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vendredi 28 juin 2019

Pourquoi Facebook se lance-t-il dans la cryptomonnaie en créant la libra?

Pourquoi Facebook se lance-t-il dans la cryptomonnaie en créant la libra?



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Quelles sont les intentions de Facebook en faisant son entrée dans l’univers des monnaies virtuelles? Des experts se prononcent.
Mise en marché d’ici un an, la libra risque de bouleverser l’univers des cryptomonnaies, actuellement dominé par Bitcoin, Ether et Ripple, notamment.
Trois experts répondent à nos questions sur les intentions de Facebook et ce que changera l’arrivée de ce nouvel acteur.

Pourquoi Facebook lance-t-il sa propre cryptomonnaie?

Les monnaies virtuelles ont la cote en ce moment, explique Alexandre Roch, professeur de finances à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Facebook veut en profiter pour entrer dans ce monde-là et faire compétition au bitcoin, par exemple.
Tout comme le professeur Roch, Geoffroi Garon-Épaule soupçonne le géant du numérique de vouloir monétiser sa plateforme.
Ils ont besoin de monétiser toutes les interactions, donc de rajouter un volet paiement dans une monnaie autonome, soutient l'expert en usages numériques et doctorant en communication à l'UQAM
. C’est un moyen d’offrir aux utilisateurs d’échanger de la valeur à l’intérieur de leur propre environnement.
Pour moi, le côté paiement, c’est ce qui manquait à Facebook pour faire compétition aux géants asiatiques des réseaux sociaux, ajoute-t-il.
Le phénomène est intéressant de par l’ampleur du projet, sachant que Facebook a 2,4 milliards d'utilisateurs, enchaîne Louis Roy, associé et président de Catallaxy, une filiale de Raymond Chabot Grant Thornton qui se consacre aux actifs numériques.
Les utilisateurs de Facebook pourront échanger entre eux sans intervention d’une institution financière, et ces transactions seront, au départ, sans frais.

À quoi servira la libra?

Facebook offrira en effet la possibilité aux membres de ses plateformes (Messenger, Instagram et WhatsApp compris) de payer leurs achats en ligne en libra.
Ses utilisateurs pourront également échanger des fonds entre eux, sans passer par une institution financière traditionnelle.
La monnaie virtuelle de Facebook est très différente de ce qu’on connaît en ce moment, affirme Alexandre Roch. Ce que Facebook semble vouloir proposer ressemble plutôt à une carte de crédit prépayée. On achète des crédits dans leur monnaie qu’on peut ensuite dépenser pour des produits et services.
Cette monnaie numérique pourrait d’ailleurs être utilisée pour payer ses achats auprès de la vingtaine de partenaires de Facebook, dont Uber, Spotify et eBay.

Comment la libra se compare-t-elle aux autres monnaies virtuelles?

La libra est très différente de la cryptomonnaie la plus connue, le bitcoin.
Photo : Getty Images / Paul Paladin
Contrairement au bitcoin, dont le cours évolue en fonction de l’offre et de la demande, la monnaie de Facebook sera stable, promet l'entreprise.
Le taux de change de la libra sera fixe et indexé sur les cours de quatre devises traditionnelles, soit le dollar américain, l’euro, la livre sterling et le yen.
Des réserves d’actifs viendront également sécuriser la libra. Le géant du numérique a demandé à ses partenaires, tels que Uber, Spotify, Visa, Mastercard et Paypal, d’investir au minimum 10 millions de dollars chacun dans le projet.
Ce fonds de réserve se chiffrerait à environ un milliard de dollars au lancement de la libra.
Le projet de Facebook est supporté par de gros joueurs du milieu financier, somme toute une première lorsqu’on parle de cryptomonnaie, avance Louis Roy.
Mais la gouvernance reste celle d'une entreprise privée, Facebook, avec un conseil d'administration et des échéanciers trimestriels de performance à présenter aux actionnaires, rappelle Geoffroi Garon-Épaule.
C’est un autre aspect qui distingue la libra des autres devises virtuelles.
La monnaie bitcoin n’est contrôlée par personne, explique Alexandre Roch. Il n’y a pas d’entité centrale qui vérifie les transactions. Tout se fait par un réseau d'utilisateurs et non un certain nombre restreint de compagnies partenaires comme avec la libra. On passe d’une monnaie complètement décentralisée à quelque chose de centralisé.
La devise de Facebook sera administrée par Libra Networks, une fondation enregistrée en Suisse et dont Facebook Global Holdings est actionnaire.

Qu’est-ce que les utilisateurs de Facebook ont à gagner?

La libra n’a pas été conçue pour faire fructifier son portefeuille électronique.
Son mécanisme garantit plutôt la stabilité de son cours en vue d’une utilisation comme monnaie courante, un aspect plus qu’intéressant dans certaines régions du monde.
Les gens pourront faire des transactions financières et avoir accès à une monnaie stable, enchaîne Louis Roy. Dans certains pays moins développés, et où encore beaucoup de personnes n’ont pas accès à des comptes de banque, ça a beaucoup de valeur.
Il cite l'exemple de l’Inde, un des pays où un grand nombre d’habitants ne sont pas encore « bancarisés ».
Facebook vise aussi à séduire les résidents de pays corrompus où les gens ont moins confiance aux banques, croit pour sa part le chercheur Geoffroi Garon-Épaule.
Ils recherchent, selon lui, une monnaie qui ne risque pas de s'effondrer à cause d’une crise économique ou d’un président corrompu. Facebook resterait un rempart, une monnaie stable pour ne pas subir ces contrecoups-là, estime-t-il.
Mais, en contrepartie, si tout le monde commence à mettre de l’argent sur Facebook, les monnaies locales et connues vont se faire tasser au profit de la libra, prévient-il.

Facebook a-t-il des intentions cachées?

Mark Zuckerberg témoigne devant la Commission de l'énergie et du commerce, à Washington, au sujet de l'utilisation des données Facebook pour cibler les électeurs américains lors des élections de 2016 et de la confidentialité des données.
Photo : The Associated Press / Andrew Harnik
Mis à mal par des scandales d’exploitation de données personnelles, Facebook aura accès aux données financières de ses utilisateurs, préviennent tous les experts.
Les transactions financières et commerciales, ce sont des données. C’est de l’information. Et on sait très bien que Facebook profite beaucoup de ces données, constate Alexandre Roch.
Bien sûr que Facebook va capter nos données. La nouvelle richesse de notre époque, ce sont les données générées par les utilisateurs. Ce seront de nouvelles données à croiser avec d'autres informations, de nos comportements en ligne, notamment, acquiesce Geoffroi Garon-Épaule, malgré les garanties de confidentialité annoncées par Facebook.
On est rendus dans des communautés, des environnements avec notre identité et nos comportements. Ce sont ces données-là qui sont vendues pour faire des profits.
Geoffroi Garon-Épaule, expert en usages numériques et doctorant en communication à l'UQAM
Il y a toujours un risque pour vos données personnelles, selon lui. Mais il rappelle que même dans la tempête, Facebook continue d’exister et que ses utilisateurs lui sont toujours fidèles.
On a confiance en Facebook, parce qu’on est tous dessus. Malgré les différents cas problématiques de confidentialité des données, ça reste une plateforme perçue comme étant stable et de confiance.

Est-ce que l’arrivée de Facebook dans ce marché va démocratiser les cryptomonnaies?

C’est fascinant qu’un des gros joueurs du numérique se lance dans l’industrie du paiement, croit Louis Roy. C’est un signal que la technologie est là pour rester.
Le système financier tremblait à l’idée que Google, Amazon ou Apple émette sa monnaie. Ce n’était qu’une question de temps, et Facebook sera le premier à le faire à grande échelle.
Louis Roy, Raymond Chabot Grant Thornton
L’entrée de ce nouvel acteur offre à la fois publicité et crédibilité aux monnaies numériques, estiment les experts.
Avec 2,38 milliards de membres, Facebook compte aussi sur un énorme bassin d’utilisateurs pour sa devise, un service offert dans un premier temps gratuitement.
Ça va démocratiser l’usage, mais l’usage classique, croit Geoffroi Garon-Épaule. C’est plus le côté ''je clique et je ne comprends pas ce qui se passe derrière, mais j’ai fait une transaction financière''.
Certains estiment au contraire qu’après avoir goûté à la libra, d’autres utilisateurs seront convaincus d’entrer dans l’univers des cryptomonnaies et de se doter de bitcoins, par exemple.
La nouvelle génération veut être capable d’acheter des produits et des services à partir d’une monnaie virtuelle qui ne serait pas contrôlée par l’État ni les services financiers, croit Alexandre Roch. C’est vraiment un changement culturel qu’on voit à travers le monde.
Il n’y a actuellement qu’environ 50 millions d’utilisateurs de monnaie virtuelle.


vendredi 17 mai 2013

Monnaie virtuelle : Amazon Coins

Amazon Coins - Amazon lance sa propre monnaie virtuelle
 
Photo Amazon Kindle Fire HD

Amazon Coins

Amazon lance sa propre monnaie virtuelle


Le géant du e-commerce Amazon lance officiellement, lundi 13 mai, sa très attendue monnaie virtuelle.

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Bitcoin, la monnaie virtuelle qui bousculera le dollarLa mystérieuse monnaie Bitcoin: excitation précipitée?

Accessible uniquement aux États-Unis pour le moment, elle permet d'acquérir des applications, des jeux ou divers bonus dans l'App-Shop pour Android d'Amazon, valables pour son Kindle Fire.
Tous les possesseurs américains de la tablette se voient d'ores et déjà crédités de l'équivalent de 5 $, soit 500 «Amazon Coins».
En plus de cette somme, les utilisateurs d'Amazon Coins bénéficient d'un gain de 10% sur chaque nouvel achat de monnaie virtuelle.
Quant aux développeurs, ils continuent à percevoir 70% des recettes générées par leurs applications, quel que soit le mode de paiement utilisé.
Cette décision d'Amazon de mettre à disposition de ses clients un moyen de paiement alternatif et sûr suit la tendance des monnaies entièrement dématérialisées, à l'image du récent succès deBitCoins, un système basé sur le protocole peer-to-peer.
Les Amazon Coins sont pour l'instant uniquement valables aux États-Unis avant d'être étendus progressivement dans les 200 pays, dont la France, ayant déjà adopté l'App-Shop.
Découvrir Amazon Coins.



jeudi 18 avril 2013

Bitcoin: une monnaie privée , une menace pour les gouvernements ?

Surévaluation - La mystérieuse monnaie Bitcoin: excitation précipitée?

Photo Piotr Pawinski / Fotolia


WASHINGTON - Le bitcoin, la mystérieuse monnaie des férus d'internet présentée comme un moyen «cool» de s'affranchir des banques centrales, a subi la semaine dernière son premier véritable «krach», sous la pression de spéculateurs inconnus, suscitant des doutes sur son avenir.

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Bitcoin, la monnaie virtuelle qui bousculera le dollar

Le prix de cette monnaie virtuelle prisée par les «geeks» a connu une surprenante ascension ces dernières semaines, avant d'être divisé par cinq en trois jours.
Inventé en 2009 après la crise financière mondiale par un mystérieux informaticien caché sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, le bitcoin a subi jeudi «un effondrement majeur», a admis vendredi dans un courriel à l'AFP Gavin Andresen, responsable scientifique de la Fondation Bitcoin.
«Il y a eu beaucoup de spéculation de court terme», explique-t-il, «avec des gens qui voient que le prix monte et veulent se lancer, faire de l'argent, et ensuite s'en aller avant que (le prix) s'effondre».
Le bitcoin, dont le prix a grimpé jusqu'à 266$ mercredi, ne valait plus que 54$ vendredi, selon la plateforme Mt. Gox, qui gère 80% des échanges de bitcoins, et a dû fermer ses portes momentanément jeudi.

Son effondrement brutal survient en février 2014[2], et serait dû à un piratage informatique. Les pirates auraient en effet réussi à détourner 744 408 bitcoins correspondant à des transactions refusées à tort, sans que la manœuvre informatique soit détectée par une réconciliation quotidienne des opérations par Mt. Gox[3],[4].
 La volatilité du prix «n'est pas bonne pour le bitcoin», reconnaît M. Andersen. Mais «à fur et à mesure que le bitcoin prend de la valeur, et que les infrastructures qui l'entourent atteignent une certaine maturité, son prix par rapport aux autres devises deviendra plus stable», promet-il. Cela pourrait prendre «quelques années» et passer par des moments «chaotiques», admet-il cependant.
Selon certains analystes, la hausse vertigineuse du bitcoin aurait été provoquée par des investisseurs russes et chypriotes qui cherchaient à mettre leurs euros à l'abri au moment de la crise financière de Chypre.
Mais pour le professeur d'économie Steve Hanke, de l'université John Hopkins à Baltimore (Maryland, est des Etats-Unis), la bulle des bitcoins a «éclaté» sous la pression d'investisseurs «majoritairement américains».
Le bitcoin reste «une aventure spéculative, très incertaine», car «c'est une monnaie qui n'est pas soutenue par un bien» réel mais utilisée comme un investissement, explique-t-il.

Haut degré d'anonymat

James Surowiecki avait pointé ce risque du doigt, dans la revue du Massachusetts Institute of Technology en août 2011. «Avec des devises ordinaires, il y a une limite à la spirale (de la baisse des prix) car les gens ont besoin de manger, de payer leurs factures" alors qu'avec le bitcoin "on peut très bien se porter sans jamais les dépenser».
Les frères Winklevoss, qui accusent le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg de leur avoir volé l'idée du réseau social, ont indiqué jeudi au New York Times avoir acheté pour 11 millions de dollars de bitcoins, saluant un système affranchi «de la politique et de l'erreur humaine».
Mais le sytème est complexe.
Le bitcoin est «créé» («mined») par la résolution de programmes mathématiques complexes générés par ordinateur. Le logiciel de ces programmes pose une difficulté exponentielle à la «frappe» de nouveaux bitcoins, dont le nombre est limité à 21 millions.

 Tout tourne autour de l'argent.L'argent numérique : des recoins d'un marché noir sur le web, à des travailleurs en Chine qui creusent une nouvelle forme d'argent,car installer des serveurs de blockchain coûtent très peu cher dans ce pays, comparé aux USA.Comme la HaoBTC qui est en chine,c'est un  Chinese web wallet.(selon Z-télé a l'émission Dark Net).
 Ceci comporte des enjeux élevés .Il y a plusieurs règles inviolables enchassées dans son code l'une d'entre-elles étant qu'il n'y aura jamais plus de 21 millions de bitcoins, et aussi que la quantité de bitcoins qui peuvent être minés a la fois sera réduite de moitié environ tous les 4 ans. Ce qui pourrait vraiment nuire aux activités commerçiales,parce que les clients reçoivent 25 bitcoins par bloc,mais a ce moment-la ,ils n'en recevront plus que 12 et demi.Si le prix du bitcoin n'augmente pas,ils gagneront la moitié de ce qu'ils gagnaient avant . Il y aura 3 scénarios possibles après la réduction de moitié: le premier et le meilleur,c'est que la spéculation va faire grimper les prix.Le 2ième,c'est qu'il ne se passera rien Et voici le 3ième scénario: qui fait peur,une tonne de machines seront plus rentables,les gens vont se débrancher,et il y aura une liquidation massive.Ça pourrait faire chuter le prix ,très très bas.Je compare ça au bogue de l'an 2000 . On réfléchit beaucoup a ce qu'on pourrait faire pour s'y préparer,mais en fait,il n'y a rien a faire. On ne peut qu'attendre que ça se produise!
 
Cette complexité favorise le risque, a estimé la Banque centrale européenne, dans un rapport publié en octobre.
Les échanges sont en outre totalement anonymes. Et ce «haut degré d'anonymat» peut conduire le bitcoin à devenir une «alternative monétaire au trafic de drogue ou au blanchiment d'argent», selon la BCE.
La BCE met aussi en garde contre un fonctionnement à la «Ponzi», système qui consiste à rémunérer les premiers investisseurs par les dépôts d'investisseurs ultérieurs, utilisé par l'escroc Bernard Madoff. Les utilisateurs de bitcoins ne peuvent en effet retirer leur argent que si d'autres personnes veulent leur acheter des bitcoins.
Enfin, le système sur internet n'a pas échappé aux attaques informatiques, comme ces "«valises» virtuelles de bitcoins hackées en 2011.
M. Hanke modère toutefois les critiques de la BCE. «Si une monnaie privée devient une menace pour les gouvernements, ces derniers trouveront plein de raisons pour dire qu'il s'agit d'une mauvaise idée».