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vendredi 30 juillet 2021

Apple serait le plus gros client de Google Cloud

 

 

Apple serait le plus gros client de Google Cloud

Mickaël Bazoge |

Les besoins d'Apple en matière d'hébergement de données sont immenses1, à tel point que le constructeur est apparemment le plus gros client de Google Cloud (en interne, Apple serait même nommée « Bigfoot » !). D'après The Information, les besoins d'Apple en serveurs Google ont augmenté de 50% par rapport à l'an dernier : chez Google Cloud, le constructeur est à la tête de 8 exaoctets de données (8 000 000 000 de Go si je ne me suis pas trompé dans la conversion ce qui est toujours possible).

Le centre de données d'Apple à Des Moines, dans l'Iowa. Image : Apple.

Un volume à comparer avec celui de ByteDance, l'éditeur de TikTok, qui gère 500 pétaoctets (500 000 000 Go), et qui est le deuxième plus important client du service d'hébergement de Google. Apple investit environ 300 millions de dollars par an pour la gestion de ce gros paquet de données, dont elle seule possède la clé — Google ne peut rien déchiffrer du tout.

Apple ne s'appuie pas que sur l'infrastructure de Google Cloud : la Pomme exploite aussi celle d'AWS, la filiale d'hébergement d'Amazon, dont elle serait également un des plus gros clients. Et bien sûr, le constructeur fait pousser ses propres centres de données un peu partout dans le monde, mais pas assez rapidement pour se passer du coup de main de prestataires. Ce qui explique peut-être au passage pourquoi le projet de data center irlandais ressort de terre après avoir été annulé une première fois.


Et ça ne va pas aller en s'arrangeant, Apple ne cessant d'empiler de nouvelles fonctions liées à iCloud, comme la sauvegarde gratuite le temps de transférer ses données, qui sera active avec iOS 15. 

 

REF.:

mercredi 23 mars 2016

Apple voudrait fabriquer ses serveurs pour éviter tout espionnage




Apple a comme ambition ultime d’assurer seule la gestion de son infrastructure dans le nuage, notamment pour des raisons de sécurité, explique The Information.
Ces précisions font suite à de précédentes révélations sur la signature d’un contrat avec Google pour héberger une partie des données dont s’occupaient les serveurs d’Amazon. Apple a ses data centers pour iCloud, elle en a d’autres en chantier en Europe et en Asie, mais elle loue également des ressources à Amazon et Microsoft. Il lui est encore impossible pour le moment de se passer de leurs services.
Le data center d'Apple à Maiden en Caroline du Nord
D’après une source de The Information, le projet “McQueen” dévolu au stockage de données n’est qu’un chantier parmi au moins six différents. Apple travaille à fabriquer des serveurs, des équipements réseaux et des systèmes qui pourront un jour permettre aux développeurs de faire fonctionner leurs apps, lorsqu’elles se reposent sur des fonctions réseau. C’est ce que proposent depuis longtemps Amazon Web Services, Google Cloud Platform ou Microsoft Azure qui ont — ou ont eu — comme clients Spotify, SnapChat ou Instagram pour ne citer qu’eux.
Qu’Apple veuille fabriquer ses propres serveurs n’a rien d’inédit dans le principe. Google le fait, tout comme Dropbox qui est en train de s’émanciper d’Amazon.
Toujours d’après le site, Apple s’est heurtée à des insuffisances dans les performances de différents produits logiciels ou matériels, venant de chez Cisco, HP ou encore Cumulus Networks qui n’étaient pas capables de répondre à l’augmentation de ses besoins.
L’article raconte surtout que ces efforts sont en partie motivés par une volonté de cadenasser les infrastructures d’Apple vis à vis de regards un peu trop curieux.
Apple a longtemps soupçonné que des serveurs qu'elle avait commandés auprès de ses fournisseurs traditionnels étaient interceptés pendant leur livraison, et que des puces y étaient ajoutés et leur firmware manipulé par des tierces parties non identifiées, dans le but de les rendre vulnérables à des infiltrations. À une occasion, Apple a même confié à des personnes le soin de prendre en photo des cartes-mères, d'annoter la fonction de chacun des composants et d'expliquer la raison de leur présence. En fabriquant ses serveurs selon ses spécifications, Apple se garantirait toute intrusion matérielle extérieure.
AppleInsider rappelle un épisode de 2014, où des documents de la NSA datant de 2010 illustraient comment étaient interceptés des routeurs Cisco avant leur arrivée chez leurs clients. L’agence en profitait pour y installer ses équipements d’écoute. Proprement remballés, ils étaient remis en route vers leur destinataire final qui n’y voyait que du feu. Cisco décida par la suite d’envoyer les commandes de certains de ses clients sensibles à des adresses qui empêcheraient de faire le lien avec ces entreprises et éviter ainsi tout détournement.
Il se passera toutefois quelques années avant qu’Apple puisse profiter d’une telle indépendance et dans l’intervalle, elle a besoin des serveurs de ses partenaires pour renforcer son infrastructure et suivre sa croissance galopante.

Source.: