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mercredi 22 novembre 2023

Pourquoi légiférer sur l'aide médicale à mourir et non sur l'aide à vivre !

 

Pourquoi légiférer sur l'aide médicale à mourir et non sur l'aide à vivre !

La psilocybine, une molécule semblable au LSD,  l’ingrédient actif des champignons magiques, a le potentiel de dénouer un grand nombre de problèmes de santé mentale, lorsqu’elle est utilisée en psychothérapie. Santé Canada l’autorise au cas par cas pour le traitement de la dépression réfractaire et de l’anxiété en fin de vie. L’équipe de Découverte a accompagné une patiente québécoise tout au long d’une séance de thérapie psychédélique.

Florence Moureaux en phase terminale, a fait l'expérience. Elle a fait le voyage au fond d'elle-même au fond de sa psyché. Le set and setting est super important ,au début.

L'idée de la mort devient concrète. Son spécialiste spécialisé en psychédélique. Ça diminue les souffrances et l'idée de la mort. Nicolas Garel . On administre une forte dose de psilocybine. Le cerceau devient plus apte , plus apte à encoder de l'information, à faire des liens pour éliminer la peur. Santé Canada autorise cette drogue au cas par cas; pour 2 cas = l'anxiété (le cas de Florence M. )en fin de vie et la dépression réfractaire (ce qu'avait Robert Foxman).

Ce n'est pas une pilule magique, mais ça amène des changements , durant toute une journée , la séance psychédélique. Certains pleurent beaucoup, ont une libération, on est en extase, et élimine beaucoup de chose pour le patient. La musique est importante et est puissante, ça guide le patient dans cette expérience, l'esprit marche à 100 mph. Il y a tout un mécanisme, la psilocybine se fixe dans le cerveau à la sérotonine, c'est ce qui déclenche les effets psychédéliques. 

Si patient parle et vie la tristesse, le psy lui redirige le patient en lui disant de qu'elle a la volonté de créer le changement dans son histoire psychédélique, ce qui balise le patient. Comme changer la douleur vécue en quelques chose de productif que lui, le patient est capable de créer par lui-même ,lorsqu, elle entend la voix de son psy. C'est alors que des zones cerveaux qui ne se parlent pas se parle , se mélange, les deux hémisphères communique enfin, et ses changements se produisent par vagues successives, le cortex visuel se retrouve connecté à toutes les zones du cerveau.

 Deuxième effet, ça réduit les ruminations, quand on laisse libre cours à nos pensées. C'est là qu'il faut éliminer les pensées négatives, surtout pour les personnes dépressives. 

Troisième effet, on perçoit la réalité sans filtre, car le cerveau est constamment bombardé de pensée et filtrer par le thalamus, et dans certaines maladies mentales ces filtres nous font tout voir négativement. Les psychédéliques, en diminuant l'activité du thalamus, nous font voir la réalité de façon plus lucide. 

Le patient peut dire que les jugements , va et viennent parce qu'il est en lâcher prise évidemment. 

Quatrième effet , cela augmente la neuroplasticité , c'est-à-dire , la capacité a formé des connexions entre les neurones, c'est comme si les neurones sont prêts à apprendre de nouvelles choses. C'est utile, car les troubles mentaux peuvent mener à une atrophie d'une certaine partie du cerveau. Puis le psy parle au patient à la fin de la séance et dit est-ce possible que ressentir la beauté dans ce corps en même temps que le patient dit et voit que c'est beau ce qu'il voit. 

Cinquième effet , nos émotions sont exacerbées, car les psychédéliques font tomber les filtres et les barrières. Et surtout que tout ce qu'on veut réprimer remonte a la surface pour qu'on accepte ce qui est , avec l'aide du thérapeute qui peut s'en occuper avec la patiente. Si la patiente dit avoir peur, le thérapeute agite des billes de bois pour effacer et attirer l'attention du patient vers la réalité en se concentrant sur son thérapeute et tient la main du thérapeute pour ne pas être seul dans l'immensité de ce qu'elle voit.

 Lorsqu'elle revient dans toute cette beauté, le thérapeute remet une musique du départ de la séance, une musique triste et la patiente apprivoise et ressent tout et libère tout ce qu'elle a à vivre à ce moment de plénitude. Elle dit à ce moment qu'elle va au-delà de la tristesse. Le thérapeute dit qu'il y a au-delà de la tristesse , l'extase, pour lui montrer la réalité qu'elle devra intégrer en elle. La séance a durée 5 heures. Puis en entrevue, elle dit : " c'est comme si on lui avait injecté de l'espoir." Et sans cette peur , elle peut penser à l'avenir maintenant. 

 

C'est essentiel d'être accompagné durant sa session, c'est challengeant et c'est correct. Il doit y avoir un lien de créer avec le thérapeute. Il n'y a pas de bad trip, il y a un mur, mais ça demeure un accompagnement aidant pour le patient. Une fois la première séance passée, ça devient de plus en plus facile. Il y a des moments de paix indescriptible, avec le lâcher prise , on a la paix. 

Le doc Charles Grob psychiatre, Né à Baltimore, il expérimente le LSD (le diéthylamide de l'acide Lysergique ) dans sa jeunesse, et sa déterminer sa carrière en psychiatrie. Mais,c'est le chimiste Albert Hoffmann qui essaya pour la première fois le LSD en 1938 et en 1943 en Suisse avec la cie Sandoz.

Ça a été testé sur des alcooliques, ça donnait des résultats concrets. En grecque ancien, Psychédélique veut dire libérer l'esprit. Puis en 1957, des champignons magiques du Mexique attire l'attention. Et c'est 1960 que tout ça a envahi la société, surtout que certains de l'Université Harvard recommandaient le LSD et la psilocybine pour tous. En 1970 le gouvernement américain bannit ces drogues, et la recherche s'arrête. 

C'est en 1990 que les portes se rouvrent, et M. Grob continua ses recherches. Depuis le plus grand  congrès scientifique sur les psychédéliques avec 12,000 visiteurs, et 500 spécialistes,à Denver au Colorado. Mais il ne faut pas oublier que c'est notamment la psychothérapie qui améliore les résultats sur toutes ces expériences. 

Chez certaines personnes ca va faire apparaître une psychose induite, c a des délires , puis là, on est dans une psychose toxique , qui éventuellement va se résorber , par médicamentation ou par le cours naturel des choses. Tous les psys disent : "On veut amener de l'humanité dans nos soins psychiatriques", et l'intérêt est grandissant ! Donc pourquoi légiférer sur l'aide médicale à mourir et non sur l'aide à vivre !

 C'est notre objectif que les psychédéliques soient acceptés en psychiatrie d'ici à cinq ans. Déjà que ça prit 50 ans pour faire accepter le LSD en études cliniques. 

Aujourd'hui, il y a très peu de thérapeutes psychédéliques(100 au Canada), plusieurs sont en formations, ça en prendra 1,000 environ. 



REF.: https://ici.radio-canada.ca/tele/decouverte/site/episodes/836954/psilocybine-therapie-psychedelique-sante-mentale-depression

vendredi 27 octobre 2023

Les 5 types de démence : quels sont-ils ?

Les 5 types de démence : quels sont-ils ?

Le  Publié le 19 mai 2023



Au fur et à mesure que les années passent, il y a malheureusement certaines conditions de santé que nous redoutons tous jusqu’à un certain point. La démence figure sans doute parmi cette liste. Bien heureusement, il existe certaines solutions afin d’aider les personnes atteintes de démence à maintenir un maximum de bien-être ainsi qu’une belle qualité de vie au quotidien. Nous croyons qu’il est important de mieux comprendre ces différents troubles cognitifs afin de bien pouvoir accompagner vos proches âgés vivant avec une forme de démence. Pour ce faire, nous vous présentons ici un résumé des 5 principaux types de démence, ainsi que leurs différentes caractéristiques.


La démence senile : qu’est-ce c’est ?

Avant tout, il est important de comprendre que les problèmes de démence sont bien différents du processus normal du vieillissement. Même s’il est vrai, qu’avec l’âge, de petites pertes de mémoire puissent être plus fréquentes, souffrir de démence implique malheureusement plus que de simples oublis. Telle que décrite par l’Association des médecins psychiatres du Québec, la démence se définit par une perte des facultés mentales réduisant la capacité d’une personne à s’occuper d’elle-même de façon autonome.


Il est aussi intéressant de savoir que la démence n’est pas une maladie en elle-même. Il s’agit plutôt d’un syndrome pouvant être causé par différents troubles cognitifs ayant tous leurs caractéristiques. Parmi ceux-ci, 5 principaux types de démence se démarquent par leur prévalence dans la population et leurs impacts sur le quotidien.


1. Maladie d’Alzheimer : la forme de démence la plus fréquente

De tous ces différents types de démence, la maladie d’Alzheimer est sans aucun doute la plus connue. Elle est aussi la plus répandue en nombre, représentant autour de 60 à 70 % des cas et touchant statistiquement un peu plus les femmes âgées que les hommes. Considérée comme une maladie neurodégénérative chronique, l’Alzheimer se caractérise par une destruction progressive des cellules du cerveau. Il en résulte alors des pertes de mémoire et une diminution des facultés de raisonnement. Selon le stade de la maladie, et au fur et à mesure que les fonctions cognitives diminuent, il est alors possible que la personne âgée souffrant d’Alzheimer commence à éprouver davantage de difficultés face à certaines tâches du quotidien. Quoique les premiers signes puissent s’y apparenter, les symptômes de la maladie d’Alzheimer sont bien différents de ceux du processus normal de vieillissement et il est important d’en faire la distinction.


Si vous remarquez des changements sur la mémoire ou les capacités de réflexion, que ce soit pour vous-même ou encore pour un proche âgé de votre entourage, n’hésitez pas à consulter votre médecin afin d’obtenir un véritable diagnostic.


2. La démence vasculaire

Après la maladie d’Alzheimer, la démence vasculaire apparaît comme étant la deuxième cause en importance. Ce type de démence a pour particularité d’être causé par une destruction des cellules cérébrales par suite de problèmes de circulation sanguine, notamment après un AVC par exemple. Elle n’est donc pas considérée comme une maladie neurodégénérative en soi, mais elle demeure néanmoins une importante cause de démence pouvant toucher les personnes de tous les âges.


Causes et symptômes de la démence vasculaire

En plus de l’accident vasculaire cérébral (AVC), la démence vasculaire peut aussi provenir d’un rétrécissement des vaisseaux sanguins ou d’un anévrisme au cerveau par exemple. Dans tous les cas, le constat est le même : il en résulte des dommages aux fonctions cognitives du cerveau. Les principaux symptômes de la démence vasculaire restent globalement semblables à ceux des autres formes de démence :


pertes de mémoire;

difficultés de raisonnement;

troubles du langage;

changements d’humeur;

diminution de l’autonomie;

etc.

Une particularité de la démence vasculaire se situe néanmoins dans le fait que les symptômes peuvent varier selon l’emplacement exact du problème vasculaire en cause. Ainsi, une atteinte de l’hémisphère gauche n’aura pas le même impact qu’une atteinte du côté droit du cerveau par exemple.


Savoir reconnaître les signes d’un AVC

L’accident vasculaire cérébral (AVC), qu’il soit hémorragique ou ischémique, est un problème sérieux entraînant malheureusement de graves conséquences. En plus d’être une cause importante de décès, l’AVC peut aussi conduire à des problèmes de démence vasculaire. Bien qu’il soit difficile de prévoir l’apparition d’un accident vasculaire cérébral, on peut néanmoins identifier rapidement les tous premiers signes qui y sont associés.


Tel que nous le rappelle la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, dans une telle situation chaque minute compte et il faut agir vite ! D’ailleurs, l’acronyme VITE est suggéré à titre d’aide-mémoire quant aux signes à reconnaître lors d’un accident vasculaire cérébral.


Visage : Voyez-vous des signes d’affaissement du visage ?

Incapacité : Notez-vous une incapacité à lever les deux bras normalement ?

Trouble de la parole : La personne présente-t-elle une difficulté de prononciation ?

Extrême urgence : Si c’est le cas, il s’agit d’une véritable urgence et il est important de rapidement composer le 9-1-1 pour une intervention immédiate.

Savoir reconnaître les premiers signes d’un AVC peut non seulement sauver des vies ! Cela permet aussi de prévenir les importantes séquelles. Votre vigilance en ce sens est donc un excellent moyen de prévention face à la démence vasculaire.


3. Démence mixte

Avec le temps, les spécialistes ont noté que différents types de démence peuvent parfois coexister chez une même personne. En d’autres mots, il arrive qu’il y ait plus d’une cause. Dans un tel cas, on parle alors de démence mixte. La forme la plus fréquente est la combinaison de la maladie d’Alzheimer associée à un diagnostic de démence vasculaire.


Aussi connue sous le nom de troubles neurocognitifs mixtes, cette forme de démence demande l’évaluation et l’expertise d’un professionnel de la santé qualifié qui saura faire un examen médical approfondi ainsi que les tests nécessaires afin de confirmer le diagnostic. Le médecin pourra alors proposer les meilleurs traitements face à cette condition en s’assurant, lorsque possible, de traiter individuellement chacune des causes.


4. La maladie à corps de Lewy

Un peu moins connue que la maladie d’Alzheimer, la démence à corps de Lewy (DCL) est pourtant la maladie neurodégénérative la plus fréquente après cette dernière. Même si on ne connaît toujours pas l’ensemble des causes à l’origine de la maladie à corps de Lewy, les experts reconnaissent maintenant que certains facteurs génétiques y seraient associés. Cependant, il arrive tout de même qu’aucun antécédent familial ne soit présent. Il reste donc toujours difficile de prédire l’apparition de cette maladie.


Définie par une accumulation anormale de protéines au niveau des neurones, formant ainsi ce qui est appelé les corps de Lewy, cette maladie dégénérative se caractérise par des symptômes touchant à la fois le volet cognitif, psychologique et comportemental, ainsi que par des troubles du mouvement (parkinsonisme).


Voici d’ailleurs quelques symptômes spécifiques pouvant être reconnus chez les personnes âgées atteintes de ce type de démence :


troubles de l’attention (souvent présent dès le début de la maladie);

diminution des capacités de raisonnement, planification et d’organisation de ses tâches quotidiennes;

atteinte des fonctions visuo-spatiales pouvant notamment se caractériser par une difficulté à établir ses repères, à évaluer ses distances ou même mener à des hallucinations visuelles;

troubles du langage faisant en sorte que la personne peine à trouver les bons mots lors d’une conversation en plus d’éprouver certains problèmes de prononciation;

tremblements (similaires aux symptômes du Parkinson);

mouvements affectés par l’apparition d’une rigidité au niveau de l’appareil locomoteur;

apparition possible de délires au cours l’évolution de la maladie;

dépression / anxiété;

etc.

Vous souhaitez en apprendre davantage sur ce trouble neurocognitif affectant le quotidien de nombreux aînés ? Consultez notre article spécialement consacré à la maladie à corps de Lewy.


5. Démence fronto-temporale

Tel que son nom l’indique, la démence fronto-temporale a la particularité de toucher deux zones spécifiques du cerveau : le lobe frontal et le lobe temporal. Chez les personnes âgées atteintes de ce type de démence, une atrophie de ces deux parties du cerveau est notée. Considérant que la zone fronto-temporale est notamment en charge de la mémoire, du langage et du comportement, cette forme de démence tend ainsi à causer des changements et des problèmes touchant ces aspects.


Selon le stade de la maladie, il est donc possible de noter une certaine progression au niveau des symptômes:


changement de comportement (pouvant parfois même devenir inapproprié, grossier et impulsif/compulsif);

troubles de la personnalité;

atrophie des muscles de la tête et du cou;

problèmes de langage (autant pour la compréhension que la communication);

altération de la pensée et de la concentration (plus facilement distrait);

pertes de mémoire (généralement moins fréquentes que les autres types de démence comme la maladie d’Alzheimer par exemple).

Pour confirmer une démence fronto-temporale, il est essentiel de consulter un médecin. Ce dernier se basera alors sur les symptômes les plus spécifiques afin de guider son diagnostic, ensuite confirmé grâce à la tomodensitométrie et/ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Ces imageries permettent notamment de préciser quelles zones du cerveau sont atteintes par l’évolution de la démence. À la suite d’un diagnostic, le médecin pourra aussi établir un plan de traitement approprié, essentiellement consacré à la prise en charge des symptômes.


Notez qu’à ces 5 principaux types de démence, on peut aussi ajouter la maladie de Creutzfeldt-Jacob ainsi que la démence de Korsakoff. Quoique les causes diffèrent, plusieurs symptômes restent similaires.


Quelques conseils en prévention de la démence chez les aînés

Même si on ne peut malheureusement pas empêcher l’apparition et la progression des troubles neurocognitifs majeurs, la bonne nouvelle est qu’il existe certains moyens de prévention pouvant aider à réduire les risques. Voici donc quelques conseils à mettre en application afin de prévenir les divers problèmes associés à la démence :


rester actif en pratiquant une activité physique de manière régulière;

opter pour des loisirs permettant de stimuler la mémoire;

conserver une vie sociale active;

éviter le tabac et privilégier un environnement sans fumée;

conserver une bonne santé globale et s’assurer de traiter les problèmes existants;

privilégier une alimentation saine et équilibrée;

contrôler l’hypertension artérielle (notamment afin de réduire les risques de démence vasculaire).

Bien accompagner les aînés vivant avec une forme de démence

Chez Visavie, nous avons pour mission d’accompagner les aînés et leurs familles dans la vie de tous les jours pour un maximum de bien-être et de tranquillité d’esprit. Ainsi, peu importe le type de démence auquel votre proche âgé peut faire face, sachez que nous sommes là ! Avec une approche attentionnée et bienveillante, nos conseillers.ères en hébergement et nos aides-soignants mettent leur expérience et leur expertise à votre service afin de mieux faire face aux différents défis découlant du fait de vivre avec une forme de démence au quotidien.


Saviez-vous que, chez Visavie, nous offrons des soins à domicile spécialement adaptés aux personnes âgées vivant avec des problèmes de démence tels que l’Alzheimer ? Notre équipe est bien à l’écoute des besoins spécifiques des aînés souffrant de troubles cognitifs, en leur permettant de continuer de profiter d’une bonne qualité de vie dans un environnement à la fois sécuritaire et confortable.


Les services à domicile spécialisés comprennent notamment :


aide à l’alimentation et à la planification des repas;

accompagnement lors des sorties et des déplacements;

soins d’hygiène;

aide pour l’habillement et pour les tâches du quotidien;

présence de nuit rassurante;

et bien plus, selon les besoins spécifiques de la personne.


REF.: Visavie.com

lundi 20 décembre 2021

Les scientifiques croient qu’on doit se préparer à être exposés

 

 

Les scientifiques croient qu’on doit se préparer à être exposés

Menace montante des maladies émergentes                 

Des bactéries qui résistent aux antibiotiques, des virus qui mutent, des tiques qui provoquent une allergie à la viande : voilà des exemples de nos casse-tête de demain. Dans un avenir pas si lointain, nous risquons d’être exposés plus fréquemment à des maladies émergentes qui pourraient gagner le sol québécois. Il faut s’y préparer dès maintenant, martèlent des experts.

• À lire aussi: Pour se protéger, l’humain doit prendre de meilleures habitudes et même utiliser les virus

• À lire aussi: Un poupon en parfaite santé meurt de la COVID-19

• À lire aussi: Les experts surveillent la propagation des maladies et la résistance des bactéries

«Il y a [des] virus et autres corps pathogènes [déjà présents ailleurs] qui vont être appelés à [arriver au Québec], à cause de notre rapport à la nature [...] C’est inévitable», prévient André Dagenais, coordonnateur du Réseau de recherche en santé respiratoire du Québec. 

En plus, de «nouvelles maladies», c’est-à-dire celles que nous ne connaissons pas encore comme la COVID-19 avant que la pandémie éclate, vont être plus fréquentes, estime-t-il.

Le réchauffement climatique et notre mode de vie moderne sont mis en cause. Entre autres parce qu’ils ont pour effet:                         

  • de provoquer des migrations d’animaux et d’insectes porteurs de pathogènes qui peuvent transporter chez nous des infections connues ou inconnues de la science et qui, pour l’heure, sont absents ici;                          
  • d’offrir de nouvelles opportunités aux virus et aux bactéries de muter vers l’humain;                         
  • d’augmenter les contacts entre les humains, les animaux et les insectes. Ce qui hausse aussi les risques de transmission.                                                   

Difficile de prévoir        

Y aura-t-il de nouveaux pathogènes au Québec? Quelles maladies infectieuses viendront chez nous, et quand? Seront-elles dangereuses pour l’humain ou de simples nuisances? Provoqueront-elles des épidémies ou pas?

Les scientifiques n’ont pas de boule de cristal pour répondre à ces questions.

Le professeur titulaire à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Stéphane Lair, fait une autopsie sur un phoque avec des étudiants. «Les changements climatiques seront associés à de nouvelles maladies, surtout [celles] transmises par les nouveaux insectes.»
Photo Chantal Poirier
Le professeur titulaire à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal, Stéphane Lair, fait une autopsie sur un phoque avec des étudiants. «Les changements climatiques seront associés à de nouvelles maladies, surtout [celles] transmises par les nouveaux insectes.»

Chose certaine, «il y a des risques d’émergence de maladies qui vont probablement aller en augmentation au niveau de la fréquence. C’est difficile de prévoir quand va être la prochaine épidémie», résume Stéphane Lair, professeur titulaire en santé de la faune à la Faculté de médecine vétérinaire.

«C’est dans la nature du virus de changer constamment, donc on sait qu’il y a de nouvelles pathologies qui vont arriver», ajoute André Dagenais. 

Pas de panique        

Heureusement, les chercheurs interrogés ne s’attendent pas à voir déferler sur nous une vague de nouvelles maladies dangereuses.

S’ils se gardent bien de se montrer alarmistes, mieux vaut se préparer, demeurer à l’affût et s’assurer de mettre en place les bons outils pour lutter contre les nouveaux microbes auxquels nous serons exposés. 

Car, s’il y a bien une chose que l’apparition de la COVID-19 nous a apprise, c’est que le monde n’était pas prêt à faire face à une nouvelle maladie aussi contagieuse.

La clé du succès résidera notamment dans les investissements en recherche, la formation du personnel médical, la sensibilisation du public et la lutte aux changements climatiques. 

C’est une question sur laquelle s’entend la douzaine d’experts consultés par Le Journal dans le cadre de ce dossier.

Déjà commencé        

Il faut dire que ce phénomène est d’ores et déjà amorcé. En général, «dans la dernière décennie, il y a eu une augmentation du nombre de zoonoses [c’est-à-dire des maladies transmises par les animaux ou les insectes aux humains] déclarées à travers le monde», poursuit Stéphane Lair. 

Outre la COVID-19 qui a évidemment bouleversé la planète, le Québec a été, jusqu’ici, relativement épargné à ce chapitre par rapport à d’autres pays. 

Mis à part la maladie de Lyme qui prend de l’ampleur, on n’a pas constaté de hausse marquée de ces nouvelles infections chez l’humain, ajoute le professeur. 

«Pas encore», précise-t-il. 

Menace à la santé        


Sauf que ça pourrait vite devenir préoccupant pour notre santé. Il faudra ainsi composer avec l’arrivée de nouvelles maladies encore inconnues. Par exemple, un virus présent chez un animal pourrait trouver une façon de nous infecter.

Mais nous aurons aussi à faire face à l’installation d’agents pathogènes, comme des parasites qui sévissent déjà ailleurs, mais qu’on « n’est pas prêts à accueillir [chez nous] », prévient Christopher Fernandez-Prada, chef du laboratoire de parasitologie de l’Université de Montréal.

« Il faut se préparer, avoir des outils et la formation pour les affronter dans les années à venir, parce que ça s’en vient », alerte le chercheur.

Par exemple, des insectes bien présents chez nos voisins du sud pourraient traverser la frontière en raison du réchauffement de la planète. 

Ça pourrait être le cas de la tique étoilée, dont la morsure peut transmettre une allergie à la viande. Ou encore de la kissing bug, une punaise qui peut propager un parasite mortel lorsqu’elle mord.

Vacciner les ratons        

«Je pense que la COVID-19 nous fait réaliser que les maladies infectieuses sont vraiment importantes et qu’on doit surveiller les liens animaux-humains pour empêcher des éclosions comme [celles qu’] on a eues», note M. Fernandez-Padra. 

Un système de surveillance est déjà en place pour guetter la propagation des bactéries et des virus connus, puis pour limiter les dégâts qu’ils peuvent faire chez nous.

C’est ainsi que les autorités québécoises en sont venues à vacciner des ratons laveurs pour tenter de contrôler la progression de la rage entre 2006 et 2009. 

Les ravages que font certaines maladies ne se limitent pas à la santé. L’économie et la société en général s’en ressentent.

Par exemple, en 2018, les autorités ont fait abattre 3200 cerfs d’élevage d’une ferme dans les Laurentides et interdit la chasse dans un rayon de 400 km2 après une éclosion de prion, une protéine infectieuse qui se propage par contact direct avec l’animal malade ou avec l’eau ou la terre contaminée. Le tout pour éviter que d’autres animaux contractent la maladie du cerf fou, et peut-être l’humain, même s’il n’existe aucune preuve que c’est possible.  

Résistance aux antibiotiques        

Le Dr Guy Boivin, médecin microbiologiste infectiologue et chercheur au CHUL croit qu’il faut aussi s’intéresser aux effets des changements climatiques sur la santé. 
«Je ne pense pas que c’est demain matin que [des moustiques exotiques transportant des virus comme la Dengue, par exemple, vont] frapper le Québec. [Mais] ça s’en vient progressivement.»
Photo DIDIER DEBUSSCHÈRE
Le Dr Guy Boivin, médecin microbiologiste infectiologue et chercheur au CHUL croit qu’il faut aussi s’intéresser aux effets des changements climatiques sur la santé. «Je ne pense pas que c’est demain matin que [des moustiques exotiques transportant des virus comme la Dengue, par exemple, vont] frapper le Québec. [Mais] ça s’en vient progressivement.»

Parmi les nouvelles menaces préoccupantes figurent les bactéries qui deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques.

Un phénomène qui viendra perturber nos vies si une option efficace aux antibiotiques n’est pas découverte. 

«C’est maintenant qu’on doit s’activer. C’est comme les changements climatiques : on voit s’en venir le danger [des bactéries résistantes], on comprend d’où vient le problème, mais il faut agir maintenant», prévient la Dre Dao Nguyen, professeure associée au Département de médecine de l’Université McGill et experte en résistance aux antibiotiques.

Il s’agit d’un problème auquel on doit s’attaquer à l’échelle mondiale.

Plus largement, «il faut s’intéresser aux effets [en général sur notre santé] des changements climatiques et de la déforestation, car il y a beaucoup plus d’effets que juste la transmission plus large des maladies infectieuses. On doit s’en inquiéter», martèle Guy Boivin, médecin microbiologiste infectiologue et chercheur au CHUL.


