Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

Aucun message portant le libellé supercalculateur. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé supercalculateur. Afficher tous les messages

samedi 11 mai 2013

La Chine ou le Japon pour atteindre l'exaflop dès 2020 ?

 Exaflop - Le Japon se lance dans la course aux super-ordinateurs
 
Photo Justin Sullivan / Getty Images / AFP


TOKYO - Le Japon, qui ne veut pas être exclu de la compétition des super-ordinateurs, a décidé mercredi de développer à partir de 2014 un nouvel engin 100 fois plus puissant que son actuel champion «K», qui soit capable d'atteindre vers 2020 une puissance de calcul de l'ordre de l'exaflop (1 milliard de milliards d'opérations par seconde).

Un budget de l'ordre de 100 milliards de yens (environ 1 milliard de dollars) devrait être consacré à la conception d'un tel calculateur destiné notamment à des simulations médicales ou terrestres, utiles par exemple dans le développement de médicaments ou les prévisions de dégâts de catastrophes naturelles, justifie le ministère de la Science.

Cette décision s'inscrit dans la volonté du Japon de continuer d'être en pointe dans les domaines techniques et scientifiques, alors que les États-Unis, l'Europe et désormais la Chine ont déjà défini des programmes pour atteindre l'exaflop dès 2020.

«Il y a une grande différence entre les technologies qui visent la première place et celles qui se contentent de la deuxième. Il est important pour la science de viser le premier rang», a insisté le président d'une commission d'experts mandatés par le ministère de la Science.

Le Japon a déjà plusieurs fois fait la course en tête avec divers super-ordinateurs.
Le modèle nippon «K» avait ainsi pris la première place dans le 37e classement mondial TOP500 révélé en juin 2011 et l'avait conservée dans le hit-parade établi en novembre suivant.

Il a cependant été dépassé mi-2012 par l'exemplaire américain Sequoia, conçu par le géant de l'informatique IBM et installé au laboratoire Lawrence Livermore du département de l'Énergie des États-Unis.

Sequoia (20,13 petaflop/s) a ensuite été relégué en 2e position en novembre par un autre américain, Titan, d'un autre laboratoire du département de l'Énergie aussi, qui a atteint une puissance de calcul de 27,11 pétaflop/s, laissant loin derrière «K» avec ses 11,28 petaflop/s.

«K», entièrement fabriqué au Japon, avait cependant remotivé les industriels japonais.
Il avait marqué les esprits et renforcé la fierté nipponne.

C'était en effet la première fois depuis juin 2004 qu'un supercalculateur japonais était premier.
Il avait battu un rival chinois (Tianhe-1A) et un américain (Jaguar).

L'émulation qui naît de la volonté de reconquête de la première place pousse les Japonais à mettre les bouchées doubles sur les futures générations.


REF.:

lundi 18 juin 2012

Sequoia a atteint une puissance de calcul de 16,32 pétaflops

IBM - Sequoia, le supercalculateur le plus performant du monde
Voici le supercalculateur «K» de Fujitsu, qui vient d'être détrôné par Sequoia d'IBM.  
Photo AFP / STR / Jiji Press
IBM

Sequoia, le supercalculateur le plus performant du monde

TOKYO - Le supercalculateur japonais «K», développé par le groupe informatique Fujitsu et un institut de recherche nippon, a cédé lundi la première place mondiale, sur le plan de sa performance, à l'ordinateur Sequoia d'IBM développé pour les autorités américaines.
Le superordinateur nippon «K» (à prononcer Kei), qui avait pris la première place en juin 2011 dans le 37ème classement mondial Top 500, l'avait conservée dans la parade établie en novembre en pulvérisant ses propres performances et en dépassant la barre des 10 pétaflops (10 millions de milliards d'opérations par seconde).
Il vient cependant d'être dépassé par Sequoia, conçu par le géant de l'informatique IBM et installé au laboratoire Lawrence Livermore du département de l'Energie américain, en Californie.
Sequoia a atteint une puissance de calcul de 16,32 pétaflops, tout en affichant le meilleur rendement énergétique.
«K» est quant à lui un superordinateur entièrement fabriqué au Japon dont les performances avaient remotivé les industriels japonais.
Dans le classement de juin 2012 révélé lundi, il arrive en deuxième position avec une puissance de 10,51 pétaflops, devant une autre production d'IBM, Mira (8,16 pétaflops). Le trio Sequoia/K/Mira fait la course loin devant les autres.
En se hissant en juin 2011 en tête du 37e Top 500 avec une puissance de 8,16 pétaflops à l'époque, «K» avait marqué les esprits et renforcé l'égo nippon. C'était en effet la première fois depuis juin 2004 qu'un supercalculateur japonais arrivait en tête. Il avait battu à plate couture un rival chinois (Tianhe-1A, 2,56 pétaflops) et un américain (Jaguar, 1,76 pétaflops).
L'émulation qui naît de la reconquête de la première place par les Américains, perdue depuis novembre 2009, va pousser les Japonais à mettre les bouchées doubles sur les futures générations de superordinateurs, avec des puissances encore démultipliées.
Le classement Top 500, créé en 1993, est mis à jour deux fois par an, en juin et novembre.
IBM a annoncé par ailleurs que le numéro quatre du Top 500 était une autre de ses productions, le SuperMUC, développé avec le Centre des supercalculateurs de Leibniz (LRZ), qui se veut «le premier supercalculateur refroidi à l'eau chaude disponible commercialement».
D'après IBM, SuperMUC «utilise 40 % d'énergie de moins qu'un système comparable refroidi à l'air», ce qui permettra au laboratoire de Leibniz d'économiser un million d'euros par an.
La Chine, qui s'était classée numéro un en novembre 2010, peut revendiquer deux systèmes parmi les 10 premiers du Top 500.


REF.:

mercredi 22 juin 2011

Superordinateurs Un japonais au premier rang;et le CLUMEQ en 55e



Superordinateurs - Un japonais au premier rang; CLUMEQ 55e
Bryan L. Caron, Directeur des opérations commerciales du CLUMEQ, et son ordinateur derrière lui. 
©Cédric Lizotte/Agence QMI


CLUMEQ, le superordinateur lancé la semaine dernière à Montréal, s’est classé au 55e rang dans le palmarès TOP500 des superordinateurs du monde, publié lundi.
Lors de la conférence de lancement qui se tenait à l’ÉTS mardi dernier, Elie Abdul-Massih d’IBM espérait «faire partie du top 100 dans la liste publiée en Allemagne.» Les concepteurs peuvent donc dire mission accomplie.
L’ordinateur est un partenariat entre l’École de technologie supérieure (ÉTS) et l’université McGill.
Le 37ème classement mondial TOP500 a été publié à la Conférence Internationale sur les super-calculateurs (ISC'11) qui se déroule à Hambourg, en Allemagne.
Un super-calculateur japonais, développé par le groupe informatique Fujitsu et un institut de recherche nippon, a été classé premier mondial en termes de performances, pour la première fois depuis 2004. Le super-ordinateur nippon «K» a pris la première place.
Le système informatique K, actuellement en phase de configuration, totalise 68 544 processeurs.
Il s'agit d'un super-ordinateur «entièrement fabriqué au Japon, de la recherche au développement des processeurs, en passant par la conception du système et sa fabrication», ont insisté ses créateurs.
Cet ensemble, encore inachevé, affiche déjà une performance de calcul de 8162 petaflops (8162 millions de milliards d'opérations en virgule flottante par seconde), se plaçant ainsi au premier rang.
K sera utilisé dans une variété de domaines des sciences informatiques (recherche climatique, météorologie, prévention des catastrophes ou encore médecine).
«Je suis ravi que nous ayons pu atteindre ce résultat, rendu possible grâce aux efforts considérables de tous les intervenants, malgré l'impact du séisme du 11 mars au nord-est du Japon», a déclaré Michiyoshi Mazuka, président de Fujitsu.
«Un tel système de calcul aurait été presque impossible à construire en utilisant des technologies conventionnelles, du fait du niveau incroyable de fiabilité requis», a-t-il ajouté.
Le classement TOP500, créé en 1993, est mis à jour deux fois par an, en juin et novembre.

REF.:

vendredi 17 juin 2011

Le plus puissant superordinateur du Québec dévoilé: 136,3 Teraflops


Montréal | CLUMEQ - Le plus puissant superordinateur du Québec dévoilé
Bryan L. Caron, Directeur des opérations commerciales du CLUMEQ 
©Cédric Lizotte/Agence QMI

Cliquez ici pour voir l'ordinateur en photos

MONTRÉAL - Le plus puissant superordinateur du Québec a été dévoilé mardi à L'École de technologie supérieure (ÉTS) de Montréal. D’une valeur de 8,3 millions $, l’ordinateur a une capacité de 2 millions de giga-octets, entre autres.
«Il s’agit plus ou moins de 2500 PC rattachés en grappe», a illustré Peter Grütter, professeur de physique à l’université McGill. Sa capacité totale avoisinerait les 136,3 Teraflops.
Cet ordinateur pourra aider les chercheurs des deux universités partenaires – l’ÉTS et McGill – à faire des calculs qui leur étaient sinon impossibles, du moins extrêmement fastidieux auparavant.
Par exemple, les chercheurs font des «atlas en trois dimensions du cerveau», ce qui «nécessite une quantité imposante de calculs», selon Alan Evans, un dirigeant de l’Institut neurologique de Montréal. Des cartes topographiques très détaillées de plusieurs cerveaux humains pourront donc être utilisées et stockées grâce à cet ordinateur.
Plusieurs autres domaines pourront profiter de ce superordinateur: la neuroscience, la génomique, la dynamique des fluides, la sécurité aérienne, la nanotechnologie, et même les prévisions météorologiques.
«Nous espérons faire partie du top 100 dans la liste publiée la semaine prochaine en Allemagne», a affirmé Elie Abdul-Massih, le dirigeant d’IBM Canada présent à la conférence. Il faisait référence à la liste des 500 superordinateurs les plus puissants, publiée chaque année lors de l’International Supercomputing Conference d’Hambourg.
« Cet ordinateur, c’est :
· 14 400 processeurs
· 1200 nœuds reliés par une seule console
· 2 PB d’espace disque (2 millions de GB)
· 46 TB de mémoire vive (46 000 GB) »
- Bryan L. Caron, Directeur des opérations commerciales du CLUMEQ


REF.:

samedi 20 novembre 2010

Les 10 premiers supercalculateurs


Tianhe-1A

Classement Top 500 : 1er Puissance : 2,56 pétaflops Année de mise en service : 2010 Processeurs : 7 168 processeurs graphiques Tesla M2050 de Nvidia et 14 336 processeurs Xeon d'Intel. Mémoire : 229 To Système d’exploitation : Linux Constructeur : NUDT Localisation : Chine

Le dernier classement Top 500 des supercalculateurs paru en novembre est bouleversé par rapport à sa précédente édition de juin. Les informations de ces derniers mois dans l’univers du HPC se sont confirmées et la Chine fait une entrée remarquée, et symbolique, en détrônant les Etats-Unis de la première place (symbolique puisque les US classent 274 supercalculateurs parmi les 500 plus puissants au monde, contre 41 pour la Chine, et disposent d’une puissance de calcul 4 fois supérieure).



Jaguar

Classement Top 500 : 2eme Puissance : 1,75 pétaflops Année de mise en service : 2009 Processeurs : AMD x86_64 Opteron Six Core 2600 MHz Mémoire : 299 To Système d’exploitation : Linux Constructeur : Cray Localisation : Etats-Unis



Nebulae

Classement Top 500 : 3eme Puissance : 1,27 pétaflops Année de mise en service : 2010 Processeurs : Intel X5650 et NVidia Tesla C2050 GPU Système d’exploitation : Linux Constructeur : Dawning Localisation : Chine



Tsubame 2.0

Classement Top 500 : 4eme Puissance : 1,19 pétaflops Année de mise en service : 2010 Processeurs : Xeon 6C X5670 et Nvidia GPU M2050 Système d’exploitation : Linux/Windows Constructeurs : Nec et HP Localisation : Japon



Hopper

Classement Top 500 : 5eme Puissance : 1,05 pétaflops Année de mise en service : 2010 Processeurs : AMD Opteron 12 cœurs Mémoire : 217 To Système d’exploitation : Linux Constructeur : Cray Localisation : Etats-Unis



Tera 100

Classement Top 500 : 6eme Puissance : 1,05 pétaflops Année de mise en service : 2010 Processeurs : 17 480 processeurs Intel Xeon 7500 Mémoire : 300 To Système d’exploitation : Linux Constructeur : Bull Localisation : France



Roadrunner

Classement Top 500 : 7eme Puissance : 1,04 pétaflops Année de mise en service : 2009 Processeurs : IBM PowerXCell 8i cadencés à 3,2 Ghz et Opteron DC 1,8 GHz d’AMD Mémoire : 103,6 To Système d’exploitation : Linux Constructeur : IBM Localisation : Etats-Unis



Kraken XT5

Classement Top 500 : 8eme Puissance : 831 Tflops Année de mise en service : 2009 Processeurs : Opteron 6-core 2.6 GHz Mémoire : 129 To Système d’exploitation : Linux Constructeur : Cray Localisation : Etats-Unis



Jugene

Classement Top 500 : 9eme Puissance : 825 Tflops Année de mise en service : 2009 Processeurs : 74 000 processeurs PowerPC 450 Mémoire : 144 To Système d’exploitation : Linux Constructeur : IBM Localisation : Allemagne



Cielo Cray XE6

Classement Top 500 : 10eme Puissance : 816 Tflops Année de mise en service : 2010 Processeurs : Opteron 8-core à 2.4 GHz Système d’exploitation : Linux Constructeur : Cray Localisation : Etats-Unis



REF.: