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jeudi 6 avril 2023

Les 50 Canadiens les plus riches, êtes-vous dans la liste ?

 

 

Les 50 Canadiens les plus riches, êtes-vous dans la liste ?

Les 50 Canadiens les plus riches
Par: Dominick Gravel/Agence QMI

Le magazine Forbes a dressé son palmarès des 50 plus grandes fortunes canadiennes. 

Parmi ce palmarès presque entièrement masculin, on retrouve quelques hommes d’affaires bien connus au Québec.

Voici donc les 50 Canadiens les plus riches :

1- Changpen Zhao, 44 ans

 Valeur nette : 65 milliards $

 Secteur : Finances

2- David Thomson, 64 ans, et sa famille

 Valeur nette : 49,2 milliards $

 Secteur : Médias

3- Jim Pattison, 93 ans

 Valeur nette : 12,2 milliards $

 Secteur : Divers

4- David Cheriton, 71 ans

 Valeur nette : 10,9 milliards $

 Secteur : Technologie

5- ÉGALITÉ

 Joseph Tsai, 58 ans

 Valeur nette : 8,4 milliards $

 Secteur : Technologie

&

 Anthony von Mandl, 72 ans

 Valeur nette : 8,4 milliards $

 Secteur : Alimentation

7- ÉGALITÉ

 Mark Scheinberg, 48 ans

 Valeur nette : 5,3 milliards $

 Secteur : Paris en ligne

&

 Chip Wilson, 65 ans

 Valeur nette : 5,3 milliards $

 Secteur : Vêtements

9- ÉGALITÉ

Alain Bouchard, 73 ans

Valeur nette : 5 milliards $

Secteur : Commerce de détail

&

Huang Chulong, 63 ans

Valeur nette : 5 milliards $

Secteur : Immobilier

&

Tobi Lutke, 41 ans

Valeur nette : 5 milliards $

Secteur : Technologie

12- Lino Saputo, 85 ans, et sa famille

Valeur nette : 4,8 milliards $

Source : Alimentation

13- Bruce Flatt, 56 ans

Valeur nette : 4,6 milliards $

Secteur : Finances

14- Daryl Katz, 60 ans

Valeur nette : 4,5 milliards $

Secteur : Divers

15- Carlo Fidani, 67 ans

Valeur nette : 4,2 milliards $

Secteur : Immobilier

16- James Irving, 94 ans

Valeur nette : 4,1 milliards $

Secteur : Divers

17- ÉGALITÉ

Arthur Irving, 92 ans

Valeur nette : 4 milliards $

Secteur : Industrie pétrolière

 &

Max Lytvyn, 42 ans

Valeur nette : 4 milliards $

Secteur : Technologie

Alex Shevchenko, 42 ans

Valeur nette : 4 milliards $

Secteur : Technologie

20- Apoorva Mehta

Valeur nette : 3,5 milliards $

Secteur : Technologie

21- ÉGALITÉ

Jean Coutu, 94 ans, et sa famille

Valeur nette : 3,3 milliards $

Secteur : Commerce de détail

&

Bob Gaglardi, 81 ans

Valeur nette : 3,3 milliards $

Secteur : Immobilier

&

Barry Zekelman, 55 ans

Valeur nette : 3,3 milliards

Secteur : Manufacturier

24- Peter Gilgan, 71 ans

Valeur nette : 3,2 milliards $

Secteur : Construction

25- Mitchell Goldhar, 60 ans

Valeur nette : 3,1 milliards $

Secteur : Immobilier

26- Lawrence Stroll, 62 ans

Valeur nette : 3 milliards $

Secteur : Vêtements

27- ÉGALITÉ

N. Murray Edwards, 62 ans

Valeur nette : 2,9 milliards $

Secteur : industrie pétrolière

Guo Zhenyu, 58 ans, et sa famille

Valeur nette : 2,9 milliards $

Secteur : Cosmétiques

29-ÉGALITÉ

Garrett Camp, 43 ans

Valeur nette : 2,8 milliards $

Secteur : Technologie

&

Pan Dong, 57 ans

Valeur nette : 2,8 milliards $

Secteur : Commerce de détail

&

Stephen Smith, 70 ans

Valeur nette : 2,8 milliards $

Secteur : Finances

32- Jack Cockwell, 81 ans

Valeur nette : 2,7 milliards

Secteur : Finances

33 – ÉGALITÉ

Charles Bronfman, 90 ans

Valeur nette : 2,5 milliards $

Secteur : Alimentation

&

Jacques D’Amours, 65 ans

Valeur nette : 2,5 milliards $

Secteur : Commerce de détail

&

Mark Leonard, 65 ans, et sa famille

Valeur nette : 2,5 milliards $

Secteur : Technologie

&

Zhang Ning, 48 ans, et sa famille

Valeur nette : 2,5 milliards $

Secteur : Manufacturier

37- Serge Godin, 72 ans

Valeur nette : 2,3 milliards $

Secteur : Technologie

38- ÉGALITÉ

Ryan Cohen, 36 ans

Valeur nette : 2,1 milliards $

Secteur : Finances

&

Clayton Zekelman, 53 ans

Valeur nette : 2,1 milliards $

Secteur : Manufacturier

40- ÉGALITÉ

Jay Hennick, 65 ans

Valeur nette : 2 milliards $

Secteur : Finances

 &

Michael Lee-Chin, 71 ans

Valeur nette : 2 milliards $

Secteur : Finances

&

Yuan Liping, 51 ans

Valeur nette : 2 milliards $

Secteur : Industrie pharmaceutique

43- ÉGALITÉ

Pierre Karl Péladeau, 60 ans

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Médias

&

Philip Fayer (âge inconnu)

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Finances

&

Hal Jackman, 89 ans

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Finances

Stephen Jarislowsky, 96 ans

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Finances

&

Bill Malhotra, 72 ans

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Immobilier

&

Robert G. Miller, 76 ans

Valeur nette : 1,8 milliard $

Secteur : Technologie

49- Alan Zekelman, 59 ans

Valeur nette : 1,7 milliard $

Secteur : Manufacturier

50- Brandt Louie, 78 ans

Valeur nette : 1,6 milliard $

Secteur : Alimentation

 

REF.:  https://www.journaldemontreal.com/2023/04/02/les-50-canadiens-les-plus-riches-1

lundi 4 septembre 2017

10 livres écrits par des milliardaires



10 livres écrits par des milliardaires qui vont vous apprendre comment devenir un champion du business

Apprendre de ceux qui ont atteint le sommet de la réussite professionnelle et financière est très important si vous voulez bâtir un empire commercial ou devenir le meilleur dans votre secteur.

Bill Gates, l'homme le plus riche du monde 

Voilà pourquoi nous avons publié les noms de 10 livres écrits par des entrepreneurs milliardaires. Découvrez comment ces maîtres de l'industrie ont réussi à réaliser l'impossible et bâtir des entreprises qui génèrent des milliards $.

1. “The Virgin Way“ - Richard Branson


Bien que Richard Branson avoue qu'il n'a jamais lu un livre sur le leadership, sa carrière d’entrepreneur de près de 50 ans lui a appris une chose ou deux au sujet des affaires.

Dans son livre "The Virgin Way", le milliardaire et fondateur de Virgin Group propose des leçons sur la gestion et l'entrepreneuriat, y compris l'importance d'écouter les autres et embaucher les bonnes personnes. Richard Branson est honnête au sujet de ses réussites comme ses échecs.

Dans l'ensemble, le livre est un aperçu convaincant de la vie de quelqu'un qui n'a jamais avait peur de défi.

2. “How to Win at the Sport of Business“ - Mark Cuban


Dans son livre "How to Win at the Sport of Business," Mark Cuban, propriétaire de l’équipe de basket-ball Mavericks de Dallas et investisseur milliardaire concrétise ses meilleures idées sur l'esprit d'entreprise à partir de son blog personnel.

Il écrit candidement sur la façon dont il a progressé dans sa vie et finalement posséder sa propre entreprise et devenir un multimilliardaire. C’est une histoire d'engagement et de persévérance – Mark Cuban écrit que même s’il ne savait pas beaucoup sur les ordinateurs, il a battu ses concurrents parce qu'il a passé tellement de temps à apprendre sur les logiciels vendus par son entreprise.

3. “Zero to One“ - Peter Thiel


Le livre de l’entrepreneur milliardaire Peter Thiel "Zero to One" aborde un principe controversé sur “la concurrence est pour les perdants“ et que les entrepreneurs devraient plutôt viser à créer des monopoles.

Peter Thiel, fondateur de Paypal et la firme d'analyse de données Palantir, souligne l'importance de créer quelque chose de nouveau et de conquérir le marché. Peu importe si vous êtes d'accord avec la philosophie de ce milliardaire, le livre est plein d'idées qui méritent la discussion.

                            
4. “Built from Scratch“ - Bernie Marcus et Arthur Blank


Dans leur livre “Built from Scratch“ les milliardaires partis de rien Bernie Marcus et Arthur Blank racontent comment ils ont changé leur destin et rendre leurs rêves une réalité. Après que les deux ont été licenciés par une chaîne de magasins spécialisée dans les ventes des outils et matériels de rénovation domiciliaire appelée Handy Dan en 1978, ils ont décidé de poursuivre leur idée pour créer un magasin discount. Il a été appelé Home Depot.

Le livre détaille la fondation et la croissance de l'entreprise, et les auteurs racontent leur propre expérience pour fournir des enseignements utiles pour tout chef d'entreprise, y compris l'importance de connaître votre client et de redonner à la communauté.

5. “What I Know For Sure“ - Oprah Winfrey


Peu de gens ont une meilleure compréhension de la passion et de dévouement que la milliardaire afro-américaine Oprah Winfrey. Née dans la pauvreté, elle a lancé une carrière d'animatrice de talk-show, d'actrice, et enfin devenir magnat des médias.

Son livre "What I Know For Sure" est une collection de ses articles de son magazine O, The Oprah Magazine. Offrant une leçon de vie différente sur des sujets tels que la joie, la gratitude, et le pouvoir, souvent basée sur son expérience personnelle.

6. “Direct From Dell“ - Michael Dell


Michael Dell a abandonné ses études à l’âge de 19 ans pour fonder PC Limited, l'entreprise qui est maintenant Dell Computer. A 27 ans, il est devenu le plus jeune PDG sur la liste Fortune 500 qui classe les 500 premières entreprises américaines en fonction de leur chiffre d’affaires.

Dans son livre "Direct From Dell," l'entrepreneur milliardaire explique comment il a grandi son entreprise et la théorie derrière son style de management unique. C’est une histoire inspirante de la pauvreté à la richesse qui propose également des leçons précieuses sur le leadership.

7. “Bloomberg by Bloomberg“ - Michael Bloomberg


Le livre publié en 1997, cinq ans avant de devenir maire de New York, l'autobiographie de milliardaire Michael Bloomberg raconte comment il a construit son empire médiatique.

Il guide le lecteur à travers les moments forts de sa carrière: comment il a réussi avec la banque d’investissement Salomon Brothers, comment il a été licencié de Salomon Brothers en 1981, et comment il a utilisé une partie de son indemnité de licenciement pour créer la société qui est maintenant Bloomberg LP. Le livre est plein d'idées utiles sur le leadership et le management, le tout basé sur l'expérience personnelle de Michael Bloomberg.

8. “Business @ the Speed of Thought“ - Bill Gates


Avec une fortune estimée à 79 milliards $ en 2015, selon Forbes. Le fondateur de Microsoft est considéré comme la personne la plus riche au monde. Dans le livre de Bill Gates “Business @ the Speed of Thought," Le multimilliardaire explique que les entreprises et la technologie sont inséparables.

En utilisant des exemples d'entreprises comme Microsoft et General Motors, Bill Gates suggère que les entreprises voient la technologie comme un moyen d'améliorer leurs opérations. Alors que le livre a été initialement publié en 1999, beaucoup des idées de Bill Gates restent encore exactes et pertinentes aujourd’hui.

9. “Think Like a Champion“ - Donald Trump


Le livre "Think Like a Champion" est une collection des écrits de milliardaire de l’immobilier américain Donald Trump sur la réussite personnelle et professionnelle.

Chacun raconte des anecdotes à partir de sa propre expérience avec des conseils précieux au sujet des affaires et la vie.

10. “The Essays of Warren Buffett“ - Warren Buffett


Warren Buffett, homme d’affaires et investisseur milliardaire qui est considéré comme l’un des plus grands investisseurs dans l'histoire.

Ce livre est un recueil de lettres de Buffett aux actionnaires de son entreprise Berkshire Hathaway. Chacune explique une facette différente de ses philosophies d’affaires et d’investissement. Alors que les sujets pourraient sembler complexes, l'écriture de ce milliardaire est facile à lire, et il explique souvent des concepts à travers des anecdotes personnelles.
 

samedi 17 octobre 2015

J.P. Morgan plus fort que les Banques et la FED




Naissance
Hartford (Connecticut)
Décès (à 75 ans)
Rome
Nationalité Drapeau des États-Unis Américain
Profession
Conjoint
Frances Louise Tracy
John Pierpont Morgan, dit J. P. Morgan, (né le à Hartford dans le Connecticut - mort le à Rome en Italie) est un financier et un banquier américain. Tout d'abord centré sur les banques, l'empire de Morgan s'est progressivement étendu à de nombreux autres domaines comme l'électricité, l'acier, le chemin de fer et la navigation. Dans ce dernier domaine, il est le fondateur de l’International Mercantile Marine Company, compagnie maritime regroupant nombre de compagnies américaines mais également britanniques (notamment la White Star Line). À ce titre, Morgan est de fait le propriétaire du Titanic qui sombre un an avant sa mort.
Gérant un capital colossal, il a souvent été décrit comme un magnat des finances à l'influence redoutable. Il se montre également un grand collectionneur d'œuvres d'art, de livres et de montres. Ses collections sont notamment visibles au Metropolitan Museum of Art et à la Pierpont Morgan Library de New York.
Son nom est à l'origine de celui de la banque JPMorgan Chase issue de la fusion de la J.P. Morgan & Co. et de la Chase Manhattan Bank.

Biographie

Jeunesse et éducation

Il est le fils du financier Junius Spencer Morgan (en) et de Juliet Pierpont. Son père travaille notamment avec George Peabody, influent banquier dont il prend la succession[1]. Désireux de voir son fils recevoir une bonne éducation, il envoie celui-ci faire des études en Europe dans un pensionnat suisse puis à l'université de Göttingen en Allemagne[2]. JP apprend le français et l'allemand, qu'il parle couramment, et devient féru d'art et de culture européenne[3]. Il quitte l'université avec un diplôme d'histoire de l'art et effectue un voyage à Londres[4].

Carrière

Débuts


John Pierpont Morgan dans sa jeunesse
Morgan est admis grâce à son père dans la firme new-yorkaise Duncan, Sherman, & Company en 1857. Par la suite, il avoue avoir utilisé l'argent de la banque pour s'enrichir personnellement en spéculant sur le commerce de grains de café[5]. Il rejoint la firme de son père en 1861 en travaillant à New York dans la J. Pierpont Morgan Company[2]. En octobre 1861, il épouse Memy alors que celle-ci est déjà atteinte de tuberculose. La mort de cette dernière en février 1862 le marque profondément et fait de lui un homme d'affaires avec plus de scrupules que les autres « titans » de l'industrie du Gilded Age (littéralement « âge doré ») que sont Rockefeller, Astor, Vanderbilt ou Carnegie[6],[7].
En 1864 et jusqu'en 1872, il devient membre de la Dabney, Morgan & Company. En 1871, il forme avec Anthony J. Drexel, de Philadelphie, la Drexel, Morgan & Company de New York. Bourreau de travail, il invente la finance moderne en rachetant de petites entreprises, en les réorganisant et en les revendant plus cher[8].
Durant la Guerre de Sécession, Morgan s'investit dans la vente d'armes, achetant des fusils obsolètes à l'armée avant de les faire remettre en état, puis de les revendre à l'armée beaucoup plus cher. Cependant, de telles armes sont défectueuses et un scandale éclate. Le gouvernement refuse de payer Morgan, qui doit le poursuivre à deux reprises[9]. Comme beaucoup de gens riches de l'époque, Morgan échappe à l'engagement militaire en payant 300 dollars de compensation[10].

L'apogée


Caricature de Sem.
À la mort de son père en 1890, puis de son associé Anthony J. Drexel en 1893, Morgan prend le contrôle de la J.P. Morgan & Co. (renommée en 1910 Morgan, Grenfell & Company). Cette firme est reconnue dans le monde entier comme l'une des plus puissantes de l'époque[11]. De plus, Morgan se tourne vers de nouveaux marchés. Dès 1885, il participe à la formation d'un trust entre deux compagnies ferroviaires en difficulté qui, débarrassées du problème de la concurrence, font de grands profits[2]. En 1905, Morgan possède 5 000 miles de chemin de fer. Il investit également dans le domaine de l'électricité, et finance les travaux de Thomas Edison et Nikola Tesla dans les années 1870 et 1880. Il fonde également l'Edison Electric Company.
L'industrie ferroviaire demandant beaucoup d'acier, il se tourne aussi vers la sidérurgie : il entreprend en 1900 des négociations avec Charles M. Schwab et Andrew Carnegie en vue de racheter leurs parts dans Carnegie & Co. et de créer, par regroupement avec d'autres forges et usines sidérurgiques, un géant américain de l'acier, United States Steel Corporation[12]. Carnegie accepte l'offre de Morgan de quelque 487 millions de $[12] ; cette transaction est conclue sans avocats ni même aucune trace écrite. La nouvelle de cette concentration ne parviendra aux journaux qu'à la mi-janvier 1901. U.S. Steel ne voit le jour que plus tard dans l'année ; c'est alors la première compagnie au monde dont le capital atteint le milliard de dollars, avec une capitalisation autorisée de 1,4 milliards de $[13],[11].
Une autre filière dans laquelle il investit par la suite est le transport maritime. Soucieux de créer une grande compagnie maritime américaine, il rassemble plusieurs compagnies des États-Unis au sein de l'International Navigation Company (IMM). En 1902, il réalise un coup de maître en s'emparant de la Leyland Line, une importante compagnie des cargos britanniques, et surtout de la White Star Line, compagnie de même nationalité. Il signe également des partenariats avec les grandes compagnies allemandes et son trust, renommé International Mercantile Marine Company, ne semble plus connaître d'opposition, à l'exception de la Cunard Line, à laquelle le gouvernement britannique verse même des subsides pour contrer cette nouvelle concurrence. Pour autant, l'IMM Co. n'était pas aussi rentable que prévu et subira plusieurs coups durs, notamment le naufrage du Titanic et les torpillages allemands de la Première Guerre mondiale.

Dernières années


J.P. Morgan, photographié par Edward Steichen en 1903

Conscient qu'il était défiguré par la couperose, Morgan détestait être pris en photo.

Son monument funéraire à Hartford, Connecticut, sa ville natale
Cependant, les affaires de Morgan sont florissantes et celui-ci se permet même de prêter de grosses sommes d'argent lors des crises de 1895 et 1907, au grand dam des ennemis des trusts.À cette époque, il n'existait pas de banque centrale américaine pour réinjecter des liquidités sur le marché.Le processus allait aboutir le 22 décembre 1913 à la création de la Réserve fédérale des États-Unis(FED).J.P. Morgan tomba gravement malade, et s'éteignit le , neuf mois avant que sa banque ne soit remplacée officiellement comme instance de dernier recours par la réserve fédérale.Les associés de Morgan siégeaient dans les conseils d'administration de 112 grosses entreprises avec un capital de 22,5 milliards USD (le volume des capitaux sur la bourse de New York s'élevait environ alors à 26,5 milliards USD).


 Il utilise également sa fortune pour agrémenter ses collections[3] et fait de nombreux dons philanthropiques à des écoles, des hôpitaux et autres œuvres de charité.
Morgan est le fondateur du Metropolitan Club de New York qu'il préside de 1891 à 1900. Il a pris cette initiative à la suite de l'exclusion d'un de ses amis, Frank King, de l'Union Club de New York pour avoir exercé un travail manuel dans sa jeunesse. Morgan fait don au Metropolitan des terrains de la 5e Avenue et de la 60e rue (montant estimé à l'époque à 125 000 $) et charge Stanford White de construire l'hôtel particulier qui abritera les membres, sans se soucier du montant des travaux[14].
Indirectement propriétaire du Titanic, il voulait participer à son voyage inaugural. Il préfère au dernier moment annuler sa traversée[15] et rester à Aix-les-Bains pour fêter son anniversaire avec sa maîtresse[16], échappant ainsi au naufrage. Un journaliste l’aurait vu dans la station thermale quelques jours après la tragédie en compagnie de sa maîtresse et apparemment insouciant ; cette attitude a, toutefois, été complètement oubliée face au comportement de Joseph Bruce Ismay.
Morgan meurt dans son sommeil le 31 mars 1913 au Grand Hôtel de Rome alors qu'il voyage en Europe. On met en berne les drapeaux dans Wall Street ; la bourse de New York suspend son activité pendant deux heures à l'occasion du passage de son convoi funèbre[17].
À sa mort, il ne détenait en capital que 19 % de sa fortune, un patrimoine d'une valeur de 68,3 millions de $ de l'époque (soit 1,39 milliards de dollars actuels selon CPI, ou 25,2 milliards d'après relative share of GDP), dont 30 millions environ en actions dans les banques de New York et Philadelphie. La valeur de ses collections était estimée à 50 millions de $[18].
Il est inhumé dans le cimetière de Cedar Hill de sa ville natale, Hartford (Connecticut). Son fils, J. P. Morgan Jr, hérite de son empire bancaire[19].

Divers

Après la guerre franco-prussienne de 1870, son père aida la France en lançant « l'emprunt Morgan » qui activa la libération du territoire.

On peut noter quelques financements qui lui sont attribués (par l'intermédiaire de ses sociétés) :
  • dans le transport, une grande partie de la réorganisation ferroviaire des États-Unis, et la construction du Titanic par l'intermédiaire de la White Star Line détenue par l'International Mercantile Marine Co., dont il était propriétaire ;
  • dans la recherche, une partie des travaux de Nikola Tesla ;
  • en politique, en 1895, il fut un temps créancier du gouvernement des États-Unis, pour un prêt de 62 millions de dollars qui rapporta 100 millions de dollars de bénéfice.
Il a dirigé l'achat de l'ensemble des aciéries d'Andrew Carnegie et par la suite, il a procédé à leur fusion avec d'autres groupes sidérurgiques moins importants, créant ainsi le géant mondial d'alors : U.S. Steel.
Il intervient pour sauver l'économie lors de la panique de 1893 et de la panique bancaire américaine de 1907.

Anecdotes

  • Son portrait figura longtemps sur les billets du Monopoly. Il a souvent été caricaturé de façon à rappeler un rapace[21].
  • Morgan considérait, au début du vingtième siècle, qu'un président de grande société ne devait pas gagner plus de vingt fois la moyenne de ses employés.
  • Un minéral porte son nom : la morganite[22].
  • Il s'est illustré en volant une bouteille de cognac « Fine Napoléon » rarissime dans les caves de La Tour d'Argent à Paris. Le restaurant, qui n'en possédait que deux, a accepté la lettre d'excuses du milliardaire et lui a retourné le chèque en blanc qu'il leur avait adressé en guise de dédommagement[23].
  • Il fait partie des personnalités dont John Dos Passos a écrit une courte biographie, au sein de sa trilogie U.S.A..
  • Il apparaît contre Ebenezer Scrooge dans la saison 3 de la web-série Epic Rap Battles of History, vidéo publiée le 19 décembre 2013.

Source.: