Powered By Blogger

Rechercher sur ce blogue

jeudi 21 mai 2015

L'itinérance et la déficience intellectuelle



Sous un nouveau jour

Auteur(s): 

Sylvain Picard

Psychoéducateur, Équipe Itinérance et services migrants, CSSS Jeanne-Mance

Baptiste Godrie

Revue du CREMIS
Revue: 
Vol 4 No 1 - Hiver 2011
La population auprès de laquelle j'interviens dans le cadre de mon travail dans l’Équipe itinérance du CSSS Jeanne-Mance a des limitations intellectuelles ou une déficience intellectuelle diagnostiquée. La plupart ont une contrainte sévère à l'emploi et connaissent des difficultés à lire, écrire, compter, cuisiner et se déplacer seules dans des lieux inconnus. Lorsqu'elles sont à la rue, elles cumulent souvent des problèmes de santé mentale, de toxicomanie, de prostitution et/ou de jeu pathologique. Les personnes avec des limitations intellectuelles ne sont pas évaluées « déficientes intellectuelles » par un psychologue. Elles n'ont donc pas accès aux Centres de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) et aux équipes Déficience intellectuelle - troubles envahissants du développement (DI-TED), dont les services sont adaptés, intensifs et favorisent une plus grande stabilité. Pour être diagnostiqué déficient intellectuel, il faut, d’après l'Association américaine du retard mental, avoir moins de 70 de quotient intellectuel (QI), un retard dans deux des sept sphères de développement et que ces problèmes surviennent avant l'âge de 18 ans. Ce dernier critère peut être assoupli si l'on voit dans le dossier de la personne qu'elle a été scolarisée dans des classes spécialisées. En revanche, dans le cas d'un accident entraînant un traumatisme crânien et une perte de certaines facultés intellectuelles, on ne parle pas de déficience intellectuelle, mais de limitations intellectuelles. Être identifié comme une personne ayant une déficience intellectuelle permet une prise en charge par le réseau public, mais encore faut-il que les personnes acceptent de reconnaître cette identification. Beaucoup d’entre elles se font traiter de « soucoupes » et de « mongoles » dans les refuges. Certaines préfèrent l'étiquette « toxicomane » qui est moins stigmatisante,  mais qui leur est plus dommageable car elle les coupe des services spécialisés.
Au quotidien, je fais les suivis de 71 personnes dont certaines reçoivent des services depuis 20 ans au CSSS Jeanne-Mance. Ce sont majoritairement des hommes âgés d’une quarantaine d’années. Le quart des personnes auprès desquelles j'interviens dort dans des refuges pour personnes à la rue ou chez des amis, et la moitié connait une situation précaire et vit dans des petites chambres louées au mois. Elles sont proches du milieu de l'itinérance, dont elles fréquentent les ressources (soupe populaire, centre de jour, comptoir vestimentaire). Le reste des personnes vit dans une situation stable, souvent en dehors du centre-ville. Elles viennent me voir ou m'appellent à l'occasion pour régler un problème, par exemple, concernant leurs impôts. Je les oriente alors vers les services DI-TED de leur territoire ou auprès d'un CRDI. Quelques personnes viennent me voir ponctuellement et disparaissent jusqu'à la prochaine rencontre sans que je sache où elles vivent.

Milieux de vie

Parmi les cas dont j’assure le suivi, il y a celui de Philippe1, qui vit dans une résidence « chambres et pension ». Il a des problèmes de santé mentale et d'hygiène. La nuit, il réveille la responsable pour lui parler. Il est agressif verbalement, notamment envers un autre résident qui ferait trop de bruit. La responsable de cette résidence de huit chambreurs n'en peut plus et me demande de le reloger. Ce sont d'anciens résidents de refuges pour personnes à la rue, qui apprécient l'environnement familial de cette ressource. Cette résidence se situe en dehors du territoire du centre-ville, ce qui permet aux personnes de quitter le milieu de l’itinérance et de prendre de la distance vis-à-vis de leurs amis qui peuvent consommer, se prostituer et les entraîner dans certains problèmes. C'est un bel environnement, mais qui ne convient pas à Philippe qui a du mal à s'adapter à la vie collective.
Philippe est dans la quarantaine et m'a été référé il y a dix mois en raison de la mention d'une scolarité en classes spécialisées dans son dossier, ce qui laissait suggérer la présence de limitations intellectuelles. Dans un premier temps, afin de mieux le connaître, je l'ai rencontré avec les intervenants qui gravitent autour de lui : le curateur public et un intervenant communautaire en santé mentale qui le connaît depuis dix ans. Nous avons parlé de ses besoins et nous nous sommes partagés les rôles. Assumant tout ce qui concerne le logement et le travail, je l'ai accompagné dans différentes ressources d’hébergement et il a choisi la résidence chambres et pension dans laquelle il réside actuellement. Peu après, je l'ai inscrit dans un programme d'emploi, ce qui lui permet d'ajouter 200 $ à son chèque d'aide sociale.
Je suis allé à deux reprises dans cette résidence pour jouer le rôle de médiateur. Parfois, il y a tellement de tension dans l'air que les deux parties ne réussissent pas à communiquer. Il faut faire circuler l'information afin qu'elles s'entendent sur un mode de fonctionnement. Habituellement, quand les gens se sentent écoutés et compris, la situation se résorbe. Mais dès lors que les conflits deviennent récurrents, comme c'est le cas actuellement, le risque est de « brûler » les ressources. Présentement, j'essaie d'éviter que Philippe ne parte en catastrophe comme il l'a déjà fait dans le passé et de favoriser un départ en bons termes. Il est venu hier sans rendez-vous, en état de crise. Je l'ai écouté et lui ai permis de ventiler le surplus de ses émotions. Nous avons planifié une rencontre avec son intervenant en santé mentale, qui est une personne significative pour lui, afin de discuter de sa situation résidentielle.
L’intervention à deux permet également de ne pas s'isoler avec la personne et de l'aider à bâtir un réseau. Il est important de savoir que l’on n’est pas seul à gérer des cas aussi complexes. Si je suis dans une impasse, il y a de fortes chances que d'autres intervenants se trouvent dans la même situation avec la personne. Échanger nous aide à voir les problèmes sous un autre angle.
La situation de Philippe se détériore et il va devoir changer de milieu de vie. Le problème est qu'il a déjà essayé un certain nombre de ressources jusqu'à présent et que ses tentatives se sont toutes soldées par un échec. Il ramenait des ordures lorsqu'il vivait seul en appartement, ce qui a causé des problèmes d'insectes. Il a également connu les refuges pour personnes à la rue avant d’aller en résidence chambres et pension. Au fil du temps, les ressources s'épuisent. Malgré tout, Philippe est apte à consentir aux décisions qui le concernent. Ses besoins sont au centre de nos préoccupations et nous devons l'aider à comprendre ce qui allait bien et mal dans les différents milieux de vie qu'il a connus. C'est en responsabilisant la personne par rapport à ses choix et en l'aidant à déterminer son projet de vie parmi les alternatives dont elle dispose qu’elle pourra prendre la meilleure décision. Cependant, si l'on accède trop précipitamment à ses demandes de services (en l'occurrence, qu'on la reloge dès qu'un problème se présente), on peut en venir à multiplier les échecs et à ce qu’elle perde tout espoir de changement durable. Si elle quitte la ressource, il faut que ce soit dans les meilleurs termes possibles et que la prochaine étape de son parcours ne soit pas un nouvel échec.

Briser l’isolement

Parmi les cinq CSSS avec une équipe itinérance au Québec, le CSSS Jeanne-Mance est le seul à disposer d'un poste dédié aux personnes qui présentent une déficience intellectuelle. Généralement, ce sont des personnes qui ont vécu dans des familles qui avaient elles-mêmes de grandes difficultés (toxicomanie, santé mentale, déficience intellectuelle). Par la suite, elles ont été placées dans des centres jeunesse et scolarisées dans des écoles spécialisées dans les troubles d’apprentissage et de comportement. Leur scolarité dépasse rarement la quatrième année. Le développement de leur pensée formelle demeure inachevé, ce  qui rend plus difficile le rapport aux hypothèses et aux déductions. Le fait qu'elles aient de la difficulté au niveau du jugement, des habilités sociales et de la communication les rend particulièrement vulnérables à l'exploitation. Récemment, l’une d’entre elles a demandé à une personne de l'accompagner afin de retirer 60 $ au guichet puis d'aller lui acheter un paquet de cigarettes. Le gars n'est jamais revenu. Dans l'ensemble, les personnes avec une déficience intellectuelle sont un peu naïves en présumant de l'honnêteté des gens. Elles sont souvent impulsives, ce qui, ajouté à leurs difficultés à envisager les conséquences de leurs actes, peut les mener plus facilement à être judiciarisés.
Beaucoup de femmes ayant une déficience intellectuelle ont rencontré des hommes qui ont abusé d'elles, ce qui peut rendre plus difficile l’établissement d’un lien de confiance avec moi. Je peux conseiller des intervenantes de mon équipe et m'ajouter à elles, au besoin, lorsqu'un lien de confiance est établi. Elles sont plus susceptibles de tolérer la violence que les autres femmes à la rue. En raison des limitations intellectuelles qu'elles connaissent, elles s'associent parfois à des hommes plus âgés qui peuvent les aider et prendre soin d'elles. Il n'est pas rare de voir des femmes de 40 ans sortir avec des hommes qui pourraient être leur père. Certains hommes avec une déficience intellectuelle s'entourent également de femmes plus âgées qui peuvent s'occuper d'eux afin, par exemple, de régler les factures, préparer les repas et faire la lessive.
Les familles sont peu présentes dans l’intervention. Dans le cas de personnes âgées, les parents sont parfois décédés. Dans d'autres cas, elles sont orphelines ou encore, les familles sont épuisées et ont coupé les ponts. Souvent, les personnes avec une déficience intellectuelle n'ont personne à qui s'adresser en cas d'urgence. Côté activités, en raison des contraintes sévères à l'emploi, les seuls emplois qu'elles peuvent occuper relèvent de programmes d'Emploi-Québec. Ce sont des emplois de vingt heures par semaine au maximum, principalement adressés aux plus stables d'entre elles, qui leur donnent un rôle social valorisant et un supplément de revenu. Souvent, je vais discuter avec elles de ce qu'elles ont fait dans le passé et de leurs passions. J'ai une liste de ressources que je peux contacter selon leurs intérêts et leurs motivations. Une personne prépare la cuisine dans une ressource communautaire, tandis qu’une femme, qui a un certificat en toilettage pour les animaux, fait du bénévolat pour la Société canadienne de protection des animaux. Ces activités contribuent à briser l'isolement qu'elles ressentent parfois en se retrouvant seules dans un petit logement.

La brèche

Le suivi des dossiers comprend l'accompagnement à certains rendez-vous (bureaux de l'aide sociale, Palais de justice, hôpitaux, location d’appartement), les demandes de services dans un programme DI-TED ou dans les CRDI pour les personnes diagnostiquées ou encore, des démarches d'obtention de tutelle au curateur public pour celles qui se font exploiter financièrement à répétition. La présence d’un intervenant les motive et les rassure pour effectuer leurs démarches, notamment parce qu'elles savent qu'elles seront moins sujettes à la stigmatisation. Je les aide à mieux se faire entendre et à exprimer leurs besoins. Le fait que je sois là permet également d'établir un lien de confiance avec les ressources qui font alors souvent preuve d'une plus grande ouverture. Les intervenants peuvent me joindre en cas de problème et savent qu'ils ne sont pas seuls face à ces personnes. Par exemple, les propriétaires et concierges peuvent m'adresser leurs revendications et sont rassurés qu'un représentant du réseau de la santé et des services sociaux soit présent lors de la signature du bail. Je les encourage parfois à « essayer » un mois avec la personne et à voir ce qu'il en est. Dans ces moments, je me mets du côté du propriétaire et je m'assure que les locataires comprennent bien les règles en place, ce qui permet par la suite que ces dernières soient mieux respectées. Le fait d'avoir une stagiaire en psychoéducation en formation m'aide beaucoup car elle contribue aux suivis et aux activités. À travers notre présence, le réseau de la santé et des services sociaux crée une brèche pour ces personnes dans les ressources communautaires et privées.
En plus de la gestion des suivis, des situations d'urgence se présentent. Par exemple, un homme avec un trouble de personnalité limite et de probables limitations intellectuelles est récemment arrivé d’une région éloignée. On ne sait pas ce qui l'a poussé à prendre un bus pour Montréal, mais quand il est arrivé au terminus Berri-UQAM, il s'est mis à crier à tue tête. C'est la ressource Premier arrêt qui nous a appelés et l'équipe de l'Urgence Psycho-sociale Justice (UPS-J) est intervenue et l'a emmené à l'hôpital. Il a été redirigé vers un refuge pour personnes à la rue qui l'a ensuite envoyé dans une autre ressource. Le réseau communautaire est en train de s'épuiser car il crie et est harcelant vis-à-vis des autres résidents qui se rebellent contre lui. Après une semaine à Montréal, il a demandé qu'on le rapatrie vers sa région d’origine. On en sait peu sur lui, à part quelques bribes d'information de la part de ressources dans lesquelles il est passé et de l'équipe UPS-J. Sa famille est dépassée par les évènements et n'arrive pas à l'aider. Une rencontre est prévue afin d'en savoir le plus possible sur lui et de lui demander son consentement pour faire venir son dossier de sa région. La connaissance des dossiers nous permet de mieux intervenir. Si la personne a une médication, il faut que le psychiatre consulte le dossier pour appuyer son jugement. De plus, les personnes ne disent pas toujours la vérité ou ne la connaissent parfois pas, ce qui nous cause de la difficulté pour assembler les pièces du casse-tête de leurs trajectoires. Les dossiers nous permettent de mieux comprendre la dynamique de la personne. Si l'on en juge par son comportement dans l'espace public, c'est une personne qui va recevoir des contraventions qu'elle ne pourra pas payer et qui pourrait aller en prison. Pourtant, elle est en crise et a seulement besoin d'aide.
De telles situations arrivent à plusieurs reprises pendant l'année. Ce sont des personnes qui ont épuisé les ressources de leur région et sont envoyées à Montréal. En les déplaçant, on ne fait que déplacer le problème. Elles arrivent dépourvues de leur réseau social et sans argent. Elles peuvent développer un problème de santé mentale ou devenir toxicomanes car les drogues sont davantage accessibles à Montréal qu'en région. Si elles deviennent « accros » à ces drogues, elles peuvent commettre des vols ou se prostituer pour payer leur consommation. Les personnes sont prises dans une spirale qui peut aggraver leurs conditions de vie.
Dès lors que la personne a formulé la demande de repartir, comme c’est le cas avec cet homme, il faut agir au plus vite. Habituellement, dans les refuges, les gens quittent tôt le matin et rentrent en fin de journée. Pour cet homme, nous nous sommes arrangés pour qu’il puisse y demeurer durant la journée afin de limiter les dangers auxquels il peut s'exposer à la rue. La ressource Premier Arrêt le prendra en charge à la station d’autobus et remettra directement le billet au chauffeur. Nous ne pouvons pas agir en amont et nous ne faisons, dans bien des cas, qu'éteindre des incendies. Grâce à ce type d'intervention intensive et rapide, tout le monde contribue à ce que la personne ne s'installe pas durablement dans l'itinérance et puisse retourner dans sa région. Avec le temps, nous développons notre propre bottin de ressources selon les besoins des personnes. Ces liens permettent de repousser les limites que nous rencontrons lorsqu’il s’agit d’accompagner la personne dans un système complexe. Aucune journée ne se ressemble. Avec le temps, j'ai appris à gérer l'impuissance que je peux parfois ressentir dans certaines situations.

Cuisiner

Depuis quatre ans, j'organise des groupes de co-développement une fois tous les quinze jours. Chaque séance a un thème différent, que ce soit la résolution de conflits, la gestion des émotions ou le budget. Ensemble, les personnes présentes se donnent des conseils pour éviter certains problèmes et développer de nouvelles compétences. C'est un lieu privilégié de parole et d'entraide qui permet de briser l’isolement. Je participe également à un cours de cuisine collective issu de l’initiative d'une personne auprès de laquelle j'interviens. Elle voulait organiser une activité collective dans son quartier et a trouvé une ressource de cuisine qui pourrait l’aider dans son projet. Une dizaine de personnes s’y rencontrent deux fois par mois, ce qui leur permet de développer un réseau social, d’acquérir des habilités de cuisine et d’acheter leurs repas à moindre coût. Dans cette activité, elles ne sont pas vues comme des toxicomanes, des travailleurs du sexe ou des déficients intellectuels, mais comme des personnes qui cuisinent ensemble pour le plaisir. Il y a des confidences qui se font et nous apprenons à nous découvrir sous un autre jour. Si quelqu'un a besoin de me rencontrer seul à seul, je peux m'isoler avec lui dans un local à l'écart de la cuisine. Il y a trois ans, lorsque la cuisine collective a commencé, les personnes du groupe venaient me rejoindre au CLSC pour que nous y allions ensemble. Aujourd'hui, elles s'y rendent seules.
C'est seulement lorsque le lien de confiance est établi avec les personnes qu'elles nous livrent des confidences et formulent des demandes de service. Lors de nos rencontres, je tente de les aider à faire les choix les plus éclairés par rapport aux possibilités qu’elles ont. J'essaie de leur donner d'autres moyens que ceux qu'elles ont eus par le passé et qui ne marchaient pas. Lorsqu’elles doivent prendre une décision importante, je leur demande de faire un bilan des points positifs et négatifs de la situation en utilisant, au besoin, des tableaux et des images, ce qui facilite leur prise de décision. J'établis avec elles leur emploi du temps et des ententes, par exemple, pour qu'elles prennent leur douche tous les jours ou qu’en cas de conflit, elles parlent tout d'abord avec les résidents puis, si nécessaire, avec les responsables de la ressource. Le but est de développer leur autonomie et leurs habiletés sociales pour que, avec le temps, elles aient de moins en moins besoin de support.

Source.:

Notes

1 : Depuis sa maîtrise en éducation et le début de sa carrière d'intervenant, Sylvain Picard travaille dans le domaine de déficience intellectuelle ; d'abord, dans une résidence communautaire et, par la suite, auprès d'enfants et d'adolescents ainsi que de familles avec des enfants qui ont une déficience intellectuelle. Il a travaillé deux ans comme conseiller clinique chargé de superviser le travail des éducateurs. Depuis 2002, il est intervenant dans l'Équipe itinérance du CSSS Jeanne-Mance et enseigne au cégep en éducation spécialisée. Il travaille une journée par semaine pour l’équipe DI-TED comme praticien-chercheur et a participé récemment à la publication d’un article : Mercier, C. et S. Picard (2011). « Intellectual disability and homelessness », Journal of Intellectual Disability Research, 55, 4: 441-449.
2 : Nom fictif

mercredi 20 mai 2015

La suppression de l’argent liquide, un pas de plus vers la dictature bancaire


La suppression de l’argent liquide, un pas de plus vers la dictature bancaire


Sans en avoir l’air, nous sommes en train de franchir un grand pas vers la dictature totale, celle des banques.
Il y a un peu moins d’un an, la revue Challenge titrait ; « L’argent liquide pourrait disparaître dès 2020 en Norvège ». La proposition de se débarrasser de l’argent liquide était faite par une association regroupant 200 établissements financiers du pays. Mais déjà un an auparavant, Israël avait donné le la. Le gouvernement de Tel Aviv avait mis en place un comité chargé d’étudier la mise en œuvre d’un système permettant de pouvoir se passer d’argent liquide. Raison invoquée ? Lutter contre la fraude fiscale. Et dès qu’il s’agit de lutter contre la fraude fiscale, tout le monde applaudit sans se poser d’autres questions.
Aujourd’hui, s’étant assuré que l’idée pourrait passer sans rencontrer beaucoup de résistance, les banques passent à la vitesse supérieure. La Norvège se dit prête à passer aux paiements sans espèces. Pas en 2020, mais maintenant. JP Morgan Chase, une des plus grosses banques du monde a averti ses clients qu’elle ne leur permettrait plus de déposer des liquidités dans ses coffres. Pour leur sécurité, bien sûr. Plusieurs banques travaillent de concert pour amener le gouvernement américain à limiter l’usage du cash.
En Allemagne aussi, la campagne bat son plein. L’économiste Peter Bofinger cité par Spiegel , dit ceci : « Avec les possibilités techniques, les pièces de monnaie et les billets, aujourd’hui, sont en fait un anachronisme ».
Il est loin le temps où l’on planquait ses économies dans une vieille boité de biscuits ou sous son matelas. C’est un rappel brutal de ce que nous sommes devenus : des consommateurs, rien de plus. Des consommateurs qui, pour consommer doivent le payer de leur travail pour lequel on leur alloue de quoi faire valoir le droit à consommer. L’argent du travail ne représente que le droit à consommer et il semble que les vrais propriétaires de l’ensemble argent-produits à consommer veulent renforcer le contrôle sur la gestion de ce binôme, l’homme devenant un simple paramètre.
Ce qui semble être un bon plan, est en fait plus que cela, mais pour les banquiers. C’est même un plan d’enfer, grâce auquel ils pourront gérer toutes les crises. En passant au tout numérique en matière de mode de paiement, ils pourront augmenter ou ralentir la consommation selon la conjoncture économique. Selon Zero Hedge, il suffit de taxer les avoirs pour inciter à la dépense et inversement. Les jalons ont déjà été testés à Chypre et posés sans aucune résistance.
En France, nous n’en sommes pas encore là. Est-ce à cause de la fameuse exception culturelle ? Mais les journaux habituels commencent déjà à vanter le nouveau système, mettant en avant tous les avantages qu’il présente, et nous citant les autres pays d’Europe que l’idée soi-disant séduit. Bien que les français n’y soient pas encore prêts, y aurait-il un rapport entre les menées des banques et les projets du gouvernement français au sujet des contrôles des comptes bancaires qui, pour l’instant, ne concernent qu’une catégorie de la population, mais qui pourraient s’étendre ?

Nous nous dirigeons vers le plus grand krach financier de tous les temps. « 199.000 milliards de dollars de dettes

La dette mondiale atteint 286% du PIB de la planète



Le monde aurait besoin de tout ce qu’il produit pendant plus de deux ans pour régler toutes ses dettes, montre un rapport de l'Institut McKinsey, intitulé «Debt and (not much) deleveraging », qui conclut que la dette totale mondiale atteint désormais 199.000 milliards de dollars, soit 28.000 dollars par être humain, un montant record dans l’histoire. En 2007, le total des dettes se montait à 142.000 trillions de dollars, et ces chiffres montrent donc que nous sommes dans une situation bien pire que celle dans laquelle nous nous trouvions juste avant la crise financière, affirme Michael Snyder du blog économique The Economic Collapse.
Les États-Unis sont toujours cités lorsque l’on évoque des endettements astronomiques, et avec raison : la dette du pays de l’Oncle Sam atteint désormais 18.000 milliards de dollars, alors qu’elle ne se montait « qu’à » 9.000 milliards de dollars juste avant la dernière récession.
Cependant, ce ne sont pas les seuls en faute. Selon le rapport de McKinsey, toutes les grandes économies sont en cause. « Sept ans après l'éclatement de la bulle du crédit mondial qui a provoqué la plus grande crise financière depuis la Grande Dépression des années trente, la dette continu de croître», peut-on lire dans le rapport.
« En fait, plutôt que de réduire leur endettement, toutes les grandes économies ont aujourd’hui un niveau d’emprunt plus élevé par rapport à leur produit intérieur brut qu’en 2007. (…) Cela pose de nouveaux risques pour la stabilité financière, et pourrait saper la croissance économique mondiale. »
Ce qui est le plus surprenant, c’est que c’est en Chine que l’endettement a le plus augmenté. Entre 2007 et la mi-2014, la dette chinoise est passée de 7.000 milliards de dollars à 28.000 milliards de dollars. La dette de la Chine représente maintenant 282% du PIB, un niveau qui demeure gérable, mais qui dépasse tout de même celui de pays développés tels que l’Allemagne ou les Etats-Unis.
Le fait que la moitié de ces emprunts soient liés, directement ou indirectement, à un marché immobilier en surchauffe, ou que la moitié des nouveaux prêts soit associée à des comptes bancaires opaques, ou encore que beaucoup de gouvernements locaux ne pourront pas faire face à leurs dettes, demeure extrêmement préoccupant.
Tout ceci implique que la courte période de relative stabilité dont nous venons de bénéficier sur ces dernières années n’est imputable qu’aux emprunts effrénés et à l’impression d’argent qui l’ont accompagnée. « Quiconque doté d’une moitié de cerveau devrait être capable de voir qu’il s’agit d’une gigantesque bulle financière, et qu’elle est vouée à se dégonfler de façon très, très douloureuse », écrit Snyder.
D’après l'économiste allemand Claus Vogt, auteur du livre « The Global Debt Trap », « La situation actuelle est bien pire que celle de 2000 ou 2007, et avec des taux d'intérêt proches de zéro, les banques centrales ont déjà épuisé leurs munitions. De plus, l’endettement total, en particulier celui des gouvernements, est bien plus élevé qu’il ne l’a jamais été ».
« Lorsque la confiance dans la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne et les institutions similaires commencera à disparaître, il y aura un exode massif hors des marchés d’actions et d’obligations. Je pense que nous sommes très proches de ce moment clé de l'histoire financière », ajoute-t-il.
Mais pour le moment, les marchés actions poursuivent leur envolée, et des sociétés de l’Internet qui n’existaient même pas il y a 10 ans sont supposées valoir des milliards de dollars, alors qu’elles ne réalisent parfois aucun bénéfice. De nos jours, Wall Street récompense même les entreprises qui enregistrent régulièrement des pertes conséquentes.
Le réveil sera dur, prédit Snyder. Il pense que nous nous dirigeons vers le plus grand krach financier de tous les temps. « 199.000 milliards de dollars de dettes sont sur le point de s’effondrer, et chaque homme, femme ou enfant de cette planète éprouvera la douleur de ce désastre », conclut-il.
 
 Source.:

Livre: un Roman Jeunesse pour l'été !

Lina, C.P.P. B.V. 502

Lina commence sa cinquième année en lionne. Elle rêve d'être élue présidente de sa classe, et pourquoi, pas superprésidente de son école ! Le défi qu'elle se propose de relever l'amène à s'inscrire au prestigieux concours du parlement. Cette décision l'entraîne dans un tourbillon d'aventures audacieuses. L'un de ses objectifs est d'installer sa création artistique sur un mur du Musée des arts sans se faire prendre par les gardiens de sécurité. Réussira-t-elle ? Avec la brigade 502, parviendra-t-elle à découvrir l'auteur ou les auteurs du plan maléfique dont une élève de sa classe est victime ? Suivez Lina et tout au long de cette année scolaire riche en découvertes et en mystères.


-------------------------------------------------------------------------
À la découverte de trois peintres célèbres
La lecture du roman: Lina C.P.P. B.V. 502 est un éveil au monde des ARTS. C’est aussi l’occasion d’exploiter des techniques de peinture en imitant des peintres célèbres. Afin de faciliter cette démarche, voici un projet comprenant un résumé biographique des grands peintres décrits dans le roman : Lina C.P.P. B.V. 502 et quelques ateliers artistiques adaptés au projet. C’est une invitation à vivre et à découvrir l’univers fascinant de trois grands artistes.
---------------------------------------------------------------------------
Peintres-vedettes
Claude Monet
Vincent Van Gogh
Edgar Degas


Éditeur :
Du Phoenix - livre canadien
 
Collection : Oeil-de-chat
 
Catégorie : Littérature jeunesse
 
Langue : Français
Type : Souple
Statut : Disponible
Nombre de pages : 85
Date de publication : 2015/05/19


Source.:

mardi 19 mai 2015

A c'était le bon temps avant 2001 ?




Ce que l'ont a dit le:



Mise à jour Deux émissions de télévision à saveur technologique disparaîtront des ondes québécoises à la fin de leurs saisons respectives. Le glas des contenus hyper-spécialisés serait-il en train de sonner? En effet, nous avons appris que la production des émissions KT3Z, diffusée à Canal Z et Branché, produite par Radio-Canada et diffusée à RDI cessera bientôt. Dans les deux cas, on blâme les faibles cotes d'écoute en rapports aux budgets nécessaires à la production pour la fin des émissions.
KT3Z était diffusée à Canal Z depuis l'ouverture de la station spécialisée. L'émission s'adressait à un public friand de technologie très averti. "C'est décourageant et surtout déplorable pour nos téléspectateurs car nous faisons une émission très spécialisée sur une chaîne spécialisée et nous servons un public spécialisé qui ne trouve pas ce qu'il cherche ailleurs", nous a confié Stéphane Éthier, animateur de l'émission.
Un point de vue que partage la direction de Canal Z avec cependant un important bémol. "KT3Z dessert un public très spécialisé et peu desservi sur les autres chaînes, nous a dit Danielle Globensky, porte-parole de Canal Z. Cependant, l'émission n'atteignait pas ses objectifs, n'attirant qu'une moyenne de 11 000 téléspectateurs."
Du même souffle, nous apprenions que Radio-Canada et ses partenaires de diffusion Télé-Québec et TFO avait finalement décidé de ne pas renouveler l'émission Branché qui en était à sa septième saison. On se rappellera que Branché avait échappé au couperet de justesse en avril 1999. Une campagne de pétition ayant recueilli plus de 1000 noms en moins d'une semaine avait été lancée à l'annonce de l'élimination de l'émission.
Une pétition a justement été lancée par Marc-André Vallée, le webmestre (bénévole) de l'émission KT3Z afin de sauver l'émission. Danielle Globensky doute cependant que la pétition puisse faire revivre l'émission. «Contrairement à Radio-Canada ou Télé-Québec, Canal Z est une chaîne privée, financée par la publicité et les abonnements des téléspectateurs, explique-t-elle. Si les gens signent une pétition mais n'écoutent pas l'émission, on est pas plus avancés.»
D'ailleurs, depuis hier soir, la pétition n'apparaît plus sur le site Web de KT3Z. M. Vallée a reçu l'ordre d'un représentant de Pixcom (la société qui produite l'émission) de retirer l'appel d'appuis.
Source.:
Dominic Fugère
Consultez les sites de Branché et de KT3Z


 

TV connectées sous Firefox OS : elles sont disponibles

Technologie : Les toutes premières télévisons intelligentes fonctionnant sous le système Firefox OS sont maintenant disponibles en Europe. Elles sont commercialisées par la marque japonaise Panasonic. Il s'agit d'une toute nouvelle gamme de Smart TVs.


C'est donc la marque japonaise Panasonic qui se lance la première dans l'aventure Firefox OS pour équiper sa nouvelle gamme de Smart TVs. Firefox OS est le système d'exploitation créé par Mozilla sur un noyau Linux, comme Android. Il est donc très ouvert et promet une future large gamme d'applications de type Web Apps créées par une communauté de développeurs, professionnels ou non.
Panasonic propose donc le système Firefox OS sur les modèles suivants : CX680, CX700, CX750 et CX800 ainsi que les CR730 et CR850. Ces nouveaux modèles supportent la technologie 4K. Il s'agit de modèles plutôt haut de gamme, et les tarifs vont de pair. Ainsi, le modèle CR850, à écran incurvé supportant une résolution UHD de 3840×2160 pixels, doit être commercialisé aux alentours de 4800 euros, contre 4400 euros pour le modèle CX800, lui aussi UHD mais à écran plat. Cependant, le modèle CX680, toujours UHD, est proposé à moins de 900 euros pour une dalle de 40" de diagonale.

Firefox OS : le pari de Panasonic

Le système Firefox OS installé sur ces téléviseurs intelligents comprend déjà de nombreuses applications développées en HTML5. Par exemple, on y trouve une application Netflix permettant de profiter de la UHD (4K). Ce système relativement léger et particulièrement stable avait été initialement développé pour les téléphones mobiles de type smartphone, puis Mozilla avait annoncé dès 2014 qu'il serait adapté pour d'autres types de plateformes. C'est maintenant chose faite avec ces téléviseurs intelligents.
Il est annoncé que ce système Firefox OS est intuitif et personnalisable, donnant un accès aisé aux canaux télévisuels, aux applications web, aux sites web et aux contenus multimédias des appareils qui pourront être liés à la Smart TV.
Pour le moment, seule la marque Panasonic s'est lancée dans ce pari avec Mozilla. Elle compte bien contrer les sud-coréens de Samsung dont les téléviseurs intelligents tournent sous Tizen, Sony et Philips qui ont misé tous deux sur Android pour leurs Smart TVs et LG qui a, pour sa part, choisi le WebOS. Cette nouvelle gamme de téléviseurs, disponibles premièrement en Europe, sera prochainement commercialisée dans le reste du monde par Panasonic.

Source.:

Bloquer les sites de piratage ? Pas si efficace que cela

Société : Selon une étude menée par le Centre Commun de Recherche de l’UE, le blocage de sites distribuant illégalement des contenus relevant du droit d’auteurs n’aurait pas l’effet escompté et ne suffirait pas à pousser les utilisateurs vers l’offre légale.


Cela sert-il à quelque chose de bloquer les sites de streaming illégaux ? À l'heure où les fermetures et blocages de sites se multiplient, c’est la question que se sont posés plusieurs chercheurs du Centre Commun de Recherche de l’Union européenne, qui ont étudié le blocage d’un des principaux sites allemands de streaming Kino.to, fermé par les autorités en 2011. Les chercheurs ont pu étudier les comportements de ses utilisateurs dans les semaines suivant la fermeture du service, et ont cherché à savoir si l’arrêt du service avait poussé les utilisateurs à se tourner vers des plateformes légales.
Le site Kino.to était en 2011 le principal site de streaming allemand, avant sa fermeture par les autorités. En s’appuyant sur les documents du procès, les chercheurs évaluent le revenu publicitaire mensuel à environ 150 000.dollars et gênerait environ 7 millions de clics par jour. L’échantillon retenu pour l’étude se compose de 5000 internautes allemands, dont les informations de navigation ont été anonymisées puis étudiées par les auteurs de l’étude.

Bloquer ne suffit pas

Sans surprise, tout ne se déroule pas comme prévu et le blocage d’un site ne transforme pas automatiquement ses utilisateurs en fervents adeptes de l’offre légale. « On constate ainsi que la fermeture de Kino.to a affecté de manière globale le comportement des consommateurs, tout particulièrement ceux qui utilisaient principalement Kino.to. Mais on observe également une recrudescence du taux de fréquentation des sites de streaming illégal cinq semaines après la fermeture de Kino.to » constatent les chercheurs.
 
Le graphique fourni explique bien cette tendance : sur l’ensemble du panel observé, la fermeture de kino.to, identifié comme le principal site de streaming allemand par les auteurs de l’étude, a provoqué un fort ralentissement de la consommation de contenus piratés en streaming, mais celui-ci se résorbe après cinq semaines pour revenir quasiment à l’identique.

Les vases ne communiquent pas vraiment

La fermeture du site n’a pas non plus provoqué un afflux monstrueux d’utilisateurs vers l’offre légale disponible au moment de la fermeture : les chercheurs expliquent avoir constaté une hausse de fréquentation de 2,5% en direction des sites de VOD légaux provenant d’anciens utilisateurs de Kino.to. L’étude remarque néanmoins que celle-ci est particulièrement sensible chez les plus gros utilisateurs de Kino.to, alors que les utilisateurs occasionnels n’ont pas changé leurs habitudes suite à la fermeture.
Le principal effet de cette fermeture constaté par les chercheurs est d’avoir poussé les utilisateurs à se rabattre vers les offres illégales alternatives à Kino.to, qui se repartissent entre plusieurs sites de moindre envergure, mais qui ont profité de la fermeture du principal site du secteur. « Si nous prenons en compte les moyens mis en œuvre pour la fermeture de Kino.to, il n’est pas évident que ce blocage ait eu un effet positif » notent ainsi les chercheurs, mais ils rappellent également les biais qui viennent tempérer cette conclusion : l’absence d’une offre légale consistante à l’époque n’a pas encouragé les utilisateurs à perdre leurs mauvaises habitudes.

Source.:

Windows 10 - Pas de mise à jour ''gratuite'' pour les versions non-authentiques

Technologie : Les possesseurs de versions non-valides, dont les copies pirates, de Windows 7 et 8 ne pourront pas gratuitement passer à Windows 10, au même titre que les autres utilisateurs. Mais Microsoft entend bien les amener malgré tout vers Windows 10.

Microsoft l'a annoncé : tous les utilisateurs de terminaux sous Windows 7, Windows 8.1 et Windows Phone 8.1 pourront gratuitement monter de version vers Windows 10 au cours de l'année qui suit le lancement du dernier OS.
Tous les utilisateurs ou presque. Les premières déclarations de l'éditeur pouvaient en effet laisser penser que mêmes les possesseurs de versions non-authentiques de Windows ou "Non-Genuine" pourraient prétendre à la gratuité de Windows 10.

Pas de gratuité pour ces copies de Windows

Microsoft a tenu à clarifier son propos dans un billet de blog de Terry Myerson, le patron de la division système d'exploitation. Et la règle définie par l'éditeur est la suivante : Non, les détenteurs de versions non valides de l'OS ne pourront pas, comme les autres, installer gratuitement Windows 10.
"Bien que notre offre gratuite de mise à niveau vers Windows 10 ne sera pas applicable aux appareils Windows non-authentiques, et comme nous l'avons toujours fait, nous continuerons à offrir Windows 10 aux clients d'appareils fonctionnant dans un état Non-Authentique" écrit Terry Myerson.
Microsoft ne lève donc pas ici toute ambigüité au sujet de l'éligibilité à Windows 10. Plusieurs lectures sont possibles. L'éditeur pourrait ouvrir la possibilité aux utilisateurs d'une version "Non-Genuine" de passer à Windows 10, mais toujours dans une version "Non-Genuine".
Ce message peut également traduire la volonté de Microsoft de communiquer spécifiquement auprès des possesseurs de versions non-authentiques de Windows 7 et 8. Des notifications pourraient alors s'afficher sur leur écran pour les encourager à se procurer une licence authentique.

Des offres spécifiques pour passer à Windows 10

Interrogé sur ce point précis, Microsoft apporte ce commentaire à ZDNet :
"Comme nous le faisons actuellement avec Windows Update, nous allons notifier les clients dans le produit avec des détails sur la façon d'obtenir leur mise à jour gratuite vers Windows 10. Ces notifications fourniront plus de détails et les clients peuvent les désactiver à tout moment. "
Microsoft précise par ailleurs qu'il travaillera en partenariat avec les OEM pour pousser des offres de mise à jour vers Windows 10 "attractives" vers les clients d'appareils anciens exécutant une version non-authentique de l'OS.
Rappelons que les copies "Non-Genuime" de Windows ne sont pas toujours des versions piratées. Parfois, les utilisateurs achètent sans le savoir des copies de Windows que certains revendeurs ou détaillants présentent comme légales, et qui sont contrefaites et/ou falsifiées.

Source.:

lundi 18 mai 2015

Imageidentify, l'intelligence artificielle qui devine le contenu de vos photos


Wolfram vient de lancer une plateforme web capable de reconnaître le contenu d’une image qu'on lui soumet. Si les résultats restent à perfectionner, ce petit outil témoigne des progrès considérables effectués dans le champ de l'intelligence artificielle.



L’homme possède la faculté exceptionnelle de reconnaître presque immédiatement le contenu d’une photo. La société Wolfram Research, spécialisée en intelligence artificielle, ambitionne de rendre les ordinateurs aussi performants que nous. Elle lance pour cela une nouvelle fonction, que vous pouvez tester de ce pas avec votre ordinateur ou votre smartphone : Image Identification Project.
Pour l'utiliser, rien de plus simple : il suffit de se rendre sur le site, de prendre ou de télécharger une photo et de la faire analyser par le réseau neuronal de Wolfram. Premier essai, avec une photo sans légende de Marilyn Monroe. Il nous annonce presque aussitôt le nom complet de l'actrice, propose une notice biographique, tout en précisant que c’est une personne célèbre et qu’elle a tourné dans des films. Il nous renvoie même vers sa fiche Wikipedia. Seconde tentative avec une canette de soda, que le programme reconnait parfaitement, puis avec une cigarette électronique, où il est plus flou (c'est un "appareil").
agrandir la photo
Mais notre dernier essai, avec un cliché de l’équipe de Solar Impulse sur un tarmac avec l’avion solaire dans le fond, s'est révélé plus problématique. Car cette fois Image Identify croit reconnaître... une ballon de rugby ! Curieux.
agrandir la photo
L'homme derrière ce service est loin d'être un inconnu. Stephen Wolfram a mis au point le célèbre logiciel Mathematica, ou encore l'extraordinaire moteur de recherche Wolfram Alpha, qui sert notamment à donner de l'intelligence à Siri, l'assistant vocal d'Apple. 
Si Stephen Wolfram reconnaît que l’actuelle plateforme peut se tromper parfois grossièrement, il entend bien la perfectionner avec le concours des internautes, qui sont invités à évaluer les réponses et dont les recherches vont aider à alimenter la base de données.
 
Source .:
 
Le blog de Stephen Wolfram
A lire aussi :
Reconnaissance d'image : Google rapproche l'ordinateur de l'humain 18/11/2014