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lundi 1 mai 2023

Interprefy Aivia : l'IA qui révolutionne la traduction en temps réel

 Interprefy Aivia : l'IA qui révolutionne la traduction en temps réel

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Avec Aivia, Interprefy propose le tout premier système de traduction vocale en temps réel fonctionnant à l'IA. Un dispositif révolutionnaire qui ouvre une nouvelle ère en signant peut-être la fin du métier de traducteur…

À l'instar de nombreux secteurs d'activité, l'intelligence artificielle s'est fortement développée dans le domaine de la traduction durant ces dernières années. Avec la mondialisation, les échanges s'étendent par-delà les frontières et peuvent devenir plus difficiles à comprendre. En effet, l'anglais, qui est la langue internationale, n'est parlé que par environ 17 % de la population mondiale. Aussi, les systèmes de traduction en temps réel sont devenus indispensables, en particulier dans le monde du travail. Si l'on en trouve déjà sur certaines plateformes de visioconférence, comme Skype, Interprefy, un fournisseur de services de traduction et d'interprétation, annonce avoir développé un système de traduction vocale "de parole à parole" (speech-to-speech) utilisant l'intelligence artificielle, comme l'annonce The Next Web. Baptisé Aivia, l'outil s'adresse en particulier aux réunions et événements internationaux. Dans un premier temps, Aivia sera disponible en 24 langues et accents régionaux. Elle vise à populariser les traductions simultanées en les rendant plus abordables.

Interprefy Aivia : rendre la traduction simultanée abordable

Interprefy affirme avoir participé à plus de 50 000 réunions. Celles-ci vont des conférences de presse à distance lors du tournoi de football Euro 2020 aux entretiens avec des astronautes dans la Station spatiale internationale. Cependant, de nombreux organisations et événements n'ont pas le budget nécessaire pour faire appel à des interprètes professionnels. "C'est pourquoi nous avons développé un service qui offre une traduction en temps réel à un prix abordable, ainsi que la flexibilité et l'assistance nécessaires pour garantir une expérience multilingue transparente à l'utilisateur", explique Oddmund Braaten, le PDG d'Interprefy.

 

Concrètement, dans un événement en présentiel, il suffit d'afficher un QR code sur un écran pour que les invités puissent accéder au service via leurs téléphones portables ou des appareils équipés d'émetteurs infrarouges (IR) – téléviseurs, baladeurs, lecteurs multimédias... D'une simple pression sur un bouton, le service traduit la parole en audio et en sous-titres en temps réel. Cela permet d'économiser les frais de traduction normalement investis lors d'importantes conférences, dont le nombre a explosé durant la pandémie. Interprefy revendique être la première entreprise à proposer un tel service de traduction vocale automatisée pour les événements en ligne et en direct. Avia peut également être utilisée depuis la plateforme de réunion de l'entreprise, leur application ou une plateforme tierce, comme Zoom et Microsoft Teams.

Interprefy Aivia : le futur de la traduction en temps réel ?

Pour parvenir à un tel résultat, Aivia combine trois technologies d'IA : la reconnaissance automatique de la parole pour convertir la parole en texte, la traduction automatique dans la langue ciblée et la génération de voix synthétique pour lire le texte traduit à haute voix. Pour compléter le tout, un outil d'extraction de glossaire permet de personnaliser Aivia pour chaque événement, avec des mots-clés pertinents et des noms ou abréviations difficiles à comprendre ou à prononcer. Une boîte à outils permet également d'évaluer la meilleure IA pour chaque combinaison de langues. Selon Oddmund Braaten, cette approche permet de surmonter deux problèmes majeurs de la traduction vocale en temps réel : les résultats incohérents et les besoins des organisateurs d'événements.

