Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé iOS 10.3. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé iOS 10.3. Afficher tous les messages

jeudi 30 mars 2017

iOS 10.3 changera profondément l'iPhone, et vous ne remarquerez même pas

Le prochain iOS changera profondément l'iPhone, et vous ne remarquerez même pas


Si vous êtes le type de personne qui met immédiatement à jour son iPhone à la dernière version d'iOS chaque fois que de nouveaux logiciels tombent, voici un avertissement amical: Attendez un moment et sauvegardez les fichiers sur votre appareil avant le prochain.Bien que ce soit généralement un bon conseil, vous voudrez être sûr de sécuriser vos fichiers avant de tirer aveuglément la gâchette sur iOS 10.3.Apple présentera un nouveau système de fichiers avec la sortie, qui devrait chuter vers la fin de ce mois, selon ce que les développeurs ayant accès à la bêta ont déclaré Business Insider. La nouvelle configuration, appelée Apple File System (APFS), remplacera l'ancien mode veille, HFS +, qui a été utilisé pour iOS et d'autres systèmes d'exploitation Apple depuis son introduction en 1998.VOIR AUSSI: tapez 'ceo' dans votre clavier iPhone pour une surprise sexisteLe nouvel APFS convertira automatiquement les fichiers de votre iPhone sur le nouveau format lors de sa mise en œuvre grâce à la mise à jour logicielle - mais s'il y a des problèmes pendant le processus, vos anciens fichiers pourraient être perdus pour de bon, puisque les deux systèmes sont incompatibles. Vous pourrez rétablir vos fichiers sur l'ancien format HFS +, mais vos données ne seront pas conservées avec la modification.Apple n'a pas immédiatement répondu à notre demande de commentaires sur la mise à jour.APFS est optimisé pour le stockage Flash / SSD et se concentre sur le cryptage. Ces fonctionnalités sont beaucoup plus adaptées aux demandes informatiques modernes que celles de HFS +, qui a été conçue longtemps avant que l'iPhone ne soit même un scintillement dans l'oeil de Steve Jobs.Apple appuyant ce type de changement de logiciel avec une mise à jour incrémentale comme iOS 10.3 est curieux. En règle générale, on pourrait s'attendre à ce que ce type de changement de paradigme soit accompagné d'une nouvelle version majeure. Le prochain de ceux-ci, iOS 11, n'est même pas prévu d'être annoncé jusqu'à la Conférence mondial des développeurs d'Apple (WWDC) en juin.Les développeurs avec la version bêta ont également signalé le mois dernier que le système a averti leurs anciennes applications 32 bits ne fonctionnera pas sur les futures versions de l'iPhone. Il n'y a aucun mot sur si cela pourrait également faire partie de la mise à jour 10.3.IOS 10.3 viendra probablement avec de nouvelles règles d'App Store, des claviers iPad cachés et, pour tous ces tristes propriétaires de AirPod, l'outil Find My AirPod.


APFS : le futur système de fichiers d’Apple qui va changer votre vie

Qu’est-ce qu’un système de fichiers ?

Un système de fichiers est une des briques de base d’un système d’exploitation. C’est ce qui permet à l’OS de stocker et d’organiser les données dans des supports de stockage internes et externes. Conservées dans des suites de blocs dont le contenu est lié au format des fichiers (caractères, adresses mémoires, etc.), les informations peuvent ensuite être exploitées par les applications.


Sans système de fichiers, l’information serait placée en vrac dans un espace de stockage dans lequel il serait impossible de dire où commence et où s’arrête telle ou telle donnée. Avec des capacités de stockage toujours plus importantes, il a fallu adapter les systèmes de fichiers pour qu’ils se montrent plus efficaces.
Toute cette machinerie est invisible pour l’utilisateur, qui s’attend à retrouver ses dossiers et ses documents aux endroits où il les a laissés, le tout présenté d’une manière cohérente et hiérarchique.

Quels sont les systèmes de fichiers utilisés par Apple ?

Sans remonter aux temps immémoriaux de DOS 3.x (également connu sous le sobriquet Apple DOS) de l’Apple II, le constructeur place MFS (Macintosh File System) au cœur du premier Macintosh. Il a rapidement été remplacé par HFS (Hierarchical File System) en septembre 1985. Il s’agit alors de prendre en charge le premier disque dur (20 Mo) que le constructeur a conçu pour son Mac, alors que MFS n’était optimisé que pour les lentes disquettes de petites capacités de l’époque.
En 1998, Apple lance le successeur de HFS avec Mac OS 8.1, HFS Plus. Cette version améliorée de HFS supporte des adresses 32 bits au lieu des 16 bits de son prédécesseur, et elle utilise Unicode en replacement de Mac OS Roman pour nommer les fichiers et documents.
Avec Mac OS X 10.3, Apple met à jour HFS Plus en y apportant la sensibilité à la casse, mais de nombreux logiciels ne sont pas compatibles et sont susceptibles de planter. Durant ses 18 ans d’existence, HFS+ a évidemment été adapté aux besoins d’Apple, et s’il continue de rendre bien des services, le système de fichiers accuse depuis trop longtemps le poids des années. « HFS+ est certainement le pire système de fichiers jamais créé. Dieu que c'est de la merde ». Ainsi Linus Torvalds, créateur de Linux, qualifie-t-il le système de fichiers d'OS X dans sa langue fleurie.
On a un temps imaginé qu’Apple allait le remplacer par ZFS (Zettabyte File System). Les capacités de ce système de fichiers 128 bits développé par Sun Microsystems pour Solaris 10 sont tellement importantes qu’il faudrait faire « bouillir les océans » pour remplir un espace de données 128 bits, d’après son créateur Jeff Bonwick !


En décembre 2006, une bêta de Mac OS X 10.5 affiche une prise en charge très préliminaire de ZFS, une présence suivie par une annonce fracassante de Sun Microsystems : ZFS deviendra bien le système de fichiers par défaut du Leopard ! Las, après avoir joué au chat et à la souris dans les bêtas suivantes, ZFS n’est plus proposé que dans Snow Leopard Server et encore, en lecture seule (lire : La saga ZFS n'en finit plus).
Pourquoi Apple a-t-elle ainsi joué avec les nerfs de ceux qui attendaient fébrilement un système de fichiers moderne ? Des problèmes de licence ont grippé la machine, et on a appris tout récemment via Ars Technica que des problèmes d’égo sont aussi rentrés en ligne de compte. Apple n’aime rien tant que les choses développées en interne, et plusieurs cadres de l’entreprise préféraient bâtir leur propre solution plutôt que d’en adopter une conçue à l’extérieur — même si cette technologie était la meilleure à l’époque.
De plus, ZFS a été imaginé d’abord et avant tout pour les serveurs, pas pour les ordinateurs de monsieur tout le monde, et encore moins pour des appareils mobiles. Or, à cette époque, Apple était en plein développement de l’iPhone premier du nom. Les équipes en charge de la conception d’iOS ont créé une déclinaison d’HFS si secrètement que leurs homologues d’OS X n’en ont d’ailleurs rien su…


Depuis combien de temps APFS est-il en développement ?

Si on ignore la signification exacte de cet acronyme (Apple File System certes, mais que signifie ce "P" majuscule ?), on sait en revanche quand le développement d’APFS a débuté. C'était en 2014, avec à sa tête l’ingénieur Dominic Giampaolo. Ce dernier est loin d’être un inconnu, puisqu’il a supervisé le développement du système de fichiers de BeOS… qui a bien failli être celui d’Apple si le constructeur n’avait pas jeté son dévolu sur NeXT !


Livrer un système de fichiers complet en l’espace de trois ou quatre ans est une gageure : comme le rappelle Adam Leventhal, ce genre de développement demande habituellement une dizaine d’années. Mais visiblement, les équipes de Giampaolo ont mis les bouchées doubles.

Quels sont les avantages d’APFS ?

Avant d'entrer dans les détails, on peut lister rapidement les principaux atouts du futur système de fichiers d’Apple. En premier lieu, il s’agit de mettre tous les utilisateurs au même niveau, qu’il s’agisse du porteur d’une Apple Watch au monteur vidéo sur son Mac Pro. Du point de vue du constructeur, c’est aussi un atout : l’uniformisation du système de fichiers pour toutes ses plateformes (macOS, iOS, watchOS, tvOS) va sans aucun doute faciliter la vie de ses ingénieurs. Surtout, ce système de fichiers a été pensé pour évoluer facilement au gré des prochains produits (qui a dit padOS ?).
Du point de vue de l’utilisateur, APFS offre de meilleures performances en termes de copie et de gestion des fichiers, un système de sauvegarde moderne que ce soit pour les documents ou les volumes, ainsi qu’une architecture de chiffrement plus souple et plus complète, notamment pour les Mac. APFS doit aussi tirer tout le jus des SSD, sans laisser sur le bas-côté les bons vieux disques durs dont bon nombre de Mac sont encore équipés.
Alors que HFS+ supporte le 32 bits, APFS est un système de fichiers 64 bits. Un volume APFS peut prendre en charge la bagatelle de 9 quintillions de fichiers (soit, retenez votre souffle, 9 000 000 000 000 000 000 de fichiers). Autre changement de taille, sans doute moins pour l’utilisateur que pour le système en lui même, les heures de création des fichiers dans APFS sont calculées à la nanoseconde près, alors qu’avec HFS+, il faut se contenter de la seconde.

Comment APFS accélère-t-il les copies de fichiers ?

Dans les principaux atouts du nouveau système de fichiers, il y a donc en premier lieu la prise en charge optimisée du stockage Flash et SSD. Il était temps, car après tout HFS a été imaginé à une époque où les disques durs à plateaux représentaient le summum de la technologie.
La copie et la sauvegarde des fichiers va en toute logique s’accélérer, et mieux encore, les documents ne prendront guère plus de place. Et pour cause : les copies réalisées sur un volume APFS ne sont tout simplement pas des copies stricto sensu des fichiers originaux. Un clone APFS ne contient que des références et des métadonnées (droit d’accès, type de fichier…) provenant du fichier d’origine.
Quand un fichier cloné est modifié, seuls les blocs qui ont été changés sont remplacés par les nouveaux. Le système de fichiers peut ainsi stocker plusieurs révisions d’un même document, sans que cela n’ait d’impact significatif sur l’espace de stockage de l’appareil.
On a déjà un avant-goût de ce type de fonctionnement avec la fonction Versions inaugurée par Mac OS X Lion, qui est une sorte de Time Machine adapté à chaque document. APFS devrait accélérer encore le traitement de cette fonction, avec une consultation des précédentes versions d’un fichier et une restauration plus rapide.
Revers de la médaille : actuellement, lorsque l’on supprime un fichier, on s’attend assez logiquement à gagner de l’espace. Avec APFS, supprimer un clone ne fera gagner qu’une poignée d’octets, ce qui risque de porter à confusion au début. Quoi qu'il en soit, un clone APFS ne prenant que très peu d’espace, il est logique que sa suppression n’en fasse pas gagner beaucoup plus.
Évidemment, copier un fichier d’un appareil à un autre (d’un Mac à un disque externe ou une clé USB) prendra plus de temps qu’une copie sur le volume APFS, et pour cause : l’opération implique de transférer l’intégralité du document, et non pas uniquement des métadonnées qui ne pèsent rien ou si peu.
Cette nouvelle manière d’enregistrer des fichiers a un autre atout, celui de préserver la longévité du SSD. Se contenter de copier des métadonnées plutôt que des fichiers au complet réduit la fragmentation, et pour cause : le volume d’opérations d’écriture est limité.
À l’instar de HFS+, APFS assure la prise en charge du TRIM, qui limite l’usure et surtout la perte de performances des SSD (lire : Commande TRIM : le meilleur ami du SSD).
Si APFS a été imaginé d’abord et avant tout pour les SSD, les disques durs à plateaux ne sont pas pour autant laissés sur le bord de la route — aussi étonnant que cela puisse paraître, Apple vend encore et toujours des Mac avec ce type de stockage… Le système de fichiers va aussi apporter ses bienfaits à ces disques traditionnels, en choisissant finement les endroits où stocker les métadonnées des fichiers.

Snapshot : comment APFS gère-t-il la sauvegarde de volumes ?

APFS ne se contente pas d’accélérer la copie de fichiers : le système sait aussi créer des « instantanés » (snapshots) d’un volume APFS. Le processus est là aussi quasiment immédiat. macOS peut exploiter ces snapshots pour créer rapidement des sauvegardes à la volée d’un volume très facilement et sans grever les performances.
Ces instantanés sont en lecture seule : si on ajoute un document ou un fichier dans le volume d’origine, celui-ci n’apparaîtra pas dans le dernier snapshot. L’intérêt de l’opération est d’accélérer les opérations de restauration, une sorte de ⌘Z à l’échelle d’un volume.
Tout comme les Versions de Lion sont, en quelque sorte, les ancêtres des clones APFS, Time Machine semble précéder ces instantanés… à l’exception des liens matériels utilisés par le système de sauvegarde incrémentale actuel. C’est aussi ce qui explique pourquoi Time Machine n’est pas encore compatible avec APFS ; dans les coulisses de Cupertino, on a dû faire chauffer la matière grise pour adosser ces deux fonctions et pour le moment, on ignore comment tout cela va s’interfacer.

Space Sharing : comment APFS s’y prend-il pour stocker et gérer les volumes ?

APFS inaugure un nouveau système de partage d’espaces de stockage. Space Sharing veut remiser les partitions dans le placard aux vieilleries. Le système de fichiers intègre les volumes dans un container. Il est possible d’ajouter ou de retirer des gigaoctets dans chaque volume, le conteneur ajustant dynamiquement l’espace disponible.
Si vous avez un disque APFS de 1 To et que vous avez créé plusieurs volumes à l’intérieur, le Finder affichera une capacité de 1 To pour chaque volume. Autrement dit, l’espace disponible pour chacun de ces volumes reflète la capacité totale du conteneur, pas du volume individuel.
Et lorsque vous demanderez combien il reste d'espace libre sur votre Mac, macOS indiquera le volume restant du conteneur. Cela pourra provoquer une certaine confusion pour l’utilisateur, mais cette manière de faire permettra aussi à macOS Sierra d’afficher beaucoup plus rapidement l’espace disponible dans le système.

Fast Directory Sizing : comment APFS calcule-t-il plus rapidement le poids d’un fichier ?

Le nouveau système de fichiers améliore drastiquement le calcul du poids d’un fichier, d’un dossier, d’un volume ou d’un container. Actuellement, après un ⌘I, il faut patienter quelques secondes avant d’obtenir cette information (et parfois plus selon le nombre de documents contenus dans un dossier).
APFS inaugure la fonction Fast Directory Sizing qui calcule rapidement le poids total utilisé par les fichiers d’un dossier, en conservant et en calculant ce poids en dehors du dossier d’origine.


Source.: