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samedi 12 décembre 2009

Cellulaire: Le 4ième joueur(Globalive) entre par la grande porte

Ainsi le cabinet fédéral renverse la décision du CRTC et statue que Globalive n’est pas de propriété étrangère et pourra entrer dans la téléphonie sans-fil. Mauvaise nouvelle pour la démocratie, très bonne nouvelle pour les consommateurs.

La mauvaise nouvelle

La mauvaise nouvelle d’abord.

Les règles stipulent qu’un actionnaire étranger ne peut contrôler une entreprise de télécommunication. Sur papier, Orascom ne détient que 33% du vote. Problème toutefois, la société multinationale du milliardaire égyptien Naguib Sawiris injecte 65% du capital de Globalive. C’est aussi elle qui finance 99% de sa dette. Et il se trouve entre Orascom et son partenaire Anthony Lacavera (le supposé actionnaire majoritaire), une série de droits en faveur d’Orascom (dont celui de s’opposer à tout contrat de plus de 5 M$, de bloquer tout ajout de dette ou encore de forcer Lacaverra à vendre sa participation si Orascom vend). C’est sans compter qu’au conseil d’administration, la multinationale nomme la majorité des administrateurs.

Industrie Canada, qui avait mandat d’Ottawa d’augmenter la concurrence dans le sans fil, vit tout cela, mais décida de fermer les yeux. Le CRTC vit la même preuve, leva le voile corporatif et conclut à l’inverse : Globalive est dans les faits sous contrôle étranger.

On ne sait trop si les restrictions à la propriété étrangère dans le secteur des télécommunications sont réellement une mesure pertinente. Il est vrai que des emplois pourraient tomber si les Américains décident d’entrer, mais nous sommes aussi à l’heure du libre-échange.

Qu’importe. Même s’il dit que le cas n’en est qu’un d’espèce, le gouvernement vient de permettre à la propriété étrangère d’entrer au Canada au-delà de ce que prévoit la loi. Toute société étrangère qui se trouve un « front » peut maintenant entrer au pays en répliquant le modèle.

C’est à la Chambre des communes de décréter un élargissement de la propriété étrangère. Pas au gouvernement. C’est pourquoi l’on dit qu’il y a ici un déni de démocratie.

La bonne nouvelle

Elle est pour les consommateurs.

Globalive pourrait maintenant lancer son service dans quelques jours, ce qui devrait forcer les autres joueurs de la téléphonie sans-fil à abaisser leurs prix. Vrai, la société cible toutes les provinces, sauf le Québec. Il n’en reste pas moins que sa politique de prix pourrait bien donner un avant goût de ce qui s’en vient chez-nous sous certains aspects lorsque Vidéotron lancera son service.

De quelle ordre ces coupes de prix?

L’analyste David Lambert, de Canaccord Capital, s’est justement attardé à la question il y a quelques jours.

À son avis, la coupe pourrait être significative. Particulièrement dans le créneau du téléphone intelligent.

L’abonnement de base pour un téléphone intelligent coûte actuellement autour de 80$ par mois chez BCE, Telus et Rogers. L’analyste croit qu’il pourrait passer à 60$, sans obligation de signer un contrat. L’appareil téléphonique serait peut-être moins subventionné, mais l’offre comprendrait les avantages suivants :

Une voix illimitée. Les forfaits des concurrents contiennent entre 300 et 500 minutes de discussion par voix. Avec des plages gratuites en soirée. Chez Globalive, les conversations téléphoniques n’auraient plus de limite. L’analyste estime que la voix ne coûte pas cher en bande passante, mais que les acteurs actuels ont toujours hésité à lever les plafonds en place par crainte de perdre de l’abonnement sur leurs lignes résidentielles traditionnelles.

L’interurbain à meilleur marché. Globalive pourrait agrandir les aires de couverture considérées comme locales et diminuer les tarifs interurbains de 0,35$ à 0,10$ la minute.

Des frais d’itinérance US plus bas sur la voix. Présentement, tout appel fait aux États-Unis par un client canadien se voit tarifer un frais d’itinérance de 1$ par minute, plus 0,35$ par minute d’interurbain. Le nouveau forfait pourrait arriver à 0,20$ par minute en frais d’itinérance, plus 0,10$ par minute pour l’interurbain.

Des frais d’itinérance sur les données vraiment plus bas. Les Canadiens qui traversent aux États-Unis et surfent sur le net font face à des frais vraiment élevés. Il en coûte 6$/Mb chez Bell et 3$ chez Telus. Ainsi, si vous décidez de télécharger un film d’un magasin Apple avec votre iPhone, il pourrait vous en coûter entre 900$ et 1200$. Chez Globalive, le tarif pourrait plutôt être autour de 0,25$/Mb.

Consommateurs, salivez; Bell, Telus et Rogers, tremblez.


Sites d'évaluation professionnelle

Les consommateurs disposent d'un nouvel outil en ligne


Au début de la prochaine année, un site invitant les utilisateurs à «évaluer leurs politiciens» sera mis en ligne.

Créé par Michael Crawford, un consultant en informatique de Hamilton, en Ontario, le site s'inspirera des nombreux sites web où les internautes peuvent évaluer divers professionnels, allant des professeurs aux policiers.

M. Crawford admet qu'une mauvaise note ne suffira probablement pas à convaincre un politicien de changer, mais il croit que pouvoir se plaindre en ligne permettra aux gens de se sentir mieux.

Les sites d'évaluation font maintenant partie du quotidien de plusieurs types de professionnels, offrant aux consommateurs un nouvel outil leur permettant de prendre des décisions, et donnant parfois des maux de tête aux travailleurs qui sont évalués.

Michael Crawford s'occupe aussi de RateMyMD.ca, le site d'évaluation pour les médecins canadiens. Les propriétaires d'animaux peuvent trouver un vétérinaire à l'aide de VetRatingz.com. Les gens qui ont un problème avec la justice ont accès à LawyerRatingz.com (évaluation d'avocats) et RateMyCop.com (pour les policiers). Les travailleurs peuvent même critiquer leur patron sur RateMyEmployer.ca.

M. Crawford, dont le site d'évaluation de médecins liste plus de 10 000 professionnels au Canada, affirme que les évaluations et critiques de la part de véritables patients sont devenues un outil essentiel. Il souhaitait au départ aider les gens à bien choisir leur médecin et a constaté que la meilleure façon de le faire était d'utiliser l'expérience d'autres patients.

John Swapceinski est un pionnier en matière de sites d'évaluation. Il a fondé les populaires RateMyProfessors.com et RateMDs.com, qui est sans doute le plus important site d'évaluation de médecins.

M. Swapceinski affirme que les évaluations anonymes sur Internet sont maintenant la norme, mais tous les professionnels n'accueillent pas cette nouvelle réalité à bras ouverts.

Lorsque RateMDs a été lancé il y a quelques années, la communauté médicale canadienne s'y est opposée, et des associations professionnels et médecins ont demandé à ce que les critiques négatives soient retirées du site.

Des sites comme celui de M. Swapceinski ont depuis mis en place des politiques permettant de supprimer des commentaires abusifs ou des évaluations contenant de l'information personnelle. Un groupe baptisé le Rating and Review Professional Association cherche d'ailleurs à mettre en place les meilleures pratiques pour de tels sites.



REF.:

Violence virtuelle : Des poursuites possibles

Si le site Web jetueunami.com était utilisé à «mauvais escient», un internaute pourrait être l'objet de poursuites, affirme la Sûreté du Québec.

À LIRE ÉGALEMENT:

La Toile pour jouer... à tuer

«C'est sûr que nous sommes dans une situation hypothétique et que nous travaillons avec des faits, a lancé hier le porte-parole de la SQ Gregory Gomez Del Prado. Mais si une personne utilisait ce site Web avec une intention criminelle à ce moment, elle pourrait se faire poursuivre.» Ce dernier affirme que le site pourrait ouvrir la porte à des accusations de menaces, dans ces circonstances.

Rappelons par ailleurs que le Net n'en est pas à son premier «jeu» controversé. Le jeu Second Life, univers virtuel où les internautes peuvent interagir, a connu un épisode il y a quelques années, où le parquet de Bruxelles avait ouvert une enquête pour une histoire de viol perpétré dans ce monde numérique.

En février dernier, le site Amazon.com avait quant à lui banni la vente d'un jeu vidéo japonais autorisant les joueurs à simuler des viols. L'éditeur de ce jeu, Illusion, est par ailleurs à l'origine de jeux tels queBattle Raper et Artificial Girl.


La scène est ultra-réelle. La victime monte sur une motocyclette dans une mise en scène digne d’un film hollywoodien. Une musique de suspense joue en trame de fond pendant que le véhicule sort d’un stationnement désert, tandis que le tueur à gages Oliver Saint-James prépare son sabre. Au moment où la pauvre proie s’apprête à prendre la route, surgit l’assassin qui, d’un seul coup, la décapite et quitte les lieux en vitesse pendant que roule la tête dans une flaque de sang...

Ce n’est qu’un des cinq scénarios auxquels on peut faire appel pour tuer la personne de notre choix sur le site Web français jetueunami.com. En effet, quatre autres tueurs professionnels offrent au commanditaire du meurtre virtuel de mettre fin aux jours de sa victime à coups de batte de baseball, par des coups de feu − de près ou à distance − ou bien de recouvrir cette dernière de béton alors qu’elle est enveloppée dans un sac de plastique.

La procédure ne prend que quelques instants. Il suffit d’avoir une adresse courriel et une photo de la victime», qu’on soumet et adapte par l’entremise du site Web − déconseillé aux moins de 16 ans − qui se chargera à son tour de lui donner un relief pour l’animation. On invite ensuite l’ordonnateur à inscrire une adresse courriel et à déposer une photo − ce qui n’est pas obligatoire − qui permettra à la personne virtuellement assassinée de mener son enquête pour découvrir l’identité de son tueur. Ce dernier doit aussi laisser des «motifs» qui justifient l’assassinat. Le site Web offre des exemples à saveur humoristique, tels que: «X me fait de l’ombre au travail» ou «X a de trop grands pieds». Une fois l’opération commandée, la cible sera avisée qu’on a mis fin à ses jours par un courriel signé du tueur à gages virtuel − et non du commanditaire − intitulé : «Vous êtes mort.»




«Google Goggles» Ou La Recherche en temps réel

Blogues et réseautageGoogle s'apprête à lancer la «recherche en temps réel»


Google ajoutera les messages publiés sur Twitter et sur les sites de réseautage social à ses résultats de recherche.

Le nouvel outil de «recherche en temps réel» présentera les résultats de recherche les plus récents, incluant les articles de journaux, les blogues et les articles de Wikipedia.

Le géant de la recherche en ligne se prépare aussi à offrir de nouvelles technologies visant le marché du téléphone cellulaire.

Un nouvel outil baptisé «Google Goggles» permettra aux utilisateurs de prendre une photo avec leur téléphone cellulaire et de l'utiliser comme clé de recherche au lieu d'inscrire des termes à rechercher.

Google élargira aussi sa capacité de recherche vocale, qui permet aux utilisateurs de parler dans leur téléphone pour faire leur recherche. L'entreprise essaie déjà l'outil en anglais, en mandarin et en japonais.

Google souhaite aussi personnaliser les résultats de recherche par téléphone cellulaire selon le lieu où se trouve l'utilisateur. Une personne cherchant «épicerie» à Vancouver n'obtiendrait donc pas les mêmes résultats qu'un utilisateur de Halifax faisant la même recherche.


REF.:

Vidéoclips en continu (Vevo) vient d'être lancé et étonnamment, il peut être utilisé à partir du Canada.

Un nouveau site offrant des vidéoclips diffusés en continu, Vevo, vient d'être lancé et étonnamment, il peut être utilisé à partir du Canada.

D'autres sites de vidéos, comme Hulu.com et Lala.com, empêchent les utilisateurs canadiens d'accéder à leur contenu, mais Vevo.com n'a pas de telles restrictions et propose même une section dédiée au contenu canadien.

Parmi les artistes canadiens offrant des vidéos sur Vevo, on note Garou, Céline Dion, Beast, Avril Lavigne, Nelly Furtado, Hedley, Shania Twain et les Tragically Hip.

Le contenu de Vevo est tiré des catalogues de Universal Music, Sony Music et EMI, mais sa collection n'est pas complète. On ne retrouvera donc pas sur Vevo des vidéos d'artistes comme Nickelback, Coldplay, Madonna ou Radiohead.

Des publicités sont diffusées avec les vidéos, dont certains seront disponibles en haute définition ou avec les paroles des chansons à l'écran.

Les utilisateurs peuvent se créer une liste allant jusqu'à 75 vidéos qu'ils pourront regarder les unes à la suite des autres. Ils pourront aussi sauvegarder leur liste d'écoute et la partager avec d'autres.

Parmi les vidéos les plus regardées depuis le lancement du site, tard mardi, on compte One Timede Justin Bieber, Say Something avec le rappeur canadien Drake et Timbaland, et d'autres pièces de 50 Cent, Mariah Carey, John Mayer, Lady Gaga, Adam Lambert et Michael Jackson.



La Fin des MP3, grace a LALA ?

La société Apple a acheté le détaillant de musique en ligne Lala.com, une entreprise en démarrage de la Silicon Valley, en Californie, qui avait prédit la fin des MP3 grâce à son application permettant d'écouter de la musique rapidement.

Le porte-parole d'Apple, Steve Dowling, a confirmé l'acquisition dimanche, mais il n'a pas voulu fournir davantage d'informations ni préciser le montant de la transaction.

Dans une entrevue accordée à l'agence de presseAssociated Press, M. Dowling a expliqué que son entreprise faisait parfois l'acquisition de sociétés en technologie plus petites, qu'elle ne commentait habituellement pas ces transactions et ne discutait pas de ses projets.

Lala.com a mis au point une application - toujours pas disponible au public - permettant aux utilisateurs d'acheter un droit d'accès à des chansons contenues dans une base numérique avec un appareil iPhone, pour une durée illimitée et pour 10 cents par fichier.

La qualité sonore des chansons est moins élevée que celle offerte par iTunes, d'Apple, mais les fichiers peuvent être écoutés après quelques secondes. Les frais exigés par Lala sont également moindres que ceux demandés par iTunes, qui exige généralement entre 69 cents et 1,29$ par chanson.

Lala, une entreprise privée située à Palo Alto, en Californie, a été lancée en 2006 grâce à 35 millions $ en capital de risque de Bain Capital LLC, Ignition Partners et Warner Music Group.

Lala a tout d'abord fait son apparition à titre de site d'échange de CD en ligne, mais a été relancée en octobre 2008 en tant que détaillant de musique.



lundi 7 décembre 2009

Pourquoi on conduit mal au Québec ?

Desperados du volant.

Chaque année au Québec, les accidents de la route font de nombreuses victimes. Témérité, étourderie et impatience seraient à l’origine de cette réalité. Pourquoi des citoyens respectueux des lois, une fois au volant, adoptent-ils un comportement déviant?







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