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mercredi 22 novembre 2023

Pourquoi légiférer sur l'aide médicale à mourir et non sur l'aide à vivre !

 

Pourquoi légiférer sur l'aide médicale à mourir et non sur l'aide à vivre !

La psilocybine, une molécule semblable au LSD,  l’ingrédient actif des champignons magiques, a le potentiel de dénouer un grand nombre de problèmes de santé mentale, lorsqu’elle est utilisée en psychothérapie. Santé Canada l’autorise au cas par cas pour le traitement de la dépression réfractaire et de l’anxiété en fin de vie. L’équipe de Découverte a accompagné une patiente québécoise tout au long d’une séance de thérapie psychédélique.

Florence Moureaux en phase terminale, a fait l'expérience. Elle a fait le voyage au fond d'elle-même au fond de sa psyché. Le set and setting est super important ,au début.

L'idée de la mort devient concrète. Son spécialiste spécialisé en psychédélique. Ça diminue les souffrances et l'idée de la mort. Nicolas Garel . On administre une forte dose de psilocybine. Le cerceau devient plus apte , plus apte à encoder de l'information, à faire des liens pour éliminer la peur. Santé Canada autorise cette drogue au cas par cas; pour 2 cas = l'anxiété (le cas de Florence M. )en fin de vie et la dépression réfractaire (ce qu'avait Robert Foxman).

Ce n'est pas une pilule magique, mais ça amène des changements , durant toute une journée , la séance psychédélique. Certains pleurent beaucoup, ont une libération, on est en extase, et élimine beaucoup de chose pour le patient. La musique est importante et est puissante, ça guide le patient dans cette expérience, l'esprit marche à 100 mph. Il y a tout un mécanisme, la psilocybine se fixe dans le cerveau à la sérotonine, c'est ce qui déclenche les effets psychédéliques. 

Si patient parle et vie la tristesse, le psy lui redirige le patient en lui disant de qu'elle a la volonté de créer le changement dans son histoire psychédélique, ce qui balise le patient. Comme changer la douleur vécue en quelques chose de productif que lui, le patient est capable de créer par lui-même ,lorsqu, elle entend la voix de son psy. C'est alors que des zones cerveaux qui ne se parlent pas se parle , se mélange, les deux hémisphères communique enfin, et ses changements se produisent par vagues successives, le cortex visuel se retrouve connecté à toutes les zones du cerveau.

 Deuxième effet, ça réduit les ruminations, quand on laisse libre cours à nos pensées. C'est là qu'il faut éliminer les pensées négatives, surtout pour les personnes dépressives. 

Troisième effet, on perçoit la réalité sans filtre, car le cerveau est constamment bombardé de pensée et filtrer par le thalamus, et dans certaines maladies mentales ces filtres nous font tout voir négativement. Les psychédéliques, en diminuant l'activité du thalamus, nous font voir la réalité de façon plus lucide. 

Le patient peut dire que les jugements , va et viennent parce qu'il est en lâcher prise évidemment. 

Quatrième effet , cela augmente la neuroplasticité , c'est-à-dire , la capacité a formé des connexions entre les neurones, c'est comme si les neurones sont prêts à apprendre de nouvelles choses. C'est utile, car les troubles mentaux peuvent mener à une atrophie d'une certaine partie du cerveau. Puis le psy parle au patient à la fin de la séance et dit est-ce possible que ressentir la beauté dans ce corps en même temps que le patient dit et voit que c'est beau ce qu'il voit. 

Cinquième effet , nos émotions sont exacerbées, car les psychédéliques font tomber les filtres et les barrières. Et surtout que tout ce qu'on veut réprimer remonte a la surface pour qu'on accepte ce qui est , avec l'aide du thérapeute qui peut s'en occuper avec la patiente. Si la patiente dit avoir peur, le thérapeute agite des billes de bois pour effacer et attirer l'attention du patient vers la réalité en se concentrant sur son thérapeute et tient la main du thérapeute pour ne pas être seul dans l'immensité de ce qu'elle voit.

