Panasonic écrit le futur des caméras 8K en développant un capteur de nouvelle génération alliant silicium et film organique. Un exploit qui permettra au caméras de demain de se débarrasser du rolling-shutter et d'exploser les limites actuelles en sensibilité, plage dynamique, etc.
Si Sony domine (largement) la production de capteurs CMOS comme nous vous en avons parlé récemment, cela ne veut pas dire que la concurrence dort, loin de là. Et c’est ainsi Panasonic qui signe le premier capteur 8K
à film organique photoconducteur de l’histoire. Il s’agit là d’un
capteur CMOS de 36 Mpix (8K donc) à 60 fps sur lequel Panasonic a
intégré non pas des photosites traditionnels mais un film organique
sensible à la lumière.
C’est une avancée technologique majeure car un film organique offre de gros avantages notamment en vidéo. D’abord, sa nature organique le rend hyper rapide à recevoir et faire transiter les données, ce qui lui permet d’agir comme un obturateur global (global shutter), une performance qui élimine l’effet de déformations des verticales appelé rolling shutter propre aux CMOS classiques.
L’autre force du capteur, c’est sa plage dynamique, c’est-à-dire sa capacité à voir dans les hautes et basses lumières en même temps, une plage dynamique estimée à 14 diaph ! Et pour cause, le film organique encaisse très bien les photons (niveau de saturation de 450k e- par « photosite ») et sa sensibilité peut être modulée de manière ultra fine en faisant varier le voltage.
Finalement, le film organique peut être « opacifié » de manière ultrafine et faire office de filtre à densité neutre intégré, un filtre qui limite la quantité de lumière entrant dans le capteur sans en dénaturer les couleurs (pratique pour shooter à pleine ouverture en plein jour).
Panasonic s’est fendu de longs schémas techniques pour décrire quelques-unes des fonctions de son capteur à film organique, tout en évitant soigneusement de donner des détails sur le format du capteur 8K (24x36 ? Super 35 ? APS-C ? Micro 4/3 ?), sur les caméras qui l’intègreront et sur sa date de commercialisation. Une chose est sûre cependant : Panasonic semble technologiquement à l’heure pour offrir des caméras 8K aux JO de Tôkyô en 2020.
C’est une avancée technologique majeure car un film organique offre de gros avantages notamment en vidéo. D’abord, sa nature organique le rend hyper rapide à recevoir et faire transiter les données, ce qui lui permet d’agir comme un obturateur global (global shutter), une performance qui élimine l’effet de déformations des verticales appelé rolling shutter propre aux CMOS classiques.
L’autre force du capteur, c’est sa plage dynamique, c’est-à-dire sa capacité à voir dans les hautes et basses lumières en même temps, une plage dynamique estimée à 14 diaph ! Et pour cause, le film organique encaisse très bien les photons (niveau de saturation de 450k e- par « photosite ») et sa sensibilité peut être modulée de manière ultra fine en faisant varier le voltage.
Finalement, le film organique peut être « opacifié » de manière ultrafine et faire office de filtre à densité neutre intégré, un filtre qui limite la quantité de lumière entrant dans le capteur sans en dénaturer les couleurs (pratique pour shooter à pleine ouverture en plein jour).
Panasonic s’est fendu de longs schémas techniques pour décrire quelques-unes des fonctions de son capteur à film organique, tout en évitant soigneusement de donner des détails sur le format du capteur 8K (24x36 ? Super 35 ? APS-C ? Micro 4/3 ?), sur les caméras qui l’intègreront et sur sa date de commercialisation. Une chose est sûre cependant : Panasonic semble technologiquement à l’heure pour offrir des caméras 8K aux JO de Tôkyô en 2020.