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mardi 16 mai 2023

NASA : le voyage dans l'espace de Scott Kelly aurait bien modifié son ADN

 

NASA : le voyage dans l'espace de Scott Kelly aurait bien modifié son ADN

Les scientifiques de la NASA le pressentaient, et ils en ont désormais la preuve : voyager au long cours dans l’espace affecte l’ADN humain. En témoignent les modifications subies par Scott Kelly, l’astronaute américain qui détient le record du nombre de jours consécutifs passés en orbite : 340 en tout. 

 Après 340 jours passés à bord de la Station spatiale internationale, est-ce réellement Scott Kelly en personne qui est revenu sur Terre ? Eh bien, pas tout à fait… À l’issue de son séjour en orbite, l’organisme de l’astronaute américain a en effet subi une série de modifications biologiques, et notamment une altération de son ADN, comme le révèle une étude menée par la NASA.


Comparé avec son jumeau resté sur Terre

Pour analyser l’évolution de son génome, les scientifiques de l’Agence spatiale américaine n’ont eu qu’à le comparer à une réplique parfaite : son jumeau, Mark Kelly resté sur Terre. Avant l’épopée spatiale de Scott, les deux frères possédaient des caractéristiques physiques, biologiques et génétiques en tous points similaires.

Mais dès le retour de l’astronaute, les chercheurs ont constaté d’étonnantes différences : Scott Kelly était 5 centimètres plus grand qu’avant son départ, sa masse corporelle avait diminué, son microbiote intestinal était bouleversé, et son ADN, plus exactement, l'expression de son ADN, avait connu des modifications.

De nouvelles découvertes

Plus récemment, fin janvier 2018, une nouvelle révélation est venue confirmer les changements survenus dans le génome de Scott Kelly. Les scientifiques de la NASA en ont désormais la preuve : l’année passée dans l’espace par l’astronaute a modifié chez lui l'expression de certains gènes, plus précisément activé des centaines de "gènes spatiaux". En conséquence, son système immunitaire, la formation de ses os, sa vision et d’autres processus physiologiques ont été altérés.

"Quand il est allé dans l'espace, cela a produit comme un feu d'artifice d'expression génétique", explique à Business Insider, Christopher Masonn, l'un des responsables de l'étude et professeur agrégé au Weill Cornell Medical College. Plus important, ces changements semblent en partie irréversibles : même si certaines des modifications génétiques sont revenues d’elles-mêmes à la normale après le retour sur Terre, environ 7 % d’entre elles étaient toujours présentes plus de deux ans après son retour.

En plus des processus évoqués plus haut, les changements qui ont perduré concernent des gènes impliqués dans la réparation de l'ADN ainsi que ceux répondant à un environnement pauvre en oxygène ou riche en dioxyde de carbone. Si ces changements peuvent être une réponse du corps à l'environnement spatial, les causes de ces troubles ne sont pas encore clairement établies.

Le stress spatial influence l’action des gènes

"Ces changements sont supposés être causés par le stress du voyage spatial, qui peut provoquer des changements dans les voies biologiques des cellules", avancent les scientifiques de l’Agence spatiale américaine dans un communiqué. "De telles actions peuvent déclencher l’assemblage de nouvelles molécules, comme un lipide ou une protéine, la dégradation cellulaire, et peut activer ou bloquer des gènes, lesquels modifient la fonction cellulaire", précise la NASA.

Christopher Mason, avance néanmoins une hypothèse pour expliquer cette réaction biologique encore mal comprise : "Bien souvent, quand le corps rencontre quelque chose d’étranger, une réponse immunitaire est activée. Le corps pense qu’il y a une raison de se défendre. Nous savons que par certains aspects, être dans l’espace n’est pas une expérience agréable, et cela est la manifestation moléculaire du corps répondant à ce stress".

Néanmoins, des chercheurs soulignent que ce type de modification de l'expression des gènes n'est pas un phénomène étonnant, ni rare. Même sur Terre, exposer un individu à un environnement différent ou stressant peut entraîner des altérations dans l'expression de son ADN. La découverte au sujet de Scott Kelly n'en reste pas moins d'intérêt pour les spécialistes.

Vers une meilleure préparation des voyages martiens

Alors que la NASA tente actuellement d’identifier toutes les conditions requises pour voyager au long cours dans l’espace, et notamment vers Mars, mieux comprendre les raisons et les mécanismes d’activation des "gènes spatiaux" pourrait contribuer à rendre possible de telles missions, prévues pour durer près de trois longues années.

Les chercheurs n’en sont pour l’instant qu’aux prémices de leurs découvertes. Les analyses se poursuivent grâce au travail méticuleux de plus de 200 scientifiques, originaires d’une trentaine de pays, qui s’attellent à l’étude des modifications génétiques, physiologiques et biologiques induites dans le corps de Scott Kelly après son séjour de près d’un an à bord de l’ISS.

 

 

REF.:  https://www.maxisciences.com/espace/nasa-le-voyage-dans-l-espace-de-scott-kelly-aurait-bien-modifie-son-adn_art40468.html

jeudi 20 avril 2023

Et si l’ADN non-codant était plus important que prévu ?

 

 

Et si l’ADN non-codant était plus important que prévu ?

Publié le 18 Avr 2023 à 22H00 Modifié le 20 avril 2023
L’ADN non codant pourrait finalement être bien plus utile qu’on ne le pensait. 
Le génome humain se compose de près de trois milliards de paires de bases. Pourtant, parmi ce nombre incroyable d’informations, seulement 2% servent réellement à coder des protéines. Les 98% de l’ADN non-codant restant sont considérés comme inutiles. Cette conclusion est peut-être trop rapide et cet ADN « indésirable » pourrait bien être une sorte de trésor génétique.

De l’ADN non-codant sous-estimé ? L’ADN des organismes se compose souvent de millions, voire milliards de paires de bases. Seulement, dans la plupart des cas, très peu de ces informations permettent réellement de coder des protéines.

C’est aussi le cas chez l’humain, où parmi les trois milliards de paires de bases existantes, seulement 2% permettent de coder des protéines. Le reste, qu’on appelle ADN non-codant, a longtemps été considéré comme inutile. Pourtant, une équipe de chercheurs de l’Université de Tel Aviv vient de publier d’autres conclusions dans la revue The Royal Society.

ADN non-codant, ADN codant… quelles différences ?

L’ADN est une molécule universelle. Elle se trouve chez tous les êtres vivants et forme les chromosomes. Cette macromolécule se compose des quatre fameuses lettres A, T, G et C, appelées communément les bases azotées. C’est pour cela que l’on estime souvent la taille du génome en « paires de bases ».

Chez quasiment tous les êtres vivants, l’ADN se divise en partie codante et non-codante. Cette dernière étant bien souvent majoritaire. On a longtemps appelé l’ADN non-codant « ADN poubelle » ou « ADN satellite ». Il s’agit de l’ensemble des séquences du génome qui ne finissent pas par être traduites en protéines. Pour autant, actuellement, ses fonctions biologiques sont encore mal connues, voire même sous-estimées.

Malgré tout, les chercheurs ont découvert quelques-uns de ses rôles. Certaines régions non-codantes jouent ainsi un rôle dans la régulation de la transcription. C’est l’étape de création des ARN messagers par copie de l’un des brins d’ADN. D’autres séquences vont permettre l’organisation et la maintenance du génome.

Il y a plusieurs types d’ADN non-codant. Il peut notamment s’agir de séquences répétées, soit en tandem (ADN satellite, mini satellite ou microsatellite) ou isolées. Ces dernières sont alors des transposons ou des rétrovirus. Des introns peuvent aussi interrompre des séquences codantes.

Lire aussi : Notre ADN détermine-t-il vraiment notre intelligence et nos risques de maladies ?

Un regain d’intérêt pour les introns

En 1977, deux scientifiques ont découvert, de manière indépendante, ces fameux introns. Ces derniers se dispersent au sein de notre génome, cependant certains peuvent aussi interrompre les séquences codantes. Pour cette découverte, Richard Roberts et Phil Sharp ont reçu un prix Nobel.

Ces introns se trouvent surtout dans les génomes complexes, comme ceux des humains, mais n’embarrassent pas les séquences des bactéries. Lorsqu’ils coupent les séquences codantes, ils rajoutent donc du travail au processus de traduction. Il s’agit du mécanisme permettant d’obtenir des protéines à partir de l’ARN messager, lui-même obtenu à partir de l’ADN.

Quand un intron s’intercale dans une séquence codant pour une protéine, il est également traduit. Ce qui oblige donc les cellules à mettre en place des processus assez lourds pour supprimer ces informations non-pertinentes qui rendent les protéines inactives. Et cela, en permanence ! Pour vous faire une idée, imaginez que chaque jour il vous faille supprimer des milliers de mots absurdes afin de lire et de comprendre une phrase.

Cela donne donc l’impression d’une vaste perte de temps pour les êtres vivants, hors procaryotes. De plus, le nombre d’intrants diffère en fonction des espèces. Ainsi, les humains ont près de 140 000 introns, tandis que les rats en ont plutôt 33 000, quant à la levure, elle en possède à peine 300.

Lire aussi : ADN ancien : voici le Groenland il y a 2,7 millions d’années


Les introns pourraient protéger les séquences codantes contre des mutations qui induiraient des délétions.

Pourquoi cet ADN non codant est-il toujours présent ?

Au vu du temps perdu qu’engendre le traitement de cet ADN non-codant, on peut se demander pourquoi l’évolution n’a pas fini par l’éliminer ?

Tout d’abord, les scientifiques émettent l’hypothèse que la suppression de morceaux d’ADN, même « inutiles » autour des séquences codantes, pourrait probablement nuire à la survie de l’animal, car cela pourrait aussi conduire à la suppression des mauvaises séquences.

Finalement, autour de ces régions codantes (au niveau de « frontières »), l’ADN « indésirable » pourrait même les protéger. Il agirait alors comme une sorte de tampon, en protégeant les séquences codantes de mutations qui pourraient gravement les affecter.

Pour voir cette hypothèse en action, les scientifiques ont ainsi créé un modèle mathématique. Ce modèle, qu’on appelle « la sélection induite par les frontières » explique deux choses. Tout d’abord la raison de la longueur des introns. Plus ils sont longs, plus les séquences d’ADN dans lesquelles ils s’insèrent subissent une pression de délétion et de mutation importante. Avoir de longs introns permet donc de les protéger.

Cette interprétation expliquerait aussi pourquoi il y a de si grandes différences dans le nombre d’introns par espèces : toutes ne sont pas soumises à la même pression mutationnelle.

Il est peut-être temps de revoir l’appellation d’ADN non-codant. C’est peut-être tout simplement notre connaissance qui est incomplète et cet ADN possèderait des fonctions que nous ne comprenons pas encore. De nouvelles fonctions à cet ADN émergent de plus en plus. Ce qui était donc une « poubelle » pourrait bien être une sorte de trésor génétique…

>> Lire aussi : Les mutations dans le règne animal jettent une nouvelle lumière sur le vieillissement

Question : Les jumeaux ont-ils le même ADN ?

Les jumeaux identiques sont fertilisés à partir du même œuf, ils ont donc les mêmes gènes. Ils partagent le même ADN, mais ils ne sont pas forcément identique. En effet, au moment où le zygote se divise en deux embryons, l’ADN commence immédiatement à diverger pour chacun d’eux. La différence d’ADN n’est pas détectée dans les tests ordinaires, mais si le génome complet des deux jumeaux est testé, on constate de nets différences. L’ADN de chaque personne diffère invariablement, même pour les jumeaux. Autre exemple similaire : les empreintes digitales sur une paire jumelle identique diffèrent également.

 

Note:

 Un intron est une portion d'un gène qui est transcrite en ARN, au sein d'un ARN précurseur, et qui est ensuite éliminée par un processus d'excision programmé et qu'on ne retrouve donc pas dans l'ARN mature. On trouve principalement des introns dans les gènes codant des protéines, où ils sont présents dans l'ARN pré-messager et excisés dans l'ARNm mature1. Les introns sont donc des régions non codantes. On trouve aussi des introns dans des gènes codant des ARN non codants comme les ARN ribosomiques ou les ARN de transfert

 Un élément transposable, appelé aussi transposon ou gène sauteur1 est une séquence d'ADN capable de se déplacer de manière autonome dans un génome, par un mécanisme appelé transposition. Cette transposition est rendue possible sous l'effet d'une enzyme, la transposase. Cette transposase coupe la chaîne d'ADN, qui est ensuite réparée. Le déplacement qui en résulte peut être simple (sans réplication du transposon) ou réplicative2. Mais il ne s'agit pas d'un réplicon et ne peut donc pas se multiplier de manière autonome[réf. nécessaire]. Présents chez tous les organismes vivants, les éléments transposables sont un des constituants les plus importants des génomes eucaryotes3. Ces séquences d'ADN mobiles constituent une part de ce qu'on appelle les séquences répétées dispersées et sont considérées comme des moteurs puissants de l'évolution et de la biodiversité

 Les Retroviridae (rétrovirus) sont une famille de virus qui regroupe les sous-familles suivantes : Orthoretrovirinae (en) et Spumaretrovirinae (en). Ce sont des virus à ARN monocaténaire de polarité positive infectant les vertébrés. Ils se distinguent notamment par la présence d'une enzyme virale : la transcriptase inverse (TI, ou encore RT pour reverse transcriptase), qui rétrotranscrit leur génome d'ARN en ADN pour être intégré par la suite dans le génome de la cellule hôte. La TI a la particularité de commettre relativement facilement des erreurs, ce qui fait que certains rétrovirus ont une grande variabilité génétique. Les Retroviridae disposent d'un fort pouvoir oncogène.

REF.:  https://www.science-et-vie.com/corps-et-sante/adn-non-codant-mutations-protection-genome-proteine-genetique-introns-102868.html

https://fr.wikipedia.org/

vendredi 7 février 2020

Une cellule nourrit l'espoir d'un traitement universel de tous les cancers

Une cellule nourrit l'espoir d'un traitement universel de tous les cancers

Le poumon, le foie, le sein, le pancréas... Les cellules cancéreuses diffèrent en fonction de l'organe qu'elles envahissent, et exigent chacune un traitement bien spécifique. Il existerait cependant une cellule immunitaire universelle capable de s'attaquer à presque tous les types de cancers.




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Bien que le principe de propagation des cellules cancéreuses soit très similaire d'un cancer à un autre, il existe autant de types de cancer que d'organes dans lesquels cette maladie peut se développer. Cancer du sein, du poumon, du cerveau, du foie, de la prostate... Puisque tous les cancers sont des pathologies distinctes, chacune requière un traitement bien spécifique adapté à sa neutralisation. C'était du moins jusqu'à présent le cas. Une équipe de chercheurs de l'université de Cardiff (Royaume-Uni) a en effet publié dans la revue Nature immunology une étude décrivant la découverte d'une cellule immunitaire capable de s'attaquer à tous les types de cancer à la fois.

Autant de méthodes d’immunothérapie que de types de cancer

Nous ne parlons pas du cancer, mais des cancers, que seuls des traitements spécifiques à chaque type de cellule cancéreuse sont capables de soigner. Qu'ils fassent appel à des procédures chirurgicales ou à l'insertion de substances médicamenteuses dans l'organisme, comme la chimiothérapie, de nouveaux traitements sont sans cesse mis au point dans un souci d'amélioration des conditions de vie et des délais de guérison des patients atteints d'un cancer. L'une des dernières percées en termes d'immunothérapie à avoir fait son entrée dans l'arène de l'oncologie : les cellules CAR-T ("Chimeric antigen receptor T").
Les cellules CAR-T sont des lymphocytes T, des cellules immunitaires qui identifient et détruisent toutes les cellules reconnues comme étrangères à l’organisme. Bactéries, virus ou cellules cancéreuses, les lymphocytes T peuvent se battre contre tous les envahisseurs. À condition d’exprimer à leur surface une protéine chimérique (TCR) capable de reconnaître spécifiquement les cellules étrangères à éliminer, de manière à ne pas s’en prendre aux cellules saines. Les cellules malades diffèrent d’un cancer en autre, ce qui explique qu’il existe autant de TCR que de types de cancer. Cependant, le catalogue de la multitude de TCR est très épais et nous ne les possédons pas toutes. Nos lymphocytes ne peuvent donc pas attaquer toutes les cellules cancéreuses avant d’avoir l'arme adéquate, qu'il est parfois nécessaire d'injecter au patient qui ne la produit pas seul.
Afin d’adapter les lymphocytes T au traitement d’un type particulier de cancer, la méthode CAR-T consiste dans un premier temps en l’extraction des lymphocytes T du sang du patient atteint (voir schéma ci-dessous). Ces lymphocytes sont ensuite modifiés génétiquement afin de pouvoir présenter la protéine qui reconnaîtra les cellules cancéreuses, puis ils sont réintroduits dans le sang du patient par injection. L’objectif et d’insérer au sein du génome des lymphocytes le gène exact codant pour la protéine nécessaire à la reconnaissance des cellules cancéreuses. Le gène diffère pour tous les types de cancer, et les thérapies CAR-T sont donc très diverses. Cette méthode est toutefois inefficace face aux tumeurs solides, symptomatiques de la majorité des cancers que la thérapie CAR-T ne permet ainsi pas de traiter.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir © Mehdi Benyezzar pour Sciences et Avenir

La protéine MR1 est présente dans tous les types de cellules cancéreuses

La protéine chimérique TCR des lymphocytes est essentielle à leur capacité de repérage des cellules cancéreuses, ce qui conduit à leur élimination. Ces cellules malades contiennent des protéines anormales que les lymphocytes peuvent identifier comme appartenant à des cellules cancéreuses. En présence du bon TCR dans leur membrane, les lymphocytes T font une "ronde" des cellules du secteur (le foie, le poumon ...) à la recherche des fameuses protéines anormales. Celles-ci sont attachées à des antigènes de leucocytes humains (HLA pour "Human leukocyte Antigen" en anglais), et c'est cette molécule qui est reconnue par le TCR des lymphocytes T. Le problème, c'est que ces HLA diffèrent en fonction des types de cancer et varient également d'une personne à une autre. Autant de paramètres qui ont jusqu'à présent empêché les scientifiques de créer un traitement unique à base de cellules T qui puisse cibler tous les cancers chez tous les patients.
Des scientifiques gallois ont découvert un nouveau type TCR qui reconnaît la plupart des types de cellules cancéreuses. Ce TCR ne sait identifier qu'un seul HLA, comme ceux des autres lymphocytes T, qui s'appelle MR1. MR1 se distingue des autres HLA bien particulièrement : il ne varie ni en fonction des types de cancers, ni en fonction des personnes. Autrement dit, bien qu'il ne sache reconnaître qu'un seul HLA, le nouveau TCR permet au lymphocyte T qui l'exprime sur sa membrane de savoir identifier diverses cellules cancéreuses car le HLA en question est naturellement présent dans différents types de cancer.

Le lymphocyte "universel" humain fonctionne chez les souris

La potentielle universalité de MR1 a interpellé les scientifiques qui ont entrepris de la mettre à l'épreuve dans le cadre d'une expérience sur des souris. Les chercheurs ont injecté des lymphocytes T qui possédaient le nouveau TCR capable de reconnaître MR1 à des souris porteuses chacune d'un différent type de cancer humain et dotées d'un système immunitaire humain. Les résultats furent surprenants : les nouveaux lymphocytes T neutralisèrent les cellules cancéreuses des poumons, de la peau, du sang, du côlon, du sein, des os, de la prostate, des ovaires, des reins et du col de l'utérus. Les lymphocytes des patients atteints de mélanome pouvaient également détruire les cellules cancéreuses de plusieurs patients en laboratoire, quel que soit le type de HLA du patient.
Tout aussi important à préciser, le TCR est parvenu sans souci à distinguer les cellules cancéreuses des cellules saines. Le professeur Andrew Sewell, auteur principal de l'étude, a déclaré dans un communiqué qu'il était "très inhabituel de trouver un TCR avec une spécificité cancéreuse aussi large". "Nous espérons que ce nouveau TCR pourra nous fournir une voie différente pour cibler et détruire un large éventail de cancers chez tous les individus", s'enthousiasme-t-il à l'idée de la conception d'une thérapie cancéreuse "universelle".

Sur la voie d'un traitement "universel" des cancers ?

Les mécanismes responsables de l'universalité du TCR découvert restent à investiguer, mais "ce nouveau type de thérapie par cellules T présente un potentiel énorme pour surmonter les limites actuelles du CAR-T, qui s'est efforcé d'identifier des cibles appropriées et sûres pour plus de quelques types de cancer", explique le professeur Oliver Ottmann, chef du département d'hématologie de l'Université de Cardiff. Le groupe de scientifiques prévoit de s'assurer, grâce à des tests de sécurité, que les lymphocytes T modifiés avec le nouveau TCR ne reconnaissent que les cellules cancéreuses. "Il y a beaucoup d'obstacles à surmonter, mais si ce test est concluant, j'espère que ce nouveau traitement pourra être utilisé chez les patients dans quelques années", précise le professeur Sewell.
"Le ciblage du cancer au moyen de lymphocytes T sensibles à MR1 est une nouvelle frontière passionnante : elle ouvre la perspective d'un traitement du cancer "universel", un seul type de lymphocytes T qui pourrait être capable de détruire de nombreux types de cancers différents dans la population", ambitionne le groupe britannique.

REF.:

samedi 24 février 2018

L'immortalité physique du corps et le Divin


Être éternel implique la fin de la vie inéluctablement:

Selon le neuropsychiatre,Boris Cyrulnik;L'homme augmenté est révolutionnaire,mais pas éternel.
Si notre génome devenait immortel,ou bien on serait une espèce vieille,parce qu'on serait complètement usé.
Ou alors,si on arrivait a contrôler l'extrémité des télomères des chromosomes ou si on arrivait a contrôler l'apopthose(mort cellulaire).On serait toujours jeune et immortel.
Ce qui ne nous empêcherait pas de mourir.Parce que si génotypement ,on était immortel,le hasard n'existerait plus.Et inévitablement un jour ou l'autre,on rencontrerait l'incendie,le tremblement de terre,etc qui nous tuerait.
c.a.d. que si on arrivait a contrôler les causes internes de la mort,le hasard n'existerait plus ,un jour ou l'autre on mourrait de cause externe.

Perdre un être cher:
Chez l'homme de Néandertal ,il avait 30 phonèmes l'incitant a la parole,il était canibale ,car il mangait le cerveau de ses proches lorsqu'ils mourraient ,et ça avait une fonction sacrée,qui le reliait a un esprit Divin.
Parce que manger quelqu'un qu'on aime c'était pour eux, le faire vivre en soi.
Alors que nous,on le garde dans notre mémoire.Pour eux,ce serait plus morale d'incorporer le corps que de le jetter.

Les croyances:
Il y aurait 500 millions d'athés sur la terre ,contre 7 milliards qui pense a Dieu ,ou le ressente.
L'Homme a inventé Dieu,et non Dieu qui a inventé l'Homme.
Il y a deux manières de rencontrer Dieu :
En partagent une représentation avec les gens qu'on aime.c.a.d. que l'enfant apprend a aimer le Dieu qu'aime
ses parents.On ne peut apprendre a aimer Dieu que lorsqu'on s'attache.

Ou bien : De passer de l'angoisse a l'extase.
C'est un élantion,c'est s'élancer en avant avec l' énergie.
Dans notre cerveau,on peut ressentir un sentiment que l'on appel Dieu(comme l'homme néandertal)qu'on a apprit pour partager le même monde que les gens qu'on aime(l'attachement).Donc,dans notre cerveau ,il y a une bandelette inférieure ,qui stimulée ,ça déclanche des sensations d'euphorie,sans objet.On a aucune raison d'être euphorique ,et quand on stimule trop ,il y a un faisceau latérale(dans notre cerveau) qui nous équilibre en déclanchant une angoisse.
Et l'inverse ,quand on stimule trop le faisceau latérale ,les gens on des angoisses terrifiantes,des tortures physiques.
Et tout d'un coup,................ils passent en extase ,c'est parce que le bonheur et le malheur, ne sont pas opposés, ils sont accouplés.

La religion en société:
On n'a pas forcément besoin de religion ,quand on se trouve dans une société qui est dépourvue de stress,qui est dépourvue de tout problême économique . Le Danemark,serait un modèle,ou l'on voit la christianisation et la religisiosité descendre .L'athéisme monté,,le bien-être croître . L'impact culturel participe beaucoup a la manière de croire en Dieu.Sinon,l'autre manière serait l'organisation sociale et culturel.Pour la radicalisation de la religion ,c'est que les croyants modifient leur système lymbique des émotions.
Ils n'y a pas d'ondes cérébrales de Dieu !Une expérience a été faites ou on a demander a des non croyants de se mettre en prière. Leurs système lymbique s,en fout éperduement ,aucune réaction.

Et les croyants, de se mettre en prière , le système lymbique consomme de l'énergie et au bout il y a les amygdales en amandes , qui est le socle neurologique des émotions intenses ,des colères,des angoisses intenses.Dès que le croyant se met en prière ,l'amande rhinencéphalique (de l'amygdale)s'éteint .
c.a.d. c'est une représentation ,qui modifie la manière dont notre cerveau ,dans notre corps change.
C'est pas le cerveau qui produit dieu,c'est la croyance en Dieu qui modifie le fonctionnement cérébrale.

Développement des neurones du cerveau:
Le cerveau dépend de la structure du milieux dans lequel on vit,elle est d'abbord affective,verbale et culrurel.
C'est tout ce que l'on a besoin pour le développement des neurones du cerveau.
      
REF.: Boris Cyrulnik

La soufrance et le gène de la vulnérabilité


Sommes-nous égaux devant le bonheur ?
 Le célèbre neuropsychiatre Boris Cyrulnik estime que la souffrance est un passage obligé pour atteindre le bonheur

Certaines personnes semblent y accéder plus facilement que d’autres, même quand le malheur s’abat sur elles. Existerait-il des gènes qui prédestinent au bonheur ? En s’appuyant sur les plus récentes découvertes en neurologie et en psychologie, le célèbre neuropsychiatre Boris Cyrulnik démontre dans son dernier livre, De chair et d’âme, qu’en matière de bonheur, la génétique oriente en effet nos choix de vie. Mais elle ne nous voue pas nécessairement à une vie heureuse ou à la dépression.

De même, les terribles épreuves subies par certains enfants ne les condamnent pas irrémédiablement à une vie ratée et malheureuse. 
Le milieu sensoriel, affectif, social et culturel dans lequel nous baignons refaçonne constamment notre cerveau, berceau des émotions. L’humain peut ainsi rebondir du malheur au bonheur. Ces deux antagonistes sont d’ailleurs inextricablement liés, souligne le théoricien de la résilience, Boris Cyrulnik. La souffrance serait même un passage obligé pour atteindre le bonheur. Sans elle, la vie n’aurait aucun intérêt.

Le gène de la vulnérabilité


À la fin des années 90, des chercheurs ont découvert que chez les singes et les êtres humains, certains individus ont des gènes qui synthétisent de longues protéines capables de véhiculer beaucoup de sérotonine, alors que d’autres individus sont de petits transporteurs de sérotonine. Neuromédiateur sécrété dans l’espace situé entre deux neurones, la sérotonine joue un rôle fondamental dans l’humeur. Elle stimule les désirs, améliore les fonctions cognitives, et un grand nombre de médicaments antidépresseurs accroissent sa présence dans le cerveau. 
« Or on constate que les petits transporteurs de sérotonine sont hypersensibles. Ils réagissent avec beaucoup plus d’émotivité aux épreuves que les gros transporteurs, beaucoup moins sensibles aux événements de la vie », confirme Boris Cyrulnik au bout du fil depuis Paris.

« Toutefois, cette tendance naturelle ne prédit absolument pas les dépressions à venir. » 
Prenant conscience très jeunes, pendant l’enfance, qu’ils sont vulnérables aux difficultés, les petits transporteurs de sérotonine s’organisent une vie stable et paisible, entourés de l’affection de maman et papa. Ils s’intègrent bien à l’école, laquelle encourage la routine. Par contre, ils supportent mal les déménagements. Lorsqu’ils se marient, ils font des maris fidèles et de gentils parents. 
En revanche, les gros sécréteurs de sérotonine ont besoin de fortes stimulations pour avoir l’impression d’exister. Enfants, ils sont des transgresseurs, et quand ils arrivent à l’adolescence, ils prennent des risques. Les filles font de l’auto-stop en minijupe et en débardeur. Les garçons font des excès de vitesse ou se lancent dans des bagarres inutiles, note Boris Cyrulnik.

Adultes, ils multiplient les aventures extraconjugales, et quand on les abandonne, ils ne souffrent pas longtemps avant de tourner la page. Toutefois, arrivés à un certain âge, ils n’ont rien construit et un nombre non négligeable d’entre eux sombrent dans la dépression. 
Alors que, chez les animaux, le fait d’être un gros transporteur de sérotonine est garant d’un rang élevé dans l’échelle sociale, chez les humains, les petits transporteurs, à force de bons résultats scolaires - très valorisés dans notre culture - et de travail routinier, accéderont souvent à des postes supérieurs. 
Mais les enfants sages et sans problèmes ne sont pas pour autant assurés de connaître le bonheur éternel, nous apprend Boris Cyrulnik dans De chair et d’âme, qui paraît aux Éditions Odile Jacob et qui arrivera dans nos librairies à la mi-novembre.

L’auteur cite les résultats d’une étude longitudinale menée par des chercheurs portugais sur une cohorte d’enfants modèles. Comme on s’y attendait, ces enfants irréprochables étaient devenus des adultes bien socialisés et sans troubles graves de la personnalité. Par contre, ils (davantage les filles que les garçons) étaient devenus anxieux et plus souvent déprimés que les enfants « normalement difficiles », c’est-à-dire plus sujets à provoquer de petits conflits sans grande conséquence. Rien n’est simple...


Période sensible

Ce déterminant biologique lié au transport de la sérotonine « n’empêche toutefois pas le milieu de marquer son empreinte dans le cerveau et d’orienter l’acquisition d’un style affectif - d’une manière d’aimer - particulier », rappelle Boris Cyrulnik. Le scientifique explique que les informations sensorielles qui enveloppent le jeune enfant induisent la création d’une myriade de nouveaux circuits dans le cerveau.

Les neurones établissent 200 000 contacts par heure au cours des quatre premières années de la vie, précise-t-il. 
Un enfant négligé, maltraité ou qui vit auprès d’une mère dépressive et malheureuse à ce moment critique du développement cérébral apprendra à son cerveau à canaliser (à « circuiter ») les informations vers les zones cérébrales qui déclenchent plutôt la tristesse, explique-t-il. Par contre, si l’enfant est rassuré et entouré d’une mère gaie, son cerveau sera formaté différemment et les stimulations de son milieu seront projetées de préférence vers la région cérébrale qui induit des sensations de bonheur et d’euphorie. « C’est la banalité du quotidien qui façonne le cerveau, souligne Boris Cyrulnik.

Les interactions quotidiennes établissent des circuits, des voies préférentielles, ce qui confirme l’intuition de Freud. » 
L’isolement sensoriel dans lequel se retrouve un enfant qui perd sa mère et ne trouve aucun substitut dans sa famille ou sa culture ralentit la création de nouveaux circuits cérébraux. Cette carence peut même mener à l’atrophie de la région fronto-limbique du cerveau. L’observation au scanner des cerveaux de jeunes orphelins abandonnés et privés de toute affection a en effet montré que cette zone cérébrale, responsable des émotions et de la mémoire, avait littéralement fondu. 
Lorsque ces enfants ont été confiés à des familles d’accueil généreuses, leur cerveau a retrouvé sa taille normale un an plus tard. Les gamins avaient également récupéré un niveau intellectuel normal et s’intégraient bien socialement. En s’appuyant sur ces exemples, Boris Cyrulnik affirme que tout n’est pas perdu pour un enfant abandonné, maltraité par la vie.

Grâce au phénomène de la résilience - que le neuropsychiatre a grandement vulgarisé -, « l’enfant pourra reprendre un autre type de développement si la famille et la culture disposent autour de lui de nouveaux tuteurs ». 
Boris Cyrulnik en sait quelque chose, lui qui est devenu orphelin à l’âge de cinq ans un jour de 1942, lors duquel sa mère polonaise est arrêtée et déportée.

Enrôlé dans la Légion étrangère, son père, Juif d’Ukraine, disparaît aussi. Le jeune Boris échoue alors à l’Assistance publique (l’orphelinat), où une institutrice, qui le croit en danger, le garde chez elle jusqu’à ce que des voisins les dénoncent. Le gamin est alors embarqué et enfermé dans une synagogue de Bordeaux. Il échappe de justesse à la déportation en s’éclipsant dans les toilettes au moment d’une rafle. Il a 11 ans lorsqu’il retrouve à Paris une tante qui l’inscrit à l’école. Il se passionne alors pour la natation, la nature et l’éthologie, c’est-à-dire le comportement animal mais aussi celui de l’homme, qu’il étudiera par le truchement de la psychologie, de la neurologie et de la psychanalyse.

 Influences déterminantes


Dans son livre, le neuropsychiatre explique que d’autres membres de la famille de l’enfant, des amis et même la culture peuvent en effet avoir une influence déterminante sur le développement de l’attachement en favorisant une évolution résiliente. Des enfants maltraités par un parent ne deviendront pas nécessairement maltraitants à l’âge adulte s’ils bénéficient du soutien d’une autre personne aimante de leur entourage et si leur communauté propose d’autres lieux éducatifs.

Le vulgarisateur de la résilience donne en exemple Bill Clinton qui, en dépit de la violence du second mari de sa mère, a réussi à développer une sociabilité tout à fait normale grâce à l’affection de sa mère et de ses grands-parents ainsi qu’aux nombreuses associations de sport, de musique et d’activités culturelles présentes dans son patelin. Si le petit Bill avait vécu dans un milieu fermé et isolé, son cheminement aurait été nettement plus difficile, prévient Boris Cyrulnik. 


La culture n’agit pas toujours favorablement, fait-il par ailleurs remarquer. Longtemps, les Européens et les Québécois ont cru qu’il valait mieux laisser pleurer les bébés et éviter de les prendre dans ses bras de peur qu’ils ne deviennent capricieux, rappelle-t-il. « Effectivement, un bébé dont on ne s’occupe pas arrêtera de pleurer au bout de trois heures, dit-il. Cela ne donne pas raison à cette théorie pour autant mais confirme en fait qu’un bébé non bercé apprend le désespoir.

Tout se passe comme s’il se disait : “Pas la peine de pleurer, personne ne viendra m’aider. Je suis seul au monde et je dois devenir indifférent pour ne pas trop souffrir.” » C’est un comportement courant dans les grands orphelinats. 
« À l’inverse, si, au moindre pleur, on se précipite sur lui pour le cajoler, on compromet aussi son développement, car le bébé apprend que son désir est roi : ta mère est à ta disposition, et si elle n’accourt pas tout de suite, c’est qu’elle est une mauvaise éducatrice », poursuit-il. En bref, le parent doit être ni trop distant ni trop protecteur afin que son enfant apprenne à surmonter les épreuves. Alors, il pourra développer un attachement solide et sans inquiétude (« sécure ») qui lui permettra de s’épanouir.
 
Sans souffrance, point de bonheur

Pour que se tisse un lien d’attachement, l’enfant doit vivre quelques frayeurs (une voiture qui klaxonne, un chien qui jappe, un inconnu qui entre dans la maison), que sa mère ou son père sauront apaiser. Privé de ces petites frayeurs, l’enfant n’a pas de raison de s’attacher, affirme Boris Cyrulnik. « Une alerte pacifiée, un chagrin consolé donnent à une figure d’attachement un pouvoir tranquillisant et permettent à l’enfant de reprendre confiance en soi et d’éprouver le plaisir de partir à la découverte de l’inconnu », précise-t-il dans son livre.

« Quand les parents, au contraire, entourent le petit au point de l’enfermer dans une prison affective, toute séparation est alors vécue comme une menace de perte. » 
L’enfant rassuré éprouve un intense bonheur quand il retrouve la personne à laquelle il est attaché et dont il a été temporairement privé de la présence. Par contre, l’enfant assiégé par le dévouement amoureux de sa mère peut ressentir du déplaisir au moment des retrouvailles, comme la nourriture finit par provoquer le dégoût lorsqu’on a mangé à satiété. « C’est donc le rythme, la pulsation et l’alternance qui provoquent la sensation de joie ou de bonheur extrêmes », souligne-t-il.


« On peut donc dire que les séparations entre la mère et son enfant sont nécessaires au cours de l’éducation. Si ces séparations sont durables au point de devenir des abandons et des isolements sensoriels, l’alerte biologique jamais calmée finit toutefois par faire éclater les cellules, expliquant ainsi l’atrophie cérébrale observée chez les enfants abandonnés dans des orphelinats et leur instabilité émotionnelle », écrit M. Cyrulnik. 
On peut dire aussi que lorsqu’il n’y a jamais de séparation, la routine qui enveloppe l’enfant supprime toute sensation d’événement. Or un cerveau qui n’est pas stimulé rend l’enfant passif, incapable de décider. « Seul le couplage “tristesse de la séparation” et “bonheur des retrouvailles” apprend à l’enfant à surmonter ses petits chagrins et lui permet d’acquérir un sentiment de confiance. Pour accroître l’attachement d’un petit enfant, il ne suffit pas de satisfaire ses besoins, insiste Boris Cyrulnik.

Au contraire, c’est l’apaisement d’une souffrance qui l’augmente et non la satisfaction d’un plaisir. » 
L’empathie, cette faculté de ressentir ce que pensent et ressentent les autres, prépare à la parole et à la socialisation, poursuit-il. Or le développement de cette faculté est compromis autant chez les enfants privés d’une base de sécurité en raison d’un abandon que chez les bambins sous l’emprise d’un amour parental trop bienveillant qui les isole du monde extérieur. Une fois à l’adolescence, l’individu qui a été « trop entouré ne saura pas harmoniser ses désirs à ceux du partenaire espéré car il n’aura pas appris à se décentrer de lui-même ».
 
 Une seconde chance à l’adolescence

Au cours des premières années, l’attachement est particulièrement malléable, souligne le chercheur. Chaque rencontre a un pouvoir façonnant alors que les neurones envoient des prolongements synaptiques dans tous les sens. Puis, le cerveau s’apaise et l’enfant établit ses relations en employant le style affectif qu’il a inconsciemment acquis. 
Dans toutes les cultures, un enfant sur trois n’a pas acquis l’attachement « sécure », soit parce qu’il est tombé gravement malade, soit parce que sa mère est dépressive, soit parce que son père est disparu, indique Boris Cyrulnik.

Pour ces mal partis de la vie, l’adolescence représente une deuxième chance. Sous l’effet du déversement hormonal, le cerveau retrouve une certaine plasticité qui permet aux intenses émotions provoquées par les premières amours d’induire un remaniement du mode d’attachement. Dans le cadre des recherches qu’il effectue à l’Université de Toulon, Boris Cyrulnik a ainsi vu des délinquants apprendre à mieux se faire aimer. Un tel phénomène est plus courant chez les garçons qui connaissent un bouleversement hormonal plus intense que les filles, dont les sécrétions hormonales sont plus douces et plus graduelles, précise le chercheur. 
Plus tard dans la vie, à l’âge de la retraite, l’attachement subit généralement quelques transformations additionnelles.

À cette étape de la vie où les proches parents et les amis disparaissent peu à peu, l’environnement affectif s’appauvrit. Par contre, notre monde intime, constitué par le récit de soi qui est bien gravé dans la mémoire, prend le relais. « Les anciennes figures d’attachement s’internalisent. Une photo, une lettre ou un petit objet suffit pour les évoquer et provoquer un apaisement », indique Boris Cyrulnik. 
À cet âge, l’identité de la personne est plus forte que jamais. Elle nous permet de savoir ce qu’on veut, ce qu’on aime, là où on est fort et là où on échoue. Nos choix sont donc mieux adaptés alors que lorsqu’on est jeune, on fait parfois des choix malheureux parce qu’on se connaît mal. « Les jeunes ont une identité encore incertaine, ce qui fait qu’ils peuvent bien rêver de devenir chanteur alors qu’ils n’ont aucune aptitude », précise le chercheur. 
Quand on devient âgé, on peut aussi se rapprocher de Dieu. « Le psychisme a horreur du vide, affirme Boris Cyrulnik.

Alors, quand une personne âgée cherche à se représenter l’après-mort, elle éprouve une sorte de vertige au bord du gouffre et se sent apaisée dès qu’elle y place Dieu. » 
La plupart du temps, la personne âgée qui a vécu dans une famille croyante redécouvre Dieu et s’attache à lui. Les « sécures » « le remercient du miracle de vivre ». Plus vulnérables et plus rigides, les « insécures » entretiennent avec Dieu un hyperattachement anxieux qui les rend agressifs quand on tente de les faire douter de leur planche de salut. « Globalement, les croyants se sentent mieux que les athées parce qu’ils maintiennent au fond d’eux-mêmes une base de sécurité. Le fait de rencontrer régulièrement des gens qui partagent la même croyance structure leur enveloppe affective », explique le neuropsychiatre avant d’ajouter que la simple évocation de Dieu diminue les marqueurs biologiques du stress. 
Tout au long de son livre, Boris Cyrulnik nous montre que « la vie est une conquête perpétuelle, jamais fixée d’avance. Ni nos gènes ni notre milieu d’origine ne nous interdisent d’évoluer. Tout reste possible».


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 Source : Le Devoir, 3 novembre 2006

mardi 12 décembre 2017

Étude sur les conséquences futures d'éventuelles complications à la naissance(Dundine)

L'étude dite de Dunedin ou la plus longue étude sur le développement d'une population occidentale

 

Depuis les années '70 des scientifiques suivent le développement d'un groupe de plus d'un millier de personnes nées dans la région de Dunedin en Nouvelle-Zélande. Cette démarche longitudinale et multidisciplinaire étudie l'évolution de la santé physique, psychique et de la vie sociale de cette population depuis sa naissance. Elle éclaire parfois d'un jour nouveau notre vision du développement humain.

 
Cette expérience a commencé en 1972 quand des médecins ont décidé d'étudier les conséquences futures d'éventuelles complications à la naissance sur des enfants nés à la maternité de Dunedin. C'est comme cela qu'en 1975 les chercheurs ont fait une évaluation sur le développement de 1037 enfants de 3 ans, soit la plupart des enfants nés à Dunedin (+ de 90%) entre avril 1972 et mars 1973. Suite à cette évaluation il a été décidé de les suivre tout au long de leur vie. Cette étude réalisée par étapes dans le temps a donné lieu à de multiples publications et à une série de films documentaires réalisées en 2015 par Paul Casserly: "Qui sommes-nous? La grande expérience".

Cette expérience cherche donc à "comprendre ce qui fait de nous qui nous sommes". Les scientifiques qui l'ont initiée ont mis en place pour cela une méthodologie ambitieuse. Tout d'abord les personnes suivies le sont dans la plus grande confidentialité quelle que soit leur situation. Ce qui permettrait de créer une vraie confiance pour s'exprimer librement.
Les évaluations se sont faites de façon périodique entre 3 ans et 32 ans. La dernière a donc été réalisée en 2012, pour les 38 ans des personnes suivis, et la prochaine aura lieu dès cette année à partir du mois d'avril 2017.

À chaque étape de l'étude ils participent à Dunedin à des entrevues, des tests, des examens médicaux et à des enquêtes où ils sont évalués sur leur santé ainsi que sur leur vie personnelle et professionnelle. Actuellement 96% des personnes, en vies, suivies depuis leur naissance participent toujours à cette étude. Ce taux record de suivi dans une étude longitudinale serait dû à la fois au cadre de confiance et d'intérêt créé, mais aussi aux moyens financiers et humains mobilisés pour l'étude. Les nombreuses personnes qui ne vivent plus sur place (2/3) ont leur voyage et leur séjour pris en charge par l'étude où qu'ils soient dans le monde. Les chercheurs et enquêteurs suivent leur migration pour pouvoir rester en contact avec eux. Et si les personnes ne peuvent pas venir à Dunedin ce sont eux qui se déplacent pour les rencontrer.

Cette étude unique au monde a mis en avant de multiples éléments. L'information la plus emblématique de cette enquête a remis sur la table le débat entre l'inné et l'acquis chez l'Homme. Effectivement l'étude démontrerait que le tempérament d'un enfant de 3 ans serait d'une façon générale le même à l'âge adulte. Des éléments aussi importants et déterminants pour l'avenir se jouant aussi jeune, les scientifiques recommandent de miser sur les politiques publiques de la petite enfance pour développer des parcours équilibrés. L'apprentissage de la maîtrise de soi dès l'enfance serait la solution pour construire sa réussite personnelle, professionnelle et une meilleure santé.

Lorsque les jeunes entrent en maternelle, ils ont donc déjà leurs propres personnalités, classées en cinq types auxquels ils ne dérogeront plus: les équilibrés, les réservés, les affirmés, les inhibés et les indisciplinés. Aux trois premiers types, on promet santé, prospérité, amour et bonheur, au contraire des 17 % d’inhibés et d’indisciplinés. Colériques, asociaux, anxieux et toujours trop rigides, ils connaîtront les maladies cardiaques, le chômage, la criminalité et les dépendances, et bon nombre d’entre eux se retrouveront en prison, à moins qu’on trouve un moyen de les encadrer dès l’apparition des premiers «symptômes».
On a également établi que le nombre d’heures de sommeil influe directement sur le poids et l’anxiété d’un individu, et que les enfants qui «voient des choses» sont souvent à un stade précoce de schizophrénie, ce qui a permis aux médecins d’adopter une nouvelle approche concernant la détection de la maladie.La Schizophrénie et la psychose, commence a se développer surtout vers l'âge de 11 ans, à cause de problêmes de vascularisation sanguine au cerveau.

 L'étude analyse aussi les causes de la délinquance juvénile, l'impacte de la télévision sur les résultats scolaires, le manque de sommeil sur l'obésité et bien d'autres choses. Mais l'étude de Dunedin, comme beaucoup d'études, soulève des controverses et particulièrement quand cette recherche révèle que les violences conjugales seraient dues tout autant à l'homme qu'à la femme. La différence d'impact se porterait sur les différentes constitutions des deux sexes. 


Il s’agit de l’une des plus importantes études jamais effectuées sur les liens entre le mauvais traitement pendant la petite enfance et la santé à l’âge adulte. L’étude a révélé que des expériences négatives pendant la petite enfance, incluant la violence faite aux enfants et le dysfonctionnement familial, sont statistiquement liées à une plus grande incidence de problèmes de santé mentale, d’accoutumance, d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension artérielle et de coronaropathie à l’adolescence et à l’âge adulte.

 

 En plus de découvrir que la durée de la période passée en orphelinat est liée à un quotient intellectuel (QI) plus faible et à des problèmes de comportement, les chercheurs ont signalé que l’adversité en début de vie touchait les chromosomes des enfants et entraînait le vieillissement rapide de leurs cellules et augmentait probablement le risque de souffrir du cancer et de maladies du coeur à l’âge adulte.

 
Les données longitudinales représentent un outil scientifique comportant des marqueurs génétiques et environnementaux qui prédisent des troubles de l’humeur, des comportements antisociaux et criminels, de la psychose et de la toxicomanie à long terme.

La manière dont s’exprime le gène de la monoamine-oxydase (MAO) a une influence sur le taux d’enzyme et les processus biologiques. Les hommes qui ont été maltraités pendant l’enfance sont plus susceptibles d’être antisociaux si l’activité de la MAO est faible. Toutefois, les hommes dont l’activité de la MAO est faible mais qui n’ont pas été maltraités et les hommes dont l’activité de la MAO est élevée mais qui ont été maltraités ne sont pas devenus plus antisociaux.Les gens demandent souvent si nous naissons mauvais ou si nous le devenons. Aucun des deux « , résume-t-il. C’est une combinaison d’un gène et d’une expérience vécue.

L’étude longitudinale de Dunedin a également révélé que les individus ayant un gène de petite taille ou un allèle participant à la production de sérotonine étaient plus susceptibles d’être dépressifs ou suicidaires s’ils devaient faire face à l’adversité en début de vie. Les autres individus faisant face aux mêmes types d’adversité, mais qui possédaient deux longs allèles ou types de gène, étaient résilients et moins susceptibles d’être dépressifs.

 Fumer du cannabis régulièrement à l'adolescence peut provoquer une baisse des capacités intellectuelles à l'âge adulte, montre une étude publiée lundi par une revue scientifique américaine.

 

 Malgré des controverses cette recherche est devenue une référence mondiale. Elle aurait même participé à la lutte pour l'abolition de la peine de mort des mineurs aux États-Unis. Alors demain peut-être la politique de la petite enfance deviendra la grande priorité dans les programmes politiques ainsi que dans les actions des gouvernements. Savoir contrôler ses émotions, comme sa colère, permet de persévérer dans l’adversité. C’est l’une des compétences les plus importantes dans la vie « , explique Richie Poulton. Or, le self-control peut s’apprendre dans la petite enfance, notamment à travers des jeux. C’est aux premières années de la vie, quand le cerveau est le plus malléable, qu’il faudrait consacrer l’argent public  » afin d’avoir le meilleur retour sur investissement « , plaident les chercheurs de Dunedin.

 

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dimanche 8 octobre 2017

Comment fonctionne le cerveau,les neuronnes et la neuro-efficacité


Les pouvoirs du cerveau:

La conscience humaine, unique dans le monde vivant, est restée un mystère d'origine divine pendant des millénaires. Aujourd'hui, les récents et spectaculaires progrès scientifiques (de l'imagerie médicale à la physique quantique), le révèlent pour la première fois. Je pense donc je suis. Mais qui pense en nous? Qui sommes-nous?
Voyage au-delà de notre cerveau. Comme la conscience, l'intelligence humaine a propulsé l'homme au sommet de l'évolution, en lui offrant de dominer le monde. Mais aujourd'hui, l'intelligence serait en panne. Le QI moyen baisse,nous pensons moins rapidement que nos ancêtres,en quelques 100 millièmes de secondes. A travers une enquête sur la nature de ou des intelligence(s), nous découvrons les raisons de cette panne, et comment  «re-doper» notre intelligence grâce aux progrès scientifiques, dont des greffes de cellules cérébrales.Rappelons que l’hippocampe est une des seules régions où la synthèse de nouveaux neurones à partir de cellules souches est possible. Cette neurogénèse augmente avec l’activité physique et l’apprentissage.

Un cerveau intelligent n'est pas un cerveau qui fonctionne plus ,mais au contraire ,un cerveau qui fonctionne moins.C'est ce qu'on appel la neuro-efficacité.Ëtre intelligent c'est résoudre un problême ,en faisant le minimum d'effort.
L'inhibition c'est d'apprendre a contrôler nous-même les interférences qui viennent perturber notre intelligence .
Ce sont les bugs de l'intelligence! C'est avec le test de stroop(test: faut nommer la couleur sans le lire),que l'ont voit ça.

La myéline ,enveloppe les axones des neuronnes(appelé la matière grise) ,se forme après notre naissance et surtout par notre environnement . C'est la myéline qui permet a l'information de voyager rapidement et efficacement dans notre cerveau
 Aujourd'hui,la formation de la myéline est perturbée ,selon l'endocrinologue Barbara Demeneix.Notre intelligence est menacée par un fléau majeur du 21 ième siècle ,la pollution.On est exposé a des centaines de produits chimiques qui vont interférer avec l'hormone thyroidienne.La thyroide est située a la base du cou,est nécessaire au développement du cerveau depuis les premieres étapes du développement du foetus jusqu'a un âge plus avancé ,pour assurer la myélisation. Selon l'EFSA (European food safety authority)a analysé 297 pesticides ,dont une centaine,comme le byphénol A, BCP,les retardateurs de flame qui perturbe le fonctionnement de l'hormone thyroidienne.

Selon les neurobiologistes , 15% des cellules du cerveau qui sont des neuronnes ,les reste soit 85% ne communique pas grâce a l'électricité . On l'appel la glie.

Nous gardons en mémoire que 1% de l'information en souvenir ,le reste ,le 99% c'est de l'inconscient.
L'inconscient cognitif(selon le neurologueYves Agid) c'est 99 % des informations;On ne met en souvenir moins de 1% de ce qui nous arrive.Et  actuellement on est tous en train de lutter contre l'attraction terrestre,notre corps dépenses de l'énergie ,on lutte sinon on serait écrasé comme des crêpes,notre corps, notre cerveau perçoit, traite l'information et nous on en a aucune conscience et c'est le cas de 99 % de toutes nos informations qui arrivent en conscience et nous font souvenir que moins de 1% de toutes les informations. Et ce 1 % est fondamental,parce que ce 1% constitue notre mémoire de soi.Je suis celui qui a connu telle situation, je suis celle qui a connu tel traumatisme, triomphé de telles épreuves,donc ce serait presque rien dans notre mémoire,de ce presque rien qui nous constitue !


Les cellules gliales communique entre-elles et avec les neuronnes. Les cellules gliales ont non seulement certaines des propriétés des neurones, mais elles ont la capacité d’intégrer les messages apportés à partir de l’environnement pour produire un comportement. C’est dire combien elles sont importantes à considérer pour expliquer nos mouvements, nos émotions, nos pensées et combien elles sont des cibles thérapeutiques potentielles pour lutter contre les maladies du cerveau.Les cellules gliales sont bien plus nombreuses que les neuronnes et qui forment leurs environnement . Certaines fabriquent la myéline ,d'autres nourissent les neurones et les protègent.On les appelent les astrocytes . On a découvert que les astrocytes jouaient un rôle dans l'intelligence . Tout a commencer avec un génie . On a découvert dans le cerveau d'Einstein ,que son cerveau avait plus d'astrocytes. Les astrocytes,ou cellules gliales identifiées ,il y a plus d'un siècle sont complexes . Ils controlent les synapses ,le flux sanguin dans le cerveau,nourissent les neurones ,ils réagissent aux blessures . Ces tâches ménagère font que l'astrocyte contrôle les neurones.

Ce qui est a l'origine de nos capacités se trouve en partie dans nos gènes . Selon Robert Plomim ,généticien comportementaliste ,les gènes nous donne un potentiel et l'environnement nous permet de l'exprimer. Le Docteur Plomin,a fait des tests avec des clônes(des jumeaux)qui sont identiques et leurs test d'intelligence fait que leurs résultats sont plus près que d'un frère ou d'une soeur .
On a identifié plus de 300 gènes qui influent sur l'intelligence .C'est seulement 1 % qui a été identifié .


On ne parle plus de zone du cerveau,car la plupart des gènes qui agissent sur le cerveau affectent beaucoup de régions différentes.

Selon Rex Jung,neuropsychologue, nous utilisons différentes manières de raisonner.La créativité est un autre mode de fonctionnement du cerveau. Est-t'elle différente de l'intelligence ? La créativité est en fait un processus de raisonnement fondamentalement différent . Un musicien peut-être a la fois intelligent et créatif.
Sa théorie ,est que le réseau de l'intelligence se situe a la surface du cerveau. Avec la créativité ,les choses sont différentes,elle dépende principalement du réseau du mode par défaut.C'est un réseau qui se trouve plutôt au milieu , a l'intérieur du cerveau. Et ces deux réseaux échange en permanence les informations pour nous permettre de résoudre les problêmes posés par le monde qui nous entoure .
Ceux qui sont créatifs ,c'est ceux qui ont importés les idées de d'autres domaine(comme un dentiste,qui a déja étudier astronomie).

La Réalité est relative:
On a vu des cas de synesthésie,ce qui est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés, les lettres de l'alphabet ou nombres peuvent être perçus colorés.Si nous comparons a nouveau notre cerveau a une ville,nous observons que la frontière entre les quartiers n'est pas toujours très nette. Les informations liées a un sens atterrissent donc parfois dans la zone dédiée a un autre sens. Et cela crée des cas se synesthésies. C'est la preuve qu'une modification de nos circuits cérébraux peut changer notre réalité.Pour certains les jours de la semaine sont disposés dans l'espace,pour d'autres les mots ont un goût ,d'autres voient la musique. Le cerveau de chaque être est unique ,tout comme sa perception de la réalité.

Pour le Docteur D. Eagleman,la zone du verveau de l'Amygdale est impliquée dans certaines de nos émotions,notamment la peur.Elle constitue le système d'alerte de notre cerveau.Face a un danger potentiel ,elle réquisitionne toutes nos ressources cérébrales ,pour gérer la situation. Or il se trouve que quand l'amygdale est active ,les souvenirs qui se forment sont bien plus détaillés qu'en temps normal. C'est parce que notre cerveau est prévoyant ,et que lorsque notre cerveau sera soumis a la même peur ou au même danger ,nous disposerons de plus d'informations pour survivre et surtout quand un événement est potentiellement dangereux ,notre souvenir est donc plus riche. Voila pourquoi il nous paraît plus long.
L'impression de temps ralenti se forme a posteriori. Notre mémoire réécrit l'histoire de notre réalité.
C'est un prisme de plus entre le monde qui nous entoure et la perception que nous en avons. Le cerveau est le plus grand illusionniste de l'univers. Et nous croyons a tous ses mensonges. Nos perceptions nous semblent naturelles,pour interpréter le monde. Nos réactions nous semblent instantanées,alors que nous vivons en fait toujours dans le passé. Et nos informations sensorielles ne sont que des signaux électrochimiques envoyés,triés,assemblés et conditionnés par notre cerveau. Notre réalité est donc entièrement créée a l'intérieur de notre tête. C'est notre cerveau qui construit notre réalité. A partir du petit filet d'informations que nos sens lui fournissent,il écrit une histoire.Peut-être que chaque cerveau raconte un monde différent.
Il y a 7 milliards de cerveaux humains sur terre... et des milliers de milliards de cerveaux animaux.
Mais aucun n'a accès a toutes les facettes du monde.
Alors,qu'est-ce que la réalité ?
C'est notre cerveau qui en décide . Nos perceptions en sont la matière première. Elles atteignent nos récepteurs sensorielles,qui les changent en signaux électriques.Ces signaux circulent ensuite dans notre cerveau sur des autoroutes neuronales. Ils passent par des centres de traitements,puis deviennent notre réalité. Dans la ville qu'est notre cerveau ,certains quartiers sont dédiés a la vue;a l'ouie,ou au toucher. Et dans chaque quartier ,il y a des rues spécialisées.Par exemple ,dans le quartier de la vue,il y a la rue des couleurs ,celle des contours,ou encore celle des mouvements. Mais comme dans toutes les villes...aucun quartier ne fonctionne en autosuffisance.La vie d'une ville dépend des échanges qui s'effectuent a différents niveaux entre les habitants. Et c'est de toutes ces interactions que naît notre réalité personnelle. La réalité est donc l'oeuvre de notre cerveau. Elle se base sur des informations sensorielles,mais elle ne dépend pas de toutes pour autant. Si on prive le cerveau de ces informations,la réalité ne disparaît pas. En revanche il se passe quelque chose d'étrange.

Quelle est donc la vraie nature de la relation entre le monde extérieur,le cerveau et ce que l'on appelle la réalité ?
La réponse se trouve dans le fonctionnement du système visuel.
Retournons dans le cerveau .
Chaque hémisphère cérébral est formé du lobe frontal, lieu du raisonnement, fonctions du langage, coordination motrice volontaire ; du lobe pariétal, siège de la conscience du corps et de l’espace environnant ; du lobe occipital, permettant l’intégration des messages ; et du lobe temporal, centre de l’audition, de la mémoire et des émotions.
La plupart des informations sensorielles que nous recevons passent par le thalamus ,avant de se diriger vers le cortex,la substance grise située a la périphérie du cerveau. C'est donc le thalamus qui transmet au cortex visuel les données recueillies par les yeux. Cela explique la densité du flux d'informations qui circule du thalamus au cortex visuel. Mais ce flux est six fois plus dense en sens inverse. Cela signifie que la majorité des informations visuelles ne sont pas fournies par les yeux. Notre vision dépend moins de la lumière qui entre par nos yeux...que de ce que nous avons déja dans la tête. Il génère des images,en d'autres termes, même sans le monde ,le spectacle continue. Cela paraît fou,mais ce monde vit dans notre cerveau. Ce que nous voyons n'est qu'une simulation de ce qui se trouve sous nos yeux . Notre cerveau a recours a un modèle interne. C'est une représentation préfabriquée de la réalité,qui nous aide a déchiffrer notre environnement. Quand je marche dans cette rue ,pour le déduire,mon cerveau se base sur mon modèle interne,qui s'est construit au fil des expériences que j'ai accumulées en marchant pendant des années dans des rues comme celle-ci.Au lieux de reconstruire ma réalité en repartant toujours de zéro,mon cerveau compare les informations sensorielles qu'il reçoit au modèle qu'il a déja élaboré. Il l'affine et il le corrige. Mon cerveau fait ça tellement bien que je ne me rends compte de rien.
Le cortex visuel forme des prévisions a partir du modèle interne. Il les envoie au thalamus ,qui les compare aux informations que les yeux lui ont transmises.Le thalamus relève les différences entre les prévisions et les informations,et les renvoie au cortex, qui les intègre pour mettre a jour le modèle interne. Grâce a ce modèle interne ,le monde devant nous reste stable même lorsqu'on bouge. 


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jeudi 28 avril 2016

Incroyable succès d’une thérapie génique contre le vieillissement



Et si le vieillissement n'était pas une fatalité mais une maladie qu'il faut soigner ? C'est exactement ce qu'il faut en conclure après qu'une femme américaine ait rajeuni biologiquement de 20 ans après avoir subi une thérapie génique. 
En septembre 2015, Elizabeth Parrish, 44 ans et directrice de la société Bioviva a reçu deux thérapies géniques expérimentales développées par sa société : une pour se protéger contre la perte de la masse musculaire avec l’âge ; et une autre pour combattre l’appauvrissement des cellules souches responsables de diverses maladies et infirmités liées à l’âge.
Le traitement devait démontrer au départ l’innocuité des dernières générations de ces thérapies. Et si les données récoltées aujourd’hui sont correctes, c’est aussi le premier succès mondial de rallongement des télomères via une thérapie génique sur un humain. La thérapie génique a déjà été utilisée pour rallonger des télomères dans des cellules cultivées et sur des souris. Mais ce n’était jamais arrivé sur un humain.
Les télomères sont de petits bouts d’ADN qui se trouvent au bout de chaque chromosome. Ils font office de tampons pour protéger le chromosome de l’usure. Pour traduire, les télomères ont la même fonction que le petit bout de scotch au bout des lacets. A chaque division cellulaire, les télomères raccourcissent. Et au bout d’un moment, ils sont trop courts pour protéger le chromosome. Ce qui a pour effet de créer des dysfonctionnements cellulaires et le corps vieillit.
En septembre 2015, les télomères des globules blancs de Elizabeth Parrish ont été mesurés juste avant l’administration des thérapies géniques. Ces mesures ont été réalisées par SpectralCell, un laboratoire de test clinique spécialisé qui se trouve à Houston, Texas. Ils ont montré que les télomères de Parrish étaient anormalement courts pour son âge, ce qui la rend vulnérable aux maladies associées à la vieillesse.
En mars 2016, les mêmes tests réalisés par SpectralCell ont montré que ses télomères s’étaient rallongés d’une vingtaines d’années, de 6.71kb à 7.33kb. Ceci implique donc que les globules blancs de Parrish, (ses leucocytes), soient devenus plus jeunes. Cette découverte a été vérifiée indépendamment par HEALES, un organisme à but non lucratif qui se trouve à Bruxelles, et la Fondation de recherche biogérontologique, un organisme de bienfaisance qui se trouve au Royaume-Uni et qui oeuvre pour combattre les maladies liées au vieillissement.
Bien sûr, Parrish est hyper heureuse : « les thérapies actuelles n’offrent que des bénéfices marginaux pour les personnes souffrant des maladies liées au vieillissement. En plus, les modifications de nos styles de vie ont un impact limité pour traiter ces maladies. Les avancées en biotechnologie sont la meilleure solution, et si les résultats sont correctes, nous venons d’entrer dans l’histoire. »
BioViva va continuer de surveiller le sang de Parrish pendant plusieurs mois et années. Pendant ce temps, BioViva va tester de nouvelles thérapies géniques. Il faut encore vérifier su le succès pour les leucocytes peut s’appliquer à d’autres organes ou tissus, et si ça fonctionne sur tous les patients. Pour l’instant, toutes les réponses reposent dans les cellules d’Elizabeth Parrish, le « patient zéro » de la thérapie génique réparatrice.



Sources :BioViva

dimanche 21 février 2016

Le deuxième cerveau : Le système nerveux entérique.

Avec seulement plus de 30% de changement dans l'intestin(microbiote) ,cela va probablement produire une maladie.A toute les secondes ont émet dans notre entourage plus de 300 bactéries,virus,et champignons provenant de notre microbiote !

Il y a entre 200 a 500 millions de neurones (autant qu'un petit animal de compagnie)dans le tube digestif. Selon Michel Neunlist ,neurogastroentérologue a Nantes, France; Notre tube digestif représente la surface d'un terrain de tennis . Le deuxième cerveau ,c'est notre système nerveux entérique ,qui suit l'oesophage jusqu'a l'anus ,il est long de 9 mètres.Il entretient avec le système immunitaire une relation étroite ,car il est responsable de réguler l'appareil digestif de façon indépendante. Il contrôle la paroi intestinale , appelée barrière épithéliale,de manière a permettre le passage des nutriments sans laisser passer les toxines ou les pathogènes .
Le système nerveux entérique a les mêmes types de neuromédiateurs qui sont contenus dans notre système nerveux centrale (cerveau).On a une quinzaine de neuromédiateurs ,comme l'acétylcholine,la sérotonine,le VIP, la gaba, etc...
La sérotonine c'est l'hormone du bonheur du cerveau, est produite a 95% dans l'intestin.Et il y a différents neuromédiateurs qui emprunte différents chemin comme le nerf vague,le système sanguin ou le système immunitaire ,pour rendre au cerveau.
Donc l'intestin, peut envoyer une multitude de signaux ,tel que l'anxiété,la dépression , au cerveau. Alors si la sérotonine baisse ,au niveau de l'intestin , l'anxiété et la dépression augmentera.

Selon, le Docteur Stephen Collins,gastroentérologue de Farncombe Family Research Institut, de l'Université Mc Master d'Ontario,on a pu modifier le tempérament agressif d'une souris stérile (axénique)en colonisant son intestin avec des bactéries pour qu'elle devienne moins agressive et vice-versa.
Donc,le microbiote peut influencer le comportement et la chimie du cerveau.La connection entre le cerveau et l'intestin ,implique les nerfs, les signaux immunaulogiques , les métabolites ,et essentiellement le microbiote et les hormones ,et qui va dans les deux sens.
Le microbiote a son mot a dire dans les maladies du ventre et de la tête.La transplantation fécale ou greffe de selle peut contribuer a vaincre la C-difficile . C'est ce qui a sauvé Micheline Proulx, avec cette greffe venant de sa fille.
Le microbiote de souris mince colonisée dans le système digestif de souris obèse a contrecarré les effets délétères du microbiote des souris obèses(diabète type-2).

Avec la  bactérie Akkermansia Muciniphila,selon les travaux du docteur Patrice Cani,microbiologiste de l'université Catholique de Louvain a Bruxelle en Belgique.On pense que la canneberge riche en polyphénols(antioxydant) serait favorable au développement de cette bactérie Akkermansia.C'est le même effet avec les petits fruits ,et ce changement du microbiote en seulement quelques jours procure des effets bénéfiques directe.Les bactéries probiotiques des yogourts aussi,ont un effet bénéfique (comme Lactobacillus Casei).Les bactéries de notre microbiote transforme 30 % de nos calories, en transformant les légumes,fruits et les céréales crus que nous consommons.


Ref.:

jeudi 11 février 2016

Santé : L'optimisation des gènes , un facteur de longévité !


Plus l'activité de vos gènes changent,plus ils affectenteront si vous allez être en bonne santé ou plus sensibles à tomber malade.Nous pouvons influencer les activités de nos gènes.Nos gènes réagissent directement à la façon dont nous vivons.Chaque fois que les cellules sont impliqués, cela doit donc être dû a notre ADN.Le fonctionnement de votre génome, constitués d'ADN, sont le cerveau de vos cellules.La plupart des recherches génétiques a porté sur la recherche des mutations dans les gènes qui ont causé des maladies.
Des mutations dans les gènes ont été trouvés ,qui correspondait a la maladie d'Alzheimer.Après 30 ans, votre corps de manière incrémentielle à environ 1% par an ,commence à perdre de ses fonctions.

L' activités de nos gènes dépendent tellement de notre mode de vie.Surtout:notre alimentation, le niveaux de stress, le niveau d'activité physique.

Pour vieillir en santé,il faut un bien-être radical.

L'ADN ne cesse d'évoluer.L'ADN est morcelé en plusieurs morceaux de petite taille appelées chromosomes,et dans les chromosomes il existe des segments spécifiques appelées gènes.- Certains gènes peuvent fabriquer des protéines- Certains gènes contrôlent l'activité d'autres gènes.- Nous avons entre 19.000 et 25.000 gènes et seulement entre 1,5% a 4% sont notre vrai ADN et les 95% restants sont de l' ADN poubelle(ou ADN non-codant).


L'ADN qui était autrefois considéré comme indésirable , contrôle l'activité de nos gènes.L'ADN poubelle nous permet d'influencer l' activité de nos gènes.Et la réponse nous vient de l'épigénétique !





De manière remarquable, il semble qu’une multitude de facteurs environnementaux, activité physique, alimentation, stress, méditation, soient en mesure de transformer, parfois de manière irréversible, non seulement le fonctionnement mais également la structure de certains de nos gènes. Récemment, des chercheurs américains de l’Université d’Etat de l’Oregon ont ainsi montré qu’une consommation régulière d’un composé appelé sulforaphane (présent dans certains choux, dont le brocoli) pouvait activer l’expression d’un gène dit « suppresseur de tumeur » et prévenir ainsi le développement de certains cancers (côlon et prostate). Cette étude est d’autant plus intéressante qu’elle montre également que cet effet épigénétique semble persister assez longtemps même si les sujets cessent de consommer du sulphoraphane (Voir Clinical Epigenetics).

D'autres études suggèrent que plus de 400 gènes influencent notre ADN.Tout ce que vous penser, que vous ressenter, et expérienter à chaque instant, détermine l' activités de vos gènes affectant votre durée de vie,votre niveau de Santé et de votre niveau de bien-être.

L'Épigénétique montre comment les composants de style de vie peuvent conduire à des changements immédiats dans nos activités.
Plusieurs de ces modifications peut devenir permanente s'il y a une exposition répétée.

L' ADN dans le noyau est entouré par un revêtement connu sous le nom d'histone.La façon dont l'ADN est pliée à l'intérieur des histones affecte l'activité des gènes.Tout a la capacité de changer chimiquement votre ADN.Quand vous vivez de meilleur façon afin que vos gènes vous serve, c'est ce qu'on appelle les Super Gènes. 

Votre ADN garde une trace de qui vous étiez, et aussi qui vous êtes en train de devenir.
Le fardeau de garder vos cellules et les gènes en forme optimale repose sur vous. 
Les maladies chroniques laisse des traces sur les gènes 10 ans auparavant. 
Lorsque vos choix vous serve pour le mieux, ainsi que ceux qui vous entourent,cela arrive quand votre santé et le bien-être sont optimisés. 

Guide -Lifestyle: 
- Se détendre
- Laissez Votre vie se dérouler naturellement 
- Ayez assez de sommeil: 8 heures 
- Suiver une routine quotidienne , et régulière, mais pas trop rigide.
- Restez en équilibre avec vous ,suivez un régime (manger de la nourriture naturelle, pas trop faire cuire un repas, pas trop manger) 
- Ne Sautez pas de repas (pas de fast-food, car il faut éviter l'inflammation,et le stress)
- Essayez de vivre dans l'instant présent.
- Centrez-vous,faite le point (le matin)
- Pesez-vous chaque matin.
- Éviter les longues périodes d'inactivité de sédentarité(bouger toutes les 30 minutes)
- Ne pas fumer 
- Buvez de l'alcool modestement 
- Ne buvez que dans un contexte social. 
- Restez conscient du danger de l'inflammation (les infections parodontale ,des gencives sont une grandes sources d'inflammations,et des virus peuvent entrer par vos dents déchaussées.)
- Restez conscient du danger de l'inflammation(vos gènes sont alors dans un piteux état). 
- Avoir soin de soi

*- La prévention standard était basée sur des statistiques à l'aide de grands groupes de personnes.
- L'auto-soin que vous prenez activement l'initiative d'adopter votre style de vie

 afin d'améliorer:
 
- Votre image de soi
- Votre énergie
- L'estime de soi
- Votre longévité
- Votre état de santé

 
  L'Auto-soins mène au bien-être radicale.
- Vous avez besoin de faire des choix tous les jours de votre vie ,qui vous permettra de renforcer les messages positifs entre les cellules et l'ADN.
- Votre génome et l'ADN qui compose vos gènes est l'une des parties les plus adaptables de votre corps.
- L'Études de l'épigénétique nous enseignent comment vivre de façon stratégique pour obtenir le meilleur de nos gènes pour nous servir. (Par: Lardenoble R. & Al, "Progress in Neurobiology" 2015.).
- Vous n'êtes jamais une victime impuissante des circonstances.
- Vous êtes en charge de tous les choix que vous faites. Au moment de choisir le choix moins stressant.
Ex: - éviter un déséquilibre
      - Prévenir l'inflammation
 
Parce que, le déséquilibre et l'inflammation sont vos plus grands ennemis.
- L'homéostasie garde tous nos systèmes physiologiques stable.
 
Quelles sont les causes de déséquilibre et de l'inflammation:

1- stress
2- mauvaises habitudes de sommeil
3- Une mauvaise alimentation
4- L'inflammation chronique

Que faire :
- 8 heures de sommeil
- Ayez une alimentation saine et équilibrée
- Gérer les attentes (anxiété)


- L'inflammation aiguë est visible, comme lorsque vous vous faites une entorse de la cheville ou brûler la peau.
- A faible activité, l'inflammation chronique peut être tout aussi dangereux pour votre santé, sinon plus.
- L'inflammation chronique, à faible niveau peut déclencher la libération de cytokines, la mort cellulaire et la dégradation des tissus, et disfonctionnement des organes.
- L'inflammation chronique est l'une des conditions les plus dangereuse pour la santé et le bien-être.

* Pour lutter contre l'inflammation, vous devez:1- Eviter la sédentarité2- L'obésité3- stress4- Le manque d'hygiène (en particulier de la bouche et des gencives) 
* Que faire : 
1- manger un régime qui combat l'inflammation (manger naturel, fibre, l'huile d'olive, ...) afin d'obtenir suffisamment de protéines, le poisson se substituer à la viande rouge, en particulier en utilisant le saumon ou le thon.
 2- Avoir une bonne nuit de sommeil(de sommeil paradoxal profond,les déchets du cerveau sont éliminés, évitant Alzheimer) Pour le sommeil: faire une pièce sombre, cool et calme, éliminer les sources de bruit,garder votre esprit vraiment clair. 
3- Gérer le stress 
4- Garder une habitude de méditer (la méditation a effectivement des effets au niveau cellulaire et génétique) 


Et pour avoir plus d'énergie ?
-Faire de l'exercise physique régulièrement,car plus vous augmenterez votre masse musculaire,moins vous aurez de gras intramusculaire, et plus vous aurez de mitochondrie !
Et plus de mitochondrie(ils sont dans 98% dans les cellules de vos muscles) ,plus vous aurez d'énergie! 
Les mitochondries sont comme la centrale d'énergie pour vos cellules ! Et la meilleure exercise pour votre santé de votre système cardiaque et pour votre masse musculaire(vos 620 muscles) est de faire des sprints ou des courses a 100% d'effort en seulement 60 secondes et de récupérer ensuite pour reprendre 3 a 4 fois ; est supérieure a une course a un rythme moyen !Et si vous avez plus de 60 ans utiliser la technioque de Miranda Edmonde-white ,les étirements musculaire!
* Le second génome est connu comme microbiome.Il y a 100 trillions de cellules dans le corps humain; le neuf dixième ne sont pas les vôtres.Il y a 2.000 types de bactéries qui sont en symbiose avec notre corps.Donc nous avons 2.000 autres génomes qu'ont garde et qu'ont prend soin.Des études récentes ont montré que ces bactéries intestinales contribuent à lutter contre l'inflammation dans le corps. Les bactéries intestinales interagissent avec la neurochimie du cerveau,prevenant l'Alzheimer.- La fibre de la pulpe du jus d'orange contribue à lutter contre l'inflammation.

Bienvenue a nos Super Gènes !






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