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dimanche 27 mai 2018

Google maître du web : Mistergeek disparait des moteurs de recherche



Alors que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, Google décidé de changer les choses. Je viens vers vous aujourd’hui avec une mauvaise nouvelle. En effet depuis quelques jours Mistergeek est de plus en plus difficile à trouver sur le web. Essayons de clarifier tout cela.

Mistergeek.net disparait de Google


Être webmaster n’est pas ce qu’il y a de plus simple comme travail. C’est encore pire, quand ce n’est pas votre travail, mais une tâche que vous effectuez lors de votre temps libre. Je me suis lancé dans Mistergeek il y a presque deux ans déjà. À l’initiative de ce projet, je cherchais un espace sur lequel je puisse publier sans censure et cela sur des sujets qui me passionnent. Le fait est que j’ai pu trouver cet espace, cependant la censure est bien plus présente que ce qu’on peut croire.
Aujourd’hui le web a pas mal évolué comparé à ce qu’il était au début. De nombreux services sont apparus et la démocratisation des smartphones pousse les créateurs de contenu à s’adapter. Malheureusement il y a une chose qui ne change pas : la place qu’occupe Google au sein de notre monde.

De moteur de recherche à maître du monde

Fondé en 1998 par deux étudiants de Standford, Larry Page et Sergueï Brin, Google est à l’origine un moteur de recherche. Comme son nom l’indique si bien, l’objectif initiale était de permettre aux personnes comme vous et moi de trouver des réponses à nos questions à l’aide de quelques mots-clé.
Comme toute startup, pour survivre il faut un jour dégager des revenus. Google eux ont eu l’idée d’insérer des publicités dans les résultats de recherche. Et les quelques centimes que peuvent leur rapporter un clic s’est vite transformé en millions – voire milliards – de dollars. C’était déjà à cette époque le début du pistage et la fin de la vie privée sur internet.
Au-delà, Google a proposé aux sites web de se rentabiliser avec l’ajout encore une fois de publicités sur leurs sites. Quand on pense qu’on peut tirer un peu d’argent du site qu’on a décidé de monter et imaginer en vivre, on accepte très vite les clauses des contrats du géant Google. N’importe qui y verrait ici une opportunité de se faire de l’argent facile, un peu comme avec YouTube ces dernières années. Jusqu’ici on peut penser que Google est sage et se contente de vous afficher quelques publicités pour gagner de l’argent. En réalité l’envers du décor est bien plus sombre.

Monopole du moteur de recherche


Lorsqu’on dit à Google qu’il monopolise l’ensemble du marché moteurs de recherche, Google répond que le moteur de recherche est gratuit. À côté, le produit proposé est bien la publicité et d’éventuels visiteurs du moteur. En tant que moteur de recherche le plus populaire, Google a le droit de vie ou de mort sur n’importe quel site.
La dépendance des sites web envers Google est tellement grande que la perte du référencement peut avoir des conséquences énormes. Ne plus être indexé par Google amène donc une chute de visiteurs et une perte de revenus. Heureusement pour nous, Mistergeek n’est pas notre activité principale et la perte – temporaire je l’espère – de notre référencement ne changera pas nos vies.

Google, machine à censure


En tant que blogueur lorsque Google fait le choix de ne plus supporter un site, je peux personnellement vous dire que cela fait très mal. Actuellement Mistergeek traverse une phase très importante de sa vie. Nous avions par le passé déjà changé de nom de domaine en basculant de Mistergeek.fr à Mistergeek.net. Cette fois-ci il se peut que nous devions de nouveau migrer le site ou monter un nouveau projet. Mistergeek étant en effet introuvable sur le web, notre site n’accueille donc en ce moment moins de visites. Au passage, je vous laisse le billet de Korben concernant la censure que peut exercer le géant Google envers les petits sites.
Hors contexte de vie privée, vous comprenez donc la raison qui me pousse de plus en plus à me tourner vers d’autres moteurs. Qwant et Duckduckgo étant de très bon concurrents à Google lorsqu’il s’agit des recherches de tous les jours.

Conclusion

Pour le moment, j’espère que le référencement va de nouveau reprendre. Si tel est le cas, nous continuerons à rédiger nos articles ici tout en montant nos projets en parallèle. Dans le pire des cas, Mistergeek sera transformé et aura peut-être une nouvelle identité – voire un nouveau nom.
Pour le moment, tout comme vous le mieux que je puisse faire, c’est patienter.

REF.:

vendredi 30 mai 2014

Google: Demande de suppression de résultat de recherche

Selon un récent arrêt de la Cour de justice de l'Union européenne, certains utilisateurs ont le droit de demander aux moteurs de recherche de supprimer les résultats de recherche qui incluent leur nom, pour autant que lesdits résultats soient "inadéquats, pas ou plus pertinents ou excessifs au regard des finalités du traitement".
Dans le cadre de l'application de cette décision, nous évaluerons chaque demande individuelle et tenterons de trouver un juste équilibre entre la protection de la vie privée des individus et le droit du public à accéder à ces informations et à les diffuser. Lors de l'évaluation de votre demande, nous vérifierons si les résultats comprennent des informations obsolètes vous concernant. Nous chercherons également à déterminer si ces informations présentent un intérêt public, par exemple, si elles concernent des escroqueries financières, une négligence professionnelle, des condamnations pénales ou une conduite publique adoptée par un fonctionnaire.
Si vous souhaitez soumettre une demande de suppression, veuillez remplir le formulaire ci-dessous. Notez que ce formulaire ne constitue qu'une première étape. Nous sommes impatients de collaborer étroitement avec les autorités de protection des données et d'autres organismes compétents en la matière au cours des prochains mois afin de perfectionner notre approche.

Demande de suppression de résultat de recherche au titre de la législation européenne relative à la protection des données

Vous aurez besoin d'une copie d'une pièce d'identité avec photo en cours de validité pour remplir ce formulaire. Les champs identifiés par un astérisque (*) doivent obligatoirement être renseignés.

Nous nous efforçons de mettre en place dans les meilleurs délais notre procédure de demande de suppression au titre de la législation européenne relative à la protection des données. En attendant, veuillez remplir le formulaire ci-dessous. Nous vous tiendrons informé lorsque nous débuterons le traitement de votre demande. Merci de votre patience.

Vos informations

Nom complet associé aux résultats de recherche à supprimer
Votre nom, s'il est différent
(adresse à laquelle l'e-mail de confirmation sera envoyé)

Liens associés à votre nom et que vous souhaitez voir supprimés

Afin que nous puissions examiner votre demande, veuillez :
(a) fournir l'URL de chaque lien renvoyé après une recherche Google sur votre nom et que vous souhaitez voir supprimé. (L'URL se trouve dans la barre d'adresse de votre navigateur lorsque vous cliquez sur le résultat de recherche) ;
(b) expliquer, si ce n'est pas clair, en quoi la page en question vous concerne (ou concerne la personne citée ci-dessus, si vous soumettez ce formulaire au nom d'un tiers) ;
c) expliquer en quoi le lien apparaissant dans les résultats de recherche est non pertinent, obsolète ou inapproprié.
Ajouter
Exemple :

http://exemple_1.com
Cette URL est…

http://exemple_2.com
Cette URL est…

1000

Sachez que nous ne serons pas en mesure de traiter votre demande si elle n'est pas correctement formulée ou si la réclamation est incomplète.

Signature




En saisissant votre nom et en cliquant sur "Envoyer", vous certifiez que les déclarations ci-dessus sont véridiques, que vous demandez la suppression des liens dirigeant vers les URL répertoriées et que, si vous agissez au nom de tiers, vous êtes légalement mandaté pour le faire.
Une fois le formulaire envoyé, nous pouvons être amenés à transférer votre demande, ainsi que tous les renseignements l'accompagnant, à l'autorité de protection des données compétente. Une notification peut par ailleurs être adressée au(x) webmaster(s) dont le contenu est supprimé de nos résultats de recherche suite à votre réclamation.


Suppression de contenu de Google

Cette page vous guide dans la procédure de signalement d'un contenu qui, selon vous, doit être supprimé des services Google conformément aux lois en vigueur. En nous fournissant des informations complètes, vous nous aidez à examiner votre demande.
Si vous avez rencontré des problèmes d'ordre non juridique concernant les Conditions d'utilisation de Google ou les règles relatives aux produits, consultez le site suivant : http://support.google.com.
Nous vous demandons d'envoyer une notification séparée pour chaque service Google diffusant le contenu concerné.
À quel produit Google votre demande est-elle associée ?Recherche sur le Web Google
En quoi pouvons-nous vous être utiles ?Je voudrais supprimer mes informations personnelles des résultats de recherche Google.
Choisissez l'une des options suivantesJ'ai identifié un contenu diffamatoire dans les résultats de recherche Google

Consultez les informations qui figurent sur cette page.


vendredi 4 avril 2014

On n'arrêtera pas la multiplication des blogs

Jean-Pierre Elkabbach s'inquiète de l'avenir du métier de journaliste à l'ère du Web participatif (Le Monde du 4 janvier). Il a raison. Mais la solution ne saurait setrouver dans une appellation journalistique contrôlée (par qui ?). Le Web 2.0 n'est pas une déontologie, c'est un outil qui a déjà tout changé. Qu'on le veuille ou non, le temps où une petite élite journalistique décidait de ce qui se dit et ne se dit pas et de qui a le droit de le dire est déjà révolu.
Sur le Net, rien n'est jamais définitif. Tout est soumis à la critique en temps réel. Les citoyens ne veulent plus, par exemple, qu'on leur dise qui a ou non les qualités requises pour être candidat aux élections. L'une des raisons pour lesquelles laFrance compte un tel nombre de blogs - et probablement davantage qu'aux Etats-Unis si on le rapporte au nombre d'habitants - s'explique par la déception des citoyens vis-à-vis des médias "dominants".
Davantage que d'une "évolution" du journalisme, il s'agit plutôt d'un retour aux sources, avec des moyens artisanaux. Les blogs permettent, pour un coût quasi nul, de s'adresser à un large public devant lequel notre responsabilité personnelle est engagée. Sur Internet, comme chacun le sait, le "pire" côtoie le meilleur. Mais, après tout, ce n'est pas le privilège des blogs ! A terme, les réputations, bonnes ou mauvaises, redistribueront les cartes aussi sur Internet.
APPRENDRE À FAIRE LE TRI
En principe, nous autres journalistes ne publions rien qui n'ait été préalablement vérifié et recoupé. Mais il faut parfois aller chercher dans des journaux étrangers des informations sur notre propre vie politique ! C'est ce que le public reproche aux journalistes français en se tournant vers Internet, où il a l'impression qu'en tout cas, même s'il peut être abusé, on ne lui cache rien. A lui d'apprendre à faire le tri ou à qui s'adresser pour l'aider à le faire.
Prenons deux exemples "limites" du défi qui est lancé aux journalistes : les internautes sont particulièrement friands des théories conspirationnistes sur les événements du 11 septembre 2001. Ces thèses sont particulièrement perverses et difficiles à contester. Aucun journaliste sérieux ne peut les cautionner. Maisexciper de sa qualité et de sa déontologie journalistique ne suffit pas. A terme, il faut parier sur l'intelligence et ne pas donner l'impression de vouloir cacherquelque chose.
Deuxième exemple : les images de la pendaison de Saddam Hussein tournées sur un téléphone portable et diffusées sur Internet. L'accession du grand public aux nouvelles technologies a rendu caduc le débat déontologique sur les images que l'on peut montrer ou pas. Mieux : ces images, en montrant cette exécution sous son véritable jour, ont dit la vérité et découragé toute tentative d'écrire une version officielle. Mais ces images ne rendent pas superflue une enquêtejournalistique sur les circonstances de la pendaison, chose qui n'est pas à la portée de n'importe quel blogueur propriétaire d'un téléphone mobile.
Prenons, enfin, l'argument de la gratuité. Il a déjà été utilisé contre la presse gratuite. Elle était censée constituer une concurrence déloyale aux "vrais" journalistes. Or il est prouvé qu'elle a attiré un nouveau lectorat. Certes, tout ce qui est de bonne qualité a un coût. Mais c'est aux diffuseurs de rendre solvable la demande d'information. Après tout, il n'est pas nécessaire de payer avant depouvoir écouter la radio !
La publicité est un moyen détourné de faire payer l'élaboration de l'information par le consommateur. Comme les radios "libres" dans les années 1980, le Web 2.0 est en train d'obliger les journalistes à se remettre en question. Et tant mieux. Il est illusoire de prétendre arrêter ce mouvement, comme il est vain de vouloir stopper la mondialisation économique. Est-ce qu'on arrête le courant avec ses mains ? Il vaut mieux apprendre à nager !

REF.:  Sylvain Attal est journaliste à France 24 et blogueur.