Des fonds sont réclamés pour la recherche                 

Des investissements en recherche et une meilleure formation des professionnels de la santé sont nécessaires, assurent des experts.

  André Dagenais Courtoisie

« C’est en finançant une recherche fondamentale qu’on va se donner des nouveaux outils », résume André Dagenais, coordonnateur du Réseau de recherche en santé respiratoire du Québec.

Ces outils seront essentiels pour surveiller, contrôler et limiter les dégâts des nouvelles maladies qui pourraient apparaître chez nous. Mais aussi pour trouver des options aux traitements actuels, ainsi que des stratégies pour lutter contre ces infections.

La douzaine d’experts consultés par Le Journal somment les gouvernements provinciaux et fédéraux d’investir dans la recherche. Sans s’alarmer de l’arrivée potentielle de nouvelles maladies, ils préviennent qu’on doit s’y préparer.

Le problème, c’est qu’à moins qu’ils visent à lutter contre une pandémie en cours, les fonds destinés à la recherche se font modestes, note M. Dagenais. 

Face à l’inconnu        

Pour ce qui est des pathogènes déjà connus ici ou ailleurs des mécanismes de surveillance existent déjà. 

C’est pour mieux les comprendre et pour se prémunir contre des maladies encore inconnues ou mal comprises que la recherche est cruciale. Pour les détecter, apprendre à les connaître, développer des méthodes de protection, informer le système de santé sur les traitements, sensibiliser les citoyens, etc. 

La professeure titulaire à l’École de santé publique au Département de médecine sociale et préventive, Hélène Carabin, réclame une meilleure formation médicale des professionnels de la santé.

Car leur transmettre l’information sur les nouvelles maladies est la clé pour qu’ils puissent rendre le juste diagnostic, traiter adéquatement leurs patients et prévenir, le cas échéant, la propagation d’une maladie. 

Pas que les symptômes        

Plus encore, les professionnels doivent être incités à davantage traiter les causes des maladies, « pas juste leurs symptômes », ajoute-t-elle.

Par exemple, ils doivent éviter de simplement prescrire un médicament pour soulager un mal, mais plutôt investiguer dans le but d’en découvrir la raison. 

Pour l’heure, les patients dont les symptômes sont dus à des maladies moins connues ne sont pas tous diagnostiqués ni traités. Ils peuvent ainsi développer des problèmes supplémentaires. 

C’est le cas de nombreux patients atteints de la maladie de Lyme (témoignages à lire demain).

mercredi 1 décembre 2021

Les mammifères peuvent utiliser leurs intestins pour respirer

 

 

Les mammifères peuvent utiliser leurs intestins pour respirer

Par admin2020



Les modèles précliniques de mammifères, y compris les porcs et les souris, sont capables de respirer par l’intestin, ce qui peut offrir une voie supplémentaire d’administration d’oxygène aux patients qui ont besoin d’une assistance respiratoire.

Asuka Kodaka, YCU

Vles ventilateurs, des machines qui forcent l’air dans les poumons, peuvent sauver la vie des patients qui ne peuvent pas respirer par eux-mêmes en raison d’une blessure ou d’une maladie. Mais ils peuvent aussi provoquer des lésions pulmonaires en raison de la forte pression qu’ils exercent. De plus, le nombre de ventilateurs est limité, ce qui a notoirement créé des pénuries critiques pendant la pandémie de COVID-19.

Dans une étude publiée aujourd’hui (14 mai) dans Avec, les chercheurs présentent une voie d’oxygénation alternative : par l’anus. Ils ont introduit de l’oxygène sous forme gazeuse ou liquide dans les intestins de souris et de porcs ayant subi une asphyxie ou des conditions de faible teneur en oxygène et ont montré que les animaux survivaient beaucoup plus longtemps que ceux sans traitement.

«Je n’ai jamais lu ou pensé à la ventilation utilisant le système entéral», explique Divya Patel, médecin pulmonaire et de soins intensifs au Collège de médecine de l’Université de Floride qui n’a pas participé au travail. « Les ventilateurs mécaniques sont un pont. Ils nous font gagner du temps pour que le corps guérisse, [but] le problème avec eux, c’est qu’ils causent également des lésions aux poumons eux-mêmes », explique-t-elle. Ces auteurs sont « vraiment ouverts d’esprit et sortent des sentiers battus ».

Je n’ai jamais lu ou pensé à la ventilation à l’aide du système entéral.

—Divya Patel, Faculté de médecine de l’Université de Floride

Takanori Takebe, qui est affilié à l’hôpital pour enfants de Cincinnati, à l’université médicale et dentaire de Tokyo et à l’université de la ville de Yokohama, se concentre généralement sur la manipulation de cellules souches pour faire croître des organes humains fonctionnels dans une boîte de Pétri. Mais il y a trois ans, son père, qui souffre d’une maladie pulmonaire chronique, a développé un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) – une complication pulmonaire qui peut être mortelle et est courante chez les patients atteints de COVID-19 sévère – et devait être ventilé. Son père a survécu, mais l’expérience a impressionné Takebe à quel point les traitements de l’insuffisance respiratoire sont limités.

« La norme de soins est vraiment préjudiciable à la fonction pulmonaire native », dit-il. Son père a maintenant une fonction pulmonaire compromise, ce qui n’est pas rare chez les patients qui ont été ventilés, en particulier pendant une période prolongée. « J’ai réalisé que nous avions besoin de différentes manières de soutenir la respiration sans engager le poumon natif », ajoute-t-il.

Takebe et son équipe ont fait quelques lectures et ont appris que de nombreux organismes, y compris les poissons comme les loches et les arthropodes, utilisent des organes comme la peau et les intestins pour acquérir de l’oxygène. Pour déterminer si les mammifères ont de telles capacités, ils ont commencé avec des souris. Les souris ayant reçu de l’air hypoxique par la trachée ont survécu en moyenne 18 minutes lorsque les chercheurs ont introduit de l’oxygène gazeux dans leurs intestins via leur anus, mais seulement environ 11 minutes sans. Lorsque les chercheurs ont abrasé la muqueuse intestinale avec une brosse, puis introduit de l’oxygène gazeux, la plupart des animaux ont survécu pendant au moins 50 minutes.

“Lorsque vous appliquez des conditions hypoxiques létales à la souris et que vous fournissez de l’oxygène par voie entérale, la survie a doublé en termes de temps”, explique-t-il. “Cela nous donnera beaucoup plus de temps pour gérer la maladie et faire le pont jusqu’à ce que le traitement soit disponible.”

Ensuite, les chercheurs ont essayé une méthode plus réalisable que d’abraser la muqueuse de l’intestin et de pomper du gaz : introduire un liquide oxygéné connu sous le nom de perfluorocarbure par l’anus. Dans des études cliniques précédentes, des perfluorocarbures transportant de l’oxygène dissous ont été administrés directement dans les yeux et les vaisseaux sanguins humains, ainsi que dans les voies respiratoires des nourrissons prématurés pour aider à réduire les lésions pulmonaires. Les chercheurs ont infusé du perfluorocarbure chargé en oxygène ou une solution saline à travers le rectum de souris dans une chambre à faible teneur en oxygène. Les animaux qui ont reçu le liquide oxygéné ont montré des améliorations de la pression d’oxygène dans leur sang et étaient plus actifs après leur perfusion de perfluorocarbone que les souris qui ont reçu une solution saline.

Ensuite, l’équipe a testé la stratégie du liquide oxygéné chez des porcs anesthésiés, qui partagent plus de physiologie avec les humains que les souris. Ils n’ont utilisé un ventilateur que cinq ou six fois par minute pour induire une insuffisance respiratoire non létale, puis ont sauvé les porcs de l’hypoxie avec une administration semblable à un lavement de perfluorocarbone chargé d’oxygène et n’ont observé aucun effet secondaire évident. Pour tester davantage la sécurité, ils ont fait des infusions de perfluorocarbure dans les intestins de rats. Les rats n’étaient pas déshydratés, n’avaient pas de diarrhée et les niveaux de marqueurs de toxicité organique étaient identiques ou inférieurs à ceux observés chez le témoin salin.


Le réseau vasculaire est marqué en violet dans cette image d’un intestin de souris disséqué. Takebe et ses collègues émettent l’hypothèse que l’intestin des mammifères donne accès à ce réseau de vaisseaux sanguins pour les échanges gazeux potentiels.

Yosuke Yoneyama et Akiko Kinebuchi, TMDU

Ces découvertes sont “un exemple d’évolution bricolant avec un système qui a probablement évolué dans un autre but – c’est-à-dire digérer les aliments et déplacer les nutriments dans le corps – puis coopter ce système pour faire quelque chose d’autre qui est vraiment utile pour le organisme », explique Art Woods, biologiste à l’Université du Montana. Il n’était pas impliqué dans la nouvelle étude, mais dans un article de 2017 qui l’a inspirée, il a montré avec des collègues que les araignées de mer utilisent leurs entrailles pour transporter l’oxygène. “C’est assez intelligent de faire cela d’une manière interventionnelle, en tant que technique médicale”, ajoute-t-il.

Sur la base de l’approbation préalable des perfluorocarbures par la Food and Drug Administration des États-Unis pour d’autres indications, « nous sommes très optimistes quant à la sécurité [and] tolérabilité dans les applications humaines », explique Takebe. Lui et ses collègues forment une start-up pour mener d’autres analyses de sécurité précliniques et également évaluer davantage de modèles de maladies animales. Il dit qu’ils espèrent commencer les essais cliniques l’année prochaine, mais prévient qu’il n’est pas encore clair si l’amélioration de l’oxygénation via cette méthode serait utile chez les patients atteints de coronavirus. “COVID-19 ne concerne pas seulement le SDRA ou un problème d’oxygénation pulmonaire, mais il existe un certain nombre de pathologies différentes impliquées”, explique-t-il.

« Comprendre le mécanisme aiderait à encourager les gens à l’adopter et à faire des recherches plus approfondies à ce sujet », explique Patel. Les autres prochaines étapes consistent à étudier l’efficacité de la stratégie dans un modèle de type SDRA ou pneumonie, ainsi qu’à examiner davantage la sécurité de cette application de perfluorocarbures chez l’homme, ajoute-t-elle. Si la technique s’avère efficace et sûre, cela « pourrait potentiellement être un moyen d’éviter le ventilateur mécanique ou de pouvoir le régler à des réglages très bas, afin que vous ne causiez pas cette lésion pulmonaire induite par le ventilateur ».

REF.: https://www.flipset.fr/2021/07/02/les-mammiferes-peuvent-utiliser-leurs-intestins-pour-respirer/

 

R. Okabe et al., « La ventilation entérale chez les mammifères améliore l’insuffisance respiratoire », Avec, doi:10.1016/j.medj.2021.04.004, 2021.

samedi 11 avril 2020

Tout sur le cancer et "Comment vivre en santé" :



Tout sur le cancer et "Comment vivre en santé" :

 
 
 
 
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Notre vision du cancer a beaucoup changé au cours des dernières années.Alors qu’on a longtemps perçu le cancer comme une maladie foudrouyante qui apparaît du jour au lendemain,on sait maintenant qu’il s’agit plutôt d’une maladie chronique,qui requiert dans la plupart des cas plusieurs décennies pour parvenir a un stade clinique.  Les facteurs de risque du cancer:
Donc l’alimentation représente 30% avec le tabac ,les même risques.Vous savez quoi faire pour corriger ces 2 problêmes!
Le tabac :  on arrête,avec la technique au laser ou par hypnose,ça marche !
L’alimentation: Ça prend des aliments frais non rafinés ou transformés le moins possible.Juste la cuisson c’est un facteur important, car la cuisson devrait être lente et a moyenne température sur votre poele.
Manger des fibres: comme les fruits et légumes.
Aliments:  
acheter et consommer de l’huile d’olive extra-vierge pressé a froid,
manger du poisson tel que le saumon,truite arc-en-ciel de culture,ou l’omble chevalier(artic char).Le saumon est celui qui contient le plus concentré en oméga.
Le thé vert est recommandé.
Le café est recommandé,on peut prendre de 3 a 5 tasse par jour.
Faut avoir un sang alcalin et non acide;ce que les sucres et les aliments rafinés nous donne.C’est ce qui mène a des maladies suite a la détérioration de votre  ADN  , qui sera endommagé.Juste en mangant des fibres contenu dans les fruits et légumes.Les boissons gazeuses (avec acide phosphorique et ses sucres comme l’ Aspartame/Nutrasweet)vont acidifier votre sang.Le Coke peut vous rendre leucémique en détruisant vos globules rouge.

Ne pas prendre des aliments light ou léger: Car il y a plus de sucre chimique(la famille des syrop de fructose) dedans et des émulsifiants pour rendre la texture de l’aliment Light plus solide et homogène,sinon le plat rafiné serait trop liquide.Par exemple une canette de coke léger ,représente 2 canettes de coke normale ,avec tout les additifs qu’il y on mit dedans,comme le nutrasweet,ce sont tous des sucres que votre organisme digère en gras.Le problême d’obésité et de crise cardiaque au USA n’est pas les gras trans,ni le cholestérole,car il est légiféré et le monde mange moins gras,mais ce sont la non légifération des sucres et la consommation des sucres comme le nutrasweet dans les aliment léger.Alors il y a une gros problême de diabète de type 2 maintenant aux USA.
Manger du Yogourt: Car il faut avoir une bonne flore intestinale.Les bonnes bactéries de votre intestin vont nettoyer les nombreux déchets de votre cerveau,lorsque en sommeil profond votre organisme se régénaire et reconstitut votre ADN et élimine les déchets de votre cerveau !L’intestin a un lien direct avec votre cerveau.
Boire de l’eau: 1 Litre/jour minimum.et non des boissons gazeuses.
Le vin,comme le vin rouge Pinot Noir,est celui qui contient le plus d’antioxydant le resvératrol.Une coupe par jour.

Manger un peu de chocolat noir, le vrai (en cacao)pas celui au lait,plein de sucre rafiné.C’est bon pour le coeur.Évitez le sucre raffiné,le nutrasweet,mieux vaut le miel et la cassonade.
Protéger la peau du soleil,car un cancer de la peau arrive souvant 10 ans après que la peau ait été brûlé par les rayons UV. (une bonne crème solaire 30 et plus)
Manger sans Sel,ni acheter des aliments salés;les cie en mettre déja trop !

Les suppléments alimentaire: prendre seulement au besoin,mais surtout lorsque vos aliments ne sont pas du fast food.Car en compensant une mauvaise alimentation en utilisant des suppléments risque une synergie négative ,si vos aliments ne sont pas de qualité pour diminuer le risque de cancer.
 Faut prendre calcium,Vit. E , Vit.C,surtout,mais avec parcimonie.Le ginkgo biloba peut aider a regénérer les neuronnes,renforcer les fonctions cérébrales et combattre la perte de mémoire.Souvent les suppléments de calcium,calcifie les parois de vos artères surtout si le sel de table fait de silice vous a érité les parois de vos artères.C’est  ce qui crée des obstructions et bloc vos vaisseaux ,créant  artériosclérose.L’artériosclérose s’accompagne très souvent de dépôts lipidiques (cholestérol du cerveau,coeur,rein) sur la paroi interne des artères.
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Les ennemis du cancer:
(a mettre dans votre épicerie)

Les petits fruits: contre le cancer du sein,côlon.Le bleuet a le plus d’antioxydants.
Ail,oignon,échalote,ciboulette,poireau : contre cancer du côlon,oesophage,estomac.
Caroténoides,comme les carottes,tomates,choux violet : prostate,poumon,sein.
Huile d’olive : sein,côlon.
Thé vert : côlon,estomac.Éviter de le boire trop chaud.
Les noix : Sein,côlon,prostate.
Les graines et les grains :comme la graine de lin; contre le cancer du sein,côlon.
Vin rouge : le côlon.L’alcool augmente les risques du cancer de la bouche,foie,sein.
Soja: sein, et éviter les produits fait avec des concentrés de protéines de soja qui sont dépourvus d’isoflavone.
Champignons : sein.
Chocolat :côlon.un seul carré a plus de 2 fois de polyphénols qu’un verre de vin ou d’une tasse de thé vert.
Crucifères,choux,brocoli,chou-fleur,radis,navet : poumon,vessie,prostate.
Pêche,prune,poire,pomme : sein.
Agrumes,comme l’orange,pamplemousse : estomac.
Café : foie,sein,côlon,mélanome.

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Un élixir de vie : Simplement d’acheter un extracteur a jus , et de mettre vos légumes / fruits ensemble pour faire un bon anti-cancer.Parce que l’extracteur détruit l’enveloppe de la cellule et vous expose les vitamines hydrosoluble ,que souvent on détruit par la cuisson des aliments.
L’autre anti-cancer est d’acheter un batte de baseball que vous donnez a votre enfant et il vous frappera si vous rester trop sédentaire et n’ aller pas jouer dehors !
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Allergie: vous éviterez beaucoup d’allergie,si vous faîtes tout ça;mais une bonne hygiène de votre corps et de vos draps(les acariens),lingerie et plancher de votre maison ,vous évitera bien des grippettes ,surtout si vous vous lavez les mains souvent.Le plus important est de rajouter un peu de Javel dans votre savon a vaiselle ainsi que celui pour le plancher;ça, ça tue les bactéries !
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* Pour éliminer Alzheimer,les problêmes d’anxiété tel que le TDAH,dépression,etc…Voici ce qu’il faut faire:
Manger naturel (comme ci-dessus).
Faire de la lecture
Jouer d’un instrument de musique,pour exercer vos neuronnes.
Avoir un sommeil profond;ça se produit seulement si votre chambre est totalement noire(sans lumière,avec rideau noir,opaque a la lumière)il faut 8 heures de sommeil pour entrer dans le sommeil profond.C’est la, que les cellules de votre corps se régénère,surtout celles du cerveau,car les déchets de vos neuronnes vont s’illiminer et ne pourront former des plaques AMYLOÏDES, qui en viennet a produire la maladie d’ Alzheimer.
Faire du sport,de l’exercise,comme si vous êtes sédentaire et rester assis plus qu’une heure c’est pas bon.Faut de lever et s’étirer,et si vous faîtes du sport,faire une course d’au moins 30 minutes ,ça c’est une bon exercise.Faire de la musculation avec des poids et haltères.
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*  Maladie mentale: 
Selon le National institut mental health,50% de la population des USA souffre de maladie mentale,comme trouble de l’anxiété,TDAH,dépression,bipolaire, et meurent 10 ans plus jeune.
Cinq personne sur 10 ,sur un conseil d’administration ont un problême non traité de ADD(déficite d’attention),dépression,trouble d’anxiété et se considère normal dans notre société.
Peu de mémoire et problême de concentration,indique que vous pouvez avoir l’alzheimer dans 10 a 18 ans plus tard,si vous ne faîte rien.

* Se guérir en réparant son ADN:
L’ADN représente seulement 4 % de votre code génétique,alors que le 96% restant est de l’ADN poubelle(ADN non codant),qui vit en symbiose avec.Mais cet ADN peut se changer en empêchant sa détérioration.Donc, si l’alimentation représente 30% avec le tabac, les chance de lutter et vaincre les maladies cancéreuses,c’est 96% dans le cas des Super Gènes !!!
 Principalement par le stress , votre alimentation et vos habitudes de vie = Tout ça représente 96% de chance de recouvrer une santé de vos gènes !!!
 Cela n’empêchera pas votre ADN(4% vrai ADN ) de se reproduire ,mais évitera la reproduction de votre ADN défectueuse avec des erreurs de vos gènes qui eux constitue votre ADN.Donc vous pouvez agir sur 96% de votre génome; 96% de vos gènes poubelles sont modifiables.Et ça ,simplement en contrôlant votre stress,votre alimentation et vos habitudes de vie(grâce a l’épigénétique) !
 De nombreuses incertitudes subsistent autour des processus impliqués, mais les chercheurs sont de plus en plus persuadés qu’ils jouent un rôle important dans des pathologies comme le cancer, l’autisme ou la maladie d’Alzheimer ou dans le vieillissement.
 Si ont déroule la vrille d’ADN ,cela s’étendra sur entre 3 a 6 pieds de long ;alors prenez s’en bien soin.
Vous allez mourir juste parce que votre ADN mute et change ses gènes par l’oxygène que vous respirez en formant des radicaux libre et par l’effet du stress et de vos habitudes de vie strictement !
Si une inflammation survient et devient chronique c’est que votre ADN a été mal répliqué et que souvent arrive la maladie,le cancer. Une cellule qui n’est plus capable d’effectuer efficacement les réparations des dommages subis par son ADN, peut entrer dans l’un des trois états suivants :
  • un état de dormance irréversible, connu sous le nom de sénescence ;
  • une mort par suicide cellulaire, également connue sous le nom d’apoptose ou mort cellulaire programmée ;
  • une division cellulaire non contrôlée qui va conduire à la formation d’une tumeur cancéreuse.
L’un des exemples les plus remarquables de cette dimension épigénétique fondamentale est le processus de méthylation par lequel l’expression de notre ADN peut être profondément et définitivement modifiée par des facteurs environnementaux, comme une modification de notre mode de vie par exemple.
 Parce que, le déséquilibre et l’inflammation sont vos plus grands ennemis.
L’homéostasie garde tous nos systèmes physiologiques stable.

 
Quelles sont les causes de déséquilibre et d’inflammation: 1- stress
2- mauvaises habitudes de sommeil
3- Une mauvaise alimentation
4- L’inflammation chronique
Que faire :
8 heures de sommeil
Ayez une alimentation saine et équilibrée
Gérer les attentes (anxiété)
L’inflammation aiguë est visible, comme lorsque vous vous faites une entorse de la cheville ou brûler la peau.
A faible activité, l’inflammation chronique peut être tout aussi dangereux pour votre santé, sinon plus.
L’inflammation chronique, à faible niveau peut déclencher la libération de cytokines, la mort cellulaire et la dégradation des tissus, et disfonctionnement des organes.
– L’inflammation chronique est l’une des conditions les plus dangereuse pour la santé et le bien-être.

* Pour lutter contre l’inflammation, vous devez:1- Eviter la sédentarité2- L’obésité3- stress4- Le manque d’hygiène (en particulier de la bouche et des gencives) 
* Que faire : 
1- manger un régime qui combat l’inflammation (manger naturel, fibre, l’huile d’olive, …) afin d’obtenir suffisamment de protéines, le poisson se substituer à la viande rouge, en particulier en utilisant le saumon ou le thon.
 2- Avoir une bonne nuit de sommeil(de sommeil paradoxal profond,les déchets du cerveau sont éliminés, évitant Alzheimer) Pour le sommeil: faire une pièce sombre, cool et calme, éliminer les sources de bruit,garder votre esprit vraiment clair. 
3- Gérer le stress 
4- Garder une habitude de méditer (la méditation a effectivement des effets au niveau cellulaire et génétique)
* Les Bactéries:
Vous vivez en symbiose avec des bactéries:
Aussi,Tant et si bien qu’à l’intérieur d’un corps humain, on dénombre environ 500 espèces de bactéries différentes !
En plus de celles qui vivent sur notre peau, nos bactéries logent principalement dans notre système digestif (bouche, œsophage, estomac, colon) ainsi que dans le vagin pour mesdames.
Ce sont tous ces organismes que l’on désigne généralement sous le terme poétique de « flore intestinale ». Mais le terme est doublement trompeur : d’une part la flore intestinale n’est pas limitée à l’intestin; d’autre part il ne s’agit pas réellement d’une « flore » puisque les bactéries ne font pas partie des plantes !
Nous en arrivons à la question qui fait peur : combien y-a-t-il de bactéries qui logent tranquillement chez nous ? Eh bien on estime qu’il y en a de l’ordre de 100 000 milliards ! Un si gros chiffre ne vous parle peut-être pas, alors sachez pour comparaison que votre corps est composé d’environ 10 000 milliards de cellules, soit 10 fois moins.
Oui, vous lisez bien : il y a dans votre corps 10 fois plus de bactéries que de cellules de votre propre organisme. Une autre manière de le dire : puisque chaque bactérie est elle-même une unique cellule, notre corps est fait à 90% de cellules qui ne nous appartiennent pas !
A l’heure où l’on essaye d’expliquer une grande partie de notre identité par des facteurs génétiques, savoir que 99% des gènes de notre corps ne sont pas les nôtres a de quoi nous faire réfléchir sur cette notion d’identité. Nos bactéries sont une immense partie de ce qui nous définit biologiquement parlant ! On leur a même donné un nom : le « microbiome ». S’il y a plus de 30% de changement dans le microbiote de  l’intestin ,cela va probablement produire une maladie.
Notre microbiome fait donc partie intégrante de notre identité biologique, au même titre que notre génome.Juste avant sa naissance, un nouveau-né ne possède pas de flore intestinale, et donc il n’appartient à aucun type(entérotype). Dès sa naissance il acquiert ses premières bactéries, et son type se stabilisera avec la diversification du régime alimentaire. Mais on sait par exemple qu’il existe des différences en fonction du type de naissance (voie basse ou césarienne) ou du fait que l’enfant soit allaité ou pas.
Comment nourrir les bonnes bactéries de notre microbiote:
En générale,la nourriture préférée des microbes qui vivent dans notre colon(gros intestin)ce sont des aliments qui restent coincés entre nos dents quand ont mastique.Les aliments contenant des fibres insolubles comme les artichauts ou les courgettes nourissent les bactéries.On les appelle prébiotiques .Les études que quand on donne ces prébiotiques aux patients ,sa flore intestinale se diversifie.C’est comme si l’on mettait de l’engrais sur le terreau . Une grande diversité de nouvelles plantes se met alors a pousser.Plus il y a d’espèces de microbes différents,plus elles produisent de métabolites différents.Et plus nutriments elles peuvent tirer de la nourriture ,mieux c’est . Plus notre système immunitaire est sain,moins l’obésité progresse. 
 
Les virus peuvent nous sauver! Oui, https://teodulle.blogspot.com/2023/03/systeme-immunitaire-et-virus-pour-notre.html Depuis 500 millions d'années 8% de notre ADN est de nature viral provenant de vestiges de très anciennes infections devenues hériditaires. L'homme a été domestiqué, selon un biologiste(dans le livre de Boucar Diouf) par les bactéries qui eux ont probablement été domestiqués par nos ancêtres les virus. Sinon, les virus n'auraient pas choisit l'humain comme mode de transport qui permet aux virus d'exprimer son intinct de survie!
 
* Système immunitaire:
Donc,il est important que le nouveau-né vient par les voies naturelles, pour posséder le plus possible un bon microbiome des ses parents;le lait maternelle contiendrait des sucres entre autre pour nourrir ces bactéries et renforcir son système immunitaire.Tout se jout a la naissance,peut-être pas;mais durant votre vie face a votre environnement et vos habitudes de vie.
https://sciencetonnante.wordpress.com/2013/02/18/combien-avons-nous-de-bacteries-dans-le-corps/
Source.:

vendredi 7 février 2020

Une cellule nourrit l'espoir d'un traitement universel de tous les cancers

Une cellule nourrit l'espoir d'un traitement universel de tous les cancers

Le poumon, le foie, le sein, le pancréas... Les cellules cancéreuses diffèrent en fonction de l'organe qu'elles envahissent, et exigent chacune un traitement bien spécifique. Il existerait cependant une cellule immunitaire universelle capable de s'attaquer à presque tous les types de cancers.




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Bien que le principe de propagation des cellules cancéreuses soit très similaire d'un cancer à un autre, il existe autant de types de cancer que d'organes dans lesquels cette maladie peut se développer. Cancer du sein, du poumon, du cerveau, du foie, de la prostate... Puisque tous les cancers sont des pathologies distinctes, chacune requière un traitement bien spécifique adapté à sa neutralisation. C'était du moins jusqu'à présent le cas. Une équipe de chercheurs de l'université de Cardiff (Royaume-Uni) a en effet publié dans la revue Nature immunology une étude décrivant la découverte d'une cellule immunitaire capable de s'attaquer à tous les types de cancer à la fois.

Autant de méthodes d’immunothérapie que de types de cancer

Nous ne parlons pas du cancer, mais des cancers, que seuls des traitements spécifiques à chaque type de cellule cancéreuse sont capables de soigner. Qu'ils fassent appel à des procédures chirurgicales ou à l'insertion de substances médicamenteuses dans l'organisme, comme la chimiothérapie, de nouveaux traitements sont sans cesse mis au point dans un souci d'amélioration des conditions de vie et des délais de guérison des patients atteints d'un cancer. L'une des dernières percées en termes d'immunothérapie à avoir fait son entrée dans l'arène de l'oncologie : les cellules CAR-T ("Chimeric antigen receptor T").
Les cellules CAR-T sont des lymphocytes T, des cellules immunitaires qui identifient et détruisent toutes les cellules reconnues comme étrangères à l’organisme. Bactéries, virus ou cellules cancéreuses, les lymphocytes T peuvent se battre contre tous les envahisseurs. À condition d’exprimer à leur surface une protéine chimérique (TCR) capable de reconnaître spécifiquement les cellules étrangères à éliminer, de manière à ne pas s’en prendre aux cellules saines. Les cellules malades diffèrent d’un cancer en autre, ce qui explique qu’il existe autant de TCR que de types de cancer. Cependant, le catalogue de la multitude de TCR est très épais et nous ne les possédons pas toutes. Nos lymphocytes ne peuvent donc pas attaquer toutes les cellules cancéreuses avant d’avoir l'arme adéquate, qu'il est parfois nécessaire d'injecter au patient qui ne la produit pas seul.
Afin d’adapter les lymphocytes T au traitement d’un type particulier de cancer, la méthode CAR-T consiste dans un premier temps en l’extraction des lymphocytes T du sang du patient atteint (voir schéma ci-dessous). Ces lymphocytes sont ensuite modifiés génétiquement afin de pouvoir présenter la protéine qui reconnaîtra les cellules cancéreuses, puis ils sont réintroduits dans le sang du patient par injection. L’objectif et d’insérer au sein du génome des lymphocytes le gène exact codant pour la protéine nécessaire à la reconnaissance des cellules cancéreuses. Le gène diffère pour tous les types de cancer, et les thérapies CAR-T sont donc très diverses. Cette méthode est toutefois inefficace face aux tumeurs solides, symptomatiques de la majorité des cancers que la thérapie CAR-T ne permet ainsi pas de traiter.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir © Mehdi Benyezzar pour Sciences et Avenir

La protéine MR1 est présente dans tous les types de cellules cancéreuses

La protéine chimérique TCR des lymphocytes est essentielle à leur capacité de repérage des cellules cancéreuses, ce qui conduit à leur élimination. Ces cellules malades contiennent des protéines anormales que les lymphocytes peuvent identifier comme appartenant à des cellules cancéreuses. En présence du bon TCR dans leur membrane, les lymphocytes T font une "ronde" des cellules du secteur (le foie, le poumon ...) à la recherche des fameuses protéines anormales. Celles-ci sont attachées à des antigènes de leucocytes humains (HLA pour "Human leukocyte Antigen" en anglais), et c'est cette molécule qui est reconnue par le TCR des lymphocytes T. Le problème, c'est que ces HLA diffèrent en fonction des types de cancer et varient également d'une personne à une autre. Autant de paramètres qui ont jusqu'à présent empêché les scientifiques de créer un traitement unique à base de cellules T qui puisse cibler tous les cancers chez tous les patients.
Des scientifiques gallois ont découvert un nouveau type TCR qui reconnaît la plupart des types de cellules cancéreuses. Ce TCR ne sait identifier qu'un seul HLA, comme ceux des autres lymphocytes T, qui s'appelle MR1. MR1 se distingue des autres HLA bien particulièrement : il ne varie ni en fonction des types de cancers, ni en fonction des personnes. Autrement dit, bien qu'il ne sache reconnaître qu'un seul HLA, le nouveau TCR permet au lymphocyte T qui l'exprime sur sa membrane de savoir identifier diverses cellules cancéreuses car le HLA en question est naturellement présent dans différents types de cancer.

Le lymphocyte "universel" humain fonctionne chez les souris

La potentielle universalité de MR1 a interpellé les scientifiques qui ont entrepris de la mettre à l'épreuve dans le cadre d'une expérience sur des souris. Les chercheurs ont injecté des lymphocytes T qui possédaient le nouveau TCR capable de reconnaître MR1 à des souris porteuses chacune d'un différent type de cancer humain et dotées d'un système immunitaire humain. Les résultats furent surprenants : les nouveaux lymphocytes T neutralisèrent les cellules cancéreuses des poumons, de la peau, du sang, du côlon, du sein, des os, de la prostate, des ovaires, des reins et du col de l'utérus. Les lymphocytes des patients atteints de mélanome pouvaient également détruire les cellules cancéreuses de plusieurs patients en laboratoire, quel que soit le type de HLA du patient.
Tout aussi important à préciser, le TCR est parvenu sans souci à distinguer les cellules cancéreuses des cellules saines. Le professeur Andrew Sewell, auteur principal de l'étude, a déclaré dans un communiqué qu'il était "très inhabituel de trouver un TCR avec une spécificité cancéreuse aussi large". "Nous espérons que ce nouveau TCR pourra nous fournir une voie différente pour cibler et détruire un large éventail de cancers chez tous les individus", s'enthousiasme-t-il à l'idée de la conception d'une thérapie cancéreuse "universelle".

Sur la voie d'un traitement "universel" des cancers ?

Les mécanismes responsables de l'universalité du TCR découvert restent à investiguer, mais "ce nouveau type de thérapie par cellules T présente un potentiel énorme pour surmonter les limites actuelles du CAR-T, qui s'est efforcé d'identifier des cibles appropriées et sûres pour plus de quelques types de cancer", explique le professeur Oliver Ottmann, chef du département d'hématologie de l'Université de Cardiff. Le groupe de scientifiques prévoit de s'assurer, grâce à des tests de sécurité, que les lymphocytes T modifiés avec le nouveau TCR ne reconnaissent que les cellules cancéreuses. "Il y a beaucoup d'obstacles à surmonter, mais si ce test est concluant, j'espère que ce nouveau traitement pourra être utilisé chez les patients dans quelques années", précise le professeur Sewell.
"Le ciblage du cancer au moyen de lymphocytes T sensibles à MR1 est une nouvelle frontière passionnante : elle ouvre la perspective d'un traitement du cancer "universel", un seul type de lymphocytes T qui pourrait être capable de détruire de nombreux types de cancers différents dans la population", ambitionne le groupe britannique.

REF.:

vendredi 29 novembre 2019

Un test détecterait des prédispositions à l'alzheimer bien avant les pertes de mémoire



Un test détecterait des prédispositions à l'alzheimer bien avant les pertes de mémoire


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La Presse canadienne
Un test sanguin mis au point par des chercheurs américains permettrait d'identifier avec une grande précision les patients dont le cerveau présente des risques de développer la maladie d'Alzheimer, et ce, jusqu'à 20 ans avant les premières pertes de mémoire.
Ce nouveau test pourrait même être encore plus précis que la tomographie par émission de positrons (PET scan) qui est normalement utilisée pour confirmer la présence dans le cerveau de dépôts amyloïdes.
Ces dépôts commencent à engommer le cerveau jusqu'à deux décennies avant que ne se manifestent les pertes de mémoire et la confusion typiques de la maladie d'Alzheimer.
Le test développé par les chercheurs de l'Université Washington, à Saint-Louis, mesure les taux d'amyloïdes dans le sang. Lorsque ces taux sont combinés à l'âge du patient et à la présence d'une variante génétique appelée APOE4, le test détecte la présence dans le cerveau de dépôts amyloïdes avec une précision de 94 %.
Le risque de souffrir de la maladie double tous les cinq ans à partir de l'âge de 65 ans. La variante génétique APOE4 augmente ce risque de trois à cinq fois.
Le test est si précis qu'il réussit parfois à détecter la présence des dépôts quelques années avant que la tomographie par émission de positrons ne soit en mesure de le faire.
Ça change énormément de choses.
Hélène Girouard, Institut universitaire de gériatrie de Montréal
La maladie d'Alzheimer est une démence, et quand on dit démence, ça signifie que la personne ne peut plus vaquer à ses responsabilités habituelles, qu'elle n'est plus autonome, et ça veut dire que le cerveau est biologiquement très endommagé, et même avant qu'il y ait des signes cliniques, explique la chercheuse Hélène Girouard, de l'Institut universitaire de gériatrie de Montréal.
L'impact clinique du test pourrait donc être monumental, puisqu'il pourrait permettre d'identifier très tôt les patients chez qui les dépôts amyloïdes ont commencé à se former afin de tester chez eux des traitements pour ralentir, voire stopper, la progression de la maladie, dit-elle.
Le cerveau devient un peu comme un fromage Gruyère, il y a plein de trous, et le volume cérébral n'est vraiment plus le même à partir du moment où on reçoit le diagnostic de la maladie d'Alzheimer, ajoute encore la Pre Girouard.
Donc, il faut vraiment prévenir toute la neurodégénérescence, et ça, ça doit se faire des années avant.
Hélène Girouard, Institut universitaire de gériatrie de Montréal
Actuellement, les patients ne sont traités qu'après l'apparition des symptômes, quand leurs cerveaux sont déjà fortement abîmés.
Le problème, c'est que les dommages surviennent bien avant l'apparition des signes cliniques.
Une fois que la maladie est diagnostiquée, tout ce qu'on peut faire, tout ce qu'on peut espérer, avec la technologie qu'on a actuellement, c'est de ralentir sa progression. C'est tout ce qu'on peut espérer. Mais si on traite 20 ans plus tôt, alors là, on peut vraiment espérer une prévention.
Hélène Girouard, Institut universitaire de gériatrie de Montréal
En termes clairs, une personne traitée 20 ans avant l'apparition des premiers symptômes, qui aurait autrement été condamnée à souffrir de la maladie d'Alzheimer, pourrait carrément y échapper.
C'est beaucoup plus facile, pharmacologiquement, de prévenir 20 ans plus tôt que d'essayer de guérir quelqu'un qui est déjà atteint, estime Hélène Girouard.
En ce moment, la découverte de biomarqueurs pour la maladie d'Alzheimer fait partie de recherches intensives, justement dans l'objectif qu'on puisse vraiment prévenir, parce qu'une fois que c'est diagnostiqué, c'est beaucoup plus difficile. On est très loin d'avoir la technologie suffisante pour guérir la maladie d'Alzheimer une fois diagnostiquée, conclut la Pre Girouard.
Les conclusions de cette étude sont publiées par le journal médical Neurology (en anglais).


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vendredi 29 juin 2018

Des aînés victimes de Revenu Québec

Quelle incohérence de la part du ministre Carlos Leitao à l’égard des aînés à qui il a réclamé le remboursement du crédit d’impôt bonifié pour maintien à domicile (CMD) qu’ils ont reçu en 2013, 2014, 2015... alors que ces aînés y avaient droit au moins jusqu’au 1er avril 2016 selon le budget de 2016-17.
Au nombre des victimes de cette surcharge fiscale, on retrouve Mme Françoise qui s’est fait enlever 11 455 $ ; Mme Marie qui a dû rembourser 9000 $ ; les cas précédemment dénoncés dans Le Journal, soit celui de Mme Louise (5700 $) et de Mme Edna, 95 ans, pourchassée pour 5652 $.
Pourquoi le ministre Leitao a-t-il coupé les vivres à ces aînées ? Parce que le logement où elles habitent (ou habitaient), évoque-t-il, ne faisait pas partie d’un immeuble certifié « résidence privée pour aînés » au sens de la Loi sur les services de santé et les services sociaux, laquelle certification donne droit au crédit d’impôt bonifié pour le maintien à domicile en raison des nombreux services offerts, tels soins infirmiers, assistance personnelle, repas, buanderie, etc.
En passant, les logements loués où habitent Françoise, Marie, Louise et Edna faisaient partie d’un immeuble (Villagia) certifié dans sa totalité jusqu’à la révision d’avril 2016.
Quoi qu’il en soit, elles sont victimes de l’incohérence du ministre Leitao.
À titre de ministre du Revenu, il ne peut réclamer rétroactivement le remboursement d’un crédit pour les années 2013, 2014, 2015 et une partie de 2016, alors qu’à titre de ministre des Finances il avait fixé le 1er avril 2016 comme date butoir pour commencer à retirer ledit crédit bonifié aux aînés qui habitaient dans des résidences pour aînés non certifiées.
Dans son budget 2016-17, le ministre avait consacré deux pages à la problématique du crédit d’impôt bonifié pour maintien à domicile qu’il allait couper aux aînés habitant les résidences non certifiées.
Il a écrit : « Il s’ensuit que les aînés qui habitent ou qui souhaitent habiter ces résidences non certifiées n’auront plus droit, à compter du 1er avril 2016, au CMD applicable aux résidents de résidences privées pour aînés. »
Pire encore
Pour montrer jusqu’où l’incohérence règne entre les deux ministères dirigés par Carlos Leitao, il avait également annoncé dans le budget de 2016-17 la mise en place d’un programme de compensation financière pour aider financièrement les aînés qui allaient perdre leur crédit d’impôt bonifié.
Il promettait de leur verser un montant d’argent pour compenser le manque à gagner qu’ils allaient subir. Les Françoise, Marie, Louise et Edna sont plutôt passées dans le tordeur fiscal.
Questionné à l’Assemblée nationale par le député François Bonnardel, de la CAQ, qui lui reprochait de faire de l’acharnement contre les aînés, le ministre s’est défendu en disant que ces aînés n’auraient jamais dû recevoir ledit crédit bonifié.
À la fin du débat, le ministre s’est montré plus réceptif : « Cependant, puisqu’il s’agit de personnes vulnérables, puisqu’il s’agit d’une situation un peu confuse..., on va revoir la situation de chacun individuellement et on va prendre l’acte qu’il faut pour corriger la situation. »
Espérons qu’il remboursera tous les aînés victimes de cet odieux blitz fiscal.



Une autre proie de Revenu Québec

Thérèse, 91 ans, hospitalisée pour un bras fracturé et victime d’un trouble cognitif vient de se faire plumer de 349,13 $ par le ministère de Carlos Leitao.
Pourquoi lui a-t-on réclamé cette somme ? Parce que le médecin de l’hôpital l’a empêchée de retourner à la résidence de personnes âgées où elle habitait. En conséquence, Revenu Québec a décidé de lui couper le montant de crédit d’impôt pour maintien à domicile qui lui avait été versé pour le mois d’avril, soit la somme de 349,13 $.
Lors de la discussion téléphonique que le fils de Thérèse a eue avec Revenu Québec, l’agent du fisc a évoqué le motif suivant pour réclamer ladite somme à sa mère : comme elle était à l’hôpital, et que par la suite elle sera transférée dans un CHLSD, Thérèse n’a donc pas pu avoir accès aux services offerts par sa résidence de personnes âgées.
Le fils de Thérèse a expliqué à l’agent que sa mère, en vertu du bail avec la résidence, avait quand même payé pour le mois d’avril que Revenu Québec lui coupe.
Cela n’a aucune importance aux yeux de l’agent du fisc ! Ce dernier a même dit au fils que sa mère était « chanceuse » de s’en tirer avec une coupe de seulement un mois, car Revenu Québec, a-t-il ajouté, aurait pu l’obliger de rembourser le crédit d’impôt de maintien à domicile pour les deux autres mois où elle était hospitalisée.
Quelle « sensibilité » de la part de l’agent de Revenu Québec !
Que fera Leitao ?
Concernant la centaine d’autres aînés à qui le fisc québécois a réclamé rétroactivement le remboursement du crédit d’impôt bonifié pour maintien à domicile pour les années 2013 à 2017, sous prétexte que leurs logements n’étaient pas admissibles au crédit d’impôt, Revenu Québec refuse de changer sa décision.
« Après analyse, explique le bureau de Carlos Leitao, Revenu Québec a confirmé que les unités dans lesquelles résidaient ces personnes n’étaient pas certifiées et donc non éligibles au crédit d’impôt. » On précise que « La certification de la résidence par le MSSS ne signifie pas que toutes les unités sont certifiées et éligibles au crédit d’impôt ».
Question : comment une personne âgée pouvait-elle savoir que son logement n’était pas admissible au crédit d’impôt, alors que l’immeuble détenait sa certification gouvernementale pour y être admissible ?
Cela dit, le ministre Leitao est parfaitement conscient que ces aînés sont victimes d’une interprétation fiscale confuse.
« Il est possible, ajoute son bureau, que certains de ces particuliers n’avaient peut-être pas été bien informés à savoir si leur unité d’habitation était certifiée ou non par le MSSS. »
Analyse individuelle
« Afin de tenir compte des situations particulières et du niveau de vulnérabilité des personnes concernées, Revenu Québec analysera chaque cas de manière individuelle afin de prendre la décision juste et appropriée, pouvant aller, si la situation le justifie, jusqu’à une révision du dossier. »
En cette période électorale où le gouvernement Couillard a trouvé l’argent pour effectuer en deux mois des annonces électorales de 38 milliards de dollars, il serait odieux que le même gouvernement refuse de rembourser aux aînés le crédit d’impôt que Revenu Québec leur a coupé.
 
 
 
 
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