Implanter des puces électroniques dans le corps des prisonniers de Guantanamo ?
Lors d'une réunion en mars 2009, Abdallah a vivement salué le leadership du Président Obama, tout en critiquant la pratique américaine instaurée sous Bush et poursuivie sous Obama, consistant a libérer certains prisonniers détenus à Guantánamo.
Abdalah craignait notamment que certains détenus libérés cherchent a rejoindre al-Qaida, même s'ils n'avaient jamais mené aucune intervention terroriste avant leur capture. Il a donc suggéré de suivre leurs mouvements : « Vous n'avez qu'à leur implanter des puces électroniques dans le corps et les suivre par Bluetooth, a déclaré le monarque octogénaire avec un regard satisfait sur son visage.(ndlr. faut lire entre les lignes cet extrait du Livre de l'ancien de la CIA qui a été censurer avant sa publication)
Nous le faisons tout le temps avec nos chevaux, nos chameaux et nos faucons afin de pouvoir les retrouver si jamais ils s'enfuient dans le désert. » Un peu surpris, j'ai répondu avec la première idée qui m'est venue à l'esprit. « Eh bien, les détenus de Guantánamo ont de meilleurs avocats que vos chevaux, vos chameaux et vos faucons, et donc nous ne pouvons pas leur implanter de puces électroniques dans le corps. » Abdallah s'est contenté de sourire.(ça veut tout dire donc, pour un arabe)
Dans plusieurs de nos réunions, Abdallah s'est exprimé avec colère au sujet d'Oussama ben Laden et d'al-Qaida. « Ils ne sont pas Musulmans: Ce sont des hérétiques, des meurtriers !», disait-il.
Nota:Si ça existe au niveau de la CIA , ce serait déjà expérimenté avec une technologie meilleure que le Bluetooth (les neurorobots ? qui saient?)sur les Seals ou les NOC (Non-Official cover operative)(agents secrets non officiellement reconnu par l’état) ou tout autres agents secrets ou taupes des agences NSA,CIA etc pour les reconnaître et aussi pour récupérer leurs corps afin de les identifiers plus rapidement à distance(comme des militaires en missions secrètes, morts en missions)!
REF.: extrait du Livre: Diriger la CIA, mon combat contre le terrorisme. par John O. Brennan
Les "polluants éternels" dans 45% de l'eau des robinets américains
AFP
Au moins 45% de l'eau des
robinets aux Etats-Unis est contaminée aux PFAS, surnommés les
"polluants éternels", selon une vaste étude d'une agence gouvernementale
américaine, qui pointe vers des contaminations encore plus élevées dans
les zones urbaines.
Les perfluorés et polyfluoroalkylés (PFAS)
sont une famille de composés chimiques de synthèse nocifs pour la santé,
qui selon des études peuvent être liés à certains cancers ou d'autres
maladies.En gros, c’est une famille de plusieurs milliers de composés chimiques
qui sont utilisés comme antiadhésifs, imperméabilisants ou antitaches.
Ils sont aussi connus pour leur résistance aux flammes. On en retrouve
dans les poêles antiadhésives, des produits cosmétiques, des emballages
alimentaires, des vêtements, des meubles et nombre d’autres produits
d’utilisation courante.
Ces polluants, qui doivent leur surnom d'"éternels" à
leur cycle de vie très long, peuvent se retrouver dans des rejets
industriels et des sites d'enfouissement et ainsi contaminer différentes
sources d'eau. En cas d'exposition sur une longue période, ils peuvent
s'accumuler dans le corps humain.
De quels problèmes s’agit-il ? C’est sérieux ?
La
liste est longue. Les PFAS peuvent endommager le foie, les reins, la
glande thyroïde, le système immunitaire et le système nerveux. Ils
peuvent aussi affecter le poids corporel, la reproduction et le
développement.
"L'étude
de l'Institut géologique américain (USGS) est la première à comparer à
l'échelle d'un pays entier la présence de PFAS dans l'eau distribuée à
la fois par des fournisseurs privés et publics", a déclaré vendredi à
l'AFP Kelly Smalling, autrice principale de l'étude.
Dans son
étude, publiée cette semaine dans la revue Environment International,
l'USGS estime à 75% la possibilité de trouver des PFAS dans l'eau dans
les zones urbaines contre 25% dans les zones rurales.
"Les
scientifiques de l'USGS ont testé des échantillons d'eau collectée
directement des robinets dans les cuisines à travers le pays", a indiqué
Kelly Smalling, chercheuse à l'USGS.
"Les concentrations en PFAS
des réserves publiques et des puits privés étaient similaires", a-t-elle
ajouté précisant que les recherches s'étaient concentrées sur 32 types
de PFAS, sur plus de 12.000, dont certains ne sont pas détectables par
les technologies actuelles.
L'équipe de chercheurs a collecté des échantillons à plus de 700 endroits représentatifs.
Les
risques d'exposition étaient plus forts sur les côtes est et ouest
américaines, ainsi que dans la région des grands lacs au nord-est.
- Filtres recommandés -
Les
autorités américaines ont annoncé en mars l'instauration de normes pour
limiter les niveaux de pollution de certains PFAS dans l'eau courante.
L'agence
américaine de protection de l'environnement (EPA) note que
l'installation de filtres sur les robinets peut se révéler efficace.
Boire
de l'eau en bouteille n'est en revanche pas forcément une solution, une
autre étude de l'USGS en 2022 ayant montré qu'elle pouvait contenir des
composés nocifs, comme du plomb, de l'arsenic ou de l'uranium.
Le
groupe américain 3M, déjà mis en cause notamment en Belgique et aux
Pays-Bas, a annoncé le mois dernier qu'il verserait jusqu'à 12,5
milliards de dollars pour mettre fin aux poursuites engagées aux
Etats-Unis par plusieurs réseaux publics de distribution d'eau potable
pour la contamination par les PFAS.
L'entreprise a dit prévoir d'arrêter d'ici fin 2025 la production de ces polluants.
Trois
autres groupes américains, Chemours, DuPont et Corteva, ont conclu en
juin un accord de près de 1,2 milliard de dollars, afin d'éviter des
poursuites pour la contamination de l'eau potable aux Etats-Unis par des
PFAS.
Tout ça est terrifiant. Mais que font nos gouvernements ?
Santé Canada et Environnement Canada viennent de proposer d’inscrire les PFAS sur la liste des produits toxiques en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement.
« En raison de l’utilisation répandue des PFAS et de l’omniprésence de
ces substances dans l’environnement, les humains sont continuellement
exposés à de multiples PFAS, ce qui pourrait causer des effets négatifs
préoccupants », concluait d’ailleurs un rapport du gouvernement fédéral
dévoilé en mai dernier. Une fois que ces composés chimiques seraient sur
cette liste, leur utilisation pourrait ensuite être revue par Ottawa.
De son côté, l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis
(EPA) veut faire adopter une réglementation qui serait parmi les plus
sévères au monde.
Une
étude québécoise dirigée par le professeur de chimie environnementale
de l’Université de Montréal Sébastien Sauvé a permis d’établir que l’eau
potable de presque toutes les municipalités au Québec avait des traces
de PFAS. Les prélèvements à Saint-Donat, dans Lanaudière, et à Val-d’Or,
en Abitibi, ont montré des taux « très élevés », selon les
scientifiques. « Depuis une dizaine d’années, on a revu les seuils de
toxicité [des PFAS]. Ce qu’on pensait être relativement sécuritaire ne
l’est plus plus », souligne Sébastien Sauvé, précisant que ces seuils
sont maintenant 1 million de fois plus bas que ceux proposés il y a
10 ans.
Les résultats de Saint-Donat montrent la présence d’un total de 68 à 82 nanogrammes/litre (ng/L) de PFAS par échantillon.
À Val-d’Or, les échantillons varient de 35 à 171 ng/L.
Il n’existe aucune norme au Québec sur la présence de
PFAS dans l'eau. Toutefois, le 7 février 2023, Santé Canada a proposé un
nouveau seuil. L’agence canadienne prône une approche de précaution,
car elle n'a pas de détails sur l'occurrence et la gravité des effets
des PFAS sur la santé.
Il est proposé de fixer à 30 ng/L l'objectif pour la somme des concentrations de PFAS totales détectées dans l'eau potable,
a indiqué Santé Canada dans le document qui fait l’objet de
consultation jusqu’au 12 avril. Une nouvelle recommandation officielle
sera ensuite établie.
Les échantillons de Saint-Donat dépasseraient donc de
plus du double cette proposition si elle était adoptée. À Val-d’Or, la
concentration d’un des échantillons serait presque six fois plus élevée.
Deux autres municipalités excèdent cette proposition : Sainte-Adèle,
dans les Laurentides, et Sainte-Cécile-de-Milton, en Estrie. Leurs taux
varient entre 30 et 36 ng/L.
D’où proviennent les PFAS à Saint-Donat et à Val-d’Or?
La
signature chimique des échantillons d’eau prélevés à Saint-Donat permet
d’émettre des hypothèses sur la source de contamination.
Selon le chercheur Sauvé, l’utilisation de mousse extinctrice lors d’incendies serait en cause. La contamination viendrait du site d'enfouissement, mais probablement plus des mousses qui ont été ajoutées sur le site. Une étude hydrogéologique serait nécessaire pour en avoir le cœur net. La Municipalité tente d’en savoir plus sur cette piste.
Les
concentrations de PFAS dans l'environnement pourraient être plus
importantes dans les zones avoisinant les installations qui utilisent de
grandes quantités de ces produits chimiques et près des endroits où les
mousses extinctrices contenant des PFAS ont été utilisées pour éteindre
des incendies.