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lundi 27 janvier 2020

Les futurs visages de la toile

Les futurs visages de la toile

REF.: Guillaume Renouard (La Rédaction)
JDN



web 2.0, future, web, splinternet, Blockchain, sécurité,


À l'heure où les termes splinternet, décentralisation et régulation reviennent de plus en plus dans l'actualité, à quoi ressemblera le web de demain ?
Arpanet, premier réseau à utiliser le protocole TCP/IP, souffle cette année ses 50 bougies. Il est le grand frère de l'Internet tel que nous le connaissons aujourd'hui, qui s'installe en 1990, lorsque l'industrie des télécommunications décide d'employer la technologie Arpanet pour construire un réseau mondial. La face du net a bien changé depuis, des sites Internet rudimentaires des années 1990 à l'essor du Web 2.0 à travers les blogs et les réseaux sociaux, jusqu'à l'avènement du mobile et des objets connectés.
Si l'Internet a connu de prodigieuses avancées techniques, sa philosophie a, elle aussi, évolué au fil du temps. Le web utopique et humaniste des débuts demeure vivant à travers de nombreuses initiatives, mais l'Internet est désormais aussi, tel Janus, le dieu à deux visages, un outil au service du contrôle et de la surveillance de masse. Nous nous trouvons, en outre, à une époque charnière, où les décisions qui seront prises transformeront le web de demain.

Vers l'ubiquité du net ?

"Sauf catastrophe civilisationnelle majeure, je pense que l'Internet va devenir omniprésent. Capteurs et objets connectés vont en permanence récolter des données, qui se déplaceront sous forme de flux à travers les réseaux", prophétise Mitchell Baker, présidente de la Mozilla Foundation et de la Mozilla Corporation. Selon elle, l'Internet de demain sera très différent de celui que nous connaissons aujourd'hui. L'informatique pourrait devenir invisible, souris, claviers et écrans cédant la place à des interfaces holographiques, rendues possibles par l'essor de la commande vocale et de la réalité virtuelle et augmentée. "Nous allons interagir avec l'informatique de manière beaucoup plus humaine, en usant d'interfaces qui nous sont naturelles, comme la voix, le mouvement ou le toucher. Notre rapport à la toile sera ainsi beaucoup moins abstrait."
Si la possibilité d'un Internet omniscient ouvre des perspectives excitantes, elle a aussi de quoi inquiéter. C'est du moins ce que montre une récente étude du Pew Research Center, pour laquelle 10 000 experts ont été interrogés sur l'avenir du net et des technologies numériques. Pour Lee Rainie, directeur de la recherche sur l'Internet et la technologie au Pew Research Center, "l'un des experts interrogés parle d'Internet-cerveau pour désigner l'Internet du futur, car la multiplication des capteurs et des flux de données permettra d'anticiper certains de nos besoins et comportements, voire de déduire certaines choses à partir de nos ondes cérébrales. Cela ouvre des possibilités formidables, mais pose aussi un défi conséquent aux standards que nous avons établis en matière de protection de la vie privée."

Un internet plus régulé ?

Il sera donc nécessaire d'établir de nouvelles règles pour l'Internet de demain. La collecte et le traitement des données utilisateurs posent déjà un certain nombre de problèmes, comme l'a récemment montré le scandale Cambridge Analytica. Avec l'explosion des capteurs et des flux de données, ceux-ci risquent de s'exacerber. C'est pourquoi l'étude du Pew Research Center souligne la nécessité d'encadrer plus étroitement les usages que l'on peut faire de ces données, et les algorithmes chargés d'extraire du sens de ces dernières. "De nombreux experts tirent la sonnette d'alarme quant au rôle de ces algorithmes. L'un de ceux que nous avons interrogés dirige une agence baptisée The FDA for algorithms. Peut-être aurons-nous besoin d'agences gouvernementales pour évaluer le rôle des algorithmes, de la même manière que l'on teste de nouveaux médicaments avant leur mise sur le marché", s'interroge Lee Rainie.
Mais selon Mitchell Baker, la mise en place de régulations, bien que nécessaire, est insuffisante. Selon elle, le danger principal pour les internautes vient du fait que les technologies de pointe, en tête desquelles l'intelligence artificielle, sont aujourd'hui concentrées entre les mains de quelques géants du net américains, dont les internautes continueront d'utiliser les produits tant qu'ils seront les meilleurs du marché. La responsabilité incombe donc aussi, selon elle, aux entrepreneurs du numérique de construire des services alternatifs, qui soient centrés sur l'intérêt des internautes. "C'est pourquoi nous avons très tôt mis en place un navigateur Internet sur lequel nous pouvons par exemple empêcher les traqueurs publicitaires de suivre l'utilisateur, car le navigateur a été conçu pour être à son service, et non à celui du site qu'il visite. Nous avons aussi déployé des options qui permettent à l'internaute de choisir différents niveaux de protections sur les réseaux sociaux, ou encore un outil qui l'avertit en cas de vol de données, un autre qui aide à gérer ses mots de passe… "

Un Internet au pluriel ?

D'autres initiatives visent à décentraliser des fonctionnalités clefs du web, afin de réduire le pouvoir des géants américains et de donner davantage d'espace aux concurrents. Comme celle de Dominic Williams, qui, à travers son entreprise Dfinity, affirme vouloir construire "l'ordinateur du futur". Le principe : un service de cloud computing basé sur la blockchain, offrant aux entreprises clientes une troisième voie entre le stockage des données sur site et l'usage d'une solution cloud fournie par Google, Amazon ou Microsoft.
"Notre protocole Internet combine les capacités informatiques des centres de données indépendants, qui se comptent par milliers, pour créer un réseau d'ordinateurs capable d'accueillir tous types de services et logiciels. De cette façon, données et fonctionnalités peuvent être hébergées partout, et pas seulement chez trois entreprises différentes", s'enthousiasme-t-il. Daniel Kalst, lui, travaille sur Consento, un projet qui s'appuie sur le pair-à-pair pour permettre aux utilisateurs de sécuriser le stockage de leurs données. Chaque internaute se voit remettre une clef cryptographique, qu'il partage avec un ou plusieurs amis proches, dont l'intervention sera ensuite nécessaire pour lui permettre de s'identifier et d'accéder à ses données.
Mais l'appel à davantage de régulations et à la décentralisation fait aussi planer le spectre du splinternet, un internet qui ne serait plus unifié, mais fragmenté entre différentes zones répondant à des règles très différentes, avec très peu de services communs et de flux de données entre les différents pôles. "Il me semble que l'Internet mondial, sur lequel nous avons tous accès à la même expérience, appartient déjà au passé", analyse Mitchell Baker. "La Chine a mis en place son propre Internet à coup de régulations draconiennes, la Russie entend faire de même… Il est donc très probable qu'à l'avenir, l'Internet se décline au pluriel."

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jeudi 11 avril 2019

Voici les technos de 2018 qui auront encore de l'importance dans 10 ans (et celles qui auront disparu)


Voici les technos de 2018 qui auront encore de l'importance dans 10 ans (et celles qui auront disparu)

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Technologie : Et si on faisait un bilan de l'année sous l'angle de la durabilité à très long terme ? Qu'est-ce qui comptera en 2028 ? Et qu'est ce qui, comme Facebook, n'existera plus. Allons y !


Cette année, comme les années précédentes, nous avons présenté une foule de technologies dopées au buzzword, mais chez ZDNet, nous sommes fatigués par le flot incessant d'acronymes. C'est avec cette fatigue à l'esprit que nous avons mis au point un test simple. Quelles technologies dont il a été question cette année aura de l'importance dans une décennie ?


Voici un aperçu des technologies compilées par Larry Dignan, Chris Duckett, Jason Hiner et Steve Ranger à partir de ce qui a été écrit cette année qui auront de l'importance à l'avenir.

Ce qui comptera encore en 2028

Le cloud computing

2018 est l'année où les cloud ont mûri et se sont mis sur une voie qui ressemblera de très près à celle des fournisseurs d'électricité d'ici 2028. Le partenariat d'AWS avec VMware a pris de l'ampleur et le géant de l'informatique dans les cloud a présenté ses ambitions à re:Invent 2018. Microsoft Azure a explosé. Google a embauché l'ancien chef du cloud chez Oracle Thomas Kurian pour faire tourner Google Cloud Platform. Et IBM a développé une approche multi-cloud et a acheté Red Hat pour 34 milliards de dollars.

Tous les signes ; l'adoption par les entreprises, les fusions et acquisitions, les discussions plus nuancées sur l'informatique hybride ; montrent que le cloud a mûri. Et le cloud hybride devient la norme. Bref, 2018 aura été l'année d'arrivée à maturité du cloud.

L'Intelligence artificielle

L'apprentissage machine consiste à trouver des moyens de faire correspondre des modèles dans chaque recoin de l'informatique, et nous n'en sommes qu'au début. Il y a beaucoup de travail à venir, comme en témoigne la facilité avec laquelle il est aisé de tromper les réseaux neuronaux actuels. Et bientôt nous entrerons dans l'Uncanny valley, avec la possibilité qu'une machine passe le test de Turing.

En attendant, nous devrons répondre aux questions éthiques et judiciaires qui se posent avec l'utilisation de l'IA. Si une voiture autonome tue un piéton, à qui la faute ? Dans quelle mesure le marché est-il libre si les machines sont responsables de la plupart des transactions boursières ? Les humains sont-ils le problème central ?

Dans une perspective plus large, la spécialisation des machines par domaines est désormais assurée et sera omniprésente. Les progrès vers une véritable intelligence artificielle générale se poursuivront, mais on ne sait pas si l'objectif final sera atteint.

L'Internet des objets

L'IdO (ou IoT en anglais) sera partout et nulle part d'ici 2028. Partout, parce qu'il sera intégré de manière transparente dans presque tout ce avec quoi nous interagissons, des portes aux fenêtres en passant par les arrêts de bus et les vêtements. Nulle part, parce que l'on ne le remarquera pas du tout.

La 5G devrait rendre beaucoup plus facile l'intégration de capteurs à faible consommation d'énergie bon marché dans à peu près tout ce que nous voulons, de sorte qu'il sera tout à fait possible de mesurer presque tous les aspects de notre existence.

C'est bien quand il s'agit de s'assurer que nos bureaux ou nos usines sont plus efficaces. C'est un peu plus inquiétant quand il s'agit de suivre et de monétiser notre comportement individuel. Tout dépendra en grande partie de règles strictes en matière de protection de la vie privée qui nous protègeront contre les pires excès de la technologie qui voudra inévitablement recueillir le plus de données possible. Mais notre bilan sur ce point, jusqu'à présent, n'est pas très reluisant.

L'informatique quantique

Peut-être, juste peut-être, que d'ici 2028, la révolution quantique sera enfin arrivée. Pour l'instant, nous n'en sommmes qu'aux premiers stades de développement. Mais avec un peu de chance, sur le plan de l'ingénierie dans dix ans, elle pourrait devenir, sinon le standard, au moins un add-on commun pour les organisations qui cherchent à exploiter un supercalculateur pour faire fonctionner de très gros ensembles de données.

Elle n'aura certainement pas remplacé les modèles informatiques standard, simplement parce que l'informatique classique est encore très bonne pour résoudre de nombreux problèmes informatiques au quotidien. Mais il y a toute une classe de problèmes que les ordinateurs quantiques pourraient rendre beaucoup plus faciles. Il est probable que, au moins dans ce laps de temps, les ordinateurs quantiques seront utilisés de la même manière que les GPU sont utilisés aujourd'hui ; pour effectuer des calculs super difficiles sans accabler le CPU.

La transformation numérique

La transformation numérique a été LE terme utilisé en 2018 et depuis l'an passsé. L'idée ? Les entreprises doivent numériser leurs activités, tirer parti des données et repousser la concurrence de startups féroces.

Le plus grand avantage de la transformation numérique est sans doute ce qui suit : Ça ne s'arrête jamais. D'ici dix ans, la transformation numérique sera encore active, mais elle aura probablement un nouveau nom, plus tendance. Aujourd'hui comme dans dix ans, les entreprises devront faire évoluer leurs stratégies ou se faire écraser.

Apple, Google, Microsoft et Amazon

Nous ne savons pas ce à quoi la prochaine décennie ressemblera pour ces titans de la technologie. Mais nous savons une chose : trois d'entre eux jouent un grand rôle dans le cloud. Et Apple est assez riche pour faire tout ce qu'il veut à l'avenir. Apple pourrait même devenir un business angel ou une société de capital de risque. Google et Microsoft ont eux aussi des coffres bien remplis, et Amazon n'est pas vraiment pauvre. Ces géants de la technologie auront les fonds et la culture nécessaires pour se réinventer à plusieurs reprises au besoin.

Ce dont on a déjà plus qu'assez en 2018 et que nous aurons oublié en 2028

Facebook : arrêtez tout ça bon dieu !

Facebook a consommé plus de pixels numériques en couverture médiatique que toute autre entreprise. Et franchement, c'est beaucoup d'encre numérique à verser sur un truc qui subira au bout du compte le même sort qu'AOL. Ouais, on sait qu'il n'y a pas confiance à avoir dans Facebook. Oui, nous savons qu'il peut être totalement trompé. Et oui, nous savons que Facebook crée une certaine dépendance. Et oui, nous savons que Facebook peut faire du bien aussi.

Nous savons aussi qu'il est très peu probable que nous parlions de Facebook dans une décennie et que les gens qui ont abandonné le réseau social en 2018 ne sont que la tête de pont d'un exode massif. D'ici 2023, Facebook sera renommé Instagram. Et d'ici 2028, nous ne nous souviendrons plus de tout cela.

La crypto-monnaie

En 2018, le Bitcoin a pris une énorme claque. Au moment d'écrire ces lignes, le prix de la monnaie numérique était en baisse de 75 % par rapport à son pic de décembre 2017. Et dans le processus, toutes sortes d'autres crypto-monnaies ont pris cher. Aucune des promesses de Bitcoin n'a été tenue, et une grande quantité d'électricité, de silicium et d'épargne-retraite a été gaspillée pour cette petite expérience.

Pendant ce temps, gouvernements et entreprises font leur petit marché pour construire des blockchain privées et des contrats intelligents. Ce qui reconnaissons le pourrait marcher.


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mardi 8 janvier 2013

Garmin K2 : le GPS de demain


Garmin dévoile au CES de Las Vegas 2013,son prototype K2, un système de navigation intégré faisant appel à plusieurs écrans et à ingénieux dispositif de commande tactile.
Garmin K2 : la navigation de demain
Garmin dévoile au CES de Las Vegas son prototype K2, un système de navigation intégré faisant appel à plusieurs écrans et à ingénieux dispositif de commande tactile.

Comme son concurrent TomTom, Garmin cherche à compenser la chute des ventes de GPS portables en proposant des systèmes de navigation totalement intégrés. Aujourd'hui, le spécialiste américain du guidage propose plusieurs niveaux d’intégration de ses produits. Ils vont de la simple vente de GPS mobile en accessoire, à l’intégration complète comme chez Suzuki, en passant par le navigateur déporté (Volkswagen Up) et la réalisation de logiciel de guidage (Mercedes).
Pour démontrer son savoir faire dans l’intégration totale, Garmin a conçu ce concept K2, « un cockpit numérique » regroupant ses plusieurs de ses innovations. Cette notion de cockpit est d'ailleurs une manière de rappeler l’expérience de l’équipementier dans le domaine de l’aviation. Garmin est par exemple le fournisseur première monte de Cessna sur son Citation Jet, un petit avion d’affaires.
Sur ce K2, la proximité avec l’aviation se limite, d'un point de vue fonctionnel, à l’existence de deux écrans. De manière assez classique, l’écran principal (10 pouces) est situé sur la console centrale et le second (12 pouces) prend place sur le tableau de bord. Ce dernier reprend les informations principales de divertissement mais affiche aussi les informations de conduite.
Boutons virtuels
L’écran de la console centrale est tactile mais le système peut aussi fonctionner avec une dalle classique grâce à la molette située plus bas. Celle-ci fait appel à un capteur infrarouge pour détecter les doigts du conducteur, à quelques centimètres de distance. Ainsi, l’écran peut afficher la localisation des doigts par rapport à des boutons virtuels et l’utilisateur pourra alors presser avec précision l’une de ces touches, sans regarder sa main. La technologie peut intéresser les constructeurs premium qui ne veulent pas faire appel à un écran tactile.

Applications déportées
Garmin a aussi ajouté sa technologie Smartphone Links ofrrant des services connectés via des applications installées sur un Smartphone. Le mobile se charge ainsi de télécharger des données (information trafic, météo, prix des carburants, emails, agenda…) et les envoient par Bluetooth au système de navigation.
Autre point remarquable, l’interface utilise le HTML5 et permet des possibilités de personnalisation étendues, pour le conducteur mais aussi pour les constructeurs automobiles qui pourront l’adapter suivant leur cahier des charges. Le concept embarque également des fonctionnalités avancées telles qu’une cartographie en 3D et une reconnaissance vocale avancée.
Reste maintenant à voir quel sera l’accueil des constructeurs automobiles mais de toute évidence, le concept peut voir le jour dans un futur pas si lointain car les technologies employées, même dans le cas de la commande tactile par détection infrarouge, sont déjà connue et éprouvées. 


jeudi 20 décembre 2012

IBM prévoit des ordis avec 5 sens,capable d'apprentissage, d'adaptation et de perception


(Québec) Des ordinateurs qui apprennent selon les mêmes sens que les humains, c'est ce que prévoit IBM comme développement technologique par des innovations capables de bouleverser la vie et les façons de travailler dans les cinq prochaines années.





Selon IBM, le monde est à l'aube de l'ère ou des ordinateurs vont posséder à leur manière la vue, l'odorat, le toucher, le goût et l'ouïe grâce à l'optimisation de divers capteurs.
Ces idées proviennent de milliers d'employés de la firme. Ce sont des biologistes, des ingénieurs, des mathématiciens et des médecins des différents laboratoires de recherche un peu partout dans le monde. D'ailleurs, IBM n'est pas à ses premiers pas dans les innovations, puisqu'elle a conçu le superordinateur Watson, capable de gagner contre les humains dans le jeu téléviséJeopardy.
IBM affirme que la nouvelle génération de machines sera dotée de facultés d'apprentissage, d'adaptation et de perception et commencera à appréhender le monde tel qu'il est. Toutefois, l'humain sera toujours au centre des décisions, soutient-on, car «ces aptitudes sensorielles vont nous aider à mieux comprendre les choses, à être productifs et à réfléchir, mais elles ne vont pas réfléchir à notre place».
Pour Bernie Meyerson, actionnaire d'IBM et vice-président en matière d'innovation, «l'assistance des systèmes informatiques cognitifs nous aidera notamment à mieux décoder les questions complexes; d'être au courant des dernières nouvelles; de prendre des décisions plus éclairées; de jouir d'une meilleure santé, d'une vie plus confortable et plus riche, et de franchir toutes sortes de barrières, dont celles des langues, de la distance, des coûts ou de l'inaccessibilité».
Chez IBM, on estime donc que les ordinateurs sont capables d'imiter le cerveau humain au moyen d'interactions multisensorielles. Voici donc les prévisions selon les cinq sens qui viendraient modifier notre relation avec le monde.
? Le toucher : des écrans à sensations tactiles.
«Les scientifiques d'IBM bonifient l'expérience des achats en ligne en ajoutant la sensation tactile aux téléphones portables, grâce des logiciels commerciaux qui utilisent des technologies tactiles et infrarouges. Les consommateurs pourront "sentir" la texture d'un tissu ou d'un produit en effleurant du doigt l'écran de leur appareil.»
? La vue : des pixels qui valent mille mots.
«Des systèmes seront en mesure de regarder et de reconnaître des données visuelles comme des photos en ligne, des images de diagnostic médical et des vidéos de caméras de circulation, pour trouver un sens à partir des pixels et commencer à les appréhender d'une manière semblable à celle dont les humains regardent et interprètent une photo.»
? L'ouïe : des ordinateurs qui entendent ce qui compte.
«La pression et les fréquences sonores de toutes les amplitudes, de même que les vibrations vont être reconnues et utilisées pour prédire la chute d'un arbre ou l'imminence d'un glissement de terrain. Des machines vont traduire les balbutiements d'un bébé pour permettre aux parents de comprendre si l'agitation de leur nourrisson signifie la faim, la fatigue ou la douleur.»
? Le goût : des papilles gustatives numériques pour une assiette plus intelligente.
«Délicieux et santé feront bon ménage grâce à un nouveau type de système informatique conçu pour la créativité. Une machine qui perçoit les saveurs va déterminer la structure chimique précise des aliments et la raison de nos penchants naturels vers certains goûts. Cela va dans un premier temps, rendre les aliments santé plus savoureux, et dans un deuxième temps créer un effet de surprise en suggérant des mariages d'aliments inédits et réellement conçus pour optimiser notre expérience des goûts et des saveurs.»
? L'odorat : des ordinateurs qui ont du flair.
«Le téléphone portable va détecter avant vous si vous êtes en train de contracter un rhume ou une autre maladie en analysant les millions de molécules dans votre haleine. Les ordinateurs vont "sentir" les produits chimiques dans les environnements urbains pour surveiller les niveaux de pollution, ou bien analyser la condition des sols des plantations des agriculteurs. Des systèmes de capteurs simples prendront des mesures à la molécule près.»
Ce cinq sur cinq annuel s'appuie sur les tendances du marché et de la société, ainsi que sur les technologies émergentes des centres de recherche d'IBM.


