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dimanche 27 août 2023

Les personnalités publiques et leur réputation sur le web et les Trolls

Les personnalités publiques et leur réputation sur le web et les Trolls


Cyberintimidation

La cyberintimidation est un geste d’intimidation réalisé dans le cyberespace. Elle peut se produire par différents moyens de communication : réseaux sociaux, blogues, jeux en ligne, messagerie instantanée, messages textes, courriels, etc. Généralement associée aux jeunes, elle peut toucher des personnes de toutes les catégories d’âge.


La cyberintimidation peut prendre plusieurs formes, comme le dénigrement, l’isolement, les insultes, les rumeurs ou les menaces. Ces gestes peuvent être commis directement ou non envers quelqu’un. Parfois, la personne intimidée ne connaît pas l’identité de l’auteur des gestes commis. La cyberintimidation, c'est par exemple :


envoyer des courriels ou des messages textes blessants ou menaçants ou afficher ce genre de commentaires sur la page de réseau social d’une personne;

faire circuler des rumeurs, des secrets ou des potins embarrassants au sujet d’une personne sur les réseaux sociaux, dans des courriels ou dans des messages textes;

prendre une photo d’une personne ou filmer une vidéo embarrassante d’elle à l’aide d’une caméra numérique et l’envoyer à d’autres personnes ou l’afficher sur Internet à son insu ou sans sa permission;

partager par courriel ou sur les réseaux sociaux une photo intime de son ex-partenaire sans avoir obtenu son consentement;

utiliser le mot de passe d’une autre personne pour accéder à son compte de réseau social et y afficher des contenus embarrassants ou choquants;

diffuser des renseignements sur une personne (coordonnées téléphoniques, adresse) dans le but que des gens s’en prennent à elle ou, du moins, que son sentiment de sécurité soit affecté;

créer des sondages sur Internet et « coter » les personnes de façon négative et blessante. 

Conséquences

Les conséquences de la cyberintimidation sont les mêmes que celles de l’intimidation et elles peuvent être néfastes pour ceux et celles qui la subissent. Les personnes qui se sentent intimidées, harcelées ou menacées dans le cyberespace sont susceptibles d’en subir les effets négatifs dans plusieurs domaines de leur vie, que ce soit sur le plan personnel, professionnel, familial, social ou scolaire.


La cyberintimidation engendre également des conséquences qui lui sont propres, comme le bris de l’intimité, l’atteinte à la vie privée et un sentiment d’impuissance face à un agresseur parfois anonyme.


Enfin, la nature même des moyens de communication utilisés amplifie les conséquences de la cyberintimidation. En effet, un seul acte de cyberintimidation peut être partagé très rapidement dans un environnement qui est public et dont l’auditoire est illimité. De plus, il est souvent impossible d’en effacer les traces. Les conséquences peuvent donc être dévastatrices pour la personne qui en est la cible.


Prévenir

L’importance d’agir en citoyen éthique à l’ère du numérique est un élément clé de la prévention de la cyberintimidation. Le développement de cette dimension de la compétence numérique est essentiel.


Exercer sa citoyenneté à l’ère du numérique signifie l’adoption de comportements responsables et respectueux dans les divers environnements numériques. Il importe donc que tous soient sensibilisés aux pratiques sécuritaires et aux dangers du numérique et qu’ils réfléchissent aux impacts de leurs choix et de leurs comportements.


Aussi, tant dans la famille que dans les établissements d’enseignement, les adultes agissent comme modèles dans leur utilisation du numérique. Favoriser la bienveillance, le respect de soi et des autres ainsi que la considération du caractère privé ou public des espaces contribue à enseigner aux jeunes des façons saines d’entrer en relation avec les autres.


Intervenir

Bien qu’elle ne soit pas nécessairement composée de gestes criminels, la cyberintimidation peut blesser profondément les personnes ciblées. Personne ne doit accepter de se sentir humilié, blessé, opprimé ou lésé. Peu importe la situation, il est important d’agir malgré la crainte ou la peur que l’on peut ressentir, tout en s’assurant de notre sécurité et de celles des autres.


Si vous êtes victime de cyberintimidation, vous pouvez :


quitter pour un moment la plateforme où ont lieu les événements d’intimidation;

bloquer l’auteur des gestes commis à votre égard;

résister à l’envie de répondre instantanément ou de manière impulsive aux messages;

parler de la situation à une personne de confiance, à une personne qualifiée, ou en ayant recours à une ligne d’écoute;

conserver des preuves des gestes reprochés (ex. : capture d’écran);

signaler les gestes répréhensibles aux administrateurs de la plateforme;

signaler les messages non désirés à votre fournisseur de service Internet ou de cellulaire;

signaler toute infraction criminelle à la police.

Si vous êtes témoin de gestes d’intimidation dans le cyberespace, il est important d’agir. Vous pouvez en effet jouer un rôle qui aidera à changer les choses.


Les Trolls:

En argot Internet, un troll caractérise un individu cherchant l'attention par la création de ressentis négatifs, ou un comportement qui vise à générer des polémiques. Il peut s'agir d'un message (par exemple sur un forum), d'un débat conflictuel dans son ensemble1 (surtout politique) ou plus couramment de la personne qui en est à l'origine. Ainsi, on désigne sous le néologisme troller le fait de créer artificiellement une controverse qui vise à irriter l'interlocuteur, aux dépens des échanges et de l'équilibre habituel de la communauté2.


Désigner un « troll » est un jugement subjectif, cependant certains faisceaux d'indices ne trompent pas : emportement rapide dans les réponses, arguments « tout faits » tels que : « C'est ce que tout le monde dit, tu ne fais que répéter, tu es incapable de penser par toi même espèce de mouton de la société ».


L’argumentation caricaturale et récurrente d'un troll est une « empreinte typique du troll ». Elle est la preuve d'une mécommunication et d'une impossibilité à échanger dans la compréhension mutuelle. Le « trollage »3 présume des provocations intentionnelles dans le but de nuire ou de se faire remarquer par les membres de la communauté.


À l'origine, le terme renvoie à une plaisanterie (« troll positif ») où le trolleur tire satisfaction d'avoir réussi à berner ses victimes, à leur avoir fait perdre du temps. Son champ s'élargit à partir des années 2010 et il peut dorénavant aussi s'appliquer à l'envoi de messages provocateurs et offensants, exacerbés par l'anonymat et la tribune que procure internet (« troll négatif »)4. Cette seconde définition s'apparente au flaming, et peut parfois mener au cyberharcèlement.

Trollage, une pratique acceptable ?

Le raisonnement sur l’acceptabilité ou non du trollage dépend de prime abord du type de trollage


Trollage « défensif »

Le trollage que l’on pourrait qualifier de « défensif » semble être perçu comme acceptable par les communautés. Dans l’article Trolling the trolls: online forum users’ constructions of the nature and properties of trolling36, les auteurs nous expliquent qu’il est possible d’observer des actions réalisées par des trolls qui s’attaquent à un troll ciblé et perçu comme « malveillant » pour prévenir les autres membres de la présence de ce troll non désiré au sein de la communauté.


Trollage « destructeur »

Toutefois il faut faire attention car le trollage peut s’avérer réellement nocif pour les communautés et la socialisation sous-jacente à l’existence de communautés en ligne. En effet, Anne Revillard explique dans Les interactions sur l'Internet29 que lorsque les interactions fondées sur le trollage deviennent trop importantes il y a un risque prépondérant de détourner la communauté de ce pour quoi elle a été créée à l’origine, et donc de la détruire de l’intérieur. Le second risque évoqué par Anne Revillard est lié à la paranoïa croissante liée au risque de trollage. Les communautés particulièrement sujettes au trollage ont tendance à se méfier davantage des nouveaux arrivants, qui peuvent être refusés à l’entrée de la communauté, étant suspectés d’être des trolls potentiels. Tous ces risques qui freinent considérablement les principes de socialisation au sein des communautés en lignes font du trollage une pratique non acceptable, voire dangereuse, pour les communautés.


Trollage « créateur »

Toutefois, malgré les risques inhérents au trollage, lorsque celui-ci est fait pour les « bonnes raisons », il peut s’avérer positif. Antonio Casilli « explique ces comportements en termes de processus social. On est troll pour provoquer des changements dans le positionnement des individus dans les réseaux. Parfois, il s’agit de contester certaines autorités et hiérarchies qui se créent dans les forums de discussion ou dans les communautés en ligne – ces trolls sont là pour faire émerger de nouveaux contenus »37. Ainsi le trollage permettrait d’enrichir les relations sociales entre les individus et de développer les échanges et leurs contenus. Toujours d’après Antonio Casilli, les trolls « ont un véritable rôle structurant au sein de chaque communauté – et qui plus est sur Internet, où leur présence est permanente et démultipliée. En effet, l’identification négative dont ils font l’objet permet aux autres membres de la communauté de s’identifier positivement entre eux : en faisant front contre un adversaire commun, ils font corps : « face aux trolls, les autres sont porteurs de la norme sociale. » Le troll, en étant le mouton noir de la communauté, permettrait aux autres membres de se regrouper et de se souder davantage entre eux. Cette explication du trollage comme étant acceptable fait écho aux enseignements tirés de l’ouvrage de Georg Simmel développé dans la partie.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Troll_(Internet)

-Les personnalités publiques ont une dignité, une vie privée et une réputation. Personne ne peut porter atteinte à ces droits qu’ils ont comme tous les autres citoyens. Mais en raison du pouvoir que leur confère leur notoriété, les personnes publiques doivent s’attendre à voir leurs actions publiques évaluées, critiquées ou saluées. Tant que ces critiques ne dépassent pas ce qu'une personne raisonnable aurait dit ou écrit, ce n'est pas fautif au sens de la Loi et cela même si ça peut être déplaisant.

REF.: https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/violences/intimidation/cyberintimidation

mardi 23 avril 2013

Aidezmoisvp.ca , aide les ados victimes de cyberintimidation

Soutien immédiat - Le site «Aidezmoisvp.ca» aide les ados victimes de cyberintimidation
 
Photo auremar / Fotolia


MONTRÉAL – Le centre canadien de protection de l’enfance a lancé dimanche un site internet pour que les adolescents (13-17 ans) qui sont victimes de violence ou de cyberintimidation puissent appeler à l’aide et recevoir un soutien immédiat.

Aussi sur Canoe.ca:
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«Aidezmoisvp.ca» apporte de l'information, donne des conseils pratiques aux ados pour les aider à reprendre le contrôle de la situation en enlevant par exemple une photo ou une vidéo d'eux portant atteinte à leur dignité qui circule sur le web.
«Les jeunes d'aujourd'hui sont confrontés à de plus grands défis que les générations précédentes et nous devons les aider à mieux comprendre les risques, à apprendre à gérer les éventuelles conséquences s'ils deviennent des victimes, et à leur expliquer que leur avenir ne dépend pas d'une "simple" photo ou d'une erreur (de jeunesse)», a commenté la directrice du centre canadien de protection de l'enfance, Lianna McDonald.
La Nouvelle-Écosse a récemment été secouée par le suicide de Rehtaeh Parsons, une adolescente de 17 ans. Ses parents avaient indiqué que Rehtaeh avait été victime d'un viol quand elle avait 15 ans, et qu'elle avait ensuite été intimidée et cyberintimidée, des photos de l'agression ayant circulé sur les réseaux sociaux. La tragédie a créé une onde de choc au Canada.
En octobre dernier, une adolescente de Colombie-Britannique, Amanda Todd, s'était également donné la mort après avoir subi des humiliations en ligne. Elle avait raconté son histoire dans une vidéo qui a été vue par quatre millions d'internautes sur YouTube.