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mercredi 5 mai 2021

Avez-vous déjà réussit à retrouver l'usage d'un disque dur Sata mort ? Comment avez-vous fait ?

 

 


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Pour moi ça a marché, il y avait quelques petits clac clac.

J'ai débranché le disque, je l'ai mis dans un sac de congélation plastique et un petit moment au congélateur, je ne sais plus combien exactement, une heure sans doute.

Ensuite, je l'ai rebranché sous Linux et j'ai utilisé une application de récupération "testdisk" qui m'a récupéré toutes les données.

Bien sûr ça a marché dans mon cas maintenant tout dépend du problème du disque

 

REF.: Quora.com

vendredi 1 décembre 2017

Mais qu'est ce qui fait exploser le cours du Bitcoin ? Les produits dérivés

Le Bitcoin est né de la volonté de se prémunir des risques d'une centralisation bancaire excessive, et ce au cœur de la crise financière et la folie des produits dérivés. Voilà le Bitcoin en passe d'être à son tour soumis à la loi des produits dérivés ou subprime.

Technologie : Le ou les créateurs de la fameuse monnaie virtuelle voulaient tirer les leçons de la crise financière de 2008, provoquée par l'explosion des subprimes au nez et à la barbe des banques et de leurs clients. Et voici qu'ils reviennent par la porte du Bitcoin. Un signe de... crédibilité assure t-on.


Le cours du bitcoin s'est encore envolé la semaine dernière, dépassant les 7.300 dollars par bitcoin pour la première fois de son histoire. Le 30 octobre, son cours était de 6.300 dollars. Surtout, le cours du bitcoin a bondi de plus de 600% face au dollar depuis le début de l'année. La valeur du Bitcoin a explosé dernièrement, et mardi 28 Novembre, elle a franchi la barre des 10.000 $ l’unité pour la première fois, seulement deux jours après avoir passé les 9.000 dollars. La crypto-monnaie se négociait à 10.034 $ mardi 28, soit une augmentation de plus de 900% depuis le début de l'année.

 Les spéculateurs spécialisés dans le Bitcoin estiment néanmoins que la croissance n’est pas terminée. Le gérant de hedge funds, Mike Novogratz, a prédit plus tôt la semaine dernière que la cryptomonnaie atteindrait 10.000 dollars cette année. Quant à Thomas Lee de Fundstrat, il a doublé son objectif de prix à 11.500 $ d'ici mi-2018.La capitalisation boursière du Bitcoin, c’est-à-dire la valeur de l’ensemble des bitcoins générés dans le monde, s'élève désormais à près de 153 milliards de dollars. Une hausse considérable par rapport à 2016.

Evolution du cours du Bitcoin en fin de semaine dernière.
Une nouvelle performance portée par l'annonce de l'imminente mise sur le marché de contrats de futures sur la monnaie virtuelle par CME Group, le plus important marché à terme du monde. "Compte tenu de l'intérêt croissant des clients pour les marchés de crypto-monnaie (...), nous avons décidé d'introduire un contrat à terme sur le Bitcoin" a déclaré Terry Duffy, du Groupe CME.
"La mise en place du marché des Futures correspond à un réflexe très financiers. Jouer sur la différence entre le marché de stock et le marché à terme a toujours existé" explique à ZDNet.fr Pierre Paperon, cofondateur de Solid, société de conseil en technologies Blockchain. "Et le Bitcoin s'y prête très bien. Les marchés à terme adorent quand il y a de grosses volatilités" dit-il.

Les leçons de la crise de 2008 ?

Surtout, "avec les Futures, au lieu de se payer en Bitcoin, on ne prend pas le risque du change et on se paye en euros ou en dollars" analyse t-il avant de prévenir : "Le développement des produits dérivés signifie aussi qu'il y a désormais des visions très différentes sur l'évolution du cours du Bitcoin".
Reste que cette annonce est perçue comme un signe de légitimité donné par le monde de la finance traditionnelle aux monnaies virtuelles. Et propose un bien curieux flashback : au cœur de la crise financière de 2008 provoquée par des produits dérivés totalement irrationnels, un dénommé Satoshi Nakamoto, pseudonyme d'une ou plusieurs personnes, avait voulu réagir au danger d'une centralisation bancaire excessive en inventant une nouvelle monnaie, le Bitcoin. Un Bitcoin désormais lui aussi soumis à la loi des produits dérivés (dits aussi subprime).
De quoi lui donner donc un nouveau coup de fouet. Surtout que l'annonce d'un fork possible ce mois-ci joue en faveur de la spéculation. Mais ceci n'explique pas tout. "Il y a une attirance assez générale désormais pour le blockchain, sans compter l'engouement médiatique, et le phénomènes des ICO sur le Bitcoin et l'Ethereum" dit Pierre Paperon. Il juge que "plusieurs phénomène s’entrechoquent pour comprendre le cours du Bitcoin".

