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vendredi 29 octobre 2021

Un rapport révèle que Julian Assange aurait été la cible d’un inquiétant complot de la CIA

 

 

Un rapport révèle que Julian Assange aurait été la cible d’un inquiétant complot de la CIA

Un nouveau rapport d’investigation révèle les détails d’un inquiétant complot présumé de la CIA visant à assassiner le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange. S’il est avéré, ce projet pour le moins choquant constitue une grave menace à sa sécurité et à la liberté de la presse. Reporters sans frontières (RSF) réitère son appel aux Etats-Unis à abandonner les poursuites contre Julian Assange et à le libérer avant qu’il ne soit davantage mis en danger.

Yahoo! Actualités a publié le 26 septembre un rapport citant plus de 30 anciens hauts fonctionnaires américains, qui mentionnent ce qui aurait été une vendetta menée par le directeur de la CIA de l’époque, Mike Pompeo, en réaction à la publication par WikiLeaks, en 2016, d’outils de piratage secrets de la CIA connus sous le nom de « Vault 7 » et alors décrite comme la « plus grande perte de données de l’histoire de la CIA ». Le rapport révèle l’existence présumée de plans choquants, dont le possible enlèvement ou assassinat d’Assange, ainsi qu’une vaste opération d’espionnage d’autres collaborateurs de WikiLeaks. « Il ne semble pas y avoir de limites », déclare un ancien haut responsable du contre-espionnage cité dans le rapport.

La rédactrice en chef de WikiLeaks, Kristinn Hrafnsson, a posté sur Twitter : « Une première en 30 ans de carrière comme journaliste : découvrir les plans détaillés de la CIA pour kidnapper ou assassiner Julian Assange et d’autres collaborateurs ou partenaires de WikiLeaks, et me demander si je figure sur la liste. »

 


« Si elles sont avérées, ces allégations de menaces de la CIA sur la vie de Julian Assange sont extrêmement préoccupantes et exposent le risque énorme qu’il continue de courir en détention, déclare la directrice des campagnes internationales de RSF, Rebecca Vincent. Ce risque serait démultiplié si les Etats-Unis obtenaient son extradition. Les complots présumés que révèle ce rapport et qui pourraient porter atteinte à la sécurité et à la vie de Julian Assange et de ses collaborateurs constituent également une menace pour la liberté de la presse. L’administration Biden doit immédiatement prendre des mesures pour se distancier de ces rapports choquants des actions du gouvernement Trump, clore définitivement l’affaire Assange et autoriser sa libération avant qu’il ne subisse d’autres attaques. »


Autres sources de préoccupation : des indications selon lesquelles les projets présumés de la CIA auraient influencé les poursuites judiciaires. Selon le rapport, « certains responsables du Conseil de sécurité nationale s’inquiétaient que les propositions de kidnapping d’Assange par la CIA soient non seulement illégales, mais qu’elles pourraient aussi compromettre l’action en justice contre le fondateur de WikiLeaks. Craignant que les plans de la CIA ne viennent entraver une éventuelle affaire pénale, le ministère de la Justice a accéléré la rédaction des chefs d'accusation contre Assange pour s’assurer qu'ils seraient définis s’il était amené aux États-Unis. »


La procédure d'extradition contre Assange devrait se poursuivre les 27 et 28 octobre prochains à la Haute Cour de Londres, où l’appel des États-Unis sera entendu. RSF prévoit de suivre l’audience en appel : elle a été la seule ONG autorisée à suivre l’ensemble de la procédure d’extradition à ce jour, en dépit des sévères restrictions imposées par le tribunal de première instance.


RSF est convaincue qu'Assange a été ciblé en raison de sa contribution au journalisme d'intérêt public. Elle croit également que son extradition et les poursuites engagées contre lui porteraient un coup sérieux à la liberté de la presse et à l'avenir du journalisme, et auraient un effet dissuasif durable sur le journalisme de sécurité nationale dans le monde.


 Les Etats-Unis et le Royaume Uni occupent respectivement la 44e et la 33e place sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2021.

REF.:

vendredi 5 janvier 2018

Les Archives Snowden




--Le SidTodayLes dossiers:
SIDtoday est le bulletin interne de la division la plus importante de la NSA, la Direction du renseignement sur les transmissions. Après un examen de la rédaction, The Intercept publie des bulletins d'information de neuf ans, en commençant par 2003. Les espions de l'agence expliquent de façon surprenante ce qu'ils faisaient, comment ils le faisaient et pourquoi.
Les fichiers SIDtoday est l'endroit où The Intercept publiera des articles de SIDtoday, une publication interne de la National Security Agency. Les articles sont rédigés dans un langage accessible et non technique et offrent une fenêtre sur la culture et les opérations de la NSA. Ils proviennent de la Direction des renseignements sur les transmissions, ou SID, la principale division d'espionnage de la NSA, et ont été fournis par le dénonciateur Edward Snowden.
 
 

 
 

Nous publierons ces fichiers en grand nombre, en commençant par les articles de la période suivant la création de SIDtoday en mars 2003. Les articles feront l'objet d'une évaluation éditoriale, d'un examen juridique, de recherches, de rapports et d'expurgations décrits dans cet aperçu. Ils seront accompagnés d'articles d'actualité sur Intercept, le cas échéant.
Bien que nous nous concentrions sur les parties de ces documents que nous trouvons les plus convaincantes, nous prévoyons que les lecteurs trouveront d'autres informations d'intérêt dans les fichiers que nous partageons. Si vous voyez quelque chose d'intéressant que vous aimeriez partager avec nous, veuillez nous contacter comme décrit ci-dessous.



REF.:

mardi 17 février 2015

Sourcesure : la plate-forme francophone sécurisée pour les lanceurs d'alerte


En envoyant leurs documents aux journalistes via cette plate-forme, les lanceurs d'alerte auront l'assurance de rester anonymes et intraçables.


Sourcesure est une première dans le monde de la presse francophone.
Sourcesure est une première dans le monde de la presse francophone.
Quatre médias belges et français ont annoncé le 12 février 2015 le lancement de Sourcesure, une plate-forme permettant aux lanceurs d'alerte, comme Edward Snowden, d'envoyer des informations confidentielles à des journalistes d'investigation en ayant l’assurance que leur anonymat sera garanti.
Il suffit de se rendre sur le site pour adresser des documents qui seront transmis aux rédactions « de façon anonyme et intraçable », sans même avoir de notions de chiffrement, ont expliqué au cours d'une conférence de presse à Bruxelles les initiateurs du projet, qui le présentent comme une première dans le monde francophone. Les quotidiens français Le Monde et belges Le Soir et La Libre Belgique, ainsi que la chaîne publique de radiotélévision belge RTBF ont pris cette initiative parce que « la protection des sources fait partie de la déontologie journalistique » et que les médias « doivent protéger leurs informateurs », a expliqué le directeur de l'information de la RTBF, Jean-Pierre Jacqmin.
France Télévision vient d'annoncer qu'elle rejoignait la plate-forme, qui devrait également s'ouvrir à des médias suisses, africains, ou encore canadiens, du moment qu'ils ont une tradition bien établie de journalisme d'investigation.

SecureDrop et Strongbox

Sourcesure fonctionne grâce à la plate-forme sécurisée GlobalLeaks, à des serveurs du réseau anonyme TOR et au système d'exploitation TAILS, qui efface les traces des activités en ligne des ordinateurs.
Mais ce n’est pas la première plate-forme du genre. Ainsi en 2013, la Freedom of the Press Foundation reprenait le projet d’Aaron Swartz et lançait la plate-forme SecureDrop. Celle-ci permet, comme Sourcesure, aux lanceurs d’alerte de transmettre des documents de manière anonyme à 15 organes de presse anglo-saxonne, parmi lesquels The Guardian et le Washington Post. Et en parallèle, l'hebdomadaire The New Yorker lançait Strongbox.
Source.:
A lire aussi :
Invisible.im, la messagerie instantanée qui ne veut laisser aucune trace, paru le 8/1/2014

jeudi 7 août 2014

whistleblower: Edward Snowden a fait des émules : il y a bien une seconde taupe à la NSA


L'hypothèse d’un second lanceur d'alerte au sein de la NSA se confirme. Des officiels américains ont avoué son existence et le fait qu’elle ait fourni de nouveaux documents secrets au site The Intercept.



Au début du mois de juillet, les médias allemands révélaient que la NSA cherchait à tracer tous ceux qui s’intéressent aux logiciels Tor et Tails Linux. Encore un coup d’Edward Snowden ? Pas vraiment, selon plusieurs experts en sécurité avançant l’hypothèse d’un nouveau lanceur d’alerte. C’est ce qu’ont confirmé hier des officiels américains à la chaîne CNN. Cette mystérieuse taupe serait même à l’origine des dernières révélations ce 7 août de The Intercept
Le site affirme que plus de 40% des personnes suspectées de terrorisme par le gouvernement américain n’auraient aucun lien avec une organisation de ce type. La base de données des individus soupçonnés aurait en effet particulièrement augmenté sous la présidence du président Obama et compterait maintenant 680 000 noms. The Intercept s'appuierait sur une source de « la communauté du renseignement ». Une source qui a eu accès à des documents classifiés, tout de même. En réponse à un tweet sur une seconde taupe, le collaborateur de Snowden et patron de The Intercept Glenn Greenwald a d'ailleurs répondu laconiquement : « Cela me semble clair ».
Source :
CNN
The Verge