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mardi 13 août 2019

NSA: Avoir les bonnes autorisations pour traiter des documents secrets a la maison ?




NSA: Avoir les bonnes autorisations pour traiter des documents secrets a la maison ?

 

Le sous-traitant qui avait volé 50 To de données à la NSA condamné à neuf ans de prison

Technologie : Les procureurs n'ont cependant jamais réussi à prouver que l'ancien entrepreneur qui travaillait pour la NSA était à l'origine de la fuite de Shadow Brokers.


Harold Thomas Martin III, un ancien prestataire travaillant pour l'Agence nationale de sécurité américaine a été accusé et a par la suite plaidé coupable d'avoir volé plus de 50 To de données de la NSA. Il a été condamné à neuf ans de prison.

Harold Martin a été arrêté en octobre 2016 après que le FBI eut perquisitionné son domicile et trouvé des documents qu'il ramenait chez lui depuis des années, sans autorisation. Des fichiers ont été trouvés sur son ordinateur et dans sa voiture.

Certains de ces documents portaient la mention "très secret" et contenaient des renseignements sur l'infrastructure et les outils de la NSA, mais il y avait aussi des documents sur la Central Intelligence Agency (CIA), le US Cyber Command, et le National Reconnaissance Office (NRO).
 
 


Rien ne prouve que Martin ait partagé les dossiers

Martin a travaillé comme entrepreneur pour diverses agences gouvernementales américaines pendant 20 ans, entre 1996 et 2016. Au moment de son arrestation, il travaillait pour Booz Allen Hamilton, la même entreprise où Edward Snowden avait travaillé.

Il avait des autorisations qui lui permettait de traiter des documents et des dossiers sensibles du gouvernement, mais seulement au travail, et non à la maison.

Les procureurs ont décrit la planque de documents gouvernementaux découverts chez Martin comme étant d'une ampleur "époustouflante". Les avocats de Martin ont dit qu'il n'emportait des documents qu'à la maison pour étudier et devenir meilleur dans son travail et non dans l'intention de vendre des secrets d'État.

Aucun lien avec Shadow Brokers n'a jamais été prouvé

Au moment de son arrestation, le Washington Post a rapporté que Martin était le principal suspect dans l'enquête du gouvernement sur les Shadow Brokers, un groupe de pirates informatiques qui ont commencé à divulguer des fichiers NSA et des outils de piratage sur Internet à l'été 2016.

Dans un autre article, le New York Times a suggéré que Martin faisait l'objet d'une enquête pour avoir divulgué des documents à WikiLeaks.

Les autorités américaines ont inculpé Martin en février 2017 et il a signé un plaidoyer de culpabilité en mars 2019. Les procureurs n'ont jamais prouvé que Martin avait des liens avec les Shadow Brokers ou WikiLeaks. Martin a signé un accord de plaidoyer admettant sa culpabilité. Dans le cadre du plaidoyer de culpabilité, les procureurs ont déclaré qu'ils ne demanderaient pas plus de sept ans de prison.

Le juge n'était pas lié par le plaidoyer de culpabilité et a condamné Martin à neuf ans de prison, y compris la durée de la peine, et à trois ans de libération sous surveillance. Martin a 54 ans.

REF.: Article "Contractor who stole 50TB of NSA data gets nine years in prison" traduit et adapté par ZDNet.fr

samedi 24 juin 2017

Athena, le malware qui permet à la CIA d'espionner tous les Windows

Révélée par WikiLeaks, cette plate-forme de malwares est capable de cibler tous les PC, de Windows XP à Windows 10. Elle a été développée par une société privée pour le compte de la CIA.

jeudi 10 mars 2011

Après Wikileaks, il y a FrenchLeaks

Site Web - Après Wikileaks, il y a FrenchLeaks


PARIS - Le site français d'informations Mediapart a lancé jeudi FrenchLeaks (www.frenchleaks.fr), un site inspiré de WikiLeaks invitant les citoyens à transmettre des documents qui, après enquête et validation par ses journalistes, seraient mis à la disposition du public.

«FrenchLeaks met à disposition du public les documents ayant servi aux enquêtes de Mediapart sur, par exemple, l'affaire Bettencourt ou l'affaire Karachi (deux dossiers sensibles pour le gouvernement français et le président Nicolas Sarkozy, NDLR) et invite aussi les citoyens à transmettre des informations», a expliqué Edwy Plenel, le directeur de la publication, lors d'une conférence de presse organisée dans les locaux de la rédaction à Paris.

Le site d'investigation a été en pointe dans la publication d'articles sur l'affaire Bettencourt, un conflit familial devenu une affaire politico-fiscale, et celle de Karachi, un dossier mêlant soupçons de corruption et un attentat au Pakistan en 2002.

«Notre site protège l'anonymat et la sécurité des sources et permet ainsi de poster des documents qui seront ensuite avisés par la rédaction et publiés s'ils sont pertinents», a poursuivi M. Plenel.

Pour l'ancien patron de la rédaction du Monde, FrenchLeaks «concrétise une alliance entre les journalistes et les lanceurs d'alertes citoyens».

«Ce que nous trouvons, nous le rendons au public», a-t-il ajouté, précisant que tous les documents seraient téléchargeables et reproductibles.

«Un travail journalistique sera effectué avant la mise en ligne. On a une responsabilité éditoriale», a-t-il insisté.

Si les documents seront librement accessibles, les enquêtes journalistiques qui y sont associées seront en revanche postées sur le site Mediapart qui, lui, demeure payant.

Mediapart, lancé il y a trois ans, revendique aujourd'hui 48 000 abonnés payants.


REF.:

samedi 26 février 2011

Livre: sur Wikileaks et le hacker Mendax

Inside WikiLeaks


Julian Assange, créateur du site Wikileaks, a décidé d'attaquer en justice son ancien collègue, Daniel Domscheit-Berg, pour son livre Inside Wikileaks: dans les coulisses du site Internet le plus da

ngereux du monde

Julian Assange, cyberactiviste australien et fondateur du site Wikileaks, a déclaré jeudi 10 février, entamer des poursuites contre celui qui était considéré comme le numéro deux de Wikileaks, Daniel Domscheit-Berg. Ce dernier a publié en Allemagne un livre choc sur les dessous de Wikileaks, Inside Wikileaks : dans les coulisses du site Internet le plus dangeureux du monde, dans lequel il reproche à l'australien d'être "parano", "avide de pouvoir" et "mégalo". Il l'accuse également de mensonge et de manque de transparence dans l'administration du site. Sa publication en France est prévue pour le 16 février.
La parution de la traduction française d'Underground, un récit biographique d'Assange coécrit avec Suelette Dreyfus en 1997, prévue pour le 24 février aux Editions des Equateurs, devrait jeter une nouvelle lumière sur le personnage. Le livre raconte les débuts de l'homme dans le monde du piratage, lorsqu'il se faisait appeler Mendax. La version originale d'Underground est en accès libre sur le Web, selon le souhait de ses auteurs.
Un Julian Assange menteur, paranoïaque et égoïste : les premiers extraits du livreInside WikiLeaks, publiés notamment par Cryptome, dressent un portrait peu amène du cofondateur du site spécialisé dans la publication de documents confidentiels. Ecrit par Daniel Dommscheit-Berg, l'ancien porte-parole de WikiLeaks pour l'Allemagne, le livre relate les débuts de l'organisation, jusqu'à la brouille définitive entre Assange et Domscheit-Berg.


Une organisation minuscule. Domscheit-Berg lève une partie du voile sur le fonctionnement interne de WikiLeaks, et notamment la manière dont l'organisation a délibérément choisi de faire croire qu'elle comptait de nombreux membres, en multipliant les pseudonymes, alors que seule une poignée d'activistes faisaient fonctionner le site. "Même aujourd'hui, je ne sais pas si certains des noms sont vrais ou s'il s'agit juste d'alias de Julian Assange. 'Jay Lim', par exemple, est responsable juridique. Jay Lim ? Un Chinois, peut-être ? Je ne l'ai jamais rencontré. Et je n'ai jamais rencontré non plus les dissidents chinois qui, d'après la rumeur, ont contribué au lancement de WikiLeaks."
Une opacité financière. L'ancien porte-parole du site explique également que l'organisation, et singulièrement Julian Assange, a un rapport malsain selon lui avec l'argent. Lors de la publication de la vidéo montrant un hélicoptère de l'armée américaine ouvrant le feu sur des civils en Irak, "Les chaînes de télévision nous ont appelé pour savoir si elles pouvaient utiliser la vidéo, si nous en avions une version en haute définition, et combien cela coûtait. Nous nous sommes mis d'accord pour dire que les chaînes devraient faire un don à WikiLeaks, ou, si leurs statuts l'interdisaient, de nous rémunérer pour les interviews. Le fait de recevoir de l'argent pour diffuser la vidéo m'a laissé un mauvais arrière-goût dans la bouche", écrit Domscheit-Berg. L'ancien porte-parole relate également que Julian Assange avait refusé de rembourser deux volontaires islandais qui s'étaient rendus en Irak pour recouper les informations de la vidéo, leur conseillant de créer leur propre fondation pour recevoir des dons.
Un leader médiatique mais égotiste. D'après les premiers extraits, Domscheit-Berg dresse un portrait très critique de Julian Assange, à qui il reconnaît cependant un important charisme et une volonté de fer. Il décrit également un homme à qui les médias font tourner la tête, qui décide d'embaucher des gardes du corps et aime se vanter de ses conquêtes féminines. Un homme qui n'hésite pas non plus à réinventer son passé ou à mentir, en affirmant par exemple que des documents ont été vérifiés alors que ce n'est pas le cas.
Des documents non sécurisés. L'un des principaux reproches que fait Domscheit-Berg au fonctionnement interne de WikiLeaks concerne le processus de soumission de documents. L'ancien porte-parole juge que le système était insuffisamment sécurisé, et lors de son départ de l'organisation, il a pris les documents auxquels il avait accès. Un vol pur et simple, pour Julian Assange ; Domscheit-Berg se défend en expliquant que "les enfants ne devraient pas pouvoir jouer avec des armes à feu. C'est pourquoi nous avons décidé de retirer le contrôle de la plate-forme d'envoi à Julian". Domscheit-Berg a lancé il y a deux semaines OpenLeaks, une alternative à WikiLeaks, mais il affirme qu'il ne publiera pas les documents "empruntés" à WikiLeaks.
Immédiatement après la publication des premiers extraits du livre, WikiLeaks apublié un communiqué dans lequel l'organisation minore le rôle joué par Domscheit-Berg dans l'organisation, expliquant que l'ancien porte-parole pour l'Allemagne ne faisait pas partie des membres fondateurs et ne faisait plus partie de l'organisation depuis avril 2010. L'organisation affirme également avoir "engagé des poursuites judiciaires contre notre ancien employé", pour "sabotage". Des poursuites qui seront vraisemblablement difficiles à mener à terme : WikiLeaks n'est pas une entreprise, et Domscheit-Berg n'était pas salarié. L'absence de statut légal a d'ailleurs servi l'organisation, lui permettant d'échapper à des poursuites aux Etats-Unis.
PS. Tandis que les éditions Robert Laffont publieront, en avril prochain, l'autobiographie de Julian Assange, les éditions des Equateurs annoncent pour le 24 février la sortie d'«Underground», un livre publié en 1997 en Australie dans lequel Assange évoque sa vocation de pirate informatique, à l'époque où il se faisait appeler Mendax. Le livre, qui se trouve en accès libre en VO, sera préfacé par Florence Vasseur.

REF . : Le Monde.fr ; REF.: lexpress,

samedi 19 février 2011

Openleaks Vs Wikileaks ?

OpenLeaks est un site Web lanceur d'alerte en activité depuis le 27 janvier 2011.

Ancien porte-parole allemand de Wikileaks, Daniel Domscheit-Berg défend un projet alternatif qui corrigerait les travers du célèbre site lanceur d'alerte. En particulier, Daniel Domscheit-Berg reproche à Wikileaks d'avoir perdu de vue sa promesse open source.

Openleaks veut réussir là où Wikileaks a échoué. C'est ainsi que nous pourrions résumer, en une phrase, l'objectif du nouveau projet de Daniel Domscheit-Berg. En froid avec Julian Assange, lui reprochant d'avoir personnifié Wikileaks à son image, l'ancien porte-parole allemand du site lanceur d'alerte souhaite faire d'Openleaks une plate-forme transparence, neutre et ouverte. Contrairement à Wikileaks.

"Si vous prônez la transparence, vous devez l'être également dans votre fonctionnement. Ce n'était pas le cas de Wikileaks. Nous sommes une fondation, enregistrée comme telle en Allemagne, par une organisation souterraine" a-t-il expliqué à Owni. "Cela veut dire que nous n'avons pas d'agenda politique, que nous n'avons aucune raison de nous cacher et que nous bâtissons notre outil dans l'objectif de le maintenir opérationnel

"Nous devons en garder le contrôle tout en restant neutres" a poursuivi Daniel Domscheit-Berg. "Je ne veux pas évoquer mes différents avec Wikileaks [...], mais je peux vous dire que ces derniers mois, l'organisation ne s'ouvrait plus, elle avait perdue de vue sa promesse open source". Cette accusation n'est pas tout à fait nouvelle. Fin septembre, un universitaire avait également pointé du doigt le décalage croissant entre sa mission originelle et les publications expurgées d'informations sensibles.

"Parce qu'il faut protéger les éventuelles victimes d'éventuelles représailles, nous dit-on. Et par ce très juste argument, Wikileks redécouvre, comme par magie, l'une des vertus du secret en temps de guerre, et s'y soumet docilement. Wikileaks, à l'origine, c'était pas le type qui justement brisait les secrets ? Pourquoi se retrouve-t-on avec dans les mains des feuillets plus censurés qu'une lettre de Poilu de 1917" s'interrogeait-il.

À ce niveau-là, Openleaks ne devrait cependant pas revenir à une publication brute. A priori, son mode de fonctionnement doit lui éviter de se retrouver en première ligne en diffusant lui-même les documents confidentiels qu'il recevra. À la place, Openleaks servira de relai entre les informateurs et les médias, ONG et syndicats partenaires.

Ce sera à eux de décider si les documents valent la peine d'être publiés, et s'il faut expurger certaines informations sensibles.

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WikiLeaks:



Wikileaks





Le site divulgue, de manière anonyme, non identifiable et sécurisée, des documents témoignant d'une réalité sociale et politique, voire militaire, qui nous serait cachée, afin d'assurer une transparence planétaire. Les documents sont ainsi soumis pour analyse, commentaires et enrichissements « à l’examen d’une communauté planétaire d’éditeurs, relecteurs et correcteurs wiki bien informés ».

Selon son fondateur, Julian Assange, l'objectif à long terme est que WikiLeaks devienne « l'organe de renseignements le plus puissant au monde »18.

WikiLeaks est une association à but non lucratif dont le site Web lanceur d'alerte, publie des documents ainsi que des analyses politiques et sociétales. Sa raison d'être est de donner une audience aux fuites d'informationnote 3, tout en protégeant ses sources.

Malgré son nom, WikiLeaks n'est plus un wiki8. De plus, WikiLeaks n'a pas de rapport éditorial ou organisationnel avec la Wikimedia Foundation et ses projets collaboratifs (Wikipédia, ...)9.

Dès le 4 octobre 2006, le nom de domaine wikileaks.org avait été enregistré par John Young, co-fondateur de Wikileaks et fondateur de cryptome.org, autre site qui dévoile également des documents confidentiels10.

Le site web WikiLeaks a été créé en décembre 2006 par quelques personnes engagées2, desquelles émerge ensuite un informel et évolutif Advisory Board11,12 de neuf personnes.

Dès 2007, environ 1,2 million de documents avaient été ajoutés à la base de données de WikiLeaks13 grâce à une communauté d'internautes, composée de dissidentschinois, iraniens, des mathématiciens et des technologues d'entreprises Internet des États-Unis, de Taïwan, d’Europe, d’Australie et d’Afrique du Sud, ainsi que de nombreux anonymes.

Les créateurs de WikiLeaks n'ont pas été formellement identifiés14. Le site a été principalement représenté depuis 2007 par Julian Assange. Assange se décrit comme un des membres de l'Advisory Board15, comprenant : lui-même, Phillip Adams, Wang Dan, C. J. Hinke, Ben Laurie, Tashi Namgyal Khamsitsang, Xiao Qiang, Chico Whitakeret Wang Youcai. Cependant, Khamsitsang et d'autres personnes citées par Assange, réfutent ou minimisent leur participation à ce comité consultatif16. À partir de 2010, cet Advisory Board n'est plus mis en avant sur le site officiel de WikiLeaks.

WikiLeaks est géré depuis octobre 2010 sous couvert d'une société de droit islandais Sunshine Press Production1.

Des journalistes ont comparé cette entreprise avec celle de Daniel Ellsberg, qui divulgua en 1971 les pentagon papers17.

La sécurité du site est renforcée par l'emploi de technologies cryptographiques de pointe. À cette fin, des processus mathématiques et de chiffrement extrêmement sophistiqués doivent assurer le caractère privé, l’anonymat et l’impossibilité d’identification. Techniquement, WikiLeaks associe des versions remaniées de Freenet, de Tor ou de PGP à des logiciels de conception maison. WikiLeaks pense notamment ainsi être « étanche aux attaques politiques et légales » et, en ce sens, « impossible à censurer ».

Les contributeurs peuvent se connecter en mode normal ou en mode sécurisé. À la suite de la publication des révélations de télégrammes de la diplomatie américaine en novembre 2010, le système de boîte aux lettres destinée à recevoir les fuites19 bénévoles a été provisoirement suspendu, en vu d'en renforcer encore la sécurisation de l'anonymat pour les sourcesnote 5.

Les informations peuvent être soit diffusées directement par WikiLeaks, soit transmises de façon cryptée à des médias qui en font une analyse journalistique permettant de les diffuser au grand public sous une forme plus accessible20.


Nota: Surement,d'autres émules suivront,..........Look4Leaks.net , ...........


vendredi 11 février 2011

Quebecleaks: la version québécoise de Wikileaks,le 9 Mars 2011

février

image:http://assets.branchez-vous.net/images/techno/quebecleaks.jpg

Grâce à Québecleaks http://www.quebecleaks.org/leaks-fr/ (attention et non pas: .net ou .com) ,qui sera lancé prochainement, des Québécois dont l'identité n'a pas encore été révélée poursuivent l'ambitieux objectif d'«atteindre d'une transparence complète de la part du gouvernement du Québec».

Québecleaks, on s'en doutait en raison de son suffixe, s'inspire en partie de Wikileaks dans la mesure où il recueillera les documents sensibles et confidentiels envoyés par des individus y ayant un accès privilégié, dans le but de les rendre publics. «Trop de collusion, trop de corruption et pas assez d'action», peut-on lire sur leur page Facebook.

Par le biais d'un échange de courriels, notre interlocuteur de Québecleaks - ayant emprunté le nom du célèbre linguiste «Noam Chomsky» - nous a indiqué que plusieurs évènements ont précipité l'arrivée de ce qu'il juge être un «projet inévitable au Québec».

Par exemple, la déception Bastarache (une Commission d'enquête portant sur le processus de nomination des juges du Québec), en passant par le vide de la Commission Gomery (relative au scandale des commandites) et les attaques menées envers le journaliste Daniel Leblanc (souhaitant protéger sa source nommée Ma chouette). Même si ces événements ont suscité l'intérêt de lancer Québecleaks, le site n'aura pas de coloration politique nous affirme Chomsky.

Quiseraleplusàmêmedetransmettredesinformationsàcesite?

«D'après des informations préliminaires reçues de la part de la communauté, il semble que ce sera probablement des informations provenant de ministères, d'entreprises paragouvernementales et de syndicats. [...] Cependant, nos évaluations préliminaires tendent à croire que les "soumissionnaires" principaux seront des fonctionnaires», explique Chomsky.

Dans ce contexte, Québecleaks semble vouloir faire écho à la frustration de la population en insufflant une ère de transparence à la sphère politique québécoise. Par ailleurs, Noam Chomsky nous a précisé que leur initiative tentera d'éviter de répéter les erreurs de Wikileaks. Pour ce faire, ils s'intéresseront particulièrement sur le «qui connait qui, qui fait quoi pour qui et pourquoi», plutôt qu'aux «détails superficiels de discussions entre les diplomates, ambassadeurs et politiciens», indique Chomsky.

Québecleaksassurel'anonymatdesessourcesetdesvisiteurs

Québecleaks assure que leurs sources demeureront anonymes, grâce à «un niveau extrêmement sophistiqué de sécurité (de leur site web), plus que le système actuel de Wikileaks, et évidemment des banques». Ce dernier aurait été testé à plusieurs reprises par des experts, nous confirme Chomsky.

Seule l'identité du porte-parole de Québecleaks sera connue, les autres membres préférant demeurer anonymes pour des «raisons évidentes de sécurités physique, psychologique, émotionnelle et financière», nous précise-t-on. Leur équipe est majoritairement composée de professionnels, d'entrepreneurs et d'experts en divers domaines: «Certains le sont en sécurité informatique, d'autres en web, en graphisme, en développement, en communications, en politique, etc.»

Québecleaks dévoilera les documents au fur et à mesure qu'il les recevra; aucun agenda de publication ne sera établi. Notre interlocuteur nous a confirmé n'avoir aucun document explosif à dévoiler, pour le moment, dans le cadre du lancement du site qui aura lieu le 16 février prochain.

Bien que Québecleaks croit que les documents qui lui seront soumis proviendront principalement du Québec, le site restera ouvert aux informations provenant de l'extérieur de la province. Le site sera d'ailleurs bilingue.

Visitez la page Facebook
de Québecleaks




Lancement officiel - QuébecLeaks prend son envol
Luc Lefebvre, qui a déjà milité au Parti québécois, se présente comme porte-parole de QuébecLeaks.
© TVA Nouvelles

Après avoir fait couler beaucoup d'encre, le site QuébecLeaks, un WikiLeaks pour la Belle province, est finalement en ligne.

Le porte-parole du groupe est du même coup sorti de l'ombre. Il s'agit de Luc Lefebvre, un expert en stratégies Internet qui a déjà milité au Parti québécois avant de se brouiller avec les instances, il y a environ un an.

Le principal intéressé estime que son passé partisan ne nuira pas aux activités du groupe.

«Le tour est beaucoup plus important que la somme des parties, a expliqué Luc Lefebvre. Je ne suis que le porte-parole de l'organisation, je ne représente en rien tout le groupe.»

Il précise également qu'il ne participe pas au processus de publication des documents, agissant strictement à titre de porte-parole.

Pour l'instant, aucun document d'importance n'a été diffusé sur le site du groupe, qui demande au public d'être patient.


REF.: Branchez-vous,Aude Boivin Filion ,

jeudi 20 janvier 2011

WikiLeaks détient de nouveaux secrets bancaires


Paradis fiscal des Caraïbes - WikiLeaks détient de nouveaux secrets bancaires
Un ex-banquier suisse, Rudolf Elmer, ancien banquier chez Julius Baer, a remis lundi en mains propres à Julian Assange deux CD contenant les noms de personnes soupçonnées d'évasion fiscale.
© AFP/ Ben Stansall

LONDRES- Un ex-banquier suisse, Rudolf Elmer, a remis lundi en mains propres au fondateur de WikiLeaks Julian Assange deux CD contenant, selon lui, les noms de clients de banque ayant cherché à échapper au fisc, en présence de journalistes.

Rudolf Elmer, qui a travaillé pendant 8 ans dans la banque aux Iles Caïmans, un paradis fiscal des Caraïbes, a indiqué qu'il voulait porter à la connaissance du public les pratiques cachées des comptes offshores.

L'ex-banquier a remis les documents à un Julian Assange souriant et mal rasé, au club de presse international Frontline de Londres, qui avait hébergé le fondateur de WikiLeaks pendant quelques semaines avant son arrestation.

«Je suis là pour le soutenir», a declaré devant les journalistes Julian Assange, qui faisait là une rare apparition en public en dehors de ses comparutions devant la justice dans le cadre de la procédure d'extradition lancée contre lui par la Suède.

Il faudra plusieurs semaines pour publier les informations bancaires, après leur vérification par le site WikiLekas, a précisé Assange.

Une liste d'une quarantaine d'hommes politiques et milliardaires

L'ex-banquier n'a pas divulgué lundi le nombre ni les noms des personnes soupçonnées d'évasion fiscale.Au moins 2 000 entreprises et personnalités en vue seront éclaboussées par la fuite d'informations. Parmi ces derniers figureraient une quarantaine de politiciens des plus en vue et des «piliers de la société» d'Asie, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l'Autriche et de l'Allemagne.

Les données proviennent «d'au moins trois institutions financières et couvrent une période allant de 1990 à 2009», avait-t-il dit.

«Mon espoir est de faire connaître à la société la réalité de ce qui se passe», a-t-il déclaré lundi. «J'y étais, j'ai vu ce qui se passait au jour le jour (...) je suis contre ce système. Je veux que la société sache comment cela marche, parce que ce système fait du mal à la société», a encore indiqué cet ancien banquier, licencié de chez Julius Baer en 2002.

Accusé de violation de secrets bancaires

M. Elmer, ancien dirigeant chez Julius Baer aux îles Caïmans pendant 8 ans, doit comparaître devant un tribunal de Zurich mercredi pour répondre d'accusations de violation du secret bancaire après avoir déjà transmis des noms de clients à WikiLeaks en 2007. Selon la presse suisse, des poursuites ont été engagées contre certains de ces clients pour évasion fiscale dans plusieurs pays.

M. Elmer a indiqué lundi qu'on lui avait proposé de l'argent pour acheter son silence. Il a aussi précisé avoir proposé gratuitement ses dossiers à l'ancien ministre des Finances Peer Steinbrueck, sans réponse de sa part.

Le fondateur de WikiLeaks a pour sa part indiqué que seulement 2,3% des 250 000 documents diplomatiques américains détenus par son site ont été publiés.

Julian Assange, qui est poursuivi pour des affaires de violences sexuelles contre deux jeunes femmes en août dernier, est en liberté conditionnelle. L'audition dans la procédure d'extradition a été fixée aux 7 et 8 février.


REF.: