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jeudi 10 mars 2022

Les cellules de grille et le déficit de la mémoire spatiale dans la maladie d’Alzheimer

 

 Les cellules de grille et le déficit de la mémoire spatiale dans la maladie d’Alzheimer

 

 Par Douglas Centre de Recherche ,18 février 2022 

Une nouvelle approche pour évaluer le développement précoce et les futures thérapies de la maladie

Une toute nouvelle étude, publiée dans la prestigieuse revue Nature Communications, indique que l’évaluation de la mémoire spatiale et le fonctionnement de neurones spécifiques appelés cellules de grille pourrait être une nouvelle piste pour mieux surveiller l’évolution de la maladie d’Alzheimer au début de son développement.

L’article, « Disruption of the grid cell network in a mouse model of early Alzheimer’s disease » vient d’être publié par l’équipe de Mark Brandon, Ph. D., et met en vedette le travail mené par le premier auteur Johnson Ying. Ils démontrent une perturbation du réseau de cellules de grille lors des premiers stades de développement de la maladie d’Alzheimer. Ce réseau de neurones, qui se trouvent dans le cortex entorhinal médian, joue un rôle important pour les capacités de mémorisation spatiale. Les cellules de grille se déchargent lorsqu’un individu se trouve dans un endroit où il est déjà allé, à la manière d’un système de GPS interne.


L’équipe de recherche a observé des perturbations de ce réseau de neurones avant le développement de plaques d’amyloïde, l’étape reconnue comme étant un des marqueurs précoces de la maladie d’Alzheimer. Pour ce faire, l’équipe de chercheurs a eu recours à un modèle animal de la maladie d’Alzheimer basé sur des souris modifiées génétiquement. Ces souris expriment l’amyloïde beta, la protéine qui est retrouvée dans le cerveau des personnes ayant la maladie d’Alzheimer. Des problèmes d’orientation spatiale sont souvent rapportés comme symptômes de la maladie d’Alzheimer, qui ont fréquemment de la difficulté à se repérer dans l’espace – même dans des contextes qui leur sont familiers. En étudiant le fonctionnement des cellules du cerveau de ces souris, les chercheurs ont identifié que les souris ayant des déficits plus prononcés au niveau de l’activité des cellules de grille avaient également les plus grandes difficultés à se repérer dans l’espace.


Cette découverte apporte un nouvel éclairage sur les mécanismes de développement de cette maladie et comment elle affecte notamment la mémoire spatiale et les capacités d’orientation. Elle apporte aussi une nouvelle piste pour évaluer le développement de la maladie avant l’apparition des marqueurs biologiques traditionnellement utilisés pour diagnostiquer la maladie d’Alzheimer.

La maladie d’Alzheimer ou des formes de démences associées touche actuellement plus de 44 millions de personnes dans le monde. C’est une maladie pour laquelle il n’existe aucun remède. La recherche se concentre ces dernières années sur la détection précoce de la maladie pour limiter les conséquences et améliorer la qualité de vie des malades. Cette découverte identifie un type de neurone spécifique impliqué dans les toutes premières étapes de la maladie et qui pourrait être responsable des problèmes d’orientation souvent observés chez les personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer, offrant ainsi une nouvelle piste pour mettre au point un système d’évaluation du développement de la maladie.

REF.:  Retrouvez l’article complet ici.

 

 

Qu’est-ce qu’une cellule de grille ?

Située dans l’hippocampe et dans d’autres zones du cerveau associées à la mémoire et à la conscience spatiale, la cellule de grille génère une activité électrique qui représente l’environnement d’un organisme. C’est l’un des trois types de neurones qui cartographient l’environnement à partir du cerveau. Découvertes dans le cerveau de souris en 2005, les cellules de grille créent des grilles en forme de triangle qui sont censées représenter des emplacements physiques. Ils ont été détectés dans le cerveau humain en 2010 à l’aide d’équipements permettant de détecter une réponse électrique neurologique en relation avec les grilles spatiales du terrain et des objets dans un environnement de réalité virtuelle.

Les cellules de grille permettent au cerveau de cartographier l’emplacement des objets et des caractéristiques dans l’environnement physique ainsi que de se rappeler où se trouvent les choses. Les motifs géométriques qui représentent l’activité électrique dans les cellules peuvent être tracés par des appareils d’imagerie et des ordinateurs. Alors qu’ils ont tendance à être disposés en triangles, l’effet est une ligne de latitude et de longitude comme l’analyse des informations qui sont créées dans le cerveau. L’activité des cellules de la grille est complétée par la fonction des cellules de lieu, qui est de se déclencher en conséquence lorsqu’une personne ou un animal reste dans une certaine position, et des cellules de tête qui détectent la direction. Le cerveau peut traiter l’information et se souvenir des points de repère même dans un environnement inconnu.

La fonction de la cellule de grille est affectée par la maladie d’Alzheimer car elle est située dans les régions du cerveau où la maladie commence. Les patients atteints de la maladie d’Alzheimer éprouvent souvent une désorientation et des difficultés à se souvenir des détails spatiaux dès le début, et une perturbation de la capacité de cartographie des cellules de la grille peut en être la raison. Ces neurones fournissent une perception de l’environnement ainsi que des souvenirs. Sans la carte produite par l’activité des cellules de la grille pour servir de guide, le cerveau est incapable de traiter suffisamment les informations pour la conscience spatiale.

Les données recueillies en cartographiant l’emplacement des cellules de la grille et l’activité associée sont également bénéfiques pour les neurochirurgiens. En imageant l’activité électrique du cerveau et en analysant les signaux électriques, ils peuvent mesurer les zones affectées par des maladies telles que la maladie d’Alzheimer ou l’épilepsie, et utiliser les informations comme guide pendant l’opération. L’activité électrique d’une cellule de grille est symétrique par rapport à un cercle, la segmentation triangulaire se produisant dans six régions distinctes. Un mouvement plus rapide et des changements dans l’environnement font que les cellules se déclenchent plus fréquemment ; les changements de direction et de vitesse sont immédiatement détectés afin que le cerveau puisse reformuler une image interne de l’environnement.

 

REF.:   https://spiegato.com/fr/quest-ce-quune-cellule-de-grille


mercredi 9 mars 2022

iPhone SE-5G : les détails qu’Apple n’a pas mentionnés lors du keynote

 

 

iPhone SE-5G : les détails qu’Apple n’a pas mentionnés lors du keynote

Que nous cache le géant californien ?

 

Publié le 

Par

Pierre Otin
 

Hier soir, la firme californienne a présenté son nouvel iPhone SE. Comme expliqué ici, et malgré ce qu’annonçait les rumeurs jusque là et notamment Mark Gurman, il ne vient pas aux côtés de l’ancienne génération, mais la remplace.

Si son design ne change pas, à l’intérieur, les différences par rapport à l’ancien modèle sont multiples. Apple a fièrement annoncé l’intégration de la nouvelle puce A15 Bionic et l’apparition d’un modem 5G.


  

Seulement, il y a des détails qui n’ont pas été mentionnés lors du Keynote, voyez plutôt :

  • 5G : l’iPhone SE 2022 supporte bien la 5G, mais il n’est pas compatible avec la version à ondes millimétriques (mmWave)* de la technologie, à l’inverse des derniers iPhone 13. C’est en tout cas ce qu’indique la fiche technique
  • Autonomie boostée : le nouvel iPhone SE profite d’une autonomie gonflée par rapport à l’ancienne génération. Apple annonce 2 heures de streaming ou de lecture vidéo en plus par rapport à l’iPhone SE de 2020, pour un total respectif de 15 et 10 heures. En streaming ou lecture audio, l’iPhone SE 2022 peut atteindre 50 heures d’autonomie, 10 de plus que l’ancien modèle
  • Photographie améliorée : la partie matérielle est la même que sur l’ancien modèle. Mais grâce à la puce A15 Bionic, l’iPhone SE 2022 profite de nombreuses améliorations logicielles en photo et en vidéo, dont les technologies Deep Fusion, Smart HDR 4 et styles photographiques. Idem pour la caméra avant, qui supporte également en vidéo le ralenti en 1080p à 120 i/s, ce qui n’est pas le cas de l’appareil photo de l’ancien modèle
  • Stockage augmenté : l’ancien modèle proposait trois options lors de son lancement, 64, 128 Go et 256 Go. En 2021, le 256 Go disparaissait. Le nouveau modèle en propose à nouveau trois, 64, 128 Go et 256 Go
  • Poids diminué : le nouvel iPhone SE 2022 pèse 4 grammes de moins que l’ancien modèle de 2020, pour un total de 144 g
  • Résistance et étanchéité : l’iPhone SE 2022 est résistant avec un indice de protection IP67, comme l’ancienne génération
  • Ceramic Shield : pas de vitres Ceramic Shield pour protéger l’écran et l’arrière de l’iPhone SE 2022. Mais selon Apple, le smartphone est protégé par les vitres de verre les plus résistantes vues sur smartphone à ce jour
  • EarPods : l’iPhone SE de 2020 contenait lors de sa sortie des EarPods dans la boîte. Pour le nouveau modèle de cette année, ce n’est évidemment pas le cas. Vous retrouverez uniquement un câble Lightning accompagnant la machine dans son carton

Au final, l’évolution entre les deux générations d’iPhone SE est légère. Il s’agit principalement de l’apport de la 5G et du changement de puce sous-tendant principalement des améliorations en photo et en autonomie.

Pour autant, les prix n’ont pas trop augmenté d’un modèle à l’autre, bien heureusement. Comptez 40 euros de plus pour l’iPhone SE 2022, par rapport aux tarifs de l’ancienne génération lors de sa sortie. Voici la grille tarifaire de la bête :

  • 64 Go : 529 €
  • 128 Go : 579 €
  • 256 Go : 699 €

Les précommandes débutent ce vendredi dès 14h et les premières livraisons, accompagnées d’une disponibilité en magasin, auront lieu le vendredi suivant.

Retrouvez là le résumé de la conférence, et ci-dessous, une vidéo récapitulative de 8 minutes :

Que pensez-vous de ce nouvel iPhone SE ? Donnez-nous vos impressions en commentaires.

 

 * Selon Wikipédia:

mmWave (Ondemm en français, pour « ondes millimétriques ») est une technologie radar sans contact, de télédétection et de télécommunication.

Elle fut créée pour détecter des objets et fournir la portée, la vitesse et l'angle de ces objets1.

La mmWave n'est pas une marque déposée mais plutôt un procédé technologique utilisant les ondes hertziennes millimétriques.

Cette technologie radar à ondes millimétriques émet des signaux dont la longueur d'onde est de l'ordre du millimètre. Son spectre, potentiellement le plus étendu des technologies hertziennes, s'étend de 30 GHz à 300 GHz.

Cette longueur d'onde est considérée comme une courte longueur d'onde dans le spectre électromagnétique et constitue l'une des spécificités de cette technologie. Physiquement, la taille des composants du système, tels que les antennes nécessaires pour traiter ces signaux mmWave, est d'autant plus petite.

La bonne précision est sa deuxième caractéristique principale ; par exemple: un système utilisant la mmWave et émettant des ondes entre 76 GHz et 81 GHz (avec une longueur d'onde correspondante d'environ 4 mm) aura la capacité de détecter des mouvements submillimétriques.

En outre, le fait de fonctionner dans ce spectre hertzien rend les capteurs et émetteurs mmWave intéressants pour les raisons suivantes et pour de multiples applications (civiles et militaires):

  • Capacité à pénétrer les matériaux (« voir » à travers le plastique, les cloisons sèches et les vêtements)
  • Hautement directionnel : faisceau compact avec une précision angulaire de 1
  • Semblable à la lumière : peut être focalisée et dirigée à l'aide de techniques optiques standard
  • Grandes largeurs de bande absolues : distinguer deux objets proches
  • L'intégration de l'antenne sur le boîtier permet de réduire la taille du système

 

mardi 8 mars 2022

Le Pro Display XDR a un petit frère : c’est le Studio Display adios Mac Mini

 

 Le Pro Display XDR a un petit frère : c’est le Studio Display 

 Et il est même mieux équipé, avec une caméra et un processeur maison.

Publié le

 

Par

iPhon.fr
 

Plusieurs rumeurs annonçaient ces dernières semaines qu’Apple préparait en secret une version plus compacte de son moniteur externe, le Pro Display XDR. Mark Gurman de chez Bloomberg avait donc vu juste, puisque le constructeur vient tout juste de présenter le nouveau Studio Display qui avec sa diagonale 5K de 27 pouces est clairement le meilleur atout pour aller avec le nouveau Mac Studio. On peut aussi, bien sûr, le connecter à un Mac Pro ou à un Mac mini via les ports USB-C installés au dos.

Mais alors, en quoi cet accessoire haut de gamme sort du lot ? Tout d’abord il est couvert d’une couche de verre nano-texturé, comme le modèle plus imposant qui a vu le jour plus tôt. Mais ce n’est pas tout, puisque contrairement à ce dernier il est en plus doté d’un capteur ultra grand-angle de douze mégapixels qui sera votre allié idéal pour appeler vos amis ou participer à une réunion via FaceTime.

 

Apple vise les professionnels

Avec le Studio Display, Apple cible clairement les budgets aisés puisque la bête coûte tout de même plus de 1 500 euros. L’écran est capable d’afficher pas moins d’un milliard de couleurs, ce qui en fait un excellent compagnon pour les vidéastes, pour les graphistes et pour la plupart des autres métiers du design. Sans compter que la luminosité atteint elle aussi un très bon score de 600 nits, même s’il est peu probable que l’appareil soit utilisé en plein soleil vu son gabarit qui le rend difficilement transportable à l’extérieur.

Côté praticité, plusieurs montages sont possibles dont l’un compatible VESA et un autre ajustable en hauteur. Et pour les performances, une puce maison Apple A13 facilite l’intégration avec le système d’exploitation macOS. Il s’agit d’un CPU qu’on retrouve aussi sur certains modèles d’iPhone et d’iPad, avec de très bons résultats en imagerie comparés à la concurrence.

 

 

Rendez-vous dans dix jours

Avec ses six haut-parleurs intégrés et le son Spatial Audio, le Studio Display pourra être précommandé d’ici quelques heures seulement, en Europe et aux États-Unis. Il ne sera cependant pas possible de l’essayer avant le 18 mars, date à laquelle les premiers colis arriveront chez les clients.

  REF.:  https://www.iphon.fr/post/pro-display-xdr-studio-display?fbclid=IwAR1ZeM8FWtkqmu5biNtdo-K5hlssZ6edcP9xfSdU6mY4ZrL4ycV83FqSQHE

Mac Studio : puissance exceptionnelle pour un tout nouveau Mac

Mickaël Bazoge |

 

Mac Studio : c'est le nom inédit choisi par Apple pour son nouvel ordinateur ! Le boîtier, qui ressemble à deux Mac mini empilés, fonctionne avec une puce M1 Max ou M1 Ultra, la toute nouvelle puce ultra-puissante également dévoilée ce soir.

 À l'avant, on trouve deux ports USB-C/Thunderbolt 4 accompagnés d'un slot SDXC. Et à l'arrière, on a de quoi faire avec 4 ports Thunderbolt 4, deux USB-A, un Ethernet 10 Gigabit, une sortie HDMI et un port jack audio. Le Wi-Fi 6 et le Bluetooth 5 sont de la partie. À l'intérieur, un système d'aération à deux turbines qui a aspire l'air frais depuis la base constellée de perforations tandis que l'air chaud est propulsé vers l'arrière — le tout dans le plus grand silence, promet Apple.

 Avec ses puces maison, le Mac Studio met à l'amende ses petits camarades de bureau. Équipé d'une M1 Max, ce nouveau Mac est 3,4 fois plus rapide que le plus rapide des iMac. Et avec une M1 Ultra, c'est un gain de 80 % par rapport au plus rapide des Mac Pro !

 Les capacités graphiques sont telles que le Mac Studio peut contrôler jusqu'à quatre Pro Display XDR et un téléviseur 4K à la coule.

 

On peut glisser 64 Go de mémoire unifiée dans un modèle M1 Max, 128 Go dans un Mac Studio avec M1 Ultra. L'amateur de gros stockage pourra opter pour un maximum de 8 To de capacité SSD. Alors évidemment, tout ça coûte bonbon. Le Mac Studio de base est facturée 1 999 $ (32 Go de mémoire, 512 Go de SSD), la version M1 Ultra à 3 999 $ (64 Go de mémoire unifiée, 1 To de SSD). Les précommandes débutent ce vendredi, avec les livraisons le 18 mars.

Les tarifs en euros sont de 2 299 € pour le modèle de base, 4 599 € pour le modèle M1 Ultra.

 

REF.:  https://www.macg.co/mac/2022/03/mac-studio-puissance-exceptionnelle-pour-un-tout-nouveau-mac-127619?fbclid=IwAR3PFbVNHxdZZ0FhlFPGlPu3GVnsmqA08rrsAn_52sfuiXuRTr_RjqXIh6U

 

 

 


Fin des cookies tiers: comment ajuster sa stratégie marketing?

 

 Fin des cookies tiers: comment ajuster sa stratégie marketing? 

23 février 2022

 

Après plusieurs années à pouvoir facilement suivre les consommateurs, les stratèges marketing doivent revoir leurs pratiques. La fin imminente des témoins de navigation (cookies tiers ou third-party cookies) compromet gravement l’efficacité des stratégies d’acquisition client. Pour vous aider à y voir plus clair, R3 Marketing et Dialog Insight vous ont préparé un dossier complet sur le sujet.

 
Sommaire :
Quels sont les changements dans les réglementations?
Quelles sont les différences entre les types de cookies?
Quel est l’impact sur votre organisation ou votre marque?
Quelles sont les étapes pour ajuster vos stratégies marketing à la fin des cookies?
Quels sont les éléments à considérer dans votre nouvelle stratégie?
Conclusion : que devez-vous retenir?

 

Quels sont les changements dans les réglementations?

Le sentiment d’urgence lié à la collecte des données zéro (zero-party data, ZPD) survient alors que le marché s’éloigne des méthodes de profilage traditionnelles. Tout est déjà en place pour limiter la capacité des spécialistes du marketing à suivre le comportement de navigation et d’achat des consommateurs.

En Europe, l’Union européenne (UE) a intensifié sa législation dans ce domaine. Certains changements sont déjà en place aujourd’hui et d’autres devraient l’être d’ici la fin de 2023. Au début de 2020, Google a annoncé son intention d’éliminer les cookies tiers de son navigateur Chrome d’ici 2022. Cette date a été depuis repoussée à fin 2023. Apple a leur déjà mis fin au printemps dernier sur Safari et a également modifié sa politique d’adoption de l’utilisation de l’identification des annonceurs publicitaires (IDFA) avec la sortie de iOS14. Les utilisateurs de téléphones mobiles Apple doivent désormais consentir au suivi (opt-in) sur une base individuelle.


Ces changements sont dus au fait que les consommateurs sont exacerbés et deviennent de plus en plus méfiants des marques qui prennent leurs données pour les vendre aux plus offrants.

Pour le consommateur, l’utilisation des témoins de navigation (et le « retargeting ») par les marques a généré beaucoup de bruit et de distorsion que nous ressentons tous dans nos boîtes de réception, en ligne et sur nos appareils mobiles. C’est pourquoi les réglementations sur la confidentialité des données continueront de se multiplier dans le monde entier.

 

Quelles sont les différences entre les types de cookies?

Alors que les consommateurs sont plutôt au fait de l’existence des témoins de navigation (ou cookies tiers), il existe en fait quatre sortes de cookies.


Données zéro et de première main

Les données comportementales traditionnelles sont désormais appelées les données de première main (1st party data, FPD) et les données obtenues par le biais des communications, interactions et dialogues avec les clients ont été baptisées les données zéro (zero-party data, ZPD).

Forrester1 définit les données zéro comme « les données qu’un client partage intentionnellement et de manière proactive avec une marque, ce qui peut inclure les données de préférences, les intentions d’achat, le contexte personnel et la façon dont l’individu veut que la marque le reconnaisse. »

Vous ne serez peut-être pas surpris de savoir que les données zéro ne sont pas le type d’informations que les clients sont pressés de partager! Toutefois, si vous posez des questions aux gens dans un contexte qui les intéresse et de façon transparente (en comprenant pourquoi vous posez ces questions), ils sont beaucoup plus disposés à répondre et à partager des informations.

Pour mieux comprendre, prenons l’exemple d’un consommateur sur le site Internet d’un constructeur automobile. Pour sa recherche, l’utilisateur opte pour l’outil de recherche afin de trouver un modèle de voiture précis. Cette action crée un historique de recherche, soit une donnée de première main (1st party data). Afin de quitter le site, le potentiel client utilise le clavardage en direct (chat) afin de connaître les véhicules assez spacieux pour cinq personnes. On parle ici d’une donnée zéro (zero-party data). Même si elles ne sont pas dans la même catégorie, ces données appartiennent toutes au constructeur automobile.

La principale différence dans leur classification est en quelque sorte la valeur de l’information. Dans les cas de données zéro, le client est disposé à partager davantage d’information dans le but d’obtenir un meilleur service ou un produit plus approprié et personnalisé.

Données de deuxième partie

Moins communes, les données de deuxième partie (2nd party data, SPD) représentent le partage (ou la vente) de données de première main d’un client, d’une marque ou d’une compagnie à une autre entreprise. Par exemple : le courriel d’un client d’Air Canada qui procède (ou considère) l’achat d’un billet d’avion est partagé à une chaîne d’hôtel partenaire à la ligne aérienne.

À retenir

Les principales différences à noter sont les suivantes :

Données zéro et de première main (zero et 1st party data)
Témoins de navigation (cookies tiers ou 3rd party data)
Reconnaissance de vos clients et identification de vos prospects
Capacité de rétention de la clientèle
Meilleure connaissance des clients et de leur parcours (consumer decision journey)
Données non partagées et non accessibles par d’autres entreprises
Obtention des données en toute transparence
Gratuites
Votre propriété
Stratégie d’acquisition
Données génériques et non complètes
Données partagées avec une multitude de compagnies, dont vos compétiteurs
Récolte de données sans consentement
Payantes
 

 

Quel est l’impact sur votre organisation ou votre marque?

1. La péremption des stratégies d’acquisition de nouveaux clients

Puisque les cookies tiers servent les stratégies marketing d’acquisition, il deviendra de plus en plus difficile et coûteux d’utiliser ce type de stratégie comme vecteur de croissance.

De nouvelles législations sur la confidentialité des données sont à anticiper. Les attentes croissantes des consommateurs en matière de respect de la vie privée ne feront que contribuer à l’adoption de nouvelles lois et pratiques en termes d’utilisation de données tiers pour des fins d’acquisition de clients.

Une stratégie de croissance basée sur l’acquisition de nouveaux clients ne constitue donc pas une approche viable à moyen ou long terme. Il est impératif pour les entreprises et marques de mettre l’accent sur l’obtention de données zéro et de première main.

2. L’engagement doit devenir une priorité

La COVID-19 a apporté de nombreux changements de comportements chez les consommateurs. Ces derniers n’auront jamais été aussi infidèles tel que le démontre une étude de McKinsey & Compagnie2 :

«Consumers are switching brands at unprecedented rate. The crisis has prompted a surge of new activities, with an astonishing 75 percent of consumers trying a new shopping behavior in response to economic pressures, store closings, and changing priorities. This general change in behavior has also been reflected in a shattering of brand loyalties, with 36 percent of consumers trying a new product brand and 25 percent incorporating a new private-label brand. Of consumers who have tried different brands, 73 percent intend to continue to incorporate the new brands into their routine. Gen Z and high earners are most prone to switching brands.»

Pour survivre à la fin des cookies, une stratégie marketing doit se concentrer sur les relations et l’expérience client. Les dernières années ont démontré que la notion d’engagement client est directement liée à l’augmentation des ventes.

Investir dans des stratégies qui favorisent cet engagement, par le biais des données zéro et de première main, s’avère beaucoup plus efficace et rentable que de consacrer son budget à l’acquisition de nouveaux clients. Les cookies tiers ne permettent pas de développer cet engagement. Même que les consommateurs sont devenus sceptiques à leur sujet. Les entreprises doivent trouver des moyens de développer des relations beaucoup plus authentiques.

Au final, une stratégie de marketing relationnel basée sur la connaissance des clients permettra de contrer la perte de revenus causée par la fin des cookies tiers.

 

Quelles sont les étapes pour ajuster votre stratégie marketing à la fin des cookies tiers?


Étape 1 : Revoir votre stratégie, tactiques d’acquisition et de rétention

Les répercussions du retrait des cookies tiers annoncent une réorganisation de la collecte de données chez bon nombre d’entreprises et d’annonceurs ainsi que chez les agences spécialisées en stratégies et marketing numérique.

L’équipe de Dialog Insight a d’ailleurs écrit un article qui permet de guider les entreprises vers un pivot de leur stratégie numérique pour exploiter les données zéro et de première main.

Puisque l’utilisation des témoins de navigation (et le « retargeting ») deviendra rapidement caduque, il deviendra donc de plus en plus difficile et coûteux de maintenir une stratégie de croissance des revenus en misant principalement sur l’acquisition de nouveaux clients.

L’objectif est de passer graduellement d’un modèle d’affaires basé sur l’acquisition de nouveaux clients à un modèle basé sur une meilleure stratégie relationnelle. Pour y arriver, vous devez augmenter la part ou le pourcentage de vos nouveaux revenus qui provient des clients actuels (grâce à l’augmentation de leur fréquence d’achat et de la valeur du panier moyen). Ne mettez plus votre énergie à chercher à acquérir de nouveaux clients. Une approche relationnelle structurée est toujours plus rentable et vous permet d’atteindre vos objectifs de croissance.

Une stratégie de marketing relationnel repose sur la connaissance des clients qui, elle, repose sur les données client (zéro et de première main) : profil, préférences, comportements d’achat, catégories de produits achetés, etc. Ces données servent à mieux personnaliser vos communications (contenus, offres et promotions) qui sont destinées à vos différents segments de clientèle. Cette personnalisation permet de :

  • Améliorer l’expérience client
  • Augmenter l’engagement
  • Augmenter les taux de conversion (ouverture de l’infolettre, lecture des contenus et redirection vers votre site pour un achat éventuel ou une visite en magasin).
À titre d’exemple, une chaîne de magasins qui vend des produits électroniques de diverses catégories pourrait segmenter ses communications (courriel avec offres/promotions ou infolettre) en fonction des préférences du client ou encore de son historique d’achat. Ce qui veut dire qu’un client dont 80% des achats sont effectués dans la catégorie photographie ne recevra pas une infolettre dont le titre est « Nos nouvelles montres intelligentes sont arrivées », mais bien « Découvrez les meilleurs appareils photo de 2022 ». Idéalement, l’infolettre intégrerait aussi un visuel ainsi que du texte mettant en vedette la photographie.

Développez donc un plan d’action afin de commencer à recueillir des données zéro et de première main sur vos clients (et prospects), et ce, de manière authentique et transparente. Plusieurs tactiques peuvent être utilisées afin de recueillir ces données : demande de complétion de profil, sondages, analyses des données de Google Analytics, analyse RFM des données de ventes en ligne, analyse des données POS, etc. Spécifiez clairement à vos clients comment leurs données seront utilisées. Évidemment, assurez-vous que la provenance de vos données est conforme aux lois sur la protection et l’utilisation des renseignements personnels.


Étape 2 : Faire un audit de votre performance relationnelle

Commencez par vous demander où en vous en êtes d’un point de vue relationnel et ce que vous savez ou ne savez pas sur vos clients. Procédez à un audit de votre stratégie relationnelle. Identifiez les éléments à améliorer et à prioriser en considérant les meilleures pratiques de l’industrie. Quelles sont les tactiques à mettre en place pour obtenir des données client et comment allons-nous utiliser quelles données pour mieux personnaliser nos initiatives de communication?

Quels ressources, consultants ou employés peuvent vous aider pour appliquer les pistes d’amélioration identifiées?

L’équipe de R3 dispose de différents outils d’analyse qui permettent de faire un audit de votre stratégie de marketing relationnel avant la fin des cookies. Nous sommes disponibles pour vous accompagner dans cette démarche.

Étape 3 : Mesurer l’impact d’une meilleure stratégie relationnelle

Posez-vous ensuite les questions suivantes : Comment pouvez-vous créer de la valeur pour vos clients et prospects? Comment une meilleure stratégie relationnelle et la personnalisation peuvent contribuer à vos objectifs de revenus et de croissance?

Pour trouver les réponses à cette dernière question, réalisez l’exercice suivant :

  • Déterminez quel pourcentage de vos investissements marketing devrait être consacré à l’acquisition et la rétention
  • Évaluez combien pourraient vous rapporter annuellement une augmentation du taux de rétention de vos meilleurs clients et de la fréquence d’achat de certains segments
  • Comparez la performance de vos investissements en acquisition clients versus une stratégie relationnelle

Voici en exemple le type d’hypothèse qui permet d’évaluer les revenus additionnels et la rentabilité d’une stratégie relationnelle :

Quel serait l’impact sur l’augmentation des ventes et les marges brutes si…

  • X% de votre meilleur segment de clientèle augmentait sa fréquence d’achat de deux transactions par année?
  • Le taux de rétention annuel de nos deux meilleurs segments augmentait de X%?
  • La valeur de la transaction moyenne des deux principaux segments augmentait de X%?

Étape 4 : Choisir les bonnes solutions technologiques

Il existe de plus en plus de solutions de personnalisation ou de segmentation des communications, et les coûts ne cessent de diminuer. Ne tombez toutefois pas dans le piège courant de choisir ou acheter une (ou plusieurs) solution technologique sans avoir défini vos besoins. Avant même de commencer à échanger avec des partenaires ou fournisseurs potentiels, faites vos devoirs et définissez clairement les éléments suivants :

  • Vos objectifs en matière de collecte de données client et de personnalisation
  • Vos besoins technologiques (centralisation des données client, solution développement et de gestion de campagnes ciblées, outil de « reporting » et de suivi des KPI, outil marketing automation, etc.)
  • Les types de données (zéro et de première partie) que vous souhaitez recueillir et utiliser
  • Le niveau de segmentation et de personnalisation des communications désiré

Considérez pour cet exercice un horizon de trois ans. Les erreurs en matière de choix et d’implantation de solutions technologiques sont souvent coûteuses et « essouflantes » pour les gestionnaires. Prenez donc le temps de bien définir vos besoins et d’évaluer différentes solutions.

Étape 5 : Implanter, tester et ajuster

Votre stratégie de contenu doit fournir de la valeur ajoutée. Donnez envie à vos clients et prospects de passer du temps avec votre marque et de revenir vous voir. Apportez-leur des réponses à leurs questions et répondez à leurs besoins.

Utilisez les données zéro pour :

  • Créer un lien émotif
  • Susciter l’engagement
  • Inspirer la confiance
  • Identifier des ambassadeurs de la marque.

Déterminez quelles tactiques relationnelles sont à prioriser et quelles sont les phases d’implantation de votre stratégie relationnelle. N’oubliez pas de tester et mesurer la performance de vos initiatives de communication grâce à un groupe contrôle ou des tests A/B. Ajustez votre stratégie et vos investissements en conséquence.

 

Quels sont les éléments à considérer dans votre nouvelle stratégie?

Personnalisation

Les données de première main proviennent souvent de vos clients les plus engagés. Ce sont eux qui ont le lien émotif le plus grand parmi votre clientèle et ils représentent une opportunité d’engagement très fort. C’est à ce moment qu’entre en jeu la personnalisation de vos offres et de vos communications. Elle est essentielle pour optimiser votre impact sur vos clients en rendant vos communications pertinentes et pour augmenter vos taux de conversion.

Pour y arriver, il est capital de s’équiper des bons outils pour favoriser une relation avec votre cible. Plusieurs plateformes de marketing relationnel sont à votre portée et permettent d’améliorer l’expérience client.

Des plateformes comme celle de Dialog Insight permettent de gérer vos données clients en un seul endroit. Ainsi, vous pouvez générer des communications pertinentes et personnalisées pour répondre aux besoins de chacun de vos clients, et ce, de manière automatisée en fonction des canaux que vous désirez.

La première impression n’aura jamais été aussi importante. Sur votre site Internet, accueillez vos visiteurs avec des messages de bienvenue uniques ou des visuels personnalisés. Présentez différents avantages pour le client : contenu, essai gratuit, offre spéciale, etc. Personnalisez son expérience en fonction de ses achats passés, son historique de navigation ou de ses clics. Vous favoriserez ainsi vos inscriptions (sign up) et le partage de données.

Ajoutez des fonctionnalités à votre site web comme des filtres produits ou des questionnaires de préférences et de complétion de profil. Elles recueillent ainsi plus d’informations, vous permettant par la suite de mieux segmenter et de personnaliser vos communications au retour des visiteurs.

Référencement et parrainage

Les stratégies de référencement ou de parrainage connaissent un regain de popularité. Nous sommes à une époque où tout le monde est un influenceur à un degré ou à un autre, et les gens aiment partager et parler de ce qui les passionne.

Plusieurs compagnies offrent de généreuses récompenses à ceux qui leur recommandent des clients. Par exemple : chèque-cadeau de 20$, 10 000 points bonis, gratuité, etc. Il est même possible de suivre les codes individuels de référencement afin de développer davantage les profils des consommateurs.

 

Conclusion : que devez-vous retenir?

À la lumière des nouveaux comportements des consommateurs, des changements sur l’utilisation des cookies tiers ainsi que des nouvelles législations à venir en matière d’utilisation des données, acquérir de nouveaux consommateurs deviendra de plus en plus complexe et coûteux. Les entreprises qui tablent sur des stratégies d’acquisition devraient revoir leur approche et possiblement leur modèle d’affaires.

Les changements sont déjà amorcés et les entreprises qui vont tarder à bouger risquent d’être exclues de la discussion numérique. Questionnez-vous dès maintenant sur la répartition de vos efforts et budgets marketing en acquisition.

Et il n’est pas encore trop tard pour passer à une approche plus relationnelle. Sans cookies tiers, votre stratégie marketing doit se tourner vers les données zéro et de première main. Elle devrait se concentrer sur la connaissance des clients, leur rétention et l’augmentation de leur engagement et de leurs achats.

 

REF.:  https://r3marketing.ca/fin-cookies-tiers-comment-ajuster-strategie-marketing/?fbclid=IwAR3dS7BhLuRdMkjnd_DIY-ebopeBGXHrBjssH3o6koM_otUVq15y8yU44mM_aem_ActUjFd_A5plgpEAEuzxqL-bhnQQyUnJy4E2NTLo5isjFgLabfZ6fg11Y5x548rAA_Susjuobnk2vAfo4eQzBtqtoFq19XOnVykWlwtEyGvyni9yER5dNVef8yUMy-jWlkY