Le Bitcoin, un étalon or

"Le bitcoin est utilisé comme monnaie refuge et les monnaies virtuelles ont désormais une valeur crédible. Du fait de sa convertibilité en USD, le Bitcoin joue le rôle d'étalon or" dit-il. Surtout en Chine, où 70% du minage de Bitcoin est effectué.
La capitalisation boursière des cryptomonnaies atteint 172 milliards de dollars, le bitcoin représentant plus de 54% de ce total, soit 94 milliards de dollars. Chaque jour, la valeur en dollar des échanges de Bitcoin atteint environ 1,5 milliard de dollars.
Dès lors, qui pourrait modérer l'appréciation du Bitcoin ? "Pour moi il n'y a pas de plafond. Quand on regarde les sous-jacent, si on perçoit la technologie de blockchain comme une fintech, on s'aperçoit que l'on en est à 1% de développement de la technologie, et qu'il reste un potentiel de 99%" s'enthousiasme Pierre Paperon. Surtout que vient se greffer sur le marché du Bitcoin le système des ICO, qui stimule d'autant plus la valeur de la monnaie.
Une ICO (Initial Coin Offering) est une méthode de levée de fonds particulière. Elle fonctionne grâce à une émission d’actifs numériques (des tokens, ou jetons) qui peuvent être échangés contre des cryptomonnaies pendant la phase de démarrage d’un projet. La rareté des tokens est une condition déterminante du succès de l'opération : c'est cela qui détermine le fait que les premiers servis feront une bonne affaire.

L'ICO, plus rentable que le crowdfunding

A la différence des actions classiques, les tokens ne représentent pas des parts de l’entreprise. A l'image du modèle de crowdfunding, leur acquisition dans le cadre d'une ICO permet de pré-payer un produit ou un service qui sera développé ou commercialisé par l'organisation qui les émet. C'est aussi pour cette raison que les ICO sont aussi appelées crowdsales. Pour les startup, ce système de crowdsales permet de contourner le système classique de venture capital (capital-risque). Elles acceptent alors de lever des fonds en cryptomonnaies (Bitcoin ou Ether par exemple).
"Les ICO, c'est 200 millions d'euros (ndlr. en équivalent de monnaie virtuelle) levés l'an passé et 6 milliards d'ici à la fin de l'année. On aura rattrapé avec ce montant en une année ce qu'a fait le crowdfunding en 10 ans" dit Pierre Paperon. "Il y a un champs d'application vertigineux. Les plate-formes de monnaies virtuelles sont de plus en plus utilisées pour financer des projets de film, de bien être animal, ou encore des maisons médicalisées".

REF.:

dimanche 23 octobre 2016

Auto: Le secteur des prêts subprime dans l'industrie automobile pourrait bientôt s'effondrer



The Big Next Court: Subprime Auto (NICK)
Plusieurs voix proéminentes sonnent l'alarme sur les prêts automobiles subprime, suscitant de nouvelles inquiétudes quant à la fragilité de la solvabilité en Amérique.
Dans une nouvelle étude, TransUnion a annoncé que «Choc de paiement" est possible si la Réserve fédérale relever les taux d'intérêt, et donc le coût de l'emprunt, pour les Américains. La société de surveillance du crédit a calculé l'impact d'une hausse de taux d'intérêt de 0,25% en Décembre. TransUnion conclut que 92 millions de consommateurs "crédit actif" peut faire face à une augmentation de paiement. Cependant, environ 10%, ou 9,3 millions d'emprunteurs, peut être incapable d'absorber le coût du paiement augmente en raison d'une hausse des taux. La société indique que près de 4,85% de tous les prêts automobiles subprime sont au moins 60 jours de retard à compter de Août 2016. Par comparaison, ce taux était assis à 4,14% en Août 2015. TransUnion dit que c'est le plus haut niveau de la délinquance depuis Janvier 2010.
Angelo Young au Salon des projets que le secteur des prêts subprime dans l'industrie automobile pourrait bientôt s'effondrer. Selon l'analyse de Young, les prêts automobiles comprennent $ 1,1 trillions de la dette des ménages aux États-Unis Au cours du deuxième trimestre de 2016, les Américains ont ajouté un autre 32 milliards $ de la dette de prêt auto, selon la Federal Reserve Bank de St. Louis. Young dit que les économistes sont très préoccupés par les Américains circuler dans des véhicules qui sont "sous-marine" sur leurs prêts. Cela signifie que le véhicule vaut moins que le coût du total de leurs encours de crédits. S & P Global Ratings indique que près d'un sur cinq emprunteurs subprime sont actuellement en retard de 60 jours ou plus sur leurs paiements.
Pendant ce temps, le taux de tous les prêts subprime qui ont été reconditionnés en obligations négociables entre 2010 et 2015 la délinquance a atteint leur taux le plus élevé de la délinquance depuis le milieu des années 1990
Global Credit Research l'équipe de Moody a publié un rapport le 20 octobre, soulevant des inquiétudes quant à la stabilité des petits prêteurs automobiles subprime. L'agence de notation indique que les grandes organisations qui ont plus clientèle diversifiée en dehors des subprimes peuvent absorber des problèmes financiers. (Voir aussi: Prêts Auto Subprime: Qu'est-ce que les emprunteurs doivent savoir.)
Les petites unités peuvent faire face à des pertes plus importantes en raison de plus faibles conditions du marché, des risques plus élevés et un resserrement du crédit.
«Les petites entreprises dépendent souvent fortement sur les titres adossés à des actifs (ABS) financement, qui peuvent ne pas être disponibles dans des conditions de marché défavorables", a déclaré l'analyste de Moody, Peter McNally, dans un communiqué. "En outre, le financement automatique ABS est pour des termes relativement courts, qui concentre les échéances de la dette, augmentant le risque qu'une grande partie du financement pourrait mûrir dans un environnement de refinancement difficile."
Les préoccupations en cours sur le marché des subprimes ont attiré l'attention sur les prêteurs comme Nicholas Financial Inc. (NICK). Le stock a chuté de 1,48% jeudi, alors que les investisseurs pèsent la stabilité du marché. NICK boursier est hors 14,08% sur l'année et est éteint 26,39% de son haut de 52 semaines. (Voir aussi: Subprime Auto délinquance Tarifs à la hausse.)
Les investisseurs dans le stock devraient continuer à surveiller les taux de délinquance en tant que proxy pour la stabilité du marché une plus grande auto subprime. les taux de délinquance élevés peuvent signaler une nouvelle bulle des subprimes mis à éclater. (Voir aussi: Prêts Auto Next Subprime:. Jamie Dimon)


Source.:

samedi 17 octobre 2015

J.P. Morgan plus fort que les Banques et la FED




Naissance
Hartford (Connecticut)
Décès (à 75 ans)
Rome
Nationalité Drapeau des États-Unis Américain
Profession
Conjoint
Frances Louise Tracy
John Pierpont Morgan, dit J. P. Morgan, (né le à Hartford dans le Connecticut - mort le à Rome en Italie) est un financier et un banquier américain. Tout d'abord centré sur les banques, l'empire de Morgan s'est progressivement étendu à de nombreux autres domaines comme l'électricité, l'acier, le chemin de fer et la navigation. Dans ce dernier domaine, il est le fondateur de l’International Mercantile Marine Company, compagnie maritime regroupant nombre de compagnies américaines mais également britanniques (notamment la White Star Line). À ce titre, Morgan est de fait le propriétaire du Titanic qui sombre un an avant sa mort.
Gérant un capital colossal, il a souvent été décrit comme un magnat des finances à l'influence redoutable. Il se montre également un grand collectionneur d'œuvres d'art, de livres et de montres. Ses collections sont notamment visibles au Metropolitan Museum of Art et à la Pierpont Morgan Library de New York.
Son nom est à l'origine de celui de la banque JPMorgan Chase issue de la fusion de la J.P. Morgan & Co. et de la Chase Manhattan Bank.

Biographie

Jeunesse et éducation

Il est le fils du financier Junius Spencer Morgan (en) et de Juliet Pierpont. Son père travaille notamment avec George Peabody, influent banquier dont il prend la succession[1]. Désireux de voir son fils recevoir une bonne éducation, il envoie celui-ci faire des études en Europe dans un pensionnat suisse puis à l'université de Göttingen en Allemagne[2]. JP apprend le français et l'allemand, qu'il parle couramment, et devient féru d'art et de culture européenne[3]. Il quitte l'université avec un diplôme d'histoire de l'art et effectue un voyage à Londres[4].

Carrière

Débuts


John Pierpont Morgan dans sa jeunesse
Morgan est admis grâce à son père dans la firme new-yorkaise Duncan, Sherman, & Company en 1857. Par la suite, il avoue avoir utilisé l'argent de la banque pour s'enrichir personnellement en spéculant sur le commerce de grains de café[5]. Il rejoint la firme de son père en 1861 en travaillant à New York dans la J. Pierpont Morgan Company[2]. En octobre 1861, il épouse Memy alors que celle-ci est déjà atteinte de tuberculose. La mort de cette dernière en février 1862 le marque profondément et fait de lui un homme d'affaires avec plus de scrupules que les autres « titans » de l'industrie du Gilded Age (littéralement « âge doré ») que sont Rockefeller, Astor, Vanderbilt ou Carnegie[6],[7].
En 1864 et jusqu'en 1872, il devient membre de la Dabney, Morgan & Company. En 1871, il forme avec Anthony J. Drexel, de Philadelphie, la Drexel, Morgan & Company de New York. Bourreau de travail, il invente la finance moderne en rachetant de petites entreprises, en les réorganisant et en les revendant plus cher[8].
Durant la Guerre de Sécession, Morgan s'investit dans la vente d'armes, achetant des fusils obsolètes à l'armée avant de les faire remettre en état, puis de les revendre à l'armée beaucoup plus cher. Cependant, de telles armes sont défectueuses et un scandale éclate. Le gouvernement refuse de payer Morgan, qui doit le poursuivre à deux reprises[9]. Comme beaucoup de gens riches de l'époque, Morgan échappe à l'engagement militaire en payant 300 dollars de compensation[10].

L'apogée


Caricature de Sem.
À la mort de son père en 1890, puis de son associé Anthony J. Drexel en 1893, Morgan prend le contrôle de la J.P. Morgan & Co. (renommée en 1910 Morgan, Grenfell & Company). Cette firme est reconnue dans le monde entier comme l'une des plus puissantes de l'époque[11]. De plus, Morgan se tourne vers de nouveaux marchés. Dès 1885, il participe à la formation d'un trust entre deux compagnies ferroviaires en difficulté qui, débarrassées du problème de la concurrence, font de grands profits[2]. En 1905, Morgan possède 5 000 miles de chemin de fer. Il investit également dans le domaine de l'électricité, et finance les travaux de Thomas Edison et Nikola Tesla dans les années 1870 et 1880. Il fonde également l'Edison Electric Company.
L'industrie ferroviaire demandant beaucoup d'acier, il se tourne aussi vers la sidérurgie : il entreprend en 1900 des négociations avec Charles M. Schwab et Andrew Carnegie en vue de racheter leurs parts dans Carnegie & Co. et de créer, par regroupement avec d'autres forges et usines sidérurgiques, un géant américain de l'acier, United States Steel Corporation[12]. Carnegie accepte l'offre de Morgan de quelque 487 millions de $[12] ; cette transaction est conclue sans avocats ni même aucune trace écrite. La nouvelle de cette concentration ne parviendra aux journaux qu'à la mi-janvier 1901. U.S. Steel ne voit le jour que plus tard dans l'année ; c'est alors la première compagnie au monde dont le capital atteint le milliard de dollars, avec une capitalisation autorisée de 1,4 milliards de $[13],[11].
Une autre filière dans laquelle il investit par la suite est le transport maritime. Soucieux de créer une grande compagnie maritime américaine, il rassemble plusieurs compagnies des États-Unis au sein de l'International Navigation Company (IMM). En 1902, il réalise un coup de maître en s'emparant de la Leyland Line, une importante compagnie des cargos britanniques, et surtout de la White Star Line, compagnie de même nationalité. Il signe également des partenariats avec les grandes compagnies allemandes et son trust, renommé International Mercantile Marine Company, ne semble plus connaître d'opposition, à l'exception de la Cunard Line, à laquelle le gouvernement britannique verse même des subsides pour contrer cette nouvelle concurrence. Pour autant, l'IMM Co. n'était pas aussi rentable que prévu et subira plusieurs coups durs, notamment le naufrage du Titanic et les torpillages allemands de la Première Guerre mondiale.

Dernières années


J.P. Morgan, photographié par Edward Steichen en 1903

Conscient qu'il était défiguré par la couperose, Morgan détestait être pris en photo.

Son monument funéraire à Hartford, Connecticut, sa ville natale
Cependant, les affaires de Morgan sont florissantes et celui-ci se permet même de prêter de grosses sommes d'argent lors des crises de 1895 et 1907, au grand dam des ennemis des trusts.À cette époque, il n'existait pas de banque centrale américaine pour réinjecter des liquidités sur le marché.Le processus allait aboutir le 22 décembre 1913 à la création de la Réserve fédérale des États-Unis(FED).J.P. Morgan tomba gravement malade, et s'éteignit le , neuf mois avant que sa banque ne soit remplacée officiellement comme instance de dernier recours par la réserve fédérale.Les associés de Morgan siégeaient dans les conseils d'administration de 112 grosses entreprises avec un capital de 22,5 milliards USD (le volume des capitaux sur la bourse de New York s'élevait environ alors à 26,5 milliards USD).


 Il utilise également sa fortune pour agrémenter ses collections[3] et fait de nombreux dons philanthropiques à des écoles, des hôpitaux et autres œuvres de charité.
Morgan est le fondateur du Metropolitan Club de New York qu'il préside de 1891 à 1900. Il a pris cette initiative à la suite de l'exclusion d'un de ses amis, Frank King, de l'Union Club de New York pour avoir exercé un travail manuel dans sa jeunesse. Morgan fait don au Metropolitan des terrains de la 5e Avenue et de la 60e rue (montant estimé à l'époque à 125 000 $) et charge Stanford White de construire l'hôtel particulier qui abritera les membres, sans se soucier du montant des travaux[14].
Indirectement propriétaire du Titanic, il voulait participer à son voyage inaugural. Il préfère au dernier moment annuler sa traversée[15] et rester à Aix-les-Bains pour fêter son anniversaire avec sa maîtresse[16], échappant ainsi au naufrage. Un journaliste l’aurait vu dans la station thermale quelques jours après la tragédie en compagnie de sa maîtresse et apparemment insouciant ; cette attitude a, toutefois, été complètement oubliée face au comportement de Joseph Bruce Ismay.
Morgan meurt dans son sommeil le 31 mars 1913 au Grand Hôtel de Rome alors qu'il voyage en Europe. On met en berne les drapeaux dans Wall Street ; la bourse de New York suspend son activité pendant deux heures à l'occasion du passage de son convoi funèbre[17].
À sa mort, il ne détenait en capital que 19 % de sa fortune, un patrimoine d'une valeur de 68,3 millions de $ de l'époque (soit 1,39 milliards de dollars actuels selon CPI, ou 25,2 milliards d'après relative share of GDP), dont 30 millions environ en actions dans les banques de New York et Philadelphie. La valeur de ses collections était estimée à 50 millions de $[18].
Il est inhumé dans le cimetière de Cedar Hill de sa ville natale, Hartford (Connecticut). Son fils, J. P. Morgan Jr, hérite de son empire bancaire[19].

Divers

Après la guerre franco-prussienne de 1870, son père aida la France en lançant « l'emprunt Morgan » qui activa la libération du territoire.

On peut noter quelques financements qui lui sont attribués (par l'intermédiaire de ses sociétés) :
  • dans le transport, une grande partie de la réorganisation ferroviaire des États-Unis, et la construction du Titanic par l'intermédiaire de la White Star Line détenue par l'International Mercantile Marine Co., dont il était propriétaire ;
  • dans la recherche, une partie des travaux de Nikola Tesla ;
  • en politique, en 1895, il fut un temps créancier du gouvernement des États-Unis, pour un prêt de 62 millions de dollars qui rapporta 100 millions de dollars de bénéfice.
Il a dirigé l'achat de l'ensemble des aciéries d'Andrew Carnegie et par la suite, il a procédé à leur fusion avec d'autres groupes sidérurgiques moins importants, créant ainsi le géant mondial d'alors : U.S. Steel.
Il intervient pour sauver l'économie lors de la panique de 1893 et de la panique bancaire américaine de 1907.

Anecdotes

  • Son portrait figura longtemps sur les billets du Monopoly. Il a souvent été caricaturé de façon à rappeler un rapace[21].
  • Morgan considérait, au début du vingtième siècle, qu'un président de grande société ne devait pas gagner plus de vingt fois la moyenne de ses employés.
  • Un minéral porte son nom : la morganite[22].
  • Il s'est illustré en volant une bouteille de cognac « Fine Napoléon » rarissime dans les caves de La Tour d'Argent à Paris. Le restaurant, qui n'en possédait que deux, a accepté la lettre d'excuses du milliardaire et lui a retourné le chèque en blanc qu'il leur avait adressé en guise de dédommagement[23].
  • Il fait partie des personnalités dont John Dos Passos a écrit une courte biographie, au sein de sa trilogie U.S.A..
  • Il apparaît contre Ebenezer Scrooge dans la saison 3 de la web-série Epic Rap Battles of History, vidéo publiée le 19 décembre 2013.

Source.: