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samedi 10 février 2018

Santé: La démence: A un pas de l'Alzheimer ?



La démence,c'est la maladie de la mémoire, et des troubles d'apprentissage.
 La démence (du latin dementia signifiant « folie ») est une sérieuse perte ou réduction des capacités cognitives suffisamment importante pour retentir sur la vie d'un individu et entraîner une perte d'autonomie. Les fonctions cérébrales particulièrement atteintes peuvent être la mémoire, l'attention, et le langage. Elle peut être temporaire, à la suite d'une lésion cérébrale majeure ou d'un déclin psychologique à long terme.

La cognition est l'ensemble des grandes fonctions de l'esprit liées à la connaissance (perception, langage, mémoire, raisonnement, décision, mouvement…). On parle ainsi des fonctions cognitives supérieures pour désigner les facultés que l'on retrouve chez l'être humain comme le raisonnement logique, le jugement moral ou esthétique… (voir éthologie). 

Les pertes de mémoire, peuvent être accompagnées de symptômes associés à la démence, comme la dépression, l'anxiété, les délires, les hallucinations ou les comportements qui sont difficiles pour les soignants. Toutefois les symptômes primaires sont les déficits cognitifs.


Le cycle de la maladie d'Alzheimer(MA) commence avec les troubles cognitifs légers(TCL),ensuite la démence,la perte d'autonomie,les symptômes comportementaux,les soins prolongés en institution (CHCLD),et le décès.

Notre mémoire commencera a décliner a 30 ans.

A 100 ans , c'est 50% de démence
A 80 ans c'est 35% de démence
Lorsqu'une personne est atteint d'alzheimer ,elle a perdu 70% de ses neuronnes et ne peut fonctionner normalement avec son entourage.
On ne peut qu'être sure a 85% par des test, si la personne a l'alzheimer.
Pour être vraiment sure a 100% ,il faut être mort et avoir un prélèvement des cellules de votre cerveau, au microscope.


 Pour la démence, il faut avoir perdu au minimum son autonomie et avoir perdu dans 2 domaines suivants et plus :
-Mémoire
-Raisonnement,jugement
-Capacités visuospatiales(reconnaître objets,personnes)
-Language
-Changements de personnalité


Les premiers signes d'Alzheimer apparaissent de 8 a 10 avant la maladie.
Le plus jeune a 29 ans (par hérédité des gènes de ses parents porteurs)un cas rare, et est mort en 3 ans de cette maladie.Une exception,c'est seulement 5 % de cas génétique familiaux ,et qui est très rare,de cette forme violente d'alzheimer .C'est a cause des mutations de gènes PS1, PS2 et APP qui stimulent l'accumulation de bêta amyloïde dans le cerveau. Les porteurs de mutations de gènes PS1, PS2 et APP développeront immanquablement la maladie d'Alzheimer (MA). Cette condition s'appelle Maladie d'Alzheimer Familiale à Début Précoce (MAFDP) et aujourd'hui près de 230 mutations de gènes ont été identifiées. Les porteurs de MAFDP développent des symptômes de mémoire et autres de la Maladie d'Alzheimer avant l'âge de 65 ans. Les MAFDP représentent 1% de tous les cas de maladie d'Alzheimer et près de 5% des patients de cliniques de mémoire. Tout comme la MA sporadique, la MAFDP a une phase pré clinique, de trouble cognitif léger (TCL) et de démence.





Mais normalement l'Alzheimer, c'est vers 60 ans et plus.

Les différentes formes de démences: 62% et plus sont de votre ordinaire,et il y a quand même 17% qui sont d'origine vasculaire qui se présente sous forme de petite trombose a cause de pression trop élevée qui détruit certaines zones du cerveau par l'alzheimer.La démence a corps de Lewy est a 4% ,et qui est beaucoup associer a l'hallucination.C'est ce qu'avait le Pape Jean-Paul II a la fin de sa maladie de parkinson,et selon ses neurologues ,il avait de sérieuses hallucinations.



Si vous votre corps de peut fabriquer de vitamine B-12,et que vous êtes supplémenté,vous pouvez avoir certains signes de perte de mémoire,mais ça veut pas dire que vous aurez l'alzheimer.

2 femmes pour 1 homme sera atteint d'Alzheimer.
2 hommes pour 1 femme sera atteint de maladie cardiaque ou de cancer.

En 2018 déja,les experts disent que les pays émergents comme le mexique et la chione auront beaucoup d'Alzheimer, a cause de leurs mauvaises alimentations(malbouffe) entre autre.


Un fait important concernant l'alzheimer ,le parkinson et les psychoses,la concentration élevée de mélatonine qui est produit par votre hypophyse(glande pinéale) du cerveau va faire que si votre mélatonine est sécrété en trop haute concentration  (plus que 200 picogrammes/ml de plasma)vous serez un candidat a faire des psychoses;Tandis qu'en trop faible quantité dans votre insomnie et trouble du sommeil, vous sombrerez vers la maladie de parkinson et l'alzheimer plus facilement !




 Les signes pour reconnaître la maladie d'Alzheimer:

La perte de la mémoire immédiate ou a court terme.
Perte des tâches familières.
Troubles de language,par des mots incongrus et de ne pas finir ses phrases(perd le fil des idées)
Perte du sens de l'orientation et de la notion du temps.
Le jugement est affaibli.
Incompréhension des choses abstraites (ordinateur, etc)
Désorde permanent et objets égarés.
Inconstance et saut d'humeur.
Trouble de la personnalité(renfermé,méfiance ou complètement l'inverse).
Manque d'intérêt(passive)

 L'Alzheimer commence par:
  affecter la zone de l'hypocampe,par des plaques séniles ou amyloides avec la dégradation de la protéine Bêta-amyloide.Et avec des enchevêtrements ou la dégénérescence neurofibrillaire de la protéine Tau qui est défectueuse et qui cause la mort des neurones.Ces deux facteurs détruise les souvenirs a cours terme.

Ensuite attaque la zone du language,qui est tout près de l'hypocampe.Trouver le bon mot devient difficile.

Ensuite,vers l'avant du cerveau est attaquée,c'est la partie responsable de la logique,comme perdre la capacité a régler des problêmes ,de comprendre des concepts,capacité a planifier.

Ensuite progresse vers la zone de régulation des émotions : le sujet perd contrôle de ses émotions et de ses sentiments.

Ensuite la zone des perceptions visuels,auditives et olfactives.Les sons sont chamboulés et il est possible de souffrir d'hallucinations.

Ensuite vers la zone arrière du cerveau ou se trouve les souvenirs les plus anciens.Lorsque la personne ne reconnaît plus son marie ou ses enfants.

La fin est proche,et altère l'équilibre du sujet et la coordination .Ensuite au dernier stade de la maladie,détruit les zones du cerveau qui sont responsable de la respiration et des fonctions cardiaques.

Facteurs de protection environnementaux :

-L'éducation ,si la personne a étudier plus que la 12 ième année du secondaire,autrement dit cours spécialisés,cegep ou université.
-Prendre des estrogènes(femmes)en période post-ménopausé.
-Prendre des anti-inflammatoires(Naproxen)ont des effets bénéfiques.
-Prendre des anti-hypertenseurs
-Prendre des antioxydants ??? Comme vitamine E,ginko biloba ,ça ne fonctionne pas !!!
-Prendre du vin rouge, a 2 verres/jour,pas plus ,sinon l'effet est inverse!
-Prendre des médicaments réducteurs du cholestérole.
-Le jardinage.

Risques environnementaux, qui vous prédispose a l'Alzheimer:

-Éducation inférieure a la 12 ième année, être peu cultivé.
-Hypertension non contrôlée a mi-vie ,si vous en avez de besoin,selon votre examen annuel !!!
-Cholestérole sanguin élevé a mi-vie.
-Diabète et maladie métabolique.
-L'obésité
-Les traumatismes craniens.
-La maladie de down ou trisomie 21 dans la famille(si vous avez un frère trisomique).Les trisomiques eux auront l'alzheimer dès leur 60 ans.
-L'aluminium ??? N'est pas un facteur de risque pour l'alzheimer.
-De ne pas avoir d'activité entretenant la mémoire,comme des jeux sociale,mots croisés,activité sociale en groupe,avoir des passions ,le jardinage,le plein air comme la marche,faire de l'activité physique intensive,jouer d'un instrument de musique,lire des livres,étudier ou d'avoir travaillé dans plusieurs sphères d'activité complètement différente de votre formation professionnelle initiale !

Traitements non-phamacologiques:

-Exercise physique, faire :30 minutes 3 fois par semaine.
-Exercises mentaux,comme mots cachés,mystères ou le bridge.
-Socialisation,être avec les autres,nouvelle connaissance.
-Diète méditérannéenne(fruits légumes),comme les fibres,peu de viande rouge,poisson,oméga 3 ,légumes,légumineuses, a prendre en grande quantité.

-Faire de l'exercise cognitifs,des exercises mentaux qui font appel a la mémoire et a l'apprentissage,des jeux sociale ,ou ont apprend.


Les traitements médicaux:

-Ils ne prolonge que de 2 ans seulement, et rien de guérit cette maladie.
L'un des résultats les plus frappants a été la progression «quadratique», très rapide, du déclin cognitif un an ou deux avant le diagnostic d'alzheimer. «Le cerveau compense lors des premiers stades du déclin, mais une fois qu'il ne peut plus compenser, ça s'accélère». Ce déclin touche surtout l'orientation, la mémoire de travail et la mémoire à moyen terme, et moins la mémoire à court terme et la capacité de prise de décisions. Le langage, chez les patients qui recevront éventuellement un diagnostic d'alzheimer, est toujours plus touché que chez ceux qui restent avec un simple TCL.
Devrait-on administrer les médicaments anti-alzheimer actuels aux patients atteints de TCL? Non, répond la psychologue montréalaise, d'abord à cause de leurs effets secondaires, et surtout parce qu'aucune étude n'a démontré que ces médicaments ont un effet avant le diagnostic.


Ce que tout le monde a oublié: Les neurones du microbiote:

Le système nerveux entérique a les mêmes types de neuromédiateurs qui sont contenus dans notre système nerveux centrale (cerveau).Il y a entre 200 a 500 millions de neurones (autant qu'un petit animal de compagnie)dans le tube digestif. Selon Michel Neunlist ,neurogastroentérologue a Nantes, France; Notre tube digestif représente la surface d'un terrain de tennis . Le deuxième cerveau ,c'est notre système nerveux entérique ,qui suit l'oesophage jusqu'a l'anus ,il est long de 9 mètres.Il entretient avec le système immunitaire une relation étroite ,car il est responsable de réguler l'appareil digestif de façon indépendante.Donc,le microbiote peut influencer le comportement et la chimie du cerveau.La connection entre le cerveau et l'intestin ,implique les nerfs, les signaux immunaulogiques , les métabolites ,et essentiellement le microbiote et les hormones ,et qui va dans les deux sens.

Bien sure dans tout ça,le cerveau cumule des déchets durant le jour ,et lorsque vient la nuit vers 2:00 hrs il fait un flush de liquide (qu'il a accumulé durant la journée)et qui se trouve en  périférie du cerveau,pour nettoyer notre cerveau des déchets.Il y a aussi un contact étroit entre les neurones de nos intestins vers ceux du cerveau entretenant une bonne hygiène et nettoyage des déchets de notre cerveau ,et qui est plus marqué et vitale avec le vieillissement. Il y a aussi les astrocytes(cellules gliales) qui jouent également un rôle dans la défense immunitaire, la réparation et la cicatrisation du cerveau ou de la moelle épinière après une lésion3.Les astrocytes assurent un grand nombre de fonctions vitales au fonctionnement et à la survie des neurones.Il y a une forme de communication, que l'on croyait spécifique aux neurones, leur confèrerait un rôle beaucoup plus actif dans le fonctionnement du cerveau, notamment sur la plasticité des communications neuronales. Il a également été montré que certaines sous-populations d'astrocytes ont des propriétés de cellules souches neurales et sont à la source du mécanisme de neurogenèse adulte.Un cerveau adulte rénove, de façon constante, ses circuits cérébraux, et que les astrocytes sont des « maîtres-sculpteurs ». Les astrocytes jouent un rôle actif dans l'«élagage» des synapses. Les conclusions soulèvent également la question de savoir si des médicaments pourraient être conçus pour éviter la perte de cette capacité de remodelage, qui pourrait expliquer certaines maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson6.

REF.:

vendredi 2 février 2018

Neuroscience: Comment vous devenez ce que vous êtes maintenant ?



Tout se passe dans votre subconscient,c'est comme l'équivalent de l'univers physique matériel ,..............tout se passe dans l'antimatière ou la matière noir/sombre,c'est 95% de l'univers le reste c'est la matière , c'est vous,le bout de votre nez  !

Notre conscience joue un rôle bien moins important dans notre vie qu'on ne le pensait.
C'est notre inconscient qui préside a nos actes et a notre personnalité. De même que le cosmos est bien plus vaste qu'on ne peut l'imaginer en regardant le ciel étoilé,. L'univers a l'intérieur de notre tête s'étend bien au-dela de ce dont nous avons conscience. Nous commençons a peine a découvrir les secrets de cette immensité.

Le cerveau humain est le chef-d'oeuvre le plus complexe de la nature.
Ce qu'on a découvert de plus extraordinaire dans notre univers,c'est nous.
Plus les neurosciences progresse,plus elles font la lumière sur les facultés de notre inconscient. Mais avec ou sans conscience ,nous avons tous des comportements différents.


Un test :
Plusieurs ne verrons pas le Lapin ou L'autruche ?
Votre subconscient vous jout des tours,sur cette double réalité ! 




D'ou cela vient-il ?

Pourquoi ne prenons-nous pas les mêmes décisions quand nous sommes confrontés aux mêmes choix ?
Cela s'explique par la façon dont notre cerveau se structure.
Au commencement ,il y a les gènes.Nos gènes peuvent avoir une immense influence sur notre comportement.
Par exemple,50% des personnes dans le monde sont porteuses de deux gènes mutés qui font augmenter le risque de commettre un acte violent de 882%(c'est vraiment exponentiellement dangereux).Une grande majorité de prisonniers sont porteurs de ces gènes, ainsi que presque tous les condamnés a mort.On ne peut donc pas dire que tout le monde naît avec les mêmes prédispositions en termes de pulsions et de comportements.L'un de ces deux gènes mutés se situe sur un chromosome sexuel et s'exprime essentiellement chez les hommes. Comme beaucoup de nos caractéristiques,notre sexe est déterminé par nos gènes.Toutefois ,tous nos gènes ne nous influencent pas. Notre ADN ne détermine pas complètement qui nous allons devenir. Quels gènes s'expriment et quand,cela dépend de notre environnement(et pour beaucoup). 
Notre famille,notre milieu,notre culture: tous ces paramètres interagissent avec notre ADN.Chaque cerveau va donc se développer différemment et nous offrir une trajectoire de vie unique.
L'activité de nos neuronnes est influencée par notre univers intérieur,mais aussi par le monde extérieur. C'est donc de l'interaction de notre patrimoine génétique et de notre environnement que naît notre comportement. 
Le cerveau du même petit enfant ne se développera pas de la même façon dans des époques et des lieux différents. La culture.....,les idées.....,les systèmes de croyances.....Tous ces facteurs variables entrent en interaction avec nos gènes et modifient la structure physique de notre cerveau. Cela déterminera qui nous pouvons devenir.Dans une certaine mesure, nous sommes donc prisonniers du monde dans lequel nous évoluons.Même si nous avons l'impression d'être pleinement aux commandes de notre vie ,c'est lion d'être le cas.

Ne sommes-nous donc des marionnettes manipulées par notre inconscient ?
Toutes nos décisions sont-elles forcement liées a notre histoire ?
Notre libre arbitre existe-t-il ou n'est-il qu'une illusion ?
La question du libre arbitre hante les philosophes et les scientifiques depuis plusieurs siècles. Ces dernières années,quelques études menées par des chercheurs en neurosciences ont fait avancer le débat. Selon, le docteur Alvaro Pascual-Leone Chercheur et prof de neuroscience a Harvard,On aurait tendance penser que ,quand on décide de faire quelque chose,le cerveau active des réseaux dédiés a l'action de choisir. Mais on a jamais enregistré aucune activité cérébrale correspondant a la notion de choix,de libre arbitre.Alors on a pas de libre arbitre ! Et pour percer le mystère de libre arbitre, l'équipe d'alvaro Pascual-Leone a mis au point une expérience qui utilise la technique de stimulation magnétique transcrânienne.Et a démontré que nos décisions sont influencées par nos zones de mémoire cérébrales de notre subconscient.Ceci fait parti intégrante de tout un monde de cerveaux.Les neuronnes de chaque être humain sur la planète interagissent avec ceux d'autres êtres humains. Il en résulte un système d'une complexité inimaginable. Donc,même si notre cerveau suivait des règles prévisibles, dans la pratique, il serait impossible de déterminer la trajectoire exacte de notre existence.On dit qu' y a 15% des gens qui sont plus émotif , a cause qu'il ont un problême génétique concernant les transporteurs de sérotonine entre chaque neurones et qui les rend plus émotif.C'est ce qui établira leur tempérament.D'ou l'importance de ne pas isoler(ou traumatiser) les enfants entre zéro et 2 ans,qui va empêcher le développement normal de la zone du lobe préfrontal et de l'amygdale rhinencéphalique.



Nota:  
Si ça prend des actes violents pour faire avancer la société,nous aurons donc 50% de chance que quelqu'un de notre entourage ,ou d'un autre pays,le fasse a notre place si on est pas capable de petter notre coche pour le faire !

SUIS-JE MAÎTRE DE MOI-MÊME ?

Le Dr Eagleman examine la partie inconsciente du cerveau. Il dévoile que tout, comme nos mouvements, nos décisions et notre comportement, est largement contrôlé et orchestré par un monde invisible d'activités neuronales inconscientes.

REF.:

mardi 30 janvier 2018

La Réalité est relative ?



On a vu des cas de synesthésie,ce qui est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés, les lettres de l'alphabet ou nombres peuvent être perçus colorés.Si nous comparons a nouveau notre cerveau a une ville,nous observons que la frontière entre les quartiers n'est pas toujours très nette. Les informations liées a un sens atterrissent donc parfois dans la zone dédiée a un autre sens. Et cela crée des cas se synesthésies. C'est la preuve qu'une modification de nos circuits cérébraux peut changer notre réalité.Pour certains les jours de la semaine sont disposés dans l'espace,pour d'autres les mots ont un goût ,d'autres voient la musique. Le cerveau de chaque être est unique ,tout comme sa perception de la réalité.

Pour le Docteur D. Eagleman,la zone du verveau de l'Amygdale est impliquée dans certaines de nos émotions,notamment la peur.Elle constitue le système d'alerte de notre cerveau.Face a un danger potentiel ,elle réquisitionne toutes nos ressources cérébrales ,pour gérer la situation. Or il se trouve que quand l'amygdale est active ,les souvenirs qui se forment sont bien plus détaillés qu'en temps normal. C'est parce que notre cerveau est prévoyant ,et que lorsque notre cerveau sera soumis a la même peur ou au même danger ,nous disposerons de plus d'informations pour survivre et surtout quand un événement est potentiellement dangereux ,notre souvenir est donc plus riche. Voila pourquoi il nous paraît plus long.
L'impression de temps ralenti se forme a posteriori. Notre mémoire réécrit l'histoire de notre réalité.
C'est un prisme de plus entre le monde qui nous entoure et la perception que nous en avons. Le cerveau est le plus grand illusionniste de l'univers. Et nous croyons a tous ses mensonges. Nos perceptions nous semblent naturelles,pour interpréter le monde. Nos réactions nous semblent instantanées,alors que nous vivons en fait toujours dans le passé. Et nos informations sensorielles ne sont que des signaux électrochimiques envoyés,triés,assemblés et conditionnés par notre cerveau. Notre réalité est donc entièrement créée a l'intérieur de notre tête. C'est notre cerveau qui construit notre réalité. A partir du petit filet d'informations que nos sens lui fournissent,il écrit une histoire.Peut-être que chaque cerveau raconte un monde différent.
Il y a 7 milliards de cerveaux humains sur terre... et des milliers de milliards de cerveaux animaux.
Mais aucun n'a accès a toutes les facettes du monde.
Alors,qu'est-ce que la réalité ?
C'est notre cerveau qui en décide . Nos perceptions en sont la matière première. Elles atteignent nos récepteurs sensorielles,qui les changent en signaux électriques.Ces signaux circulent ensuite dans notre cerveau sur des autoroutes neuronales. Ils passent par des centres de traitements,puis deviennent notre réalité. Dans la ville qu'est notre cerveau ,certains quartiers sont dédiés a la vue;a l'ouie,ou au toucher. Et dans chaque quartier ,il y a des rues spécialisées.Par exemple ,dans le quartier de la vue,il y a la rue des couleurs ,celle des contours,ou encore celle des mouvements. Mais comme dans toutes les villes...aucun quartier ne fonctionne en autosuffisance.La vie d'une ville dépend des échanges qui s'effectuent a différents niveaux entre les habitants. Et c'est de toutes ces interactions que naît notre réalité personnelle. La réalité est donc l'oeuvre de notre cerveau. Elle se base sur des informations sensorielles,mais elle ne dépend pas de toutes pour autant. Si on prive le cerveau de ces informations,la réalité ne disparaît pas. En revanche il se passe quelque chose d'étrange.

