Haitian intelligence service: Le Service d'Intelligence National (National Intelligence Service, SIN):
Le Service d'Intelligence National(National Intelligence Service, SIN) était une agence de renseignement haïtienne créée par la Central Intelligence Agency des États-Unis après le renversement de Jean-Claude Duvalier en 1986, au plus fort du mouvement de protestation Anti-Duvalier.[1]
haitian intelligence service:
L'unité, composée d'officiers des Forces armées d'Haïti, « s'est livrée au trafic de drogue et à la violence politique ».[1]
La CIA a fourni un demi-million à un million de dollars par an pour former SIN à la lutte contre les stupéfiants, mais le groupe n'a produit aucun renseignement et a plutôt utilisé sa formation contre des opposants politiques.[1]
Les élections générales haïtiennes de 1987 ont été annulées après que les troupes dirigées par le membre du SIN, le colonel Jean Claude Paul, ont massacré 30 à 300 électeurs le jour du scrutin.[2]
Jimmy Carter a écrit plus tard que « Les citoyens qui faisaient la queue pour voter ont été fauchés par des fusillades de balles de terroristes. Les chefs militaires, qui avaient orchestré ou cautionné les meurtres, sont intervenus pour annuler les élections et conserver le contrôle du gouvernement. »[3]
Malgré cela, la CIA a continué à donner au NAS jusqu'à 1 million de dollars par an, alors même que le NAS continuait de cibler les opposants politiques. Entre 1986 et 1991, SIN a assassiné jusqu'à 5000 membres de mouvements démocratiques.[2]
La CIA n'a coupé ses liens avec le SIN qu'après le coup d'État haïtien de 1991 qui a mis fin à la présidence de 8 mois de Jean-Bertrand Aristide, à la suite des élections générales haïtiennes de 1990-91. Son soutien au SIN et son implication dans le trafic de drogue sont devenus publics en 1993.[4]
Emmanuel Constant a déclaré qu'il avait aidé à fonder SIN.[5]
Le ministre de l’intérieur annonce la révocation des cartes identifiant les agents du service d’intelligence nationale, (SIN), actuellement en circulation. Par cette mesure, Louis Edner Ganzague Day explique vouloir remettre de l’ordre au niveau de ce service.
Port-au-Prince, le 7 mai 2021 :- L’inefficacité n’est pas la seule
faiblesse qu’on peut reprocher au service d’intelligence nationale(SIN).
Il s’avère que le recrutement des agents de ce service laisse à
désirer.
C’est en tout cas ce que révèle le vendredi 7 mai 2021, le
nouveau ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales. Ses
20 premiers jours à la tête du MTCT ont en effet suffit à Gonzague Day
pour prendre conscience de l’inefficacité du SIN.