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lundi 6 février 2012

Volunia: Google devrait-il craindre son arrivée?


Moteur de recherche - Volunia: Google devrait-il craindre son arrivée?
«Le web est un endroit vivant: il y a les informations mais (...) la dimension sociale déjà présente a besoin d'émerger». 
© Shutterstock

ROME - Un professeur de mathématiques italien, inventeur d'un algorithme à l'origine de la création de Google, a lancé lundi depuis Padoue (nord-est) un nouveau moteur de recherche et réseau social, appelé Volunia, dont il espère qu'il concurrencera le célèbre géant américain.
Le nouveau site dont le slogan est «seek and meet» («cherche et rencontre») permet aux internautes non seulement de trouver plus vite une information contenue dans une page internet mais aussi de voir ou communiquer avec les personnes qui regardent la page en question.
«Le web est un endroit vivant: il y a les informations mais aussi les personnes, la dimension sociale déjà présente a seulement besoin d'émerger», explique son inventeur.
Selon M. Marchiori, qui, sur son site (www.volunia.com) présente son invention, tranquillement installé sur le banc d'un jardin public, les fonctions dont disposera Volunia seront utilisées à leur tour d'ici cinq ans par Google ou Yahoo.
M. Marchiori, qui présenta il y a 15 ans un moteur de recherche appelé Hyper Search basé sur un algorithme non breveté qui allait être repris par les fondateurs de Google, a enseigné au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et est même entré en 2004 à 34 ans dans la liste des 100 meilleurs innovateurs du monde de la Technology Review du MIT.
Larry Page, futur fondateur de Google à l'époque étudiant à Stanford, a assisté à la conférence de présentation d'HyperSearch et «était fasciné. Il m'a demandé de l'utiliser. Comme il n'était pas breveté, il l'a vraiment utilisé de la meilleure manière possible», a raconté sans animosité M. Marchiori.
Malgré des propositions d'embauche chez Google ou Yahoo, il a choisi de revenir enseigner en Italie, d'abord à l'Université de Venise puis désormais à Padoue (pour un salaire de 2 000 euros nets par mois), tout en poursuivant ses recherches.
Cela fait quatre ans qu'il travaille sur le projet Volunia avec un entrepreneur sarde, Mariano Pireddu, qui a apporté une partie des financements. Les deux associés espèrent développer leur entreprise grâce à l'afflux de publicité sur leur moteur de recherche de nouvelle génération.
Volunia, qui a fait l'objet d'un brevet aux États-Unis, a été lancé lundi en direction d'un nombre d'utilisateurs ciblés, mais il sera étendu en 12 langues dont l'arabe, l'anglais, le japonais et le russe, dans les jours à venir.

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