Un faux site parmis tant d autres ;-) je l'ai signalé ,celui de gauche nous démontre vraiment que la personne va être contacté ,tandis que le message de droite,dans mon exemple nous démontrte que FB ne suprimera pas le site facebook du site avec un faux nom de vrai personne qui essait de se camoufler avec ses nombreux sites FB et cautionné par Facebook lol ;-) tant qu'a moi les deux c'est de la merde ;-)On n'est jamais sûr c'est qui, qui est derrière ,des hrs de plaisirs, ;-) si plaisir ,il y a !
Nota: C'est ça qui va tuer FB,la tendance a se désabonner est amorcé par les ado et jeunes Geeks !Ayoye Méta ,qu'est-ce que sa va être ;-) Avatar que jamais ;-)
Sinon ,on n'aura droit a des photos de chats,etc ou des surnoms sans alias comme ceci:
Arnaque au QR Code : une nouvelle technique inquiétante
La popularité du QR Code a inspiré
les escrocs, qui utilisent le fameux code graphique pour entraîner
leurs victimes vers des sites malveillants. La prudence s'impose pour
éviter de tomber dans ce nouveau piège, très à la mode.
Longtemps réservé à quelques initiés, le QR Code a
sensiblement gagné en popularité ces dernières années, notamment depuis
l'apparition de la Covid-19,
où il a été utilisé pour le fameux pass sanitaire, mais aussi sur les
tables des restaurants, pour éviter que les clients touchent les cartes
de menu, par exemple. Plus largement, ce code graphique numérique est
largement utilisé désormais pour obtenir un code Wi-Fi, pour télécharger
directement une application ou pour envoyer vers un site Web. Une
démocratisation d'autant plus rapide que ce système est très simple
d'utilisation, puisque tout se fait automatiquement, de façon
transparente, sans manipulation complexe.
Malheureusement, comme à chaque fois qu'une nouvelle technologie
gagne en popularité, les pirates s'en emparent. En effet, les victimes
ne connaissant pas encore très bien le fonctionnement de ce système, il
est plus facile de les leurrer. C'est pour ces raisons que des experts
en cybersécurité alertent sur la multiplication de QR Codes frauduleux,
capables de voler les données des utilisateurs ou d'installer un
logiciel malveillant sur leurs appareils, comme Len Noe, chercheur en
cybersécurité chez CyberArk, le raconte dans Le Parisien.
QR Code : un nouvelle technique d'hameçonnage peu connue
Le principe du QR Code est simple. Grâce à l'appareil photo ou une
application de scan sur un smartphone, il renvoie l'utilisateur vers une
page internet ou une application. Or il suffit simplement de coller un
autocollant – sur un menu, une affiche ou un flyer, par exemple – pour
que des milliers de personnes se fassent avoir sans s'en rendre compte.
En le scannant, les victimes sont soit amenées à télécharger une
application contenant un malware, soit redirigées vers une page
ressemblant à l'original et qui va, d'une façon ou d'une autre, les
inviter à rentrer leurs données personnelles et/ou bancaires.
Les campagnes de phishing sont de plus en plus ingénieuses, et il est
plutôt difficile de déceler un faux QR Code, bien que certains détails
puissent mettre la puce à l'oreille, comme un autocollant en surcouche
ou une adresse Internet
qui ne correspondrait pas. En plus, il est très facile, grâce à des
sites internet, de générer rapidement un QR Code pour une adresse URL. "Il
a fallu des années pour sensibiliser les gens à ne pas cliquer sur un
lien douteux envoyé par e-mail, il faut tout recommencer avec ces QR
Codes qui sont des campagnes d'hameçonnage sous une nouvelle forme physique", déplore un chercheur en cybersécurité au Parisien.
QR Code : une arnaque qui visent les touristes
Les faux QR Codes sont redoutables car, comme l'explique le spécialiste, "la cyberattaque passe par l'appareil photo et contourne ainsi les antivirus et les filtres de sécurité."
Ce type de fraude a déjà été détecté en Asie, en Allemagne et aux
États-Unis, ce qui a conduit le FBI à lancer des alertes. Il s'agit
d'une cybercriminalité de proximité qui vise surtout des sites
touristiques. Mais pas seulement.
Au Texas, dans la ville d'Austin, des automobilistes ont été victimes
de phishing via des QR Codes collés sur des parcmètres. Mais au lieu
d'être redirigés vers le site Web ou l'application officielle de la
ville pour régler leur stationnement, les automobilistes ont atterri sur
un faux site qui recueillait les informations relatives à leur carte de
crédit. Une arnaque similaire a été recensée dans la ville de San
Antonio. Ces QR Codes commencent également à apparaître dans des
courriels de phishing et des publicités en ligne. Un moyen qui peut
paraître étrange puisque pourquoi nous rediriger vers un site internet,
alors que nous y sommes déjà ? Tout simplement parce qu'ils ne sont
souvent pas détectés par les logiciels de sécurité, ce qui leur donne
plus de chances d'atteindre leurs cibles que les pièces jointes ou les
liens dangereux. En plus, il est beaucoup plus rapide d'envoyer des
milliers d'e-mails frauduleux que d'aller coller des QR Codes en ville.
Il faudra rester vigilant durant ces vacances, que ce soit en France
ou à l'étranger. Bien qu'aucune victime n'ait été recensée en France, le
site cybermalveillance.gouv.fr se tient à l'affût, surtout pendant les vacances d'été. Par précaution, il est recommandé un moteur de recherche ou un VPN
lors d'une connexion à un réseau Wi-Fi public. De même, mieux vaut ne
pas télécharger d'applications en dehors des stores officiels –le Play
Store de Google
et l'App Store d'Apple. Il faut garder à l'esprit que de nombreux QR
Codes intégrés dans les e-mails sont frauduleux, et que si un QR Code
renvoie vers un site demandant des informations qui ne semblent pas
nécessaires, mieux vaut ne pas les transmettre.
Si vous avez un compte Dropbox
ou pCloud, prudence. Le laboratoire de recherche en cybersécurité
d’ESET a en effet identifié un nouveau malware qui passe par des
services de stockage en ligne et par une porte dérobée (backdoor) pour
siphonner les données de votre Mac. Yandex Disk, une autre plateforme
concurrente, est également concernée.
Pour le moment, difficile de savoir combien de machines ont été
infectées de la sorte mais il semble que le programme malicieux est
relativement récent. Il aurait en effet fait sa première victime le 4
février dernier, ce qui lui a tout de même potentiellement laissé le
temps de corrompre des milliers d’ordinateurs. Pour le moment, Apple n’a pas réagi directement, peut-être parce que le procédé exact utilisé par les pirates pour parvenir à leurs fins reste flou.
Vos documents en danger
D’après les analystes d’ESET, le virus CloudMensis est capable d’exécuter trente-neuf commandes différentes
sans l’accord du propriétaire du Mac, à distance et en toute
discrétion. Parmi ses capacités, on retrouve la possibilité de
télécharger des fichiers depuis votre mémoire, dont des captures d’écran
et même des e-mails. Un vrai risque pour les entreprises donc, surtout
si leur parc matériel n’est pas protégé par un bon antivirus.
Heureusement, les attaques sont ciblées
et ne concernent donc qu’une minorité d’internautes. Les experts ayant
découvert le malware ne donnent pas d’indications précises pour s’en
prémunir, ce qui laisse penser qu’il faudra attendre une mise à jour de
la part des développeurs pour être totalement protégé.
Du changement avec macOS Ventura
Lors de la dernière Worldwide Developer Conference organisée en Californie durant le mois de juin, Apple a présenté le mode Lockdown
qui vise à lutter contre ce genre d’incidents. Disponible également sur
iPhone et sur iPad, cet outil permet de limiter l’accès à des
fonctionnalités souvent privilégiées par les hackers pour vous
espionner. Entre autres, il est ici question de bloquer les pièces
jointes dans les messages ou de désactiver les appels FaceTime avec des
numéros inconnus.
Le mode Lockdown pourrait donc s’avérer très utile dans le cas de CloudMensis. Mais il faudra attendre cet automne
pour pouvoir tester macOS Ventura en version finale, le système
d’exploitation étant seulement accessible en bêta pour le moment.
Le monde de la crypto:Investissement de la CDPQ : des clients de Celsius à bout de nerfs témoignent
Économies
disparues, vies chamboulées, colère, déception : des clients de Celsius
ont pu déposer leurs témoignages devant la cour de la faillite de
l’État de New York cette semaine. Ceux-ci offrent un regard inédit sur
une des plus spectaculaires implosions du monde de la crypto, et ses
conséquences chez de petits investisseurs qui affirment y avoir perdu
leur chemise.
En
sept mois, soit d'octobre 2021 à mai 2022, les cryptoactifs sous
gestion de Celsius sont passés de 27 à 12 milliards de dollars.
Ainsi
se termine une des quelque 40 lettres envoyées par des clients de
Celsius au juge Martin Glenn, qui préside aux procédures de faillite
déclenchées par l’entreprise le 13 juillet.
Celsius
Network agissait comme une banque dans le monde de la crypto. Les
clients pouvaient y déposer leurs cryptoactifs et obtenir un rendement
annuel pouvant aller jusqu’à près de 19 %. Ils pouvaient aussi obtenir
des prêts en cryptomonnaie ou en argent liquide en plaçant leurs
cryptoactifs chez Celsius sous forme de garantie.
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) avait
annoncé participer à une ronde de financement de 400 millions de dollars
américains chez Celsius en octobre dernier. Une enquête de Radio-Canada avait déterminé que la participation de la Caisse s’élevait à 150 millions de dollars américains.
Celsius a subitement gelé les retraits de sa plateforme
le 12 juin. Depuis cette date, les clients ne peuvent plus retirer leurs
cryptoactifs de la plateforme. Le 13 juin, Celsius annonçait se placer
sous la protection de la loi sur les faillites dans l’État de New York.
Les lettres adressées au juge Glenn parviennent de
partout dans le monde, de la Finlande, en passant par l’Inde,
l’Australie, la Belgique et la Corée du Sud. Radio-Canada n’a pas pu
trouver de témoignage de clients canadiens, mais certains clients ne
précisent pas où ils habitent.
Ces clients estiment aujourd’hui avoir tout perdu et implorent le juge de leur permettre de récupérer leurs fonds.
J’ai
50 ans et suis travailleuse dans le domaine de la santé. Je n’ai pas
beaucoup d’économies comparativement à d’autres, mais c’est un montant
considérable pour moi et ma famille, écrit une femme qui affirme avoir investi l’équivalent de 19 000 $ US en crypto chez Celsius.
Je suis frustrée, je ne peux pas dormir, mon mari ne sait pas ce qui s’est passé. S’il vous plaît, rendez-nous justice, poursuit-elle.
Un client habitant en Inde assure quant à lui avoir placé quelque 14 000 $ US en cryptoactifs chez Celsius. Ce montant est énorme pour un Indien. L’Indien moyen gagne 5000 $ US par année, dit-il.
Je suis très stressé et je suis suicidaire depuis que Celsius a bloqué les retraits. Je suis le seul gagne-pain de ma famille, poursuit-il.
Une cliente australienne affirme avoir placé des fonds chez Celsius alors qu’elle attendait l’arrivée d’un nouveau bébé.
Je
prévoyais retirer mes fonds de Celsius pour m’aider à payer mon
accouchement et une opération pour ma tante à la fin juin, mais depuis
que [Celsius] a mis les retraits sur pause, je n’ai plus accès à mon
argent et ma vie est devenue misérable. Je m’inquiète que mon stress,
causé par la situation chez Celsius, n'affecte la santé de mon bébé.
Dans sa lettre au juge Glenn, la cliente a inclus une
capture d’écran d’un courriel qu’elle avait envoyé au service à la
clientèle de Celsius le 15 juin, suppliant l’entreprise de faire une
exception et de la laisser retirer ses fonds.
Pour tenter de convaincre l’agent, elle avait inclus une photo d’une échographie de son bébé.
Un autre client américain, qui avait placé l’équivalent
de 40 000 $ à 50 000 $ US en crypto chez Celsius, raconte avoir appris
que ses fonds avaient été gelés alors qu’il était au gym.
Je
me suis effondré au sol, ma tête dans mes mains, alors que je retenais
des larmes. J’ai fait de mon mieux pour aller au travail et voir mes
collègues ce jour-là. Il m’était impossible de me concentrer sur mon
travail. C’était comme vivre un cauchemar. Toutefois, c’était loin
d’être aussi mauvais que quand je suis retourné chez moi et que j’ai dû
faire face à ma famille, écrit-il.
Le PDG de Celsius, Alex Mashinsky, lors d'une diffusion sur YouTube, le 22 mai 2022.
Un investissement controversé
En
octobre 2021, le PDG de Celsius, Alex Mashinsky, avait affirmé que
l’investissement auquel avait participé la Caisse avait donné un coup de
pouce à la crédibilité de l’entreprise.
[Ce qui est important], ce n’est pas les 400 M$, c’est la crédibilité qui vient avec les gens qui ont signé les chèques, avait-il déclaré à l’époque.
Quelques mois plus tard, il affirmait lors d’un balado que la due diligence
[vérification préalable] de la CDPQ est ce à quoi d’autres gens se
fient pour décider si Celsius est une compagnie à qui ils peuvent faire
confiance.
C’est le cas d’un client ayant envoyé une lettre au juge
Glenn, qui affirme avoir placé l'entièreté de ses économies chez Celsius
après avoir constaté la réputation des partenaires d’affaires de
l’entreprise.
Quand j’ai vu des entreprises [qui ont des équipes affectées à la due diligence]
investir des centaines de millions de dollars dans Celsius, j’ai
commencé à mettre la plupart de mes cryptoactifs sur la plateforme, écrit-il, avant d’avouer avoir honte d’avoir recommandé Celsius à ses amis et aux membres de sa famille.
La Caisse était restée relativement muette à propos des
déboires de Celsius depuis le mois de mai. Toutefois, le chef des
relations médias de la CDPQ, Maxime Chagnon, a fait parvenir à
Radio-Canada une déclaration mercredi matin.
Le
processus dans lequel Celsius est engagé est complexe et prendra un
certain temps à se dénouer. Comme toujours, notre première préoccupation
est de protéger les intérêts de nos déposants, les Québécois. Nos
équipes déploient tous les efforts nécessaires pour préserver nos droits
en tenant compte du processus judiciaire en cours, a fait savoir M. Chagnon, en reconnaissant que l’investissement de la caisse suscite plusieurs questions.
Il a ajouté que certains de nos investissements, comme celui dans Celsius, ne donnent pas les résultats escomptés.
Jointe vendredi après-midi pour commenter les témoignages
des clients déposés en cour cette semaine, la Caisse n’a pas donné
suite à nos demandes.
Darknet:Notre grande liste de liens Web sombres : plus de 160 sites Web Web sombres que vous ne trouverez pas sur Google
Mise à jour : 2022-07-14 / Article par : Jerry Low
Le
Dark Web n'est pas un endroit pour tout le monde, mais il vaut la peine
d'en explorer certaines parties. Pour ceux qui peuvent être un peu
faibles de cœur et qui sont pourtant restés avec nous dans notre Guide touristique Dark Web, nous avons répertorié pour vous plus de 160 sites Web Tor mis à jour sur cette page.
Notez
que les sites Web sur le Dark Web sont passés de la v2 à la v3 Onion,
de sorte que les anciens liens .Onion ne fonctionnent plus (plus de
détails dans la dernière partie de cet article). Cependant, les liens
.onion de cet article ont tous été mis à jour la v3 afin que vous
puissiez les utiliser pour visiter le Dark Web.
Le Dark Web n'est pas Disneyland
Il
est important que vous compreniez que les choses sur le Dark Web
peuvent être hautement illégales ou immorales. Quelles que soient les
précautions que vous prenez, il est hautement improbable de pouvoir
rester vraiment anonyme.
Assurez-vous de prendre les précautions appropriées. Abonnez-vous à un VPN*
et utilisez leurs serveurs sécurisés, utilisez un navigateur privé et
assurez-vous d'avoir une adresse e-mail jetable à portée de main au cas
où vous en auriez besoin.
Outils indispensables / de sécurité pour visiter le Dark Web
Tor > Navigateur privé protégé par signature numérique Courrier temporaire > Créez un compte de messagerie jetable gratuit Surfshark > VPN abordable (83 % de réduction maintenant) pour protéger la confidentialité de vos données
* Remarque: Qu'est-ce qu'un VPN?? Court pour "Virtual Private Network”,
un VPN nous aide à protéger nos données et nos identités. En masquant
notre adresse IP réelle et en permettant des connexions cryptées à leurs
serveurs sécurisés, les VPN nous aident à rester en sécurité sur le
Dark Web.
La liste des liens Safe Dark Web
Tout
d'abord, voici les sites Web sécurisés du Dark Web, parfaits pour
certaines visites occasionnelles. Nous allons également regarder 100+ de la liste pas si sûre et Moteur de recherche Web sombre dans la dernière partie de cet article.
C'est
un site fantastique à visiter si vous êtes vraiment nouveau sur le Dark
Web. Tout comme le vrai Wikipédia, The Hidden Wiki offre des tonnes
d'informations et de liens que vous pouvez parcourir pour vraiment
connaître le Dark Web. C'est l'un des piliers de l'oignon et le restera
sans doute pendant de nombreuses années.
Dread
est comme le Reddit du Dark Web. Vous avez un moyen de vous inscrire
pour des choses (e-mail anonyme) et également de les payer (Bitcoin
anonyme) – mais savez-vous à qui et où acheter ? Où pouvez-vous
consulter les derniers potins en ville ? L'effroi a la réponse.
Sachant
qu'il y a des tonnes de choses que vous pouvez acheter ici, vous saurez
probablement que vous devez aussi payer. Ce site est un peu comme un
portefeuille numérique et vous permet de effectuer des transactions en Bitcoins.
La grande différence est que la plupart des sites de portefeuilles
numériques ne sont pas anonymes et que beaucoup doivent même se
conformer à la réglementation financière. Le portefeuille caché est…
bien, caché.
Il
est vraiment étrange que la plus grande plate-forme de médias sociaux
au monde ait une adresse .onion, mais voilà, c'est Facebook. Cette
partie de Facebook aurait été conçue par ceux-ci pour répondre aux
besoins de ceux qui souhaitent un réseau social anonyme. Je ne suis pas
tout à fait sûr de savoir comment "anonyme" et "social" travaillent
ensemble, mais le Facebook de .onion prétend ne pas tenir de journal de
l'activité de l'utilisateur.
* Remarque :
Facebook sur Tor a déménagé à une nouvelle adresse d'oignon en 2021.
L'ancienne adresse « www.facebookcorewwwi.onion » ne fonctionne plus.
MEGAtor
est un partage de fichiers gratuit et anonyme sur le Dark Web. Les
utilisateurs peuvent partager tous types de contenus et les télécharger
gratuitement à la vitesse maximale de leur connexion.
Le
paiement en Bitcoins est difficile à suivre, mais il n'est pas 100%
anonyme. La technologie ne fournit que le pseudonyme, ce qui signifie
que tant que personne ne connaît vos adresses Bitcoin, vous êtes
anonyme. OnionWallet vous aide à briser cette chaîne - le service Dark
Web mélange tous les Bitcoins et rend impossible le suivi sur la
Blockchain Bitcoin.
Tout comme Google a ses concurrents, il en va de même CanardDuckGO.
TORCH est un moteur de recherche très simple et minimaliste que vous
pouvez essayer si jamais vous en avez marre du sympathique canard.
Remarque : Torch a migré vers la version 3 de l'adresse oignon – l'ancien xmh57jrzrnw6insl.onion ne fonctionne plus.
HayStak
est un moteur de recherche Dark Web lancé par un groupe de militants de
la protection de la vie privée qui pensent qu'Internet devrait être
exempt de la surveillance de l'État. À ce jour, Haystak a indexé 1.5
milliard de pages sur 260,000 XNUMX sites Web .onion.
Vous
avez toujours voulu pirater quelqu'un qui vous a énervé mais vous ne
savez pas comment ? Découvrez les services Tor Hacker aujourd'hui. Ce
groupe de « pigistes » vend des services de piratage sérieux – si vous
êtes prêt à en payer le prix.
Pour
ceux qui croient au journalisme indépendant, le Dark Web a une sorte de
publication plutôt unique. ProPublica est l'endroit idéal pour ceux qui
osent contester les abus de pouvoir, la corruption, etc. Ils sont
complètement à but non lucratif et avoir une URL dédiée à l'oignon à laquelle vous pouvez accéder à l'aide du navigateur Tor.
Si
vous recherchez un fournisseur de services de messagerie sans
fioritures qui est exactement le contraire de Gmail, Elude est là pour
vous. C'est gratuit et ne vous bombarde pas de publicités et ne vous
suit pas avec Google Analytics ou semblable.
Vous
recevrez une adresse e-mail gratuitement. Aucune information
personnelle n'est requise pour créer votre compte de messagerie et tous
les comptes de messagerie sont cryptés et stockés dans leurs serveurs
cachés.
Si
vous cherchez un moyen sûr de trader sur Internet, n'ayez crainte, il
existe également des options pour vous. Tout comme un avocat peut
détenir des fonds sous séquestre, il en va de même pour le service
d'entiercement. Il traite même en Bitcoin pour que tout reste anonyme.
Négociez
comme vous le voulez et tout ce qu’ils demandent, c’est un modeste
frais de transaction 1.5%. Ils veilleront à ce que vous puissiez
inspecter les articles expédiés avant de débloquer vos fonds et vous
proposeront une résolution des litiges par une tierce partie au cas où
la transaction se gâterait.
Wasabi
Wallet est un autre portefeuille BitCoin disponible pour plusieurs
plates-formes. Il a également une URL .onion pour ceux qui recherchent
vraiment l'ultime anonymat. Il traite la confidentialité très au
sérieux, donc même si vous n'utilisez pas cette URL, tout leur trafic
réseau passe par Tor par défaut.
Tout
le monde a parfois besoin d'espace sur le Web et SecureDrop est
exactement cela. Cependant, c'est un peu plus transitoire, car il a été
conçu pour permettre aux dénonciateurs de soumettre des informations aux
sociétés de médias de manière anonyme.
Fait intéressant, ce site appartient maintenant à et est exploité par La liberté de la Fondation de la presse. Toutes les données sont cryptées et il n'y a aucune connexion tierce dans le processus. C'est vraiment complètement anonyme!
Last
but not least – DuckDuckGo – le moteur de recherche incontournable
lorsque vous êtes sur le réseau Tor. DuckDuckGo ne suit pas ses
utilisateurs et fournit des résultats de recherche non personnalisés.
Sur la base de l'étude de l'entreprise, environ 60 millions de personnes utilisez DuckDuckGo pour effectuer une recherche en ligne (à partir de juin 2020).
Maintenant
que nous avons passé en revue les choses touristiques, passons aux plus
excitantes. Ce sont ceux qui peuvent être un peu plus méchants dans la
nature. Par là, nous n'entendons pas une fessée sur les fesses, mais
vous pourriez vous retrouver avec une peine de prison.
Pour rappel, RSE
n'est affilié à aucun site de cette liste et nous n'encourageons ni ne
tolérons les activités illégales de quelque nature que ce soit.
Bien
que nous ayons répertorié DuckDuckGo comme un moteur de recherche de
choix, cela n'est vrai qu'en ce qui concerne la confidentialité. La
plupart des moteurs de recherche classiques, y compris Google,
n'indexent pas les sites Web .onion.
Moteurs de recherche sur le Web sombre
Pour
effectuer une recherche sur le Dark Web, vous avez besoin d'un moteur
de recherche spécialisé. Certains des moteurs de recherche connus sur le
Dark Web incluent :
Les
résultats de recherche de ces moteurs varient généralement
considérablement car ils ont tendance à explorer le Dark Web
différemment et à appliquer des filtres différents aux résultats de
recherche. Ahmia, par exemple, supprime le contenu d'abus d'enfants et
d'autres services sur liste noire de leurs résultats de recherche. De
plus, certains moteurs de recherche Dark Web sont livrés avec des
options plus avancées comme la recherche booléenne ou multilingue.
Les
deux moteurs de recherche Dark Web que nous recommandons (et utilisons
souvent) sont Ahmia et Not Evil - Ahmia est disponible pour les deux Web clair ainsi que dark Web via des URL distinctes.
Annuaires de liens d'oignon
Une
autre option pour trouver des sites Web sombre consiste à utiliser un
service de liste de sites Web tel que The Onion Wiki. Ce répertoire est
un bon point de départ pour les touristes du Dark Web, car il peut vous
donner une idée de ce qui pourrait traîner.
Cependant, toutes les
URL répertoriées ne fonctionneront pas (nous n'avons aucune idée de la
fréquence à laquelle ces répertoires sont mis à jour) et elles
contiennent souvent des liens vers des sites Web sombres légaux et
(très) illégaux.
Dans quelle mesure est-il sûr de « jouer » sur le Dark Web ?
Cela
semble exotique et il y a ce frisson de l'inconnu et de l'inexploré,
mais tout comme la mer d'un bleu profond, de nombreux dangers sont
cachés. En tant que Joe ordinaire (ou Jill, selon le cas), dans quelle
mesure est-il sûr d'explorer le Dark Web ?
Bien qu'il y ait des
choses vraiment exotiques sur le Dark Web que vous ne verriez pas
normalement, avec même certaines des plus banales bien que sous forme
anonyme (pour vous), le Dark Web n'est pas un endroit idéal pour
trébucher aveuglément.
Il
y a de très mauvaises choses et des gens autour de qui vous pourriez
tomber avec des conséquences potentiellement désastreuses pour vous.
Cela s'applique non seulement aux méchants, mais il existe également un
risque très réel de problèmes avec l'application de la loi, selon ce que
vous faites.
Au cas où vous n'êtes pas convaincu, voici quelques exemples de ce qui se passe dans le Dark Web et les conséquences.
Distribution de médicaments
Plus tôt cette année, un couple aux États-Unis a été accusé
pour avoir vendu des médicaments sous le pseudonyme du fournisseur Dark
Web de MH4Life sur divers sites commerciaux. Ils utilisaient le Dark
Web pour vendre Le fentanyl,
un type d'opioïde qui est fréquemment consommé à titre de drogue à des
fins récréatives ainsi que d'autres substances illicites. La paire a été
arrêtée malgré l'utilisation de crypto-monnaie, de réseaux privés
virtuels et de mandataires, ainsi que d'autres techniques de distraction
élaborées.
Guns, Gold et Cash
Plus de 35 à New York et en Californie ont été arrêtés par un groupe de travail interorganisations pour vendre de la contrebande sur le Dark Web. Parmi les articles saisis figuraient plus que des armes 100, des millions de dollars 3.6 en espèces et des bitcoins 2,000.
Enlèvements et trafic sexuel
Un Polonais envisageait de vendre un modèle britannique enlevé
sur le Dark Web. Lorsque les plans ont mal tourné, il a été arrêté en
Italie où sa victime a affirmé qu'il se vantait d'avoir gagné plus de 17
millions de dollars en vendant des femmes kidnappées sur le Dark Web.
Mise à jour importante : le nouveau protocole Onion v3 est arrivé
Toutes les URL des sites Web .onion sont maintenant déplacé vers le protocole Onion v3.
Cela signifie que de nombreux sites Web Dark Web existants ne seront
plus accessibles à moins que vous ne connaissiez la nouvelle adresse v3
.onion.
Il y a plusieurs raisons pour le changement, y compris un meilleur code et une sécurité améliorée.
Pour
voir si l'URL à laquelle vous essayez d'accéder est v2 ou v3, le signe
le plus révélateur est la longueur de l'URL. Les adresses v3 .onion ont
une longueur de 56 caractères. Les anciennes URL v2 ne font que 16
caractères.
Apprendre à connaître les nouvelles URL v3 .Onion est
très important car les mises à jour du client Tor en octobre 2021
rendront toutes les adresses v2 obsolètes.
Dernières réflexions sur les sites Web sombres
Le
Dark Web peut être un lieu de vraie liberté et peut sembler « amusant »
pour certains. Par exemple – Vous pouvez discuter ouvertement de tout
ce qui est politique, qu'il soit de gauche ou de droite, sans crainte de
poursuites de la part de vos autorités locales.
Malheureusement, cela est mélangé avec beaucoup de choses pas si belles.
Profitez
de la liberté - mais rappelez-vous toujours que si vous êtes pris, vous
serez accusé de toutes les activités illégales auxquelles vous avez
participé sur le Dark Web.
FAQ sur le Dark Web
Quel genre de choses se trouve sur le Dark Web ?
Vous
pouvez trouver n'importe quoi sur le dark Web, de ce qui est
parfaitement légal à douteux ou carrément illégal/immoral. Des exemples
de ceux-ci sont les sites Web officiels des entreprises (ExpressVPN), des forums avec peu de restrictions (4chan) ou des marchés noirs (marché Darknet) qui vendent n'importe quoi sous le soleil.
Qu'est-ce qui est vendu sur le Dark Web?
Tout
ce qui est illégal ou immoral est généralement vendu sur le Dark Web.
Cela inclut les armes à feu, les drogues récréatives, les services
illégaux (assassinats, piratage, etc.), les biens volés, les logiciels
piratés, les informations d'identification piratées (mots de passe,
numéros de carte de crédit, etc.) et même les outils à utiliser dans la
cybercriminalité.
Comment puis-je visiter les sites Web du Dark Web en toute sécurité ?
Pour
augmenter votre sécurité sur les sites Web sombres, accédez-y toujours
lorsque vous utilisez un service de réseau privé virtuel (VPN) et
assurez-vous que les applications de sécurité Internet sont actives. En
dehors de cela, ne divulguez ou ne fournissez jamais aux sites Web ou
aux personnes rencontrées des informations personnelles de quelque
nature que ce soit, y compris votre adresse e-mail.
Quand le Dark Web a-t-il été inventé ?
Le
terme "Dark Web" a été officiellement inventé le 20 mars 2000. Il est
venu avec l'introduction du système de réseau décentralisé Freenet
inventé par Ian Clarke. L'intention visait à offrir un accès à un réseau
qui était plus difficile à espionner ou à empiéter pour les sources
officielles.
Qu'est-il arrivé à Silk Road?
Silk Road, le marché du Dark Web, a été fermé pour la première fois en octobre 2013 avec l'arrestation du fondateur Ross Ulbricht.
En novembre 2013, il a été redémarré en tant que Silk Road 2.0 par les
administrateurs de l'ancien site. En novembre 2014, Silk Road 2.0 a
également été fermée à la suite d'une nouvelle série d'arrestations.
Les sites .onion sont-ils illégaux?
Non,
les sites Web .onion ne sont pas toujours illégaux. Ce sont simplement
des noms de domaine utilisés par des sites sur le Dark Web. Certaines
organisations juridiques ont des versions .onion de sites Web officiels,
notamment Facebook et ExpressVPN. C'est le contenu ou les services
offerts par certains sites Web avec le domaine .onion qui les rend
illégaux.
Tor est-il vraiment sécurisé?
Tor
n'est pas totalement sécurisé. Bien que le réseau Tor aide à masquer
les points d'origine des appareils, la méthodologie n'est pas
infaillible. Il est connu pour ses multiples faiblesses, notamment la
vulnérabilité aux écoutes clandestines, les attaques d'analyse du
trafic, les empreintes digitales de la souris, etc.
Tor est-il comme VPN?
Non,
Tor n'est pas comme un VPN. Bien que l'intention de masquer l'origine
des données soit similaire, Tor utilise un réseau décentralisé de nœuds
exploités par l'utilisateur. Les services VPN , d'autre part,
fournissent aux utilisateurs des réseaux de serveurs sécurisés privés
fonctionnant selon des directives et des normes strictes.
Tor ralentit-il Internet?
Oui,
Tor ralentit votre Internet. En raison du nombre de nœuds que vos
données doivent traverser, Tor ralentit considérablement l'accès à
Internet. La différence est semblable au fait de prendre un bus express
directement vers votre destination par rapport à un bus régulier qui
peut parcourir une plus longue distance et nécessite des arrêts entre
les deux.
Quel est le meilleur moteur de recherche du dark web ?
Le
meilleur moteur de recherche du dark web est DuckDuckGo. Il met
l'accent sur la protection de la vie privée des internautes et évite la
bulle de filtrage des résultats de recherche personnalisés trouvés dans
des services tels que Google. DuckDuckGo se distingue des autres moteurs
de recherche en raison de cette orientation.
DuckDuckGo est-il du dark web ?
Non,
DuckDuckGo n'est pas le dark web mais un moteur de recherche. Il est
possible d'utiliser DuckDuckGo comme moteur de recherche par défaut pour
le navigateur Tor. Le navigateur Tor est une version modifiée de
Firefox qui vous permet d'accéder à des sites Web sur le dark web.
Existe-t-il un Google pour le dark web ?
Vous
pouvez choisir parmi de nombreux moteurs de recherche qui fonctionnent
sur le dark web. Le plus célèbre est DuckDuckGo, affectueusement connu
comme le moteur de recherche qui ne vous suit pas et ne stocke pas vos
informations personnelles. L'inconvénient est qu'il n'a pas la même
quantité de fonctionnalités que vous trouverez sur Google.
Tor utilise-t-il DuckDuckGo ?
Oui,
DuckDuckGo est le moteur de recherche par défaut utilisé lors de
l'installation du navigateur Tor. Au cours des dernières années, il a
gagné en popularité, certains utilisateurs passant de Google à
DuckDuckGo parce qu'ils veulent plus de confidentialité.
Tor
peut cacher votre adresse IP, mais cela dépend surtout de votre chance.
Le réseau Tor fonctionne comme un labyrinthe, dirigeant votre connexion
le long de chemins en constante évolution pour empêcher une trace
directe vers votre appareil. Le réseau est exploité par des bénévoles et
peut dissimuler l'emplacement et l'utilisation d'un utilisateur.
Puis-je accéder au dark web ?
Vous
pouvez accéder au dark web tant que vous utilisez les bons outils. Cela
inclut un navigateur Web sombre comme Tor Browser. Vous aurez également
besoin d'un bon moteur de recherche pour le dark web comme DuckDuckGo.
Plus important encore, un VPN pour vous aider à rester anonyme.
Que se passe-t-il si vous allez sur le dark web ?
Le
dark web est une infime partie d'Internet, mais il peut être dangereux.
Il y a beaucoup de pirates informatiques, d'escrocs et d'autres
habitants moins désirables. Bien qu'il existe des sites Web légitimes,
d'autres vendent des articles illégaux comme des drogues et des armes
sur le Web sombre.
Le dark web est-il sûr ?
Le
dark web n'est pas sûr, surtout si vous ne savez pas ce que vous
faites. Vous devez prendre les précautions appropriées, comme ne pas
partager d'informations personnelles, utiliser un VPN et disposer des
applications de sécurité Internet appropriées.
À propos de Jerry Low
Fondateur
de WebHostingSecretRevealed.net (WHSR) - une critique d'hébergement
approuvée et utilisée par les utilisateurs de 100,000. Plus de 15 ans
d'expérience dans l'hébergement web, le marketing d'affiliation et le
référencement. Contributeur à ProBlogger.net, Business.com,
SocialMediaToday.com, et plus encore.
Mise à jour importante : le nouveau protocole Onion v3 est arrivé
Toutes les URL des sites Web .onion sont maintenant déplacé vers le protocole Onion v3.
Cela signifie que de nombreux sites Web Dark Web existants ne seront
plus accessibles à moins que vous ne connaissiez la nouvelle adresse v3
.onion.
Il y a plusieurs raisons pour le changement, y compris un meilleur code et une sécurité améliorée.
Pour
voir si l'URL à laquelle vous essayez d'accéder est v2 ou v3, le signe
le plus révélateur est la longueur de l'URL. Les adresses v3 .onion ont
une longueur de 56 caractères. Les anciennes URL v2 ne font que 16
caractères.
Apprendre à connaître les nouvelles URL v3 .Onion est
très important car les mises à jour du client Tor en octobre 2021
rendront toutes les adresses v2 obsolètes.
Qu’est-ce que la Caisse et Hydro font dans la crypto ?
Par:Vincent Brousseau-PouliotLa Presse
La
Caisse de dépôt et placement du Québec ne s’est pas plantée en
investissant environ 200 millions dans la banque de cryptomonnaie
américaine Celsius.
Publié le 23 juillet
Elle s’est royalement plantée.
En
octobre dernier, la Caisse est devenue actionnaire de Celsius, une
banque qui offrait des prêts de cryptomonnaies et des intérêts jusqu’à
17 % sur les dépôts de cryptomonnaies. Or, le bitcoin a perdu 65 % de sa
valeur et Celsius a manqué d’argent pour couvrir les retraits des
investisseurs. En juillet, l’entreprise s’est protégée de ses
créanciers. Elle leur doit 1,9 milliard US, mais n’a que 167 millions
US.
Bref, on ne reverra pas notre argent.
La
Caisse a mal évalué son risque dans ce domaine peu ou pas réglementé,
une bulle spéculative où l’objectif est de contourner le système
monétaire traditionnel. Elle n’a pas réfléchi à l’aspect éthique. Par
surcroît, elle a misé sur le mauvais cheval, qui était déjà dans le
collimateur des autorités des marchés financiers de certains États
américains.
Aussi spectaculaire soit-elle, cette erreur doit être relativisée, placée dans son contexte.
La
Caisse a fait cet investissement à partir de son portefeuille de
1,5 milliard de capital de risque. Les investisseurs de capital de
risque sont comme les frappeurs de puissance au baseball : ils visent
toujours le coup de circuit et sont inévitablement retirés au bâton plus
souvent. L’important, c’est la moyenne au bâton.
Le
portefeuille de capital de risque de la Caisse a généré un rendement
entre 35 % et 40 % par an depuis cinq ans. Rendement total de la Caisse
sur l’ensemble de ses actifs durant cette période : 8,9 % par an. Le
capital de risque est donc très rentable pour la Caisse.
De
plus, la Caisse déploie en capital de risque seulement 0,36 % de ses
actifs (1,5 milliard sur 419,8 milliards). Ça permet d’accompagner nos
entreprises en démarrage sans mettre à risque la retraite des Québécois.
Le
bas de laine des Québécois aura un examen de conscience à faire avec
Celsius (leçon numéro un : se tenir loin de la crypto), mais ça ne doit
pas l’empêcher de continuer à investir en capital de risque.
La
Caisse investit en capital de risque dans une vingtaine d’entreprises
techno (aucune en crypto, à l’exception de Celsius), dont un peu plus de
la moitié sont québécoises. Pour une catastrophe comme Celsius, il y a
plusieurs grands succès technos québécois comme Lightspeed, Hopper et
Nuvei. Il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain.
D’ailleurs, une autre institution québécoise devrait repenser ses relations avec l’industrie des cryptos : Hydro-Québec.
Si la tendance se maintient, la société d’État vendra bientôt 1 % de son électricité à perte à des mineurs de cryptomonnaies.
Faire
de la cryptomonnaie est très énergivore. Il faut miner les informations
sur des chaînes de blocs en utilisant des opérations mathématiques
complexes. C’est le contraire d’un système financier basé sur des
institutions financières fiables et réglementées.
La
société d’État a un tarif (6 cents/kWh) similaire au tarif industriel
pour une centaine de mineurs québécois de cryptomonnaies. Ils consomment
111 mégawatts, soit 0,3 % de la capacité totale du réseau. (Les cryptos
qui n’ont pas été sélectionnées en appel d’offres paient un tarif
dissuasif de 18 cents/kWh pour la consommation non autorisée de minage
de crypto.)
Mais voilà, la Régie de l’énergie vient de forcer Hydro-Québec à offrir aux cryptos un autre 270 mégawatts au tarif de 6 ¢/kWh.
Pour les mineurs de bitcoin, c’est avantageux d’avoir accès à une électricité à faible coût.
Pour
le Québec, on subventionne une industrie qui n’a pas de retombées
économiques, a très peu d’utilité sociale, s’attaque à la souveraineté
monétaire des pays, n’est pas réglementée, est utilisée par des
organisations criminelles pour blanchir leur argent, et est très
polluante.
Hydro-Québec
doit retourner devant la Régie de l’énergie pour trouver une façon
d’annuler la décision prise l’automne dernier. Sinon, elle vendra
jusqu’à 1 % de son électricité à perte aux mineurs de cryptomonnaies
(elle vend 6 ¢/kWh et toute capacité supplémentaire lui coûtera 10 ¢/kWh
en 2025).
On peut difficilement bannir la cryptomonnaie.
Mais on n’est pas obligé de lui fournir de l’électricité au rabais. Ni de la financer avec notre bas de laine.