Car l'efficacité des cellules gliales a entretenir les neurones et que l'enveloppe de myéline ,isolante des neurones perd en efficacité,vers 39 ans !
D'abord les cellules Gliales:
D'abord les cellules Gliales:
Elles entourent les neurones et participent au contrôle de l’environnement chimique et électrique de ces mêmes neurones. Elles leur procure de la nourriture (sous forme de glucose), elles les supportent et les protègent. Elles éliminent aussi les déchets causés par la mort neuronale. C’est simple, sans les cellules gliales, les neurones ne pourraient fonctionner correctement ! Savez vous qu’elles sont 10 à 50 fois plus nombreuses que nos 100 milliards de neurones ? Ce fait, parmi d’autres raisons, engendra l’idée reçue courante selon laquelle nous n’utiliserions que 10% de notre cerveau.
Malgré tous ces mérites, les cellules gliales restent peu connues. Pour la bête raison qu’elles ne sont pas excitables électriquement et ne conduisent donc pas l’influx nerveux, contrairement aux neurones. Une propriété qui leur valut le mépris dès leur découverte en 1856 par le médecin allemand Rudolf Virchow. Ne voyant qu’un magma de cellules, il les rassemble sous le terme « cellules gliales », du grec glia qui signifie « glue »… Cette méprise ne s’arrangea guère par la suite : elles n’étaient considérées que sous l’aspect de cellules rudimentaires ayant un rôle passif de nourricières (autrement dit des mamans collantes) pour les neurones.
Il faudra attendre les années 90 et les progrès de l’imagerie cérébrale pour qu’enfin notre vision sur ces cellules commence à évoluer. Lentement mais surement, les chercheurs se rendent maintenant compte que les cellules gliales jouent un rôle actif dans la transmission de l’influx nerveux : elles peuvent influencer et moduler le réseau neuronal ! Via une voie chimique: les neurotransmetteurs (substances biochimiques libérées par les neurones et qui sont essentielles à la propagation de l’influx nerveux). Un sacré bouleversement qui remet en cause la vision figée du « tout neuronal » !Ne vous y trompez pas : les cellules de Schwann et les oligodendrocytes jouent un rôle très important. Sans eux, nous serions des zombies, incapables de réagir rapidement car les neurones ne peuvent répondre du tac au tac. Sans eux, les neurones ne pourraient prétendre à leur statut de star. Et pourtant, les oligodendrocytes et les cellules de Scwhan font partie des cellules gliales !
L'axone, ou fibre nerveuse, est le prolongement du neurone qui conduit le signal électrique du corps cellulaire vers les zones synaptiques. Le long de l'axone, ce signal est constitué de potentiels d'action. Les autres prolongements du neurone sont les dendrites qui conduisent le signal des synapses au corps cellulaire. Les neurones ont le plus souvent un seul axone et plusieurs dendrites. Néanmoins, la terminaison de l'axone est très ramifiée - on parle d'arborisation terminale - ce qui lui permet de contacter plusieurs autres neurones avec la même information.
Au sein du système nerveux central, les axones se regroupent en faisceaux ou tractus, alors que dans le système nerveux périphérique, qui parcourt l'ensemble du corps, ils forment les nerfs.
Chez certaines espèces dont les vertébrés, les axones peuvent être entourés par une gaine de myéline. Celle-ci est synthétisée par les cellules de Schwann dans le système nerveux périphérique et par lesoligodendrocytes dans le système nerveux central. La gaine de myéline améliore les propriétés électriques de l'axone et permet une vitesse de conduction plus élevée du signal (jusqu'à 120 m/s).
Les axones permettent également le transport de plusieurs types de protéines, du corps cellulaire où elles sont produites (à partir de l'ADN) vers les synapses où elles assurent diverses fonctions.
La myéline est une substance constituée principalement de lipides (sphingomyéline) dont les couches alternent avec des couches de protides. De façon générale, la myéline sert à isoler et à protéger les fibres nerveuses, comme le fait le plastique autour des fils électriques.
Cette substance grasse est trouvée dans certaines cellules du système nerveux : les cellules de Schwann, situées dans le système nerveux périphérique (les nerfs), et dans les oligodendrocytes, situées dans lesystème nerveux central (encéphale et moelle épinière) des gnatostomes (les vertébrés à machoire).
Les cellules de Schwann enrobent les axones des fibres nerveuses du système nerveux périphérique. Au niveau de nombreuses fibres (mais pas toutes), ces cellules sont aplaties et leur membrane plasmique est enroulée autour des axones. Les cellules de Schwann forment alors un long manchon discontinu appelé la « gaine de myéline », qui peut présenter jusqu'à 300 couches de membrane. La gaine de myéline permet d'augmenter la vitesse de propagation de l'influx nerveux le long de ces fibres nerveuses, pouvant alors se propager de 10 à 75 m.s−1 : en effet, entre chaque partie myélinisée de l'axone se trouve une partie « à nu » de l'axone qui, elle, est conductrice. On appelle cet endroit un nœud de Ranvier. Ainsi, l'influx saute d'un nœud de Ranvier à l'autre le long de l'axone, ce qui lui permet de parcourir le même trajet en un temps moindre. C'est ce que l'on nomme la « conduction saltatoire ». Dans le corps humain, ce mode de conduction est utilisé là où la vitesse d'un influx doit être rapide. Les nerfs qui se dirigent vers les muscles squelettiques, par exemple, sont fait de fibres myélinisées à conduction saltatoire.