Comment se protéger des faux codes QR qui peuvent mener vers des virus
Êtes-vous sur le point de scanner un code QR qui veut vous
rediriger vers une fausse application, un site malveillant ou pire un
virus? Retrouvez des trucs pour ne pas tomber dans les pièges que
tendent des pirates informatiques.
Les codes QR sont de plus en plus utilisés par des sites, des entreprises et même par les gouvernements.
Que ce soit un billet de spectacle, un portefeuille de cryptomonnaie, un lien vers un site ou bien la fameuse preuve vaccinale du gouvernement du Québec, les codes QR sont utilisés à toutes les sauces.
Bien que pratiques et simples à utiliser, ils peuvent être utilisés à mauvais escient par des pirates informatiques.
Il est extrêmement simple d’en créer, alors que le navigateur Google
Chrome par exemple nous permet de le faire en 2 sec à l’aide d’un clic
droit sur une page. C’est sans compter tous les sites qui permettent
d’en créer en deux temps trois mouvements.
Cette grande simplicité comporte des risques. L’entreprise d’antivirus Kaspersky a publié un billet de blogue sur le sujet et nous partage ses trucs pour ne pas se faire avoir.
Il est extrêmement simple de créer un code QR, même à partir de Chrome par exemple.
Les actions que peuvent faire un code QR et les risques potentiels
Le principal problème d’un code QR est que c’est visuellement flou.
Ce n’est pas aussi clair que de voir un hyperlien douteux sur un site.
Ça reste un carré s’apparentant à un code-barre. Qui sait où il va nous
envoyer ou quelle action il va déclencher.
Car oui, un code QR peut lancer plusieurs actions, tel que:
Ouvrir une page web
Ajouter un contact
Lancer un appel
Ouvrir la rédaction d’un courriel
Envoyer un message texte
Partager notre localisation
Télécharger une application
Ajouter un événement à notre calendrier
Ajouter un réseau WiFi dans nos paramètres
Vous pouvez déjà vous imaginer les dangers potentiels n'est-ce pas?
On peut donc être redirigé vers un site ou une application
malveillante, collecter notre localisation, ou encore nous inscrire à un
calendrier qui, lui-même, nous bombarde de notifications malicieuses.
Comment se protéger des faux codes QR et ceux malicieux
Heureusement, il existe des petits trucs simples pour éviter de scanner un code QR frauduleux et malicieux.
D’une part, le site, courriel ou autres plateformes qui affichent le
code QR sont-ils crédibles? Tout comme les liens d’hameçonnage dans un
courriel, texto ou autres, il faut être vigilant sur la provenance du
code QR.
Ensuite, la principale chose à regarder est de savoir où le code QR
veut nous rediriger. Cette information est affichée par notre
application qui lit le fameux code.
Est-ce un hyperlien qui s’aligne avec le sujet que l’on regarde? Un
code QR pour le site d’une pizzeria par exemple nous envoie-t-il
vraiment sur leur site? Même chose pour une application.
Si l’hyperlien de redirection est raccourci ou ne s’aligne pas avec
le sujet où il est affiché, ceci devrait nous mettre la puce à l’oreille
que quelque chose cloche.
Il est super important de regarder où le code QR souhaite nous rediriger.
S’il s’agit d’un code QR sur une affiche physique, ça peut sembler
stupide, mais assurez-vous que quelqu’un n’a pas apposé un autocollant
par-dessus!
Enfin, Kaspersky offre notamment une application gratuite, Kaspersky’s QR Scanner, pour iOS et Android qui peut nous aider à démasquer les codes QR malicieux.
R&D Apple : AssistiveTouch, gants intelligents et écran pliable
Le point sur les innovations déposées par Apple ces derniers jours.
Par;Valentin
AssistiveTouch
Apple
vient de dévoiler plusieurs fonctionnalités inédites pour les personnes
handicapées, dont certaines spécialement dédiées à l’Apple Watch tout juste brevetées.
Elles permettent de commander la montre sans faire appel à son écran
tactile, mais via de simples mouvements des doigts de la main adjacente
au poignet où elle est installée. Cette vidéo montre bien comment
fonctionne le principe :
Ceci
est rendu possible grâce à plusieurs composants clés de l’Apple Watch,
tels que le gyroscope, l’accéléromètre et le capteur de fréquence
cardiaque. Ces pièces se chargent en effet de détecter l’activité des
tendons et des muscles, ensuite analysée par un procédé de machine learning
(apprentissage automatique). Pour y avoir droit, il faudra cependant
attendre une prochaine mise à jour de watchOS qui n’a pas été
communiquée. Mais la Worldwide Developer Conference qui arrive devrait
être l’occasion de découvrir sa huitième mouture majeure.
Gants Apple
Dans un second brevet,
Cupertino décrit une paire de gants connectée, qui pourrait par exemple
communiquer avec un appareil de réalité augmentée à l’instar de ses supposées lunettes en cours de développement.
Le duo serait capable de détecter la pression et la force exercées par
les doigts, de façon à identifier le moment où l’utilisateur saisit un
objet. De la même façon, les accessoires sont capables de contrôler un
clavier virtuel.
L’objectif
affiché est de permettre aux joueurs de continuer à rester “alerte”
dans la vraie vie, en étant par exemple toujours à même de décrocher
leur téléphone, de répondre à la sonnette ou de déplacer un meuble
gênant autour d’eux. Ce n’est en effet pas possible avec les Touch
controllers des casques Oculus, qui nécessitent de les lâcher pour
pouvoir interagir avec le monde réel.
Bien sûr, on ne sait pas si
ce document reflète bel et bien de véritables ambitions de
commercialisation. Il faut donc garder à l’esprit qu’il est tout à fait
probable de voir ses créateurs abandonner l’idée, celle-ci ne voyant
alors jamais le jour.
MacBook Pro & iPhone
Pour terminer, les salariés d’Apple ont aussi enregistré auprès de l’USPTO
(organisme américain chargé de protéger la propriété intellectuelle des
entreprises) des images d’une dalle pliable encore jamais vue chez la
marque. On y reconnaît des charnières suffisamment souples pour que
l’écran soit ouvert facilement, mais qui peuvent aussi être assez
rigides pour le garder positionné avec un angle bien précis. Évidemment,
l’affichage est également tactile, ce qui n’est pas sans rappeler ce concept de Magic Keyboard assez semblable.
Apple Music : les Spatial Audio et Lossless Audio activés
Les deux fonctionnalités arrivent enfin pour tout le monde.
Par
Valentin
Après l’arrivée du format Sony 360 Reality Audio chez Deezer et Tidal en 2019, puis celle du format concurrent, Dolby Atmos chez Tidal, en 2020,
Apple Music vient d’entrer dans le jeu. Mardi 8 juin, des morceaux
spatialisés en Dolby Atmos sont apparus dans son catalogue, sans
renchérir son offre de musique illimitée (10 euros mensuels, contre 15
chez Deezer et 20 chez Tidal). Grâce à ces trois offres, la musique
spatialisée touche soudain trois millions de Français. Une bonne raison de redonner sa chance à ce vieux rêve.
Lors de la Worldwide Developer Conference 2021, Apple a annoncé que le mode Spatial Audio
et la qualité Lossless seraient disponibles le 7 juin. Des avantages ne
concernant toutefois que les abonnés payants à Apple Music, le service
de streaming préinstallé sur tous les iPhone. Pour en profiter, il est
donc nécessaire de souscrire à un des différents forfaits de la
plateforme (dès 4,99 euros par mois pour les étudiants).
La technologie propriétaire Spatial Audio consiste à proposer du son
diffusé depuis plusieurs directions afin d’immerger davantage celui qui
l’écoute. Certains parlent alors de musique “en trois dimensions”, mais
on peut aussi le comparer au 360 Reality Audio qu’on retrouve par exemple sur les écouteurs de chez Sony. Quant au Lossless Audio, il s’agit tout simplement de pistes sans perte et donc de meilleure qualité.
Lossless Audio
Avant
de lancer des titres en Hi-Fi sur Apple Music, il faut noter que
ceux-ci ne sont en fait pas tous compatibles. Il est en effet nécessaire
de vérifier que le logo Lossless (ci-dessous) y est accolé. De plus, il
faut aussi s’équiper du matériel adéquat : ainsi, le haut-parleur d’un
iPhone ne permettra pas vraiment de faire la différence avec un fichier
de moindre qualité. À l’inverse, une enceinte haut de gamme sera idéale.
Quant au format Apple « Music » Lossless, le format de 2021,
rappelons qu’on devrait d’ailleurs plutôt dire les formats Apple Music
Lossless puisque la firme de Cupertino annonce deux formats ALAC. Un
format « qualité Compact Disc » encodé sur 16 bits à 44,1 kHz et même 24
bits à 48 kHz (ce qui va un peu au-delà de la qualité CD), et un format
« qualité studio » poussant le bouchon jusqu’à 24 bits à 192 kHz. C’est
à dire le niveau de qualité proposé par les meilleurs studios, et qui
reste encore hors de portée de la plupart des indépendants.
Apple
en a d’ailleurs gardé sous le pied et s’en est tenu aux standards de
l’industrie, puisque le Lossless peut aller jusqu’à 32 bit, avec une
fréquence de 384kHz
Bon
à savoir : l’audio spatial n’est -pour le moment- disponible qu’avec
des produits Apple tels que les AirPods Pro et les AirPods Max, mais pas
les AirPods “classiques” de première ou de deuxième génération.
Tout
comme le déploiement de Lossless Audio, la mise à jour incluant l’audio
spatial pour tous semble progressive. Elle n’est ainsi pas encore en
ligne sur tous les appareils, mais devrait arriver dans les prochaines
heures si ce n’est pas déjà le cas.
Notons que cette sensation d’espace pourrait progresser à la fin de
l’année lorsque Apple activera le suivi de la position du visage sur ses
casques maison. Le rendu sonore changera en fonction de l’orientation
du visage, renforçant théoriquement l’illusion d’un son immersif.
Pour la Xbox serie X:
La gestion des casques se passe au même endroit, que celui-ci soit
connecté à la console ou à la manette. Par défaut, le format est réglé
sur Stéréo non compressé, mais il est possible d’activer un son spatial en choisissant Windows Sonic. Microsoft propose également les formats DTS Headphone:X et Dolby Atmos for Headphones, mais il vous faudra acheter une application supplémentaire sur le Store pour activer l’un de ces modes.
FaceTime est disponible sur Android : comment ça marche ?
L’app de visioconférence est aussi accessible aux utilisateurs de Windows.
Par;Jean-Yves Alric
Hier, Apple a lancé sa WWDC
2021 avec le désormais traditionnel Keynote. Si l’événement de la
semaine se destine aux développeurs, ce rendez-vous du lundi s’adresse
lui au grand public. On a pu à cette occasion découvrir les nouveautés
de ses prochains systèmes d’exploitation. Sur iOS 15, on note par
exemple un réelle amélioration du système Find My qui permet de
localiser des objets perdus.
FaceTime sur les pas de Zoom ?
La firme de Cupertino a aussi grandement mis à jour FaceTime et nous vous en parlions dès lundi soir. Fait notable : l’application de visioconférence est désormais accessible aux utilisateurs Android et Windows.
Pour
ces derniers, il y aura toutefois une vraie limitation. Ils n’auront
pas d’app FaceTime dédiée à ces plateformes. Pour rejoindre un appel,
ils devront passer par un lien qui leur aura été fourni en utilisant le
navigateur Chrome ou Edge de leur appareil. Il faudra également que ce
dernier prenne en charge l’encodage vidéo H.264.
Malgré cela,
l’ouverture de FaceTime à tous ces nouveaux utilisateurs est un vrai
événement et démontre l’ambition d’Apple pour cette application. On sait
notamment que le succès de Zoom vient en grande partie de sa simplicité
d’utilisation et du fait qu’on peut accéder aux réunions à l’aide d’un
simple lien et sans aucune installation préalable.
Pour rappel, FaceTime s’enrichit aussi de nouveautés telles que la
fonction d’isolation vocale qui permet d’améliorer la qualité du son, ou
encore la possibilité de brouiller son arrière-plan grâce à un mode
portrait. Enfin, la fonctionnalité SharePlay permet à un groupe de
personnes de regarder ou d’écouter la même chose en même temps et à
distance.
iOS 15 : l’app Localiser se perfectionne et etc...
Il sera possible de retrouver des appareils même s’ils sont éteints.
Par; Jean-Yves Alric
La WWDC 2021 a commencé fort
hier avec le traditionnel Keynote. À cette occasion, Apple a dévoilé au
grand public les spécificités de ses prochains systèmes d’exploitation.
En ce qui concerne iOS 15, les apports sont très nombreux et on pense
notamment à l’option Focus qui devrait vous aider à mieux vous concentrer grâce à un système de notification revisité.
Des exceptions sont prévues pour éviter de recevoir trop d’alertes
La
firme de Cupertino a aussi perfectionné son app Localiser (Find My).
Ainsi, un nouveau système d’alerte de séparation fait son apparition et
vous préviendra si vous perdez un appareil. Il peut s’agir d’un objet
relié à un AirTag ou compatible avec l’application.
La marque à la pomme précise ainsi :
Activez
les alertes de séparation et si vous laissez derrière vous un appareil,
un AirTag ou un article tiers compatible, votre iPhone vous avertira
par des notifications et Find My vous indiquera comment retrouver votre
article.
Pour faire fonctionner cette nouvelle
fonctionnalité, il faudra au préalable activer l’option « Notification
en cas d’oubli », qui vous permettra d’être prévenu lorsque ce dernier
est hors de portée. Pour éviter de recevoir les alertes intempestives,
vous pourrez aussi définir des exceptions et notamment si l’objet se
trouve chez vous.
À noter qu’Apple précise qu’il sera aussi possible de localiser des
appareils même après qu’ils aient été éteints. C’est notamment utile
dans le cas où ce dernier a été volé, désactivé, ou s’il n’a plus de
batteries.
Toujours en cas de vol, la firme de Cupertino affirme
que le réseau Find My pourra localiser une appareil, même après qu’il
ait été effacé. Cela devrait dissuader les acheteurs d’objets volés de
posséder un appareil qui reste verrouillé à votre identifiant Apple.
- Et,l’appareil photo et l’application Photos gagnent des fonctions de
reconnaissance du texte, qui permettent de sélectionner le texte contenu
dans les photos et les captures d’écran. Les souvenirs de l’application
Photos peuvent puiser leur bande-son dans le catalogue d’Apple Music,
et leur ambiance changera selon le genre et le tempo du morceau choisi.
-iOS 15:Voici comment cela est expliqué par Apple : « iOS offre désormais
le choix entre deux versions de mise à jour logicielle dans
l’application Paramètres. Vous pouvez passer à la dernière version d’iOS
15 dès sa sortie pour profiter des dernières fonctionnalités et de
l’ensemble le plus complet de mises à jour de sécurité. Ou continuez sur
iOS 14 et obtenez toujours des mises à jour de sécurité importantes
jusqu’à ce que vous soyez prêt à passer à la prochaine version
majeure. »
On notera également que cette année, Apple vous
propose un stockage gratuit sur iCloud afin que vous puissiez changer
d’appareil tout en vous assurant que vos données seront sauvegardées. « Désormais,
lorsque vous achetez un nouvel appareil, vous pouvez utiliser iCloud
Backup pour déplacer vos données vers votre nouvel appareil, même si
vous manquez de stockage. iCloud vous accordera autant de stockage que
nécessaire pour effectuer une sauvegarde temporaire, gratuitement,
jusqu’à trois semaines. Cela vous permet d’obtenir automatiquement
toutes vos applications, données et paramètres sur votre appareil », a indiqué la firme de Cupertino.
Mieux qu'un VPN: Un relais privée / Aperçu d’iCloud+ : un Relais privé et des e-mails masqués pour plus de confidentialité
Mickaël Bazoge |
Le keynote de la WWDC a démontré que la
sécurité des données et la confidentialité n'étaient pas de vains mots
pour Apple. Le constructeur serre de nouveau les boulons avec iOS 15 et
macOS Monterey et met également à contribution iCloud.
L'ensemble de services numériques, qui a eu droit à sa propre séquence
pendant la présentation de ce lundi, renforce un peu plus l'édifice
sécuritaire d'Apple avec iCloud+ !
Qu'est-ce qu'iCloud+ ?
iCloud+ ajoute aux services habituels d'iCloud plusieurs fonctions
liées à la confidentialité, sans frais supplémentaires pour ceux qui
sont abonnés. Autrement dit, pour en bénéficier, il faudra être abonné à iCloud (à partir de 0,99 € par mois pour 50 Go de stockage) ou à Apple One.
iCloud+ va devenir de facto le nouveau nom de l'abonnement à iCloud.
Les abonnés actuels passeront automatiquement à iCloud+ cet automne.
Tous les forfaits iCloud+ pourront être partagés entre les membres d’un
Partage familial, y compris le forfait 50 Go qui ne peut pas être
partagé actuellement, contrairement aux 200 Go (2,99 € par mois) et 2 To
(9,99 €).
Les nouveaux services arrivant avec iCloud+ s'activent depuis les réglages d'iOS 15 (Identifiant Apple > iCloud) ou les Préférences Système Identifiant Apple de macOS Monterey.
Private Relay et Mail Privacy Protection. Mais celles-ci ne seront pas pour tout le monde.
Par
Louis Adam
|
Modifié le
Apple se présente comme un champion en matière de vie privée :
ses appareils et logiciels disposent généralement de fonctionnalités
avancées pour protéger les données personnelles des utilisateurs et
bloquer les outils de pistage publicitaire.
La dernière édition de sa conférence pour les développeurs, la WWDC, n’a pas fait exception,
Apple ayant présenté à cette occasion deux nouvelles fonctionnalités à
destination de ses utilisateurs : iCloud Private Relay et Mail Privacy
Protection, qui s’accompagnent d’améliorations apportées aux
fonctionnalités déjà existantes en matière de protection de la vie
privée.
La chasse au pixel-espion
Mail Privacy Protection est une option activable dans l’application
Mail proposée par Apple. Elle vise à offrir une protection contre les "pixels-espions",
des technologies utilisées pour vérifier si l’utilisateur a bien ouvert
l'e-mail, et éventuellement récupérer des données sur le destinataire à
son insu. Le fonctionnement de ces pixels est assez simple : l'e-mail
envoyé en direction de l’utilisateur contient un pixel invisible, sous
la forme d’une image chargée depuis un serveur tiers. Si l’utilisateur
ouvre l'e-mail, l’image est chargée depuis le serveur tiers, ce qui
permet à la fois de savoir qu'il a été ouvert, quand et sur quel type
d’appareil, et de récupérer au passage l’adresse IP de l’utilisateur qui
reçoit ce pixel invisible.
Avec Mail Privacy Protection, Apple entend bloquer les pixels de
tracking et la transmission de l’adresse IP liée à ces outils. Apple ne
donne pas d’éléments techniques sur le fonctionnement de cette
fonctionnalité, mais celle-ci sera proposée aux utilisateurs à partir
d’iOS 15, qui proposera aux utilisateurs la possibilité d’activer ou non
Mail Privacy Protection.
Bien évidemment, l’annonce d’Apple ne fait pas que des heureux : de
nombreux éditeurs de newsletters et autres acteurs du marketing craignent ainsi
de se voir privés de l’un de leurs outils les plus importants, la
mesure du taux d’ouverture de leurs e-mails. En l’absence de détails sur
la manière dont Apple entend implémenter son outil, les utilisateurs de
ces outils en sont réduits à spéculer sur les effets exacts de la
fonctionnalité, mais la perspective ne réjouit pas tout le monde.
Apple prend le relais
L’autre nouveauté d’Apple ne porte pas sur les e-mails, mais sur la
navigation web. Disponible cet automne pour les utilisateurs de Safari
ayant souscrit à l’offre iCloud+, la fonctionnalité Apple Private Relay
vise à proposer à l’utilisateur une anonymisation de son trafic web.
Lors de la connexion à un site, la requête de l’utilisateur est
chiffrée et envoyée à deux relais successifs : le premier relais
déchiffre les données relatives à l’adresse IP de l’utilisateur et lui
assigne une nouvelle IP, puis transmet la requête à un second serveur
qui dispose lui de la capacité de déchiffrer l’adresse de destination de
la requête. Ce second serveur transmettra donc la requête au serveur de
destination, sans connaître l’IP d’origine du paquet.Un principe de séparation d’information que l’on retrouve également dans le protocole « Oblivious-DNS-over-HTTPS », qu’Apple co-développe avec Cloudflare.
Décrite comme un "VPN light", la nouvelle fonctionnalité d’Apple
semble s’inspirer également de la technique du "routage en oignon", notamment implémenté par Tor.
Mais, si Tor a recours à de multiples serveurs relais(environ 6,dont certains serveurs onions peuvent être espionner), Apple choisit
plutôt d’utiliser deux relais(a eux seul,mais sécure et connu), l’un contrôlé par l’entreprise et l’autre
par un acteur tiers dont Apple n’a pour l’instant pas dévoilé
l’identité. Le recours à un tiers vise, selon Apple, à « empêcher qu’un
des acteurs de la chaîne puisse avoir accès à la fois à l’adresse IP
d’origine de la requête et à sa destination », le découplage des deux
étant réalisé au niveau de l’appareil de l’utilisateur. Comme le remarque Numerama,
Private Relay ne proposera d’ailleurs pas les fonctionnalités de
sélection d’adresse IP dont disposent de nombreux services VPN, et qui
servent à contourner les dispositifs de blocage géographique sur
certains services de streaming.
Il ne faudrait pas voir dans Private Relay un remplaçant d’outils
d’anonymisation du trafic, comme un VPN ou Tor. Private Relay vise
plutôt à protéger l’utilisateur du pistage publicitaire mis en œuvre par
les éditeurs de sites et les annonceurs, qui s’appuient sur l’adresse
IP et les données de navigation de l’utilisateur pour proposer des
publicités ciblées.En revanche, il reste encore certaines zones d’ombre à éclaircir sur le
fonctionnement de Private Relay. Le communiqué officiel d’Apple parle
explicitement de Safari
quand il évoque cette fonctionnalité. Sera-t-elle tout de même disponible sur des navigateurs tiers
? L’utilisateur aura-t-il le choix du serveur utilisé par Apple
pour masquer son adresse IP ? Encore difficile à dire. Néanmoins, le
fonctionnement de Private Relay devrait se faire de manière totalement
transparente pour l’utilisateur et, surtout, ne pas ralentir sa
connexion.
D’ailleurs, Apple n’entend pas proposer ce nouveau service à tout le monde : la société a indiqué à Reuters
que son service ne serait pas proposé à ses clients chinois, pour des
raisons légales. La Chine interdit dans la loi le recours à des VPN ou à
des solutions d’anonymisation du trafic, et le Private Relay d’Apple
pourrait mettre la société en porte-à-faux avec les autorités chinoises,
alors que le pays représente pas moins de 15 % des revenus d’Apple.
Outre la Chine, Apple a fait savoir que d’autres pays ne bénéficieraient
pas de Private Relay : la Biélorussie, le Kazakhstan, la Colombie,
l’Egypte, l’Arabie Saoudite, l’Afrique du Sud, le Turkménistan,
l’Ouganda et les Philippines. Pour bénéficier de Private Relay, vous
devrez donc être un utilisateur de Safari, disposant des dernières mises
à jour, et vivre dans le bon pays.
Les applis passées au crible
Apple introduit crée également le App Privacy Report, un
ensemble d’indicateurs sur la protection des données dans les
applications. Les utilisateurs pourront y voir quelles ressources —
caméra, micro, agenda, carnet d'adresses… – sont accédés et à quelle
fréquence par les différentes applications de l’appareil. Par ailleurs,
ce rapport montrera les domaines tiers avec lesquels les applications
échangent des données.
Des améliorations ont également été réalisées au niveau de Siri. Cet
assistant vocal n’a plus besoin de contacter les serveurs d’Apple pour
savoir ce que vous dites, car la reconnaissance vocale est désormais
faites sur l’appareil par défaut, grâce à Neural Engine. Les données
audio resteront donc sur l’appareil. Mieux : pour les requêtes les plus
usuelles – lancer une appli, monter le volume, faire un réglage… — Siri
pourra se débrouiller totalement tout seul, sans en référer à la maison
mère. Aucun échange d’information avec Apple n’est nécessaire. Au
passage, cette façon de faire augmente aussi la réactivité de Siri.
Mais ce n’est pas tout. Apple a également musclé les fonctions de sécurité d’iCloud.
Il est désormais possible de désigner des personnes de confiance pour
récupérer votre compte en cas de pépin. Ces personnes ne pourront jamais
se connecter à votre compte, mais elles pourront — le cas échéant —
vous communiquer un code secret qui vous permettra de retrouver l’accès à
vos données.
À l’inverse, avec la fonction Digital Legacy, iOS 15 permet
de définir des personnes de confiance qui disposeront d’un accès total à
votre compte, mais seulement à un moment très particulier : quand vous
serez mort. Ce qui évitera aux héritiers de remplir trop de pénibles
formulaires.
Avec le nouveau service Hide My Email, les abonnés d’iCloud
pourront désormais écrire des e-mails en utilisant des adresses
aléatoires, un peu comme le propose le service Sign In With Apple. Les réponses à ces e-mails seront automatiquement acheminées vers la boîte Mail principale.
Enfin, iCloud+ permettra de connecter des caméras de surveillance
compatibles avec HomeKit, sans que cela affecte la capacité de stockage
iCloud du contrat souscrit. L’utilisateur pourra utiliser une caméra
avec iCloud+ 50 Go, cinq caméras avec iCloud+ 200 Go et un nombre
illimité de caméras avec iCloud+ 2 To.
Des adresses mail poubelles pour ne pas laisser de trace
Apple expérimente déjà les adresses e-mail jetables depuis l’intégration des boutons « Se connecter avec Apple »
sur de nombreux sites Web. Mais grâce à iCloud+, l’entreprise va encore
plus loin et, surtout, donne la main à ses utilisateurs.
Sobrement intitulée « Masquer mon e-mail »,
la fonctionnalité permet aux abonnés iCloud de créer des adresses mail
uniques et aléatoires qui renverront vers votre adresse principale. En
d’autres termes : un alias, que vous pouvez partager sans crainte d’être
identifié, et que vous pouvez désactiver à l’envi une fois que vous
n’en avez plus l’utilité. L’idée étant de partager cette adresse plutôt
que votre véritable e-mail afin de se prémunir d’éventuelles fuites de
données, ou tout simplement du démarchage commercial intempestif.
Le communiqué de presse précise que « Masquer mon e-mail » sera intégré à l’application Mail dans iOS 15 / iPadOS 15 et macOS Monterey, et également via iCloud.com.
macOS Monterey peut supprimer ses données et réglages comme iOS
Par: Florian Innocente |
macOS
Monterey rejoint iOS sur l'une de ses fonctions importantes et
pratiques : la suppression du contenu et des réglages d'un Mac, excepté
son système d'exploitation. Une opération indispensable lorsque
vous vendez votre machine ou, dans notre cas chez MacG, de tous ces Mac
que nous renvoyons à l'Apple Store à l'issue de nos tests.
Les administrateurs système trouveront également un intérêt à cette
possibilité dont on ne disposait que sur iPhone et iPad ou qui existait
sur des plateformes concurrentes. Sur son blog, Guillaume Gète, y pressent
de futurs gains de temps appréciables lorsqu'il est amené à souvent
tester des machines, ou en remplacer et même lorsque ces admin auront
besoin de le faire à distance puisque c'est apparement prévu.
Tout le monde néanmoins ne sera pas servi, cette fonction n'est
proposée que sur les Mac contenant une puce T2 (les premiers remontent à
2018 — liste) et tous ceux dotés d'un processeur Apple (le M1 pour l'instant).
La fonction se trouve dans le menu Préférences Système, elle va
ouvrir le nouvel Assistant d'effacement dont la première action sera de
vous enjoindre de réaliser une ultime sauvegarde Time Machine. Car à
l'issue de cette opération, votre Mac ne contiendra plus qu'un macOS
vide de tout le reste, comme à son premier déballage.
L'assistant présente la liste des comptes d'utilisateurs trouvés sur
la machine et détaille ce qui va être supprimé, en plus des réglages
plus généraux et de tous vos fichiers : votre identifiant Apple sera
déconnecté, les empreintes Touch ID purgées tout comme les cartes
Apple Pay et le verrouillage d'activation sera désactivé (lire aussi Apple Store : déconnectez iCloud avant de retourner un produit).
L'étape suivante consiste à s'identifier — notez que seuls les
utilisateurs ayant un compte administrateur peuvent heureusement lancer
cette grande broyeuse de données — puis à s'identifier avec son Apple ID
pour déconnecter votre compte d'iCloud.
Une ultime demande de confirmation est faite. À ce stade on peut
encore renoncer et quitter l'assistant. Il suffira de retourner dans les
préférences système pour remettre son Apple ID afin de retrouver
iCloud.
Je ne suis pas allé au bout de la manœuvre mais le but est de se
retrouver avec un Mac vidé de tout ce qui vous concerne — et des autres
comptes — et qui redémarrera sur l'assistant d'installation. Le système
est laissé intact, il n'attendra que la création d'un nouveau compte
utilisateur.
Et aussi :
FaceTime
Améliorations audio : les appels se
veulent plus naturels, au niveau du son, grâce à Spatial audio par
exemple. Ainsi, toutes les personnes d’une conversation sont entendues
comme se situant dans la même pièce. Une nouvelle technologie
d’isolation de voix permet aussi de mieux vous faire entendre en
éliminant les bruits environnants
Améliorations vidéos : nouvelle vue en grille, pour voir tous les participants affichés à l’écran
Portrait : vue et effets Portrait pour FaceTime pour améliorer l’image de son visage
FaceTime Links : ces liens intelligents permettent de plus facilement rejoindre une conversation FaceTime
SharePlay : pour
partager son écran, une expérience vidéo ou musicale via FaceTime. La
fonctionnalité va notamment profiter d’API pour intégrer facilement
différents services à partager entre participants à une conversation
FaceTime
Photos
Live Text : nouvelle
fonctionnalité de capture de texte pour convertir du texte vu en photo
en du texte éditable. Fonctionne avec 7 langues, dont le français.
Fonctionne aussi sur des objets, animaux, paysages, etc. ce qui permet
par exemple d’affichage la race d’un chien vu en photo
Souvenirs : amélioration
de la création automatique des souvenirs, mais aussi de leur
consultation. Ils profitent d’une nouvelle fonctionnalité nommée
“Memories Mixies”, permettant notamment d’appliquer différents filtres
intelligents et divers types de montage pour un même souvenir
Notes
Tags : prise en charge des tags pour un nouveau classement de ses notes
Activité : affichage des derniers changements réalisés sur des notes partagées
Quick Note :
affichage de ses notes dans une fenêtre volante qui reste à l’écran
tandis que l’on navigue sur d’autres app. Permet de faciliter la prise
de notes à la volée
Autre
Spotlight : la recherche
intelligente d’iOS est encore améliorée, en profitant du Live Text
justement, mais aussi grâce à de nouveaux résultats enrichis pour les
contacts, entre autres
Wallet et clés : compatibilité
avec de nouvelles clés, plus seulement limitées aux voitures. Par
exemple, il sera possible sous peu d’ouvrir sa chambre d’hôtel avec sa
clé de chambre numérique dans Wallet, son appartement, ou encore la
porte de sa maison
Wallet et pièces d’identité : aux
USA uniquement dans un premier temps, l’application Wallet contiendra
prochainement le permis de conduire et la carte d’identité. On espère
voir arriver cela un jour en France…
Météo : améliorations de design, avec fonds d’écran plus dynamiques, mais aussi apports de cartes météorologiques haute résolution
Safari : la barre d’onglet est améliorée et profite d’un
nouveau design volant. Les onglets sont aussi affichés dans une
nouvelle vue en grille
Extensions : Safari sur iOS et iPadOS 15 supporte maintenant les extensions web
Apple Plans : nombreuses
améliorations de design, avec notamment un nouveau mode nuit, mais
aussi amélioration du guidage en voiture. Idem pour les transports en
commun, Apple a prévu des changements en termes d’ergonomie pour mieux
se repérer lors d’un trajet en métro par exemple. Sans oublier une
nouvelle vue 3D pour mieux appréhender un trajet piéton en ville, entre
autres
Mais aussi
AirPods
Conversation Boost :
permet de mieux entendre les conversations grâce à une captation audio
plus directe. Pratique notamment pour les personnes malentendantes
Notifications vocales : Siri lit les notifications pour vous les faire entendre
Localiser : AirPods Pro et AirPods Max compatibles avec le réseau Localiser
Mail : nouvelle
fonction “Mail Privacy Protection”. Celle-ci cache l’adresse IP aux
expéditeurs les empêchant de suivre vos activités sur les mails reçus
Applications : nouvelle section permettant de voir quelles applications ont accès à quelles informations utilisateurs
Siri : par
défaut, l’audio est traité et reconnu en local, sans aucun partage sur
les serveurs d’Apple, et donc sans besoin de connexion internet !
Mac Pro : finalement, Intel toujours fabricant du processeur ?
Une fuite supplémentaire en faveur d’un abandon total des puces concurrentes pas si proche pour Apple.
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Par
Valentin
Brendan Shanks, un
utilisateur de Twitter particulièrement curieux, a découvert une mention
au support des processeurs scalables Intel Ice Lake Xeon dans la
version bêta 1 du logiciel Xcode. Ce programme, édité par Apple pour les
développeurs, avait déjà presque révélé l’iMac M1 il y a plusieurs semaines. Mais cette fois-ci, c’est donc bien un appareil sans CPU estampillé silicon qui serait dans les cartons de la firme.
Selon Mark Gurman, il pourrait même s’agir du Mac Pro. La tour n’a
en effet pas été mise à jour depuis 2019 alors que la plupart des autres
machines de sa gamme ont été renouvelées ces derniers mois. Il s’agit
de l’ordinateur le plus puissant mais aussi le plus cher qu’on retrouve
chez Apple, dédié spécialement aux besoins gourmands des entreprises
comme son nom l’indique.
Pour rappel, lors de la Worldwide Developer Conference 2020 depuis suivie par une autre édition,
Apple avait annoncé que la transition des CPU vers une collection 100%
propriétaire prendrait deux ans. Il est donc tout à fait possible que
des Mac avec processeur Intel continuent de voir le jour d’ici à 2022.
Pour le moment, on ne sait rien de plus à propos du potentiel Mac
Pro qui serait en route. Néanmoins, il est fort probable que si celui-ci
est effectivement prévu pour bientôt, d’autres informations
confidentielles à son sujet soient partagées d’ici là. Concepts, photos
volées et détails techniques se font ainsi de plus en plus pressants à
l’approche des officialisations, malgré le secret tenu par Apple avant
les keynotes
Des outils pour l’audio spatial bientôt sur Logic Pro
Apple n’a pas précisé quand la mise à jour en question sera
déployée chez tout le monde.
Publié le
Par
Valentin
Dans un nouveau communiqué de presse partagé sur son site, Apple en dit davantage sur les objectifs de Spatial Audio,
sa nouvelle fonctionnalité immersive pour écouter de la musique via son
service de streaming. Celle-ci est disponible depuis quelques heures
mais reste encore restreinte à une petite quantité de contenus, ce qui
n’est donc pas vraiment à son avantage.
Pour y remédier, Zane Lowe (qui organise déjà des podcasts sur Apple Music)
a alors expliqué que Logic Pro permettra bientôt aux producteurs de
concevoir des pistes spécialement optimisées pour l’audio spatial. Ce
programme, qui coûte la bagatelle de 229,99 euros sur l’App Store pour
Mac, est utilisé par de nombreux DJ pour créer leurs propres sons avant
de les diffuser sur les différentes plateformes de streaming.
Uniquement sur Apple Music
Pour
l’instant, l’audio spatial n’est actif que sur Apple Music : il faut
donc s’abonner au service pour en profiter, ce qui demande de
s’acquitter de 9,99 euros par mois pour un utilisateur seul. Les
étudiants, eux, ont droit à un tarif réduit à 4,99 euros par mois contre
dix euros de plus pour le forfait destiné aux familles. Avec un
avantage, tout de même : celui de ne pas devoir payer davantage pour le
Hi-Fi, étant donné que le Lossless est inclus.
Côté
amateurs comme professionnels, l’audio spatial s’annonce donc réservé à
un public pointu. D’autant plus qu’il faudra s’équiper des AirPods Pro
ou des AirPods Max pour en voir la couleur, ce qui demande encore un investissement supplémentaire.
Votre Mac devient de plus en plus
lent ? Faites un grand nettoyage pour libérer de l'espace de stockage en
supprimant les fichiers et les applications qui l'encombrent
inutilement et lui redonner sa vigueur de jeunesse.
Vous avez l'impression que votre Mac se traîne de plus en plus, qu'il
réagit mollement à chaque sollicitation ? Ne songez pas tout de suite à
la panne : il est tout à fait normal que les performances d'un
ordinateur se dégradent un peu au fil du temps, notamment parce que les
applications et le système d'exploitation ont tendance à être de plus en
plus gourmands en ressources. Toutefois, un ralentissement généralisé a
généralement une autre cause, très classique : la saturation de la
mémoire de stockage, c'est à dire du disque dur ou du SSD principal de
votre Mac, ce qui l'empêche de fonctionner normalement. Un grand ménage
suffit pour lui redonner sa vigueur d'antan. Vous pouvez vous y atteler
très facilement – et régulièrement ! – avec les outils intégrés en
standard à macOS, mais aussi utiliser des outils spécialisés pour les
tâches plus délicates.
Pourquoi un Mac devient lent au fil du temps ?
Qu'il s'agisse d'un Mac ou d'un PC, tout ordinateur utilise deux
types de mémoire : la mémoire vive (la Ram) et la mémoire de stockage
(disque dur, SSD, clé USB, carte Flash, etc.). Elles diffèrent par leur
capacité, leur vitesse de "réaction" et leur manière de retenir les
informations qu'on leur confie.
La mémoire vive est
une mémoire de travail temporaire qui héberge tout ce dont le processeur
a besoin pour fonctionner, à savoir le système d'exploitation (macOS
dans le cas d'un Mac), les applications et les éléments que vous ouvrez
(documents, images, pages Web, etc.). Elle est très rapide, mais
de "petite" taille (de 4 à 16 Go en général) et donc limitée. Surtout,
elle perd son contenu dès qu'elle n'est plus alimentée électriquement.
La mémoire de stockage est une mémoire de conservation. De grande
taille (généralement, de quelques centaines de giga-octets à plusieurs
tera-octets), elle contient tout ce que vous stockez (système
d'exploitation, applications et fichiers personnels) de façon durable,
même sans alimentation électrique. Mais elle est plus lente que la
mémoire vive, même si la technologie de puces électroniques utilisée sur
les SSD est sensiblement plus rapide que la technologie
magnéto-mécanique employée sur les disques durs traditionnels.
Ces deux types de mémoires sont complémentaires. Lorsque vous allumez votre
Mac, une partie du système macOS est copiée depuis la mémoire de
stockage dans la mémoire vive pour fonctionner. Idem chaque fois que
vous lancez une application, celle-ci passant de la mémoire de stockage
–où elle attendait patiemment son tour– à la mémoire vive pour être
utilisée. Au fur et à mesure du lancement des applications dont vous
avez besoin et des tâches que vous leur demandez de réaliser, la mémoire
vive se remplit. Et lorsqu'elle est pleine, elle utilise une partie de
la mémoire de stockage pour se décharger temporairement de certaines
tâches moins prioritaires (selon la technique dite de swap). Par
exemple, si vous ouvrez beaucoup d'onglets dans votre navigateur, alors
le grand tableau Excel que vous n'avez pas touché depuis une demi-heure
peut très bien être mis de côté. C'est ce qui explique la petite
hésitation d'affichage qui se produit parfois lorsque vous retournez sur
une application que vous aviez délaissée pendant un bon bout de temps.
Vous l'avez compris,
c'est là que se situe le goulet d'étranglement : s'il n'y a plus de
place non plus dans la mémoire de stockage, le Mac est perdu. Il passe
son temps à transférer des petits bouts de données d'une mémoire à
l'autre en fonction des besoins et passe finalement plus de temps à
réaliser ces transferts qu'à s'occuper de vos affaires ! Sans compter
que si la mémoire de stockage est vraiment pleine à craquer, vous ne
pourrez plus rien enregistrer et vous risquez donc de perdre votre
travail en cours.
Voilà pourquoi il
est impératif de toujours conserver un espace suffisant sur votre espace
de stockage, pour effectuer des échanges avec la mémoire vive. On
conseille en général de laisser disponible au moins 10 % de la capacité
totale (par exemple, 25 Go sur un SSD de 256 Go). C'est un minimum car
macOS a parfois de beaucoup d'espace libre pour télécharger et installer
les "grosses" mises à jour (comme Big Sur).
Bien entendu, la
mémoire de stockage de votre Mac se remplit au fil du temps en fonction
des applications que vous installez, des documents que vous créez, des
photos et des vidéos que vous accumulez, etc. C'est simple, on n'en a
jamais assez ! Mais en plus des éléments que vous conservez
consciemment, donc volontairement, le disque de votre Mac conserve aussi
des fichiers devenus inutiles (des applications que vous n'utilisez
jamais, des documents obsolètes, des fichiers oubliés dans la Corbeille,
etc.). Pire encore, en plus des données que vous stockez
volontairement, le système et les applications génèrent une multitude de
fichiers temporaires (notamment des "tampons" et des "caches" pour les
navigateurs Web). Certains sont censés s'effacer automatiquement, mais
la plupart restent et encombre la mémoire de stockage. Bref, même si
vous utilisez votre Mac "normalement" et "sagement", il finira par
s'alourdir et devenir lent. Voilà pourquoi il est indispensable de le
nettoyer régulièrement, avant un engorgement total.
Comment vérifier l'espace de stockage sur un Mac ?
Avant de vous lancer dans un grand ménage, vous devez d'abord
déterminer si l'encombrement de votre espace de stockage est bien la
cause du ralentissement de votre Mac. Heureusement, macOS sait établir
un état très précis pour vous aider à y voir clair.
Cliquez sur le menu Pomme, en haut à gauche de votre écran et sélectionnez À propos de ce Mac.
Dans la fenêtre qui s'affiche, cliquez sur l'onglet Stockage.
Un graphique simplifié vous donne en un coup d'œil le taux de
remplissage du stockage de votre Mac (disques internes et externes, dès
lors qu'ils sont actifs). Au bout de quelques secondes de calcul, la
barre est découpée en zones de couleur correspondant aux principales
catégories de données stockées:
Photos, Documents, Applications, etc. Si la zone n'est pas assez grande
pour contenir le nom de la catégorie associée, survolez la couleur avec
la souris pour faire apparaître une bulle d'information.
Cliquez sur le bouton Gérer
pour obtenir des informations plus détaillées dans une nouvelle fenêtre
qui donne aussi accès à des outils pour faire le ménage.
Dans la fenêtre de gestion du stockage, la colonne de gauche indique l'espace occupé par différentes catégories : Applications (les logiciels installés sur votre Mac, la Corbeille (tous les fichiers mis dans la poubelle, mais pas encore supprimés), Création musicale (les fichiers audio de l'application Garage Band), Documents
(tous les fichiers répartis dans tout l'espace de stockage, y compris
les fichiers téléchargés, mais pas les photos et les vidéos gérées par
l'application Photos), iCloud Drive (les fichiers enregistrés sur le service de stockage en ligne lié à votre compte Apple), Mail (tous
les courriels, pièces jointes comprises, reçus et envoyés par
l'application Mail de macOS, mais pas les messages gérés par les autres
application de courriel, qui se trouvent inclus dans la catégorie
Documents), Messages (les messages envoyés et reçus via l'application Messages de macOS, avec les images jointes), Photos (toutes les photos et vidéos gérées par l'application à l'application Photos de macOS), Podcasts (les enregistrements audio téléchargés avec l'application d'Apple), TV
(les vidéos téléchargées avec l'application AppleTV, achetés sur
l'iTunes Store ou via un abonnement Apple TV+). Les trois dernières
catégories détaillées dans cette colonne sont en grisé, ce qui signifie
que vous ne pourrez pas agir dessus directement depuis cette fenêtre : Autres utilisateurs (données
liées aux autres comptes utilisateurs créés sur votre Mac, et que vous
ne pouvez évidemment pas effacer à leur place), Système (tous les éléments liés à macOS, sensibles par essence) et Autre
(catégorie fourre-tout qui contient tout ce qui n'est pas rangé
ailleurs). L'espace occupé par cette dernière peut varier énormément,
surtout si vous utilisez Time Machine, la fonction de sauvegarde sur un
disque externe intégrée au Mac. Cela peut paraître contre-intuitif, mais
elle entraîne l'utilisation d'une portion parfois non négligeable de
votre espace de stockage interne en y enregistrant des fichiers utiles à
la sauvegarde que nous ne pouvons détailler ici. Rassurez-vous cela
dit : macOS gère tout automatiquement et saura libérer cet espace s'il
en a besoin, sans perdre vos données qui sont donc sauvegardées sur le
disque externe.
Cet état des lieux
très détaillé vous permet d'avoir une vision globale de ce qui encombre
votre disque avant de vous lancer dans un grand ménage.
Comment vider la Corbeille du Mac ?
Le premier élément à nettoyer sur un Mac, c'est la Corbeille ! On
l'oublie trop souvent, mais elle contient des fichiers qui restent sur
le disque tant qu'elle n'est pas vidée. C'est le moyen plus simple et le
plus rapide de libérer de l'espace de stockage. Vous pouvez la vider de
plusieurs façons, et même automatiquement.
Effectuez un clic droit sur l'icône de la Corbeille située dans le Dock, et choisissez Vider la corbeille dans le menu qui apparaît.
Faites un clic gauche sur l'icône de la Corbeille dans le Dock pour afficher son contenu, puis cliquez sur le bouton Vider, situé en haut à droite de la fenêtre qui s'affiche.
Dans les deux cas, une fenêtre de confirmation s'affiche au milieu de l'écran. Cliquez sur le bouton Vider la corbeille pour valider.
Autre méthode, plus fine, pour vider la
Corbeille : passer par la fenêtre de gestion de stockage de votre Mac
(via le menu Pomme, voir plus haut). Dans cette fenêtre, cliquez sur Corbeille
dans la colonne de gauche. Vous pouvez alors décider de n'effacer que
certains des fichiers les plus volumineux en les sélectionnant, puis en
cliquant sur le bouton Supprimer, en bas à droite. Ou tout simplement la vider complètement à l'aide du bouton en haut à droite.
Pour ne plus avoir à penser à la
Corbeille, vous pouvez également demander à votre Mac la vider
régulièrement de façon automatique. Pour cela, cliquez sur la section Recommandations en haut à gauche de la fenêtre d'exploration du stockage de votre Mac, puis cliquez sur le bouton Activer en face de la mention Vider la corbeille automatiquement.
Confirmez votre choix d'un clic sur le bouton Valider dans la fenêtre qui s'affiche.
Désormais, tout fichier présent dans la
Corbeille depuis plus de trente jours sera automatiquement effacé sans
vous demander votre avis. Un moyen pratique pour ne pas laisser la
Corbeille enfler tout en conservant un temps suffisant pour rattraper un
fichier effacé par erreur. Naturellement, n'activez pas cette fonction
si l'effacement automatique vous met mal à l'aise.
Comment supprimer les gros fichiers sur un Mac ?
La fenêtre de gestion d'espace de stockage permet de faire facilement de la place sur le disque du Mac.
Ouvrez la fenêtre de gestion du stockage comme expliqué plus haut.
Cliquez ensuite sur la section Documents
dans la colonne de gauche. Dans la zone principale de la fenêtre, vous
repérerez facilement les plus gros fichiers. Ils sont classés par défaut
dans l'ordre décroissant de taille. Si ce n'est pas le cas, cliquez sur
la colonne Taille pour y revenir. Cliquez sur les autres intitulés de colonnes pour classer la liste en fonction du nom des fichiers, de leur type ou de la date de leur dernière ouverture (Dernier accès). Vous trouvez un gros fichier dont vous n'avez plus besoin ? Sélectionnez-le puis cliquez sur le bouton Supprimer en bas à droite.
Chaque fois que l'on télécharge un
fichier depuis Internet, et ce quel que soit le navigateur utilisé, il
va se nicher par défaut dans le bien nommé dossier Téléchargements.
C'est pratique, mais on oublie souvent qu'il existe et du coup il se
remplit petit à petit jusqu'à occuper plusieurs giga-octets. Pour en
faire facilement le ménage, cliquez sur l'onglet Téléchargements dans la section Documents
de la fenêtre d'exploration du stockage de votre Mac. La liste affiche
alors tous les fichiers du dossier Téléchargements du Mac, que vous
pouvez classer par taille pour vous débarrasser des plus gros en
premier. N'hésitez pas à consulter toute la liste : il y a sûrement
d'autres fichiers qui y traînent depuis longtemps, comme par exemple de
vieilles versions d'installeur de logiciel (les fichiers qui finissent
par .dmg ou .pkg) dont vous n'avez plus besoin et que vous pouvez de
toute façon toujours télécharger à nouveau si nécessaire. Et
probablement dans des versions plus récentes.
Comment supprimer les applications inutilisées sur Mac ?
Il n'y a pas que les documents, les photos et autres vidéos qui
occupent de la place sur le disque d'un Mac : les applications aussi.
Surtout si certaines sont inutilisées… Pour les effacer, vous pouvez
passer là encore par la fenêtre de gestion du stockage. Mais nous vous
conseillons de consulter notre fiche pratique Désinstaller proprement des applis sur Mac, qui vous montrera comment les suppirmer vraiment complètement et gagner encore plus de place.
Ouvrez la fenêtre de gestion du stockage
comme expliqué plus haut. Pour consulter toutes les applications
installées sur votre Mac et découvrir celles qui occupent le plus de
place, cliquez sur la section Applications
dans la colonne de gauche. Elles y apparaissent par défaut classées par
ordre décroissant de taille. Pour supprimer une application,
sélectionnez son nom dans la liste, puis cliquez sur le bouton Supprimer en bas à droite.
Comment gérer la place occupée par iCloud Drive ?
iCloud Drive est le service de stockage en ligne (via
Internet) d'Apple, équivalent au fameux Dropbox. Si vous l'avez activé
pendant la phase d'installation de votre Mac ou plus tard, via les
Préférences Système, iCloud Drive se charge de synchroniser le contenu
de deux dossiers de votre Mac avec l'espace de stockage en ligne lié à
votre compte Apple. Bien entendu, le comportement d'iCloud Drive a un
impact sur l'espace de stockage de votre Mac.
Ce service peut en
effet fonctionner de deux manières différentes : soit vous stockez à
l'identique sur votre Mac tous les fichiers et dossiers que vous confiez
également à iCloud Drive, soit vous fonctionnez en mode dit "optimisé",
auquel cas, vous laissez le soin à macOS d'effacer de votre Mac les
fichiers les moins utilisés pour faire de la place sur le disque en cas
de besoin. Bien entendu, ces fichiers restent en sécurité dans votre
espace en ligne et macOS s'occupe de les récupérer depuis Internet à la
demande si vous double-cliquez dessus. On repère ces fichiers par la
petite icône en forme de nuage à côté de leur nom : si vous la voyez,
c'est que le fichier n'est plus sur votre Mac, mais en ligne.
Pour voir l'espace occupé par iCloud
Drive, ouvrez la fenêtre d'exploration du stockage de votre Mac comme
expliqué plus haut, puis cliquez sur la section iCloud Drive
dans la colonne de gauche. Par défaut, elle n'affiche pas la liste des
fichiers stockés dans ce dossier accessible par le Finder.
Pour modifier le comportement d'iCloud Drive, cliquez sur le menu Pomme, puis sur Préférences Système.
Dans la fenêtre des préférences, cliquez sur l'icône Identifiant Apple
Cliquez sur la section iCloud dans la colonne de gauche, et enfin sur le bouton Options, en face de la ligne iCloud Drive.
Dans la fenêtre qui s'ouvre, cochez ou décochez la case Dossiers Bureau et Documents pour activer ou de désactiver la synchronisation de ces dossiers. Cliquez ensuite sur Terminé.
Dans la fenêtre précédente, cliquez sur la case Optimiser le stockage du Mac
pour permettre à macOS d'effacer du Mac les fichiers en sécurité dans
les nuages. Décochez cette case si vous préférez vous assurer que tous
les fichiers restent à la fois stockés en ligne et sur le Mac, ce qui
prendra donc plus de place.
Comment effacer les fichiers temporaires et les caches d'un Mac avec OnyX ?
Outre les données que vous stockez volontairement sur votre Mac, le
système et certaines applications génèrent des fichiers auxquels vous
n'avez pas directement accès, mais qui peuvent occuper une place non
négligeable. Il s'agit principalement de fichiers temporaires (aussi
appelés "tampons" ou "caches"), créés notamment par les navigateurs Web,
qui peuvent s'accumuler au fil du temps. Ce sont aussi ces fichiers qui
font parfois exploser la catégorie Autre, que l'on visualise dans la
fenêtre d'information sur le stockage de votre Mac.
Il existe de nombreuses applications spécialisées proposant des outils de nettoyage pour s'en débarrasser. Certaines, comme Clean my Mac, Mac Washing Machine Secure X9 ou CCleaner sont
payantes, mais également déclinées en version d'essai permettant de se
faire une idée. Mais une des plus efficaces dans ce domaine est
totalement gratuite : OnyX, de Titanium Software.
Disons-le tout net, il convient d'utiliser cette application avec
toutes les pincettes nécessaires. D'abord, vous devez installer sans
faute la version destinée à votre version de macOS. Ensuite, vous devez
vous montrer patient : la plupart des opérations que vous demanderez à
OnyX réclament plusieurs minutes, voire dizaines de minutes sur une
machine plus ancienne munie d'un disque dur classique plutôt que d'un
SSD. Armez-vous donc de patience et n'interrompez pas les opérations en
cours.
Avant toute chose, vérifiez la version de macOS installée sur votre Mac. Pour cela, déroulez le menu Pomme et cliquez sur À propos de ce Mac. La version du système installée sur votre Mac est indiquée en clair dans la fenêtre d'information.
Avec votre navigateur Web, téléchargez la version d'OnyX correspond à votre version de macOS.
Après le téléchargement, installez OnyX.
Vous devrez taper le mot de passe de votre compte pour accorder à
l'application les droits d'administrateur et lui donner ainsi les moyens
d'agir.
Une fois OnyX lancé, cliquez sur l'onglet Maintenance en haut.
Cochez ensuite les cases des fonctions de nettoyage et d'optimisation : Structure du système de fichiers et Supprimer les instantanés locaux Time Machine dans la section Vérification, Système, Applications, Internet et Messages d'historique et rapports dans la section Nettoyage,et éventuellement Corbeille et Éléments indésirables dans la section Options diverses.
Pour information, Système correspond aux
fichiers système dont votre Mac n'a pas besoin et que vous pouvez
effacer sans risque ; Applications aux mémoires tampons des applications
que vous avez utilisées, notamment liées au traitement audio et à
Java ; Internet aux nombreuses données liées à vos visites (caches de
navigation, historiques, formulaires, cookies) ; et Messages
d'historique et rapports aux données de diagnostic générées à la fois
par les applications et le système (pas vraiment utiles au quotidien).
Pour éviter d'effacer trop de choses, et
notamment les identifiants et les mots de passe que vous utilisez pour
vous connecter à des services en ligne, cliquez sur le bouton Options…, à droite de cette section, pour peaufiner le nettoyage. Dans la liste qui apparaît, vous pouvez tout cocher sauf la case Informations des formulaires. À défaut, vous devrez retaper vos identifiants et mots de passe qui ne seront plus mémorisés… Cliquez sur OK quand vous avez terminé pour revenir à la fenêtre principale.
Quand toutes les options de nettoyage sont paramétrées, cliquez sur Exécuter en
bas à droite. Une fenêtre vous indique que le Mac redémarrera
automatiquement à la fin de l'opération. Il ne vous restera plus ensuite
qu'à comparer l'espace occupé sur votre Mac avant et après.
Après le nettoyage, si vous voulez aller plus loin dans l'optimisation de votre Mac, cliquez sur l'onglet Utilitaires. Dans la sous-section Système de fichiers,
vous pouvez lancer une vérification globale de la structure des
fichiers et des dossiers enregistrés sur le Mac. L'opération est longue
– il vous faudra là encore patienter –, mais elle peut détecter des
anomalies et rendre votre Mac plus réactif en les corrigeant.
OnyX permet également de modifier des paramètres cachés de macOS via l'onglet Paramètres,
qui regorge de réglages qu'il serait trop long de détailler ici. Notons
pêle-mêle que vous pouvez, par exemple, changer le nom par défaut pour
les captures d'écran et éviter d'y inclure l'ombre des fenêtres,
modifier certains éléments affichés dans les menus du Finder, modifier
le comportement du Dock, activer ou désactiver le son de démarrage du
Mac, réactiver la fonction de lissage des polices qui a disparu de Big
Sur, etc. Bref, une formidable trousse à outils pour le "tuning", qui
fera le bonheur de ceux qui aiment avoir un Mac "sur mesure".
OnyX vous prévient lorsque certaines
actions sont à manier avec plus de précaution que d'autres. Cela dit,
pensez toujours à sauvegarder votre Mac avant de vous lancer dans des
opérations d'optimisation trop poussées. En cas de plantage, vous
récupérerez au moins votre Mac comme il était avant : même lent, il sera
plus utile que s'il ne fonctionne pas du tout !