La pollution lumineuse est l'excès de lumière de nos villes qui gêne la vision du ciel et l'observation des astres la nuit
Toute la lumière de la Terre qui se voit de l'espace est la part inutile de l'éclairage qui ne correspond pas à nos besoins selon les nécessités de la vie personnelle, sociale et économique. Cet excès de lumière est assurément un gaspillage évalué à 1,5 milliards de dollars en coût d'électricité pour l'ensemble du monde. Il n'est pas sans conséquence sur le cycle sommeil/éveil de tous les êtres vivants de la planète. Les plantes à feuilles caduques (celles qui perdent leurs feuilles en automne) voient leurs cycles photosynthétiques perturbés par l'excès de lumière artificielle nocturne.
Les animaux n'ont plus leur temps de sommeil qui est directement basé sur la régularité du cycle jour/nuit et leur métabolisme en est bouleversé. Dans les élevages intensifs l'éclairage est justement utilisé pour augmenter la production des œufs et forcer les animaux à se gaver. Les oiseaux s'éloignent de leurs airs d'alimentation et de vie sous l'effet de cette lumière parasite qui perturbe leurs repères..
Mais en dehors de ces faits qui sont avérés depuis longtemps, la pollution lumineuse a un effet inattendu sur la santé des humains.
Les chercheurs ont constaté que l'excès de lumièrela nuit diminue le production de la mélatonine qui est secrétée en phase d'obscurité nocturne et régule notre sommeil. Il se trouve que la mélatonine est une hormone dont la production est directement liée au développement de certainscancers, particulièrement ceux du sein. La diminution de la mélatonine favorise le développement de ce cancer chez la femme. "Lecancer est en éveil le jour et la mélatonine le met à dormir la nuit".
Le spécialiste David Blask considère clairement la lumière de nuit comme un facteur de risque du cancer du sein.
L'épidémiologiste Richard Stevens a découvert le lien entre le cancer du sein et la pollution lumineuse dès les années 1980. Il a mis en évidence que le taux de ce cancer était significativement plus élevé dans les pays industrialisés où l'éclairage nocturne est considérablement plus répandu que dans les pays en développement. Les travailleuses de nuit sont particulièrement exposées à la pollution lumineuse. Le risque est évalué à 50% plus élevé chez ces populations.
Un fait qui vient encore soutenir cette thèse est le taux anormalement bas de la mélatonine et du cancer du sein chez les femmes aveugles. Le respect du rythme circadien dans le cycle jour-éveil et nuit-sommeil doit être considéré comme une hygiène de vie à respecter. Cette horloge biologique est présente chez tous les organismes vivants.
En suivant 12 000 femmes finlandaises, on a pu constater que celles qui dormaient 9 heures par 24 heures avaient un risque de cancer du sein moins élevé de 30% par rapport à celles qui dormaient 7/8 heures.
La nuit est faite pour dormir, et nous devons dormir dans l'obscurité complète. Le sur-éclairage par l'usage de spots éblouissants est à éviter en dehors d'une exceptionnelle nécessité absolue.
Un fait qui vient encore soutenir cette thèse est le taux anormalement bas de la mélatonine et du cancer du sein chez les femmes aveugles. Le respect du rythme circadien dans le cycle jour-éveil et nuit-sommeil doit être considéré comme une hygiène de vie à respecter. Cette horloge biologique est présente chez tous les organismes vivants.
En suivant 12 000 femmes finlandaises, on a pu constater que celles qui dormaient 9 heures par 24 heures avaient un risque de cancer du sein moins élevé de 30% par rapport à celles qui dormaient 7/8 heures.
La nuit est faite pour dormir, et nous devons dormir dans l'obscurité complète. Le sur-éclairage par l'usage de spots éblouissants est à éviter en dehors d'une exceptionnelle nécessité absolue.
Les travailleurs de nuit, qui sont exposés à la lumière alors qu'ils devraient dormir, risquent de cesser de sécréter la précieuse hormone, ont voulu vérifier les chercheurs.
Ainsi, en décembre 2005, les études du chercheur David Blask ,a exposé les femmes à 2800 lux de lumière, c'est au moins 10 fois ce que les travailleuses reçoivent généralement, nuance-t-il. Il faut mener la recherche dans un véritable milieu de travail.il faut regarder bien au-delà du rôle de la mélatonine lorsqu'il est question de la santé des travailleurs de nuit. Plus que cette simple hormone, c'est toute notre horloge biologique qu'il faut étudier.
voir la Terre la nuit;
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