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lundi 6 mars 2023

Système immunitaire et Virus: Pour notre survie et votre humeur ?

 

 Système immunitaire et Virus: Pour notre survie et votre humeur:

 

En somme, si mon système immunitaire diffère du tien, nos enfants hériteront d'une troisième combinaison , ce qui avantage la surviede nos gènes. C'est de cette façon, par exemple, que dans un avenir lointain naîtront peut-être de plus en plus d'humain résistants aux virus ravageurs du sida.

Autrement dit, et aussi bizarre que cela puisse paraître, c'est en s'accouplant qu'on arrivera un jour a damer le pion au sida, mais aussi a la Covid19 qui traumatise la planète.

Il y a deux groupes de bactéries représentés dans le microbiote intestinal ,qui sont les Firmicutes et les Bactéroidètes. Ils constituent 90% de la flore microbienne du côlon. Le premier groupe, les Firmicutes est formé de bactéries qui adorent le gras et possèdent l'équipement enzymatique pour extraire le maximum de calories de ce que nous mangeons. Pas surprenant alors que les spéçialistes les associent a la prise de poids et a l'obésité.

Autrement dit, si l'équilibre intestinal bascule en faveur de ce groupe de bactéries, l'embonpoint n'est jamais loin. Le deuxième groupe, celui des bactéroidètes, est beaucoup plus représenté chez les personnes sans surcharge pondérale. Pour évaluer le risque sur la santé, les spéçialistes regardent le rapport Firmicutes/Bactéroidètes. Ce nombre est corrélé a des risques d'inflamation, mais mais aussi aux risque de diabète, d'obésité et de maladies coronariennes. Plus il est élevé, plus les problêmes de santé associés au surpoids sont probables.

Parmi ces collaborateurs microbiens, il y a une vedette des laboratoires nommée Akkermansia muciniphila. Ce partenaire représente entre 1 et 5% des bactéries du microbiote intestinal d'un adulte en santé. Cette bactérie qui se prélasse dans nos intestins est un mangeur de mucus, comme le témoigne le muciniphila (qui aime le mucus). En dévorant le mucus qui tapisse et protège la muqueuse intestinale, Akkermansia force notre corps a constamment renouveler cette barrière naturelle. 

Ah!!!! Pour votre humeur, on sait que 80 a 90% de la sérotonine provient des cellules nerveuses intestinales. Elle est donc fabriquée dans l'habitat du microbiote. Ainsi, les microbes ont un effet sur nos humeurs!!!

Les bactéries avec leurs expériences vieilles de 3,5 millards d'années sont des As dans les échanges de gènes.Quand l'humain vient au monde avec une maladie génétique, il a généralement rien a faire. Cette information inscrite dans les chromosomes est irréversible, car chez notre espèce, la transmission des gènes est simplement verticale. Autrement dit, a l 'exception des rares cas de thérapie génétique, on ne peut disposer de plus de cartes dans notre jeu de chromosomes que celles héritées de papa et de maman. Par contre, chez les bactéries, c'est une autre histoire , car la transmission des gènes est a la fois verticale et horizontale. Les individus peuvent augmenter la diversité génétique héritée de leur procréateur en recevant, par exemple , des gènes par les virus qui les infectent.  

Savez-vous qu'il faut seulement 150 grammes de selles pour sauver la vie de 3 malades. La banque de caca de Boston approvisionne beaucoup d'hôpitaux a travers les USA. Cette méthode de soin inusitée est souvent présentée comme nouvelle médecine humaine. Car bien connue chez les animaux, comme les chimpanzés, après un dur épisode de diarrhée , se soigne en consommant les excréments d'autres individus en santé!!!


Ce qui revient a dire: Que l'homme a été domestiqué, selon un biologiste(dans le livre de Boucar Diouf) par les bactéries qui eux ont probablement été domestiqués par nos ancêtres les virus. Sinon, les virus n'auraient pas choisit l'humain comme mode de transport qui permet aux virus d'exprimer son intinct de survie! 


REF.: Boucar Diouf, livre: La face cachée du grand monde des microbes,en 2021.

 


mardi 9 octobre 2018

L’intestin a une ligne directe pour transmettre ses états d’âme au cerveau

L’intestin a une ligne directe pour transmettre ses états d’âme au cerveau

Libellés

Microbiote, système immunitaire, cancer, alzheimer, cerveau
 
L'intestin est la cible de l'heure pour comprendre et traiter plusieurs problèmes de santé allant de l'obésité à la dépression. Une nouvelle étude lève le voile sur l'un des mécanismes par lesquels l'intestin et le cerveau se parlent, ce qui pourrait modifier plusieurs approches thérapeutiques.
Un texte de Renaud Manuguerra-Gagné
Depuis quelques années, nous assistons à un renouveau en ce qui a trait à la perception de notre système digestif. Loin de simplement servir à traiter les aliments, notre intestin ainsi que les cellules nerveuses qui le contrôlent et le nombre incalculable de bactéries qu’il contient peuvent influencer notre santé, et même notre comportement, au point que l’on surnomme cet organe notre deuxième cerveau.
Jusqu’à maintenant, les chercheurs pensaient que le principal moyen employé par l’intestin pour communiquer avec le cerveau était les hormones, celles-ci pouvant prendre parfois jusqu’à une dizaine de minutes pour atteindre leur cible.
Des chercheurs de l’Université Duke, aux États-Unis, viennent toutefois de démontrer que cette communication est beaucoup plus rapide que prévu.
Leurs travaux montrent même que l’intestin se brancherait directement sur le système nerveux, transférant de l’information au cerveau en quelques secondes, une rapidité qui pourrait exercer une influence importante sur le développement de plusieurs maladies et sur leurs traitements.

Une autoroute de l’information

L'intestin contient des centaines de millions de cellules nerveuses qui forment le système nerveux entérique. Ce système, qui s’étend sur toute la longueur du système digestif, permet à l’intestin d’agir de façon autonome presque indépendamment du cerveau.
L’intestin est aussi tapissé de cellules sensorielles, nommées cellules entéro-endocrines, qui récupèrent des informations chimiques sur l’environnement intestinal et ses bactéries et relaient ces informations grâce à la production d’hormones.
Pour les chercheurs, cette méthode de communication, bien qu’importante, semblait trop lente pour produire plusieurs des effets observés. Ils ont donc décidé d’ajouter un peu de couleur à l’intestin pour voir si une autre méthode sortait du lot.
Ils se sont alors tournés vers un outil assez surprenant : un virus de la rage combiné à des molécules fluorescentes. Comme la rage est un virus qui se répand dans le corps en remontant le long des nerfs, les scientifiques espéraient que ce dernier révèle des trajectoires nerveuses inconnues entre l’intestin et le cerveau.
En l’inoculant à des souris, ils ont pu suivre le trajet du virus, d’abord capté par les cellules entéro-endocrines, puis illuminant sur son passage des cellules nerveuses jusqu’à ce qu’il rejoigne le nerf vague, l’un des plus longs nerfs du corps, dont les branches relient directement l’information en provenance de plusieurs organes jusqu’au cerveau.
En examinant ensuite les cellules nerveuses, les chercheurs ont remarqué que l’intestin pouvait envoyer de l’information sur son contenu en quelques dizaines de millisecondes, beaucoup plus rapidement que par la voie hormonale.

Ressentir avec ses tripes

Bien plus qu’une leçon d’anatomie, la découverte de cette connexion directe met en valeur d’autres travaux, tels que ceux d’une équipe de chercheurs qui vient tout juste de montrer comment la stimulation des neurones sensoriels dans l’intestin active directement le circuit de la récompense dans le cerveau, en y permettant la relâche de dopamine.
Pour les chercheurs, cette connexion rapide et ses conséquences sur le cerveau pourraient non seulement expliquer la sensation de bien-être quand on mange, mais aussi pourquoi un grand nombre de médicaments dits « coupe-faim » sont inefficaces, ces derniers ciblant principalement une voie hormonale.
Plus encore, des études montrent que des maladies neurologiques variées, comme la dépression ou la maladie d’Alzheimer, pourraient tirer leurs sources de l’état de santé de l’intestin.
Jusqu’à maintenant, plusieurs chercheurs ont mené des investigations à propos de ce lien en étudiant les hormones circulant de l’intestin au cerveau. La découverte de cette nouvelle connexion pourrait toutefois ouvrir de nouveaux champs d’études pour mieux comprendre ces maladies.

mercredi 15 novembre 2017

Nos microbes ont besoin de manger,mais nous les affamons




Les microbes nous aident à digérer les aliments, à récolter des calories, à nous fournir de l'énergie, à produire des vitamines essentielles, à réguler l'appétit, à protéger notre système immunitaire et à repousser les méchants. Mais en raison de notre mode de vie moderne, y compris un régime alimentaire occidental hautement transformé et la surutilisation d'antibiotiques, certaines des espèces de bactéries qui vivaient autrefois dans notre intestin sont sur le point de disparaître.Nos microbes ont besoin de manger, mais nous les affamons en ne les nourrissant pas avec les aliments appropriés. La digestion est déja fini avant d'arriver au gros intestin,il nous faut des fibres!!! Adieux le Big Mac !
 Le résultat? Les entrailles malsaines, et un taux d'obésité qui a grimpé en flèche.Time Spector a travaillé longtemps la dessus.Selon le généticien Tim Spector, auteur du nouveau livre "Le mythe de la diète: la vraie science derrière ce que nous mangeons", le mythe le plus important est que, "comme les rats de laboratoire identiques", nous répondons tous à la nourriture et consommons les mêmes façon.Mais tout comme les empreintes digitales, le microbiome de chaque personne est unique, de même que la façon dont le régime alimentaire influe sur notre poids et notre santé. Ainsi, le régime qui fonctionne pour un scientifique britannique peut être radicalement différent d'un chasseur-cueilleur en Tanzanie, ou même de la personne vivant à côté.

REF.:

samedi 4 mars 2017

Les solutions aux allergies(Les 4 vérités cachées)

The Allergy solution par le Docteur Leo Galland M.D.

1 Billion(1 Milliard)de personnes ont des allergies,il y a 100 ans c'était très rare.Il y a 50 ans, 1 personne sur 30 avait des allergies et en 2016 c'est 1 personne sur 3 qui ont des allergies.Le microbiote et le système immunitaire sont les solutions a ce problême.

Les allergies sont causées par un système immunitaire débalancé.La solution aux allergies ,est de restaurer le système immunitaire a son état naturel. Les allergies résulte de l'interaction entre ce que vous ingérer et l'environnement dans lequel vie votre corps.

Il y a 3 niveaux d'environnement que cela importe:
-environnement extérieur que tous partageons
-environnement intérieur que nous utilisons 90% du temps.
-environnement interne au sein de notre tube digestif.

Le pollen:
Le Rag weed(herbe a poux), c'est le genre de pollen que nous avons 5 fois plus en ville quand campagne.Il contient un enzyme toxique pour la surface des poumons,le nez et affecte directement votre cerveau.Et chaque personne peuvent avoir différente allergies.

Les questions importantes a se poser :
Quand est-ce la dernière fois vous avez été bien ?
Qu'est-ce que vous aimiez avant de tomber malade ?
 Comment votre environnement participe a votre maladie ?
Comment avez-vous changé au fil du temps ?
Comment vous avez été affecté par le traitement que vous avez finalement reçu ?

Ce sont les questions que les spéçialistes vous pose pour établir un diagnostique.

Il y a 4 vérités cachées a propos des allergies:
1- (immune balance diet)L'équilibre alimentaire,le fast-food cause des allergies ,seulement 3 repas/sem. contribut significativement aux allergies. selon les études ISAAC= international study for allergy and astma for children.

2-(Power wash)Le grand nettoyage : Les allergies comme déguisement,............si vous êtes allergique ,vous avez peut-être un problême de poid et surtout a cause que les cellules sont plus grosses.

Qu'est-ce qu'une diet balancé: Pour votre système immunitaire ,il faut des fruits,des légumes colorés,des épices piquantes,et des petites collations croquantes (comme des noix).
Fruits: fraises,bleuts,mangues,papaye sont très bons.
Légumes colorés: épinards,avocats,patates sucrées,carottes,brocolis,arugula et la Kale.
Herbes épicées: le persil,oignons vets,ail,gingembre,curcuma.
Collations croquantes: Amandes,noix,noix du Brézil,graines de tournesol,graines de citrouille.

Les aliments sont notre médecine !
Il faut faire un power wash,c'est comme un reset de votre computer.3 Jours de power wash= soupe + smoothie + thé avec des végétaux fruits et graines. C,est ce qui va recharger vos cellules de nutriments qui satisfait votre faim. Après vous recommancez a manger normalement un élément a la fois pour trouver a quel aliment vous êtes allergique . 
Un allergie a un aliment courant empêche la perte de poids.
Un bon smoothie: mélanger dans le blender,un avocat,arugula,des baies(petits fruits comme bluets),graines,thé vert !
Une bonne soupe: mélanger: des carottes,brocolis,persil,kale,oignons verts,épices pour faire une bonne soupe !

 Les allergies opèrent sous différentes alias:
Comme,le blé ou anciennement la farine,ou l'amidon,les féculents.
Le soya: ou anciennement la lécithine,ou protéine végétale texturée.
Le Maïs : ou bien le maltadextrin ou le dextrose.
La levure : ou bien l'extrait de levure.
Le lait: ou anciennement le le petit lait ou la caséine. 

3- La troisième vérité cachée : Mission détoxication !
Les déclancheurs d'allergie se cache souvent a nos yeux.Comme la moisissure des conduits d'aération  !
Pauvres travailleurs de bureau des grandes édifice a air recyclable !
Mission Détoxication !!!
Pour éliminer la moisissure et les champignons ,faites ces 6 actions :
Regarder si la couleur change sur les murs ou le plafond,investiguer les endroits humides (sous-sol,cuisine),et les fuites des conduits.Ne pas recouvrir d'un tapis les endroits humide comme la salle de bain.
Enlever la nourriture pourrie , le vieux bois,l'ameublement qui a été endomagé par l'eau.
Nettoyer la cabine de douche et les rideaux avec du peroxyde d'hydrogène  dans de l'eau.
Garder l'humidité en bas de 50% dans toute vos pièces.
Car vous aurez des acariens par lesquels leurs déjections contiennent de puissants allergènes et leurs salive contiennent des enzymes toxiques et qui fond de petits trous minuscules dans vos poumons quand vous l'inspirez.Ce qui endommage les voix respiratoires et aurez cette allergène qui inflammera davantage vos voix respiratoire.

3 étapes pour éliminer les acariens:
Laver la literie 1 fois par semaine en eau chaude.
Utiliser des enveloppes antiacariens pour vos matelas et oreillers. Utiliser un aspirateur avec un filtre HEPA, Il faut savoir que HEPA signifie Hight Efficiency Particulate Air. Ce qui signifie en français haute efficacité pour les particules de l'air. 

Nous vivons depuis toujours avec les acariens ,nous avons normalement une résistance innée aux acariens . Mais les toxines chimiques trouvé dans votre maison,bloque votre résisitance naturel et permettent aux acariens de faire leurs domages.Les toxines font interférence pour les allergènes. Les toxines conduisent les épidémies d'allergie. Toute les 2,6 secondes apparait un nouveau produit chimique sur le marché. 
Les canettes de sent-bon ne font qu'introduire d'autres produits chimiques dans votre environnement,n'est-ce pas !!! Des scientifiques de l'Université de Californie disent que les air  freshener(désodorisant )augmente le risque d'allergie et d'asthme , a cause des nombreuses fragrances qu'ils contiennent.

En utilisant un nettoyant en spray 1 fois par semaine vous augmenter votre risque d'asthme de 30 a 50% . Vaut mieux vaporiser sur la surface a nettoyer que dans l'air.
Utiliser les produits nettoyants suivants:
savon,eau,soda a pâtre(petite vache)vinaigre et de l'huile de bras !



Ventiler votre maison en ouvrant une fenêtre avec de l'air frais .
Éliminer le formaldéhyde sous toute ses formes , il est partout ,vêtement,peinture ,tapis ,playwood  etc... Car ça fait augmenter l'asthme directement.

Les étapes pour éliminer le formaldéhyde:
-Premièrement la ventilation
-Bien aérer les nouveaux tapis et manteaux ,ils en contiennent beaucoup .
-Laisser tremper les nouveaux vêtements la nuit et les laver avant usage.
-Les surfaces non scellées des armoires ,exposant la colle a bois, devront être très bien scellées.
-Quand vous acheter des nouveaux meubles ou plancher ,regarder si c'est fait sans formaldéhyde.
-Regarder s'il n'y a pas moisissure dans votre maison.


Il faut faire attention a l'usage des désinfectants puissants ,car ils tuent toute les bactéries ,même les bonnes et rend plus dangereuses ceux qui sont nocives.
Ex.: Le Triclosan contenu dans le savon antibactérien pour les mains , est absorbé par votre peau et circule dans tout votre corps. Selon l'Université du Michigan ,le Triclosan est relier aux infections des sinus. 50% des personnes testées ont des sécrétions contenant du Triclosan . Cela augmenterait la présence d'infection sérieuse avec le Staphilocoque bactéria et augmente le risque d'allergie.
Les scientifiques de l'Université du Marylan ont trouvés un lien entre la présence de Triclosan des enfants et la probable présence d'allergie. Le Triclosan détruit notre écosystème ,le Triclosan est donc toxique pour l'humain.Le vrai nettoyage ne vient pas d'une can en spray. L'air frais ne vient pas d'une can d'air de fraicheur.La peau fraiche ne vient pas d'un savon antibactérien.

Les actions pour une maison propre et sans allergie:
-Enlever vos souliers.
-Enlever tout ce qui attire la poussière.
-Nettoyer les surfaces sur lesquels repose des vêtements humides.
-Faîtes de votre maison une zone sans cigarette.
-Éteindre le feu , car le bois brûlé contient du formaldéhyde et augmente le risque d'asthme.
-Stationner votre auto a l'extérieure.

4- La quatrième Vérité cachée :(Les Allergies commence dans vos intestins)
Donc, ce qui passe dans votre système digestif affectera votre corps au complet.Les scientifiques appel cette communauté de bactérie dans votre intestin ,le Microbiome.C'est la ou prend vie le microbiote , anciennement la microflore.Ces bactéries sont unique a vous et vous suivent la ou vous allez ,comme vos empreintes digitales.Les bactéries du microbiome sont essentielles a une bonne santé. Ils contrôlent votre système immunitaire et votre métabolisme,ils influencent votre cerveau,ils vous protège des bactéries nocives.
Le microbiome peut être en danger de destruction ,par différents facteurs ,comme nos repas modernes fait avec du sucre,du mauvais gras,avec peu de fibre,constamment exposé aux antibiotiques et pesticides,qui impreigne notre approvisonnement alimentaire ainsi que l'utilisation des savons et produits antibactériens ,tous ces facteurs perturbe la relation que nous avons développé pour vivre avec nos vieux amis les bactéries.Notre microbiome est assiégé , et les épidémies d'allergie font parti du prix.

Un mal de tête après un repas est souvent relier a votre intestin.Votre intolérance a certains aliments sous forme d'allergie est souvent relier a la santé de votre intestin.
Dans la plupart des allergies,les produits laitiers sont allergisants(surtout le lait),ils car la bêta-lactoprotéine(IgG4) cette protéine du lait de vache est allergène plus que le lactose et le gluten en générale,ou les fruits a coque ,chez les patients atteints de maladie auto-immunes,on arrive a plus de 80% et 95% des patients atteints d'un cancer,selon le Dr Thomas Rau du Paracelsus-Klinik fur Ganzheitsmedizin ,Lustmuhle.
Il dit que ces vaches sont traitées comme beaucoup d'animaux en engraissement (poulet B.B.Q. etc)avec des antibiotiques(ce qui les fait engraisser plus vite) ,cela crée un désordre immunologique ,les enfants peuvent facilement développer de l'asthme,des allergies et même a long terme avec l'hyperstimulation du système immunitaire ,des maladies graves.

Les 2/3 de votre système immunitaire est logé dans votre intestin.Ces cellules immunitaires sont contrôlées par votre microbiome.Votre système immunitaire a besoin de plusieurs sortes de bactéries pour faire un bon travail.Peu de diversité de bactérie des intestins cause des allergies.En 10 jours de manger du fast food,nous perderez la moitié des bactéries de votre microbiome,selon Tim Spector ,scientifique du King's College de Londre.


Maintenant suivez la recette:
Pour la santé de votre intestin,manger une variété de légumes et fruits colorés ,fort en fibre.
Car les fibres sont une nourriture pour les bonnes bactéries probiotiques.Les nutriments colorés sont des flavonoides.Et les flavonoides encourage la croissance de diverses bactéries. Manger des aliments de fermentation comme la choucroute,Kimchi(coréen),Yogourt,les aliments crus.
Manger des amidons résistants comme les patates sucrées ,bananes plantains,fèves et bananes.Manger organique ,ne contient aucun antibiotique ,tandis que toutes les viandes,oeufs que nous consommons sur le marché,et les insecticides, pesticides que contiennent les aliments de nos marchés ,tuent nos bonnes bactéries et encourage la croissance des bactéries nocives.

Éviter les savons et shampoings antibactériens.
La dramatique augmentation mondiale des allergies crée une épidémie d'asthme,d'eczéma,de rhinites,sinusites,et de mystérieux maux qui ont l'allergie comme cause.Les épidémies d'allergie est le résultat de l'interaction entre la nourriture que nous mangeons et notre environnement en changement.
L'environnement a 3 niveau :
-Extérieure
-Intérieure
-Interne

Une bonne alimentation peut aider a tout les niveaux.
La pollution de l'air,les épidémies d'allergie.
Le broccoli vous aidera a résister aux allergies de la pollution du niveau extérieur.
Il y a plus de 100,000 produits chimiques dans nos maisons et la plupart ne sont d'aucune utilités.
Il faut absolument réduire nos produits nettoyants dans nos maisons et retourner aux produits de base.
Les flavonoides aident a résister aux effets négatifs des polluants (niveau intérieur) ,comme avec les fruits et légumes colorés ,les épices,les graines et noix.
Plus de consommation de flavonoides pour diminuer les risques d'allergies.
Manger des fruits organiques ,et légumes ,pour maintenir en santé vos bactéries (niveau interne).
Nous vivons avec cette planète et ce que nous lui faisons à elle, nous nous le faisons à nous-mêmes !

Et un jour vous allez voir un allergologue,il vous prescrira des injections a 65$ la fiole, pendant 5 ans, c'est pas drôle du tout,sans compter que le problême reviendra !

Nota: Vous comprendrez que Leo Galland ,n'est pas le bienvenu a la TV,car il est contre les cie en alimentation,et comme c'est eux les commanditaires qui payent les annonces de Pub ,il n'est pas le bienvenu a cause de ce Lobby des Cie de consommation alimentaire , de produits nettoyants;alors il est passé a PBS , la TV communautaire du Vermont !
 C'est la même chose au Québec, l'émission du Pharmachien (poste TV : ICI Explora)qui est un Pharmacien qui oeuvre et protège ce marché de la pilule chimique ,ne remplacera jamais un résonnement intelligent et partial du Docteur Leo Galland M.D. qui sait lui que nous devons éviter le risque d'un épidémie d'Allergie que nous vivons actuellement ,par ce que nous mangons et consommons !
C'est d'ailleurs prouvé que la génération X vivra moins longtemps que les Baby Boomers,car ils s'alimente mal !
L'inflammation est le premier pas vers le cancer,les allergies et la destruction de votre ADN poubelle !
Manger de la marde en pilule ça existe ;-)




 


Source.: Leo Galland M.D.

mardi 9 août 2016

Pourquoi sommes nous tous un peu obèse ?




75% des produits transformés vendus en épicerie contiennent du sucre.Et le sucre le plus économique pour les transformateurs ,c'est le sucre de mais. Le plus utilisé des sucres industriels est le sirop de maïs à haute teneur en fructose. Or, c’est justement le fructose qui fait le plus de dommage à l’organisme.Car il cré des protines sucrées, qui sont attaquées par le système immunitaire,rendant inefficace l'insuline de notre visicule biliaire.Donc cette inflammation va engendrer la création de plaque athéromateuse dans nos vaisseaux sanguins.
Et nous consommons 10 fois la quantité de sucre selon l'organisation mondiale pour la santé.

Les faux sucres: zéro calorie = zéro problème?
Le sucre c'est un produit toxique !

La surconsommation de sucre est néfaste pour la santé. Or, depuis des années, pour protéger leur santé, de nombreux consommateurs se sont tournés vers des produits sans sucre ajouté. Si ces produits sont moins caloriques, c’est parce qu’on leur a substitué du sucre par un édulcorant artificiel. Même goût sucré, mais sans les calories. Les édulcorants artificiels sont censés éviter la prise de poids. Ce n’est malheureusement pas le cas.
Zéro calorie n’égale pas zéro problème.
Les sodats diètes ne sont pas sans sucre, il y a des édulcorants qui sont nocifs et plus sucrés que le sucre de table.
Parce que les édulcorants imite le sucre et leurre notre organisme qui par la suite laissera entrer le sucre dans notre sang,car notre cerveau ne fait plus la différence entre le sucre et les édulcorants.Ils agissent par des effets pervers sur notre microbiote.
Les édulcorants sont aussi cancérigène a long terme.

Les gras: Les bons et les méchants

 À partir des années 1970, la volonté d’éliminer le gras s’impose. Bons ou mauvais, les gras ont mauvaise réputation. Pourtant il ne faut pas tous les mettre dans le même panier. Certains sont excellents, d’autres sont carrément à bannir. Pourquoi et comment ces gras affectent-ils nos artères et notre sang ?
Les huiles végétales naturelle ,avocat,poisson et noix ,voila des bons gras! Il faut éliminer les gras trans !
Les gras saturés sont mauvais si ont en mange trop , pas plus de 10% de nos calories.
 C'est les petites molécules des LDL qui formera les plaques athéromateuses dans nos vaisseaux sanguins.

L'énergie vient de vos mitochondries ?
Les mytochondries sont la centrale énergétique de votre corps et sont présente dans toute vos cellules.Il y a plus de 98% de mytochondries dans les cellules de vos muscles,alors plus vous ferez de l'exercise ,plus vous aurez des muscles et de l'énergie ! Le processus de perte de masse musculaire commence a 30 ans et augemente plus ou moins rapidement ,selon votre taux d'activité musculaire.Il se pourrait même qu'en perdant de la masse musculaire vous gagneriez de la masse adipeuse, en gras viscérale,et qui est le plus mortel pour votre santé.En somme vous aurez peut être le même poid ,mais avec plus de gras que de muscle !

La génétique: Sommes-nous tous égaux?

 Personne ne métabolise la nourriture de la même façon. Injustice ou génétique? Les gènes sont un facteur important à l’origine de ces nombreuses variations. Ils déterminent comment le corps réagit à un surplus calorique et comment il emmagasine les gras. Certains ont même la chance de ne rien accumuler !
La graisse viscérale est la plus dangereuse. La graisse brune ,pour ceux qui en ont,brûlera vos calories pendant toute votre vie.Mais surtout ,faut pas prendre notre bouche pour une poubelle.Nos bactéries de notre microbiote transforme 30 % de nos calories, en transformant les légumes,fruits et les céréales crus que nous consommons.Certaines formes d'obésité dites monogéniques, parfois extrêmes, sont liées à la présence d'une mutation unique sur un gène. Jusqu'à présent, huit gènes (lep, lepr, mc4r, pomc, pcsk1, bdnf, ntkr2, sim1) ont été identifiés, d'abord chez la souris, puis chez l'homme, comme responsables de telles formes d'obésité : les personnes ayant une mutation sur un de ces gènes ont une forte probabilité d'être obèses. Tous ces gènes conduisent à la synthèse de protéines clés d'une voie centrale dans la régulation de la prise alimentaire et du poids : la voie de la satiété déclenchée par la production d'une hormone, la leptine, dans le tissu graisseux (adipeux).

Les bactéries du colon:
Les microbes nous aident à digérer les aliments, à récolter des calories, à nous fournir de l'énergie, à produire des vitamines essentielles, à réguler l'appétit, à protéger notre système immunitaire et à repousser les méchants. Mais en raison de notre mode de vie moderne, y compris un régime alimentaire occidental hautement transformé et la surutilisation d'antibiotiques, certaines des espèces de bactéries qui vivaient autrefois dans notre intestin sont sur le point de disparaître.Nos microbes ont besoin de manger, mais nous les affamons en ne les nourrissant pas avec les aliments appropriés. La digestion est déja fini avant d'arriver au gros intestin,il nous faut des fibres!!! 
 Le résultat? Les entrailles malsaines, et un taux d'obésité qui a grimpé en flèche.Time Spector a travaillé longtemps la dessus.Selon le généticien Tim Spector, auteur du nouveau livre "Le mythe de la diète: la vraie science derrière ce que nous mangeons", le mythe le plus important est que, "comme les rats de laboratoire identiques", nous répondons tous à la nourriture et consommons les mêmes façon.Mais tout comme les empreintes digitales, le microbiome de chaque personne est unique, de même que la façon dont le régime alimentaire influe sur notre poids et notre santé. Ainsi, le régime qui fonctionne pour un scientifique britannique peut être radicalement différent d'un chasseur-cueilleur en Tanzanie, ou même de la personne vivant à côté.

La solution:
 Consommer des jus de fruits frais et manger des noix est la solution !
Il faut manger un régime méditéranéen et faire de l'exercise.

Produits toxiques:
Le sucre et le sel ,c'est presque plus toxique pour le corps que de l'eau de javel !



Source.:

mercredi 20 juillet 2016

La sérotonine l' hormone du bien-être

Éliminer le stress et l’anxiété par votre microbiote et votre sytème immunitaire


La flore intestinale responsable de maladies psychiatriques ?

Pour comprendre le mécanisme de cette emprise des bactéries sur le comportement murin, les chercheurs ont ensuite recherché les différences au niveau des profils d’expression des gènes dans le cerveau entre les deux types de souris. Certains gènes, particulièrement ceux impliqués dans des voies de signalisation intracellulaire ou dans l’activité synaptique des neurones, ont été retrouvés exprimés de façon différentielle. Suivant toute logique, ces variations ont pu être mises en évidence dans les régions du cerveau impliquées dans le contrôle moteur et le comportement anxieux.
Selon les auteurs, ces résultats suggèrent que le processus de colonisation microbienne induit un mécanisme de signalisation qui affecte une partie des circuits neuronaux. Prudent, l’un des auteurs, Sven Pettersson souligne qu’ « il est important de noter que cette nouvelle connaissance ne s’applique qu’aux souris, et qu’il est trop tôt pour dire quoi que ce soit au sujet des effets des bactéries intestinales sur le cerveau humain. » Cependant, si ces résultats sont transposables à l’Homme, la flore intestinale pourrait être à l’origine de maladies psychiatriques.

Des bactéries qui prennent le contrôle de notre cerveau ! Notre comportement, dicté par notre cerveau, est-il totalement indépendant ? Il semblerait bien que non, selon une étude très sérieuse. L’activité cérébrale serait influencée par la flore intestinale, de simples bactéries situées dans notre tube digestif.



Microbiote et cerveau : des bactéries qui réduisent le stress

Les liens entre le cerveau et le microbiote, ensemble de bactéries qui tapisse l’intestin, sont de mieux en mieux compris. Des chercheurs ont montré que des rats dépourvus de microbiote sont plus susceptibles au stress et à l’anxiété.
On a coutume de l’appeler « le deuxième cerveau ». Et pour cause, l’intestin possède un vaste système nerveux indépendant. Cet organe bien plus complexe qu’on ne le pensait, est en permanence à l’écoute du microbiote, un ensemble constitué de milliers de milliards de bactéries qui tapissent la paroi intestinale. Le microbiote joue plusieurs rôles cruciaux tels que la conversion des aliments en nutriments et en énergie, la synthèse de vitamines, ou encore, le bon équilibre du système immunitaire.
Les chercheurs savent aussi que l’influence de ces bactéries bénéfiques remonte beaucoup plus haut : cette flore intestinale joue de façon importante sur le fonctionnement cérébral. Ce nouveau domaine de recherche, ouvert depuis une dizaine d’années, est actuellement en pleine ébullition.

Les omégas-3 auraient un effet protecteur sur les neurones. Une carence alimentaire en oméga 3 peut conduire au stress chronique et à la dépression.Les acides gras aident à réguler la communication entre neurones. Pas étonnant alors qu’une carence en omégas-3 ait des conséquences indésirables.En effet, les omégas-3 sont des acides gras que notre organisme ne sait synthétiser. Ils doivent donc être apportés par la nourriture. Parmi les aliments qui en contiennent, citons les poissons gras, les fruits secs et les huiles de colza et de soja.

 L’acide rétinoïque produit par l’organisme à partir de la vitamine A joue un rôle important dans la plasticité cérébrale et la formation de nouveaux neurones. Mais avec l’âge, la vitamine A est moins bien transformée, ce qui pourrait déboucher sur des problèmes de mémoire chez les personnes âgées.Les structures cérébrales telles que l’hippocampe qui sont l’assise de la mémoire, deviennent au fil des ans moins plastiques, moins aptes à créer de nouvelles connexions. Or d’après des recherches menées au laboratoire NutriNeuro, il existe un nutriment qui pourrait limiter ce phénomène et rendre aux structures de la mémoire une partie de leur agilité d’antan. Il s’agit, tout simplement, de la vitamine A.Les aliments d’origine animale contiennent de grandes quantités de vitamine A, en particulier le foie. Les légumes et les fruits tels que les abricots ou les carottes offrent quant-à-eux, du béta-carotène, un précurseur à partir duquel l’organisme peut produire de la vitamine A. Cette molécule fonctionne comme une hormone : libérée dans le torrent sanguin, elle apporte de l’information aux cellules et régule le fonctionnement de nombreux gènes.
L’acide rétinoïque a notamment un effet protecteur sur le cerveau âgé. Il stimule notamment la formation de synapses. Ceci permet aux neurones d’établir un plus grand nombre de connections entre eux. Or, la cognition et la plasticité cérébrale dépendent du nombre de ces connections. L’acide rétinoïque stimule aussi la production de nouveaux neurones au niveau de l’hippocampe, ce qui permet de remplacer ceux qui meurent. Mais ce n’est pas tout : cette molécule a aussi un effet régulateur sur ce que les chercheurs appellent l’axe du stress. Lié à l’anxiété et à la dépression, ce jeu d’interactions entre plusieurs structures cérébrales telles que l’hippocampe et l’amygdale, peut affecter différents types de mémoire. Une carence en acide rétinoïque conduit à une sur-activation néfaste de cet axe ayant un impact sur la mémorisation et l’humeur.


Des rats dépourvus de germes

Une équipe scientifique1 de laquelle faisaient partie des chercheurs Inra de l’Unité NutriNeuro se sont intéressés au lien entre l’anxiété et le microbiote. Pour cela, ils ont utilisé une souche de rats connue pour sa grande réactivité au stress. Une partie des rongeurs a été élevée de façon à ce qu’ils soient dépourvus de microbiote intestinal. Vivant dans des incubateurs spéciaux soigneusement écartés de tout contact avec des bactéries, toute leur nourriture était préalablement stérilisée.
Les chercheurs ont alors soumis ces animaux dits « germ free », ainsi que les animaux témoins, à une situation inattendue et anxiogène. Elle consistait à les placer dans une arène violemment éclairée dans son centre. Les animaux dépourvus de microbiote ont montré un comportement anxieux plus marqué, tentant d’éviter le plus possible la zone éclairée pour se réfugier dans les coins les plus sombres. Les autres rats, au microbiote normal, se sont révélés moins intimidés, plus explorateurs.
Les chercheurs ont ensuite mesuré les taux de plusieurs hormones et neurotransmetteurs caractéristiques de la réponse au stress. Ils ont observé que les taux de dopamine, sérotonine et noradrénaline, ainsi que l’expression de certains gènes des rats « germ free » étaient altérés par rapport à ceux des rats témoins. Ainsi, les chercheurs ont montré qu’il existe une relation entre le microbiote et la réactivité au stress.

Questions ouvertes sur le microbiote

Ces résultats sont concordants avec des travaux réalisés dans d’autres laboratoires qui montrent que la nature et la diversité du microbiote peut aussi jouer sur certains aspects liés à l’anxiété, voire même à la dépression. Cependant, ce domaine de recherche est encore très jeune et de nombreuses questions n’ont pas encore trouvé de réponse. Par exemple, on ne sait pas vraiment par quels mécanismes, les bactéries logées dans l’intestin influencent la réponse au stress.  Les chercheurs pensent que l’une des composantes de ce jeu de rétroactions entre cerveau et intestin pourrait être liée aux processus inflammatoires : des facteurs d’inflammation produits au niveau de l’intestin pourraient atteindre le cerveau et modifier certains aspects de son fonctionnement.
En tout cas, ces travaux doivent nous faire prendre conscience de l’importance de cette immense biodiversité qui nous habite et à redoubler d’efforts pour bien la connaître. De quoi nous inciter à chouchouter ces minuscules alliés de notre santé physique et mentale !

 Nota:

Les besoins nutritionnels du cerveau changent-ils considérablement en fonction de l’âge ? Par exemple, les besoins en vitamine A augmentent avec l’âge. Plus l’individu vieillit, et moins il est capable d’assimiler certains micronutriments. Voilà pourquoi, il peut être recommandé de consommer plus certains aliments selon l’âge. Par ailleurs, une alimentation adaptée dès le jeune âge permet aussi de protéger les neurones, ce qui, à terme, permet un vieillissement plus harmonieux.Chez l’individu adulte, des nutriments tels que les acides gras polyinsaturés (les célèbres omégas 3 ou omégas 6) sont indispensables à la mémorisation et à l’apprentissage. L’alimentation reste tout aussi cruciale pour l’individu âgé : les omégas 3 et la vitamine A jouent un rôle protecteur sur les cellules du cerveau permettant un vieillissement plus harmonieux.Cela commence avant la naissance. Comme preuve : les suppléments en acide folique que l’on recommande aux femmes enceintes durant les deux premiers mois de grossesse. L’acide folique réduit les risques de malformation du fœtus, et, en particulier, le risque que le tube neural ne se referme pas tout-à-fait lors du développement de l’embryon. De même, la quantité de protéines qui parvient au fœtus est tout aussi cruciale.

 





Source.:  Travaux menés par l’Unité Micalis de Jouy-en-Josas.

MICROBIOTE intestinal: Et si ces bactéries pouvaient nous faire maigrir ?






De nombreuses études ont déjà suggéré le rôle clé du microbiote intestinal ou des 100.000 milliards de bactéries qui le compose. Le microbiote  » peut donner faim  » comme il peut contribuer à la perte de poids.

Chef de file dans l’étude de ces bactéries vivant dans les intestins et de leur impact sur notre santé, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), avec son grand programme de recherche MetaHIT, livre dans la revue Nature, de nouvelles conclusions sur le rôle clé de ce microbiote.

 Les personnes ayant un microbiote intestinal moins diversifié seraient plus menacées d’obésité.Ici, l’équipe de recherche de l’INRA fait le lien entre la richesse ou la diversité du microbiote intestinal et un certain nombre de mesures métaboliques. Le microbiote intestinal, une biomasse considérable de quelque 100.000 milliards de bactéries, de près d’un millier d’espèces vit en symbiose avec l’organisme humain. Son génome ou metagénome, mieux connu grâce au projet MetaHIT, est  composé de 150 fois plus de gènes que le génome humain (3,3 millions contre 23 000).Ici, l’analyse génétique des bactéries intestinales de 292 Danois montre qu’environ un quart d’entre nous ont jusqu’à 40% moins de gènes dans ce métagénome et de bactéries intestinales au sein de leur microbiote, que la moyenne.

Cette réduction du nombre de gènes et de bactéries induit aussi une diversité moins riche de la flore intestinale et une surreprésentation des bactéries responsables d’inflammation. Plus précisément,

·         la composition microbienne intestinale humaine de 123 sujets non-obèses et 169 personnes obèses diffère par le nombre de gènes microbiens intestinaux et par la richesse bactérienne.

·         Les individus ayant une richesse bactérienne faible soit 23% de l’échantillon sont caractérisés par une adiposité plus marquée, une résistance à l’insuline et une dyslipidémie par rapport aux sujets à microbiote intestinal riche.
En générale,la nourriture préférée des microbes qui vivent dans notre colon(gros intestin)ce sont des aliments qui restent coincés entre nos dents quand ont mastique.Les aliments contenant des fibres insolubles comme les artichauts ou les courgettes,pois chiches etc, nourissent les bactéries.On les appelle prébiotiques .Les études que quand on donne ces prébiotiques aux patients ,sa flore intestinale se diversifie.C'est comme si l'on mettait de l'engrais sur le terreau . Une grande diversité de nouvelles plantes se met alors a pousser.Plus il y a d'espèces de microbes différents,plus elles produisent de métabolites différents.Et plus nutriments elles peuvent tirer de la nourriture ,mieux c'est . Plus notre système immunitaire est sain,moins l'obésité progresse.
Des études épidémiologiques menées sur des enfants montrent qu'une exposition prématurée aux antibiotiques augmente les risques qu'ils soient en surpoids plus tard.Les bébés traités avec des antibiotiques avant leur premier anniversaire ont 2 fois plus de risques d'être en surpoids a l'âge de 12 ans.


  Les personnes obèses à faible richesse bactérienne prennent plus de poids au fil du temps.Les chercheurs se disent capables d’identifier, à 98%, à partir de l’analyse du microbiote intestinal les sous-groupes de personnes à risque accru d’évolution vers l’obésité ou autres troubles métaboliques.

Alors que les bactéries produisent des vitamines et des substances bioactives essentielles, renforcent notre système immunitaire, communiquent avec de nombreuses cellules nerveuses et productrices d’hormones dans le système intestinal, l’absence de richesse bactérienne induit des déséquilibres métaboliques qui vont accroître la risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires et, accélérer la prise de poids.Les bactéries de notre microbiote transforme jusqu'a 30 % de nos calories, en transformant les légumes,fruits et les céréales crus que nous consommons.

Prendre soin de ses bactéries intestinales, c’est diversifier ses apports alimentaires, adopter un régime allégé en graisses et tenter de se préserver –ce n’est pas toujours possible- contre certains facteurs environnementaux comme l’exposition à certains microbes ou substances chimiques. En modifiant ses habitudes alimentaires, on peut réparer certains des dommages causés aux bactéries intestinales, expliquent les auteurs qui travaillent déjà, à préciser la meilleure façon de le faire. Avec un objectif, pour lutter contre l’obésité, caractériser les bactéries intestinales naturelles qui produisent des substances inhibant l’appétit et apprendre à les exploiter. Des scientifiques ont montré que des souris avec une alimentation riche en graisse possédaient 100 fois moins d’Akkermansia muciniphila que des rongeurs alimentés normalement. Pour rééquilibrer la flore intestinale des souris gavées, les chercheurs leur ont administré l’espèce bactérienne et ont encouragé sa croissance avec des prébiotiques, des nutriments spécifiques favorisant leur développement. L’expérience est un succès : non seulement l’écosystème microbien intestinal est rétabli, mais les souris perdent du poids ! Encore mieux, elles se mettent à sécréter plus efficacement de l’insuline, l’hormone impliquée dans le diabète.

Le bypass gastrique est une des procédures les plus efficaces pour traiter l’obésité morbide. Elle permet en plus d'une perte de poids, des modifications des paramètres inflammatoires. Il a été observé que le microbiote s’adapte à ces nouvelles conditions digestives. certains groupes bactériens, comme Feacalibacterium, étant associés aux paramètres inflammatoires tandis que d'autres comme Bacteroides étaient associés à la prise alimentaire. Sur cette même cohorte, il a été observé avec une approche métagénomique ciblée sur les gènes de l'ARN 16S que la diversité bactérienne augmentait après le bypass gastrique et que la composition du microbiote était corrélée après bypass avec l'activité des tissus adipeux.
Il existerait trois types d'entérotype ,qui sont des groupes de composition bactérienne intestinale spécifique chez l'homme,bien distincts liés au régime alimentaire, d'après l'étude du Perelman School of Medicine de Philadelphie (Pennsylvanie):
  • le type 1 est caractérisé par de hauts niveaux de bacteroides, c'est celui du régime occidental riche en viandes,
  • le type 2 a peu de bacteroides mais beaucoup de prevotella, il est lié aux régimes riches en glucides,
  • le type 3 a un haut niveau de ruminococcus.




Nota:  Le microbiote se montre même capable de réguler l’expression de certains gènes de l’hôte, ce qui pourrait évoquer des relations symbiotiques avancées.
Chez un individu en bonne santé, les activités métaboliques du microbiote intestinal humain en font un organe à part entière dans la physiologie humaine. Il est impliqué dans la maturation du système immunitaire de l’hôte et la maturation de son épithélium intestinal. Il intervient dans de nombreuses voies métaboliques fondamentales comme la fermentation des sucres et des protéines ainsi que le métabolisme des acides biliaires et des xénobiotiques.
De plus, du point de vue nutritionnel, il permet aux systèmes digestifs de fermenter les fibres alimentaires et de synthétiser les vitamines dites essentielles.
En cas de dysbiose (en), c’est­‐à­‐dire un changement dans la composition ou la stabilité des populations bactériennes de l’intestin, le microbiote peut être associé à des désordres métaboliques tel que le diabète de type 2, l'obésité ou bien les maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, certaines composantes du microbiote ont été associées aux maladies inflammatoires chroniques de l'intestin telles que la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique, mais aussi au développement d'allergies et au cancer colorectal.


Chez l'adulte en bonne santé, les composantes principales du microbiote restent stables. En revanche, chez les bébés, le microbiote change très rapidement au cours des trois premières années de vie avant de devenir mature, c’est-à-dire identique à celui de l’adulte. La composition de son microbiote varie donc selon le mode de naissance, par voie basse ou césarienne, puis selon l'environnement post-natal : antibiothérapies, alimentation au sein ou au lait de vache, etc.
 Dans certaines sociétés, le grand-père crache traditionnellement dans la bouche de l'enfant nouveau-né, comportement qui pourrait contribuer à la construction du microbiote de l'enfant, qui obtient aussi de nombreux microbes du contact avec sa mère.La bactériothérapie fécale, également appelée transplantation ou greffe microbienne fécale, consiste à utiliser le microbiote d’un individu sain, qui agit comme donneur de selles, comme traitement d’un patient dont le microbiote intestinal est perturbé. Cette technique est pour le moment principalement utilisée pour le traitement des infections récurrentes par Clostridium difficile, mais est également envisagée pour le traitement d’autres maladies.Le système nerveux intestinal est également vulnérable à ce qui est généralement considéré comme des lésions cérébrales : les corps de Lewy associés à la maladie de Parkinson ou les plaques d'amyloïde et les dégénérescences neurofibrillaires de la maladie d'Alzheimer se retrouvent dans l'intestin de patients atteints de ces maladies. On peut ainsi imaginer que la maladie d'Alzheimer, si difficile à identifier sans données d'autopsie, pourra être un jour systématiquement diagnostiquée par biopsie rectale(car les neuronnes des intestins sont directement lier a ceux du cerveau).Il y a moins de dix ans, le chercheur Heiko Braak, anatomiste et professeur à l’université de Francfort, formulait une hypothèse littéralement « incroyable » tellement elle allait à l’encontre de la vision classique de la maladie de parkinson… Selon lui, non seulement la maladie de Parkinson serait la conséquence d’une banale infection par une bactérie ou un virus; mais la dégénérescence des neurones du cerveau ne serait qu’une conséquence ultime d’un long processus amorcé des années auparavant dans les intestins.On peut rêver à un traitement de la maladie de Parkinson avant même l’apparition des symptômes. Et quitte à rêver, pourquoi ne pas rêver aussi de transposer le concept d’infection à d’autres maladies neurodégénératives (sclérose en plaque, Alzheimer, maladie de Huntington, syndrome de Guillain-Barré) …


Source.: Nature Doi:10.1038/nature12506 28 August 2013 Richness of human gut microbiome correlates with metabolic markers (Visuel Bactérie : DANONE RESEARCH / INRA – T. Meylheuc)Lire aussi : MICROBIOTE intestinal: Et si ces bactéries pouvaient aussi nous faire maigrir? –MICROBIOTE intestinal: Et si ces bactéries nous donnaient faim? –-


Source.: http://blog.santelog.com/2013/08/29/microbiote-intestinal-et-si-ces-bacteries-pouvaient-nous-faire-maigrir-nature/#sthash.aOhKNlTY.dpuf



dimanche 21 février 2016

Le deuxième cerveau : Le système nerveux entérique.

Avec seulement plus de 30% de changement dans l'intestin(microbiote) ,cela va probablement produire une maladie.A toute les secondes ont émet dans notre entourage plus de 300 bactéries,virus,et champignons provenant de notre microbiote !

Il y a entre 200 a 500 millions de neurones (autant qu'un petit animal de compagnie)dans le tube digestif. Selon Michel Neunlist ,neurogastroentérologue a Nantes, France; Notre tube digestif représente la surface d'un terrain de tennis . Le deuxième cerveau ,c'est notre système nerveux entérique ,qui suit l'oesophage jusqu'a l'anus ,il est long de 9 mètres.Il entretient avec le système immunitaire une relation étroite ,car il est responsable de réguler l'appareil digestif de façon indépendante. Il contrôle la paroi intestinale , appelée barrière épithéliale,de manière a permettre le passage des nutriments sans laisser passer les toxines ou les pathogènes .
Le système nerveux entérique a les mêmes types de neuromédiateurs qui sont contenus dans notre système nerveux centrale (cerveau).On a une quinzaine de neuromédiateurs ,comme l'acétylcholine,la sérotonine,le VIP, la gaba, etc...
La sérotonine c'est l'hormone du bonheur du cerveau, est produite a 95% dans l'intestin.Et il y a différents neuromédiateurs qui emprunte différents chemin comme le nerf vague,le système sanguin ou le système immunitaire ,pour rendre au cerveau.
Donc l'intestin, peut envoyer une multitude de signaux ,tel que l'anxiété,la dépression , au cerveau. Alors si la sérotonine baisse ,au niveau de l'intestin , l'anxiété et la dépression augmentera.

Selon, le Docteur Stephen Collins,gastroentérologue de Farncombe Family Research Institut, de l'Université Mc Master d'Ontario,on a pu modifier le tempérament agressif d'une souris stérile (axénique)en colonisant son intestin avec des bactéries pour qu'elle devienne moins agressive et vice-versa.
Donc,le microbiote peut influencer le comportement et la chimie du cerveau.La connection entre le cerveau et l'intestin ,implique les nerfs, les signaux immunaulogiques , les métabolites ,et essentiellement le microbiote et les hormones ,et qui va dans les deux sens.
Le microbiote a son mot a dire dans les maladies du ventre et de la tête.La transplantation fécale ou greffe de selle peut contribuer a vaincre la C-difficile . C'est ce qui a sauvé Micheline Proulx, avec cette greffe venant de sa fille.
Le microbiote de souris mince colonisée dans le système digestif de souris obèse a contrecarré les effets délétères du microbiote des souris obèses(diabète type-2).

Avec la  bactérie Akkermansia Muciniphila,selon les travaux du docteur Patrice Cani,microbiologiste de l'université Catholique de Louvain a Bruxelle en Belgique.On pense que la canneberge riche en polyphénols(antioxydant) serait favorable au développement de cette bactérie Akkermansia.C'est le même effet avec les petits fruits ,et ce changement du microbiote en seulement quelques jours procure des effets bénéfiques directe.Les bactéries probiotiques des yogourts aussi,ont un effet bénéfique (comme Lactobacillus Casei).Les bactéries de notre microbiote transforme 30 % de nos calories, en transformant les légumes,fruits et les céréales crus que nous consommons.


Ref.: