DALL·E 2 : un puissant générateur d’images gratuit basé sur une IA
Par: Benjamin 17 octobre 2022
L’intelligence artificielle est le nouvel eldorado numérique depuis quelques années. Pour autant, ses applications concrètes se faisaient rares à ses débuts (pour le grand public tout du moins). Puis, la situation s’est progressivement améliorée, notamment avec l’arrivée des générateurs de texte bénéficiant de la capacité d’apprentissage inouïe de GPT-3. Aujourd’hui, ce sont les générateurs d’image basés sur l’IA qui ont le vent en poupe ! Nous avons ainsi vu l’émergence de Midjourney, la progression de Make-a-Scene et la percée de DALL·E (sans oublier sa variante gratuite Craiyon). Plus récemment, l’organisation OpenAI nous en a dévoilé une seconde version : DALL·E 2. Générer des images époustouflantes grâce à l’intelligence artificielle !
DALL·E 2 était en développement depuis un moment avant qu’il ne devienne accessible en version bêta sur liste d’attente depuis du mois d’avril 2022. Puis, il y a quelques jours – à la surprise générale – OpenAI a fait savoir que l’outil était désormais finalisé et accessible à tous ! Depuis, les exemples de génération envahissent les réseaux sociaux.
S’il vous prend l’envie de tester la capacité de compréhension d’une IA en lui disant ce que vous avez en tête, il vous suffit de vous inscrire sur le site openai.com. Vous aurez alors droit à 50 crédits gratuits, suivis de 15 autres par mois.
Pour aller plus loin, vous pourrez faire l’acquisition de crédits supplémentaires au prix de 15 $ pour 115 crédits. Sachez qu’un crédit équivaut à une génération d’image qui, elle-même, vous offrira 4 images supplémentaires, ou plutôt 4 variantes d’une même image générée. Au total, cela représente donc 460 images pour 15 $. Un prix défiant toute concurrence !
DALL·E 2 DALL·E 2, un générateur d’images très simple à utiliser
Concernant l’utilisation de l’outil, on peut difficilement faire plus simple. Vous avez forcément déjà utilisé Google n’est-ce pas ? Vous serez donc à l’aise avec DALL·E 2 !
En effet, l’interface se contente d’un champ de recherche où vous entrerez votre requête avant de valider pour découvrir le résultat quelques secondes après. À noter qu’il est désormais possible d’y charger une de vos propres photos pour demander à l’intelligence artificielle de la modifier, en supprimant un défaut par exemple, ou en ajoutant des éléments de votre choix. Votre imagination sera votre seule limite. Enfin, pas tout à fait…
En effet, l’organisation derrière ce projet a longtemps travaillé dans le but de rendre les algorithmes moins permissifs, notamment pour éviter les dérives de toutes sortes : fake news, violence, sexualité, stéréotypes…
Enfin, sachez que cette nouvelle version compte déjà plus de 1,5 million d’utilisateurs et qu’un partenariat avec Microsoft vient d’être acté pour intégrer l’IA directement dans son nouveau logiciel « Microsoft Designer ». Ce dernier sera disponible dans la suite Microsoft 365 avec pour but d’aider les professionnels. L’éditeur de Windows compte également intégrer DALL·E 2 dans son moteur de recherche Bing et son navigateur Edge.
L’avenir est à l’IA, s’annonce donc visuel ! Certes, on est en droit de s’interroger sur les limites et dérives possibles de ces outils, mais DALL·E 2 est, à l’heure actuelle, le meilleur représentant de cette technologie et des bénéfices qu’elle peut apporter. Comment générer gratuitement des images avec DALL·E 2 ?
1. Commencez par créer un compte gratuit sur le site DALL·E 2.
2. Une fois inscrit, le site vous indiquera que vous avez droit de générer jusqu’à 50 images gratuitement, puis 15 images par mois. Cliquez sur le bouton « Start creating with DALL·E » pour commencer.
DALL·E 2 : un générateur d'images basé sur une IA
3. Vous trouverez alors une barre de recherche depuis laquelle vous devez renseigner des mots-clés (en anglais) qui décrive l’image que vous souhaitez obtenir. Ensuite, cliquez sur le bouton « Generate » pour générer les images.
Générer des images avec DALL·E 2
4. Vous obtiendrez alors 4 images générées par l’IA que vous pouvez télécharger gratuitement. Aussi, lorsque vous cliquez sur les 3 petits points horizontaux en haut à droite d’une image, un menu contextuel apparaîtra dans lequel vous trouverez diverses options. Vous pouvez ouvrir l’image dans un nouvel onglet, mais aussi l’éditer, la télécharger au format PNG ou encore générer des variantes à partir de l’image sélectionnée.
✅ Voilà, vous savez maintenant comment générer des images gratuitement avec l’outil DALL·E 2.
Exemple d'image générée avec DALL·E 2 Ce qu’il faut retenir
DALL·E 2 est un excellent programme d’intelligence artificielle capable de générer des images à partir de descriptions textuelles. Il a été créé par OpenAI, une société de recherche spécialisée dans l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique.
Ce générateur d’images a été entraîné sur un ensemble de données de plus de 12 millions d’images. Cela lui permet de comprendre les concepts derrière le texte et de créer une image qui le représente.
L’avantage d’utiliser DALL·E 2 est que vous n’avez pas besoin de connaissances préalables en matière de graphisme ou de logiciels d’imagerie ; tout ce dont vous avez besoin, c’est de créativité et d’imagination. En outre, comme DALL·E 2 est basé sur l’intelligence artificielle, il peut continuer à s’améliorer au fil du temps, à mesure qu’il reçoit de nouvelles données.
Dans l’ensemble, DALL·E 2 offre un moyen unique et puissant de créer des images à partir de descriptions textuelles. Et vous, connaissez-vous d’autres outils de création visuelle (basée ou non sur une IA) ? Partagez-les-nous en commentaire !
Midjourney est une intelligence artificielle qui a récemment fait parler d’elle en permettant de générer des images à partir de texte.
Si vous êtes intéressé par cette technologie innovante et par la
manière de l’utiliser, vous êtes au bon endroit. Dans cet article, nous
allons vous expliquer les possibilités offertes par Midjourney, mais
aussi et surtout comment l’utiliser pour créer de belles images. Suivez le guide !
Qu’est-ce que Midjourney ?
Midjourney est une intelligence artificielle (IA) conçue pour générer
des images à partir de texte. Cette technologie est basée sur
l’apprentissage automatique et utilise des algorithmes de traitement du
langage naturel et de génération d’images pour créer des images en fonction de vos instructions.
Midjourney est particulièrement utile pour ceux qui cherchent à créer des illustrations
ou à trouver de l’inspiration pour leur prochain projet artistique.
Elle peut également être utilisée pour créer des images pour des
campagnes de marketing ou pour toute autre utilisation nécessitant des
illustrations de qualité.
L’un des avantages de Midjourney est qu’elle permet de créer des images de manière rapide et efficace, sans avoir besoin de connaissances en design ou de logiciels de dessin complexes. Il suffit de fournir une description de l’image souhaitée et Midjourney s’occupe du reste.
Cependant, il est important de noter que, comme pour toute
intelligence artificielle, il y a des limites à ce que Midjourney peut
faire. La qualité des images générées dépend de la précision et de la
clarté de la description de texte fournie, et il peut y avoir des
différences entre l’image générée et l’image souhaitée. Cependant,
Midjourney continue de s’améliorer et devient de plus en plus précise au
fil du temps grâce à l’apprentissage en continu.
Comment utiliser Midjourney ?
Pour générer des images avec Midjourney, suivez attentivement les quelques étapes ci-dessous.
2. Ensuite, rendez-vous sur le site web de Midjourney et cliquez sur « Join the Beta ».
3. Vous recevrez alors une invitation pour rejoindre le serveur Discord de Midjourney,
que vous pourrez accéder depuis l’application Discord sur votre
smartphone ou votre ordinateur, ou directement dans votre navigateur
Web.
4. Une fois sur le serveur Discord, cliquez sur un salon #newbie et tapez votre « prompt » (instruction pour l’IA sur l’image que vous souhaitez générer) en utilisant la commande /imagine suivie de votre demande.
Par exemple, si vous voulez un chat cosmonaute dans un style réaliste en 4K, vous pouvez taper /imagine 4K realist cosmonaut cat.
Essayez de construire votre demande de manière à ce qu’elle ressemble à
une recherche Google, en précisant bien le sujet, le style que vous
cherchez, et éventuellement l’angle, le cadrage, la lumière ou les
couleurs que vous souhaitez. De plus, notez que pour obtenir des
résultats plus précis, il est recommandé d’écrire vos prompts en
anglais.
Note importante : Il est important de bien choisir
vos prompts car la version gratuite de Midjourney ne vous permet que 25
tentatives. Si vous voulez continuer à utiliser l’IA après avoir épuisé
votre quota, vous devrez payer 10$ par mois pour 200 prompts, ou 30$
pour une utilisation illimitée (et la création d’un nouveau compte
Discord).
5. Quelques secondes plus tard, vous recevrez une
notification vous informant que votre image est prête ! Midjourney vous
proposera toujours 4 petites images de mauvaise qualité pour commencer.
Vous avez alors plusieurs options :
Si aucune image ne vous convient, vous pouvez cliquer sur le symbole pour relancer la génération d’images ;
Si une image vous plaît mais que vous pensez qu’elle pourrait être améliorée, vous pouvez cliquer sur le bouton « V » (pour « Variation ») et choisir une des images proposées ;
Si une image vous satisfait, vous pouvez cliquer sur le bouton « U » (pour « Upscale ») pour obtenir une version de meilleure qualité.
6. Il ne vous restera plus qu’à cliquer sur l’image finale pour la télécharger gratuitement depuis votre navigateur Web. Pour ce faire, faites un clic droit dessus et sélectionnez « Enregistrer l’image sous… ».
Midjourney est-il gratuit ou payant ?
Midjourney propose une offre gratuite et 2 offres payantes. La
version gratuite de Midjourney vous permet de générer jusqu’à 25 images,
tandis que les versions payantes sont proposées à des tarifs de
10$/mois pour environ 200 images et 30$/mois pour un nombre illimité
d’images.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ces offres ou si vous avez
besoin de plus d’informations, vous pouvez vous rendre sur le site Web
de Midjourney à l’adresse indiquée : https://www.midjourney.com/account/.
Conclusion
Midjourney est une intelligence artificielle très utile pour ceux qui
cherchent à créer des images ou à trouver de l’inspiration pour leur
prochain projet artistique. En suivant les étapes ci-dessus, vous
devriez être en mesure de créer des images de qualité en utilisant
Midjourney. N’oubliez pas de bien choisir vos prompts et de payer pour
la version premium si vous voulez continuer à utiliser l’IA après avoir
épuisé votre quota de prompts gratuits.
Vous avez un site (ou des comptes sociaux) et
souhaitez illustrer vos publications avec des images libres de droits
uniques ? Vous vous intéressez à l’IA et aux générateurs d’images comme Dall-E 2 ? Voici 6
des meilleurs générateurs AI gratuits (et professionnels) permettant de
créer une image à partir d’une description (prompt textuel).
Ces applications gratuites et payantes d’intelligence artificielle
peuvent transformer une phrase en une peinture ou une image réaliste, le
tout, libre de droits.
Accès rapide (Sommaire) :
Lecture rapide : les 6 meilleurs générateurs automatiques d’images à partir de texte
Nightcafe, le générateur d’images abstraites 100% gratuites avec un quota journalier ;
Lexica.art, l’un des meilleurs générateurs d’images abstraites (gratuit) ;
Photosonic par Writesonic, le générateur le plus pro avec une version gratuite jusqu’à 10 images (meilleur rapport qualité / prix) ;
Generated.photos, le générateur de photos réalistes de personnes ;
Dall-E 2, la référence en matière de génération d’images réalistes à partir de texte ;
Crayion, ou Dall-E mini, l’alternative 100% gratuite aux autres générateurs de visuels.
1- Nightcafe, le convertisseur AI gratuit de texte en image le plus simple d’utilisation
Nightcafe
est l’exemple type de ces applications de conversion de texte en image
qui vous feront tomber de haut en voyant le genre de créations
époustouflantes que l’IA peut faire.
Tapez n’importe quelle phrase
descriptive en anglais et Nightcafe utilisera l’IA pour la transformer
en peinture (ce site n’est pas capable de créer des images réalistes).
Lorsque
vous créez une nouvelle image, vous pouvez choisir parmi divers styles
artistiques (peinture à l’huile, mat, surréaliste, steampunk, etc.).
Ensuite, vous devez choisir entre deux styles d’IA : Artistique et
Cohérent.
Il existe une différence fondamentale entre les deux
styles. La variante Artistique est plus adaptée aux créations
abstraites, comme la représentation de bâtiments dans le ciel ou
d’autres phrases imaginatives. La version Cohérente est plus adaptée aux
images « réalistes » (bien que les résultats restent globalement
abstraits).
Voici
des exemples concrets de réalisations obtenus avec cette IA de
génération d’images et des prompts assez détaillés (en anglais) :
Avec
Nightcafe, vous pouvez sélectionner le rapport hauteur/largeur, la
résolution de sortie et quelques autres paramètres, et le tour est joué.
Nightcafe vous donnera une œuvre originale basée sur vos paramètres et
votre prompt textuel en quelques secondes. Toutes vos créations seront
enregistrées dans votre compte en ligne.
Lorsque vous créez un
compte, vous recevez cinq crédits gratuits, ainsi que cinq crédits
quotidiens. Les crédits déterminent le nombre de modifications que vous
pouvez apporter aux paramètres d’une génération.
A l’issue de la génération, vous pourrez télécharger gratuitement votre « œuvre » en basse résolution (.
2- Lexica.art : le meilleur générateur gratuit d’images par IA (non réalistes)
Lexica.Art
est un moteur de recherche d’images et générateur alimenté par
l’intelligence artificielle (IA) gratuit développé par Stable Diffusion.
Il a été conçu comme un outil pour trouver et étudier les images créées par l’IA.
L’interface est simple, composée d’une barre de recherche et de aperçus d’images.
Lorsqu’une
recherche est effectuée, les résultats incluent le texte source, la
graine et l’échelle de guidage libre de classificateur, qui peuvent être
utilisés pour recréer une image similaire en utilisant Dream Studio, un
autre projet de Stable Diffusion.
Lexica Art dispose également
d’une fonctionnalité qui permet aux utilisateurs de générer des images à
partir de textes, avec un nombre limité d’options par rapport à Dream
Studio.
Les utilisateurs peuvent enregistrer leurs images
préférées et les utiliser à des fins personnelles dans une galerie
personnelle, et peuvent également télécharger une image pour l’utiliser
comme point de départ pour générer de nouvelles images.
Dans l’ensemble, Lexica Art est un outil utile et facile à utiliser pour explorer et créer des images avec l’IA.
3- Generated.photos, le puissant générateur d’image de personnes qui semblent réelles
Dans le même esprit que le site « This Person Does Not Exist », les photos de personnes générées par le site Generated.photos sont créées de toutes pièces par des systèmes d’IA.
Toutes
les images peuvent être utilisées à n’importe quelle fin sans se
soucier des droits d’auteur, des droits de distribution, des
réclamations pour infraction ou des redevances.
Les photos sont
très réalistes et il est possible de personnaliser de nombreux critères
sur l’avatar que l’on souhaite créer avec Generated.photos comme le
choix du sexe, le type de cheveux, la couleur de cheveux ou encore la
couleur de peau, ect…
Les photos de personnes générées par Generated.photos sont-elles gratuites et libres de droits ?
