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jeudi 9 novembre 2023

Après 370 jours, quelles sont les conséquences d'un voyage long dans l'espace ?

 

Après 370 jours, quelles sont les conséquences d'un voyage long dans l'espace ?

Eric Bottlaender

Spécialiste espace

01 octobre 2023 à 17h30


Soyouz MS-24 amarrée à l'ISS Rassviet © NASA

Les humains qui prennent le chemin du retour sont souvent changés par leur expérience © NASA

Ce 27 septembre, trois astronautes sont revenus de l'ISS, terminant un voyage de très longue durée de 370 jours. Un record qui demande toutefois beaucoup aux participants et nécessite un suivi particulier sur le plan médical, psychologique, neurologique… Pas facile de récupérer !


Sergei Prokopiev, Dmitri Petelin et Francisco Rubio sont rentrés ce 27 septembre de leur long voyage en orbite. Il l'avait démarré le 21 septembre 2022 avec une autre capsule Soyouz (MS-22), laquelle avait souffert l'hiver durant d'une fuite de liquide de refroidissement.


En février, les agences russes et américaines (Roscosmos et la NASA) annonçaient que Soyouz MS-23 décollerait à vide pour rejoindre la Station spatiale internationale, tandis que les trois astronautes resteraient là-haut pour une mission d'un an plutôt que de 6 mois. Ce n'est pas une première, bien que la durée soit un record sur l'ISS, mais les vols longs ont quelques particularités.


Jessica Meir astronaut densité osseuse souris © NASA

L'astronaute américaine Jessica Meir travaille au sein de l'ISS sur une expérience mesurant la perte de densité osseuse sur des souris (le processus est plus rapide chez elles que chez les humains) © NASA

Un corps qui change

Lors de l'un des derniers échanges avec le centre de contrôle avant son retour de l'ISS, l'astronaute américain Francisco Rubio s'est vu rappeler les consignes de sécurité au sein de la capsule Soyouz. Son compatriote (et ancien titulaire d'un record de durée en orbite) Mark Vande Hei lui a notamment conseillé de ne pas ouvrir la bouche afin de ne pas se mordre la langue, et surtout de ne pas lever la tête pour observer le sol depuis le hublot, pour ne pas se cogner avec son casque lors de l'impact final. À quoi Rubio a répondu que sa colonne vertébrale s'étant trop allongée, il n'avait de toute façon pas de marge de manœuvre dans le siège baquet de Soyouz. Il ne risquait donc pas de bouger.


C'est un effet observé depuis les années 70, lorsque l'humain est en orbite suffisamment longtemps, comme il n'est plus en appui vertical, son corps change. Il se courbe, et il… grandit, les articulations de la colonne devenant plus lâches. Toutes les articulations de la position debout sont concernées, de la nuque (les astronautes de retour ont du mal à « tenir leur tête ») jusqu'aux hanches et genoux. Seules les chevilles sont relativement épargnées, car les astronautes utilisent leurs pieds pour s'accrocher aux parois de l'ISS, en les passant dans des sangles ou des scratchs. L'impesanteur, surtout lorsqu'elle s'applique sur des périodes aussi longues, a des centaines d'effets sur le corps.


Moghbeli, O'Hara, Rubio astronautes au sein de l'ISS © NASA

Notez les lunettes de Francisco Rubio, mais aussi son visage un peu "gonflé", résultat d'un vol long © NASA

Les trois effets médicaux les plus courants sont l'atrophie musculaire, les changements de densité osseuse et les variations sur les fluides corporels. Mais il y en a d'autres qui font l'objet d'un suivi régulier, comme l'exposition aux radiations qui est plus importante que sur Terre, les changements d'alimentation et de régime, les effets psychomoteurs et psychologiques, et même les pathologies terrestres « classiques ».


N'oublions pas que s'ils sont dans une excellente condition physique, les astronautes sont dans leur grande majorité des quadras et quinquagénaires, tranches d'âge dans lesquelles il est plus régulier de voir apparaître certaines maladies, à des stades précoces ou non.


Des altérations pas vraiment pratiques

Si les effets des vols spatiaux longs les plus connus sont bien documentés, il ne faut pas oublier non plus que le nombre total de patients n'excède pas les quelques dizaines, sur une période qui s'étend à présent sur plus de 40 ans. Sur les 600 personnes (un peu plus) ayant dépassé la barre des 100 kilomètres d'altitude, une centaine seulement ont dépassé les 300 jours passés en orbite.


Néanmoins, plusieurs ennuis sont inévitables, à commencer par les problèmes osseux et musculaires. N'étant plus debout, le corps réorganise l'afflux sanguin dans d'autres parties, et certains muscles s'atrophient (tout le système moteur, jambes, quadriceps, maintien du dos, fessiers, etc.) tandis que les os sont plus fragiles. C'est l'ostéoporose spatiale.


Pour lutter contre ces deux conditions, les astronautes font du sport environ 2 heures par jour avec interdiction de sauter des séances, en particulier dans les mois qui précèdent leur retour. Et il ne s'agit pas que de s'asseoir sur le vélo elliptique ! Plus les séances sont variées, plus les groupes musculaires sont stimulés, et meilleure sera la (re)vascularisation.


Nyberg astronaute mesure oculaire ISS © NASA

L'astronaute Karen Nyberg mesure la pression oculaire intracrânienne avec cet appareil © NASA

L'ostéoporose, de son côté, est partiellement réversible pour les astronautes, mais la régénération osseuse présente parfois des altérations pérennes (grosso modo, des structures osseuses plus fragiles). Plusieurs études sont en cours pour mieux comprendre les procédés afin de préparer des médicaments et techniques, en amont de la perte osseuse et en aval pour le travail de réadaptation.


Quelle que soit la condition médicale des astronautes à leur retour de toute façon, ils ont en général entre 45 jours et 2 mois de rééducation complète pour pouvoir marcher et courir, mais aussi parler (eh oui, les glandes salivaires changent aussi) et tenir des objets sans les lâcher. D'autres tâches qui peuvent paraître triviales nécessitent parfois un peu d'accompagnement : gare à l'accident de la route pour un astronaute qui vient de passer un an ou plus loin de toute circulation.


Une autre pathologie très fréquente concerne la dégradation de la vue. La pression intracrânienne est en effet plus élevée en impesanteur (le sang ne « descend pas ») et finit par bousculer le fragile équilibre du système oculaire. Il y a malheureusement peu d'expédients… Une fois par mois environ, les astronautes testent leur vue grâce à un dispositif spécialisé. Et comme la dégradation attendue est généralement bien documentée, certains bénéficient dès leur voyage en orbite de montures adaptées.


D'autre part, les astronautes ont des cycles de sommeil perturbés, mais ils le ressentent surtout dans les premières semaines des voyages spatiaux, à cause des cycles jour/nuit qui n'ont aucun sens sur la station (dans les hublots, le cycle jour/nuit dure 90 minutes). L'alimentation, l'exercice et les changements d'éclairage de nuit aident à trouver un rythme, même s'il ne faut pas oublier qu'une station est un environnement bruyant, entre les ordinateurs, les aérations, les filtres, les mécanismes de refroidissement, les expériences, les contacts radio…


ISS intérieur la nuit © NASA/ESA

La Station spatiale internationale lorsque ses astronautes dorment. Mais ça continue de fonctionner © NASA / ESA

La neurologie et les habitudes

En orbite, les réflexes changent. L'orientation dans l'espace aussi, et parfois même la perception de la gauche et de la droite, ou des distances. En effet, notre cerveau pense « avec pesanteur ». Lorsqu'on nous envoie une balle par exemple, on l'attend plus basse que sa position, car on sait qu'elle va tomber. En orbite, rien de tout ça, et la période d'adaptation (dans les deux sens) peut être très lente.


Plusieurs expériences sur l'ISS tentent de quantifier ces changements de perception dans l'espace, notamment l'imposant banc d'essai GRIP et son cousin GRASP. La bonne nouvelle, c'est qu'a priori, il ne s'agit pas de changements sur le long terme, tout est réversible, même si la fatigue prend une large place à la fin du voyage.


Eh oui, il faut aussi penser que l'ISS est un environnement de travail. Passer 370 jours là-haut revient à aligner 53 semaines en mission, avec généralement un seul jour de repos (le dimanche), au cours duquel les astronautes font tout de même des tâches de fond, du sport et quelques activités de maintenance. La fatigue de long terme s'accumule sur les organismes, et il faut d'ailleurs faire preuve d'une attention particulière pour ne pas accumuler les erreurs et les petites blessures. Francisco Rubio, qui est aussi médecin, estimait cette semaine qu'il lui faudrait entre 2 et 6 mois de récupération pour retrouver la forme et évacuer la fatigue.


ISS GRASP expérience Luca Parmitano © NASA/ESA

L'expérience GRASP mesure les différences de perception en 3D dans un environnement contrôlé © NASA / ESA

Un isolement relatif, mais prolongé

Passer 370 jours en orbite fait de vous une petite légende dans le monde astronautique. Mais passer un an dans une station spatiale, c'est aussi rater un an d'événements avec son mari ou sa femme, ne pas voir ses enfants grandir, passer toutes ses soirées avec les mêmes amis et collègues. Sans douche. Sans alcool, sans une grande partie des fruits frais, sans crêpes (mais si, les vraies crêpes) et sans raclette, sans aller se promener, avec ou sans son chien. Sans s'énerver ou crier, sans relation intime ou sexuelle, et de préférence sans tomber amoureux d'un ou d'une de ses collègues. Sans canicule, sans rhume des foins, mais sans hiver, sans l'odeur de l'herbe mouillée, sans orage, dans l'environnement aseptisé et régulé de la station.


Certes, il est toujours possible de prendre contact avec la famille et les amis à travers la vidéo le soir, ou lors de créneaux spécifiques, mais c'est un isolement particulier. D'autant que Dmitri Petelin et Francisco Rubio ne pouvaient pas vraiment savoir comment cela allait leur peser psychiquement, puisqu'ils effectuaient leur premier voyage spatial. Pour cela, le suivi mental, à défaut de préparation spécifique (ils pensaient partir pour 6 mois) est un élément essentiel. Et il vaut mieux ne pas avoir de problème conjugal. En 2019, l'ex-compagne d'Anne McClain avait accusé cette dernière d'espionner ses comptes depuis son accès internet sur l'ISS, forçant la NASA à éplucher les relevés de connexion.


Soyouz MS-22 équipage dans l'ISS © NASA/Roscosmos

L'équipage peu après l'arrivée de Soyouz MS-22. Les humains autour, il vaut mieux les apprécier, il n'y en a pas souvent d'autres © NASA

Un bon entraînement pour plus tard ?

Il est communément admis que pour un aller-retour vers Mars, les humains devront passer au moins une année en trajet (et plus probablement 18 mois, hors période sur Mars). Aussi, les vols très longs sont considérés comme des bases médicales plus ou moins fiables pour représenter ces futures aventures. Grâce au suivi médical, il est possible de mieux comprendre leurs effets sur le corps, et les choses seront de mieux en mieux documentées au fur et à mesure que plus d'astronautes accepteront la tâche.


La fameuse étude « twin study » de la NASA en 2015 avec le vol de Scott Kelly (son frère jumeau, astronaute lui aussi, mais resté sur Terre, faisait office de mesure étalon) avait mis en évidence plusieurs effets peu connus auparavant, comme des altérations de l'ADN (peu significatives, mais non réversibles). Ces données peuvent être croisées avec celles des simulations terrestres, les « habitats martiens » de moyenne et longue durée, ou les missions scientifiques aux pôles.


Toutefois, même les missions longues dans l'ISS ont des limitations pour imiter les futurs très longs trajets. Si l'un des trois membres de Soyouz MS-22/23 avait eu un problème majeur, l'équipage (après consultation des centres de contrôle) aurait pu se désamarrer de la station pour rentrer sur Terre avec un préavis relativement court. Quelques orbites, au pire, le temps d'organiser leur récupération et leur rapatriement.


Mais en voyage autour de la Lune, le temps de retour est déjà un challenge plus important (entre 3 et 7 jours), tandis que si vous voyagez vers Mars, il n'y a même pas de possibilité de retour avant le créneau prévu. L'isolement sera donc un paramètre beaucoup plus important, tant sur le plan de la santé que de la logistique, ou même de la sociabilité. Les 3 astronautes rentrés ce 27 septembre ont côtoyé plus de 15 autres personnes lors de leur mission au sein de la station. Des astronautes vers la planète rouge n'auraient pas cette possibilité.


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"J'ai mal aux genoux, au dos, j'ai envie de vomir, et maintenant, on m'envoie faire une séance de longe côte." Heureusement, Hollywood ne connaît pas la fatigue (au fait, vous avez vu cette vague ?) © Warner Bros.

Enfin, il est théorisé depuis un certain temps qu'une partie des effets corporels de l'impesanteur pourraient être régulés par l'usage de modules simulant la gravité par rotation (une piste utilisée dans de nombreux récits de science-fiction). Pour l'instant, des limitations techniques et surtout budgétaires n'ont pas permis d'en tester les bénéfices.


Les longues missions spatiales resteront donc encore pour un temps des expériences éprouvantes. La prochaine est déjà en cours, avec les cosmonautes Oleg Kononenko et Nikolai Chub, qui ont décollé le 15 septembre et ne devraient pas revenir avant septembre 2024. Kononenko en est à sa 5e mission, les 4 premières ont duré chacune environ 6 mois, et il devrait finalement cumuler plus de 1 000 jours en orbite. Comme quoi, malgré les difficultés et la réadaptation, certains s'y plaisent !

REF.: https://www.clubic.com/actualite-486409-apres-370-jours-quelles-sont-les-consequences-d-un-voyage-long-dans-l-espace.html?utm_source=newsletter&_ope=eyJndWlkIjoiNzM2OGQyYTA1M2UxYjUzYTEzZDE0MDAzYWQ0Yzg1YWMifQ%3D%3D

vendredi 27 octobre 2023

Alzheimer un trouble neurocognitif se développe à tout âge, retrouvé principalement chez les aînés:

 

Alzheimer un trouble neurocognitif se développe à tout âge, retrouvé principalement chez les aînés:


7 questions sur la maladie d’Alzheimer pour mieux la comprendre chez les personnes âgées


10 symptômes les plus courants de la maladie d’Alzheimer sachez les reconnaître


Publié le 23 août 2022


Devant le diagnostic de cette maladie, pour soi-même ou pour un proche âgé qui nous est précieux, il est normal de se poser des questions sur la maladie d’Alzheimer. Pour mieux la comprendre, nous vous donnons les réponses à 7 questions sur la maladie d’Alzheimer.

Bien que malheureusement plutôt répandue, cette la maladie d’Alzheimer reste malgré tout méconnue. Il est donc facile de se sentir impuissant devant cette réalité qui touche chaque année quelques centaines de milliers de personnes âgées à travers le pays. Afin d’être bien outillé face à ce trouble neurocognitif, apprenons à mieux comprendre l’Alzheimer chez les aînés en répondant à ces 7 questions sur la maladie d’Alzheimer qu’il est tout à fait naturel de se poser. Le but est ainsi de parvenir à accompagner au mieux les personnes âgées qui nous sont chères, au sein de leur quotidien.


Qu’est-ce que la maladie d’Alzheimer ?

Pour mieux comprendre la réalité d’une personne âgée aux prises avec un tel diagnostic, il importe d’abord de connaître ce qu’est, au juste, la maladie d’Alzheimer et les troubles qu’elle entraîne.


Démence ou Alzheimer : existe-t-il une différence ?


Selon les différentes définitions médicales, l’Alzheimer fait partie de ce qu’on appelle les maladies neurodégénératives. En d’autres mots, elle se caractérise par une perte progressive des différentes fonctions du cerveau. Avec le temps, on observe donc une altération de la mémoire et des différentes fonctions cognitives. Ce qui aura malheureusement une incidence sur la capacité de l’aîné à réaliser ses différentes activités quotidiennes.


Bien que considérée comme étant la principale cause de démence, la maladie d’Alzheimer et la démence restent deux concepts quelque peu différents. En effet, d’autres facteurs peuvent être associés à une démence chez une personne âgée :


maladie à corps de Lewy ;

accident vasculaire cérébral (AVC) ;

Maladie de Parkinson ;

etc.

L’Alzheimer chez les aînés : un processus de vieillissement normal ?

Au fur et à mesure que nous avançons en âge, notre corps s’adapte et subit des changements. Il en est de même pour notre cerveau. Avec le temps, il n’est donc pas rare d’observer certaines altérations de la mémoire chez les personnes âgées. Rassurez-vous, ce n’est pourtant pas tout le monde qui est touché par ce phénomène. Selon les experts, il est estimé qu’environ 40 % des aînés âgés de 65 ans et plus subiront une quelconque perte de mémoire en vieillissant sans développer la maladie. Pour la plupart d’entre eux, ces dernières resteront heureusement plutôt légères et sans conséquence majeure. 


Dans le cas des personnes âgées souffrant d’Alzheimer, qui représentent un plus faible pourcentage de la population, les symptômes continuent pour leur part de progresser jusqu’à affecter la manière de penser et d’agir de la personne. 


En ce sens, même s’il est vrai de dire qu’une partie de la population subira de petites pertes de mémoire plus fréquentes avec l’âge, il reste faux de prétendre que l’Alzheimer fait partie du processus normal de vieillissement. Il s’agit plutôt d’un important trouble neurocognitif pouvant se développer à tout âge, mais que l’on retrouve principalement chez les aînés.


Comment réagir si l’on apprend être soi-même atteint de la maladie d’Alzheimer ?

Avouons-le, recevoir un diagnostic d’Alzheimer est un véritable choc ! Même si chaque personne réagit différemment, il faudra à tous un certain temps avant de parvenir à bien assimiler cette annonce. La bonne nouvelle, malgré les circonstances, est que plus la maladie est diagnostiquée tôt dans un stade léger de son développement, meilleures sont les chances de pouvoir bien composer avec cette réalité.


Face à une telle nouvelle, notre premier conseil est de savoir bien vous entourer. Même s’il peut être difficile d’annoncer le tout à ses proches, cette étape est très importante. Elle permettra aux êtres qui vous sont chers de mieux comprendre votre situation. Au fur et à mesure que la maladie progressera, cette présence de proches aidants sera d’ailleurs de plus en plus importante. N’hésitez donc pas à en discuter avec votre famille immédiate, vos enfants, vos frères et sœurs ou même vos amis proches en qui vous avez une grande confiance. Cet entourage est définitivement un atout précieux. 


Laissez-vous aussi le temps nécessaire pour mieux répondre et cheminer à travers les différentes étapes normales en réaction à une telle nouvelle. Et n’hésitez pas à demander de l’aide auprès des professionnels au besoin.


Comment réagir à un diagnostic d’Alzheimer chez un proche âgé ?

Peu importe l’âge, peu importe le moment, il n’est jamais facile d’apprendre qu’un de ses parents vient de recevoir un diagnostic de la maladie d’Alzheimer. C’est connu, les problèmes de démence ont des impacts considérables sur la personne atteinte bien sûr, mais aussi sur ses proches et l’entourage immédiat.


Devant un tel trouble cognitif, votre présence en tant que proche aidant prend une importance majeure dans la vie de la personne âgée qui vous est chère. Pouvoir offrir votre soutien et votre aide au quotidien est sans aucun doute le plus beau cadeau que vous puissiez faire à un aîné atteint de cette maladie neurodégénérative.


Il faut cependant être conscient qu’interagir avec une personne âgée souffrant d’Alzheimer peut représenter un réel défi. Voici nos 7 conseils qui, nous l’espérons, pourront vous aider dans l’accompagnement d’un proche :


tenter d’impliquer la personne dans les processus de décision ;

laisser le temps nécessaire à votre proche âgé pour vous répondre ;

faire preuve d’une grande patience ;

parler lentement ;

utiliser des phrases courtes et simples ;

être attentif aux autres moyens de communication comme le non verbal ;

stimuler la conversation ; 

adopter un ton rassurant.

Accompagner un aîné souffrant de la maladie d’Alzheimer est une tâche parfois difficile, mais tellement importante et gratifiante. Les proches aidants méritent un grand respect pour leur implication. N’hésitez cependant jamais à demander vous-même de l’aide si vous en ressentez le besoin. En tout temps, Visavie est là pour vous. Nos équipes d’aides-soignants ont l’expérience et les connaissances pour vous guider avec bienveillance. Et ainsi veiller au bien-être de votre proche âgé.


Quels aspects du quotidien sont les plus affectés chez les aînés souffrant d’Alzheimer ?

En affectant ses fonctions cognitives, la maladie d’Alzheimer a un impact sur les activités quotidiennes de la personne âgée qui en est atteinte. Ainsi, les tâches les plus simples de la vie de tous les jours tendent à devenir plus complexes. Par une meilleure compréhension de ce problème, il demeure possible de faire une différence positive en accompagnant un proche âgé.


Parmi les aspects du quotidien pouvant devenir plus ardus chez les aînés souffrant d’Alzheimer, on retrouve :


l’alimentation ;

les soins de toilette ;

prendre un bain ;

s’habiller ;

etc.

Afin de faciliter les choses, il est notamment recommandé d’instaurer certaines routines. Elles aident à conserver les bonnes habitudes au quotidien. En tant que proche aidant auprès d’une personne âgée souffrant d’Alzheimer, il faut vous attendre à devoir faire face à certains refus de la part de la personne dont vous prenez soin. Rassurez-vous, il s’agit d’une réaction fréquente chez les aînés aux prises avec des troubles neurocognitifs. 


Devant une telle situation, il est recommandé de tenter de rassurer la personne plutôt que de la confronter. Pensez à lui faire part des impacts positifs qu’aura le fait de se laver par exemple comme le fait qu’elle se sentira bien et qu’elle sera confortable. Ou insistez sur le fait que tel aliment est délicieux plutôt que de vouloir rendre obligatoire l’idée de manger.


Comment adapter l’environnement de la personne âgée ?

Au fur et à mesure que progresse la maladie d’Alzheimer, les symptômes peuvent malheureusement s’accentuer. Il devient alors de plus en plus difficile, pour la personne, de continuer de vivre à la maison sans aide extérieure. En plus des pertes de mémoire, des difficultés visuelles et des changements au niveau du jugement et de la perception, l’équilibre peut aussi devenir plus difficile. Face à ces problèmes, l’idée d’adapter l’environnement de la personne âgée peut grandement l’aider et faciliter l’exécution de ses activités du quotidien.


Pour ce faire, voici une petite liste de points concrets à considérer afin de veiller à ce que votre proche âgé évolue dans un environnement sécuritaire : 


porter une attention particulière aux escaliers à l’intérieur de la maison ;

installer une barre d’appui et un tapis antidérapant dans la salle de bain ;

veiller à ce que l’éclairage soit suffisant dans les différentes pièces du domicile ;

désencombrer au maximum les surfaces de plancher ;

s’assurer que la personne soit en mesure d’utiliser seule les appareils électriques ;

et même, au besoin, restreindre l’accès à certaines choses comme les médicaments ou les produits dangereux.

En adaptant de bonne façon le milieu de vie d’un aîné atteint d’une forme de démence comme l’Alzheimer, il est possible de l’aider à demeurer dans le confort de la maison pour une plus longue période, tout en veillant à sa sécurité.


Les services d’aide à domicile sont aussi une excellente manière de permettre à la personne de rester à la maison, tout en évitant de surcharger le proche aidant. N’hésitez donc pas à profiter du service professionnel et humain que peut vous offrir notre équipe chez Visavie.


Quoi faire si la maladie progresse trop rapidement ?

Dans un contexte où l’évolution de la maladie serait trop rapide, il devient alors possible de devoir considérer d’autres options d’hébergement pour assurer le bien-être et la sécurité de votre proche âgé. À travers les multiples types de résidences pour aînés au Québec, certains établissements privés sont spécialisés dans les soins offerts aux personnes âgées présentant des troubles cognitifs comme l’Alzheimer.


Devoir déménager en résidence, peu importe la raison, représente bien sûr un changement important dans la vie d’une personne âgée. Afin de faciliter cette transition, sachez qu’il est possible d’être accompagné par des conseillers en recherche de résidences. Grâce à leur expertise et leur savoir-faire, ils prendront le temps nécessaire pour bien vous guider à travers tout ce processus. 


Chez Visavie, nous avons pour mission de venir en aide aux aînés mais aussi à leurs familles ainsi qu’aux proches aidants.


Maladie d’Alzheimer chez une personne âgée : où aller chercher de l’aide ?

S’il y a un point à retenir c’est que, peu importe le stade de la maladie, il est important de bien s’entourer et d’apprendre à aller chercher l’aide nécessaire. Et cet aspect est tout aussi vrai pour la personne âgée ayant elle-même reçu le diagnostic d’Alzheimer, que pour le proche aidant ou membre de la famille qui est à ses côtés par exemple.


Heureusement, il existe différentes ressources d’aide pour les aînés atteints de la maladie d’Alzheimer ainsi que leur entourage :


les programmes de soutien ;

information sur la maladie ;

les soins de répit ;

les programmes de jour ;

les documents informatifs et les ressources en ligne permettant de mieux comprendre cette réalité ;

les professionnels de la santé comme votre médecin de famille ou les spécialistes ;

sans oublier bien sûr les divers organismes locaux dans votre région.

Un peu partout au Québec, sachez que Visavie vous propose aussi son aide et son soutien. Profitez de notre accompagnement complet et gratuit, accessible en tout temps. C’est avec compassion et bienveillance que notre équipe fera le nécessaire pour vous aider, vous et votre proche âgé. En vous donnant les outils et les ressources permettant de comprendre un peu mieux ce que vivent les personnes atteintes par cette maladie. 


REF.: visavie.com

Qu’est-ce que le délirium ?

 Qu’est-ce que le délirium ?

Le délirium représente un syndrome d’apparition soudaine. Les symptômes engendrés sont généralement de courtes durées et réversibles. Il s’agit donc d’un état transitoire pouvant cependant affecter de façon importante le quotidien des aînés touchés par ce problème. D’ailleurs, le délirium chez les personnes âgées est à distinguer des maladies neurodégénératives et de la démence. Des maladies comme l’Alzheimer peuvent notamment s’y apparenter en certains points.


Le délirium est parfois décrit sous d’autres termes : la confusion aiguë, le syndrome confusionnel et l’état confusionnel aigu.


Les causes du délirium pour les aînés

Un état temporaire de délirium est généralement attribuable à une cause précise. Il est donc important de l’identifier dès que possible afin de bien traiter le problème. Afin de mieux comprendre ce qu’est le syndrome confusionnel, voici les principales raisons pouvant être à l’origine d’un épisode de délirium soudain chez une personne âgée.


Les facteurs prédisposants au syndrome confusionnel

Sans être des causes à part entière, certains facteurs de risque augmentent les probabilités de développer un délirium. En voici quelques exemples :


l’âge de la personne : les aînés sont plus à risque que les plus jeunes;

des troubles auditifs ou visuels;

certaines maladies et problèmes de santé (diabète, maladies cardiovasculaires, etc.);

souffrir de démence ou d’autres troubles neurocognitifs (Alzheimer par exemple);

antécédents connus;

etc.

Les causes concrètes pouvant déclencher un délirium

D’autres raisons sont identifiées plutôt comme étant des éléments déclencheurs potentiels plus directs. Ces changements peuvent ainsi causer un délirium chez les personnes âgées. Évidemment, plusieurs autres éléments peuvent entrer en ligne de compte selon le contexte.


une déshydratation sévère ;

prise d’un nouveau médicament ou une interaction médicamenteuse ;

hospitalisation récente ;

réaction post-opératoire (après une chirurgie) ;

infection (pneumonie, infection urinaire, plaie infectée, etc.) ;

débalancement au niveau du métabolisme ou des électrolytes du sang ;

une intoxication ;

maladies aiguës, surtout cardiaques et/ou pulmonaires ;

une constipation importante et/ou prolongée ;

etc.

Diagnostic de délirium pour une personne âgée

La confirmation d’un délirium implique bien sûr l’évaluation préalable d’un professionnel de la santé en mesure de poser un tel diagnostic. Le médecin ou le spécialiste se basera notamment sur les signes et symptômes afin d’établir un diagnostic juste. Il pourra aussi analyser les autres alternatives et l’ensemble des diagnostics différentiels.


Le diagnostic médical repose notamment sur : 


un examen physique ;

une évaluation cognitive ;

certains tests neurologiques ;

ainsi que des analyses complémentaires lorsque jugées pertinentes par le médecin.

Selon la raison identifiée, un traitement adapté à la cause du délirium sera alors suggéré.


Comment reconnaître qu’un aîné est en délirium ?

Vous remarquez des changements soudains dans la façon d’agir d’un proche âgé qui vous est cher ? Vous vous questionnez à savoir si ça pourrait être un délirium ? Afin de bien reconnaître un tel syndrome confusionnel, il est important de s’intéresser aux signes et symptômes de cette condition.


Les symptômes du délirium chez les personnes âgées

Chez une personne souffrant de confusion aiguë, les signes et symptômes observés sont souvent changeants. Ils peuvent même différer en l’espace de quelques heures seulement. Dans la majorité des cas, ils tendent heureusement à se résorber sans trop tarder.


Savoir reconnaître les manifestations les plus fréquentes peut contribuer à venir en aide plus rapidement à la personne atteinte de délirium. Voici donc les principaux symptômes à surveiller :


état de conscience altéré;

difficultés à rester attentif;

troubles de la mémoire;

changements du comportement;

agitations ou, au contraire, réactions plus au ralenti;

limitations en ce qui concerne l’exécution de certaines tâches du quotidien;

pensée désorganisée et propos incohérents;

désorientation dans l’espace et dans le temps;

difficultés à reconnaître certaines personnes, même les proches;

possibilité d’hallucinations visuelles ou auditives;

cycle du sommeil affecté;

etc. 

Consulter un médecin en cas de confusion aiguë 


Si de tels changements sont notés auprès d’un aîné de votre entourage, il serait important d’en aviser rapidement le médecin ou l’équipe médicale en place. Les causes seront ainsi investiguées afin de bien les traiter. Les professionnels de la santé, par suite d’une évaluation clinique approfondie, seront notamment en mesure de discerner le délirium des autres maladies neurodégénératives. Ce sont eux les mieux placés pour bien reconnaître un tel épisode de confusion aiguë.


Durée moyenne d’un délirium

Vous venez d’apprendre que votre parent âgé souffre actuellement d’un délirium à la suite d’un récent problème de santé ? La portion rassurante de cette mauvaise nouvelle est qu’il s’agit d’un état passager. Habituellement, le problème se règlera ainsi en moins de 2 semaines. Certains cas peuvent perdurer plus longtemps mais sont beaucoup plus rares.


Démence ou délirium : quelles sont les différences ?

À première vue, il peut être assez difficile de distinguer si une personne âgée dans votre entourage démontre des signes de délirium ou plutôt d’une démence. Ces deux problèmes peuvent en effet être similaires en quelques points. De plus, souffrir de démence représente aussi un facteur prédisposant au développement de confusion aiguë dans certains cas. 


Voici les principales caractéristiques qui peuvent aider à mieux les différencier.


Délirium Démence

Transitoire et réversible Chronique

Habituellement de courte durée Développement progressif

Apparition soudaine Évolution graduelle des symptômes

Souvent associé à une cause ou un facteur de risque

De grandes fluctuations des symptômes sont observés sur de courtes périodes de temps

Comment aider un proche âgé atteint de délirium ?

Un aîné atteint de délirium aura besoin d’assistance pendant toute la durée de sa condition. Que ce soit grâce à la famille, un proche aidant, le personnel hospitalier ou encore l’aide par des soins à domicile, l’important est que la personne soit bien accompagnée. 


La présence de la famille et des proches aidants : un atout majeur

Une personne âgée en état de confusion aiguë a par-dessus tout besoin d’être rassurée. Les proches aidants occupent donc une place déterminante en ce sens. S’il est possible pour un membre de la famille, ou un ami, de rester présent auprès d’elle, ce serait l’idéal. En effet, cette présence risque d’avoir un effet apaisant fort bénéfique. De plus, vous veillerez ainsi à sa sécurité.


Lorsque vous visitez un proche en délirium, pensez à mettre en action ces quelques conseils :


Adopter un ton rassurant;

Demeurer calme face à la personne;

Parler lentement;

Aborder des sujets de conversation dont l’aîné aime habituellement discuter;

Ne pas hésiter à montrer des photos rappelant de bons souvenirs par exemple;

Tenter de mettre la personne en confiance et à l’aise.

Que ce soit à la maison ou en résidence, rendre visite à la personne âgée qui vous est chère pourra lui faire le plus grand bien.


L’apport de l’équipe médicale et du personnel soignant 

Il est possible que votre parent âgé soit en milieu hospitalier, en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) ou encore en résidence lors de son épisode de délirium. Si c’est le cas, la bonne nouvelle est qu’il est déjà entre bonnes mains. Faites confiance à l’équipe médicale en place. N’hésitez pas à prendre contact et à collaborer avec eux. C’est dans le meilleur intérêt de votre proche aîné.


Même dans ces milieux, le fait de visiter la personne, lorsque possible, est tout aussi important. Cela aura pour bénéfice de diminuer son stress et de la rassurer. 


Avoir recourt au soutien à domicile pour venir en aide à une personne âgée en délirium

La toute dernière option, afin d’aider au mieux une personne âgée atteinte de délirium, est de faire appel à des services d’aide à domicile. Dans le confort de la maison, des soins variés sont proposés aux aînés ayant besoin d’assistance :


aide à l’alimentation;

soins d’hygiène;

accompagnement lors des déplacements;

assistance à travers les tâches quotidiennes;

etc.

L’aide à domicile peut être utilisée autant pour un besoin à court terme que pour les personnes âgées qui nécessitent des soins à long terme. Vous découvrirez que nos aides-soignant(e)s sont des gens dévoués et impliqués dans le bien-être des aînés. 


En résumé, quoique le délirium chez les personnes âgées soit une condition temporaire, il peut s’agir d’une période difficile pour l’aîné ainsi que la famille autour. Afin que le problème soit traité le plus rapidement possible, il est important d’identifier la cause. En ce sens, n’hésitez pas à discuter avec l’équipe médicale qui s’occupe de votre proche.


REF.: visavie.com

Les principales maladies liées au vieillissement

 Les principales maladies liées au vieillissement

Avec l’augmentation marquée de l’espérance de vie dans les dernières années, on note aussi la présence de certains facteurs de risque, associées à des problèmes de santé chroniques. Selon une prévision de l’Agence de la Santé Publique du Canada, les aînés canadiens pourraient représenter près de 25 % de la population entière d’ici 2040. À travers les changements jugés normaux associés à l’âge, on peut également observer l’apparition de certaines maladies liées au vieillissement.


Voici donc, à titre d’exemple, 7 problèmes de santé communément rencontrés chez les personnes âgées.


1. Cancer

Le cancer figure malheureusement en tête de liste des principales maladies liées au vieillissement. Bien qu’aucune tranche d’âge ne soit épargnée par cette condition de santé caractérisée par un dérèglement des cellules se multipliant à l’intérieur de notre corps, il est estimé que plus de 90% de la population touchée par le cancer serait âgée de plus de 50 ans. Cela s’explique sans doute par le fait qu’une série de dommages à notre ADN pourraient survenir de manière naturelle avec le temps, prédisposant ainsi à certains cancers.


Parmi les types de cancer les plus fréquents chez les aînés, on retrouve notamment :


cancer du sein ;

cancer de la prostate ;

cancer colorectal ;

cancer du poumon ;

ainsi que les divers cancers de la peau.

Vous, ou un proche âgé de votre entourage, êtes frappé par un diagnostic de cancer ? Sachez que des ressources sont à votre portée afin de mieux faire face à cette maladie.


Vous avez besoin d’aide pour vous y retrouver ? N’hésitez pas à demander l’aide de nos conseillers.ères Visavie !


2. Diabètes

Maladie chronique fréquente chez les personnes âgées, le diabète implique de nombreux défis au quotidien pour les aînés qui en sont atteints : surveillance régulière de la glycémie (taux de sucre dans le sang), gestion constante de son alimentation, prise de médication, etc. Face à cette maladie, l’aide-soignant.e est en mesure de jouer un rôle important dans la vie des personnes âgées diabétiques. Que ce soit pour l’éducation des bonnes habitudes, la préparation de repas sains et équilibrés, la surveillance à la maison pour la sécurité des aînés, ou encore l’accompagnement lors des rendez-vous médicaux, les aides-soignants.es occupent une place majeure dans le maintien à domicile et la santé générale des aînés atteints de diabète.


Parmi les différents types de diabète, le type II est le plus fréquemment rencontré (les deux autres étant le diabète de type I ainsi que le diabète gestationnel, dit « de grossesse », observé chez certaines femmes enceintes). Bien qu’il soit impossible de prévoir avec certitude l’apparition d’un diabète de type 2, touchant environ 90 % des patients diabétiques, plusieurs facteurs de risque sont associés au développement de cette maladie. Parmi ceux-ci, le vieillissement en fait partie. On peut donc affirmer que le risque de diabète est plus important chez les personnes âgées. En reconnaissant ce point, il est donc primordial de faire le nécessaire afin d’agir en prévention tout en utilisant les différentes ressources d’aide pour les aînés diabétiques dans leur quotidien.


3. Maladies cardiovasculaires

Regroupant plusieurs problèmes de santé distincts comme l’hypertension, l’athérosclérose, la cardiopathie ischémique, ainsi que l’insuffisance cardiaque, les maladies cardiovasculaires figurent parmi les principales maladies liées à l’âge. Les experts considèrent en effet que le vieillissement fait partie des facteurs de risque associés aux problèmes cardiaques et vasculaires. Ils s’additionnent ainsi à d’autres éléments prédisposants comme le tabagisme, le manque d’activité physique, une mauvaise alimentation, ainsi que les antécédents familiaux.


Si vous souffrez d’une maladie cardiovasculaire, sachez que des soins à domicile pour aînés sont offerts dans le but de réduire le fardeau des tâches quotidiennes. Les services d’accompagnement à domicile de Visavie peuvent ainsi aider les aînés, de même que leurs proches aidants, à mieux vivre avec un tel diagnostic.


4. Ostéoporose

L’ostéoporose est une maladie osseuse se définissant par une perte de densité du squelette, aboutissant à une fragilité des os. Il en résulte alors un risque accru de blessures et de fractures. Touchant plus fréquemment les femmes, ce problème métabolique demeure plutôt commun parmi l’ensemble de la population âgée.


Vous souffrez d’ostéoporose ? Pourquoi ne pas considérer le soutien personnalisé d’un.e aide-soignant.e à la maison ? Que ce soit pour un accompagnement lors de vos sorties extérieures afin de prévenir les chutes ou pour vous aider dans certaines tâches du quotidien, la présence à domicile d’un.e aide-soignant.e apportera certainement sécurité et réconfort, pour vous et/ou votre proche âgé.


5. Arthrose

Dans la grande famille des maladies musculosquelettiques, l’arthrose apparaît parmi les plus fréquentes. Communément connue comme une usure anormale des articulations suite à une répétition de stress et de mouvements, l’arthrose est en fait une maladie dégénérative touchant les personnes âgées.


Quoi qu’elle soit à différencier des autres types d’arthrite comme la polyarthrite rhumatoïde ou l’arthrite psoriasique, il n’en demeure pas moins que l’ensemble de ces troubles articulaires ont un point en commun : le potentiel de réduire l’autonomie des aînés qui en souffrent.


Face à cette maladie, plus fréquente avec le vieillissement, les services d’aide à domicile se présentent comme une solution par excellence afin de faciliter la vie de tous les jours des aînés. Aménagement du domicile, assistance dans les tâches quotidiennes, accompagnement lors des promenades, le rôle des aides-soignants.es est très varié lorsque vient le temps de prendre soin d’une personne âgée aux prises avec des problèmes d’arthrose.


6. Maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC)

Mieux connue sous son acronyme MPOC, la maladie pulmonaire obstructive chronique est un autre exemple de trouble de santé souvent associé au vieillissement. Même si on peut la rencontrer à tout âge, cette maladie respiratoire est plus fréquente chez les aînés puisque la fonction normale des poumons tend en général à diminuer avec l’âge, devenant ainsi un facteur prédisposant.


Cette maladie chronique, causant plusieurs symptômes tels que la toux, l’essoufflement et une difficulté à respirer librement, est d’ailleurs relativement commune parmi la population âgée. On estime qu’elle toucherait environ le ⅕ des aînés à travers l’ensemble du Canada.


7. Maladie d’Alzheimer, démence et autres troubles cognitifs liés au vieillissement

Les troubles mentaux en général n’ont pas d’âge et peuvent survenir à tout moment au cours de notre vie. Il est vrai, cependant, que certaines maladies neurodégénératives demeurent liées au vieillissement. C’est notamment le cas pour la maladie d’Alzheimer ainsi que pour certains types de démence, pour qui l’âge est reconnu comme le principal facteur de risque. En plus de ces maladies, l’anxiété, la dépression et les troubles de l’humeur font partie de la réalité quotidienne de nombreux aînés, ainsi que de leur famille proche.


Saviez-vous que les aides-soignants.es de Visavie proposent des soins à domicile spécialisés, adaptés aux aînés souffrant de la maladie d’Alzheimer par exemple ? En cas de besoin, n’hésitez donc surtout pas à faire appel à notre équipe aux valeurs humaines afin de profiter rapidement d’un accompagnement sur mesure.


Vieillir en santé : l’importance de la prévention

Face à ces différentes maladies chroniques, l’âge n’est tout de même qu’un facteur de risque parmi une série de plusieurs autres éléments prédisposants en lien avec les habitudes de vie. Manque d’activité physique, mauvaise alimentation, obésité et tabagisme n’en sont que quelques exemples.


Afin d’agir en prévention contre les maladies liées au vieillissement, voici quelques recommandations à mettre en action :


Adopter une alimentation saine et équilibrée ;

Pratiquer une activité physique sur une base régulière ;

Éviter la consommation excessive d’alcool ;

Se tenir loin du tabac et de la fumée secondaire ;

S’assurer que des suivis réguliers soient effectués chez le médecin et/ou chez votre professionnel traitant ;

Faire les tests de dépistage dans les délais recommandés ;

Prévenir l’isolement social (liens familiaux, activités, loisirs, présence à domicile, résidence pour aînés, etc.) ;

Limiter les risques de chutes (aménagement de la maison, soins à domicile, accompagnement par un.e aide-soignant.e lors des sorties extérieures, etc.).

Au final, l’objectif est de veiller à trouver un équilibre assurant un bon maintien de l’autonomie, ainsi qu’une qualité de vie optimale pour les aînés. Et ce, peu importe la condition de santé.



REF.: Visavie.com

mercredi 31 mai 2023

3 entraînements de 15 minutes : parfait lorsque l’on manque de temps

 

 

3 entraînements de 15 minutes : parfait lorsque l’on manque de temps


Vous n’avez que 15 minutes, mais vous voulez quand même courir ? Ces 3 entraînements courts vous aideront à tirer le meilleur parti de votre temps !

Qu’est-ce qu’un entraînement de 15 minutes peut vous apporter? D’abord c’est un stimulus supplémentaire qui vous pousse à vous entraîner même les jours où vous n’avez vraiment pas le temps. 15 minutes, c’est peu mais suffisant pour augmenter votre fréquence cardiaque et ce de manière super efficace ! “Je n’ai pas le temps” n’est plus une excuse !

Bon à savoir :

Comme ces exercices sont vraiment intenses, ils exigent une bonne base d’entraînement et ne remplacent pas un plan de course régulier. Assurez-vous que votre programme d’entraînement en running comprend aussi des courses d’endurance de faible intensité. Découvrez sur l’appli adidas Running votre plan d’entraînement personnalisé !

 

entraînements de running de 15 minutes

Enfilez vos baskets et en route ! Ces séances d’entraînement comprennent un échauffement et une phase de récupération, donc aucune préparation n’est nécessaire !

1. Course par intervalles de 15 minutes

Comment s’entraîner ?

ÉchauffementIntervallesRécupération
5 min. de course facile, sans forcer6 x 30 sec. intenses (à 90%) avec 30 sec. de pause4 min. de course facile, sans forcer

La partie centrale de l’entraînement consiste en 6 intervalles de 30 secondes de course. Chacun est suivie de 30 secondes de pause. Les 30 secondes de course doivent être effectuées à très haute intensité, c’est à dire à un rythme qui rend la respiration très difficile. La seule façon d’aller plus vite serait de faire un sprint ! Découvrez les avantages de l’entraînement par intervalles et comment le configurer dans l’application adidas Running.

2. 15 minutes de HIIT / Fartlek

Comment s’entraîner ?

ÉchauffementHIIT / FartlekRécupération
3 min. de course facile, sans forcer9 min. en jouant sur les variations de rythme et d’intensité, en fonction de vos sensations3 min. de course facile, sans forcer

Le fartlek – “jeu de vitesse” en suédois – est une méthode d’entraînement durant laquelle le coureur s’amuse à varier ses allures de course et la durée des efforts au gré de ses envies et de ses sensations. Il n’y a pas de limite. Assurez-vous simplement de bien varier les intensités : de la marche en passant par le sprint. Croyez-le ou non, mais faire du jogging ou du running à un rythme de course confortable peut vraiment améliorer vos performances de course ! Exemple : piquez un sprint jusqu’au coin de la rue, puis marchez à un rythme détendu jusqu’à la voiture rouge, ensuite montez les escaliers rapidement… et ainsi de suite.

3. 15 minutes d’entraînement au sprint

Comment s’entraîner ?

Échauffement Sprint Récupération
3 min. de course facile, sans forcer
  1. 1 min. 30 sec. à 70% env. de votre fréquence cardiaque maximale : respiration rapide mais encore facile et détendue
  2. 1 min. 30 sec. à 80% env. : la respiration devient de plus en plus intense
  3. 1 min. 30 sec. à 90% env. : la respiration est intense

Récupérez avec un jogging de 5 minutes puis recommencer.

3 min. de course facile, sans forcer

Vous disposez de plus de 15 minutes pour vous entraîner ? Essayez le plan d’entraînement pour débutants de 28 jours (sans matériel) ! Ne négligez pas non plus vos fessiers et essayez ces 15 meilleurs exercices pour les fessiers et continuez à courir ! Vous ne pouvez pas courir dehors et ne voulez pas aller au centre de fitness ? Sculptez vous de beaux abdominaux avec ces 10 meilleurs mouvements pour les renforcer !Il s’agit d’un type d’entraînement durant lequel votre allure va augmenter progressivement. Courez un peu plus vite à chaque intervalle, mais de façon telle que vous puissiez encore augmenter votre rythme à l’intervalle suivant. Alors choisissez bien pour ne pas avoir à vous arrêter et reprendre votre souffle.

Comme indiqué plus haut, ces courtes séances d’entraînement vous aideront à rester en forme, mais elles ne peuvent remplacer un plan d’entraînement équilibré. Assurez-vous d’inclure également des runs à faible intensité et consultez cet article pour éviter les erreurs courantes de running. La façon la plus simple de planifer vos runs est de devenir un membre Premium et de télécharger un plan d’entraînement dans l’appli adidas Running !

 

REF.:  https://www.runtastic.com/blog/fr/entrainements-de-course-en-15-minutes/

lundi 6 mars 2023

Système immunitaire et Virus: Pour notre survie et votre humeur ?

 

 Système immunitaire et Virus: Pour notre survie et votre humeur:

 

En somme, si mon système immunitaire diffère du tien, nos enfants hériteront d'une troisième combinaison , ce qui avantage la surviede nos gènes. C'est de cette façon, par exemple, que dans un avenir lointain naîtront peut-être de plus en plus d'humain résistants aux virus ravageurs du sida.

Autrement dit, et aussi bizarre que cela puisse paraître, c'est en s'accouplant qu'on arrivera un jour a damer le pion au sida, mais aussi a la Covid19 qui traumatise la planète.

Il y a deux groupes de bactéries représentés dans le microbiote intestinal ,qui sont les Firmicutes et les Bactéroidètes. Ils constituent 90% de la flore microbienne du côlon. Le premier groupe, les Firmicutes est formé de bactéries qui adorent le gras et possèdent l'équipement enzymatique pour extraire le maximum de calories de ce que nous mangeons. Pas surprenant alors que les spéçialistes les associent a la prise de poids et a l'obésité.

Autrement dit, si l'équilibre intestinal bascule en faveur de ce groupe de bactéries, l'embonpoint n'est jamais loin. Le deuxième groupe, celui des bactéroidètes, est beaucoup plus représenté chez les personnes sans surcharge pondérale. Pour évaluer le risque sur la santé, les spéçialistes regardent le rapport Firmicutes/Bactéroidètes. Ce nombre est corrélé a des risques d'inflamation, mais mais aussi aux risque de diabète, d'obésité et de maladies coronariennes. Plus il est élevé, plus les problêmes de santé associés au surpoids sont probables.

Parmi ces collaborateurs microbiens, il y a une vedette des laboratoires nommée Akkermansia muciniphila. Ce partenaire représente entre 1 et 5% des bactéries du microbiote intestinal d'un adulte en santé. Cette bactérie qui se prélasse dans nos intestins est un mangeur de mucus, comme le témoigne le muciniphila (qui aime le mucus). En dévorant le mucus qui tapisse et protège la muqueuse intestinale, Akkermansia force notre corps a constamment renouveler cette barrière naturelle. 

Ah!!!! Pour votre humeur, on sait que 80 a 90% de la sérotonine provient des cellules nerveuses intestinales. Elle est donc fabriquée dans l'habitat du microbiote. Ainsi, les microbes ont un effet sur nos humeurs!!!

Les bactéries avec leurs expériences vieilles de 3,5 millards d'années sont des As dans les échanges de gènes.Quand l'humain vient au monde avec une maladie génétique, il a généralement rien a faire. Cette information inscrite dans les chromosomes est irréversible, car chez notre espèce, la transmission des gènes est simplement verticale. Autrement dit, a l 'exception des rares cas de thérapie génétique, on ne peut disposer de plus de cartes dans notre jeu de chromosomes que celles héritées de papa et de maman. Par contre, chez les bactéries, c'est une autre histoire , car la transmission des gènes est a la fois verticale et horizontale. Les individus peuvent augmenter la diversité génétique héritée de leur procréateur en recevant, par exemple , des gènes par les virus qui les infectent.  

Savez-vous qu'il faut seulement 150 grammes de selles pour sauver la vie de 3 malades. La banque de caca de Boston approvisionne beaucoup d'hôpitaux a travers les USA. Cette méthode de soin inusitée est souvent présentée comme nouvelle médecine humaine. Car bien connue chez les animaux, comme les chimpanzés, après un dur épisode de diarrhée , se soigne en consommant les excréments d'autres individus en santé!!!


Ce qui revient a dire: Que l'homme a été domestiqué, selon un biologiste(dans le livre de Boucar Diouf) par les bactéries qui eux ont probablement été domestiqués par nos ancêtres les virus. Sinon, les virus n'auraient pas choisit l'humain comme mode de transport qui permet aux virus d'exprimer son intinct de survie! 


REF.: Boucar Diouf, livre: La face cachée du grand monde des microbes,en 2021.

 


lundi 9 janvier 2023

L'IA de Google sait déchiffrer l'écriture des médecins

 

 

L'IA de Google sait déchiffrer l'écriture des médecins

 

Google s'attaque à une tâche ardue : l'écriture chaotique des médecins ! Il développe une intelligence artificielle capable de déchiffrer les ordonnance à l'aide d'une simple photo. Une fonction en phase d'expérimentation qui pose la question de la confidentialité des données...

L'écriture des médecins est un art à part entière, souvent très hermétique – à croire qu'il s'agit d'un critère de sélection ! Les lettres tiennent plus du hiéroglyphe que de l'alphabet latin et les ordonnances manuscrites, rédigées à la hâte, se révèlent illisibles. Et, visiblement, il s'agit d'un problème rencontré partout dans le monde ! On peut penser que les pharmaciens sont habitués et que c'est à eux que revient la difficile tâche de la traduction, mais cela reste un problème lorsque le patient doit relire son ordonnance chez lui, notamment pour la posologie.

Heureusement, Google vole à notre secours ! Lors de sa conférence annuelle en Inde — un marché très important pour le groupe, avec plus de 500 millions d'utilisateurs — baptisée Google for India et qui s'est tenue le 19 décembre, le géant du Web a présenté une intelligence artificielle (IA) capable de déchiffrer l'écriture des médecins. Comme l'explique dans un communiqué Manish Gupta, le directeur de la recherche chez Google Research India, "ironiquement, ce qui rend les ordonnances difficiles à numériser pour les ordinateurs est la même chose qui les rend difficiles à lire pour vous et moi — elles sont non structurées, en sténographie, et pleines d'indices à déchiffrer pour les pharmaciens". Grâce à une nouvelle fonction dans Google Lens, il suffira de prendre le précieux sésame en photo pour connaître les médicaments prescrits par son praticien. Notons que le projet n'est pour l'instant qu'au stade de prototype, et Google n'a pas indiqué s'il comptait développer cette technologie hors d'Asie.

IA Google : le machine learning et la confidentialité des données

Pour parvenir à déchiffrer les ordonnances, le géant d'Internet va avoir recours à Google Lens, son outil de reconnaissance d'objets alimenté par l'IA qui fait déjà des miracles. L'une de ses dernières améliorations permet notamment de traduire un texte en temps réel, simplement en pointant la caméra de son smartphone dessus. L'application est également capable de transcrire numériquement des notes manuscrites. Google compte donc aller encore plus loin en permettant aux utilisateurs de scanner leur ordonnance pour la décrypter grâce à l'IA, qui traduira la calligraphie du praticien. "Nous avons annoncé aujourd'hui un modèle d'intelligence artificielle et d'apprentissage automatique à la pointe de la technologie, capable d'identifier et même de mettre en évidence des médicaments dans des ordonnances manuscrites. Cela agira comme une technologie d'assistance pour la numérisation des documents médicaux manuscrits en ajoutant des humains dans la boucle tels que des pharmaciens, mais aucune décision ne sera prise uniquement sur la base du résultat fourni par cette technologie", explique Manish Gupta.

Ainsi, la firme compte utiliser le machine learning en s'appuyant sur l'expérience des pharmaciens pour lire les ordonnances. Pour y parvenir, ces derniers apprennent avec le temps à reconnaitre l'écriture de chaque médecin et devinent les médicaments les plus communs et habituels avec leur première et leur dernière lettre. Néanmoins, cela interroge quant à la confidentialité des données c'est de Google dont on parle. Car pour affiner ses performances, l'IA va "lire" des millions d'ordonnances, et Google sera au courant des prescriptions médicales de ses utilisateurs...

 

REF.:   https://www.commentcamarche.net/informatique/technologies/27265-l-ia-de-google-sait-dechiffrer-l-ecriture-des-medecins/

mercredi 1 décembre 2021

Les mammifères peuvent utiliser leurs intestins pour respirer

 

 

Les mammifères peuvent utiliser leurs intestins pour respirer

Par admin2020



Les modèles précliniques de mammifères, y compris les porcs et les souris, sont capables de respirer par l’intestin, ce qui peut offrir une voie supplémentaire d’administration d’oxygène aux patients qui ont besoin d’une assistance respiratoire.

Asuka Kodaka, YCU

Vles ventilateurs, des machines qui forcent l’air dans les poumons, peuvent sauver la vie des patients qui ne peuvent pas respirer par eux-mêmes en raison d’une blessure ou d’une maladie. Mais ils peuvent aussi provoquer des lésions pulmonaires en raison de la forte pression qu’ils exercent. De plus, le nombre de ventilateurs est limité, ce qui a notoirement créé des pénuries critiques pendant la pandémie de COVID-19.

Dans une étude publiée aujourd’hui (14 mai) dans Avec, les chercheurs présentent une voie d’oxygénation alternative : par l’anus. Ils ont introduit de l’oxygène sous forme gazeuse ou liquide dans les intestins de souris et de porcs ayant subi une asphyxie ou des conditions de faible teneur en oxygène et ont montré que les animaux survivaient beaucoup plus longtemps que ceux sans traitement.

«Je n’ai jamais lu ou pensé à la ventilation utilisant le système entéral», explique Divya Patel, médecin pulmonaire et de soins intensifs au Collège de médecine de l’Université de Floride qui n’a pas participé au travail. « Les ventilateurs mécaniques sont un pont. Ils nous font gagner du temps pour que le corps guérisse, [but] le problème avec eux, c’est qu’ils causent également des lésions aux poumons eux-mêmes », explique-t-elle. Ces auteurs sont « vraiment ouverts d’esprit et sortent des sentiers battus ».

Je n’ai jamais lu ou pensé à la ventilation à l’aide du système entéral.

—Divya Patel, Faculté de médecine de l’Université de Floride

Takanori Takebe, qui est affilié à l’hôpital pour enfants de Cincinnati, à l’université médicale et dentaire de Tokyo et à l’université de la ville de Yokohama, se concentre généralement sur la manipulation de cellules souches pour faire croître des organes humains fonctionnels dans une boîte de Pétri. Mais il y a trois ans, son père, qui souffre d’une maladie pulmonaire chronique, a développé un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) – une complication pulmonaire qui peut être mortelle et est courante chez les patients atteints de COVID-19 sévère – et devait être ventilé. Son père a survécu, mais l’expérience a impressionné Takebe à quel point les traitements de l’insuffisance respiratoire sont limités.

« La norme de soins est vraiment préjudiciable à la fonction pulmonaire native », dit-il. Son père a maintenant une fonction pulmonaire compromise, ce qui n’est pas rare chez les patients qui ont été ventilés, en particulier pendant une période prolongée. « J’ai réalisé que nous avions besoin de différentes manières de soutenir la respiration sans engager le poumon natif », ajoute-t-il.

Takebe et son équipe ont fait quelques lectures et ont appris que de nombreux organismes, y compris les poissons comme les loches et les arthropodes, utilisent des organes comme la peau et les intestins pour acquérir de l’oxygène. Pour déterminer si les mammifères ont de telles capacités, ils ont commencé avec des souris. Les souris ayant reçu de l’air hypoxique par la trachée ont survécu en moyenne 18 minutes lorsque les chercheurs ont introduit de l’oxygène gazeux dans leurs intestins via leur anus, mais seulement environ 11 minutes sans. Lorsque les chercheurs ont abrasé la muqueuse intestinale avec une brosse, puis introduit de l’oxygène gazeux, la plupart des animaux ont survécu pendant au moins 50 minutes.

“Lorsque vous appliquez des conditions hypoxiques létales à la souris et que vous fournissez de l’oxygène par voie entérale, la survie a doublé en termes de temps”, explique-t-il. “Cela nous donnera beaucoup plus de temps pour gérer la maladie et faire le pont jusqu’à ce que le traitement soit disponible.”

Ensuite, les chercheurs ont essayé une méthode plus réalisable que d’abraser la muqueuse de l’intestin et de pomper du gaz : introduire un liquide oxygéné connu sous le nom de perfluorocarbure par l’anus. Dans des études cliniques précédentes, des perfluorocarbures transportant de l’oxygène dissous ont été administrés directement dans les yeux et les vaisseaux sanguins humains, ainsi que dans les voies respiratoires des nourrissons prématurés pour aider à réduire les lésions pulmonaires. Les chercheurs ont infusé du perfluorocarbure chargé en oxygène ou une solution saline à travers le rectum de souris dans une chambre à faible teneur en oxygène. Les animaux qui ont reçu le liquide oxygéné ont montré des améliorations de la pression d’oxygène dans leur sang et étaient plus actifs après leur perfusion de perfluorocarbone que les souris qui ont reçu une solution saline.

Ensuite, l’équipe a testé la stratégie du liquide oxygéné chez des porcs anesthésiés, qui partagent plus de physiologie avec les humains que les souris. Ils n’ont utilisé un ventilateur que cinq ou six fois par minute pour induire une insuffisance respiratoire non létale, puis ont sauvé les porcs de l’hypoxie avec une administration semblable à un lavement de perfluorocarbone chargé d’oxygène et n’ont observé aucun effet secondaire évident. Pour tester davantage la sécurité, ils ont fait des infusions de perfluorocarbure dans les intestins de rats. Les rats n’étaient pas déshydratés, n’avaient pas de diarrhée et les niveaux de marqueurs de toxicité organique étaient identiques ou inférieurs à ceux observés chez le témoin salin.


Le réseau vasculaire est marqué en violet dans cette image d’un intestin de souris disséqué. Takebe et ses collègues émettent l’hypothèse que l’intestin des mammifères donne accès à ce réseau de vaisseaux sanguins pour les échanges gazeux potentiels.

Yosuke Yoneyama et Akiko Kinebuchi, TMDU

Ces découvertes sont “un exemple d’évolution bricolant avec un système qui a probablement évolué dans un autre but – c’est-à-dire digérer les aliments et déplacer les nutriments dans le corps – puis coopter ce système pour faire quelque chose d’autre qui est vraiment utile pour le organisme », explique Art Woods, biologiste à l’Université du Montana. Il n’était pas impliqué dans la nouvelle étude, mais dans un article de 2017 qui l’a inspirée, il a montré avec des collègues que les araignées de mer utilisent leurs entrailles pour transporter l’oxygène. “C’est assez intelligent de faire cela d’une manière interventionnelle, en tant que technique médicale”, ajoute-t-il.

Sur la base de l’approbation préalable des perfluorocarbures par la Food and Drug Administration des États-Unis pour d’autres indications, « nous sommes très optimistes quant à la sécurité [and] tolérabilité dans les applications humaines », explique Takebe. Lui et ses collègues forment une start-up pour mener d’autres analyses de sécurité précliniques et également évaluer davantage de modèles de maladies animales. Il dit qu’ils espèrent commencer les essais cliniques l’année prochaine, mais prévient qu’il n’est pas encore clair si l’amélioration de l’oxygénation via cette méthode serait utile chez les patients atteints de coronavirus. “COVID-19 ne concerne pas seulement le SDRA ou un problème d’oxygénation pulmonaire, mais il existe un certain nombre de pathologies différentes impliquées”, explique-t-il.

« Comprendre le mécanisme aiderait à encourager les gens à l’adopter et à faire des recherches plus approfondies à ce sujet », explique Patel. Les autres prochaines étapes consistent à étudier l’efficacité de la stratégie dans un modèle de type SDRA ou pneumonie, ainsi qu’à examiner davantage la sécurité de cette application de perfluorocarbures chez l’homme, ajoute-t-elle. Si la technique s’avère efficace et sûre, cela « pourrait potentiellement être un moyen d’éviter le ventilateur mécanique ou de pouvoir le régler à des réglages très bas, afin que vous ne causiez pas cette lésion pulmonaire induite par le ventilateur ».

REF.: https://www.flipset.fr/2021/07/02/les-mammiferes-peuvent-utiliser-leurs-intestins-pour-respirer/

 

R. Okabe et al., « La ventilation entérale chez les mammifères améliore l’insuffisance respiratoire », Avec, doi:10.1016/j.medj.2021.04.004, 2021.

dimanche 4 juillet 2021

Harcèlement et intimidation: l’omerta dans le milieu de la santé dénoncée

 

 

Harcèlement et intimidation: l’omerta dans le milieu de la santé dénoncée

Plusieurs préposés aux bénéficiaires formés l’été dernier dénoncent le manque d’aide face à l’intimidation

Des préposés aux bénéficiaires issus de la formation accélérée pendant la pandémie dénoncent les mauvais traitements qu’ils ont subis, et particulièrement l’omerta qui règne dans le monde de la santé.

• À lire aussi: Hausse de 6% en 3 ans pour près de 60 000 employés

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« Un soir, une préposée m’a frappée dans le dos. J’étais en train de prendre mon uniforme, je ne m’y attendais pas. J’ai crié et je l’entendais rire. Après ce coup, j’ai eu mal toute la soirée à la tête et au dos et, depuis, je ne peux plus travailler », soutient Lucy Carrière, une préposée aux bénéficiaires (PAB) de 58 ans à Gatineau, en Outaouais, qui a suivi la formation accélérée en juin 2020 après avoir laissé sa carrière dans le domaine de la sécurité. 

Elle avait répondu à l’appel du premier ministre François Legault, en mai 2020, qui annonçait la mise en place d’une formation accélérée pour 10 000 préposés en CHSLD.

Une fois sur son lieu de travail les choses se gâtent. Après plusieurs semaines d’intimidation et de harcèlement au travail, le coup reçu dans le dos le 26 octobre a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, soutient-elle.

Arrêt de travail

Deux jours après, un médecin lui signe un arrêt de travail, en raison de la blessure causée par le coup, mais aussi pour l’anxiété liée à un climat de travail toxique. 

Un mois plus tard, elle adresse une plainte à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST), dont Le Journal a obtenu copie. Le lendemain, elle affirme avoir reçu une lettre de congédiement. 

« J’avais beau aller voir la gestionnaire, rien ne changeait », déplore Mme Carrière, toujours suivie par un physiothérapeute.

Comme elle, d’autres préposés issus des nouvelles cohortes de la pandémie affirment avoir été la cible de violence physique, de harcèlement ou encore d’insultes d’anciens PAB.

Pour Marie-Neige Létourneau, qui était PAB à Lévis, dans Chaudière-Appalaches, le climat de travail insoutenable dès son premier jour l’a aussi poussée à se mettre en arrêt de travail le 23 septembre dernier.

« Chaque fois que j’allais travailler, je pleurais dans ma voiture pendant la demi-heure de trajet », confie, la gorge nouée, la femme de 36 ans, qui suit une thérapie depuis qu’elle a quitté son emploi.

Refus d’entendre

De son côté, un préposé qui travaillait à l’est de Montréal et qui a demandé à garder l’anonymat dit avoir reçu des commentaires homophobes.

« J’ai fait des plaintes et mon syndicat m’a dit qu’il ne pouvait rien faire. Personne ne veut écouter ce qu’on vit », regrette l’homme de 37 ans, qui a décidé de quitter le domaine de la santé.

Mme Létourneau affirme avoir tenté d’appeler à l’aide de nombreuses fois, tant du côté de l’établissement que du syndicat. Mais elle s’est toujours butée à un mur, lance-t-elle.

« Il y a vraiment une omerta, c’est terrible. Ils ont ouvert une ligne pour dénoncer l’intimidation, mais on m’a répondu deux mois plus tard avec un message automatisé », laisse-t-elle tomber.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux explique ne pas s’ingérer dans les dossiers confidentiels de conflits entre les employés.

La présidente du syndicat des travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux de l’Outaouais, Josée McMillan, assure que le cas de Mme Carrière est une exception.

Au syndicat qui représente les PAB de l’est de Montréal, on reconnaît que l’intégration des nouveaux PAB a été difficile.

« C’était comme des corps étrangers qui arrivaient avec la moitié de la formation des temps complets. Ça s’est résorbé rapidement de notre côté, mais des cas malheureux, il y en a tous les jours », soutient le président, Éric Clermont. 


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mardi 18 mai 2021

17 signes indiquant que vous êtes la personne toxique dans votre couple

 

 

17 signes indiquant que vous êtes la personne toxique dans votre couple

Parfois, dans le couple, le problème n’est pas toujours l’autre… et si la personne toxique, c’était vous?

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ISTOCK/ALEXANDRA IAKOVLEVA

Vous faites un méga complexe de supériorité

Les gens méprisants détruisent leur relation simplement à force de voir leur partenaire comme leur étant inférieur. Roulement d’yeux, moue de dégoût, sarcasmes ne sont que quelques-uns des témoignages de mépris dont vous gratifiez votre partenaire. «Le mépris est dégradant, observe Stan Tatkin, un psychologue ayant mis au point une approche psychologique de la thérapie de couple. Ça dit : tu es idiot.» L’université du Michigan a étudié 373 couples nouvellement mariés et découvert que les couples qui s’engueulaient, manifestaient du mépris pour l’un pour l’autre ou s’esquivaient en cas de conflit dès la première année de leur mariage étaient les plus susceptibles de divorcer.

Sachez reconnaître ces 8 signes indiquant que votre mariage va tout droit vers un divorce.

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Vous êtes maître dans l’art de la manipulation

Nous savons tous que le mensonge est préjudiciable à toute relation, mais mener l’autre en bateau est carrément destructeur. Cette stratégie (aussi connue sous le nom de «gaslighting»), est une forme d’abus mental consistant à accuser votre partenaire d’avoir perdu la tête ou de devenir paranoïaque afin de détourner son attention de vos mensonges flagrants. «C’est une triple menace: vous ne divulguez pas de l’information, vous mentez à ce sujet et vous manipulez ensuite l’autre pour l’amener à croire qu’il ou elle est à l’origine du problème, dit le Dr Tatkin. Cela porte à la relation un tort irréparable.»

Voici les 10 pires mensonges que les hommes disent aux femmes.

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Vous êtes rabat-joie

Les gens qui manquent de confiance en eux ont tendance à saboter une relation parfaitement saine en analysant à l’excès le moindre baiser, le moindre mot, ou en nourrissant une peur maladive d’être abandonné par l’autre. Des études laissent penser que les personnes ayant une mauvaise estime de soi sont plus susceptibles que les autres de craindre le rejet et d’éviter tout comportement qui pourrait le provoquer – comme parler à son partenaire de ce que l’on ressent vraiment. À moins que votre partenaire vous propose de vous aider à travailler sur votre manque de confiance, peut-être vaudrait-il mieux prendre un peu de recul par rapport à votre relation pour travailler sur vous-même. «Ce qui importe vraiment ici, c’est d’être entouré de gens positifs qui vous aiment et vous valorisent, dit Sadie Leder-Elder, qui enseigne la psychologie à l’université High Point de Caroline du Nord. Passez du temps avec des amis et des membres de votre famille plutôt qu’avec de nouvelles relations.» Faites des choses qui vous font vous sentir bien en vous inscrivant par exemple à un nouveau cours de conditionnement physique ou en faisant du bénévolat dans un refuge pour animaux.

Essayez ces 20 gestes pour renforcer la confiance en soi.

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Vous menacez constamment de rompre

Personne n’aime perdre son temps et son énergie à se disputer, mais vous ne pouvez pas sortir la carte de la rupture chaque fois que les choses se corsent. Menacer de prendre une pause ou de rompre ne va rien arranger. «On utilise en général ces menaces pour faire rentrer l’autre dans le rang, note le Dr Tatkin. Mais on ne devrait jamais menacer de mettre fin à une relation à moins d’avoir réellement l’intention de le faire.» Au lieu d’essayer de vous en tirer par la menace, prenez un peu de recul le temps de vous calmer et ainsi éviter de vous laisser déborder par des pensées et des paroles que vous pourriez regretter ensuite.

Attention: ces 25 comportements sont des causes de rupture, selon les femmes.

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Vous avez trop de tempérament

Il ne vous en faut pas beaucoup pour vous faire exploser. Au moindre truc de travers, vous passez en mode attaque et aux remarques désobligeantes – que vous ne pensez pas vraiment. «Vous vivez ces cycles de colère, de remords et de honte sans vraiment comprendre, dit Sari Cooper, travailleuse sociale à New York. Vous devez vous regarder et vous demander: “Qu’est-ce qui ne va pas avec moi ?”» La Dre Cooper suggère de noter dans un journal chaque fois que vous sentez la colère monter afin d’en établir la cause ou de «prendre la température» en évaluant votre énervement de 1 à 10. Si vous savez que vous perdez les pédales à 9, essayez d’imaginer comment vous vous sentez à 2, puis identifiez ce qui a provoqué cette escalade pour vous amener à retrouver votre calme. Quand vous atteignez 6 ou 7, prenez une pause, le temps de retrouver vos esprits. Si vous ne le faites pas, vous risquez de vous retrouver à ce niveau 9 que vous redoutez.

Essayez dès maintenant ces 6 trucs pour calmer sa colère.

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Vous ne réglez jamais aucun de vos problèmes

Si vous négligez de tuer les problèmes dans l’œuf, ils ne vont faire qu’empirer et finir par vous exploser au visage, ce qui pourrait amener votre partenaire à vous en vouloir. Il existe en effet dans notre cerveau une chose appelée «biais de négativité» qui serait responsable de ce ressentiment. Pourquoi? Parce que notre cerveau est plus susceptible de se souvenir des aspects négatifs des choses, explique le Dr Tatkin. Des études ont même démontré que, lorsqu’ils veulent apprendre, se forger une première opinion de quelqu’un ou donner un sens à leurs expériences, les humains ont davantage tendance à utiliser les stimuli négatifs que les informations positives. Cela s’explique peut-être par le fait que l’amygdale, la zone de notre cerveau qui gère les émotions, serait légèrement plus réceptive aux émotions négatives, celles-ci étant généralement un peu plus intenses que celles qui sont positives. «Si vous ne vous excusez jamais ou n’admettez jamais que vous avez tort afin de rétablir les choses, votre partenaire va accumuler les souvenirs négatifs liés aux comportements d’inégalité et d’injustice, poursuit le Dr Tatkin. Cela peut briser votre couple.»

Transformez vos pensées négatives en pensées positives avec la florithérapie!

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Vous êtes accro aux médias sociaux

Nous sommes constamment sur Facebook et Instagram à tirer des égoportraits et à publier des commentaires sans jamais penser aux conséquences. Pourtant, des études ont établi qu’être très porté sur les médias sociaux peut créer certaines ambiguïtés dans une relation, et même causer de la jalousie. Cela peut être parce que vous affichez des selfies osés, parce que vous négligez d’envoyer des nouvelles de votre relation ou parce que vous flirtez avec des ex ou avec des étrangers sur internet. «Vous laisser envahir par ces technologies peut vous transformer bien involontairement en personne toxique dans votre couple, constate la Dre Leder-Elder. Votre désir de reconnaissance des autres peut susciter une jalousie dont n’a sûrement pas besoin votre couple.» Pourquoi ne pas plutôt vous asseoir et voir avec votre partenaire comment vous pourriez faire des médias sociaux un atout dans le succès de votre couple?

Découvrez comment la technologie peut nuire à vos relations et à votre santé.

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Vous vous brouillez rapidement avec vos amis et vos relations

Prenez un peu de recul et regardez qui vous entoure. Y voyez-vous des amis, des membres de votre famille, ou au contraire réalisez-vous que vous avez brûlé les ponts avec beaucoup de gens autour de vous ? Si tel est le cas, le temps est venu de regarder les choses en face et de vous demander si le problème, ce ne serait pas vous.

«Beaucoup de gens qui agissent mal le font sans en être conscients, note Rachel Sussman, travailleuse sociale clinique spécialisée en thérapie conjugale et familiale à New York. Vous ne pouvez pas établir une stratégie pour changer les choses si vous ne comprenez pas ce qui va mal.» Essayez d’appeler un ou une ex ou un ami pour comprendre pourquoi ça s’est mal passé et voir les erreurs que vous avez commises.

Renseignez-vous sur les façons de mettre fin à une amitié toxique.

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Vous ne pensez qu’à vous

Les gens narcissiques sont extrêmement égocentriques et n’éprouvent aucun remords pour le mal qu’ils font aux autres, ce qui les rend difficiles à vivre. «Ils n’ont conscience que de ce que leur partenaire leur fait, mais pas du tout de ce qu’ils ou elles lui font», explique le Dr Tatkin. Le narcissisme est un comportement difficile à vaincre, mais vous pouvez y parvenir en reconnaissant avoir traité les autres injustement et être égocentrique dans votre relation. La première étape lorsqu’on veut changer un comportement, c’est de reconnaître que vous avez un problème et de trouver des moyens d’y remédier.

Apprenez à reconnaitre une personne narcissique.

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Vous manquez de détermination

Rien n’est plus irritant qu’une personne souffrant d’indécision chronique. Tout ce que votre relation a de gratifiant s’envole dès le moment que vous faites preuve d’indécision face à l’être aimé. «Les gens détestent les ruptures, dit la Dre Leder-Elder. Ils n’aiment pas être seuls. Ils veulent vivre en relation avec quelqu’un.»

Cette manière de penser devient problématique lorsque vous donnez à l’autre de faux espoirs alors qu’en réalité vous n’êtes pas prêt à vous investir dans une relation, mais que vous ne voulez simplement pas rester seul ou seule. Vous devez être honnête avec votre partenaire dès le départ concernant vos doutes quant à cette relation et à ce que vous en espérez. De cette manière, l’autre saura dans quoi il s’engage.

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Vos amis et votre famille posent problème

Croyez-le ou non, mais votre réseau rapproché peut fiche en l’air votre relation. «Si vous êtes entouré de gens qui vous soufflent à l’oreille que cette personne n’est pas celle qu’il vous faut, que vous méritez mieux, cela pourrait finir par affecter votre relation, puisque vous êtes en lutte constante avec les êtres qui vous sont chers», dit la Dre Leder-Elder. Pour réduire ces tensions, organisez un événement au cours duquel l’homme ou la femme que vous aimez fera plus ample connaissance avec vos proches.

Si ça ne marche pas, vous risquez de vous retrouver devant cet ultimatum: choisir entre votre famille et votre partenaire. Mais la Dre dit que ça peut être une décision très difficile qui ne vaut la peine d’être envisagée que si vous êtes dans une relation à long terme et dont vous êtes absolument sûr, auquel cas vous pouvez effectivement choisir l’amour plutôt que les liens de sang.

Découvrez ces 7 règles pour faire durer votre relation amoureuse.

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Vous évitez les conflits comme la peste

La vie est pleine de hauts et de bas, tout comme les relations, aussi vous faut-il accepter que tout n’est pas que roses et miel ! «Les gens pensent bien faire en esquivant le conflit, mais c’est en réalité une attitude qui peut se révéler très dangereuse, dit le Dr Tatkin. Cela peut rendre dingue votre partenaire parce qu’il ou elle ne peut parler de rien qui ne soit pas positif.»

La solution, c’est de réussir à surmonter votre malaise face au conflit fin que vous et votre partenaire puissiez aborder le problème tout en montrant que vous êtes là pour apporter votre soutien et pour écouter.

Si vous avez peur de ne pas savoir vous y prendre, suivez ces 14 étapes pour résoudre un conflit relationnel.

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Vous n’assumez jamais vos actes

Si vous blâmez toujours les autres pour vos erreurs, vous conforterez peut-être votre ego… mais nuirez à coup sûr à votre relation. «Nous nous protégeons tous contre la souffrance, dit le Dr Tatkin. Si votre partenaire se plaint de vous, vous risquez de vous sentir mal et de penser qu’il s’en prend à vous pour des motifs inavoués.» Vous vous servez sans doute du reproche comme d’une béquille pour détourner votre souffrance, mais personne ne va vous accompagner très longtemps dans cette voie. Reconnaître ses erreurs est un moyen parmi tant d’autres de faire durer votre relation.

Découvrez 11 règles qu’il est possible de briser dans un couple.

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Vous ne montrez pas vos émotions

Même si vous ne le faites pas intentionnellement, afficher un visage de marbre ou manquer de sensibilité envers l’être aimé peut l’amener à douter de vos véritables sentiments. «Les gens qui ne réagissent pas ou très peu sont toxiques pour leur partenaire, soutient le Dr Tatkin. Cela le plonge dans une profonde insécurité parce qu’il ou elle va interpréter ça comme une menace, même si ce n’en est pas une.» Offrez une écoute active en produisant des sons et des expressions faciales quand votre partenaire vous parle afin de lui faire savoir ce que vous en pensez.

Les relations toxiques concernent également le travail. Détectez ces 5 types de collègues toxiques et sachez comment réagir.

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Vous humiliez votre partenaire

Certaines personnes n’ont pas conscience des effets de leurs critiques blessantes. Elles peuvent sans sourciller humilier quelqu’un à cause de son apparence, de ses désirs sexuels ou de sa carrière. Si on vous a déjà souvent qualifié de petite brute, vous devriez peut-être régler ce problème avant de vous retrouver seul. «Vous devez vous mettre à la place de l’autre et comprendre ce que vous ressentiriez si on vous ridiculisait de cette façon, note Rachel Sussman. Établissez une liste de tactiques pour vous permettre de formuler votre problème envers l’être aimé, mais en y mettant de l’amour.»

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Vous ne soutenez pas votre partenaire

Dans un couple, il est important que chacun protège l’autre. Mais chaque fois que vous permettez à un membre de la famille ou à des amis de dire du mal de votre partenaire, vous violez cette règle. Personne ne va sortir avec vous s’il doute de votre solidarité. «Toute relation repose fondamentalement sur un désir de sécurité, pas sur l’amour, l’attirance ou la romance, dit le Dr Tatkin. Si vous ne comblez pas ce besoin afin que l’autre éprouve ce sentiment de sécurité, vous ébranlez les fondements mêmes de ce désir de partager la vie d’une autre personne.»

Inspirez-vous de ces 11 raisons d’avoir une confiance absolue en votre partenaire.

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Votre partenaire est toujours le dernier à savoir ce qui se passe

Toute relation se situe dans une hiérarchie, et l’être que vous aimez devrait se situer au sommet de cette pyramide, ce qui veut dire qu’il ou elle est la première personne à qui vous vous confiez. Tout manquement à cette règle pourrait être interprété comme une trahison. «Vous ne devriez pas avoir à vous demander ce que vous pouvez dire ou pas à votre partenaire, explique le Dr Tatkin. Vous devez vous assumer et parler en toute liberté.»

Découvrez les témoignages de femmes qui vivent une infidélité.

 

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