Un vaste réseau de pirates russes
qui pirataient banques et administrations publiques a été démantelé par
les services secrets et la police, a indiqué mercredi le ministère
russe de l'Intérieur, annonçant l'arrestation d'une cinquantaine de
personnes dans le pays.
Selon les autorités russes, qui ont procédé à 86 perquisitions dans
une quinzaine de régions du pays, les pirates avaient infligé depuis
2015 des pertes de plus de trois milliards de roubles, soit plus de 40
millions d'euros, à des clients des banques. La police ajoute avoir
toutefois empêché des pertes possibles d'un montant de 2,7 milliards de
roubles.
Selon le communiqué du ministère de l'Intérieur, les perquisitions ont permis la saisie d'ordinateurs, de matériel informatique, cartes SIM et cartes bancaires.
Les pirates infectaient des ordinateurs en réseau pour ensuite lancer des attaques contre des «instituts financiers et de crédit, contre des administrations publiques, pour les voler», selon le ministère qui a annoncé l'ouverture d'une enquête pour «crime en bande organisée».
Les pirates russes sont particulièrement redoutés en raison de leurs compétences et de la complexité de leurs attaques. Ils apparaissent dans des affaires de piratage informatique pour vol ou fraude, mais sont également soupçonnés d'espionnage au profit de la Russie.
En 2015, l'éditeur d'antivirus russe Kaspersky Lab avait révélé que des pirates avaient infiltré une vingtaine de banques, allant jusqu'à reprogrammer des distributeurs qui se sont mis à cracher des billets en pleine nuit.
La même année, les sites officiels d'Angela Merkel, de la chancellerie et du Bundestag avaient fait l'objet d'une cyberattaque, revendiquée par des pirates russes.
Des pirates informatiques russes avaient lancé «une cyberattaque sophistiquée» contre un système de courriels non confidentiels de l'état-major interarmées au Pentagone, selon des responsables américains cités par la chaîne NBC.
Enfin, en avril 2015, la chaîne française TV5 avait subi une cyberattaque menée par des inconnus se réclamant de l'organisation État islamique, mais qu'une enquête avait ensuite identifié comme étant des pirates russes appartenant à un groupe nommé APT28.
Source.:
Selon le communiqué du ministère de l'Intérieur, les perquisitions ont permis la saisie d'ordinateurs, de matériel informatique, cartes SIM et cartes bancaires.
Les pirates infectaient des ordinateurs en réseau pour ensuite lancer des attaques contre des «instituts financiers et de crédit, contre des administrations publiques, pour les voler», selon le ministère qui a annoncé l'ouverture d'une enquête pour «crime en bande organisée».
Les pirates russes sont particulièrement redoutés en raison de leurs compétences et de la complexité de leurs attaques. Ils apparaissent dans des affaires de piratage informatique pour vol ou fraude, mais sont également soupçonnés d'espionnage au profit de la Russie.
En 2015, l'éditeur d'antivirus russe Kaspersky Lab avait révélé que des pirates avaient infiltré une vingtaine de banques, allant jusqu'à reprogrammer des distributeurs qui se sont mis à cracher des billets en pleine nuit.
La même année, les sites officiels d'Angela Merkel, de la chancellerie et du Bundestag avaient fait l'objet d'une cyberattaque, revendiquée par des pirates russes.
Des pirates informatiques russes avaient lancé «une cyberattaque sophistiquée» contre un système de courriels non confidentiels de l'état-major interarmées au Pentagone, selon des responsables américains cités par la chaîne NBC.
Enfin, en avril 2015, la chaîne française TV5 avait subi une cyberattaque menée par des inconnus se réclamant de l'organisation État islamique, mais qu'une enquête avait ensuite identifié comme étant des pirates russes appartenant à un groupe nommé APT28.
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