Les
images peuvent être téléchargées gratuitement et utilisées à titre
personnel. Pour toute utilisation d’une photo de profil générée par l’IA
Generated.photos, le site demande simplement un backlink
vers la source en retour. Des images de meilleure qualité et des
licences d’utilisation commerciale sont disponibles pour les
téléchargements individuels et l’accès à l’API. Les tarifs débutent à,
19,99$ par mois pour la version premium offrant accès à des fichiers de
plus grande taille (1024 x 1024 pixels).
4- Dall-E 2, le générateur d’image pour les professionnels (avec accès API)
DALL-E 2
est un nouveau système d’IA capable de créer des images et des œuvres
d’art réalistes à partir d’une description en langage naturel.
Dall-E 2 est un générateur d’images professionnel avec accès API.
Il est capable de produire des images de haute qualité à partir de
textes simples. Il est également très facile à utiliser et permet de
générer des images de manière rapide et efficace.
5-
Photosonic : le générateur professionnel d’images libres de droits de
Writesonic (pour remplacer les banques d’images payantes)
Créé par l’outil de rédaction automatiqueWritesonic,Photosonic est un outil en ligne qui vous permet de créer des images réalistes ou artistiques à partir de n’importe quelle description textuelle, en utilisant un modèle d’IA texte-image de pointe.
Le
modèle est basé sur la diffusion latente, un processus qui transforme
progressivement une image de bruit aléatoire en une image cohérente qui
correspond au texte.
Vous pouvez contrôler la qualité, la
diversité et le style des images générées en ajustant la description et
en réexécutant le modèle.
Quels sont les cas d’usages envisageables de Photosonic ?
Vous
pouvez créer des images de paysages, d’animaux, d’objets, de
personnages, de scènes ou de tout ce que vous pouvez imaginer, et les
personnaliser avec divers attributs et détails.
Vous pouvez
également utiliser Photosonic pour améliorer ou modifier des images
existantes en ajoutant des annotations textuelles ou des filtres.
Photosonic est-il gratuit ?
Photosonic est gratuit jusqu’à 10 crédits de génération d’images que vous pouvez utiliser pour créer jusqu’à 20 images à partir de n’importe quelle description textuelle.
Vous
pouvez également gagner des crédits supplémentaires en partageant
Photosonic autour de vous en invitant d’autres personnes à rejoindre
l’application.
Si vous souhaitez débloquer la génération d’images
illimitée et accéder à davantage de fonctionnalités et de paramètres,
vous pouvez passer à un abonnement premium pour un faible coût mensuel
ou annuel (ou acheter des crédits à la carte).
Les images générées par Photosonic sont-elles libres de droits ?
Oui.
Lorsque vous utilisez Photosonic, les images que vous créez deviennent
publiques et son donc libres de droits (et libres d’utilisation par
n’importe qui d’autre que vous également).
Cela signifie que vous
et les autres utilisateurs pouvez librement reproduire, afficher,
exécuter, distribuer et créer des œuvres dérivées basées sur ces images,
sans aucune exigence de redevance ou d’attribution.
Les images générées par Photosonic peuvent-elles être utilisées à des fins commerciales ?
Vous
avez tous les droits d’utiliser les images créées par Photosonic à
partir de vos données à des fins personnelles ou commerciales, pour
autant que vous respectiez les règles et les conditions de service de
l’outil.
Quelle est la qualité des images générées par Photosonic ?
Elles peuvent être téléchargées jusqu’en 2048 x 2048 pixels, ce qui est grandement suffisant pour la plupart des supports web.
6- Craiyon (dall e mini), un générateur d’images en ligne 100% gratuit (mais limité)
Craiyon, anciennement DALL-E mini,
est un modèle d’IA capable de dessiner des images à partir de n’importe
quel texte gratuitement (le site diffuse simplement des publicités pour
financer ses serveurs) !
Seul
inconvénient, et non des moindres, les images générées le sont dans une
faible qualité, les rendant difficillement exploitables sur des sites
web (format 256 x 256 pixels uniquement).
Voici un exemple de résultat obtenu avec ce prompt « A realistic picture of a computer using AI to generate photos » :
Les
deux fondateurs de cette IA sont Boris Dayma (qui a formé la version
actuelle du modèle AI DALL-E mini) et Pedro Cuenca (qui a travaillé sur
le backend).
Pour tirer le meilleur de DALL-E mini, les fondateurs
recommandent d’utilisation de termes spécifiques comme
« illustration », « photo réaliste », « haute définition »… en
complément des descriptions du type de photo recherché.
Le modèle utilisé par Craiyon est appelé « DALLE mini« ,
plus précisément la version plus grande également connue sous le nom de
« DALLE mega » et est entraîné à l’aide de Google TRC.
Les images générées par Craiyon sont-elles libres de droits ?
Il existe deux types de licences avec chacune ses spécificités :
La licence commerciale gratuite ;
La licence commerciale payante.
Licence commerciale gratuite Dall-E mini
Vous
pouvez utiliser le site ou les images à des fins académiques ou de
recherche ou pour éduquer ou divertir sur diverses plateformes de médias sociaux.
Si
vous êtes un particulier ou une entité dont le chiffre d’affaires
annuel est inférieur à 1 million de dollars américains, vous êtes
autorisé à utiliser les images générées par le Service dans le but de
réaliser un gain financier, à condition que (1) une redevance de 20 %
soit due sur les revenus attribuables à toute transaction blockchain
(telle que la vente de NFT), et que (2) Craiyon puisse révoquer votre
droit d’utiliser le Site ou les images à tout moment.
L’utilisation commerciale gratuite nécessite que vous attribuiez les images à Craiyon (via un lien notamment).
Licence commerciale payante Craiyon
Si
vous êtes un particulier ou une entité dont le revenu annuel est
supérieur à 1 million de dollars américains, l’utilisation commerciale
du site ou des images est soumise aux conditions d’un contrat de licence
commerciale distinct. Pour en savoir plus, vous pouvez les contacter à
l’adresse sales@craiyon.com.
Réponses aux questions fréquentes sur les générateurs d’images, peintures digitales et photos (par IA)
L’utilisation
des sites capables de générer des images à partir d’un simple texte
pose beaucoup de questions. Voici quelques-unes des questions les plus
fréquentes autour de ce sujet. Si vous en avez d’autres, n’hésitez pas à
nous les poser en commentaires pour que nous puissions y répondre et
les ajouter à la liste.
Qu’est-ce qu’un générateur d’images IA en ligne ?
Un générateur d’images IA en ligne est un programme informatique qui est capable de créer des images de haute qualité à partir de données numériques. Ces images peuvent être des illustrations, des logos ou des photos.
Généralement,
il suffit d’un ou plusieurs mots pour pouvoir créer des images uniques à
l’aide d’une IA entrainée pour cela. Plus le texte d’entrée (prompt)
est détaillé, plus l’image générée aura de chances de ressembler au
résultat attendu.
Comment fonctionnent les générateurs d’images alimentés par des intelligences artificielles ?
Les
générateurs d’images alimentés par des intelligences artificielles (IA)
sont des programmes informatiques capables de produire des images de
haute qualité à partir de données aléatoires. Ces images sont créées en
utilisant une technique d’apprentissage automatique connue sous le nom
de « génération par transfert ».
Les générateurs d’images sont-ils gratuits ?
Les
générateurs d’images sont des outils en ligne qui permettent de créer
des images à partir de textes ou de modèles prédéfinis. Ces outils sont
habituellement gratuits et faciles à utiliser, mais des versions
professionnelles sont également souvent proposées lorsque les besoins
sont plus importants que la génération de seulement quelques images.
Les images générées par les AI image generator sont-elles libres de droits ?
Les
pluparts des images générées par les AI image generator sont libres de
droits. Vous pouvez les utiliser à des fins commerciales ou non
commerciales. Si le site ou le service utilisé ne vous y autorise pas,
vous serez dans tous les cas notifiés lors du téléchargement du visuel
généré.
Qu’est-ce que Dall-E ?
Dall-E est un générateur d’images open-source créé par OpenAI,
une entreprise de recherche en intelligence artificielle. Dall-E est
capable de générer des images à partir de textes descriptifs, comme «
une personne en train de jouer de la guitare » ou « un chien qui court
après un frisbee ». À ce jour, la plupart des images générées par Dall-E
1 et Dall-E 2 ne sont pas encore capables de rivaliser avec de vraies
photos prises par des professionnels.
Comment utiliser Dall E ?
Dalle
est un générateur d’image gratuit et open source. Il permet de générer
des images de différentes tailles, en fonction de votre choix. Vous
pouvez également ajouter des effets à vos images, comme la rotation, le
redimensionnement, etc. Pour l’utiliser dans le cadre de la création de
nouvelles images, il suffit de préparer un texte descriptif, le plus
complet possible, décrivant l’image que vous souhaiteriez que le modèle
vous génère.
Avec Dall-E, Openai est-elle la seule entreprise à proposer un générateur d’images ? Quelles alternatives existent ?
Non, il existe différents modèles de machine learning entrainés pour créer des images plus ou moins réalistes.
Parmi les plus connus, on citera par exemple ces 4 alternatives :
X-LXMERT
: Créé par AI2 Labs, X-LXMERT est une extension de LXMERT, un
transformateur de connexions visuelles et linguistiques. L’outil est
doté de raffinements en matière de formation et de capacités de
génération d’images améliorées, rivalisant avec les modèles spécialisés
dans la génération d’images. X-LXMERT présente trois raffinements clés :
La discrétisation des représentations visuelles, l’utilisation d’un
masquage uniforme avec une large gamme de rapports de masquage, et
l’alignement des ensembles de données de pré-entraînement sur les bons
objectifs. Sur leur page de projet, l’équipe de recherche X-LXMERT a
expliqué l’entraînement comme suit : « Nous utilisons l’échantillonnage
de Gibbs pour échantillonner itérativement des caractéristiques à
différents endroits de l’espace. Contrairement à la génération de texte,
où l’ordre de gauche à droite est considéré comme naturel, il n’existe
pas d’ordre naturel pour la génération d’images. »
RuDALL.E
: ruDALL-E prend une courte description et génère des images sur cette
base. Le modèle comprend un large éventail de concepts et génère des
images et des objets totalement nouveaux qui n’existaient pas dans le
monde réel. Le modèle russe d’OpenAI, ruDALL.E, est entraîné sur
ruGPT-3, qui a été entraîné sur 600 Go de texte russe. Le modèle russe
ruDALL.E possède 1,3 milliard de paramètres et un tokeniseur de texte
YTTM avec un dictionnaire de 16 000 tokens. Il s’appuie sur un modèle
VQGAN personnalisé qui convertit une image en une séquence de 32×32
caractères. Il existe deux modèles en cours d’exécution de l’outil,
Malevich (XL) entraîné sur 1,3 milliard de paramètres avec un codeur
d’image et Kandinsky (XXL) avec 12 milliards de paramètres. En exécutant
le premier modèle avec le même texte que le dernier exemple de DALL.E, à
savoir « un fauteuil en forme d’avocat », ruDALL.E a compris la
combinaison chaise et avocat dans la fonction de forme.
GLID-3
: GLID-3 est une combinaison de GLIDE d’OpenAI, de la technique de
diffusion latente et de CLIP d’OpenAI. Le code est une version modifiée
de la diffusion guidée et est entraîné sur des images de personnes de
type photographique. Comparé à DALL.E, le résultat de GLID-3 est moins
capable de produire des images imaginatives pour des prompts donnés.
CLIP :
avant de lancer DALL-E, l’équipe de recherche d’OpenAI a présenté un
outil texte-image en libre accès, baptisé CLIP. Le réseau neuronal
Contrastive Language-Image Pre-training a été entraîné sur 400 millions
de paires d’images et de textes. L’outil apprend efficacement des
concepts visuels à partir de la supervision du langage naturel et peut
être appliqué à la classification en fournissant les noms des catégories
visuelles à reconnaître. Dans un document présentant le modèle,
l’équipe de recherche d’OpenAI a décrit la capacité de CLIP à effectuer
diverses tâches pendant le pré-entraînement, notamment la reconnaissance
de caractères d’objets (OCR), la géolocalisation, la reconnaissance
d’actions, etc. CLIP s’est avéré très efficace, flexible et plus
généralisé. En outre, elle est beaucoup moins coûteuse, car elle
s’appuie sur des ensembles de données de paires texte-image déjà
disponibles sur Internet. Elle peut s’adapter pour réaliser un plus
large éventail de tâches de classification visuelle.
Les IA ne peuvent-elles que générer des images abstraites ?
Non,
toutes les intelligences artificielles ne font pas que créer des images
abstraites, elles peuvent également générer des images relativement
réalistes du moment que le prompt initial est bien détaillé.
Les IA peuvent-elles être utilisées pour générer des images dans le cadre de projets NFT ?
Les
images générées par les IA peuvent-elles être utilisées dans le cadre
de projets NFT ? La réponse est oui, mais à condition que les images
soient générées par une IA entraînée pour le faire (ou, a minima, que
l’utilisateur de l’IA soit suffisamment habitué à l’utilisation de ces
outils afin d’en sortir des images de qualité). Bien entendu, pour
pouvoir être commercialisées en tant que Non Fongible Tokens, les images
devront avoir été générées grâce à une IA générant des visuels libres
de droits.
Apps Store:Comment avoir 1 semaine de plus sur logiciel Lensa(ou autre)d'essai 7 jours ?
Le logiciel pour cell d'Apple,appelé "Lensa AI: Éditeur de photos" ,qui est le logiciel photo créant des avatars a la mode,d'une cie fiable en Californie est vraiment conciliant!
Pas de frime,malgré qu'Apple vous diras qu'il faut canceller 24 hrs avant la date butoir!
Alors les amis activés vos horloges pense bête de smartphone pour sa sonne fort pour vous éviter un renouvellement automatique.Sinon ,il est possible de renouveler gratuitement pour 1 semaine,en cancellant l'essaie(si elle vous est proposée initialement)la journée même,dans mon cas a 30 minutes de la fin de la 7 ième journée d'essaie.Ça marche ,pour Apple l'essaie est cancellé mais est souligné en rouge ?(faut demander a Apple pour savoir ou Apple Care,voir plus bas)et le logiciel Lensa vous demande en contrepartie de choisir un abonnement car sa va se renouveller ,donc j'ai pas pris celle a 31,99 pour un an ,mais celle a 1 semaine pour 5,49 $,fioux:-)
Selon Apple Care l'essaie est cancellée,.................vraiment cancellée ,même si ça ne faisait pas 24 hrs d'avance,LOL ;-)
Malgré le courriel automatisé de Lensa a me démontrant que je dois valider le courriel,.............. On ne doit pas cliquer et accepter ce courriel comme si on l'a lu ou accepter ,...................NON, cela vous évitera le renouvellement 1 semaine que vous devrez payer.
Alors ,a la place vous aurez droit a une autre semaine gratuite ,provenant de la Garantie d'essaie gratuite d'Apple qui se rend responsable que vous avez canceller quand même durant la dernière journée d' essaie(et non pas 24 hrs d'avance proposé),ça vous fait une semaine de plus gratuite!!!
Nota: En fin de compte ,Lensa c'est le top des apps photos,les amis,et Prisma éditeur de photo c'est aussi eux...........................;-)
Assez discrètement et apparemment entre le 10 et le 13 décembre derniers, Apple a supprimé de son site toute mention à la fonctionnalité de détection du CSAM
annoncée plus tôt dans l’année. Celle-ci avait, on le rappelle, suscité
la controverse car elle consistait -basiquement- à lire le contenu de
votre iPhone à la recherche d’images pédopornographiques.
Dans un entretien avec le magazine américain The Verge, il apparaît cependant que Cupertino ne souhaite pas vraiment mettre un terme à cette initiative mais qu’elle est simplement reportée comme c’est notamment le cas d’Universal Control sur macOS Monterey ou encore des cartes d’identité numérisées sur iOS 15. C’est en tout cas ce qu’affirme Shane Bauer, un employé de la Pomme interrogé par le journal.
Impossible de savoir
précisément quand le scan des images iCloud sera déployé, mais avec 5 Go
de stockage offert chaque utilisateur ne dispose potentiellement plus
que de quelques mois pour trier sa photothèque afin d’éviter tout
danger. Quant à ceux qui ont opté pour un forfait payant avec encore
plus de données, nous n’avons plus qu’à leur souhaiter bon courage.
Les dérives existent bel et bien
Si le principe même de la solution de protection de l’enfance est certes louable, c’est bien ce que peuvent en faire des acteurs institutionnels
qui pose problème. Cupertino est d’ailleurs totalement transparente sur
le sujet et publie régulièrement des chiffres détaillant les demandes
étatiques de déblocage d’iPhone suspects.
Or, comme a pu le montrer l’usage détourné du spyware Pegasus,
il suffit que des officiels choisissent d’axer leur stratégie sur
d’autres canaux (identification des activistes et de l’opposition, etc.)
pour qu’iOS abandonne indirectement et en un clin d’œil sa fameuse
promesse de sécurité sans cesse renouvelée par son éditeur.
* child sexul abuse material = fichiers à caractère pédopornographique
Photos peut maintenant identifier vos amis encore plus précisément
Une plateforme qui identifie des visages ? Trop peu pour Apple, merci.
Publié le
ParValentin
Lorsqu’Apple avait emboîté le
pas à Google Photos en proposant une solution de reconnaissance facile
au sein de son app éponyme, beaucoup s’interrogeaient quant au bienfondé
de l’initiative étant donné les gages de sécurité promis par la firme à la pomme.
Depuis, l’outil a toutefois continué son petit bonhomme de chemin si
bien qu’on le retrouve désormais sur tous les iPhone et tous les iPad de
la planète.
Tout logiquement, l’éditeur derrière ce succès a depuis travaillé
d’arrache-pied afin de le rendre plus performant. Pour ce faire, le
logiciel a alors appris à détecter non plus seulement la physionomie
mais aussi les formes du buste. Comprenez que le programme saura
clairement faire la différence entre votre cousin un peu enveloppé et
votre grande collègue bien plus frêle, qui plus est si tous deux sont
issus de différentes ethnies, et ce même si l’image est tronquée au
niveau de leur nuque.
Pas de quartier pour les inconnus
N’en déplaise aux alternatives de Leonardo Selvaggio, Adam Harvey ou Zach Blas,
la prouesse ne s’arrête pas là. En effet, Apple Photos peut aussi se
baser sur les vêtements que vous portez et vos différents accessoires
afin de mettre le grappin sur votre identité. C’est également le cas
pour les poses adoptées lors de la capture du cliché.
Autant
de critères qui -bien que le programme en question soit digne d’un
grand prix technologique- risquent de déchaîner les passions autant du
côté des accros à la confidentialité que des défenseurs des droits
civiques. Il n’y a d’ailleurs qu’à se souvenir du scandale de Tay,
intelligence artificielle de Microsoft publiant sur son propre compte
Twitter et faisant également appel au deep learning, pour douter des
avantages d’un tel système.
Aucune désactivation possible
Pour le moment, cette mise à
jour n’est pas disponible pour tous. Apple explique ainsi dans un billet
de blog publié sur son site que la nouveauté ne concerne que la version
de Photos pour iOS 15. Or, cette mouture est éditée en version bêta uniquement.
Les plus audacieux peuvent toutefois y accéder moyennant quelques
manœuvres à risque, toujours déconseillées sur un appareil utilisé
quotidiennement à des fins personnelles.
Quant à ceux qui
voudraient se passer de la reconnaissance des visages… Tout porte à
croire que c’est impossible, même sous iOS 14. Sur notre iPhone,
l’option tourne en arrière-plan et aucun réglage ne permet d’y toucher.
Tout juste est-il possible de supprimer une personne à la fois d’un
album généré automatiquement, mais la customisation s’arrête ici. Au
contraire de Google Photos, où ce paramètre manuel est bien proposé.
Il est parfois frustrant de récupérer une image de qualité moyenne et donc inexploitable, car trop petite.
Heureusement, l’intelligence artificielle de Skynet peut venir à notre secours avec ImgLarger,
un service qui n’agrandira pas votre minuscule pénis ou petite
poitrine, mais uniquement les photos de ceux-ci (ou de n’importe quoi
d’autre d’ailleurs).
Le service est gratuit, mais si vous voulez du plus grand et du plus
souvent, il faudra payer. Néanmoins pour un petit agrandissement de
temps en temps, ça vaut le coup.
J’ai par exemple récupéré cette vieille photo de moi sur Google
Images : 256px de côté, 72 dpi… bof quoi… Surtout que je suis beaucoup
plus sexy aujourd’hui qu’à l’époque (2013 / 2014).
Et bien en la donnant à manger à ImgLarger, et en sélectionnant « Face » comme option, j’ai obtenu un résultat vraiment bluffant ! Vive le Deep Learning !
Et voici le résultat en grand (bon, j’imagine un poil recompressé par les moulinettes d’optimisation de mon site donc bon…) :
Vous noterez la qualité un peu floue, mais globalement, c’est pas
mal. (oui j’ai survendu un peu le truc au niveau du titre de cet
article, mais ne m’en veuillez pas, autrement vous n’auriez pas cliqué
et vous seriez resté dans l’ignorance, donc je vous ai rendu service.
Pensez à me remercier évidemment ^^).
On pourrait presque reconnaitre l’épisode de Jacquie et Michel qu’on
peut apercevoir dans l’écran qui se reflète dans les verres de mes
lunettes de soleil ! Je sens que cet outil va aider à révéler
prochainement les secrets et les détails intimes des grand(e)s de ce
monde.
Bref, super service ! Une application macOS / Windows est également disponible ici pour ceux qui veulent.
Notez aussi que la même société propose également outil nommé AI BG Eraser capable de détourer les photos automatiquement, sans rien lui indiquer.
Regardez-moi cette perfection. Et contrairement à ce qu’indique le
nom de cet outil, ça n’a pas « érasé » le « BG » de la photo a.k.a. moi !
Ouf ! L’app est également proposé pour macOS et Windows.
Allez, amusez-vous bien ! Et arrêtez de vous prendre pour Horatio
Caine dans les experts à agrandir la moindre plaque d’immatriculation
prise en photo à plus de 5 km…
ps: Un autre outil d’agrandissement est également dispo ici.
Vous ne parvenez plus à suivre certains de vos comptes Instagram préférés ? Et si vous étiez bloqué(e) ?
C’est bizarre : sur Instagramdepuis quelques temps,vous n’avez plus de nouvelles de DarkAngel64.
C’est à se demander s’il ne vous aurait pas bloqué ! Oui mais comment
savoir qui refuse que vous accédiez à ses contenus sur Instagram ? La
méthode est on ne peut plus simple.
Ouvrez l’application Instagramet
cherchez le nom de votre contact dans le moteur de recherche. Même si
le profil de cette personne est réglé sur privé, il apparaîtra toujours
dans le moteur de recherche. Toutefois, si son profil ne ressort pas, le
blocage peut en être la cause.
Pour le savoir, rendez-vous sur la page d’une de vos connaissances
communes. Si possible, choisissez le profil d’une personne que vous
connaissez bien tous les deux. Regardez les publications de votre ami
commun puis essayez de trouver un like ou un commentaire de la personne
que vous suspectez de vous avoir bloqué. Une fois trouvée, cliquez sur
son nom. Si le profil ne s’affiche pas alors que les informations telles
que le nombre de posts apparaissent en haut de la page, c’est que vous
avez été bloqué. Désolé !
Il existe une autre méthode si vous connaissez le pseudo exact de
votre ami. Vous pouvez également passer par un moteur de recherche et
taper : « Instagram » + le pseudo de votre ami, son nom apparaîtra
peut-être dans la liste des résultats. Cliquez sur le lien et effectuez
la même vérification que dans le paragraphe ci-dessus.
>> Forum : comment sublimer ses photos pour les publier sur Instagram ? Les conseils de la communauté.
FaceApp : pourquoi il faut se méfier de l’application et de son filtre à selfie pour se voir vieux
L’application, gratuite et développée en Russie, est devenue très
populaire ces derniers jours grâce à sa retouche automatique de photos,
permettant de se voir avec 60 ans de plus.
Par Michaël SzadkowskiPublié le 17 juillet 2019 à 19h46 - Mis à jour le 18 juillet 2019 à 10h23
De
nombreuses célébrités, mais aussi des anonymes, se prêtent au jeu de
montrer à quoi elles pourraient ressembler en ayant soixante ans de
plus. Après le filtre qui permettait de transformer un garçon en fille,
ou inversement, proposé par Snapchat et popularisé au printemps,
voici venu le filtre pour se vieillir, FaceApp, dont les exemples se
répandent ces derniers jours comme une traînée de poudre sur Instagram,
Facebook et Twitter.
1 – De quoi s’agit-il exactement ?
Ce
filtre à selfie qui vieillit le visage est proposé par l’application
FaceApp, disponible sur AppStore et PlayStore. L’application était, note Le Huff Post, en tête des classements des applications les plus téléchargées sur iPhone et Android, mercredi 17 juillet.
FaceApp
n’est pourtant pas une application nouvelle. Développée en Russie par
une petite équipe basée à Saint-Pétersbourg, elle est sortie en
janvier 2017. Elle proposait déjà un filtre pour se vieillir, en plus
d’autres filtres qui ont également connu un certain succès, comme celui
qui permet d’ajouter un sourire à un visage… L’application a déjà suscité des jeux viraux, comme de rendre leur sourire à de vieilles peintures.
Le très récent regain d’intérêt pour FaceApp semble partir d’un
« FaceApp Challenge » alimenté par des célébrités qui, se prenant au
jeu, ont posté des photos où elles se sont vieillies.
FaceApp s’est aussi fait connaître pour avoir, l’année de son lancement, suscité un scandale :
avec son filtre pour rendre les gens plus « hot », l’application
blanchissant parfois la peau des personnes noires sur leurs selfies.
Accusés de racisme, les responsables de l’application ont fini par
retirer le filtre en question.
2 – Comment l’application fonctionne-t-elle ?
FaceApp
est d’une simplicité confondante, avec une interface basique permettant
de retoucher des selfies grâce à des filtres préétablis, puis de les
enregistrer ou de les partager dans d’autres applications. Si FaceApp
est disponible gratuitement, il faut ensuite payer pour l’utiliser sans
publicité et disposer de l’intégralité des filtres proposés (environ
20 euros par an, ou 4 euros pour un mois). Mais les filtres de base,
comme celui qui permet de vieillir son visage, sont gratuits.
Pour
fonctionner, FaceApp applique des modifications automatiques à la photo
d’un visage. Ces images peuvent être prises avec la fonction selfie de
l’application, être retrouvée dans la galerie photo du smartphone de
l’utilisateur (s’il lui en a donné l’accès) ou en faisant une recherche
sur Internet, grâce à un moteur de recherche intégré, qui propose
également de retrouver des visages de célébrités.
Contrairement
à ce qui a été dit, FaceApp en ligne ne télécharge pas automatiquement
toutes vos photos sur ses serveurs sans que vous le sachiez. Il ne
dispose pas d’accès à l’intégralité des photos d’un smartphone sans le
consentement explicite de l’utilisateur, selon les sites spécialisés TechCrunch et The Next Webqui en ont disséqué le fonctionnement.
En
revanche, une fois la photo à modifier sélectionnée, FaceApp la charge
sur ses serveurs à distance. C’est ensuite dans son environnement
cloud que FaceApp apporte les modifications voulues au visage – ce qui
explique pourquoi l’application ne fonctionne pas si vous n’avez pas de
réseau 3G ou Wi-Fi.
Ces retouches ont lieu grâce à des logiciels d’« apprentissage automatique », qui fonctionnent grâce à des technologies, qualifiées un peu pompeusement d’« intelligence artificielle ».
Résumons plus prosaïquement : à partir des nombreuses images comparées
et modifiées par les logiciels de FaceApp dans le passé, ceux-ci ont
appris à reproduire des modifications similaires sur les photos que vous
lui envoyez, et à les adapter au mieux. Plus il y aura de photos
retouchées avec FaceApp, meilleurs seront donc, en théorie, les
résultats.
3 – Que deviennent ensuite mes photos ?
C’est
l’un des principaux points d’inquiétudes, car certaines personnes ont, à
raison, lu les conditions d’utilisation de FaceApp face à ce soudain
retour de « hypes ». Datant de 2017, elles sont consultables
sur deux pages séparées, qui ne sont malheureusement pas accessibles
depuis l’application, d’après notre constat, sous Android (« politique de confidentialité » de FaceApp et « conditions d’utilisation »).
Elles
sont assez claires : en chargeant une photo et en appliquant un filtre à
travers FaceApp pour le partager ensuite à vos amis ou sur vos réseaux
sociaux, vous cédez à l’entreprise gérant l’application (Wireless
Lab OOO, sise à Saint-Pétersbourg) la possibilité de modifier,
réutiliser ou exploiter par la suite la photo retouchée en question.
Interrogée sur le sujet par le site spécialisé TechCrunch, FaceApp a, cependant, expliqué que « la plupart des images stockées sur nos serveurs sont supprimées dans les quarante-huit heures suivant leur envoi ». L’entreprise a également fait savoir que ce stockage de photos, d’une durée de quarante-huit heures pour « la plupart » d’entre
elles, ou pour une période indéterminée pour certaines autres, avait
lieu grâce à des serveurs à distance situés en dehors de la Russie,
utilisant les infrastructures cloud d’Amazon (AWS) et de Google.
Reste
que, dans l’absolu, les images conservées par FaceApp peuvent servir à
Wireless Lab OOO pour entraîner ses logiciels de retouches automatiques,
ou constituer des bases de données avec des visages de ses
utilisateurs. Ou encore, de faire la promotion de FaceApp à partir de
vos photos retouchées, si jamais ses employés la choisissent.
If
you use #FaceApp you are giving them a license to use your photos, your
name, your username, and your likeness f… https://t.co/nAW3f9QA1o
— ElizabethPW (@Elizabeth Potts Weinstein)
4 – Quels sont les risques d’utiliser FaceApp ?
Dans
ses conditions d’utilisation, FaceApp indique disposer également de la
possibilité d’utiliser à sa convenance d’autres informations liées à
votre utilisation de l’application, comme votre nom d’utilisateur si
vous en définissez un. Enfin, si FaceApp se fait racheter, plus tard,
par une autre entreprise, cette dernière aura les droits d’utiliser de
la même manière toutes les photos et informations des utilisateurs.
En
cas de contestation ou de réclamation, sachez que le siège de FaceApp
est situé actuellement à Saint-Pétersbourg, et que son responsable en
est son fondateur et dirigeant, Yaroslav Goncharov. Ce qui pourrait
compliquer un poil votre demande d’accéder à vos informations
personnelles, ou de les supprimer.
Dans ses précisions données au site TechCrunch,
FaceApp a bien reconnu une procédure pour demander à ses équipes de
supprimer toutes les données personnelles vous concernant, mais elle est
quelque peu baroque : il faut aller dans le formulaire « signaler un
bogue » et écrire « privacy » (vie privée) dans le début de votre
demande. En espérant qu’elle puisse être traitée par la suite, car les
équipes de FaceApp sont actuellement « surchargées », selon la même source.
Enfin,
il apparaît que FaceApp n’est actuellement pas en conformité avec le
règlement européen des données personnelles (RGPD), préciseLe Figaro,
alors que les conditions d’utilisation de l’application n’ont pas été
mises à jour après son entrée en vigueur en 2018. Elles ne prévoient
donc pas que les données de ses utilisateurs européens soient protégées
en fonction des lois européennes, même si FaceApp décide de transférer
leurs photos en dehors de l’Europe.
Si
vous êtes bien conscients de tout ce qui est écrit plus haut, et que ça
ne vous pose pas de problème d’envoyer des photos de vous à une
entreprise russe qui pourra faire ensuite ce qu’elle veut de vos images,
vous êtes mûrs pour installer l’application. Les journalistes dePixels choisissent cependant de ne pas le faire. Et, aux Etats-Unis, le parti démocrate a officiellement conseillé
à ses candidats à la primaire, en vue de l’élection présidentielle de
2020, de ne pas utiliser FaceApp, en raison de l’origine russe de
l’application.
En tout cas,
nous vous déconseillons formellement de charger dans FaceApp des photos
de vos proches, ou d’inconnus, afin de savoir à quoi ils ressembleraient
avec soixante ans de plus, un sourire, des cheveux, ou une barbe. Vous
ne voudriez pas que FaceApp fasse ce qu’elle veut de leur photo sans
leur consentement explicite…
PhotoRec
est un programme de récupération de données conçu pour récupérer des
images perdues provenant de carte mémoire d'appareil photo, d'où le nom
de PhotoRec provenant de l'anglais Photo Recovery.
Il peut aussi récupérer de nombreux fichiers perdus, tels que de la
vidéo, des documents et des archives stockés sur un disque dur ou sur un
CD-ROM.
PhotoRec ignore le système de fichiers et va directement aux
données fondamentales, il devrait donc fonctionner même si le système de
fichiers est sévèrement endommagé ou formaté.
PhotoRec est sûr d'utilisation, il n'essayera jamais d'écrire sur votre
disque dur ou autre support mémoire que vous voulez récupérer. Les
fichiers récupérés seront écrits sur le disque dur où vous exécutez
PhotoRec.
PhotoRec est un logiciel multiplateforme totalement gratuit distribué sous la licence générale publique GNU (GPLV v2+). PhotoRec est un prolongement de l'application TestDisk,
qui permet de récupérer des partitions perdues sur une grande variété
de systèmes de fichiers et de rendre des disques non-montés montables.
Vous pouvez le télécharger à partir de ce lien.
Important:
Sitôt que manque à l'appel une photo ou un fichier ou que vous les avez détruits par erreur, cessez
d'enregistrer toute autre photo ou fichier sur le disque dur ou la
carte mémoire concerné; autrement vous risqueriez d'écraser les données
perdues. En particulier lors de l'utilisation de Photorec, vous ne devez
surtout pas choisir de stocker les fichiers récupérés sur la partition
d'où vous les extrayez.
Photorec ignore le système de fichiers, ainsi il fonctionne même si le système de fichiers est sévèrement endommagé.
Il peut récupérer des fichiers perdus à partir de:
FAT
NTFS
exFAT
ext2/ext3/ext4 (système de fichiers)
HFS+
ReiserFS inclut quelques optimisations spéciales concentrées sur des
queues, un nom pour des fichiers et des portions de fin de fichiers qui
sont plus petits qu'un bloc de systèmes de fichiers. Afin d'augmenter
l'exécution, ReiserFS peut stocker des fichiers à l'intérieur des noeuds
de feuille de b*tree eux-mêmes, plutôt que de stocker les données autre
part sur le disque et en pointant sur lui. Malheureusement, PhotoRec ne
peut pas traiter ceci, c'est pourquoi il ne fonctionne pas bien avec
ReiserFS.
Média
PhotoRec fonctionne avec des disques durs, CD-ROM, CompactFlash,
Memory Stick, SecureDigital, SmartMedia, Microdrive, MMC, USB Memory
Drives...
PhotoRec a été testé avec les appareils photo numériques suivants:
Canon EOS300D, 10D
HP PhotoSmart 620, 850, 935
Nikon CoolPix 775, 950, 5700
Olympus C350N, C860L, Mju 400 Digital, Stylus 300
Sony DSC-P9
Praktica DCZ-3.4
Casio Exilim EX-Z 750
Il a été capable de récupérer avec succès des photos effacées. La
technique utilisée par PhotoRec fonctionne en principe quelle que soit
la marque ou le modèle.
Formats de fichier connus
PhotoRec cherche des en-têtes de fichiers connus et, parce que
fréquemment les données ne sont pas fragmentées, il peut ainsi récupérer
le fichier en entier. PhotoRec reconnaît de nombreux formats de
fichiers dont les archives ZIP, les documents Office, les PDF, HTML,
JPEG ainsi que de nombreux autres formats.
La liste des formats récupérés par PhotoRec couvre plus de 180 extensions de fichiers (une centaine de formats de fichier).
L'extension .aae est associée au nouveau format XML de fichier
"sidecar", introduit dans les dernières systèmes d'exploitation iOS
(iPhone 5 et les versions ultérieures) et Mac OS Yosemite d'Apple pour
supporter le montage d'images/vidéo non destructif et l'application
d'effets.
Le fichier .aae est un document XML textuel au format Property
List (PLIST) d'Apple qui décrit toutes les opérations d'édition
effectuées sur une image (vidéo) ou tous les effets/filtres qui lui sont
appliqués. Le nom de chaque fichier sidecar correspond au nom de
l'image originale respective (.jpg) ou de la vidéo originale respective (.mov).
Les photos ou vidéos originales restent intactes. Si aucune travail
d'édition n'a été fait ou aucun filtre/effet n'a été appliqué, un
fichier .aae n'est pas créé. Lorsque ces images ou ces vidéos
sont transférées sur un ordinateur (par exemple, en utilisant l'option
Capture d'images), leurs fichiers sidecar XML (.aae) sont aussi transférés.
Actuellement, iPhoto sur iOS 8 est la seule application supportant le
format de fichier sidecar AAE. Sur Windows et Mac, les fichiers .aae
sont inutiles et peuvent être supprimés en toute sécurité, bien que
leur contenu (code XML) puisse être facilement examiné avec un éditeur
de texte. Sur le système d'exploitation iOS 8 iPhone, la suppression des
fichiers .aae supprimera également tout l'édition et tous les
filtres/effets appliqués et restaurera l'état d'origine des
images/vidéos affectées.
AAE n'est pas un fichier image,c'est simplement un fichier d'accompagnement qui
apparait quand on importe une image JPG ou une vidéo enregistrée au
ralenti à partir d'un iPhone ou iPad avec avec l'application Transfert
d'images d'OS X Yosemite, ou encore modifié avec photo. Exemple: 03.AAE serait plutôt le fichier d'accompagnement
d'une photo 03.JPG. Ne te préoccupe pas de ces fichiers AAE, ils ne te
servent à rien. Et certain, ce ne sont pas des photos ou copies de
photos. On pourrait dire que ce sont des fichiers "techniques".
Facebook peut désormais reconnaître un visage partiellement caché dans une photo
Le réseau
social progresse dans le domaine de la reconnaissance faciale. Un nouvel
algorithme reconnaît les gens qui ne regardent pas l'appareil photo ou
dont le visage est dissimulé.
Facebook
identifie des visages dans des photos depuis des années. Mais jusqu’à
présent, l’algorithme n’était pas capable de reconnaître des personnes
dont le visage est partiellement caché, par un masque ou une grande
mèche de cheveux par exemple. On apprend grâce au New Scientist que c’est désormais à sa portée.
Le laboratoire d’intelligence
artificielle de Facebook travaille à un algorithme expérimental qui
reconnaît les personnes dont le visage n’est pas entièrement
reconnaissable. Il s’appuie à ce moment-là sur d’autres points
caractéristiques comme la coiffure, les vêtements, la forme du corps… « Nous utilisons de nombreux indices pour identifier une personne, explique Yann LeCun, responsable de l’intelligence artificielle chez Facebook. On peut ainsi facilement reconnaître Mark Zuckerberg à son tee-shirt gris. »
Des questions de vie privée
Et
pour tester son algorithme, les équipes lui ont soumis 40 000 photos
publiques issues de Flickr, certaines avec des visages parfaitement
visibles d’autres avec des visages dissimulés. L’algorithme s’en est
sorti avec un taux de réussite de 83 %. Encourageant.
Pour Yann LeCun un tel outil serait
utile aux internautes pour savoir par exemple quand une photo d’eux
apparaît sur le Net. Si cet outil est encore en phase de test, il
pourrait fort bien faire ses débuts avec l’appli Moments,
lancée mi-juin. A l’inverse, être capable d’identifier une personne qui
ne regarde pas l’appareil photo ou qui cache son visage derrière ses
mains peut poser des soucis de vie privée. Sachez toutefois qu’en
Europe, la reconnaissance faciale automatique est interdite.
Qu’ils
soient estampillés IS, OIS, IBIS, etc. tous ces acronymes barbares
dissimulent des procédés de stabilisation de l’image afin de garantir
des photos (presque) toujours nettes.
Smartphones
ou appareils photo, la grande majorité d’entre eux arborent la mention
"stabilisation de l'image" sur leur fiche technique. Récemment, Apple a
d’ailleurs mis en avant celle de son smartphone haut de gamme, l'iPhone 6 Plus.
Qu'il soit optique, mécanique ou numérique, le procédé de stabilisation
de l'image a pour but final de faciliter la prise d'images nettes. Mais
tous ces dispositifs ne fonctionnent pas de la même manière et ne sont
pas égaux.
Stabilisation électronique : pas chère mais pas top
La
stabilisation électronique est le procédé utilisé de facto si un
appareil ne porte pas de mention "stabilisation optique/mécanique". Elle
n’implique pas l’ajout de matériel puisque ce sont des routines
logicielles qui font le travail : une fois les algorithmes développés,
le coût d’implémentation est nul. Plusieurs méthodes existent, de la
prise de plusieurs images successives pour ne conserver que la meilleure
image à la prédiction de mouvements par des algorithmes plus
sophistiqués qui utilisent les informations de l'accéléromètre et du
gyroscope. Certains constructeurs peu scrupuleux, notamment chez les
constructeurs de smartphones, ont par le passé estampillé une brutale
montée en ISO (lire notre article) comme un procédé de stabilisation, ce qui est une vraie fumisterie puisque la qualité d'image est très dégradée.
Peu coûteuse, la stabilisation
électronique est aussi le moyen le moins efficace et le moins polyvalent
: le capteur ne peut pas "inventer" une image nette s'il ne l'a jamais
captée et ce procédé compense uniquement les mouvements du photographe,
et non ceux du sujet.
Ce procédé fait appel
à une lentille supplémentaire. Cette lentille dite "flottante" est
contrôlée par des électroaimants eux-mêmes pilotés par des
accéléromètres, et elle compense les mouvements du photographe. En plus
de cela, un mode dit "actif" est présent sur certains modèles : ce
procédé prend aussi en compte les mouvements du sujet photographié. Efficace
car adaptée à chaque optique, la stabilisation optique ne compense
généralement les mouvements que sur deux axes et doit être absolument
désactivée lors d'un usage sur trépied afin de stopper la lentille
flottante. En continuant de fonctionner alors même que le trepied offre
une parfaite stabilité, cette lentille flottante peut en effet générer
des corrections qui n'ont plus lieu d'être.
Au sein des smartphones, la stabilisation optique est devenue un argument de poids depuis que Nokia, avec ses Lumia 1020 et Lumia 925,
a réussi à intégrer une lentille supplémentaire. Celle-ci a fait la
démonstration de ses performances notamment en mode vidéo, où la
compensation des mouvements est la plus efficace.
Si la stabilisation optique a longtemps
été la méthode reine, elle n'est pas dénuée de défauts. Les optiques
stabilisées sont en effet plus chères et plus lourdes que leurs
contreparties non stabilisées, la lentille supplémentaire induisant à la
fois un surcoût et un surpoids. Et dans certaines utilisations, on se
rend compte que l'ajout d'une lentille supplémentaire peut aussi nuire à
la qualité d'image car la lentille supplémentaire ajoute un
intermédiaire supplémentaire lors du passage de la lumière.
Ici, ce n'est pas une
lentille flottante mais le capteur lui-même qui bouge et qui compense
les mouvements parasites causés par le photographe. Dans les compacts,
elle offre de meilleurs résultats que la stabilisation électronique,
mais inférieurs à la stabilisation optique. Chez les appareils à
optiques interchangeables, c'est très différent. Au sein des reflex,
Sony et Ricoh-Pentax sont les seuls constructeurs à utiliser ce type de
procédé, Canon et Nikon ayant fait le choix de la stabilisation optique à
une époque où cette dernière offrait les meilleurs résultats en terme
de qualité d'image. Mais depuis l'avènement des hybrides, la
stabilisation mécanique a le vent en poupe, notamment depuis
l'introduction, par Olympus, d'une stabilisation sur 5 axes dans son OM-D E-M1. Panasonic a même fait machine arrière en intégrant la stabilisation du capteur dans son GX7
alors que la marque ne jurait alors que par la stabilisation optique.
Et Sony a fait très récemment l'annonce de son premier hybride à capteur
plein format stabilisé sur 5 axes, l'Alpha a7II.
Les raisons de ce succès sont nombreuses
: tout d'abord, les améliorations successives ont permis à la
stabilisation mécanique d'obtenir les mêmes performances en terme de
qualité d'image que la version optique, tout en étant plus performante
en gain de vitesse. Ensuite, stabiliser le capteur profite à toutes les
optiques, même les modèles les plus anciens. Finalement, en libérant les
optiques de la lentille flottante, l’intégration du procédé de
stabilisation dans le boîtier permet de diminuer la taille, le poids et
le coût des optiques.
Le bal des acronymes
Chaque marque a développé ses
propres techniques de stabilisation et on a bien souvent droit à un
grand gloubi-boulga asez incompréhensible. Voici les principaux
acronymes décodés de la sorte :
Marque : acronyme, nom complet (traduction) – TYPE DE STABILISATION
- Canon : IS, Image Stabilizer (stabilisateur d’image) – OPTIQUE - Fujifilm : OIS, Optical Image Stabilization (stabilisation optique de l’image) – OPTIQUE - Nikon : VR, Vibration Reduction (réduction des vibrations) – OPTIQUE - Olympus : IBIS, In Body Image Stabilisation (stabilisation de l’image à l’intérieur du boîtier) – MECANIQUE CAPTEUR - Panasonic : Mega OIS, Mega Optical Image Stabilisation (MEGA stabilisation optique de l’image, succède au Power OIS) – OPTIQUE - Ricoh-Pentax : SR, Shake Reduction (réduction des tremblements) – MECANIQUE CAPTEUR - Sigma : OS, Optical Stabilization (stabilisation optique) – OPTIQUE - Sony : OSS, Optical SteadyShot (stabilisateur d’image optique) – OPTIQUE - Sony : 5-axis SteadyShot (stabilisateur d’image sur 5 axes) – MECANIQUE CAPTEUR - Tamron : VC, Vibration Compensation (compensateur de vibrations) – OPTIQUE