jeudi 15 novembre 2012

Gartner dévoile ses prédictions 2013 et sa vision de l'IT


Un peu avant le beaujolais nouveau et avec autant de régularité, Gartner nous délivre ses "prédictions" (SPA pour Strategic Planning Assumptions) qui devraient diriger l'action des DSI pour planifier l'évolution de leur SI et se préparer à une informatique toujours plus intégrée avec le business.
GreenSI s'est attaché a regarder les tendances structurelles de l'industriedans laquelle évoluent les SI et les DSI, plustôt que les tendances technologiques elles même (bigdata, cloud, mobile...), largement couvertes dans de nombreux autres billets tout au long de l'année et dont voici la liste présentée par Gartner au symposium ITxpo 2012 à Orlando la semaine dernière :
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Pour en finir avec les tendances technologiques et concernant les hypothèses relatives à l'organisation du SI, son marché, ses risques et ses opportunités, voici ce que GreenSi peut tirer de l'analyse de Gartner.
Globalement l'informatique mondiale avance a deux vitesses selon si on est sur une zone en croissance (l'Asie) ou en crise (l'Europe), c'est à dire que la société ou les clients servis y sont principalement localisés. Chaque zone mettra a profit les tendances qui jouent sur l'accélération du business, l'innovation ou la rationalisation.
Et pour tout le monde deux gros nuages à l'horizon (non je ne parle pas du Cloud):
  • la pénurie de compétences pour mettre en oeuvre certaines tendances
  • et bien sûr celui de la sécurité dans un monde plus ouvert et plus complexe.
Le marché mondial des compétences et du sourcing est donc en profonde mutation, à la fois pour délivrer les promesses des nouvelles tendances technologiques mais aussi à cause du contexte économique mondial :
  • Des soubresauts sur l'emploi IT en Europe : d'ici 2014 la majorité des recrutements en Europe seront le fait de sociétés basées dans la zone Asie ayant une croissance à deux chiffres et un besoin fort en compétences. En même temps les états européens auront voté des lois qui pénaliseront l'offshore et le réduiront de 20% d'ici 2016.
  • La consolidation du marché IT se poursuit: d'ici 2014, 20% des sociétés du top 100 des fournisseurs de services IT auront disparues
  • Le bigdata freiné par le manque de compétences: d'ici 2015 l'évolution des bigdata va demander 4,4 millions d'emplois mais seulement un tiers pourra être fourni a cause d'une pénurie de compétences dans le décisionnel et l'analyse des données
  • La Chine c'est maintenant: d'ici 2015, 3 des 5 plus grands fournisseurs de terminaux mobiles seront Chinois, ZTE en pôle position...
  • Le retour du logiciel embarqué: Jusqu'en 2014, les besoins de développement de nouveaux logiciels embarqués dans des machines plus intelligentes (distributeurs, équipements médicaux,...) vont augmenter de 25%
Une sécurité qui doit être renforcée sur tous les fronts :
  • BYOD : D'ici 2014 les équipements amenés par les employés au bureaut (BYOD) auront un taux d'infection en virus et malware double de celui des machines contrôlées par l'entreprise.
  • Pertes de données : D'ici 2017, 40% des contacts de l’entreprise (CRM, annuaires... ) auront été recopiés sur Facebook ou dans les applications collaboratives mobiles sur les smartphone, a l'insu de l'entreprise et ses politiques
Windows 8, ce n'est pas pour tout de suite dans l'entreprise :
  • Jusqu'en 2015, 90% des entreprises n'engageront pas de déploiement massif de Windows 8
  • Une migration complète des applications d'entreprise sous Windows 8 (pour bénéficier de ses capacités tactiles et de son interface) prendra 10 ans
Et toujours des technologies informatiques de rupture qui peuvent être exploitées pour repenser totalement des applications et imaginer de nouveaux usages:
  • D'ici 2016 les équipements intelligents que l'on porte sur soi (lunettes, chaussures, tatouages, ...) vont créer un marché de $10 milliards
  • D'ici 2015, 40% des entreprises du "Global 1000" utiliseront la "gamification" comme un moyen de transformer les processus et de dynamiser les opérations
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Donc au delà du buzz sur les technologies toujours enclines a attirer l'attention et motiver de nouveaux projets, Gartner attire l'attention des DSI sur des évolutions structurelles de l'industrie auxquelles il faudra répondre à court ou moyen terme et dans lesquelles tout l’écosystème IT va être entraîné. En complément la gestion des compétences et le sourcing de compétences est certainement un sujet a marquer dans un coin de son agenda. Et pour ceux que cela intéresse, la version européenne du sommet c'est à Barcelone que ça se passera début Novembre.
Alors ouvrez l'oeuil et le bon, ou achetez en avant première des lunettes à réalité augmentée reliées directement à GreenSI pour ne pas quitter le decryptage des tendances SI ;-)


jeudi 5 janvier 2012

Le future selon IBM: Production personnelle d'énergie, suppression des mots de passe, télépathie,disparition de la fracture numérique,disparition du spam

Crédit Photo: D.R
Crédit Photo: D.R

IBM prédit 5 innovations dans les 5 prochaines années

IBM a présenté 5 innovations qui devraient arriver dans les 5 prochaines années. Production personnelle d'énergie, suppression des mots de passe, télépathie sont au menu de ce rapport.
Il est toujours difficile d'être une pythonisse dans le monde des technologies. Pourtant, IBM a sauté le pas en présentant son rapport « Five in Five », soit 5 innovations dans les 5 prochaines années. La première concerne la production personnelle d'énergie. Big Blue pense à la marche, au jogging, au cyclisme, à la chaleur produite par les ordinateurs et même au mouvement de l'eau dans les canalisations. Les notions de smart grid et de smart planet sont bien sûr mises en avant pour aboutir à ce résultat. Autre tendance soulignée par IBM, la suppression des mots de passe. La gestion des identités et leur authentification se feront depuis les caractéristiques biologiques comme la reconnaissance vocale, rétinienne ou d'autres données biométriques.

Télépathie et disparition de la fracture numérique et du spam


Plus audacieux est l'arrivée de la télépathie. IBM estime que le contrôle des terminaux n'est plus réservé à la science-fiction. Des avancées dans la bio-informatique permettront le développement de tels usages. Plus pragmatique, Big Blue penche pour la disparition d'ici 5 ans de la fracture numérique. Pour la firme, 80% de la population mondiale disposera d'un terminal mobile. Enfin, dernière tendance, la notion de spam s'effacera au profit de courriers prioritaires. Les solutions analytiques permettront d'intégrer en temps réel l'ensemble des données disponibles sur une personne afin de lui proposer des informations utiles et pertinentes.


REF.: