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samedi 24 février 2018

L'immortalité physique du corps et le Divin


Être éternel implique la fin de la vie inéluctablement:

Selon le neuropsychiatre,Boris Cyrulnik;L'homme augmenté est révolutionnaire,mais pas éternel.
Si notre génome devenait immortel,ou bien on serait une espèce vieille,parce qu'on serait complètement usé.
Ou alors,si on arrivait a contrôler l'extrémité des télomères des chromosomes ou si on arrivait a contrôler l'apopthose(mort cellulaire).On serait toujours jeune et immortel.
Ce qui ne nous empêcherait pas de mourir.Parce que si génotypement ,on était immortel,le hasard n'existerait plus.Et inévitablement un jour ou l'autre,on rencontrerait l'incendie,le tremblement de terre,etc qui nous tuerait.
c.a.d. que si on arrivait a contrôler les causes internes de la mort,le hasard n'existerait plus ,un jour ou l'autre on mourrait de cause externe.

Perdre un être cher:
Chez l'homme de Néandertal ,il avait 30 phonèmes l'incitant a la parole,il était canibale ,car il mangait le cerveau de ses proches lorsqu'ils mourraient ,et ça avait une fonction sacrée,qui le reliait a un esprit Divin.
Parce que manger quelqu'un qu'on aime c'était pour eux, le faire vivre en soi.
Alors que nous,on le garde dans notre mémoire.Pour eux,ce serait plus morale d'incorporer le corps que de le jetter.

Les croyances:
Il y aurait 500 millions d'athés sur la terre ,contre 7 milliards qui pense a Dieu ,ou le ressente.
L'Homme a inventé Dieu,et non Dieu qui a inventé l'Homme.
Il y a deux manières de rencontrer Dieu :
En partagent une représentation avec les gens qu'on aime.c.a.d. que l'enfant apprend a aimer le Dieu qu'aime
ses parents.On ne peut apprendre a aimer Dieu que lorsqu'on s'attache.

Ou bien : De passer de l'angoisse a l'extase.
C'est un élantion,c'est s'élancer en avant avec l' énergie.
Dans notre cerveau,on peut ressentir un sentiment que l'on appel Dieu(comme l'homme néandertal)qu'on a apprit pour partager le même monde que les gens qu'on aime(l'attachement).Donc,dans notre cerveau ,il y a une bandelette inférieure ,qui stimulée ,ça déclanche des sensations d'euphorie,sans objet.On a aucune raison d'être euphorique ,et quand on stimule trop ,il y a un faisceau latérale(dans notre cerveau) qui nous équilibre en déclanchant une angoisse.
Et l'inverse ,quand on stimule trop le faisceau latérale ,les gens on des angoisses terrifiantes,des tortures physiques.
Et tout d'un coup,................ils passent en extase ,c'est parce que le bonheur et le malheur, ne sont pas opposés, ils sont accouplés.

La religion en société:
On n'a pas forcément besoin de religion ,quand on se trouve dans une société qui est dépourvue de stress,qui est dépourvue de tout problême économique . Le Danemark,serait un modèle,ou l'on voit la christianisation et la religisiosité descendre .L'athéisme monté,,le bien-être croître . L'impact culturel participe beaucoup a la manière de croire en Dieu.Sinon,l'autre manière serait l'organisation sociale et culturel.Pour la radicalisation de la religion ,c'est que les croyants modifient leur système lymbique des émotions.
Ils n'y a pas d'ondes cérébrales de Dieu !Une expérience a été faites ou on a demander a des non croyants de se mettre en prière. Leurs système lymbique s,en fout éperduement ,aucune réaction.

Et les croyants, de se mettre en prière , le système lymbique consomme de l'énergie et au bout il y a les amygdales en amandes , qui est le socle neurologique des émotions intenses ,des colères,des angoisses intenses.Dès que le croyant se met en prière ,l'amande rhinencéphalique (de l'amygdale)s'éteint .
c.a.d. c'est une représentation ,qui modifie la manière dont notre cerveau ,dans notre corps change.
C'est pas le cerveau qui produit dieu,c'est la croyance en Dieu qui modifie le fonctionnement cérébrale.

Développement des neurones du cerveau:
Le cerveau dépend de la structure du milieux dans lequel on vit,elle est d'abbord affective,verbale et culrurel.
C'est tout ce que l'on a besoin pour le développement des neurones du cerveau.
      
REF.: Boris Cyrulnik

La soufrance et le gène de la vulnérabilité


Sommes-nous égaux devant le bonheur ?
 Le célèbre neuropsychiatre Boris Cyrulnik estime que la souffrance est un passage obligé pour atteindre le bonheur

Certaines personnes semblent y accéder plus facilement que d’autres, même quand le malheur s’abat sur elles. Existerait-il des gènes qui prédestinent au bonheur ? En s’appuyant sur les plus récentes découvertes en neurologie et en psychologie, le célèbre neuropsychiatre Boris Cyrulnik démontre dans son dernier livre, De chair et d’âme, qu’en matière de bonheur, la génétique oriente en effet nos choix de vie. Mais elle ne nous voue pas nécessairement à une vie heureuse ou à la dépression.

De même, les terribles épreuves subies par certains enfants ne les condamnent pas irrémédiablement à une vie ratée et malheureuse. 
Le milieu sensoriel, affectif, social et culturel dans lequel nous baignons refaçonne constamment notre cerveau, berceau des émotions. L’humain peut ainsi rebondir du malheur au bonheur. Ces deux antagonistes sont d’ailleurs inextricablement liés, souligne le théoricien de la résilience, Boris Cyrulnik. La souffrance serait même un passage obligé pour atteindre le bonheur. Sans elle, la vie n’aurait aucun intérêt.

Le gène de la vulnérabilité


À la fin des années 90, des chercheurs ont découvert que chez les singes et les êtres humains, certains individus ont des gènes qui synthétisent de longues protéines capables de véhiculer beaucoup de sérotonine, alors que d’autres individus sont de petits transporteurs de sérotonine. Neuromédiateur sécrété dans l’espace situé entre deux neurones, la sérotonine joue un rôle fondamental dans l’humeur. Elle stimule les désirs, améliore les fonctions cognitives, et un grand nombre de médicaments antidépresseurs accroissent sa présence dans le cerveau. 
« Or on constate que les petits transporteurs de sérotonine sont hypersensibles. Ils réagissent avec beaucoup plus d’émotivité aux épreuves que les gros transporteurs, beaucoup moins sensibles aux événements de la vie », confirme Boris Cyrulnik au bout du fil depuis Paris.

« Toutefois, cette tendance naturelle ne prédit absolument pas les dépressions à venir. » 
Prenant conscience très jeunes, pendant l’enfance, qu’ils sont vulnérables aux difficultés, les petits transporteurs de sérotonine s’organisent une vie stable et paisible, entourés de l’affection de maman et papa. Ils s’intègrent bien à l’école, laquelle encourage la routine. Par contre, ils supportent mal les déménagements. Lorsqu’ils se marient, ils font des maris fidèles et de gentils parents. 
En revanche, les gros sécréteurs de sérotonine ont besoin de fortes stimulations pour avoir l’impression d’exister. Enfants, ils sont des transgresseurs, et quand ils arrivent à l’adolescence, ils prennent des risques. Les filles font de l’auto-stop en minijupe et en débardeur. Les garçons font des excès de vitesse ou se lancent dans des bagarres inutiles, note Boris Cyrulnik.

Adultes, ils multiplient les aventures extraconjugales, et quand on les abandonne, ils ne souffrent pas longtemps avant de tourner la page. Toutefois, arrivés à un certain âge, ils n’ont rien construit et un nombre non négligeable d’entre eux sombrent dans la dépression. 
Alors que, chez les animaux, le fait d’être un gros transporteur de sérotonine est garant d’un rang élevé dans l’échelle sociale, chez les humains, les petits transporteurs, à force de bons résultats scolaires - très valorisés dans notre culture - et de travail routinier, accéderont souvent à des postes supérieurs. 
Mais les enfants sages et sans problèmes ne sont pas pour autant assurés de connaître le bonheur éternel, nous apprend Boris Cyrulnik dans De chair et d’âme, qui paraît aux Éditions Odile Jacob et qui arrivera dans nos librairies à la mi-novembre.

L’auteur cite les résultats d’une étude longitudinale menée par des chercheurs portugais sur une cohorte d’enfants modèles. Comme on s’y attendait, ces enfants irréprochables étaient devenus des adultes bien socialisés et sans troubles graves de la personnalité. Par contre, ils (davantage les filles que les garçons) étaient devenus anxieux et plus souvent déprimés que les enfants « normalement difficiles », c’est-à-dire plus sujets à provoquer de petits conflits sans grande conséquence. Rien n’est simple...


Période sensible

Ce déterminant biologique lié au transport de la sérotonine « n’empêche toutefois pas le milieu de marquer son empreinte dans le cerveau et d’orienter l’acquisition d’un style affectif - d’une manière d’aimer - particulier », rappelle Boris Cyrulnik. Le scientifique explique que les informations sensorielles qui enveloppent le jeune enfant induisent la création d’une myriade de nouveaux circuits dans le cerveau.

Les neurones établissent 200 000 contacts par heure au cours des quatre premières années de la vie, précise-t-il. 
Un enfant négligé, maltraité ou qui vit auprès d’une mère dépressive et malheureuse à ce moment critique du développement cérébral apprendra à son cerveau à canaliser (à « circuiter ») les informations vers les zones cérébrales qui déclenchent plutôt la tristesse, explique-t-il. Par contre, si l’enfant est rassuré et entouré d’une mère gaie, son cerveau sera formaté différemment et les stimulations de son milieu seront projetées de préférence vers la région cérébrale qui induit des sensations de bonheur et d’euphorie. « C’est la banalité du quotidien qui façonne le cerveau, souligne Boris Cyrulnik.

Les interactions quotidiennes établissent des circuits, des voies préférentielles, ce qui confirme l’intuition de Freud. » 
L’isolement sensoriel dans lequel se retrouve un enfant qui perd sa mère et ne trouve aucun substitut dans sa famille ou sa culture ralentit la création de nouveaux circuits cérébraux. Cette carence peut même mener à l’atrophie de la région fronto-limbique du cerveau. L’observation au scanner des cerveaux de jeunes orphelins abandonnés et privés de toute affection a en effet montré que cette zone cérébrale, responsable des émotions et de la mémoire, avait littéralement fondu. 
Lorsque ces enfants ont été confiés à des familles d’accueil généreuses, leur cerveau a retrouvé sa taille normale un an plus tard. Les gamins avaient également récupéré un niveau intellectuel normal et s’intégraient bien socialement. En s’appuyant sur ces exemples, Boris Cyrulnik affirme que tout n’est pas perdu pour un enfant abandonné, maltraité par la vie.

Grâce au phénomène de la résilience - que le neuropsychiatre a grandement vulgarisé -, « l’enfant pourra reprendre un autre type de développement si la famille et la culture disposent autour de lui de nouveaux tuteurs ». 
Boris Cyrulnik en sait quelque chose, lui qui est devenu orphelin à l’âge de cinq ans un jour de 1942, lors duquel sa mère polonaise est arrêtée et déportée.

Enrôlé dans la Légion étrangère, son père, Juif d’Ukraine, disparaît aussi. Le jeune Boris échoue alors à l’Assistance publique (l’orphelinat), où une institutrice, qui le croit en danger, le garde chez elle jusqu’à ce que des voisins les dénoncent. Le gamin est alors embarqué et enfermé dans une synagogue de Bordeaux. Il échappe de justesse à la déportation en s’éclipsant dans les toilettes au moment d’une rafle. Il a 11 ans lorsqu’il retrouve à Paris une tante qui l’inscrit à l’école. Il se passionne alors pour la natation, la nature et l’éthologie, c’est-à-dire le comportement animal mais aussi celui de l’homme, qu’il étudiera par le truchement de la psychologie, de la neurologie et de la psychanalyse.

 Influences déterminantes


Dans son livre, le neuropsychiatre explique que d’autres membres de la famille de l’enfant, des amis et même la culture peuvent en effet avoir une influence déterminante sur le développement de l’attachement en favorisant une évolution résiliente. Des enfants maltraités par un parent ne deviendront pas nécessairement maltraitants à l’âge adulte s’ils bénéficient du soutien d’une autre personne aimante de leur entourage et si leur communauté propose d’autres lieux éducatifs.

Le vulgarisateur de la résilience donne en exemple Bill Clinton qui, en dépit de la violence du second mari de sa mère, a réussi à développer une sociabilité tout à fait normale grâce à l’affection de sa mère et de ses grands-parents ainsi qu’aux nombreuses associations de sport, de musique et d’activités culturelles présentes dans son patelin. Si le petit Bill avait vécu dans un milieu fermé et isolé, son cheminement aurait été nettement plus difficile, prévient Boris Cyrulnik. 


La culture n’agit pas toujours favorablement, fait-il par ailleurs remarquer. Longtemps, les Européens et les Québécois ont cru qu’il valait mieux laisser pleurer les bébés et éviter de les prendre dans ses bras de peur qu’ils ne deviennent capricieux, rappelle-t-il. « Effectivement, un bébé dont on ne s’occupe pas arrêtera de pleurer au bout de trois heures, dit-il. Cela ne donne pas raison à cette théorie pour autant mais confirme en fait qu’un bébé non bercé apprend le désespoir.

Tout se passe comme s’il se disait : “Pas la peine de pleurer, personne ne viendra m’aider. Je suis seul au monde et je dois devenir indifférent pour ne pas trop souffrir.” » C’est un comportement courant dans les grands orphelinats. 
« À l’inverse, si, au moindre pleur, on se précipite sur lui pour le cajoler, on compromet aussi son développement, car le bébé apprend que son désir est roi : ta mère est à ta disposition, et si elle n’accourt pas tout de suite, c’est qu’elle est une mauvaise éducatrice », poursuit-il. En bref, le parent doit être ni trop distant ni trop protecteur afin que son enfant apprenne à surmonter les épreuves. Alors, il pourra développer un attachement solide et sans inquiétude (« sécure ») qui lui permettra de s’épanouir.
 
Sans souffrance, point de bonheur

Pour que se tisse un lien d’attachement, l’enfant doit vivre quelques frayeurs (une voiture qui klaxonne, un chien qui jappe, un inconnu qui entre dans la maison), que sa mère ou son père sauront apaiser. Privé de ces petites frayeurs, l’enfant n’a pas de raison de s’attacher, affirme Boris Cyrulnik. « Une alerte pacifiée, un chagrin consolé donnent à une figure d’attachement un pouvoir tranquillisant et permettent à l’enfant de reprendre confiance en soi et d’éprouver le plaisir de partir à la découverte de l’inconnu », précise-t-il dans son livre.

« Quand les parents, au contraire, entourent le petit au point de l’enfermer dans une prison affective, toute séparation est alors vécue comme une menace de perte. » 
L’enfant rassuré éprouve un intense bonheur quand il retrouve la personne à laquelle il est attaché et dont il a été temporairement privé de la présence. Par contre, l’enfant assiégé par le dévouement amoureux de sa mère peut ressentir du déplaisir au moment des retrouvailles, comme la nourriture finit par provoquer le dégoût lorsqu’on a mangé à satiété. « C’est donc le rythme, la pulsation et l’alternance qui provoquent la sensation de joie ou de bonheur extrêmes », souligne-t-il.


« On peut donc dire que les séparations entre la mère et son enfant sont nécessaires au cours de l’éducation. Si ces séparations sont durables au point de devenir des abandons et des isolements sensoriels, l’alerte biologique jamais calmée finit toutefois par faire éclater les cellules, expliquant ainsi l’atrophie cérébrale observée chez les enfants abandonnés dans des orphelinats et leur instabilité émotionnelle », écrit M. Cyrulnik. 
On peut dire aussi que lorsqu’il n’y a jamais de séparation, la routine qui enveloppe l’enfant supprime toute sensation d’événement. Or un cerveau qui n’est pas stimulé rend l’enfant passif, incapable de décider. « Seul le couplage “tristesse de la séparation” et “bonheur des retrouvailles” apprend à l’enfant à surmonter ses petits chagrins et lui permet d’acquérir un sentiment de confiance. Pour accroître l’attachement d’un petit enfant, il ne suffit pas de satisfaire ses besoins, insiste Boris Cyrulnik.

Au contraire, c’est l’apaisement d’une souffrance qui l’augmente et non la satisfaction d’un plaisir. » 
L’empathie, cette faculté de ressentir ce que pensent et ressentent les autres, prépare à la parole et à la socialisation, poursuit-il. Or le développement de cette faculté est compromis autant chez les enfants privés d’une base de sécurité en raison d’un abandon que chez les bambins sous l’emprise d’un amour parental trop bienveillant qui les isole du monde extérieur. Une fois à l’adolescence, l’individu qui a été « trop entouré ne saura pas harmoniser ses désirs à ceux du partenaire espéré car il n’aura pas appris à se décentrer de lui-même ».
 
 Une seconde chance à l’adolescence

Au cours des premières années, l’attachement est particulièrement malléable, souligne le chercheur. Chaque rencontre a un pouvoir façonnant alors que les neurones envoient des prolongements synaptiques dans tous les sens. Puis, le cerveau s’apaise et l’enfant établit ses relations en employant le style affectif qu’il a inconsciemment acquis. 
Dans toutes les cultures, un enfant sur trois n’a pas acquis l’attachement « sécure », soit parce qu’il est tombé gravement malade, soit parce que sa mère est dépressive, soit parce que son père est disparu, indique Boris Cyrulnik.

Pour ces mal partis de la vie, l’adolescence représente une deuxième chance. Sous l’effet du déversement hormonal, le cerveau retrouve une certaine plasticité qui permet aux intenses émotions provoquées par les premières amours d’induire un remaniement du mode d’attachement. Dans le cadre des recherches qu’il effectue à l’Université de Toulon, Boris Cyrulnik a ainsi vu des délinquants apprendre à mieux se faire aimer. Un tel phénomène est plus courant chez les garçons qui connaissent un bouleversement hormonal plus intense que les filles, dont les sécrétions hormonales sont plus douces et plus graduelles, précise le chercheur. 
Plus tard dans la vie, à l’âge de la retraite, l’attachement subit généralement quelques transformations additionnelles.

À cette étape de la vie où les proches parents et les amis disparaissent peu à peu, l’environnement affectif s’appauvrit. Par contre, notre monde intime, constitué par le récit de soi qui est bien gravé dans la mémoire, prend le relais. « Les anciennes figures d’attachement s’internalisent. Une photo, une lettre ou un petit objet suffit pour les évoquer et provoquer un apaisement », indique Boris Cyrulnik. 
À cet âge, l’identité de la personne est plus forte que jamais. Elle nous permet de savoir ce qu’on veut, ce qu’on aime, là où on est fort et là où on échoue. Nos choix sont donc mieux adaptés alors que lorsqu’on est jeune, on fait parfois des choix malheureux parce qu’on se connaît mal. « Les jeunes ont une identité encore incertaine, ce qui fait qu’ils peuvent bien rêver de devenir chanteur alors qu’ils n’ont aucune aptitude », précise le chercheur. 
Quand on devient âgé, on peut aussi se rapprocher de Dieu. « Le psychisme a horreur du vide, affirme Boris Cyrulnik.

Alors, quand une personne âgée cherche à se représenter l’après-mort, elle éprouve une sorte de vertige au bord du gouffre et se sent apaisée dès qu’elle y place Dieu. » 
La plupart du temps, la personne âgée qui a vécu dans une famille croyante redécouvre Dieu et s’attache à lui. Les « sécures » « le remercient du miracle de vivre ». Plus vulnérables et plus rigides, les « insécures » entretiennent avec Dieu un hyperattachement anxieux qui les rend agressifs quand on tente de les faire douter de leur planche de salut. « Globalement, les croyants se sentent mieux que les athées parce qu’ils maintiennent au fond d’eux-mêmes une base de sécurité. Le fait de rencontrer régulièrement des gens qui partagent la même croyance structure leur enveloppe affective », explique le neuropsychiatre avant d’ajouter que la simple évocation de Dieu diminue les marqueurs biologiques du stress. 
Tout au long de son livre, Boris Cyrulnik nous montre que « la vie est une conquête perpétuelle, jamais fixée d’avance. Ni nos gènes ni notre milieu d’origine ne nous interdisent d’évoluer. Tout reste possible».


REF.:  
 Source : Le Devoir, 3 novembre 2006

A quoi ressemblera l'homme «augmenté» de 2050 ?



Transhumanisme: A quoi ressemblera l'homme «augmenté» de 2050?

 

Le transhumanisme exprime l’idée que l’humain peut être « augmenté » par la technologie.
Cette idée est souvent déformée et mal comprise. Ainsi, de nombreuses personnes pensent que les transhumanistes souhaitent créer une sorte de « surhomme parfait » au regard fixe et au sourire figé.
Nous ne sommes pas en quête d’une « perfection » illusoire, ou d’un modèle unique d’« homme nouveau » imposé brutalement à tous. À l’inverse, nous pensons que l’être humain peut sans cesse « devenir plus » :

Il voit plus loin et dans le noir, ne connaît pas la fatigue, vieillit moins vite, ne se brise pas le col du fémur en glissant sur une plaque de verglas et ne risque pas de développer une maladie neuro-dégénérative. L’homme de demain sera « augmenté ». Grâce au progrès technique, ses capacités mentales et ses physiques seront démultipliées. Pour les transhumanistes, « l’Homme qui valait trois milliards » est même peut-être déjà né…

1. La vue.

Il est déjà possible de redonner la vue à des aveugles grâce à des implants rétiniens électroniques placés dans le cerveau. Mais selon Serge Picaud, neurobiologiste et directeur de recherche à l’Institut de la vision à Paris, l’approche la plus novatrice, l’optogénétique, repose sur le génome d’une… algue. Celle-ci est capable de se déplacer naturellement vers la lumière. Les chercheurs souhaitent donc utiliser son système visuel pour le transférer chez un patient. A terme, les neurones du déficient visuel pourront exprimer la même protéine qui rend l’algue sensible à la lumière. Un projet de recherche beaucoup plus fou est également en cours pour développer la faculté de voir la nuit, comme un chat, en injectant dans l’œil un élément chimique présent chez certains poissons d’eaux profondes.

2. La circulation sanguine.

Finies les pénuries de sang dans les hôpitaux. Un fluide synthétique coule dans les veines de l’homme bionique. A l’horizon 2020, des chercheurs prévoient déjà l’utilisation de capsules capables de nettoyer le sang. Ils envisagent aussi d’accroitre sa capacité de transport en oxygène en s’inspirant d’un ver de sable, dont l’hémoglobine est 50 fois plus efficace que la nôtre. Avant, pourquoi pas, de modifier génétiquement les globules pour renforcer leur résistance au vieillissement ou aux virus.

3. Les os et articulations.

Imaginez un bras articulé, connecté, capable de soulever des tonnes de fonte, équipé de ports USB et d’une plate-forme d’atterrissage pour mini-drone. Les capacités des prothèses du futur n’ont de limites que celles de l’imagination humaine. Le membre bionique pourrait se démocratiser non plus chez les amputés, mais chez ceux qui souhaitent éviter les fractures, courir plus vite, sauter plus haut ou nager comme un poisson.

4. Le cerveau.

« Dès les années 2030, nous allons, grâce à l’hybridation de nos cerveaux avec des nano-composants électroniques, disposer d’un pouvoir démiurgique ». Cette prophétie signée Ray Kurzweil, l’ingénieur en chef de Google, signifie que la majorité de nos pensées ne sera bientôt plus d’origine biologique. Elles émaneront d’un « cloud », un nuage artificiel en réseau, dans lequel nous pourrions puiser des informations. Notre cerveau augmenté par des implants sera aussi capable d’effacer des mauvais souvenirs ou d’en immortaliser d’autres. Par ailleurs, la lutte contre les maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson peut passer par un remplacement des zones du cerveau défectueuses par des prothèses microélectroniques.

5. Les organes vitaux.

Outre la généralisation des organes biotechniques, artificiels, l’exploitation des cellules-souches permettra de fabriquer des organes in vitro à l’aide d’imprimantes 3D, tels que le cœur, le poumon, ou le rein. Il s’agit de cellules naturelles programmées pour se multiplier indéfiniment et qui peuvent donner naissance à tous les organes et tissus de du corps humain. Avec l’avantage immense de ne pas être rejetés par le système immunitaire du greffé. Le réservoir le plus important de cellules-souches se trouve au niveau de l’embryon. Seulement, pour des raisons éthiques, les recherches sur l’embryon sont très encadrées en France actuellement. Ce qui est moins le cas aux Etats-Unis ou en Chine.

6. La peau.

Grâce à une bio imprimante 3D, une équipe française est déjà parvenue à imprimer un fragment de peau à partir de différents types de cellules humaines cultivées in vitro. A terme, on peut imaginer la fabrication d’une peau intelligente, intégrée à l’épiderme. Bardée de puces et ultrarésistante, elle pourrait révéler un tatouage électronique qui informerait sur notre état de santé général.

7. Les cellules.

Des thérapies seront développées pour réduire l’oxydation des cellules, responsable du vieillissement. Le cœur de ces recherches porte sur les mitochondries, ces petits organites présents dans les cellules, dont elles constituent le réacteur énergétique. En maintenant ces mitochondries dans un état sain, les chercheurs pensent pouvoir endiguer la mort des cellules, voire les rajeunir. Cela peut passer par l’injection d’une molécule spécifique (NAD) ou l’activation de certains gènes. En laboratoire, des souris ont retrouvé une vigueur musculaire de souriceau et gagné 40 % de vie en plus grâce à ces techniques.

REF.:

jeudi 22 février 2018

Les Difficultés psychosociales , a l'origine du Terrorisme ?

Psychothérapie du diable : Point de vue de Boris Cyrulnik, neuropsychiatre:

Les âmes blessées,c'est le titre de son dernier livre,lequel livre est d'une certaine manière
la suite de son précédent ouvrage ,sauve toi la vie tu appelles .Il (Boris Cyrulnik)était venu d'ailleurs ,nous en parler il y a deux ans ,et c'est là que ça devient troublant ,pour les médias.Un hommage en sorte pour les victimes de charlie hebdo! Ce qui est arrivé,oui c'est une continuité dans ces incidents,vous savez j'étais ami avec Wolinski ,je vous promets qu'il n'était pas anti musulman.
Je sais,.................. c'est insupportable de les tuer,.................. pour ça j'ai connu Cabus.Il était l'homme le plus gentil du monde.
Or, ce que je pense, c'est que c'est pas un accident ! Cela viens d' une organisation qui existe depuis très longtemps, qu'on a signalé ,et dont personne a tenu compte .On met la haine dans des quartiers en difficulté ,c'est intentionnel, c'est politique.
On met la haine,on repère ses enfants en détresse sociale psychologique et social on
repère ses enfants, on leur offre des stages de formation militaire, à la guerre.

Ce sont des groupes terroristes ?
Non ,non ,c'est des groupes politiques qui utilise le terrorisme comme une arme ,parce que c'est une arme efficace et économique.C'est pas cher, on peut bouleverser une société avec peu d'homme à sacrifier et c'est moins cher qu'une armée.
Quand la haine est semé,on repère les enfants les plus faciles à fanatisés,on leur offre des voyages on leur offre des stages on leur apprend à manipuler des armes et ensuite on les envoie en sacrifice.Sacrifice des autres(enfants), au prix de leur propre existence(terroristes) c'est donc une organisation qui est financé par les gens du pétrole, de la drogue qui ont des intentions politiques sur le proche orient et sur l'occident.

Une fois que ces jeunes gens en détresse ont été repérés, fabriquer et sacrifié, il déclenche le processus politiques mondiaux.Mais ,on savait ce que ce que vous dites ,ça ressemble un peu à ce qu'on appelle la théorie du complot.Non pas du tout, parce que cela avait été fait et ça a été mêmes régulièrement fait.L'inquisition chrétienne a duré six siècles en occident et elle est partie exactement du même processu.Le nazisme est partie de la belle culture germanique des années 20 et les années 30 et avec 3 % de la population qui étaient convaincus par le nazisme, six ans après les élections, 95% de la belle culture germanique allemande votait nazis et mettait le feu au monde.

 Voilà exactement le danger,c'est............ qu'est ce qu'on va faire de cette tragédie?
 On peut en faire une solidarité où on peut en faire un massacre.On peut très bien ,..............les musulmans français qui ne sont pas coupables de ce qui vient de se passer,risquent d'être agressés.Actuellement,les plus agressés par le terrorisme ce sont les arabes.Donc, 99% des arabes tués, sont tués par d'autres arabes.Il y une tension religieuses et politiques, puisque les deux ne sont pas séparés.Il y a une intention et je pense que ça, se produit régulièrement.C'est une arme efficace et redoutable.Ce que vous disiez sur les allemands ,le nazisme,on revient là dessus ,on va décrypter cet événement. Pour certaines histoires dont parle john nagl par exemple,quand il parle de la fabrique des bourreaux ordinaires de Hitler: Dit que, c'était quand même quelque chose qui se travaille, et depuis des années.L'antisémitisme était latent ,dans toute une culture et qu'un peuple avait progressivement par l'école, absorber ces idées, les avait fait sienne .C'est un peu ce que disent aujourd'hui certains de nos politiques, il faudrait enseigner l'histoire différemment a l'école.
C'est toute une société quand même qui est imprégné de ses idées petit à petit.Oui c'est l'idée que je vous propose.C'est qu'en fait c'est pas des monstres, mais c'est pas des fous ,ce sont des enfants ,des hommes normaux en détresse.C'est que ces enfants en détresse sont abandonnés.

Donc la solution: Ça serait de les éduquer, de leur envoyer des gens de culture.La culture se fait pas par les philosophes, elle se fait par les gens de théâtre, elle se fait par des gens de terrain qui vont sur le terrain qui proposait une fiction, qui touche les enfants.C'était la fonction du théâtre en grèce.
C'est à dire que les citoyens ne pouvaient pas quitter le théâtre après la représentation.Il devait en discuter parce que les comédiens mettaient sur scène les problèmes de la cité,et la culture les partagait, ensuite autour du feu,ensuite, on faisait intervenir les philosophes.Ce n'était pas , les politiciens, ni les économistes.Mais le point départ, c'étaient les artistes . Et aujourd'hui c'est la télé ,c'est facebook ,c'est ça le problème peut-être.
Alors voilà ,c'est une arme.C'est pas le théâtre,...........c'est une représentation facile,cest la pensée paresseuse de toutes ces théories totalitaire.
Victor klemperer qui est un linguiste, raconte, comment le nazisme s'est développé dans une belle culture .Il raconte que petit à petit des slogans sont rentrés dans la culture.Les slogans, ça permet de faire croire ce qu'on a compris, car on se contente comme un perroquet de réciter(la Doxa).C'est à dire qu'on n'a pas débattue, on a récité et on se soumet ,voilà le mot important ,on se soumet à une représentation dépourvue de jugements.

Vous la connaissez cette mécanique de ces criminels ?
 Ce sont des gens absolument normaux.Ce sont des gens qui ont été façonnées,............ des gens en difficultés psychosociales éducative qui ont été façonnés intentionnellement par une minorité,et financé pour prendre le pouvoi.C'est exactement le point de départ de l'inquisition, c'est le point de départ du facisme, c'est le point de départ de toutes les théories totalitaire. Je me suis fait psychiatre(Boris Cyrulnik) pour expliquer le nazisme.Alors que j'étais Bordelais, quand j'ai subi ces phénomènes,qui démarre actuellement(L'affaire Charlie hebdo),si on les laisse se développer.
Donc j'ai vécu de l'intérieur la soumission à l'agression,à l'idée que les autres se faisait de moi.Le slogan, pas la rencontre,pas la discussion,l'idée.La soumission à une représentation coupé du réel.Et,j'ai vu le nazisme détruire ma famille et j'ai vu le nazisme m'arrêter, j'avais 6 ans et demi,........m'emprisonner.J'ai vu comment les idées nazies, y ont perdu la guerre des armes,........... ils n'ont pas perdu la guerre des idées, qui a continuer très longtemps et qui est actuellement(tragédie Charlie hebdo)et est un peu réveillée sous un autre nom.Mais ,c'est le même principe du langage totalitaire.
Le 10 janvier 1944,je revoyais le scénario de mon arrestation la nuit ,quand des hommes armés avaient entouré mon lit ,............une torche électrique dans une main, un revolver dans l'autre et des lunettes noires, la nuit pour rafler un enfant de six ans.
Dans le couloir quelques soldats allemands, presque au garde à vous,dans la rue des camions bourrés de gens.Et contre le trottoir deux tractions avant attendaient pour nous emmener.
Aller raconter ça,et vous verrez la tête des autres. Absolument,............ c'est tellement...........c'est stupide, exactement comme la mort de Wolinski ,Cabu et de ses amis(Charlie hebdo).C'est un crime stupide, intentionnel,c'est à dire que lorsque j'ai connu ça,j'ai mis des années à comprendre pourquoi il avait des lunettes noires la nuit.C'était pour ne pas être reconnus par le voisin, parce que j'avais été dénoncé.J'ai retrouvé l' archive ou l'on dit qui payait les dénonciations : 300 euros pour un juif intéressant ,50 euros pour un enfant.Mon arrestation a donc rapporté 50 euros à l'homme qui m'a dénoncé que je connais. Et que j'ai dénoncé.Je l'avais rencontrée après,maintenant,je sais qui c'est.Je ne l'ai pas rencontré,mais j'aurais pus ,on m'a dit même, que j'aurais dû le dénoncer.Mais je suis pas un dénonciateur !

Alors que, ce qui se passe actuellement,(l'affaire Charlie hebdo) c'est une vengeance. Je pense que la mauvaise riposte,c'est la vengeance.C'est à dire que, à ce moment là ,c'est ce qu'il souhaite.Ils voudraient provoquer probablement une déflagration mondiale(world trade center,911,guerre irak,).Ça fait partie des techniques de prise de pouvoir et le danger, ça serait la vengeance et notamment les musulmans Français sont en danger.C'est à dire que la pensée paresseuse,puisque c'est des musulmans qui ont commis ça,c'est donc les musulmans qui sont coupables.Voilà,ça c'est l'extrapolation dangereuse.Et
les musulmans Français sont en danger actuellement ,donc je trouve qu'il est tout à fait important de dire que l'immense majorité des musulmans ne sont pas coupables .Mais qu'il y a une démarche totalitaire; qu'elles soient musulmanes,juives ,chrétiennes, ou laïcs,il y a une démarche totalitaire qui elle ,est dangereuse.Parce que là, avec une minorité d'hommes décidés, formés et payés, ce sont des mercenaires ils ne savent pas eux.Ils sont fanatisés,ils sont manipulés ,ils sont fabriqués.Et avec une minorité d'hommes fabriquer, on peut détruire une civilisation . Ça été fait,les nazis l'ont fait, l'acquisition l'a fait ,ça a été fait !

Quand vous dites,qu'ils sont fabriqués, vous les déresponsabiliser pas un peu, quand même ?
Alors le problème de la psychologisation de ces drames ,c'est de risquer et de déresponsabiliser.Vous
avez raison, mais qu'est ce qu'il faut faire ?
Il faut riposter,déclenché la guerre ,il faut maîtriser la situation . Alors moi je pense que le danger c'est de déresponsabiliser ,mais je pense aussi que on a toujours un espace de liberté; on peut se laisser embarquer et dans ce cas là ,tous ces jeunes qui rentrent pas dans ce piège,comme la majorité d'entre eux.Alors la responsabilité, c'est nous qui l'avons,...............c'est à dire que c'est nos gouvernants quelle que soit leur couleur, qui ont abandonnés culturellement les gosses de ces quartiers et qu'ils les ont soumis à des manipulateurs.L'allemagne nazie était follement cultiver c'était une très belle culture.Mais la base était larguée comme on le voit aujourd'hui dans les pays du proche orient où le top arabe est magnifique,la base est complètement larguée.Alors que le top arabe est cultivé, parle plusieurs langues; la base est largué.Donc on les abandonne et on les laisse, on les donne à ces manipulateurs.Donc il faut que, je crois que nous ,nos responsables,nos décideurs politiques devraient faire ,de ne pas faire ça.

Sans vouloir faire de l'histoire criminelle psychologie ;Comparer la mécanique dans la tête d'un nazi est la même que dans la tête d'un militant islamique fondamentaliste ?
Est ce que c'est pareil ?
Je réponds clairement oui !Oui c'est exactement la même méthode, c'est à dire que Freud disait, les mots au début désignes des choses et puis progressivement ,les mots désignent des choses qui sont pas là.C'est la fonction du symbole ,c'est la fonction des mots et puis progressivement les mots finissent par ne plus rien désigné du réel,.......... c'est le racisme . A ce moment là on se soumet un slogan,et quand une culture ne permet pas la rencontre, ne permet pas le débat, à ce moment là on se soumet a un slogan et facile à manipuler.On est des proies pour ces gens, qui eux sont entraînés ,ce sont d'excellents mercenaires d'argent d'armes et d'intellect.
Actuellement l'internet, leur donne un pouvoir ,démultiplie leur pouvoir .C'est à dire qu'en un clin d'oeil, en un clic, on peut mettre des centaines de milliers de gens dans la rue.
Devant une tragédie pareille ,il y à deux danger :
Le premier danger, c'est de se taire ,et le deuxième danger c'est de parler.
Le premier danger c'est de se taire, on peut pas laisser faire un crime comme ça,comme si de rien n'était.Ce serait se soumettre aux terroristes ,..........ils veulent nous soumettre .Et le deuxième danger, c'est de mal en parler,la vengeance c'est les arabes qui sont responsables, c'est le juif qui sont responsables, comme la recherche du bouc émissaire comme d'habitude.Voilà le deuxième danger.


La seule bonne solution ,ou la moins mauvaise solution ,parce que c'est quand même une immense agression, le 10 janvier 44, les nazis ont rafler les juges Bordelais !
Le 10 janvier 2015, il y a encore une tentative de destruction d'une société par la même méthode.
Alors,la seule bonne solution,c'est la solidarité armés.C'est à dire,la solidarité, ne pas se laisser
soumettre ,ne pas se laisser faire et ça,remet d'abord intellectuellement et s'il le faut, avec des vraies armes.D'enfermer d'abord,intellectuellement ,d'expliqué à la majorité des gens ,quelle que soit leur religion ,que la spiritualité n'est pas la contrainte a éliminé le mécréant.C'est à dire que celui qui n'a pas la
même croyance que moi ,n'est pas un ennemi ,n'est pas l'homme inférieur ,c'est un homme qui a une autre croyance aussi respectable que la mienne.
Donc ça, c'est une arme intellectuelle ,qu'on peut partager. Pour ça, il faut qu'il y ait des rencontres, il faut qu'ils aient des débats, il faut aider les journalistes ,il faut qu'ils aient des artistes et ça fait partie de la culture.Et le danger ça serait se laisser piéger comme le sont ces hommes,ces terroristes.Il y a toujours un moment où la force provoque la réponse par la force et là ,effectivement et alors la, on sait ce qui se passe au proche orient actuellement.C'est à dire qu'au proche orient , il y a eu des forces insidieuses d'abord ,des forces verbal, la télévision, internetJ'ai vu au proche-orient, le protocoles des sages de sion tous les soirs a la télévision.Dans un pays que j'aime beaucoup le Liban, tous les soirs il y avait le protocole des sages de sion à la télévision, c'est à dire un film Nazi disant que les juifs mange le coeur.
Au moyen âge, c'était le coeur des petits chrétiens,maintenant c'est le coeur des petites arabes.Il y a beaucoup de gens qu'il y croient, dans le débat démocratique, c'est de dire attention c'est pas rien, c'est pas une fiction. La fiction pose un problème qui ensuite a des conséquences réelles.Attention les artistes ont un pouvoir, mais ils doivent avoir la liberté en même temps comme le journaliste quelle soit les premières cibles des dictateurs: les journalistes et les artistes.

Il y a 50 ans,a l'époque où la lobotomie ont été considérés; couper un morceau de cerveau,.......... il y a eu un prix nobel pour ça.Celui qui a inventé la lobotomie a été nobélisé pour cette belle mutilation ,on coupe un morceau de cerveau.Effectivement il a plus l'angoissent,puisqu'il y a plus d'anticipation,il y a plus de vie psychique,donc s'il a plus d'angoisse.
Vous savez ce film : Vol au-dessus d'un nid de coucou,dont on a tous vu.
Et qui est bien porteur de cette critique.Qui est un contre sens, le film était un chef-d'oeuvre artistique d'où la nécessité du débat démocratique parmi les journalistes.Il faut qu'ils aient plusieurs tendances parmi les artistes, il faut beaucoup d'opposants et qui ont le droit à la parole ,et parmi nous les citoyens aussi qu'il aient plusieurs croyances et plusieurs tendances, sinon c'est la guerre.Il y a plus de lobotomie ,il y a beaucoup de débats scientifique la dessus;alors c'est ma théorique, oui il y a des débats actuellement,......... des débats passionnants avec le retour et le développement de la neuro-imagerie qui changent l'imaginaire de la folie et de la condition humaine.

Vous savez que votre cerveau a été sculptée par votre enfance et que vos sécrétions neuro hormonal sont modifiées par la manière dont on parle de vous.C'est à dire que c'est une
nouvelle manière de penser le psychisme.Mon cerveau est sculpté par mes parents ,mon école,
ma culture ,et ensuite si vous me parler gentiment ,vous modifiez mes sécrétions neuro endocriniennes.Il ya une très très belle phrase que vous écrivez, vous dites:
"Chaque nouvelle manière de penser la souffrance, a provoqué l'hostilité".
Oui parce qu' on retrouve en retour la nécessité de critiqué les doxa, c'est à dire les ensembles de récitation
convenu, qu'on répète sans jugement sans réflexion.Comme si c'était tenues pour vrai .Chaque fois qu'on a
fait une découverte en psychiatrie,que ce soit en neurologie psychanalytique ou psychologique ou sociale ça  provoqué un scandale.Parce que la pensée paresseuse, c'est la certitude et c'est ce qu'on est en train de vivre aujourd'hui, C'est certain que, dès que quelqu'un dit :Est-ce que vous êtes vraiment sûr ce que vous venez de dire ? On va demander à untel ,qui a une autre croyance ,une autre religion ou une autre culture;Et
vous ,comment vous faites pour penser ça dans votre culture ?
Et ce décentrement ,qui est un enrichissement provoque la haine,l'hostilité de ceux qui ont besoin de se raccrocher à la récitation paresseuse(la doxa).Alors,toutes les découvertes,ont été punis !
Celui qui a découvert la prophylaxie de l'accouchement, est mort battus par les infirmiers psychiatriques.Ses blessures se sont infectés et il en est mort!
Lamaze qui a importé en france ,l'accouchement dit sans douleur,a eut 3 procès, dont un des conseils de l'ordre,qui lui a reproché vous êtes un charlatan.Une femme ne peut pas accouché sans douleur, c'étais très idéologique puisque,c'était les communistes qui avait inventé entre guillemets l'accouchement sans douleur.
Voilà donc ,ce n'est pas possible c'est un communiste donc c'était faux ,et une femme doit accoucher in
dolorés pariès. Sinon si une femme n'accouche sans souffrir,elle ne pourra pas aimer son enfant.
Donc il a fallu combattre ces idées ,qui aujourd'hui ,ceux qui viennent de naître paraissent évidentes et qui sont le résultat d'un combat de 20 ou 30 ans.On y rencontre des personnages là qu'on connaissait peut-être sûrement:  Lucien Bonnafé, henriette et Emmy Werner ,c'est elle qui a inventé ce terme la, de
résilience avec les enfants d'hawaï ,il y a un débat là-dessus,.......... mais elle mérite d'être cité .
Ce n'est pas elle ,qui l'a inventée;C'est plutôt Werner et Smith .Ils ont tous été considérés comme des charlatans,ils étaient hors de la doxa et des écrits.


REF.: