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dimanche 14 avril 2019

Les vrais propriétaires de montréal



Main basse sur la ville de Montréal:


blanchiment $, loyers, montréal, société
 
 
En 1970,émergent,les banlieues,centres commerçiaux,autoroutes,gratte-ciel,Montréal est passée d'une ville avec une personnalité et une architecture distinctives a une ville en perte de cette identité.
Des quartiers étaient rasés: des maisons et des bâtiments au style distinctif,(journaliste d'enquête : Henry Aubin)ont été remplacés par des gratte-ciels sans identité ni originalité. Ils auraient pu être construits dans n'importe quelle ville industrialisée. Lorsque j'ai proposé cette enquête a mon éditeur,je croyais que trois mois suffiraient pour trouver a qui appartenait Montrèal de trouver les propriétaires.La recherche des propriétaires a été très ardue. Il n'y avait pas d'ordinateur a l'époque. Les propriétaires se faisaient discrets. j'ai dû frapper a beaucoup de portes. Pour comprendre qui contrôlait le développement de la ville,il me fallait bien plus que les droits de propriété. Comme journaliste d'enquête ,mes collègues me regardaient d'un air soupçonneux a la longue.
Sur quoi il travaille ? Il ne produit pas comme nous. Il prend de longues pauses ? Qu'est-ce qui se passe ? Je me sentais coupable. Je travaillais six ou six jours et demi par semaine. Je croyais que Montréal appartenait aux américains et que l'île deviendrait comme Manhattan. Ce n'était pas du tout le cas. Tout le pouvoir était européen.

Tout a commencé quand,je suis allé a une audience de la régie du logement,ou des locataires d'un immeuble de chemin Côte-Saint-Luc se plaignaient du prix du loyer.Les hausses étaient importantes et sans motif apparent. Aucun travail n'était en cours. L'inflation n'était pas élevée.Les gens étaient fâchés. Ils voulaient savoir qui était propriétaire de l'immeuble. Le gestionnaire de l'immeuble était la,mais ne le savait pas. J'ai pensé que ce serait un bon cas a fouiller. J'ai découvert que l'immeuble appartenait a une société a numéro au Liechtenstein. Je m'y suis rendu,un petit pays voisin de la Suisse. A l'époque ,ce pays était encore plus discret que la Suisse sur les comptes bancaires.L'adresse obtenue était le 231 Kirchstrasse dans la ville de Schaan. Cette adresse revient souvent dans les régistres fonciers pour désigner le siège des sociétés qui possèdent les tours d'habitation les plus importantes de Montréal. Je lui ai dit,vous ête président de telle et telle entreprise. Il a répondu: vraiment ? Il ignorait non seulement qu'il en était président,mais aussi que ses sociétés avaient des activités a Montréal.

On voit a quel point,ces propriétaires sont exonérés de responsabilités. Dans ce cas-ci ,des italiens auraient masqué leur identité derrière cette société du Liechtenstein.
Le grand magazine d'actualité Der Spiegel ira même jusqu'a qualifier Montréal de Mecque de l'immobilier pour riches allemands voulant fuir l'inflation et le socialisme rampant.
Rappelons nous après les turbulentes années 1960: les grands espoirs,les autoroutes,l'expo universelle.Montréal était au sommet avec ses grands projets et le métro. Tout allait a plein régime. Puis arrivent les années 1970.La fête est terminée.Des édifices poussent partout. Ils ne sont plus beaux comme ceux des années 1960.On voyait la ville changer,mais on ne savait pas ce qui se passait en coulisse.
Voila son travail. Il a révélé l'incroyable collusion financière et politique ,Montréal était perçue comme une ville ouverte ou l'on pouvait construire comme bon nous semble. Tout était permis. Et nous avons compris. Chaque nationalité avait sa spécialité.

Les Britanniques exellaient dans les immeubles de bureaux. Les italiens,dans les immeubles a logements.Les Français ne possédaient pas beaucoup de propriétés,mais de grandes entreprises de construction et la plus grande cimenterie.

Le plus surprenant parmi eux,c'était les Belges.La Belgique ,un petit pays ,possédait une énorme société financière, qui contrôlait des centaines partout dans le monde. L'une d'elles,Genstar,était le plus grand propriétaire de terrains a bâtir au Canada et le plus grand constructeur d'immeubles d'habitation au Canada. La Belgique a joué un grand rôle dans l'essor de Montréal a l'insu de tous !
Avec Genstar,la société générale de Belgique a délaissé l'Afrique pour le Canada. En 1960,elle acquiert pour 50 M$ la société Miron et sa carrière de calcaire en plein coeur de Montréal.
Elle devient une productrice majeure de calcaire ,ingrédient clé du ciment.

Trizec lui,était le plus grand propriétaire de tours de bureaux a Montréal. Détenu par le groupe britannique Eagle Star,propriétaire suprême ,son conseil d'administration n'était composé que d'aristocrates. Cette société était liée au plus grand producteur mondial d'or,Anglo-Américan,dont le siège était en Afrique du Sud. Les bénéfices tirés de ces mines ont été réinvestis dans la construction de grands édifices a Montréal durant les années 1970. Trizec a été fondée en 1960 pour construire la Place Ville-Marie ,le plus grand complexe de tours de bureaux du genre en Amérique du Nord.
La plus grande entreprise de construction a ce moment au Canada s'appelait Janin. Voici sa liste:
Le complexe Desjardins et ses 4 tours ou son siège était situé; la tour de la Bourse,longtemps la plus grande de Montréal;l'Hôtel Château Champlain ,un grand hôtel de la ville; la gare centrale de train; le quartier général de la sureté du Québec et la prison Parthenais; la maison de Radio-Canada.Voila les principaux édifices,beaucoup d'infrastructures routières furent réalisées par Janin :
Auroroute Ville-Marie,pont Jacques-Cartier,pont Champlain,tunnel Louis-H Lafontaine ,échangeur Turcot,voie maritime du St-Laurent.

En général,il n'y a pas un gros bonnet qui possède une constellation d'intérêts.J'ai découvert que ceux que je croyais tout-puissants ne savaient même pas qui possédait leur société,qui était derrière. Par exemple,dans la société Janin,M. Gautrin ,président de cette grande firme de construction ne savait pas qui possédait la société propriétaire de Janin. C'était la société française Chargeurs Réunis.C'était un mystère pour lui . Il avait l'air très surpris . Je ne crois pas qu'il faisait semblant. Une multinationale n'a pas de racine.Elle est partout.Des sociétés minières possèdent des sociétés immobilières,des pétrolières possèdent des sociétés immobilières.Lorsqu'elles investissent dans une ville ,elles veulent tirer le maximum de profit.Le profit c'est bien ,mais c'est tout ce qui compte pour elles.
Elles ne se soucient pas de l'architecture,ni du gaspillage d'énergie.Elles ne veulent que construire un bâtiment et y loger le plus de locataires possible. Elles ne se soucient pas de leur impact sur la communauté.

 La politique municipale est intéressante au Québec. Elle est indépendante de Québec. On y observe une chronologie fascinante. Jean Drapeau ,maire de Montréal,phase 1 ,dans les années 1960. Il est un maire très progressiste,avec l,expo universelle et le métro. Par contre,il est pro autoroutes et démolit de vieux quartiers.C'est un maire fascinant qui a modernisé Montréal. Il a revitalisé le centre-ville grâce au réseau souterrain et de prestigieux projets. Une période assez positive pour Montréal et son aménagement urbain.
Selon David Hanna (prof en études urbaines de l'UQAM),tout a changé dans les années 1970. On a passés a l'ère Drapeau phase 2,avec les Olympiques et la corruption scandaleuse. C'est un fait,commission d'enquête a l'appui. Le stade olympique a coûté l'équivalent de 10 stades construits aux USA durant la même période.
Gérald Tremblay(2002-2012),lui a dirigé Montréal au cours d'une autre èere de développement. Les années 2000 sont épiques. Beaucoup d'argent et de développement. Malheureusement Tremblay n'a pas de vision. Ou plutôt.il a une vision. Une vision révélée en commission d'enquête: corruption scandaleuse. Voila ce que G. Tremblay a voulu faire de Montréal:
une nouvelle mecque pour les développeurs.Alléger la règlementation.Venez,la ville est ouverte ,vous avez le champ libre. Personne ne vous freinera.

 Montréal est réputée pour son excellence. Un centre-ville extraordinaire ,toujours animé. Un peu comme a New-York. Il y a toujours de l'animation au centre-ville:
soir,nuit,matin,toute la journée,tous les jours de la semaine. Mais ce qui démarque Montréal,c'est sa ligne d'horizon. On peut profiter de percées visuelles en plein centre-ville. On peut y voir des immeubles de seulement 4 étages.On trouve une gradation de hauteurs afin que le soleil pénètre malgré les hautes tours. Un centre-ville ou il fait bon marcher. Cette approche a fait la renommée de Montréal. Il ne faut pas la bousiller. Un atout précieux a préserver pour une ville nord-américaine. Il faut encourager ce type de développement. Ce qui nous amène a l'ultime cadeau de maire Tremblay. Au terme d'un règne de corruption et de multiples projets désastreux. Tremblay sent que l'étau se resserre. En novembre 2012 ,il démissionne. Mais peu avant sa démission ,il a donné aux développeurs le plus beau cadeau qu'ils pouvaient espérer. Il a autorisé au centre-ville un zonage jusqu'a 40 étages.Systématiquement. Il a démantelé le zonage peaufiné par Drapeau,puis par Doré,fruit de la renommée de Montréal en Amérique du Nord. Un centre-ville habitable,agréable,dynamique,populaire. Un centre-ville magnifique,ou les gens aiment faire les courses,vivre,se promener. Tout a coup,au centre-ville de Montréal,aujourdhui des édifices de 40 étages poussent sur le bord d'un trottoir dans les rues étroites ou des lieux patrimoniaux fragiles,comme des champignons. C'est la dévastation. C'est un cadeau a perpétuité que Tremblay nous a donné.Lorsqu'on augmente les hauteurs,on ne peut pas les diminuer. Les développeurs entameront des poursuites pour pertes de droits d'aménagement. C'est catastrophique. On se rend compte qu'on vit dans les canyons de Manhattan. On remerciera Tremblay ?
Plusieurs building appartienne a la famille Saputo,a Vincenzo Chiara , a Giuseppe Borsellino.
Plusieurs condos de luxe ,comme l'Avenue (200M$)est a la famille Broccolini.
Le Roccabella phase 1 et 2 (117M$) et le ROC Fleuri (71M$) sont a Giorgio Tartaglino.
L'ICÔNE (120M$)est a la famille Essaris.
Le YUL (215M$)est a Kheng Ly.

A Brossard, Aster Corp = est dans l'immobilier ,le ciment et les autoroutes.
A La Prairie, Gulf Oil = est dans l'immobilier,autoroutes et les énergies fossiles.
A Delson,Genstar = est dans le ciment,autoroutes et les énergies fossiles.
A Candiac, Empain + Schneider Group = sont dans la construction,énergies fossiles .

Maintenant,.............le MTQ :
De mon point de vue, est un état dans l'état.
Les gouvernements changent ,mais il y a peu d'impact. En 2008,le MTQ annonce un nouvel échangeur Turcot . Le plus grand échangeur autoroutier du Québec.Énorme.Construit dans les années 1960. Le MTQ propose un tout nouvel échangeur. Magnifique. Pour les années 1960.Sa configuration ,son concept,tout. Style années 1960. Mais,nous sommes en 2009-2010 !!! Ça n,a aucun bon sens ; on a évolué. Le projet est très mal reçu. Au final,le MTQ construira l'échangeur quasi a l'identique,sauf un ajout,l'aménagement d'une voie réservée aux autobus. La voie réservée aurait dû être dans le projet initial,a tout le moins. C'est incroyable qu'un ministère démontre si peu d'intérêt pour le transport public,bien qu'il en soit responsable et qu'en tant qu'expert ,il semble figé en 1960. Il semble très peu d'innovation dans ce projet (a échéance en 2019-2020)sans compter tous les projets de tramway mis aux oubliettes,les fameuses lignes avenue du Parc et côte-des-neiges.Le tram-train reliant Lachine.Tant d'études coûteuses soutenues par les élus montréalais. Lorsqu'elles arrivent au MTQ,elles sont toutes écartées. Systématiquement. Voila,ce que j'entends par l'État dans l'État !!!


REF.: Radio-Canada-TV,inspiré du livre: Les vrais propriétaires de Montréal par Henry Aubin.

lundi 12 février 2018

Le trouble d'opposition



L'opposition est une phase normale, saine et même souhaitable dans le développement d'un enfant. Vers l'âge de deux ans, l'enfant comprend qu'il a un certain contrôle sur son environnement, mais surtout sur les gens autour de lui. Il comprend qu'il peut dire non à une demande qui lui est formulée, ce qu'il n'avait jamais réalisé auparavant. Il constate même parfois qu'il obtient plus d'attention lorsqu'il s'oppose à une demande que lorsqu'il s'y conforme! L'opposition de l'enfant a alors comme fonction première de lui permettre d'affirmer son individualité. L'enfant affronte ses parents pour la première fois en leur passant le message qu'il peut avoir des envies distinctes de ce qu'ils exigent de lui, et qu'en tant qu'individu, il peut faire valoir ses envies à lui. C'est la "phase du non" qui commence, ou ce que les parents appellent le "terrible two".
Cette phase doit cependant s'estomper et l'enfant doit revenir en harmonie avec ses parents. Cette harmonisation doit se faire par une approche des deux côtés. Les parents doivent reconnaître l'individualité de leur enfant en le laissant faire des choses par lui-même lorsqu'il le demande, en le laissant faire des choix et prendre des décisions, et en valorisant l'autonomie de l'enfant. L'enfant quant à lui doit réaliser que ses parents lui imposent un cadre qui doit être maintenu, et ce, pour sa propre sécurité. L'enfant doit alors avoir une grande confiance en ses parents, souvent même une confiance aveugle. Même s'il ne comprend pas pourquoi on lui impose un règlement, il doit avoir confiance que ses parents le lui imposent pour son bien. Lorsqu'il se fait discipliner, l'enfant doit avoir suffisamment confiance en ses parents pour croire qu'ils l'aiment toujours autant, et qu'ils se montrent sévères justement parce qu'ils se soucient de son bien-être.

En premier lieu il est important de comprendre ce qui sous-tend l'opposition chez l'enfant ou l'adolescent. Un évaluation neuropsychologique permettra de savoir si un syndrome neuro-développemental comme un TDAH, un syndrome de Gilles-de-la-Tourette, ou même un trouble du spectre de l'autisme, est à l'origine des comportements observés. Parfois l'opposition est une réaction de protection chez un enfant anxieux, et parfois il s'agit d'un comportement appris en lien avec les styles d'autorité parentale ou le contexte familial. Toutes ces causes (et il y en a plusieurs autres) impliquent par la suite des interventions différentes. D'où l'importance d'une bonne évaluation au départ.

          

Qu’est-ce que le trouble d’opposition?

Lorsqu’un enfant a un trouble d’opposition, une lutte de pouvoir peut s’installer, et les parents peuvent se sentir dépassés. Ils ont l’impression que c’est l’enfant qui décide. Ce trouble de comportement tend même à s’aggraver si rien n’est fait et peut nuire au fonctionnement de l’enfant. Le trouble d’opposition avec provocation touche de 3 à 5 % des enfants. Au diagnostic du trouble oppositionnel avec provocation, le DSM-5 parle d’humeur irritable/colérique, de comportements d’argumentation défiant l’autorité et/ou de comportements vindicatifs.
Ainsi, lorsque ses parents ou d’autres figures d’autorité, comme une éducatrice ou un grand-parent lui font une demande, l’enfant avec un trouble d’opposition peut réagir :
  • de façon passive en ne répondant tout simplement pas;
  • agressivement en se mettant en colère, en criant et en frappant;
  • en provoquant ses parents pour avoir de l’attention ou obtenir ce qu’il veut. 

En tant que parents, il est très important de vous sentirinvesti dans les soins qui se-ront prodigués à votre enfant.
Pour cela, la première étape consiste à connaître parfaitement les critères diagnostiques utilisés et de donner votre propre avis. Si vous estimez qu’ils concernent votre enfant. 
Voici les critères diagnostiques du DSM IV pour ce trouble:
Ensemble de comportements négativistes, hostiles ou provocateurs, persistant pendant au moins 6 mois durant lesquels sont pré-sentes 4 des manifestations suivantes (ou plus):

1-Se met souvent en colèrer

2-conteste souvent ce que disent les adultes

3-S'oppose souvent activement ou refuse de se plier aux demandes ou règles des adultes.

4-Embête souvent les autres délibérément

5-Fait souvent porter sur autrui la responsabilité de ses erreurs ou de sa mauvaise conduite

6-Est souvent susceptible ou facilement agacé par les autres

7-Est souvent fâché et plein de ressentiment

8-Se montre souvent méchant ou vindicatif
tif

Les signes

Un enfant qui souffre d’un trouble d’opposition peut présenter les comportements suivants :
  • Refuser systématiquement de se plier à vos demandes ou à celles d’une autre figure d’autorité;
  • Tenir tête constamment et se moquer des conséquences ou des punitions;
  • Réagir par des crises de larmes importantes;
  • Réagir avec une certaine violence (lance ou brise des objets, crache, etc.);
  • Provoquer souvent. Par exemple, utiliser des gros mots pour vous faire réagir ou briser volontairement une règle pour provoquer votre réaction et votre colère;
  • Chercher à se venger en vous faisant payer ce que vous lui avez imposé et qui lui déplaît;
  • Faire des crises qui augmentent en fréquence et en intensité;
  • Présenter des comportements opposants au-delà de la période normale de 3 à 4 ans. Après l’âge de 5 ans, s’opposer toujours avec autant d’ardeur.

Les causes du trouble d’opposition

  • Un problème neurologique. Les experts estiment que le TDAH non diagnostiqué est très souvent une cause du trouble de l’opposition. D’autres problèmes présents dès la naissance, comme un trouble du spectre de l’autisme ou le syndrome de Gilles de La Tourette, peuvent aussi être responsables du comportement de l’enfant. Dans ces cas, l’enfant ne dispose pas des ressources neurologiques nécessaires pour contrôler son impulsivité et peut donc réagir à de petites frustrations par des crises de colère explosives.
  • Un mauvais lien parent-enfant. Lorsque les parents sont souvent absents, s’investissent peu auprès de leur enfant ou ne sont pas disponibles pour lui, l’enfant ne peut pas développer un lien d’attachement solide et sécurisant essentiel à la mise en place de l’autorité parentale. C’est aussi parfois le cas lorsqu’un parent est lui-même aux prises avec des problèmes comme la dépression ou l’anxiété.
  • Une discipline inappropriée. Par exemple, des parents qui n’imposent pas de limites, qui répondent aux crises de l’enfant en lui donnant ce qu’il veut ou qui perdent le contrôle et s’emportent souvent peuvent favoriser des problèmes d’opposition.
  • Une situation difficile, comme une séparation, un deuil, un déménagement ou l’arrivée d’un autre enfant. Un événement vécu difficilement par l’enfant peut aggraver la période d’opposition normale et se transformer en trouble d’opposition.
  • Certains traits de personnalité. Un enfant particulièrement anxieux pourrait réagir avec opposition s’il est obligé de sortir de sa routine habituelle. Un enfant surdoué et très habile à argumenter pourra aussi développer ce trouble si on ne lui impose pas de limites claires et si on le laisse toujours prendre le dessus. Un enfant surdoué sera évalué lorsqu’il ira à l’école, mais un spécialiste pourra déjà relever des indices dès l’âge de 4 ans.

Comment intervenir?

  • Tentez de trouver la cause du comportement de votre enfant. A-t-il vécu des choses difficiles récemment? Qu’en pense son éducatrice? Est-ce que, sans le vouloir, vos façons de faire pourraient encourager son comportement? Par ailleurs, si vous soupçonnez fortement que votre enfant est atteint d’un TDAH, vous pouvez demander l’avis d’un spécialiste. Même si un diagnostic est rarement posé avant l’âge scolaire, le spécialiste pourra déceler certains indices dès l’âge de 4 ans.
  • Renforcez le lien positif entre vous et votre enfant. Vous pourrez ainsi prévenir le trouble d’opposition ou le diminuer s’il est déjà présent. Pour ce faire, assurez-vous de réserver des moments à votre horaire pour les consacrer juste à votre enfant. Ce sera l’occasion de jouer avec lui, de lui raconter une histoire, de l’écouter. Il sentira alors qu’il est important pour vous et cela renforcera son lien d’attachement.
  • Faites de la discipline positive. Plus vous dites non, plus votre enfant le dira aussi. L’idée n’est pas de dire oui à tout, mais de nommer les limites positivement. Ainsi, s’il vous demande si vous voulez lui lire une histoire, vous pourriez répondre : « Oui, mais quand tu auras rangé tes jouets et pris ton bain. »
  • Évitez l’argumentation. Plus vous répétez et prolongez vos explications, plus votre enfant aura l’occasion de s’opposer à vos demandes et plus la situation risque de s’empirer. Vous pouvez appliquer la règle du 1, 2, 3. Expliquez à votre enfant que vous compterez tout haut jusqu’à trois et que s’il n’a pas écouté, il devra assumer la conséquence que vous aurez préalablement déterminée. Un retrait de quelques minutes peut être une conséquence efficace et facile à appliquer.
  • Gardez le contrôle. N’attendez pas de perdre patience avant de formuler votre demande. Votre enfant fait une crise? Laissez-le en lieu sûr et sortez de la pièce. Laissez-le se calmer tout seul et arrêtez d’interagir avec lui quelques instants.
  • Privilégiez le renforcement positif. Soulignez ses bons coups, encouragez-le souvent et dites-lui combien vous êtes fier de lui. De même, n’hésitez pas à donner de l’attention à votre enfant quand tout va bien. Lorsqu’il s’amuse tranquillement, dites-lui combien vous êtes content de lui.
  • Préparez un tableau de motivation. Ciblez 3 ou 4 comportements concrets à améliorer que vous récompenserez d’un collant ou d’un jeton. Par exemple, divisez la routine du matin en 4 étapes. Pour chaque étape réalisée dans les temps et sans opposition, donnez à votre enfant un collant sur le tableau de motivation. À la fin de la journée, si votre enfant a obtenu 3 collants sur 4, offrez-lui un privilège non matériel comme des minutes pour se coucher un peu plus tard, une période de jeu particulière avec vous, etc.

Quand consulter?

Si vous avez essayé les techniques suggérées et que le comportement de votre enfant n’a pas changé après quelques mois, il est préférable de voir un spécialiste. N’hésitez pas à le faire si vous vous sentez dépassé par la situation ou si vous avez besoin d’aide. Souvent, de simples conseils suffiront à améliorer son comportement. Une thérapie avec l’enfant pourra également être envisagée. Si le trouble d’opposition avec provocation de votre enfant est lié à un problème neurologique, une médication pourrait être appropriée. Vous pouvez communiquer avec votre CLSC (811) ou l’Ordre des psychologues du Québec pour obtenir des références.

REF.:

mardi 9 janvier 2018

Société civilisée de demain : Plus tolérant ou plus responsable ?



A mesure que notre technologie avance ,surtout en neuroscience,nous deviendrons plus responsable et tolérant,simplement par une meilleure connaissance des différentes maladies du cerveau et du comportement humain.
Les troubles du cerveau connus seront bien identifiés et répertoriés, dans un prochain avenir, avec ce que nous ne connaissons pas encore assez du cerveau actuellement !



Autrefois l'épilepsie,schizophrénie,dépression,bipolaire,tumeur au cerveau,TDAH,Trouble de Stress post-traumatique(TSPT ou SSPT),etc....maintenant les Juges devront ainsi que la société(surtout le jurie) être au courant de certains trouble de personnalité ,et d'avoir un meilleur jugement concernant les condanations a mort ou a perpétuité ,en matière de fautes ou de responsabilités.
Surtout,pour certaines catégories de personnes ayant été non responsable de leurs actes,en fonction du développemnent du cerveau selon la maladie ou de son l'âge .
Tout est dans la prévention maintenant !

Plus on en apprendra sur le cerveau et le comportement criminel,plus le système juridique sera forcé de changer.Il devra accorder une importance accrue au traitement et a la réhabilitation des criminels,dont les responsabilité des actes incombe a leur cerveau.

 Il est vrai que la question est particulièrement controversée et ravive de houleux débats autour de la distinction entre la peine et le soin. L’une et l’autre ne sont, en principe, pas superposables : l’on ne soigne pas en punissant et l’on ne punit pas en soignant. Mais, peut-être peut-on punir et soigner en même temps . Par exemple, la prise d’inhibiteurs sélectifs de recapture de la sérotonine afin de prévenir des accès de violence, ou de traitements anti-androgènes destinés à réduire la libido .S’agissant tout particulièrement du traitement inhibiteur de la libido, parfois appelé à tort « castration chimique », il est aujourd’hui employé aux États-Unis et dans certains pays européens.
 En effet, des propositions d’intervention chirurgicale consistant à détruire une petite région du cortex chez les criminels sexuels de façon à réduire leurs pulsions, font aujourd’hui resurgir le spectre de la lobotomie , ce qui nous amène à envisager dès à présent les risques éthiques de l’application des neurosciences en matière juridique.

La lutte contre la criminalité, conformément aux anticipations futuristes de la nouvelle « Minority Report » écrite par Philip K. Dick en 1956.En France, la détection des signes avant-coureurs de la délinquance chez les jeunes enfants, l’instauration d’une peine de sûreté préventive pour garder en détention les criminels ayant purgé leur peine mais susceptibles de récidiver, etc., manifestent une tendance similaire et effraient.
Par exemple, la rétention de sûreté, instaurée dans notre droit par une loi de 2008, qui prévoit l’incarcération dans des centres de rétention de criminels dangereux à l’expiration de leur peine, participe de cette volonté de prévention de la criminalité.Sans entrer dans les débats sur le caractère récupérable ou non de certains individus, la nature de certains désordres cérébraux est telle que s’il est possible d’agir avant le passage à l’acte criminel, en détectant des comportements futurs ou des probabilités de récidive au moyen de l’imagerie cérébrale, pourquoi refuserions-nous d’en faire application ? C’est là une belle et généreuse idée à laquelle on ne peut que souscrire.

 En conclusion, nous retiendrons tout simplement qu’il n’est pas possible de conclure … De tout temps, des données scientifiques ont pu être admises après avoir été réfutées et ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera peut être plus demain. Les neurosciences pourront probablement, dans un avenir plus ou moins proche, recevoir d’autres applications dans le domaine juridique, sans que l’une ou l’autre de ces disciplines ne s’en trouve dénaturée. Toutefois, s’il est un point sur lequel les neurosciences et le droit se rejoignent déjà, c’est celui de la plasticité : plasticité du cerveau et plasticité du droit. Car, si le cerveau de l’homme est plastique, c’est-à-dire susceptible d’évoluer à tous les âges de la vie, parce que les synapses ont la faculté de modifier leur capacité de transmission de l’information , le droit, fait par les hommes pour les hommes, est quant à lui suffisamment flexible, non seulement pour s’adapter à l’évolution des techniques, mais pour accompagner, voire même précéder, les métamorphoses de l’existence.

Nota:
La neuroscience, définie comme l'étude de la structure et du fonctionnement du système nerveux, forme une discipline scientifique en pleine expansion dont les applications potentielles en dehors des laboratoires de recherche sont nombreuses. Leur impact sur les différentes sciences sociales, c'est-à-dire la philosophie, la psychologie, le marketing, les sciences de l'éducation, etc. est aujourd'hui accompagné d'une apparence juridique intéressante. Les données des neurosciences suscitent un intérêt croissant dans la sphère juridique (ou juridique) tout au long de l'utilisation des méthodes d'imagerie cérébrale ou de la prescription de traitements neuropharmacologiques. Derrière le neuro-légal et la neuro-loi, le néologisme permettant de traduire le terme anglo-saxon "neurolaw" sont des perspectives émergentes riches et des enjeux intéressants liés à l'éthique.


REF.:

jeudi 6 juillet 2017

Société : La vingtaine est finie, vive la vingtaine!




samedi 23 juillet 2016

Et qui sont donc ces médiocres qui nous dirigent ?



Connu pour ses batailles contre l’industrie minière et les paradis fiscaux, l’auteur et philosophe Alain Deneault remonte au front. Cette fois, pour dénoncer le sommeil de la pensée critique et la médiocrité hissée au rang de norme sociale, dans de nombreux cercles de pouvoir.

La médiocratie est né d'une inquiétude, d'un sentiment de nécessité, celui de résister. 
«On n'est jamais aussi conformiste que comme individualiste.»
Pour M. Deneault, on se conforme à un ordre qui est son propre cancer. À la faveur de combines et de grenouillages à la petite semaine, la médiocratie nous amène à complètement perdre de vue des enjeux autrement importants - la justice sociale, l'écologie - qui méritent parfois qu'on résiste aux tentations.Il s'agit donc de se penser comme un sujet collectif, «car c'est ce que nous sommes», répète l'auteur-philosophe. Et une fois qu'on a considéré ça, «il s'agit de réapprendre à parler».


«Il faut penser mou et le montrer. L’assaut a bel et bien été lancé, les médiocres ont pris le pouvoir », clame dès la première page La médiocratie, le dernier coup de fronde de l’auteur polémiste.
  À n’en pas douter, Alain Deneault a le sens de la formule et bien plus. L’auteur des brûlots Noir Canada et Paradis fiscaux récidive dans ce nouveau pavé contre ce qu’il considère être le nouveau poison social. L’omniprésence d’un nouvel ordre invisible, qui privilégie la norme, le terne milieu, le consensus à tout prix au détriment d’idées lumineuses, dérangeantes.
  Des exemples ? Des politiciens qui éludent les enjeux controversés, des universitaires qui accouchent de recherches complaisantes pour plaire aux subventionnaires, des universités qui étouffent la pensée critique plutôt que d’encourager l’audace. Loin de ne contaminer que les hautes sphères du pouvoir, la médiocrité étend ses tentacules jusqu’au petit travailleur qui tait la collusion ou l’ineptie de ses supérieurs pour grimper dans l’échelle sociale.
  « En ce moment, estime Deneault, nous nageons dans l’extrême centre, le tout gris, l’évidence réfléchie. La médiocratie, c’est le sommeil de la pensée critique », dit-il, prenant pour exemple les charabias édulcorés propres aux campagnes électorales.
  Ce nouvel essai critique n’est pas né des enquêtes fouillées qui ont fait la marque de Deneault — et lui ont valu une poursuite-bâillon de l’industrie minière en 2008 —, mais d’un exercice de réflexion sur « cet enjeu colossal mais plus flou » qui afflige nos contemporains. « Les appareils du pouvoir, de par leurs stratégies, enjoignent aux acteurs sociaux de rester moyens. Ce qui me gêne, c’est que ça impose des limites aux gens, ça leur impose de ne pas exprimer un potentiel. La médiocrité non seulement a pris le pouvoir, mais empêche l’émergence de propositions fortes », insiste l’auteur.
  Et qui sont donc ces médiocres qui nous dirigent ? Deneault pointe du doigt tous ces cercles qui permettent à de « parfaits incompétents » d’accéder au pouvoir, « s’ils jouent le jeu ». En cette ère post-commission Charbonneau, où le Québec a vu des dizaines de hauts placés, maîtres du mensonge et de la collusion, déculottés sur la place publique, l’ouvrage coup de poing vise bien plus que les seules classes politiques ou financières. Les avaries causées par cette culture de la médiocrité sont partout, déplore-t-il, y compris chez ceux qui devraient être les gardiens de la pensée.
  Les universités dans la mire
  « Dans les universités, il y a une prime à la médiocrité quand on encourage la production d’articles non signifiants, l’autocensure, la complaisance au détriment d’idées originales. Je ne dis pas que tous les universitaires sont médiocres, mais il y a un incitatif sérieux à faire de “petites” choses pour obtenir des subventions, des avancements, en utilisant des mots vides, sans impact social », critique Deneault. Et vlan.
  Les auteurs de thèses qui dérangent, croit-il, ont tôt fait de voir leurs fonds se tarir si leurs conclusions égratignent quelques industries. À l’inverse, décrie l’auteur chargé de cours à l’Université de Montréal, l’obsolescence programmée, la colonisation de l’esprit par la publicité font partie des champs de recherche hautement subventionnés dans les institutions du savoir.
  La victoire du moyen
  Cette pensée « moyenne » va jusqu’à teinter le langage savant, au point que des ouvrages ne parlent plus de « révoltes politiques », mais de « résilience », et que des penseurs génèrent des termes insipides comme « la gouvernance », la « militance » ou la « survivance ». « La glose universitaire est pourrie », martèle l’ouvrage polémique.
  Toute la société est mise en cause dans ce plaidoyer contre les « moyennement compétents ». Même le milieu culturel n’échappe pas à la salve quand Deneault décrie la main tendue à Pierre Karl Péladeau par ces « 101 artistes [qui] appuient publiquement l’arrivée en politique d’un bailleur de fonds de leur production, un magnat de la presse par ailleurs, fossoyeur de culture si l’on en juge par le mauvais goût dont ses journaux font preuve ». Les artistes, eux aussi, jouent le jeu et participent tristement « à un cirque d’un genre nouveau ».
  « Dans mes livres précédents, je visais des sphères puissantes. Là, j’aborde quelque chose de sournois qui touche même ceux qui ont abdiqué, non pas par choix, mais parce qu’ils y sont constamment poussés. La médiocratie s’approche de la corruption quand elle amène des gens à faire le contraire de ce qu’ils devraient. Les pharmaceutiques qui font des médicaments qui rendent les gens malades ou les économistes qui n’ont aucun sens critique face à la haute finance, à mon avis, c’est pire que d’accepter une bouteille de vin », avance Deneault.
  En ce sens, l’époque manque cruellement de Claude Robinson, semble nous dire l’intellectuel de gauche. Est-ce pire qu’avant ? L’histoire a toujours connu son lot de médiocres, de traficoteux en quête de pouvoir, mais les dernières décennies, envahies par la pensée « managériale », ont « institutionnalisé » la médiocrité, croit Deneault.
  « Révolutionnaire non romantique », Alain Deneault savait qu’il serait taxé d’élitisme, d’intellectualisme en commettant son brûlot. C’est plutôt par réalisme, et non pas par moralisme, qu’il affirme lancer ce cri du coeur. « Dans les années 70, les idéalistes pensaient ainsi. Aujourd’hui, nous n’avons juste pas le choix, conclut-il. Quand 1 % des plus nantis sont sur le point de disposer de la majorité des richesses mondiales, que 80 % des écosystèmes sont menacés, nous n’avons pas le luxe de rester médiocres. Le bien commun, la chose commune sont exclus du discours médiocre. On ne peut réduire nos vies à ce genre de petites combines. Notre époque mérite mieux. »


Source.:

mardi 22 septembre 2015

Emploi: harcèlement moral et détresse psychologique ,plus que jamais



Condamnés à vivre avec moins d’argent

Le taux de chômage ne dit pas tout. Il indique le nombre de personnes qui se cherchent un emploi, mais omet tous ceux qui ont déniché un travail moins payant qu’avant. Le Journal a découvert plusieurs cas qui pourraient laisser croire que le Québec s’appauvrit.


Un travailleur minier qui frôle la faillite après avoir gagné 120 000 $ par année, un gestionnaire forcé de vendre de l’électronique, des travailleurs d’Electrolux qui se retrouvent à l’aide sociale. Des centaines de travailleurs vivent le drame d’une baisse de salaire extrême.
Le taux de chômage ne dit pas tout sur le marché du travail. Les gens qui perdent un bon emploi en retrouvent un, mais souvent au prix de nombreux sacrifices.
Entre 2004 et 2014, l’industrie manufacturière au Québec a perdu 140 000 emplois. Il s’agissait souvent d’emplois syndiqués et bien rémunérés occupés par des travailleurs expérimentés, mais avec un faible niveau d’éducation.
«J’ai toujours fait un excellent salaire, même si j’ai l’équivalent de mon secondaire 3. Je n’ai jamais su c’était quoi travailler à 40 000 $ par année. Maintenant, je sais et ce n’est pas évident», affirme Aurèle Lafrenière, un travailleur minier qui a perdu son emploi en 2011 à l’âge de 59 ans.
Plusieurs de ces travailleurs licenciés vont trouver un emploi beaucoup moins payant que celui qu’ils occupaient auparavant. Vivant d’un salaire de plus de 20 $ de l’heure depuis des années, ils doivent accepter maintenant de vivre avec un salaire horaire de moitié moindre.
Selon Marcel Paradis, qui aide ce type de travailleurs à retourner sur le marché du travail, le gros défi est la surestimation.
«En moyenne, ils ont peu de scolarité et ils veulent faire 20 $ de l’heure en commençant. Notre travail est de les ramener à la réalité», explique le cofondateur de Campus Emploi à Joliette.
Technologies « mortelles »
Les travailleurs du secteur manufacturier, largement syndiqués, vivent un déclin de leurs conditions de vie.
«Lorsque nos entreprises du textile, des scieries, des pâtes et papiers et de l’industrie pétrochimique reprennent de la vigueur, elles introduisent des progrès technologiques qui sont mortels pour les anciens travailleurs de ce secteur», observe Paul-André Lapointe, professeur titulaire au Département des relations industrielles de l’Université Laval.
Emploi temporaire
Il se crée davantage d’emplois temporaires que permanents au Québec. Or, ce type d’emploi offre un salaire moyen de 19,41 $ l’heure contre 23,66 $ pour les emplois permanents.
Les avantages sociaux, comme les vacances, le fonds de pension et les assurances santé, sont également moindres dans un poste temporaire.
L’an dernier, 177 100 Québécois devaient cumuler plus d’un travail pour survivre. De 2004 à 2014, le cumul d’emplois a augmenté de 31,1 %, observe l’Institut de la statistique du Québec.
Concurrence
«Ce phénomène s’accélère, ça devient la norme. C’est préoccupant. Cette tendance semble indiquer une recherche de productivité ou de profits à court terme. Elle effrite la transmission des savoirs, la socialisation et la transmission des compétences», s’inquiète Angelo Soares, professeur au département d’organisation et ressources humaines de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM.
Selon le chercheur, cette situation place les employés en concurrence les uns contre les autres et crée des conditions de travail beaucoup moins généreuses, par exemple, des horaires flexibles, aucune garantie d’heures travaillées et une disponibilité en tout temps.
«En conséquence, les entreprises connaissent un taux de roulement élevé, des conflits de travail, elles doivent gérer du harcèlement moral et de la détresse psychologique. Les travailleurs perdent toute loyauté envers l’employeur», de conclure M. Soares.

jeudi 21 mai 2015

L'itinérance et la déficience intellectuelle



Sous un nouveau jour

Auteur(s): 

Sylvain Picard

Psychoéducateur, Équipe Itinérance et services migrants, CSSS Jeanne-Mance

Baptiste Godrie

Revue du CREMIS
Revue: 
Vol 4 No 1 - Hiver 2011
La population auprès de laquelle j'interviens dans le cadre de mon travail dans l’Équipe itinérance du CSSS Jeanne-Mance a des limitations intellectuelles ou une déficience intellectuelle diagnostiquée. La plupart ont une contrainte sévère à l'emploi et connaissent des difficultés à lire, écrire, compter, cuisiner et se déplacer seules dans des lieux inconnus. Lorsqu'elles sont à la rue, elles cumulent souvent des problèmes de santé mentale, de toxicomanie, de prostitution et/ou de jeu pathologique. Les personnes avec des limitations intellectuelles ne sont pas évaluées « déficientes intellectuelles » par un psychologue. Elles n'ont donc pas accès aux Centres de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDI) et aux équipes Déficience intellectuelle - troubles envahissants du développement (DI-TED), dont les services sont adaptés, intensifs et favorisent une plus grande stabilité. Pour être diagnostiqué déficient intellectuel, il faut, d’après l'Association américaine du retard mental, avoir moins de 70 de quotient intellectuel (QI), un retard dans deux des sept sphères de développement et que ces problèmes surviennent avant l'âge de 18 ans. Ce dernier critère peut être assoupli si l'on voit dans le dossier de la personne qu'elle a été scolarisée dans des classes spécialisées. En revanche, dans le cas d'un accident entraînant un traumatisme crânien et une perte de certaines facultés intellectuelles, on ne parle pas de déficience intellectuelle, mais de limitations intellectuelles. Être identifié comme une personne ayant une déficience intellectuelle permet une prise en charge par le réseau public, mais encore faut-il que les personnes acceptent de reconnaître cette identification. Beaucoup d’entre elles se font traiter de « soucoupes » et de « mongoles » dans les refuges. Certaines préfèrent l'étiquette « toxicomane » qui est moins stigmatisante,  mais qui leur est plus dommageable car elle les coupe des services spécialisés.
Au quotidien, je fais les suivis de 71 personnes dont certaines reçoivent des services depuis 20 ans au CSSS Jeanne-Mance. Ce sont majoritairement des hommes âgés d’une quarantaine d’années. Le quart des personnes auprès desquelles j'interviens dort dans des refuges pour personnes à la rue ou chez des amis, et la moitié connait une situation précaire et vit dans des petites chambres louées au mois. Elles sont proches du milieu de l'itinérance, dont elles fréquentent les ressources (soupe populaire, centre de jour, comptoir vestimentaire). Le reste des personnes vit dans une situation stable, souvent en dehors du centre-ville. Elles viennent me voir ou m'appellent à l'occasion pour régler un problème, par exemple, concernant leurs impôts. Je les oriente alors vers les services DI-TED de leur territoire ou auprès d'un CRDI. Quelques personnes viennent me voir ponctuellement et disparaissent jusqu'à la prochaine rencontre sans que je sache où elles vivent.

Milieux de vie

Parmi les cas dont j’assure le suivi, il y a celui de Philippe1, qui vit dans une résidence « chambres et pension ». Il a des problèmes de santé mentale et d'hygiène. La nuit, il réveille la responsable pour lui parler. Il est agressif verbalement, notamment envers un autre résident qui ferait trop de bruit. La responsable de cette résidence de huit chambreurs n'en peut plus et me demande de le reloger. Ce sont d'anciens résidents de refuges pour personnes à la rue, qui apprécient l'environnement familial de cette ressource. Cette résidence se situe en dehors du territoire du centre-ville, ce qui permet aux personnes de quitter le milieu de l’itinérance et de prendre de la distance vis-à-vis de leurs amis qui peuvent consommer, se prostituer et les entraîner dans certains problèmes. C'est un bel environnement, mais qui ne convient pas à Philippe qui a du mal à s'adapter à la vie collective.
Philippe est dans la quarantaine et m'a été référé il y a dix mois en raison de la mention d'une scolarité en classes spécialisées dans son dossier, ce qui laissait suggérer la présence de limitations intellectuelles. Dans un premier temps, afin de mieux le connaître, je l'ai rencontré avec les intervenants qui gravitent autour de lui : le curateur public et un intervenant communautaire en santé mentale qui le connaît depuis dix ans. Nous avons parlé de ses besoins et nous nous sommes partagés les rôles. Assumant tout ce qui concerne le logement et le travail, je l'ai accompagné dans différentes ressources d’hébergement et il a choisi la résidence chambres et pension dans laquelle il réside actuellement. Peu après, je l'ai inscrit dans un programme d'emploi, ce qui lui permet d'ajouter 200 $ à son chèque d'aide sociale.
Je suis allé à deux reprises dans cette résidence pour jouer le rôle de médiateur. Parfois, il y a tellement de tension dans l'air que les deux parties ne réussissent pas à communiquer. Il faut faire circuler l'information afin qu'elles s'entendent sur un mode de fonctionnement. Habituellement, quand les gens se sentent écoutés et compris, la situation se résorbe. Mais dès lors que les conflits deviennent récurrents, comme c'est le cas actuellement, le risque est de « brûler » les ressources. Présentement, j'essaie d'éviter que Philippe ne parte en catastrophe comme il l'a déjà fait dans le passé et de favoriser un départ en bons termes. Il est venu hier sans rendez-vous, en état de crise. Je l'ai écouté et lui ai permis de ventiler le surplus de ses émotions. Nous avons planifié une rencontre avec son intervenant en santé mentale, qui est une personne significative pour lui, afin de discuter de sa situation résidentielle.
L’intervention à deux permet également de ne pas s'isoler avec la personne et de l'aider à bâtir un réseau. Il est important de savoir que l’on n’est pas seul à gérer des cas aussi complexes. Si je suis dans une impasse, il y a de fortes chances que d'autres intervenants se trouvent dans la même situation avec la personne. Échanger nous aide à voir les problèmes sous un autre angle.
La situation de Philippe se détériore et il va devoir changer de milieu de vie. Le problème est qu'il a déjà essayé un certain nombre de ressources jusqu'à présent et que ses tentatives se sont toutes soldées par un échec. Il ramenait des ordures lorsqu'il vivait seul en appartement, ce qui a causé des problèmes d'insectes. Il a également connu les refuges pour personnes à la rue avant d’aller en résidence chambres et pension. Au fil du temps, les ressources s'épuisent. Malgré tout, Philippe est apte à consentir aux décisions qui le concernent. Ses besoins sont au centre de nos préoccupations et nous devons l'aider à comprendre ce qui allait bien et mal dans les différents milieux de vie qu'il a connus. C'est en responsabilisant la personne par rapport à ses choix et en l'aidant à déterminer son projet de vie parmi les alternatives dont elle dispose qu’elle pourra prendre la meilleure décision. Cependant, si l'on accède trop précipitamment à ses demandes de services (en l'occurrence, qu'on la reloge dès qu'un problème se présente), on peut en venir à multiplier les échecs et à ce qu’elle perde tout espoir de changement durable. Si elle quitte la ressource, il faut que ce soit dans les meilleurs termes possibles et que la prochaine étape de son parcours ne soit pas un nouvel échec.

Briser l’isolement

Parmi les cinq CSSS avec une équipe itinérance au Québec, le CSSS Jeanne-Mance est le seul à disposer d'un poste dédié aux personnes qui présentent une déficience intellectuelle. Généralement, ce sont des personnes qui ont vécu dans des familles qui avaient elles-mêmes de grandes difficultés (toxicomanie, santé mentale, déficience intellectuelle). Par la suite, elles ont été placées dans des centres jeunesse et scolarisées dans des écoles spécialisées dans les troubles d’apprentissage et de comportement. Leur scolarité dépasse rarement la quatrième année. Le développement de leur pensée formelle demeure inachevé, ce  qui rend plus difficile le rapport aux hypothèses et aux déductions. Le fait qu'elles aient de la difficulté au niveau du jugement, des habilités sociales et de la communication les rend particulièrement vulnérables à l'exploitation. Récemment, l’une d’entre elles a demandé à une personne de l'accompagner afin de retirer 60 $ au guichet puis d'aller lui acheter un paquet de cigarettes. Le gars n'est jamais revenu. Dans l'ensemble, les personnes avec une déficience intellectuelle sont un peu naïves en présumant de l'honnêteté des gens. Elles sont souvent impulsives, ce qui, ajouté à leurs difficultés à envisager les conséquences de leurs actes, peut les mener plus facilement à être judiciarisés.
Beaucoup de femmes ayant une déficience intellectuelle ont rencontré des hommes qui ont abusé d'elles, ce qui peut rendre plus difficile l’établissement d’un lien de confiance avec moi. Je peux conseiller des intervenantes de mon équipe et m'ajouter à elles, au besoin, lorsqu'un lien de confiance est établi. Elles sont plus susceptibles de tolérer la violence que les autres femmes à la rue. En raison des limitations intellectuelles qu'elles connaissent, elles s'associent parfois à des hommes plus âgés qui peuvent les aider et prendre soin d'elles. Il n'est pas rare de voir des femmes de 40 ans sortir avec des hommes qui pourraient être leur père. Certains hommes avec une déficience intellectuelle s'entourent également de femmes plus âgées qui peuvent s'occuper d'eux afin, par exemple, de régler les factures, préparer les repas et faire la lessive.
Les familles sont peu présentes dans l’intervention. Dans le cas de personnes âgées, les parents sont parfois décédés. Dans d'autres cas, elles sont orphelines ou encore, les familles sont épuisées et ont coupé les ponts. Souvent, les personnes avec une déficience intellectuelle n'ont personne à qui s'adresser en cas d'urgence. Côté activités, en raison des contraintes sévères à l'emploi, les seuls emplois qu'elles peuvent occuper relèvent de programmes d'Emploi-Québec. Ce sont des emplois de vingt heures par semaine au maximum, principalement adressés aux plus stables d'entre elles, qui leur donnent un rôle social valorisant et un supplément de revenu. Souvent, je vais discuter avec elles de ce qu'elles ont fait dans le passé et de leurs passions. J'ai une liste de ressources que je peux contacter selon leurs intérêts et leurs motivations. Une personne prépare la cuisine dans une ressource communautaire, tandis qu’une femme, qui a un certificat en toilettage pour les animaux, fait du bénévolat pour la Société canadienne de protection des animaux. Ces activités contribuent à briser l'isolement qu'elles ressentent parfois en se retrouvant seules dans un petit logement.

La brèche

Le suivi des dossiers comprend l'accompagnement à certains rendez-vous (bureaux de l'aide sociale, Palais de justice, hôpitaux, location d’appartement), les demandes de services dans un programme DI-TED ou dans les CRDI pour les personnes diagnostiquées ou encore, des démarches d'obtention de tutelle au curateur public pour celles qui se font exploiter financièrement à répétition. La présence d’un intervenant les motive et les rassure pour effectuer leurs démarches, notamment parce qu'elles savent qu'elles seront moins sujettes à la stigmatisation. Je les aide à mieux se faire entendre et à exprimer leurs besoins. Le fait que je sois là permet également d'établir un lien de confiance avec les ressources qui font alors souvent preuve d'une plus grande ouverture. Les intervenants peuvent me joindre en cas de problème et savent qu'ils ne sont pas seuls face à ces personnes. Par exemple, les propriétaires et concierges peuvent m'adresser leurs revendications et sont rassurés qu'un représentant du réseau de la santé et des services sociaux soit présent lors de la signature du bail. Je les encourage parfois à « essayer » un mois avec la personne et à voir ce qu'il en est. Dans ces moments, je me mets du côté du propriétaire et je m'assure que les locataires comprennent bien les règles en place, ce qui permet par la suite que ces dernières soient mieux respectées. Le fait d'avoir une stagiaire en psychoéducation en formation m'aide beaucoup car elle contribue aux suivis et aux activités. À travers notre présence, le réseau de la santé et des services sociaux crée une brèche pour ces personnes dans les ressources communautaires et privées.
En plus de la gestion des suivis, des situations d'urgence se présentent. Par exemple, un homme avec un trouble de personnalité limite et de probables limitations intellectuelles est récemment arrivé d’une région éloignée. On ne sait pas ce qui l'a poussé à prendre un bus pour Montréal, mais quand il est arrivé au terminus Berri-UQAM, il s'est mis à crier à tue tête. C'est la ressource Premier arrêt qui nous a appelés et l'équipe de l'Urgence Psycho-sociale Justice (UPS-J) est intervenue et l'a emmené à l'hôpital. Il a été redirigé vers un refuge pour personnes à la rue qui l'a ensuite envoyé dans une autre ressource. Le réseau communautaire est en train de s'épuiser car il crie et est harcelant vis-à-vis des autres résidents qui se rebellent contre lui. Après une semaine à Montréal, il a demandé qu'on le rapatrie vers sa région d’origine. On en sait peu sur lui, à part quelques bribes d'information de la part de ressources dans lesquelles il est passé et de l'équipe UPS-J. Sa famille est dépassée par les évènements et n'arrive pas à l'aider. Une rencontre est prévue afin d'en savoir le plus possible sur lui et de lui demander son consentement pour faire venir son dossier de sa région. La connaissance des dossiers nous permet de mieux intervenir. Si la personne a une médication, il faut que le psychiatre consulte le dossier pour appuyer son jugement. De plus, les personnes ne disent pas toujours la vérité ou ne la connaissent parfois pas, ce qui nous cause de la difficulté pour assembler les pièces du casse-tête de leurs trajectoires. Les dossiers nous permettent de mieux comprendre la dynamique de la personne. Si l'on en juge par son comportement dans l'espace public, c'est une personne qui va recevoir des contraventions qu'elle ne pourra pas payer et qui pourrait aller en prison. Pourtant, elle est en crise et a seulement besoin d'aide.
De telles situations arrivent à plusieurs reprises pendant l'année. Ce sont des personnes qui ont épuisé les ressources de leur région et sont envoyées à Montréal. En les déplaçant, on ne fait que déplacer le problème. Elles arrivent dépourvues de leur réseau social et sans argent. Elles peuvent développer un problème de santé mentale ou devenir toxicomanes car les drogues sont davantage accessibles à Montréal qu'en région. Si elles deviennent « accros » à ces drogues, elles peuvent commettre des vols ou se prostituer pour payer leur consommation. Les personnes sont prises dans une spirale qui peut aggraver leurs conditions de vie.
Dès lors que la personne a formulé la demande de repartir, comme c’est le cas avec cet homme, il faut agir au plus vite. Habituellement, dans les refuges, les gens quittent tôt le matin et rentrent en fin de journée. Pour cet homme, nous nous sommes arrangés pour qu’il puisse y demeurer durant la journée afin de limiter les dangers auxquels il peut s'exposer à la rue. La ressource Premier Arrêt le prendra en charge à la station d’autobus et remettra directement le billet au chauffeur. Nous ne pouvons pas agir en amont et nous ne faisons, dans bien des cas, qu'éteindre des incendies. Grâce à ce type d'intervention intensive et rapide, tout le monde contribue à ce que la personne ne s'installe pas durablement dans l'itinérance et puisse retourner dans sa région. Avec le temps, nous développons notre propre bottin de ressources selon les besoins des personnes. Ces liens permettent de repousser les limites que nous rencontrons lorsqu’il s’agit d’accompagner la personne dans un système complexe. Aucune journée ne se ressemble. Avec le temps, j'ai appris à gérer l'impuissance que je peux parfois ressentir dans certaines situations.

Cuisiner

Depuis quatre ans, j'organise des groupes de co-développement une fois tous les quinze jours. Chaque séance a un thème différent, que ce soit la résolution de conflits, la gestion des émotions ou le budget. Ensemble, les personnes présentes se donnent des conseils pour éviter certains problèmes et développer de nouvelles compétences. C'est un lieu privilégié de parole et d'entraide qui permet de briser l’isolement. Je participe également à un cours de cuisine collective issu de l’initiative d'une personne auprès de laquelle j'interviens. Elle voulait organiser une activité collective dans son quartier et a trouvé une ressource de cuisine qui pourrait l’aider dans son projet. Une dizaine de personnes s’y rencontrent deux fois par mois, ce qui leur permet de développer un réseau social, d’acquérir des habilités de cuisine et d’acheter leurs repas à moindre coût. Dans cette activité, elles ne sont pas vues comme des toxicomanes, des travailleurs du sexe ou des déficients intellectuels, mais comme des personnes qui cuisinent ensemble pour le plaisir. Il y a des confidences qui se font et nous apprenons à nous découvrir sous un autre jour. Si quelqu'un a besoin de me rencontrer seul à seul, je peux m'isoler avec lui dans un local à l'écart de la cuisine. Il y a trois ans, lorsque la cuisine collective a commencé, les personnes du groupe venaient me rejoindre au CLSC pour que nous y allions ensemble. Aujourd'hui, elles s'y rendent seules.
C'est seulement lorsque le lien de confiance est établi avec les personnes qu'elles nous livrent des confidences et formulent des demandes de service. Lors de nos rencontres, je tente de les aider à faire les choix les plus éclairés par rapport aux possibilités qu’elles ont. J'essaie de leur donner d'autres moyens que ceux qu'elles ont eus par le passé et qui ne marchaient pas. Lorsqu’elles doivent prendre une décision importante, je leur demande de faire un bilan des points positifs et négatifs de la situation en utilisant, au besoin, des tableaux et des images, ce qui facilite leur prise de décision. J'établis avec elles leur emploi du temps et des ententes, par exemple, pour qu'elles prennent leur douche tous les jours ou qu’en cas de conflit, elles parlent tout d'abord avec les résidents puis, si nécessaire, avec les responsables de la ressource. Le but est de développer leur autonomie et leurs habiletés sociales pour que, avec le temps, elles aient de moins en moins besoin de support.

Source.:

Notes

1 : Depuis sa maîtrise en éducation et le début de sa carrière d'intervenant, Sylvain Picard travaille dans le domaine de déficience intellectuelle ; d'abord, dans une résidence communautaire et, par la suite, auprès d'enfants et d'adolescents ainsi que de familles avec des enfants qui ont une déficience intellectuelle. Il a travaillé deux ans comme conseiller clinique chargé de superviser le travail des éducateurs. Depuis 2002, il est intervenant dans l'Équipe itinérance du CSSS Jeanne-Mance et enseigne au cégep en éducation spécialisée. Il travaille une journée par semaine pour l’équipe DI-TED comme praticien-chercheur et a participé récemment à la publication d’un article : Mercier, C. et S. Picard (2011). « Intellectual disability and homelessness », Journal of Intellectual Disability Research, 55, 4: 441-449.
2 : Nom fictif

vendredi 1 mai 2015

Poème: Les vrais Hommes

Poème: Les vrais Hommes
Résultats de recherche d'images pour « déficient mental léger »

Je rentre ,je fais un signe discret
je ressens le flux de la vie
ils me disent Bonjour Marc!!!!
et ,....tous cri de joie !
Je les applaudi ,et je salut les intervenants juste après.
Je vois et reconnaît tous ceux qui ne sont pas incarné
Je me dois de briser leur égo,car je les aime !
 Ils me disent que je suis pas correct,...........
 Bien sûr ,ils ne comprennent pas,
Mais je frappe plus fort avec mes mots
Je sais que je suis pardonné ,parce que c'est pour leur bien !
Pour qu'ils percent mon mur ,ils doivent m'haïr
et ensuite m'aimer,c'est la même énergie repolarisée ! 
La,est leur karma !
Si tu souffre c'est que tu es pas ici,mais tu es la.
L'espace-temps entre l'ici et le la ,se retrouve la vérité.
La vérité c'est que nous sommes tous dans un même monde
Ce monde n'existe pas sans notre attirance mutuelle.
Je te repousse ,tu me tire.
je t'attrape ,tu m'évite.
Mais je sais qu'on a toujours été ensemble.

Les déficients ce sont les Hommes,c'est vous !
Car vous avez le choix
Le choix de devenir Lumière ou poussière !



Source.: T30

mercredi 31 décembre 2014

Si 2014 était en phase terminale,...les mêmes problêmes se répèteront-ils en 2015 ?

Voici la liste qui perdure depuis plusieurs année et qui devrait-être la même pour 2015 ?
la santé des pays pauvres,sans médicaments,mais surtout sans hygiène,sans eau potable,sans système d'élimination des déchets et soumis aux déchets des cie qui exploite leurs richesses.
 printemps érable ,hausse des frais scolaires.
 L'eau c'est la vie,mais si vous l'avez contaminé,qu'allez faire ,gens d'extrême pauvreté ?
 Ça devrait-être un chien qui couche dans la boîte pas un enfant pauvre ?
 Les Banques,création de l'homme,pour recevoir des Merci,sans donner vraiment !
 Le connait-tu ,non tu est devant un miroir !
 L'argent sale ?
 Blanchiment d'argent ,avocats,juges,banques ....tous pareilles !
 Corruption,c'est dans ton code génétique ou dans ton égo ?
 L'extrême pauvreté que l'on veut vraiment ignorer,on la cache au yeux du monde !

 La ou les hommes sont condamnés a vivre dans la misère ,les droits de l'homme sont violé !

lundi 10 novembre 2014

LE CHAMP QUANTIQUE : TOUT EST POSSIBLE

ou « Comment créer un monde meilleur ?

terremains
par Christian Duval
Toutes les expériences possibles existent dans le champ quantique : la paix, l’abondance, le succès, la joie, l’amour, mais aussi les maladies, la guerre, la mort, la violence, la misère. Toutes existent sous la forme de potentialités non réalisées et c’est par l’Attention que l’on transforme celles-ci en réalité au sein de notre Univers Royaume Individuel qui touche aussi le Collectif. Tout ce qu’une personne fait dans un certain endroit du monde a un effet sur ce qui ce passe de l’autre côté et bien au-delà.
Nos sources principales de connaissance proviennent de la science, la spiritualité et de la culture et quand nous unissons toutes ces voix en une sagesse plus simple et applicable cela nous confère la pouvoir de participer à l’établissement du bien être collectif.
Observer c’est créer
On ne peut se contenter d’observer le monde car dés que nous regardons quelque chose nous sommes traversés par des pensées, sentiments, émotions et croyances et en vertu du champ quantique au sein duquel nous évoluons nous sommes partie intégrante de ce que nous observons .Que nous le voulions ou non nous sommes toujours en train de créer car Penser c’est créer : nous avons été Pensés pour Créer. Où que l’on se trouve, on créé ; c’est notre Attention portée sur le monde que nous observons qui modifie celui-ci : nous ne pouvons porter Attention que sur quelque chose que l’on pense réel (que cette chose soit bénéfique ou non, que nous l’aimions ou la rejetions)
Porter Attention c’est reconnaitre que ce que l’on observe est réel et ainsi l’Attention rend l’Intention vivante en lui procurant l’énergie nécessaire à sa manifestation. Peu importe que l’on soit pour ou contre ce que l’on observe, dés qu’on regarde c’est qu’on reconnait l’existence de ce que l’on observe. Dés qu’on lutte contre une maladie c’est qu’on reconnait que celle-ci existe et on utilise alors une partie de notre Energie conscience à lutter contre quelque chose qu’on croit réel et qui pourtant n’était que subjectif avant notre Observation. Comme dit le proverbe « celui qui cherche la petite bête la trouve », ainsi celui qui cherche les symptômes d’une maladie éventuelle en son corps donne attention et vie à cette « possibilité « qui nourrie par l’énergie devient une réalité expérimentée.
Peu importe que l’on soit pour ou contre ce que l’on observe ( attraction ou répulsion) le simple fait d’Observer c’est reconnaitre que la « chose » existe ( dans notre réalité) Plus on écoute les médias qui nous révèlent que tout va mal plus nous sommes persuadés que cela est vrai et il nous reste alors deux alternatives : soit on accepte cela comme réalité et on l’expérimente, soit on ne veut pas subir cela et on lutte contre en cherchant multiples moyens d’établir un système de pensée positive pour contrecarrer ce programme négatif et c’est ainsi qu’on vit dans une « tension permanente »car dés qu’on relâche un tant soi peu l’Attention portée vers cette pensée positive, c’est la pensée négative qui se révèle alors plus forte.
Paradis, Enfer ou Purgatoire ?
On peut ainsi rester assis en deux chaises entre ces deux systèmes de pensée ce qui nous maintient dans un équilibre précaire et inconfortable. Dans cet état on peut échapper au pire mais on ne peut vivre le meilleur car notre énergie est dans les deux camps à la fois. C’est ce qui nous arrive lorsque par des états méditatifs nous entrons dans des zones vibrales de bien être, d’amour, de partage, d’abondance mais qui cessent dés que nous retournons dans notre état de conscience de veille et ainsi nous plongeons à nouveau dans les difficultés illusoires de l’astral planétaire qui deviennent notre réalité.
On accède à certains états paradisiaques mais retournons vite dans l’enfer quotidien et quand nous sommes « entre les deux » notre vie devient une sorte purgatoire où l’on se demande ce que l’on a bien pu faire au bon Dieu pour rester ainsi sur la touche (on se demande comment se libérer de notre charge karmique)
Tant que nous ne faisons pas un pas – sage en avant nous restons ainsi entre deux mondes qui chacun de con côté essaie de tirer notre Attention vers lui. Cela peut durer une éternité de temps. La Plupart des individus pensent que la réalité visible en ce monde est unique et inéluctable, ils n’ont accès qu’à leur conscience de veille influencée par l’inconscient collectif et ne peuvent imaginer autre chose.
Changer de vision c’est changer le monde
Dés qu’on commence à percevoir la dimension du champ quantique universel tout peut changer car on se rend compte que tous les possibles sont omniprésents en ce champ universel mais que rien ne nous oblige à actualiser certains potentiels latents comme la maladie, la pénurie, la violence et la guerre. Les « démons de l’astral » ne sont que des entités élémentaires tentatrices, elles « proposent » mais c’est nous qui disposons .Elles n’ont aucun autre pouvoir que de suggérer telle ou tel problème ou idée de maladie, cependant dés qu’on les nourrit en leur portant Attention on « donne vie » à leurs « intentions » et celles-ci deviennent réalités pour nous et par effet de résonnance vont aussi « toucher » ceux qui nous côtoient.
Boycotter La maladie …
Ainsi celui qui croit avoir la « grippe » propage cette information autour de lui et ainsi devient sans s’en rendre compte un « messager des forces de l’ombre » qui par ce biais peuvent toucher d’autres personnes. C’est ainsi que toute croyance transmise peut devenir une vérité pour celui qui la recevant lui donne Attention. L’entité « grippe » existe certes au niveau du programme collectif (comme possible) mais personne ne nous oblige à lui donner « vie et attention ». Dés qu’on pense avoir été touché ( on se met alors à observer les symptômes corporels) on nourrit cette Entité et on lui permet de se nourrir de nos énergies et de se rendre manifeste à travers notre corps ( comme si on l’invitait chez nous) et ainsi on abaisse notre système immunitaire et la force d’attraction nous amène à nous rendre en un lieu où ce « virus » à déjà été actualisé par une personne et quand nous rencontrons celle-ci , le gène se transmet à notre corps et on « attrape la grippe ». On fait alors partie de l’armée des « grippés » et l’Entité « Grippe » se servira de nous pour transmettre le virus à une autre personne elle aussi attirée par le concept.
Il faut bien comprendre que ce processus agit au-delà même de notre bon vouloir : on a beau ne pas aimer la grippe ou se protéger contre elle, dés qu’on « penses à elle » on lui donne vie. Et cela finit même par devenir une habitude et lorsqu’on va chercher un médicament chez le pharmacien on lui demande sans s’en rendre compte un « médicament pour la grippe « …lapsus révélateur !!
Le processus est identique pour toute idée ( bonne ou mauvaise) faisant partie des potentiels contenus dans le champ quantique de notre Matrice 3 D : sida, cancer, rhumes, tuberculose, misère ; chômage, crise mais aussi abondance, santé, vitalité, richesse … tout n’est que question de choix et pour éviter de faire des mauvais choix il suffit d’être plus conscient de nos pensées, de ce qui nous est proposé et de ne plus nous laisser manipuler par l’inconscient collectif nourri par les médias politiques, religieux, scientifiques, médicaux et monétaires…
Comment en sortir …
Si nous passions notre vie « sur la sellette » à essayer de ne pas « succomber aux tentations » tout en ayant peur, notre existence serait un véritable enfer ou purgatoire et c’est ce que tentent de nous faire croire certains courants religieux dogmatiques qui nous informent que nous sommes venus ici bas pour payer nos péchés et que Dieu nous envoie des punitions pour nous apprendre à être plus sages et aimants.. Et ainsi nous finissons par accepter cela et nous rentrons dans le troupeau des moutons qui se laissent manipuler par des bergers inquisiteurs.
La solution est bien plus simple qu’on ne le croit : au lieu de lutter contre tout ce que l’on ne veut pas expérimenter ( tout ce qui va mal dans le monde ) il suffit de porter toute Notre Attention sur ce que nous voulons expérimenter ( tout ce qui nous rend plus joyeux, aimants , généreux) et oublier tout le reste. Ainsi quand la « maladie » frappe à la porte de notre maison ou la « crise » il suffit de ne pas lui ouvrir car dés qu’elle pénètre chez nous, le doute s’installe et tout recommence. Le Créateur Père Mère nous à créés parfaits et aimants et nous ne pouvons entrer en son Royaume d’Amour que lorsque nous avons chassés de notre Temple corps tous les indésirables tentateurs qui s’y étaient installés à notre insu.
Le boycott est une arme extraordinaire surtout lorsqu’elle est utilisée au niveau collectif. Les sages de tout temps nous ont invités à retrouver l’Unité primordiale (toutes ethnies et croyances confondues) afin que nous puissions rétablir une Terre Paradisiaque et les forces manipulatrices n’ont que le pouvoir que la masse inconsciente leur donne. Il ne nous sert à rien de critiquer ces forces manipulatrices ou de les traiter en ennemis car cela renforce leur pouvoir, par contre il peut s’avérer judicieux une fois que l’on a compris qu’on avait été manipulé de vivre en toute conscience afin de ne plus se laisser manipuler par de fausses croyances, ceci commence au niveau individuel et par effet de contagion modifie l’environnement… si demain tous les humains conscients des effets dévastateurs de la nourriture modifiée génétiquement refusaient d’en consommer , les grosses firmes industrielles seraient bien obligées de changer leur production…
Par:  Christian Duval le 5/11/2014
Source: http://lagazettedewydyr.over-blog.com/

 
Les bons et mauvais rois
Un Roi est un être mandaté par le ciel pour veiller au bien être du peuple et lui procurer les champs et outils nécessaires pour produire la nourriture pour chacun. Quand le « peuple » mange à sa faim il travaille avec joie et paie ses impôts sans rechigner, ainsi grâce à cela l’Etat peut payer une armée de soldats dont le rôle est de protéger simultanément le Roi et le peuple contre les agresseurs et voleurs possibles… par contre dés que le Roi ne respecte plus son mandat divin et maltraite et affame le peuple en l’écrasant sous un masse d’impôts, celui-ci se révolte et refuse de continuer à travailler et de payer ses impôts et ainsi le roi ne peut plus payer son « armée » qui part en déroute et plus personne ne protégeant le roi et le peuple, le royaume est détruit par une invasion de prédateurs et voleurs… ainsi une bonne politique intérieure est le meilleur garant d’un royaume sain et prospère et c’est peut être en prenant exemple sur les anciens royaumes ayant montré ce modèle que nos « empereurs modernes » pourraient régler bien des problèmes..
L’Unité extérieure ne peut venir que de l’Intérieur
Nous vivons une époque où l’on prône l’Unité Européenne voire mondiale. Le gouvernement mondial prévoit ainsi de « gouverner » tous les Grands Etats réunis (Union Européenne, Union Africaine, Union Asiatique etc.) pour dominer et contrôler tous les individus. Certes cela peut être un grand danger si les dirigeants à l’instar des « mauvais rois » ne pensent qu’à se remplir les poches au détriment de la masse populaire (ceux qui produisent et travaillent).
L’expérience démontre qu’il est impossible de générer une Unité extérieure tant que celle-ci n’est pas réalisée intérieurement. C’est ce qui se passe au sein d’une multitude de communautés spirituelles : tant que celle-ci est générée à partir d’un Maitre de sagesse vivant (et donc Réunifié avec toutes ses parties multidimensionnelles) tout coule de source car la Sagesse du Maître suffit à ordonner le bien être de tous les participants. À ce titre la communauté est comme un Royaume prospère gouverné par un bon roi.
Par contre dés qu’un être n’ayant pas encore réunifié toutes les parties de son Etreté décide de réunir des gens dispersés et non unifiés pour créer une communauté d’amour , rien ne dure dans le temps car les dissidences internes à chacun se propagent sur les autres et le « chef n’étant pas lui-même unifié » ne peut apporter l’onde de sagesse nécessaire à cette réunification..
L’histoire nous démontre bien que dans le passé il a fallu que des réunificateurs se manifestent afin que les tribus éparses se rassemblent en une Unité solidaire. Vercingétorix avait bien compris cela et il aurait réussi à chasser l’envahisseur si parmi ces tribus ne se trouvaient pas quelques chefs impulsifs qui n’obéissant pas à ses directives ont provoqué la chute de l’Empire Gaulois. Les exemples identiques pullulent dans nos livres d’histoires.
Il importe donc à chacun d’entre nous de se réunifier avec toutes ses parties multidimensionnelles afin de rendre manifeste l’Unité vibrale et ainsi par effet de résonnance répandre l’information autour de lui.
Le processus de réunification à commencé au niveau local puisque les Communautés de communes ont vu le jour et participent toutes à des Programmes régionaux qui à leur tour sont censés participer au Programme gouvernemental. Cependant tout n’est pas encore réglé puisque parmi le dirigeant il existe encore une multitude de « non sages » qui ne pensent qu’à profiter de l’occasion pour s’enrichir personnellement ou pour enrichir leur commune au détriment des autres.






Politique unitaire
La France aime brandir très haut son étendard « Liberté Egalité Fraternité » qui pourtant aujourd’hui n’a plus aucune signification réelle.Le Québec a son "Je me souviens " ? Les gouvernement français aime faire savoir au monde qu’il cultive une éthique de bonté et de générosité envers les autres Nations et la politique française internationale est fortement axée sur l’extérieur ( aide aux pays étrangers) cela ne serait pas un mal en soi si la situation économique en France était stable et que chaque citoyen puisse manger à sa faim et se sentir partie intégrante de ce bien être collectif. Comme cela n’est pas établi, sous une apparence de paix la France vit un état de guerre où les Français de souche finissent par rejeter les ethnies étrangères installées sur le sol français. Ainsi le racisme s’est installé à cause d’un manque d’Unité au niveau des instances gouvernementales.
Le même processus est actualisé en différents pays de la communauté Européenne et nous ne pouvons prétendre créer une Europe Unifiée en réunissant des Nations dés unifiées en leur intériorité. Ce n’est pas en réunissant des gens dissociés de leur conscience unitaire qu’on peut espérer recréer une Communauté d’âmes solidaires…
Le rôle d’un Père : nourrir et protéger
Le rôle d’un Père de famille est de nourrir convenablement les siens et pour cela il travaille. Plus il dispose de moyens plus il peut se permettre d’agrandir sa famille et pourquoi pas d’y adopter des enfants étrangers ou des personnes en difficultés. Cependant dés que la masse critique est atteinte, il sait que s’il continue à enfanter ou faire venir chez lui de nouvelles bouches à nourrir il va créer une problématique puisque chacun n’aura plus la nourriture nécessaire pour vivre bien et cela ne pourra qu’à moyen terme déclencher des conflits intérieurs qui se répercutant sur la vie du « domaine » finiront par tout détruire.
La sagesse de ce Père consiste donc à anticiper ce qui est possible et ce qui ne l’est pas. Le rôle d’un roi ou Président est identique et tant que la politique est trop axée sur l’extérieur au détriment de l’intérieur le peuple affamé se rebelle et la guerre remplace la paix. Comment peut-on espérer participer à la création d’une Grande communauté Européenne quand la majorité des Français se trouve en situation de manque (idem pour les autres pays) Si le Président avait un sage à sa disposition sans doute pourrait il réorienter la politique pour le bien être de tous !.
Le processus de contamination par des virus est identique au niveau « conscience » : dés qu’un Français est mécontent il le démontre par sa façon de vivre et d’être et de parler et cela se communique alentour et le mécontentement collectif ne peut que générer une révolte collective qui loin de l’unité ne fera qu’augmenter la dualité entre individus…
L’individu qui vit seul ne pense qu’à son bien être cependant nous faisons tous partie d’une grande communauté appelée « humanité » et qu’on le veuille ou non notre bien être dépend aussi du bien être des autres et si ceux-ci manquent de l’essentiel ils déclencheront un climat d’hostilité qui ne peut que se répercuter sur nous. Au sein d’une communauté le bien être collectif prime sur le bien être personnel et c’est peut être sur cette voie de sagesse et de partage que nous pouvons cheminer ainsi celui qui à trop peut donner à celui qui n’a rien…
I l suffit donc qu’un nombre restreint de personnes commencent à agir en ce sens pour que le Tout puisse en ressentir la réalité. Dés que quelques uns se réunissent pour nourrir une Intention collective celle si agit.
Une expérience à été réalisée pendant le conflit israélo libanais dans les années 1980. Des personnes bien entrainées à développer un sentiment de paix se sont réunies afin de créer un égrégore collectif et pendant que cette énergie était émise les accidents de la route et les activités terroristes diminuaient ou cessaient complètement mais dés que les participants cessaient leur « émission collective » tout recommençait comme avant. D’après les études faites par la suite il suffirait que 800 000 humains cultivent en permanence cette intention de paix pour que la paix mondiale devienne une réalité.
A la différence des animaux qui ressentent la vie mais ne pensent pas nous sommes une espèce qui à la possibilité grâce à l’Attention de nourrir des Intentions précises. Nous ne sommes donc pas ici par hasard mais pour participer à la création de ce monde ; nous ne sommes pas soumis aux lois de la physique et de la biologie ni aux limites de l’espace temps et d’un ADN limité car nous disposons d’un Programme holographique d’un ADN à 12 brins qui nous offre d’infinies possibilités.
Nous ne sommes pas séparés de ce que nous voyons et expérimentons puisque nous en sommes les Co créateurs ! Nous sommes le monde que nous pensons… le Monde devient ce que l’on pense qu’il est. La matière se modèle sur les impulsions énergétiques de nos Attentions portées sur nos Intentions. Dés que nos intentions sont bonnes pour le collectif ; notre monde devient meilleur.
Par: Christian Duval le 5 Novembre 2014
Source.: Publié dans conscience quantique