 Lorsqu'elle revient dans toute cette beauté, le thérapeute remet une musique du départ de la séance, une musique triste et la patiente apprivoise et ressent tout et libère tout ce qu'elle a à vivre à ce moment de plénitude. Elle dit à ce moment qu'elle va au-delà de la tristesse. Le thérapeute dit qu'il y a au-delà de la tristesse , l'extase, pour lui montrer la réalité qu'elle devra intégrer en elle. La séance a durée 5 heures. Puis en entrevue, elle dit : " c'est comme si on lui avait injecté de l'espoir." Et sans cette peur , elle peut penser à l'avenir maintenant. 

 

C'est essentiel d'être accompagné durant sa session, c'est challengeant et c'est correct. Il doit y avoir un lien de créer avec le thérapeute. Il n'y a pas de bad trip, il y a un mur, mais ça demeure un accompagnement aidant pour le patient. Une fois la première séance passée, ça devient de plus en plus facile. Il y a des moments de paix indescriptible, avec le lâcher prise , on a la paix. 

Le doc Charles Grob psychiatre, Né à Baltimore, il expérimente le LSD (le diéthylamide de l'acide Lysergique ) dans sa jeunesse, et sa déterminer sa carrière en psychiatrie. Mais,c'est le chimiste Albert Hoffmann qui essaya pour la première fois le LSD en 1938 et en 1943 en Suisse avec la cie Sandoz.

Ça a été testé sur des alcooliques, ça donnait des résultats concrets. En grecque ancien, Psychédélique veut dire libérer l'esprit. Puis en 1957, des champignons magiques du Mexique attire l'attention. Et c'est 1960 que tout ça a envahi la société, surtout que certains de l'Université Harvard recommandaient le LSD et la psilocybine pour tous. En 1970 le gouvernement américain bannit ces drogues, et la recherche s'arrête. 

C'est en 1990 que les portes se rouvrent, et M. Grob continua ses recherches. Depuis le plus grand  congrès scientifique sur les psychédéliques avec 12,000 visiteurs, et 500 spécialistes,à Denver au Colorado. Mais il ne faut pas oublier que c'est notamment la psychothérapie qui améliore les résultats sur toutes ces expériences. 

Chez certaines personnes ca va faire apparaître une psychose induite, c a des délires , puis là, on est dans une psychose toxique , qui éventuellement va se résorber , par médicamentation ou par le cours naturel des choses. Tous les psys disent : "On veut amener de l'humanité dans nos soins psychiatriques", et l'intérêt est grandissant ! Donc pourquoi légiférer sur l'aide médicale à mourir et non sur l'aide à vivre !

 C'est notre objectif que les psychédéliques soient acceptés en psychiatrie d'ici à cinq ans. Déjà que ça prit 50 ans pour faire accepter le LSD en études cliniques. 

Aujourd'hui, il y a très peu de thérapeutes psychédéliques(100 au Canada), plusieurs sont en formations, ça en prendra 1,000 environ. 



REF.: https://ici.radio-canada.ca/tele/decouverte/site/episodes/836954/psilocybine-therapie-psychedelique-sante-mentale-depression

jeudi 8 juillet 2021

La vie d'un mercenaire Québécois:Raymond Boulanger s'est forgé un nom dans l'histoire des cartels et de la CIA

 

 

La vie d'un mercenaire Québécois:Raymond Boulanger s'est forgé un nom dans l'histoire des cartels et de la CIA

La vie abracadabrante d'un pilote d'avion trafiquant de drogue

À 65 ans, Raymond Boulanger est sorti de prison. Ses périples entre la Colombie et le Canada pour transporter de la cocaïne sont connus dans le monde entier.

 

Raymond Boulanger est un ex-pilote mercenaire qui a travaillé pour la CIA et les cartels colombiens, en plus d'avoir croisé la route de Pablo Escobar. Après 23 ans de prison, il revient sur sa vie hors-norme dans la série documentaire Le dernier vol de Raymond Boulanger, diffusée sur Crave. Stéphan Bureau discute avec lui de cette vie qu'il ne regrette pas.

« On fait ça pour l’aventure plus que d’autre chose. Il y en a qui font ça pour l’argent, mais c’est plutôt rare. »

 

À la demande de la mafia

Raymond Boulanger était en Belgique quand il a reçu un appel d’un Colombien, lui indiquant qu’un Italien cherchait à le joindre pour lui parler d’une éventuelle importation massive de cocaïne au Canada.

«Ils m’ont dit qu’ils avaient planifié d’entrer par le nord. Je suis venu à Montréal pour rencontrer le mafioso en question [...] Je lui ai expliqué que si je le faisais, on allait le faire à ma manière», se souvient le pilote.

Le plan, qui lui aurait rapporté 50 millions $, estime-t-il, a finalement été mis à exécution, mais ne s’est pas déroulé comme prévu. Personne ne l’attendait à l’atterrissage. «On est restés calmes, mais ça ne tenait pas debout. Je devais décider si je détruisais l’avion, ou si je la ramenais. Mais avec la chaleur que j’ai eue en montant, il n’était pas question de la ramener. L’équipe [de la mafia qui était censée être sur place] a tous les explosifs en main. Une fois qu'ils ont déchargé toute la marchandise, ils brûlent l’avion.»

Boulanger décide donc de téléphoner à l’aéroport de Roberval pour se commander un avion, comme on appelle un taxi. Cette demande a alerté les autorités, et en peu de temps, il était arrêté. Il a été condamné à 23 ans de prison.Quoique hors de prison, l'ancien pilote n'est toutefois pas libre comme l'air. Deux conditions lui sont imposées quant à sa liberté conditionnelle. La première est qu'il devra régulièrement faire état de ses revenus et en deuxième lieu, il devra éviter de fréquenter le milieu criminel.Un ami lui fournira un appartement et il aura un emploi.

Aujourd’hui, même s’il ne montre aucun signe de repentance, le pilote assure qu’il en a eu assez. «Je n’ai plus besoin de rush maintenant. C’est fini.»


Par: Le Point.fr

Son histoire alimente les plus grands fantasmes et une part d'ombre entoure ses activités. Raymond Boulanger s'est forgé un nom dans l'histoire des cartels. Il se fait arrêter en 1992 avec la plus grande quantité de drogue jamais saisie : 4 323 kilogrammes de cocaïne. Le tout transporté dans son bimoteur de Colombie jusqu'au Québec. Condamné à 23 ans de prison, Boulanger se fait la malle à deux reprises, en 1998 et 2001. À chaque fois, la police ne réussit à mettre la main sur lui que quelques mois après le début de sa cavale. Le temps pour lui de filer en Colombie puis au Mexique se refaire une santé.

Libéré la semaine dernière, l'homme désire désormais couler des jours tranquilles. De son propre aveu, quelques millions de dollars lui appartenant seraient bien au chaud dans des paradis fiscaux. De quoi s'assurer une retraite dorée. En 2006, lors d'une demande de libération conditionnelle, Boulanger affirmera "avoir accès à cet argent n'importe où" et n'avoir donc aucun "stress financier" pour l'avenir, rapporte Le Journal de Montréal.

Un cow-boy

Né en 1948, Raymond Boulanger apprend à piloter sur les genoux de son père. "J'ai grandi sur l'aéroport (de Mont-Joli, dans l'est du Québec), avec des avions partout. J'ai toujours été fasciné. (...) On était capable d'identifier un avion juste par le son du moteur", raconte-t-il au Journal de Québec. Comme souvent dans ce milieu, Boulanger est un touche-à-tout. Il est embauché en 1971 en tant que pilote professionnel pour une compagnie de transport aérien aujourd'hui disparue. Lorsque son entreprise cesse ses activités en 1974, Boulanger s'installe en Gaspésie avec sa femme et enchaîne les petits boulots : photographe, hôtelier et divers jobs de pilote (transport de touristes, technicien, épandage aérien...). En 1992, peu après son arrestation, un ancien collègue se confie à La Presse, un quotidien canadien : "C'est un cow-boy, ça, c'est sûr ! (...) C'est pas tous les pilotes qui peuvent atterrir dans un petit champ. Pour lui, c'était pas un problème. S'il décidait qu'il arrêtait là, il arrêtait."

Ses premières livraisons de drogue remontent à 1973 alors qu'il était pilote à temps partiel. Boulanger partait en avion de Floride, d'où il rejoignait la Colombie et revenait quelques heures plus tard. Les trafiquants ? Des vétérans de la guerre du Vietnam, raconte-t-il au Journal de Québec. Raymond Boulanger affirme même avoir travaillé pour la CIA au milieu des années 80. L'agence américaine avait créé des compagnies aériennes fictives "pour aider les Contras qui tentaient de renverser le gouvernement de Daniel Ortega au Salvador", explique le journaliste Daniel Renaud. Son rôle était alors de "larguer des marchandises" dans les bois et de faire des "vols de reconnaissance" pour repérer les camps. Des faits qui n'ont évidemment jamais été confirmés par voie officielle.

Pour la décriminalisation des drogues

Ces activités lui auraient permis d'entrer en contact avec les cartels colombiens. Il aurait même côtoyé Pablo Escobar. Raymond Boulanger forme des pilotes, leur apprend à atterrir dans le noir sur des pistes improvisées. "On faisait des "drops" sur les îles des Caraïbes ou en mer. (...) À cette époque, il y avait entre 40 et 50 vols qui sortaient tous les soirs", raconte-t-il, toujours au Journal de Québec. L'homme se fait finalement arrêter à Casey au Québec avec plus de 4 tonnes de cocaïne dans l'avion. Il est condamné à 23 ans de prison. Lors de sa première escapade, en 1998 (il profite d'une libération conditionnelle), il file droit vers la Colombie, où il connaît de nouvelles aventures. Il est pris en otage par un groupe marxiste et sera finalement relâché au bout de deux mois grâce à l'intervention des Farc avec lesquelles il est en contact depuis de nombreuses années. Les termes exacts de sa libération (qui a payé la caution ?) restent troubles. Ce qui alimente encore davantage sa légende.

Début mars, le narco-pilote de 65 ans est sorti de prison, avec l'obligation de faire état de ses revenus financiers. S'il se pose aujourd'hui, c'est probablement en raison de son âge, non des remords : il milite pour la décriminalisation des drogues. Interrogé par des journalistes sur le vol qui lui a coûté 20 ans de sa vie, Raymond Boulanger affirme n'avoir aucun regret et utilise le "nous" en parlant des cartels. Au Journal de Québec, il répond : "Si j'avais 45 ans aujourd'hui, je le referais, mais pas de la même manière. Je me suis fait prendre parce que je n'ai pas contrôlé ce qui se passait ici. J'ai laissé ça entre les mains d'imbéciles." 

 

Ceux qui ont visionné la très bonne docusérie Le dernier vol de Raymond Boulanger, offerte sur Crave et Canal D, savent que la vie de ce Rimouskois, qui a notamment bossé pour des cartels colombiens, est digne d’un film d’aventures. C’est hallucinant, vraiment. En 2013, le collègue Daniel Renaud a consigné les péripéties criminelles de ce personnage flamboyant dans un livre intitulé Raymond Boulanger : Le pilote mercenaire.



Le pilote Raymond Boulanger a été arrêté en novembre 1992 à Casey, en Haute-Mauricie, avec 4300 kg de cocaïne dans son avion. La plus grosse saisie de coke de l’histoire du Canada.

Au fil de ses opérations secrètes, Raymond Boulanger a collaboré avec la CIA, transporté des armes, croisé le célèbre narcotrafiquant Pablo Escobar, effectué des missions au Viêtnam et plané au-dessus du désert en Libye. L’ancien pilote de brousse a été arrêté en novembre 1992 à Casey, en Haute-Mauricie, avec 4300 kg de cocaïne dans son avion. La plus grosse saisie de coke de l’histoire du Canada. Le pilote a ensuite passé plus de 20 ans derrière les barreaux.

C’est un véritable roman policier que raconte, en quatre épisodes d’une heure, Le dernier vol de Raymond Boulanger, série documentaire écrite par Sébastien Trudel et Marc-Antoine Audette, deux anciens Justiciers masqués.

La télésérie de fiction sur la vie de Raymond Boulanger sera plus romancée, me dit-on. Il y a quelques années, TVA a envisagé, avec l’aide de la productrice Fabienne Larouche, de transposer au petit écran le parcours atypique du pilote québécois. Le projet n’a jamais été déposé officiellement en raison des coûts exorbitants qu’il engendrait.

Il y a cependant une zone de turbulences qui s’approche. Depuis le début de la pandémie, Raymond Boulanger ne se gêne pas pour afficher ses idées conspirationnistes. Oui, un de plus. Sa page Facebook publique est tapissée de doigts d’honneur aux différents ordres de gouvernement.

Entre autres, Raymond Boulanger traite ceux qui respectent les consignes sanitaires « d’ostie de moutons », il dénigre le travail des médias traditionnels, il qualifie du « comble de la stupidité » les commerces qui utilisent des plexiglas et il estime que Maxime Bernier est le seul politicien à avoir des couilles. Ce florilège de bêtises n’a été puisé que dans les publications faites par Raymond Boulanger en juin 2021.

Je n’ai pas eu le courage de remonter plus loin dans le temps. Le discours « anti-toute » me rend agressif et me transforme en Frugo Dumas, ce qui n’est pas bon pour ma pression.

Les patrons de Bell Média ne doivent pas être enchantés des prises de position de Raymond Boulanger contre le masque, contre les vaccins et, surtout, contre les politiciens. Surtout quand on sait que les gouvernements fédéral et provincial contribuent grandement au financement de séries télé comme celle qui se prépare sur le pilote casse-cou.

En entrevue, Raymond Boulanger, qui souffre d’un cancer du sang incurable (la maladie de Waldenström), assume tout, tout, tout et en rajoute même une couche. À propos des institutions publiques qui pourraient retirer leurs billes, Raymond Boulanger réplique : « Qu’est-ce que tu veux que ça me crisse à moi ? Je connais plein de gens à Hollywood qui seraient prêts à financer la série. »

Pour lui, le virus est une « crisse de cochonnerie » associée au programme Phoenix de la CIA dans les années 70, les dirigeants sont des « crisses de pantins » et des « trous de cul », tandis que les vrais complotistes sont les membres du G7.

C’est ici que je pousserais un gag facile de « y a-t-il un pilote dans l’avion ? », mais comme Raymond Boulanger a perdu sa licence à la suite de son lymphome il y a trois ans, ça ne fonctionne pas. Chose certaine, ça ne vole pas très haut. Tout juste au-dessus d’un nid de coucou.

 

REF.:

lundi 16 novembre 2015

Policier du SPVM arrêté pour trafic de drogue ,encore !




Un policier de Montréal a été accusé de trafic de speed et d’ecstasy après avoir été piégé par un agent double, a appris le Bureau d’enquête.

Le policier Philippe Bonenfant, âgé de 29 ans, a été arrêté mercredi après-midi par ses collègues des affaires internes du Service de police de Montréal (SPVM).
L’agent qui compte six ans d’ancienneté (ça tu pris 6 ans pour le savoir ? )travaillait au poste de quartier 21 situé au centre-ville de Montréal. Il sera de retour en cour aujourd’hui après avoir passé la nuit en prison.
Depuis le dépôt des accusations, le policier a été suspendu sans solde, a confirmé le SPVM.
Quatre accusations
En plus de comparaître au palais de justice de Montréal jeudi pour trafic de drogue, Bonenfant a été accusé de possession d’une arme prohibée, soit un poing américain, et d’avoir incité une femme à faire le trafic de stupéfiants.
Les crimes qui lui sont reprochés ont tous eu lieu mercredi dernier.
Il fait face aussi à une accusation pour s’être servi d’un ordinateur à des fins frauduleuses entre mars et septembre 2015.
Le policier aurait utilisé la banque de données confidentielle du SPVM à ses propres fins.
Le commandant du SPVM KhanhDu Dinh n’a pas voulu donner plus d’informations sur l’enquête qui a mené à l’arrestation de l’un des leurs.
Toutefois, il a tenu à souligner que la «grande majorité de ses policiers font du très bon travail», mais «nous ne sommes pas à l’abri des cas qui défient nos normes d’éthique et d’intégrité», a-t-il ajouté.
Le policier Bonenfant sera de retour devant les tribunaux aujourd’hui pour son enquête sur remise en liberté.
Quant à la Fraternité des policiers et policières de Montréal, elle n’a pas voulu commenter l’affaire.
Policiers arrêtés
Cette arrestation est une autre tuile sur la tête du SPVM.
En effet, en janvier dernier, le sergent André Thibodeau a été arrêté dans une affaire de paris illégaux liés au crime organisé italien. Le policier qui comptait 25 ans d’expérience a été accusé de gangstérisme, complot, bookmaking, entrave à la justice et abus de confiance.
Un autre cas a fait la manchette en mai dernier. Le policier Amir El Alfy du SPVM avait plaidé coupable pour avoir importé illégalement, pour sa consommation personnelle, 250 comprimés de Cialis et de Viagra, des médicaments pour les troubles érectiles.

Source.: Félix Séguin et Marie-Christine Noël

dimanche 26 décembre 2010

Halte aux substances psychotrope sur les routes

Québec - De nouveaux détecteurs de drogues
Drink Detective peut détecter la drogue du viol dans un verre d’alcool.
© Agence QMI

Une compagnie lavalloise, spécialisée dans les appareils de détection d’alcool dans le sang, propose deux nouveaux produits novateurs: le Multi D, qui décèle la drogue, et le Drink Detective, qui détecte les traces de drogue du viol dans une boisson.

Votre opinion

  • Êtes-vous intéressés à vous procurer l'un de ces appareils?
  • Alcoa Prévention Canada, anciennement connue sous le nom d’Alcotest Québec, vient de lancer le Multi D, un test salivaire qui s’effectue en cinq minutes et qui détecte six différentes familles de drogue (méthamphétamine, opiacés, cocaïne, PCP, amphétamine et THC). Le test permet de savoir si le sujet a consommé l’un de ces produits dans les dernières 48 heures.

    «Il ne faut pas se le cacher, de plus en plus de gens conduisent avec les facultés affaiblies par les substances psychotropes. Il s’agit d’un problème qui s’accentue, mais qui peut être évité grâce à ce nouvel outil», a expliqué Bertrand Godin, porte-parole d’Alcoa Prévention Canada.

    «La création de ce nouvel instrument de dépistage répond à un besoin. De nombreux employeurs doivent composer avec cette problématique en milieu de travail. Or, en ayant recours à l’utilisation du Multi D, ils peuvent, à présent, disposer d’une solution à cette situation.»

    Protection dans les bars

    L’un des crimes en constante augmentation depuis la dernière décennie, verser la drogue du viol dans un verre d’alcool, peut désormais être contré grâce au Drink Detective. Ce test décèle de façon fiable la présence de certains médicaments dissous dans une boisson. Que ce soit le gamma-hydroxybutyrique (GHB), la kétamine ou une soixantaine de médicaments de la famille des benzodiazépines tels que le Valium ou le Xanax.

    «L’an dernier, aux États-Unis, la drogue du viol a été directement et indirectement responsable de la mort de 1000 personnes. Il faut s’attaquer à ce fléau et le Drink Detective est exactement la réponse qu’il faut. C’est l’outil parfait, d’une dimension d’une carte d’affaires, peu dispendieux et permet d’éviter de se retrouver dans le pétrin, dans le “black out total” », a expliqué Bertrand Godin.

    Notoriété

    Les détecteurs d’alcool demeurent les produits les plus connus de la compagnie lavalloise. L’Alco-Tube Plus est parmi le plus populaire, l’an dernier, plus de 135 000 personnes ont acheté ce test personnel approuvé par la Food and Drug Administration (FDA).


    REF.:

    mardi 7 décembre 2010

    La cybercriminalité est plus lucrative que le trafic de drogue

    Sécurité informatique - La cybercriminalité est plus lucrative que le trafic de drogue
    La nature transnationale des fraudes sur internet rend les enquêtes difficiles.
    © AFP

    En arrivant chez lui au sortir d'une fête de Noël, le cadeau d'Eoin Blackwell fut pour le moins amer: son compte en banque avait été vidé. Ses données personnelles, volées depuis la Roumanie, avaient été vendues à des criminels opérant depuis l'Italie.

    C'est environ 2900 dollars que les cybervoleurs lui ont dérobés en toute facilité et en quelques minutes. «J'ai découvert que je n'avais plus d'argent en voulant payer le taxi».

    À LIRE ÉGALEMENT:

    Les cybercriminels ont trouvé un nouveau paradis: le «cloud»

    Sa banque lui a ensuite confirmé que son compte avait été vidé, l'argent retiré «à Milan». L'enquête a pris six semaines mais «à la fin j'ai récupéré mon argent».

    M. Blackwell fait partie des 65% d'utilisateurs de l'internet dans le monde victimes de la cybercriminalité, une activité si lucrative qu'elle rapporte beaucoup plus que le trafic de drogue.

    «Les vols d'informations sur l'identité et leur utilisation frauduleuse constituent un problème de plus en plus important», confirme Neil Gaughan, chef de la division cybercriminalité au sein de la police fédérale australienne. «Ce type de criminalité se répand dans tous les pays, à tous les niveaux de la société».

    Une campagne publicitaire australienne

    Selon les faits décrits dans une campagne australienne visant à mettre en garde contre ces pratiques, des informations sur l'identité sont dérobées toutes les 3 secondes, et 43 millions de faux antivirus envoyés chaque année vers nos ordinateurs permettent aux malfaiteurs de mémoriser les codes d'accès.

    Grâce à des éléments d'identité complets dérobés, permettant de se faire établir un passeport ou un permis de conduire, un cybercriminel peut gagner jusqu'à 23 000 dollars.

    «Les gens pensent que ça ne peut pas leur arriver», explique M. Gaughan, responsable de la campagne australienne itinérante sur les dangers de la cybercriminalité.

    «On ferme sa porte à clef mais on n'a pas encore ce réflexe de protéger des informations personnelles de haute valeur accessibles sur internet», souligne le procureur général Robert McClelland.

    Dernière découverte qui date de ce mois-ci, celle d'informations concernant un millier d'Australiens, mises en vente sur un site internet vietnamien et contenant notamment des numéros de cartes de crédit dérobés, selon la police.

    Selon Brian Hay, chef des enquêteurs, il ne fait «aucun doute» que ces informations volées étaient destinées à des opérations de fraude.

    Son unité d'enquête a également mis au jour un réseau menant à l'Afrique du sud qui vendait des billets d'avion non valables achetés à l'aide de fausses cartes de crédit et revendus ensuite.

    Facebook

    Pour Neil Gaughan, la nature transnationale des fraudes sur internet rend les enquêtes difficiles, laissant les policiers constamment à la traîne des cybercriminels. Une plus grande coopération entre les différentes polices mais aussi avec des sites comme Facebook s'impose, selon lui.

    «J'ai des discussions régulières avec Facebook. J'évalue à 80% les Australiens de plus de 18 ans qui utilisent ce site de réseau social et malheureusement, il y a des gens qui y font des choses pas très nettes».

    Selon M. Gaughan, Facebook pousse à la mise en place d'un groupe de police régional, permettant aux autorités australiennes et à celles d'autres pays de la région Asie-Pacifique d'agir de façon «plus rapide et efficace». «C'est un projet en cours», dit-il.


    REF.: