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lundi 5 février 2018

Explosion des protocoles LPWA dans l'IdO


5G, Bluetooth et Wi-Fi ; leviers majeurs du développement des lunettes connectées dans l'industrie

Technologie : Les lunettes connectées commencent à rentrer dans les entreprises, à condition que la connectivité soit là cependant. La 5G pourrait tout changer, mais en attendant, les protocoles LPWA sont là dit ABI Research.

Le secteur manufacturier disposera d'ici 2026 d'une base installée de 25 millions de lunettes intelligentes connectées. Le taux de croissance annuel de cet équipement sera de 95 % entre 2017 et 2026 assure le cabinet de conseil en prospective ABI Research. Boeing, DHL, GE ou encore Shell devraient s'emparer massivement de cette technologie dès 2018.

Alors, "l'adoption accrue" du LPWA (Low-Power Wide-Area network - Liaison sans fil à faible consommation énergétique), du Bluetooth dans les projets d'Internet des Objets industriels une véritable dynamique, tout comme le découpage de réseau de la 5G, dit aussi network slicing.
De fait, on assiste depuis quelques années à une explosion des protocoles industriels et domotiques sans fils. ZigBee 3.0, Bluetooth Low Energy (dans la norme Bluetooth 4.0), RuBee, Z-Wave, Insteon, ANT+, DASH7ou encore EnOcean ; autant de technologies qui luttent pour prendre des parts de marché hors du spectre de la 5G. Des technologies qui devraient permettre néanmoins la mise en place de davantage d'applications utilisant des réseaux sans fil.
Plus de 2,7 millions de la base installée des 25 millions de Smart Glasses connectés prévues pour 2026 se connecteront sur une connexion 5G assure ABI Research. La connectivité du reste, une écrasante majorité donc, passera par les protocoles Bluetooth et Wi-Fi. La raison : minimiser les coûts de connectivité, bien que la connectivité Bluetooth puisse rapidement poser des limites de débit. De son côté, le Wi-Fi garantit des débits élevés, mais ne propose pas de fiabilité suffisante pour faire tourner des applications critiques.

La question de la maturité de la 5G

La voie semble donc ouverte au 5G, à condition que les équipements soient matures bien sûr. "Avec la rationalisation de la connectivité, les lunettes intelligentes apporteront une réelle valeur ajoutée à la fabrication, réduiront le temps de formation sur la chaîne d'assemblage (...) et amélioreront le contrôle qualité, la réparation et la maintenance" dit Pierce Owen.
"Dans un avenir proche, la réalité augmentée montrera plus de valeur dans des domaines spécialisés où les travailleurs sont répartis sur de vastes zones géographiques" note de son côté Eric Abbruzzese, analyste principal d'ABI Research. "Le support et la communication main-libre rendent la technologie utile aux travailleurs impliqués dans des tâches manuelles, comme l'entretien et la construction".

REF.:

jeudi 5 mai 2016

Web 3,0(Web social) : L'Internet des objets IdO ou IoT pour Internet of Things


Résultats de recherche d'images pour « Internet of Things »

Internet des objets

L'Internet des objets (IdO ou IoT pour Internet of Things en anglais) représente l'extension d'Internet à des choses et à des lieux du monde physique. Alors qu'Internet ne se prolonge habituellement pas au-delà du monde électronique, l'internet des objets connectés représente les échanges d'informations et de données provenant de dispositifs présents dans le monde réel vers le réseau Internet. L'internet des objets est considéré comme la troisième évolution de l'Internet, baptisée Web 3.0 (parfois perçu comme la généralisation du Web des objets mais aussi comme celle du Web sémantique) qui fait suite à l'ère du Web social. L'internet des objets revêt un caractère universel pour désigner des objets connectés aux usages variés, dans le domaine de la e-santé, de la domotique ou du Quantified Self. L'internet des objets est en partie responsable d'un accroissement exponentiel du volume de données générées sur le réseau, à l'origine du Big Data.
Selon une équipe de l'ETH de Zurich avec les smartphones puis un nombre croissant d'objets connectés, en dix ans (2015-2025) 150 milliards d'objets devraient se connecter entre eux, avec l'internet et avec plusieurs milliards de personnes1. Selon une récente étude menée par IDC Canada pour TELUS, d’ici à 2018, le nombre d’« objets connectés » quadruplera au pays, passant de 28 millions d’unités (2013) à 114 millions.

L'information issue de ce big data devra de plus en plus être filtrée par des algorithmes complexes, ce qui fait craindre une moindre protection des données personnelles, une information des personnes et de la société de moins en moins autodéterminée notamment en cas d'appropriation exclusive de filtres numériques par des entités (gouvernementales ou privées) qui pourraient alors manipuler les décisions. L'ETH plaide donc pour des systèmes d'information ouverts et transparents, fiables et contrôlés par l'utilisateur1.


L'Internet des objets est apparu dans le cadre d'une tendance2 lourde, issue de la mécanisation et standardisation, appliquée à l'automatisation du traitement du document et de l’information sur support matériel puis numérique (dont au service de la production et recherche documentaire). Apparu aux États-Unis, il s'est rapidement diffusé avec la mondialisation, aboutissant à connecter des machines à des serveurs capables de les superviser (ces machines étant notamment des ordinateurs mis en réseau dans ce que certains ont nommé l'« internet des machines »)3. Peu à peu des objets ont été modifiés (avec des puces RFID par exemple) ou conçus pour « parler le protocole IP », devenant des « objets connectés », reliés à des serveurs centralisés et/ou capables de communiquer entre eux et/ou avec des réseaux de serveurs et divers acteurs, d'une manière de moins en moins centralisée.
Ses enjeux diffèrent selon les pays ou régions du monde, et selon les acteurs « et de leurs intérêts parfois divergents »4. Ce mouvement s'est accompagné d'une croissance et complexification des systèmes de sécurité (pare-feux, mots de passe, etc.).
Il est parfois suggéré que l'objet deviendra un acteur autonome de l'Internet, capable de percevoir, analyser et agir de lui-même selon les contextes ou processus dans lesquels il sera engagé5. Dans ce cas de figure, l'avènement de l'Internet des objets s'associe à celui des technologies ou méthodes de conception logicielle liées à l'Intelligence artificielle et des sciences de la Complexité. Le couple « objet physique » / « intelligence virtuelle associée », qu'elle soit embarquée, distribuée ou hébergée dans le Cloud (cloud computing) y est alors mentionné sous l’appellation « cyberobjet »6. Les cyberobjets sont des acteurs potentiels des chaînes de valeurs qui agissent sous le contrôle des opérationnels ou en partenariat avec eux. En accédant ainsi au statut d’assistants, de conseillers, de décideurs ou encore d’organisateurs (selon les cas), ils deviennent de véritables agents économiques7 et contribuent à la mutation des modèles économiques ou de gestion existants.
Deux enjeux récurrents sont la protection de la vie privée (« privacy ») et de la régulation8 et la gouvernance de cet internet de plus en plus ubiquitaire et multiforme, quand il n'y a plus d'interface unique9,10. En France, à partir de 2015, le forum international IoT Planet se déroule chaque mois de novembre à Grenoble afin de faire le point sur l'évolution technologique des objets connectés11,12.
 L'internet des objets est « un réseau de réseaux qui permet, via des systèmes d’identification électronique normalisés et sans fil, d’identifier et de communiquer numériquement avec des objets physiques afin de pouvoir mesurer et échanger des données entre les mondes physiques et virtuels. »13.
 L'explosion du nombre de smartphones et de connexions a créé un marché nouveau aux opportunités quasi-infinies : dans les années 2010, de nombreux rapports comme celui du cabinet McKinsey19 désignent ce marché comme l'une des principales sources de croissance. En 2016, 5,5 millions d'objets sont connectés chaque jour dans le monde. Un nombre qui pourrait rapidement passer la barre des milliards, d'ici à 2020. 20



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