l’orbite basse terrestre. Sans oublier les implications militaires inquiétantes.


Nasa Satellites Espace


Shanghai Spacecom Satellite Technology (SSST), une entreprise d’État chinoise, s’apprête à lancer les premiers satellites de sa méga-constellation, un projet baptisé « Thousand Sails Constellation » ou « G60 Starlink Plan ». Ce lancement, prévu au Taiyuan Satellite Launch Centre dans la province de Shanxi, est une avancée cruciale pour Pékin dans son objectif de créer une version chinoise du réseau Starlink, la filiale de SpaceX.


Un lancement stratégique pour la Chine

Avec environ 5.500 satellites en orbite, le réseau Starlink commercialise des services d’accès à Internet aux consommateurs, aux entreprises et aux agences gouvernementales à travers le monde. La Chine, en réponse, prévoit de déployer plus de 15.000 satellites en orbite terrestre basse (LEO), à des altitudes comprises entre 300 km et 2.000 km de la surface terrestre. Ces satellites LEO, moins coûteux et offrant une transmission plus efficace que ceux placés en orbite plus haute, sont au cœur de la stratégie chinoise.


L’initiative « Thousand Sails Constellation » s’inscrit dans une série de trois plans de constellation de « dix mille étoiles » que la Chine espère mettre en place pour combler le fossé avec SpaceX. Selon les plans de SSST, 108 satellites devraient être lancés cette année, 648 d’ici fin 2025, avec une couverture réseau globale prévue pour 2027 et un déploiement total de 15.000 satellites avant 2030.


La compétition pour l’occupation des orbites basses terrestres ne se limite pas aux avantages commerciaux. Elle comporte également des implications militaires potentielles. Les chercheurs de l’Armée populaire de libération (APL) de Chine ont étudié de près le déploiement de Starlink durant la guerre en Ukraine, mettant en garde contre les risques que ce réseau pose pour la Chine en cas de conflit militaire avec les États-Unis.


En janvier dernier, un éditorial publié dans un journal affilié à l’APL décrivait Starlink comme une « menace sérieuse pour la sécurité des actifs spatiaux de divers pays ». De quoi sérieusement renforcer l’urgence pour la Chine de développer ses propres capacités de satellites LEO, à même de rivaliser avec celles de SpaceX.


Pékin est très clairement à la manœuvre, puisque ce projet de SSST est soutenu par un financement substantiel, notamment un investissement de l’équivalent de 933 millions de dollars levé en février pour la construction de la constellation de satellites LEO.


Des entreprises telles que SpaceX, Amazon, OneWeb et Telesat se lancent dans une course au lancement de grands systèmes de satellites en orbite basse (LEO) pour fournir un accès à Internet. Ces « constellations » LEO pourraient contribuer à réduire la fracture numérique, notamment dans les régions rurales. Mais elles pourraient également placer l’accès à l’Internet entre les mains de quelques grandes entreprises et poser de nouveaux problèmes de sécurité et de confidentialité.


Ces systèmes de satellites LEO nous aideront-ils à construire un internet ouvert, connecté au monde entier.

REF.: https://www.journaldugeek.com/2024/08/11/la-chine-se-prepare-a-lancer-une-mega-constellation-de-satellites-pour-rivaliser-avec-starlink/

jeudi 19 novembre 2020

Sécurité : un chercheur pirate sans aucun effort les données transmises par des satellites Internet

 

Sécurité : un chercheur pirate sans aucun effort les données transmises par des satellites Internet

Un chercheur britannique a réussi à intercepter des connexions Internet par satellite avec seulement 300 dollars d’équipement. Sans trop d’effort, il a pu accéder à toutes les données transmises, même les plus sensibles.

James Pavur, chercheur à l’Université d’Oxford en Angleterre, a démontré que les connexions Internet par satellite comportaient encore de sérieuses failles de sécurité. Il a en effet réussi à intercepter avec une grande facilité les signaux de 18 satellites. Ces derniers couvrant une zone de 100 kilomètres carrés.


Le chercheur a mené son étude pendant plusieurs années. Il a présenté ses résultats cette semaine lors de la conférence Black Hat 2020, qui réunit toute la communauté d’experts en sécurité informatique. Au cours de son expérience, Pavur a pu télécharger un total de 8 To de données. Et certaines étaient parfois très sensibles.

Il a notamment intercepté des informations de navigation d’un avion de ligne chinois. Ou encore des mots de passe du réseau du yacht d’un milliardaire chinois. Il a également pu collecter les données personnelles de tout l’équipage d’un navire pétrolier égyptien, et télécharger un email envoyé par un avocat espagnol à son client. Et pour cela, le chercheur a simplement utilisé les données de localisation publiques des satellites. L’équipement nécessaire lui aura coûté moins de 300 dollars.

Internet par satellite : encore de gros progrès à faire pour sécuriser les connexions

Les connexions Internet par satellite sont principalement utilisées par des entreprises exerçant des activités dans des zones très isolées de la planète. Mais ce service est sur le point de s’étendre à de plus en plus de particuliers. La société SpaceX s’est déjà lancée dans ce projet avec sa constellation Starlink. Avec son réseau de 12 000 satellites, le PDG Elon Musk ambitionne de fournir un accès Internet fiable aux habitants des régions les plus reculées du monde. Le millardaire promet une latence inférieure à 20 ms.

Amazon a également annoncé un plan similaire baptisé « Project Kuiper ». Celui-ci fournira une connexion destinée en priorité aux entreprises et établissements publics. L’entrée en service de ces satellites Internet n’est pas prévue pour tout de suite, mais l’expérience de James Pavur est très utile. Elle vient en effet prouver qu’il reste encore beaucoup de travail pour sécuriser ces connexions Internet par l’espace. « Le but de mes recherches est de faire ressortir ces dynamiques uniques que les propriétés physiques de l’espace créent pour la cybersécurité, et c’est un domaine qui a été sous-exploré. », a déclaré le chercheur britannique.

Starlink : connexion de 100 Mbps et des transferts de données entre satellites avec des « lasers spatiaux »

Source : tech radar

mardi 23 juin 2015

L'Europe lance un deuxième satellite Sentinel pour observer la planète


Le satellite Sentinel-2A a été placé en orbite avec succès cette nuit. C'est le deuxième à prendre place depuis 2014 dans le cadre du programme européen Copernicus qui vise à surveiller la Terre.


© Airbus Defence and Space
Un satellite européen d'observation de la Terre, Sentinel-2A, a été placé en orbite avec succès par une fusée Vega tirée dans la nuit de lundi à mardi depuis la Guyane française, a annoncé la société Arianespace. Il s'agit du cinquième tir de ce lanceur léger européen qui a volé pour la première fois en février 2012.
Vega était chargé de placer en orbite, à une altitude de 786 km, ce satellite doté d'une masse au lancement de 1,1 tonne. Satellite optique, Sentinel-2A est dédié au contrôle des terres émergées et des côtes. Il permettra d'analyser les terrains, les cultures et les forêts et sera utile à la fois pour l'environnement, l'agriculture et la sécurité civile.
Construit par Airbus Defence & Space, Sentinel-2A est le deuxième satellite de l'ambitieux programme européen d'observation de la Terre baptisé Copernicus. Sentinel-1A, le premier satellite de la famille Sentinel qui a vocation à devenir nombreuse, a été lancé en avril 2014. Il est muni d'un instrument radar de pointe. Sentinel-2, lui, « est équipé d'un instrument multispectral qui réunit plusieurs atouts », selon François Spoto, chef de projet Sentinel-2 à l'Agence spatiale européenne (ESA).
« Il se distingue par la largeur de sa prise de vue (290 km), son large spectre de +couleurs+ et sa résolution (10 mètres) », poursuit-il. Il doit être rejoint mi-2016 par son frère jumeau Sentinel-2B. « Au moins 5 milliards d'euros ont été alloués par l'Union européenne et l'ESA pour couvrir le développement de la famille des Sentinel et les opérations de mise en orbite sur une durée de 20 ans », selon M. Spoto.
 
REF.:
A lire aussi :
Lancement du satellite Sentinel-1A : le making-of 09/04/2014

vendredi 4 avril 2014

Sentinel-1A, un satellite pour monitorer et surveiller l'Europe et la planète ,aussi





L’Agence spatiale européenne lancera ce soir le premier satellite du programme Copernicus. Il transmettra 24/24 des images d’observation radar de la Terre pour améliorer la gestion de l’environnement et surveiller les frontières.

Le  soir du 3 Avril,à 23h02, le satellite Sentinel-1A sera lancé à bord de la fusée Soyouz, au départ de Kourou, en Guyane. Une fois en orbite, il va devoir transmettre près de 8000 Go de données d’imagerie par jour pendant les sept années qui vont suivre. C'est la première pierre du programme Copernicus de la Commission Européenne.

POUR:  Protéger l’environnement mais pas seulement(la sécurité aussi de l'Europe)

L’objectif de Copernicus ? Concevoir un accès global aux données d’observation de la Terre par satellite. Jusqu’en 2020, quatre autres satellites Sentinel devraient suivre. Chacun sera équipé d’instruments spécifiques avec des fonctions propres.
La mise en œuvre de ce programme est gérée par l’Agence spatiale européenne. Mais c’estAirbus Defence & Space (ancien EADS) qui fournit les services satellitaires. Le groupe sera, en outre, l’un des principaux centres de traitement, d’archives et de diffusions des données récoltées.


REF.:

lundi 25 février 2013

Le Canada lance son premier satellite militaire

Sapphire - Le Canada lance son premier satellite militaire
 
Photo Forces Canadiennes


OTTAWA – Le premier satellite militaire opérationnel spécialisé du Canada, appelé Sapphire, a été lancé lundi matin, à Sriharikota, en Inde.

Aussi sur Canoe.ca:
Le Canada lancera deux satellites le 25 février
Lancé par l’Organisation indienne de recherche spatiale, Sapphire va permettre de suivre des objets créés par l’humain en haute orbite terrestre.
«L’investissement dans le satellite Sapphire est judicieux, puisqu’il aidera à protéger des milliards de dollars en biens spatiaux dans différents domaines, comme les télécommunications, la météorologie, les activités de recherche et sauvetage et les systèmes mondiaux de localisation», a affirmé le ministre de la Défense, Peter MacKay, dans un communiqué, lundi matin.
Les données de ce satellite seront fournies au Space Surveillance Network des États-Unis.
Cet organisme répertorie et suit plus de 22 000 objets artificiels dans l’espace.
Ottawa a souligné que Sapphire pourra commencer à contribuer au réseau d’ici le mois de juillet.
Sapphire a été construit et développé par MacDonald, Dettwiler and Associates (MDA).
«Le coût total du projet Sapphire, qui comprend le coût de construction, de développement, les coûts budgétés pour les infrastructures au sol, le centre des opérations et les frais de personnel, est inférieur à 100 millions $», a affirmé la Défense nationale.
 



REF.:

vendredi 15 juin 2012

Télescope NuSTAR Les trous noirs seront mis à nu

Télescope NuSTAR - Les trous noirs seront mis à nu
Représentation artistique de ce qu'a l'air NuStar, un télescope mis en orbite. 
Photo AFP / Randy-Beaudoin / NASA

WASHINGTON - La Nasa a lancé mercredi avec succès son télescope NuSTAR à rayons X pour mieux scruter l'univers, et plus particulièrement les trous noirs, grâce à une résolution sans précédent qui permettra de mieux comprendre l'évolution du cosmos.

À LIRE ÉGALEMENT:
Le plus grand oeil du monde se tourne vers le ciel La Nasa prête à lancer un télescope à rayons X
La fusée Pegasus XL de la firme américaine Orbital Science Corporation qui transportait NuSTAR, a été larguée en plein vol vers 16H00 GMT à 11 900 mètres d'altitude, d'un Lockeed L-1011, un gros tri-réacteur baptisé Stargazer, qui avait décollé une heure avant de la piste de l'atoll de Kwajalein dans les îles Marshall du Pacifique.
La séparation du troisième étage de Pegasus est intervenu environ 13 minutes après le largage de la fusée du tri-réacteur. NuSTAR a ainsi atteint son orbite équatoriale à un peu plus de 600 kilomètres de la Terre comme prévu.
Le télescope se déploie
Le télescope a aussitôt commencé à déployer ses antennes solaires et à transmis peu après ses premiers signaux captés au sol via le système de satellites de la Nasa.
«Il apparaît à ce stade que nous avons un lancement réussi», a dit le commentateur de la télévision de la Nasa qui retransmettait en direct le lancement. «Le lanceur Pegasus a parfaitement fonctionné et nous sommes ravis», a déclaré Tim Dunn, directeur adjoint du lancement.
«NuSTAR va nous aider à comprendre comment notre univers a évolué depuis le Big Bang pour devenir aussi complexe aujourd'hui», avait expliqué fin mai lors d'une conférence de presse Paul Hertz, directeur de la division d'astrophysique au siège de la Nasa à Washington.
«Nous verrons les objets célestes les plus chauds, les plus denses et ceux qui sont le plus chargés d'énergie d'une façon radicalement nouvelle», a expliqué pour sa part Fiona Harrison, de l'Institut de Technologie de Californie et principale responsable scientifique de NuSTAR (Nuclear Spectroscopic Telescope Array).
Recensement des trous noirs
NuSTAR est le premier télescope spatial capable de créer des images cosmiques à partir de rayons X à haute énergie, du même type que ceux utilisés par la médecine pour voir notre squelette ou pour scanner les bagages dans les aéroports.
NuSTAR produira des images d'une résolution 10 fois plus grande que celles obtenues avec les télescopes actuels et sera cent fois plus sensible que ses prédécesseurs fonctionnant dans cette même partie du spectre électromagnétique.
Le télescope pourra ainsi capter la haute énergie des rayons X même à travers la poussière et le gaz qui obstruent l'observation des galaxies, des trous noirs et des étoiles à neutrons nichées au coeur de la Voie Lactée, notre galaxie.
Durant la première phase de deux ans de sa mission, NuSTAR cartographiera certaines régions du ciel pour procéder à un recensement des étoiles «effondrées» et des trous noirs de différentes tailles. Pour ce faire il scrutera les régions entourant le centre de la Voie Lactée.
Cette nouvelle mission complète celles menées par les télescopes à rayons X actuellement en fonctionnement: XMM-Newton de l'Agence spatiale européenne (ESA) et le Chandra de la Nasa.
Durant la semaine suivant sa mise sur orbite, l'équipe chargée de suivre NuSTART effectuera une série de vérifications pour s'assurer que tous les systèmes fonctionnent normalement, précise la Nasa.
Ensuite, les responsables de la mission lanceront une commande à NuSTAR pour le déploiement d'une sorte d'antenne métallique de dix mètres de long qui permettra au télescope de concentrer les rayonnements de rayons X afin d'obtenir des images.
À la différence des télescopes fonctionnant avec la lumière visible, les télescopes à rayons X nécessitent une longue distance entre les miroirs et les détecteurs pour concentrer ces rayonnements.
C'est un peu comme porter des lunettes à plusieurs dizaines de centimètres des yeux, explique la Nasa.


REF.,:

vendredi 30 septembre 2011

Satellite en chute contrôlée ? ou en chute libre ???

Ce qu'on a dit:


Où va tomber le satellite américain "Upper Atmosphere Research" ? La Nasa prévient ce matin que le satellite a changé d'orientation, rendant possible la chute .


L'agence spatiale américaine avait déclaré jeudi que selon ses projections les 26 morceaux du satellite qui pourraient survivre à la rentrée dans l'atmosphère ne retomberaient probablement pas en Amérique du Nord.



L'Italie avait alors été évoquée comme une zone possible de pluie de ces débris métalliques. «L'orientation du satellite a apparemment changé et sa descente se ralentit», écrit la Nasa dans son dernier bulletin publié vendredi à 14 H 45 GMT.
«Il y a une faible probabilité que des débris tombent aux États-Unis, (...) en raison du changement dans la vitesse de descente», ajoute l'agence spatiale.

***
Chose certaine,la NASA savait très bien quand le désactiver a distance(lorsqu'il a été touché par un débris  spatial) et le réactiver pour orienter sa chute vers l'orbite de décrochage pour le dériger vers l'Océan et non sur l'Italie comme on n'a dit.Sinon,Oui il se serait diriger vers l'Italie,si la NASA et l'Armée Américaine ,on sut quand même retarder son entré dans l'orbite de décrochage et même après ......Oui,secret Militaire,.....tant que la communication satellitaire avec le réseau de satellite spatial Américain fonctionnait !

C'est la même chose pour le satellite espion USA-193 de la NSA,il n'y a pas si longtemps  !

samedi 22 janvier 2011

78 satellites Canadien, pour décongestionner le WEB

L'entreprise canadienne MSCI (Microsat Systems Canada Inc.) planifie de mettre en orbite des micro-satellites afin de faciliter les communications et désengorger les réseaux.

Ce projet, nommé CommStellation, consiste en 78 satellites qui survoleront la planète en basse orbite - à peine 1000 kilomètres du sol, facilitant de ce fait les lancements et réduisant substantiellement les coûts d'opération. À cette altitude, les appareils n'auront pas à souffrir des températures extrêmes et des radiations retrouvées dans l'espace.

Chaque satellite peut transférer jusqu'à 12Go de données par seconde et possède une durée de vie de 10 ans.

CommStellation fera compétition au projet O3b auquel est associé Google, qui vise à faciliter l'accès à l'Internet aux 3 milliards de personnes qui vivent en dehors des grands centres. L'avantage de MSCI, selon la compagnie, repose sur le fait qu'elle base sa stratégie sur des technologies simples, ce qui lui permet de se lancer aisément dans le marché des communications via satellite.

En raison de leur petite taille, ce sont 14 satellites qui peuvent être déployés par lancement. Chaque satellite couvrira une région circulaire de 11 millions de kilomètres carrés.

MSCI prévoit que CommStellation sera complètement opérationnel en 2015.

Source: CNET