Quelle est donc la vraie nature de la relation entre le monde extérieur,le cerveau et ce que l'on appelle la réalité ?
La réponse se trouve dans le fonctionnement du système visuel.
Retournons dans le cerveau .
La plupart des informations sensorielles que nous recevons passent par le thalamus ,avant de se diriger vers le cortex,la substance grise située a la périphérie du cerveau. C'est donc le thalamus qui transmet au cortex visuel les données recueillies par les yeux. Cela explique la densité du flux d'informations qui circule du thalamus au cortex visuel. Mais ce flux est six fois plus dense en sens inverse. Cela signifie que la majorité des informations visuelles ne sont pas fournies par les yeux. Notre vision dépend moins de la lumière qui entre par nos yeux...que de ce que nous avons déja dans la tête. Il génère des images,en d'autres termes, même sans le monde ,le spectacle continue. Cela paraît fou,mais ce monde vit dans notre cerveau. Ce que nous voyons n'est qu'une simulation de ce qui se trouve sous nos yeux . Notre cerveau a recours a un modèle interne. C'est une représentation préfabriquée de la réalité,qui nous aide a déchiffrer notre environnement. Quand je marche dans cette rue ,pour le déduire,mon cerveau se base sur mon modèle interne,qui s'est construit au fil des expériences que j'ai accumulées en marchant pendant des années dans des rues comme celle-ci.Au lieux de reconstruire ma réalité en repartant toujours de zéro,mon cerveau compare les informations sensorielles qu'il reçoit au modèle qu'il a déja élaboré. Il l'affine et il le corrige. Mon cerveau fait ça tellement bien que je ne me rends compte de rien.
Le cortex visuel forme des prévisions a partir du modèle interne. Il les envoie au thalamus ,qui les compare aux informations que les yeux lui ont transmises.Le thalamus relève les différences entre les prévisions et les informations,et les renvoie au cortex, qui les intègre pour mettre a jour le modèle interne. Grâce a ce modèle interne ,le monde devant nous reste stable même lorsqu'on bouge. 



REF.:

dimanche 8 octobre 2017

Comment fonctionne le cerveau,les neuronnes et la neuro-efficacité


Les pouvoirs du cerveau:

La conscience humaine, unique dans le monde vivant, est restée un mystère d'origine divine pendant des millénaires. Aujourd'hui, les récents et spectaculaires progrès scientifiques (de l'imagerie médicale à la physique quantique), le révèlent pour la première fois. Je pense donc je suis. Mais qui pense en nous? Qui sommes-nous?
Voyage au-delà de notre cerveau. Comme la conscience, l'intelligence humaine a propulsé l'homme au sommet de l'évolution, en lui offrant de dominer le monde. Mais aujourd'hui, l'intelligence serait en panne. Le QI moyen baisse,nous pensons moins rapidement que nos ancêtres,en quelques 100 millièmes de secondes. A travers une enquête sur la nature de ou des intelligence(s), nous découvrons les raisons de cette panne, et comment  «re-doper» notre intelligence grâce aux progrès scientifiques, dont des greffes de cellules cérébrales.Rappelons que l’hippocampe est une des seules régions où la synthèse de nouveaux neurones à partir de cellules souches est possible. Cette neurogénèse augmente avec l’activité physique et l’apprentissage.

Un cerveau intelligent n'est pas un cerveau qui fonctionne plus ,mais au contraire ,un cerveau qui fonctionne moins.C'est ce qu'on appel la neuro-efficacité.Ëtre intelligent c'est résoudre un problême ,en faisant le minimum d'effort.
L'inhibition c'est d'apprendre a contrôler nous-même les interférences qui viennent perturber notre intelligence .
Ce sont les bugs de l'intelligence! C'est avec le test de stroop(test: faut nommer la couleur sans le lire),que l'ont voit ça.

La myéline ,enveloppe les axones des neuronnes(appelé la matière grise) ,se forme après notre naissance et surtout par notre environnement . C'est la myéline qui permet a l'information de voyager rapidement et efficacement dans notre cerveau
 Aujourd'hui,la formation de la myéline est perturbée ,selon l'endocrinologue Barbara Demeneix.Notre intelligence est menacée par un fléau majeur du 21 ième siècle ,la pollution.On est exposé a des centaines de produits chimiques qui vont interférer avec l'hormone thyroidienne.La thyroide est située a la base du cou,est nécessaire au développement du cerveau depuis les premieres étapes du développement du foetus jusqu'a un âge plus avancé ,pour assurer la myélisation. Selon l'EFSA (European food safety authority)a analysé 297 pesticides ,dont une centaine,comme le byphénol A, BCP,les retardateurs de flame qui perturbe le fonctionnement de l'hormone thyroidienne.

Selon les neurobiologistes , 15% des cellules du cerveau qui sont des neuronnes ,les reste soit 85% ne communique pas grâce a l'électricité . On l'appel la glie.

Nous gardons en mémoire que 1% de l'information en souvenir ,le reste ,le 99% c'est de l'inconscient.
L'inconscient cognitif(selon le neurologueYves Agid) c'est 99 % des informations;On ne met en souvenir moins de 1% de ce qui nous arrive.Et  actuellement on est tous en train de lutter contre l'attraction terrestre,notre corps dépenses de l'énergie ,on lutte sinon on serait écrasé comme des crêpes,notre corps, notre cerveau perçoit, traite l'information et nous on en a aucune conscience et c'est le cas de 99 % de toutes nos informations qui arrivent en conscience et nous font souvenir que moins de 1% de toutes les informations. Et ce 1 % est fondamental,parce que ce 1% constitue notre mémoire de soi.Je suis celui qui a connu telle situation, je suis celle qui a connu tel traumatisme, triomphé de telles épreuves,donc ce serait presque rien dans notre mémoire,de ce presque rien qui nous constitue !


Les cellules gliales communique entre-elles et avec les neuronnes. Les cellules gliales ont non seulement certaines des propriétés des neurones, mais elles ont la capacité d’intégrer les messages apportés à partir de l’environnement pour produire un comportement. C’est dire combien elles sont importantes à considérer pour expliquer nos mouvements, nos émotions, nos pensées et combien elles sont des cibles thérapeutiques potentielles pour lutter contre les maladies du cerveau.Les cellules gliales sont bien plus nombreuses que les neuronnes et qui forment leurs environnement . Certaines fabriquent la myéline ,d'autres nourissent les neurones et les protègent.On les appelent les astrocytes . On a découvert que les astrocytes jouaient un rôle dans l'intelligence . Tout a commencer avec un génie . On a découvert dans le cerveau d'Einstein ,que son cerveau avait plus d'astrocytes. Les astrocytes,ou cellules gliales identifiées ,il y a plus d'un siècle sont complexes . Ils controlent les synapses ,le flux sanguin dans le cerveau,nourissent les neurones ,ils réagissent aux blessures . Ces tâches ménagère font que l'astrocyte contrôle les neurones.

Ce qui est a l'origine de nos capacités se trouve en partie dans nos gènes . Selon Robert Plomim ,généticien comportementaliste ,les gènes nous donne un potentiel et l'environnement nous permet de l'exprimer. Le Docteur Plomin,a fait des tests avec des clônes(des jumeaux)qui sont identiques et leurs test d'intelligence fait que leurs résultats sont plus près que d'un frère ou d'une soeur .
On a identifié plus de 300 gènes qui influent sur l'intelligence .C'est seulement 1 % qui a été identifié .


On ne parle plus de zone du cerveau,car la plupart des gènes qui agissent sur le cerveau affectent beaucoup de régions différentes.

Selon Rex Jung,neuropsychologue, nous utilisons différentes manières de raisonner.La créativité est un autre mode de fonctionnement du cerveau. Est-t'elle différente de l'intelligence ? La créativité est en fait un processus de raisonnement fondamentalement différent . Un musicien peut-être a la fois intelligent et créatif.
Sa théorie ,est que le réseau de l'intelligence se situe a la surface du cerveau. Avec la créativité ,les choses sont différentes,elle dépende principalement du réseau du mode par défaut.C'est un réseau qui se trouve plutôt au milieu , a l'intérieur du cerveau. Et ces deux réseaux échange en permanence les informations pour nous permettre de résoudre les problêmes posés par le monde qui nous entoure .
Ceux qui sont créatifs ,c'est ceux qui ont importés les idées de d'autres domaine(comme un dentiste,qui a déja étudier astronomie).

La Réalité est relative:
On a vu des cas de synesthésie,ce qui est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés, les lettres de l'alphabet ou nombres peuvent être perçus colorés.Si nous comparons a nouveau notre cerveau a une ville,nous observons que la frontière entre les quartiers n'est pas toujours très nette. Les informations liées a un sens atterrissent donc parfois dans la zone dédiée a un autre sens. Et cela crée des cas se synesthésies. C'est la preuve qu'une modification de nos circuits cérébraux peut changer notre réalité.Pour certains les jours de la semaine sont disposés dans l'espace,pour d'autres les mots ont un goût ,d'autres voient la musique. Le cerveau de chaque être est unique ,tout comme sa perception de la réalité.

Pour le Docteur D. Eagleman,la zone du verveau de l'Amygdale est impliquée dans certaines de nos émotions,notamment la peur.Elle constitue le système d'alerte de notre cerveau.Face a un danger potentiel ,elle réquisitionne toutes nos ressources cérébrales ,pour gérer la situation. Or il se trouve que quand l'amygdale est active ,les souvenirs qui se forment sont bien plus détaillés qu'en temps normal. C'est parce que notre cerveau est prévoyant ,et que lorsque notre cerveau sera soumis a la même peur ou au même danger ,nous disposerons de plus d'informations pour survivre et surtout quand un événement est potentiellement dangereux ,notre souvenir est donc plus riche. Voila pourquoi il nous paraît plus long.
L'impression de temps ralenti se forme a posteriori. Notre mémoire réécrit l'histoire de notre réalité.
C'est un prisme de plus entre le monde qui nous entoure et la perception que nous en avons. Le cerveau est le plus grand illusionniste de l'univers. Et nous croyons a tous ses mensonges. Nos perceptions nous semblent naturelles,pour interpréter le monde. Nos réactions nous semblent instantanées,alors que nous vivons en fait toujours dans le passé. Et nos informations sensorielles ne sont que des signaux électrochimiques envoyés,triés,assemblés et conditionnés par notre cerveau. Notre réalité est donc entièrement créée a l'intérieur de notre tête. C'est notre cerveau qui construit notre réalité. A partir du petit filet d'informations que nos sens lui fournissent,il écrit une histoire.Peut-être que chaque cerveau raconte un monde différent.
Il y a 7 milliards de cerveaux humains sur terre... et des milliers de milliards de cerveaux animaux.
Mais aucun n'a accès a toutes les facettes du monde.
Alors,qu'est-ce que la réalité ?
C'est notre cerveau qui en décide . Nos perceptions en sont la matière première. Elles atteignent nos récepteurs sensorielles,qui les changent en signaux électriques.Ces signaux circulent ensuite dans notre cerveau sur des autoroutes neuronales. Ils passent par des centres de traitements,puis deviennent notre réalité. Dans la ville qu'est notre cerveau ,certains quartiers sont dédiés a la vue;a l'ouie,ou au toucher. Et dans chaque quartier ,il y a des rues spécialisées.Par exemple ,dans le quartier de la vue,il y a la rue des couleurs ,celle des contours,ou encore celle des mouvements. Mais comme dans toutes les villes...aucun quartier ne fonctionne en autosuffisance.La vie d'une ville dépend des échanges qui s'effectuent a différents niveaux entre les habitants. Et c'est de toutes ces interactions que naît notre réalité personnelle. La réalité est donc l'oeuvre de notre cerveau. Elle se base sur des informations sensorielles,mais elle ne dépend pas de toutes pour autant. Si on prive le cerveau de ces informations,la réalité ne disparaît pas. En revanche il se passe quelque chose d'étrange.

Quelle est donc la vraie nature de la relation entre le monde extérieur,le cerveau et ce que l'on appelle la réalité ?
La réponse se trouve dans le fonctionnement du système visuel.
Retournons dans le cerveau .
Chaque hémisphère cérébral est formé du lobe frontal, lieu du raisonnement, fonctions du langage, coordination motrice volontaire ; du lobe pariétal, siège de la conscience du corps et de l’espace environnant ; du lobe occipital, permettant l’intégration des messages ; et du lobe temporal, centre de l’audition, de la mémoire et des émotions.
La plupart des informations sensorielles que nous recevons passent par le thalamus ,avant de se diriger vers le cortex,la substance grise située a la périphérie du cerveau. C'est donc le thalamus qui transmet au cortex visuel les données recueillies par les yeux. Cela explique la densité du flux d'informations qui circule du thalamus au cortex visuel. Mais ce flux est six fois plus dense en sens inverse. Cela signifie que la majorité des informations visuelles ne sont pas fournies par les yeux. Notre vision dépend moins de la lumière qui entre par nos yeux...que de ce que nous avons déja dans la tête. Il génère des images,en d'autres termes, même sans le monde ,le spectacle continue. Cela paraît fou,mais ce monde vit dans notre cerveau. Ce que nous voyons n'est qu'une simulation de ce qui se trouve sous nos yeux . Notre cerveau a recours a un modèle interne. C'est une représentation préfabriquée de la réalité,qui nous aide a déchiffrer notre environnement. Quand je marche dans cette rue ,pour le déduire,mon cerveau se base sur mon modèle interne,qui s'est construit au fil des expériences que j'ai accumulées en marchant pendant des années dans des rues comme celle-ci.Au lieux de reconstruire ma réalité en repartant toujours de zéro,mon cerveau compare les informations sensorielles qu'il reçoit au modèle qu'il a déja élaboré. Il l'affine et il le corrige. Mon cerveau fait ça tellement bien que je ne me rends compte de rien.
Le cortex visuel forme des prévisions a partir du modèle interne. Il les envoie au thalamus ,qui les compare aux informations que les yeux lui ont transmises.Le thalamus relève les différences entre les prévisions et les informations,et les renvoie au cortex, qui les intègre pour mettre a jour le modèle interne. Grâce a ce modèle interne ,le monde devant nous reste stable même lorsqu'on bouge. 


REF.:

jeudi 30 octobre 2014

Comment la méditation modifie votre cerveau


Méditation : un neuroscientifique explique comment elle modifie votre cerveau

la méditation modifie votre cerveau

Un neuroscientifique explique comment la méditation modifie votre cerveau

Luttez-vous avec un esprit de singe comme moi? Est-ce que votre cerveau est aussi un peu instable, agité, capricieux, lunatique, fantaisiste, inconstant, confus, indécis ou incontrôlable? C’est la définition de «l’esprit de singe » qui m’a été attribuée!
Si vous avez besoin de plus de motivation pour vous consacrer à cette pratique transformative, des recherches en neuroscience ont démontré que la méditation et l’entraînement à la pleine conscience peuvent entraîner des modifications neuroplastiques dans la matière grise de votre cerveau. Un groupe de neuroscientifiques à Harvard se sont intéressés à la méditation axée sur la pleine conscience et ils ont indiqué que les structures du cerveau changeaient après seulement huit semaines de pratique régulière de méditation.
Le docteur généraliste Sara Lazar, auteur principal de cette étude a indiqué dans un communiqué de presse :
« Bien que l’on associe la pratique de la méditation à un sentiment de sérénité et de relaxation physique, les pratiquants ont longtemps prétendu que la méditation offrait également des avantages sur le plan psychologique et cognitif qui durent tout au long de la journée. »
Afin de tester cette idée, les neuroscientifiques ont mis 16 personnes à l’épreuve dans une thérapie basée sur la conscience pour réduire le stress. La promesse du cours était d’améliorer l’attention et le bien-être des participants en réduisant leur niveau de stress. Tout le monde avait reçu des enregistrements sonores contenant 45 minutes d’exercices guidés sur la façon d’intégrer la méditation grâce à la visualisation du corps, au yoga et à la méditation assise.

Ils ont été invités à intégrer ces pratiques dans leur vie quotidienne.

Et pour faciliter l’intégration au quotidien des programmes comme la méditation de l’attention, ils ont également appris à pratiquer informellement la méditation axée sur la pleine conscience dans des activités quotidiennes comme la cuisine, la marche, la vaisselle, la douche et ainsi de suite. En moyenne, les participants du groupe de méditation ont passé 27 minutes par jour à pratiquer une certaine forme de pleine conscience.
beforee
Avant et après la méditation
  • Frontal lobe : Le lobe frontal
  • Parietal lobe : Le lobe pariétal
  • Occipital lobe : Le lobe occipital
Les examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) du cerveau de chaque participant ont été effectués avant et après le stage de méditation ainsi que sur un autre groupe de personnes qui n’ont pas eu d’entrainement à la pleine conscience. A l’issue de la formation des programmes de méditation, les participants ont eu une amélioration significative ancrée dans l’attention telle que « l’action en conscience» et «la capacité à ne pas juger »
C’était surprenant car l’IRM a révélé que le groupe qui avait fait la thérapie basée sur la pleine conscience avait une augmentation de concentration de matière grise dans l’hippocampe gauche, le cortex cingulaire antérieur, l’articulation temporo-mandibulaire et le cervelet. Les régions du cerveau étaient impliquées dans l’apprentissage, la mémoire, la régulation des émotions, la conscience de soi et la perception des autres!
Britta Hölzel, l’auteur principal de l’étude déclare :
« Il est fascinant de voir la plasticité du cerveau et qu’en pratiquant la méditation nous pouvons jouer un rôle actif dans la modification du cerveau en augmentant potentiellement notre bien-être et notre qualité de vie. »
Sarah Lazar a également noté que : «Cette étude prouve que les changements dans la structure du cerveau peuvent expliquer une partie de ces améliorations évaluées et que ce n’est pas simplement en se détendant que l’on se sent forcément mieux. »
Source image : http://www.squidoo.com/contemplative-neuroscience

Source : MindBodyGreen

samedi 15 mars 2014

On commence a penser moins vite a partir de 39 ans ?

Car l'efficacité des cellules gliales a entretenir les neurones et que l'enveloppe de myéline ,isolante des neurones perd en efficacité,vers 39 ans  !

D'abord les cellules Gliales:
Elles entourent les neurones et participent au contrôle de l’environnement chimique et électrique de ces mêmes neurones. Elles leur procure de la nourriture (sous forme de glucose), elles les supportent et les protègent. Elles éliminent aussi les déchets causés par la mort neuronale. C’est simple, sans les cellules gliales, les neurones ne pourraient fonctionner correctement ! Savez vous qu’elles sont 10 à 50 fois plus nombreuses que nos 100 milliards de neurones ? Ce fait, parmi d’autres raisons, engendra l’idée reçue courante selon laquelle nous n’utiliserions que 10% de notre cerveau.
Malgré tous ces mérites, les cellules gliales restent peu connues. Pour la bête raison qu’elles ne sont pas excitables électriquement et ne conduisent donc pas l’influx nerveux, contrairement aux neurones. Une propriété qui leur valut le mépris dès leur découverte en 1856 par le médecin allemand Rudolf Virchow. Ne voyant qu’un magma de cellules, il les rassemble sous le terme « cellules gliales », du grec glia qui signifie « glue »… Cette méprise ne s’arrangea guère par la suite : elles n’étaient considérées que sous l’aspect de cellules rudimentaires ayant un rôle passif de nourricières (autrement dit des mamans collantes) pour les neurones.
Il faudra attendre les années 90 et les progrès de l’imagerie cérébrale pour qu’enfin notre vision sur ces cellules commence à évoluer. Lentement mais surement, les chercheurs se rendent maintenant compte que les cellules gliales jouent un rôle actif dans la transmission de l’influx nerveux : elles peuvent influencer et moduler le réseau neuronal ! Via une voie chimique: les neurotransmetteurs (substances biochimiques libérées par les neurones et qui sont essentielles à la propagation de l’influx nerveux). Un sacré bouleversement qui remet en cause la vision figée du « tout neuronal » !Ne vous y trompez pas : les cellules de Schwann et les oligodendrocytes jouent un rôle très important. Sans eux, nous serions des zombies, incapables de réagir rapidement car les neurones ne peuvent répondre du tac au tac. Sans eux, les neurones ne pourraient prétendre à leur statut de star. Et pourtant, les oligodendrocytes et les cellules de Scwhan font partie des cellules gliales !

L'axone, ou fibre nerveuse, est le prolongement du neurone qui conduit le signal électrique du corps cellulaire vers les zones synaptiques. Le long de l'axone, ce signal est constitué de potentiels d'action. Les autres prolongements du neurone sont les dendrites qui conduisent le signal des synapses au corps cellulaire. Les neurones ont le plus souvent un seul axone et plusieurs dendrites. Néanmoins, la terminaison de l'axone est très ramifiée - on parle d'arborisation terminale - ce qui lui permet de contacter plusieurs autres neurones avec la même information.
Au sein du système nerveux central, les axones se regroupent en faisceaux ou tractus, alors que dans le système nerveux périphérique, qui parcourt l'ensemble du corps, ils forment les nerfs.
Chez certaines espèces dont les vertébrés, les axones peuvent être entourés par une gaine de myéline. Celle-ci est synthétisée par les cellules de Schwann dans le système nerveux périphérique et par lesoligodendrocytes dans le système nerveux central. La gaine de myéline améliore les propriétés électriques de l'axone et permet une vitesse de conduction plus élevée du signal (jusqu'à 120 m/s).

Les axones permettent également le transport de plusieurs types de protéines, du corps cellulaire où elles sont produites (à partir de l'ADN) vers les synapses où elles assurent diverses fonctions.


La myéline est une substance constituée principalement de lipides (sphingomyéline) dont les couches alternent avec des couches de protides. De façon générale, la myéline sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses, comme le fait le plastique autour des fils électriques.
Cette substance grasse est trouvée dans certaines cellules du système nerveux : les cellules de Schwann, situées dans le système nerveux périphérique (les nerfs), et dans les oligodendrocytes, situées dans lesystème nerveux central (encéphale et moelle épinière) des gnatostomes (les vertébrés à machoire).
Les cellules de Schwann enrobent les axones des fibres nerveuses du système nerveux périphérique. Au niveau de nombreuses fibres (mais pas toutes), ces cellules sont aplaties et leur membrane plasmique est enroulée autour des axones. Les cellules de Schwann forment alors un long manchon discontinu appelé la « gaine de myéline », qui peut présenter jusqu'à 300 couches de membrane. La gaine de myéline permet d'augmenter la vitesse de propagation de l'influx nerveux le long de ces fibres nerveuses, pouvant alors se propager de 10 à 75 m.s−1 : en effet, entre chaque partie myélinisée de l'axone se trouve une partie « à nu » de l'axone qui, elle, est conductrice. On appelle cet endroit un nœud de Ranvier. Ainsi, l'influx saute d'un nœud de Ranvier à l'autre le long de l'axone, ce qui lui permet de parcourir le même trajet en un temps moindre. C'est ce que l'on nomme la « conduction saltatoire ». Dans le corps humain, ce mode de conduction est utilisé là où la vitesse d'un influx doit être rapide. Les nerfs qui se dirigent vers les muscles squelettiques, par exemple, sont fait de fibres myélinisées à conduction saltatoire.