 

L'utilisation de tels outils interroge sur l'avenir du métier de traducteur – certaines études montrent que le développement d'IA risque de rendre de nombreux métiers du tertiaire obsolètes (voir notre article). Toutefois, Oddmund Braaten estime que l'IA, au lieu d'être vue comme le remplaçant des traducteurs humains, peut plutôt jouer un rôle complémentaire, étant donné que seuls des linguistes compétents peuvent traduire les subtilités du contexte, du ton, de l'humour et des idiomes. "Les interprètes ont la capacité unique de s'adapter à chaque situation et de paraphraser et interpréter des informations non verbales telles que le langage corporel et le ton de la voix", explique-t-il. Pour lui, l'IA est à utiliser comme alternative plus abordable dans des situations où il n'y a pas besoin de grande nuance.

Intelligence artificielle

REF.:  https://www.commentcamarche.net/applis-sites/applications/28201-interprefy-aivia-l-ia-qui-revolutionne-la-traduction-en-temps-reel/

Apple Music supprime une chanson avec les voix de Drake et The Weeknd

 

 

Apple Music supprime une chanson avec les voix de Drake et The Weeknd

Le distributeur officiel des chanteurs n’apprécie pas vraiment voir de l’intelligence artificielle copier ses protégés…


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  • Une chanson a été générée par intelligence artificielle avec les voix de Drake et The Weeknd
  • Le titre a été supprimé de nombreuses plateformes de streaming sur demande d’Universal
  • Pour éviter le deepfake, il suffit de bien se protéger

Apparue sur différentes plateformes de streaming et ayant déjà connu un certain succès, une chanson générée par de l’intelligence artificielle a été supprimée d’Apple Music et de Spotify. Deezer et Tidal ont suivi le mouvement, sur demande expresse des ayants droit (Universal Music). Et pour cause : ce sont en fait les voix de Drake et de The Weeknd qui ont ici été clonées, soit des artistes réputés avec déjà des dizaines de millions d’auditeurs à l’international. C’est la première fois qu’un tel “incident” concerne des auteurs de cette envergure, si bien que la décision pourrait faire jurisprudence.

Avec l’avènement des moteurs de création de contenu comme GPT-3 ou DALL-E, les catalogues de streaming pourraient cependant s’avérer rapidement dépassés par des requêtes de suppression de ce type. On sait que des robots sont d’ores et déjà capables de détecter du texte généré par des outils comme ceux d’OpenAI, mais la tâche pourrait être plus ardue pour l’audio. La reconnaissance des sons demande en effet de sérieux entraînements pour les logiciels qui s’y attellent ; ce n’est pas pour rien qu’Apple a reconnu la valeur de Shazam avant de s’offrir la plateforme.

La revanche du créateur “fantôme”

Ghostwriter, le créateur à l’origine de cette “fausse” chanson, s’est justifié en précisant être ghost producer pour des majors, mais avec ces derniers collectant la majorité des revenus issus de ses titres. Un ghost producer est un compositeur payé par un autre artiste pour créer une piste, mais qui ne sera jamais crédité lors de sa sortie. Travaillant dans l’ombre, le ghost producer peut être comparé au prête-plume dans la littérature traditionnelle.

On ne sait pas, pour l’instant, quelle ampleur représente le phénomène des chansons générées par intelligence artificielle. Les images de type deepfake, cependant, continuent de susciter des critiques similaires, notamment du côté de l’industrie pornographique et en politique.

Plus de confidentialité comme solution ?

Malgré tout, que ce soit pour Drake ou pour The Weeknd, il ne sera pas étonnant de voir des contenus reprenant leur identité se multiplier sur le web ces prochains mois. La technologie est désormais à la portée de tous, parfois même gratuite, et même si YouTube a également annoncé prendre des mesures contre ce type de pratique, il sera par exemple difficile de lutter contre des apps telles que Telegram ou Signal.

Non, pour mieux se protéger, la véritable alternative semble être la confidentialité. Si votre présence en ligne n’en a pas la couleur, il ne faudra pas s’étonner de retrouver de pâles copies de votre timbre sur le net. Vous ne pourrez pas dire que vous ne le saviez pas.

 

REF.:  https://www.iphon.fr/post/apple-music-supprime-voix-drake-weeknd

Les virus créés par Chat GPT font trembler les experts en sécurité

 

 

Les virus créés par Chat GPT font trembler les experts en sécurité

Publié le 19 Avr 2023 à 06H00 Modifié le 19 avril 2023

Un chercheur en sécurité est parvenu à créer un malware indétectable en posant des questions à Chat GPT. Pour contourner la sécurité de l'Intelligence artificielle, il a segmenté ses demandes.

C’est l’angoisse de tout éditeur d’antivirus ou de responsable en sécurité informatique : qu’un virus passe entre les mailles du filet et n’infecte un ordinateur ou même un réseau.

C’est ce qu’on appelle une attaque « zero-day », et c’est d’autant plus angoissant lorsque le malware en question est inconnu et qu’on découvre qu’il a été créé par une Intelligence artificielle ! C’est ce qu’a démontré, Aaron Mulgrew, un expert en cybersécurité, puisqu’il est parvenu à créer un virus grâce à Chat GPT.

Bien sûr, par défaut, l’Intelligence artificielle d’OpenIA est programmée pour ne pas répondre à des demandes malveillantes, et ainsi éviter que des pirates ne l’utilisent pour créer des cyberattaques.

Sauf que ce chercheur a piégé Chat GPT en segmentant ses demandes, et ainsi éviter qu’elles ne soient bloquées. Pas question donc d’écrire : « Peux-tu me développer un malware caché dans une fausse application ? ».

À la place, ce chercheur a donc rusé, et d’abord il a simplement demandé à l’Intelligence artificielle de générer du code capable de chercher une image au format PNG supérieur à 5 Mo sur un disque local.

Pourquoi 5 Mo ? Parce que c’est assez grand pour stocker un fragment d’un document sensible tel qu’un PDF ou un document Word.



En quelques minutes, Chat GPT produit le travail de plusieurs semaines

Ce chercheur a ensuite copié dans la console et a demandé à Chat GPT d’ajouter du code qui encodera le png trouvé avec la stéganographie. Autre étape : il faut créer du code qui indique les dossiers à cibler sur la machine infectée, et le serveur vers où seront téléchargés les fichiers.

L’expert a demandé à ce que Chat GPT développe du code pour fouiller les dossiers Documents, Bureau et AppData de l’utilisateur pour trouver des documents PDF ou des documents Word. Enfin, pour le téléchargement, il a opté pour Google Drive car le cloud Google est souvent utilisé en entreprise, et il n’est pas bloqué par un pare-feu.



Il ne restait plus qu’à compiler ce malware et à le soumettre aux éditeurs d’antivirus, via la plate-forme VirusTotal. Résultat ? Seuls cinq éditeurs sur 69 ont estimé que le programme créé par Chat GPT était suspicieux. Ce qui signifie que plus de 90% des antivirus ne l’ont pas détecté ! Mais ce chercheur a voulu encore aller plus loin, et il a demandé à Chat GPT de modifier le code suspect pour qu’il soit indétectable à 100%. Et il y est parvenu !

Le virus se cache dans un économiseur d’écran

« Et voilà, nous l’avons ; nous avons notre Zero Day » écrit Aaron Mulgrew.

« En utilisant simplement les invites Chat GPT et sans écrire de code, nous avons pu produire une attaque très avancée en quelques heures seulement. J’estime que le temps équivalent pris sans un Chatbot basé sur l’IA pourrait prendre quelques semaines à une équipe de 5 à 10 développeurs de logiciels malveillants, en particulier pour échapper à tous les éditeurs basés sur la détection. »

Une fois qu’il a obtenu ce 100%, le chercheur a demandé à Chat GPT de cacher ce fichier dans un exécutable sous Windows. Impossible de le faire dans un programme avec une extension en .exe et il a opté pour un économiseur d’écran, qui s’affiche lorsque l’écran est en veille.

Lorsque son fichier est soumis aux antivirus, il est considéré comme malveillant par trois éditeurs sur 69. Surpris de ce score, il a envoyé un autre économiseur d’écran classique, sans malware, et il a obtenu le même score.

Conclusion : son virus est donc indétectable.

 

REF.:  https://www.science-et-vie.com/magazines/technologie/intelligence-artificielle-chatgpt-virus-malware-indetectable-102671.html