Windows permet de reteindre certains fonctions ou accès à travers les « restrictions administrateurs« . Parmi, ces restrictions, il est possible d’interdire l’accès à des disques. Cela peut-être des disques locaux, clés USB ou disque dur externe. Mais vous pouvez aussi simplement masquer et cacher les lettres des lecteurs rendant ces disques invisibles. Cela peut être assez pratique pour des parents qui souhaitent vraiment bloquer certaines fonctions à leurs enfants.
Dans cet article, nous allons voir comment interdire et bloquer l’accès à un disque sur Windows.
Deux méthodes sont données ici pour parvenir à masquer ou interdire l’accès à un disque dur Windows. Vous
pouvez choisir les lettres des lecteurs visées, cela permet de
restreindre l’accès à certains disques locaux, ou aux lettres des
disques amovibles (clés USB ou disque dur externe).
Deux options sont possibles :
Soit masquer les lecteurs depuis l‘explorateur de fichiers de Windows, les lettres des lecteurs ne s’affichent plus :
Soit interdire l’accès aux disques, une popup restrictions apparaît alors avec un message : Cette opération a été annulée en raison de restrictions sur cet ordinateur. Contactez votre administrateur système.
Interdire l’accès à un disque via gptedit.msc sur un Windows professionnel
Cette méthode utilise l’éditeur de stratégie locale de Windows. Sur
les éditions familiale de Windows, cet éditeur n’est pas disponible. Il
est possible sur Windows 10 d’ajouter cet éditeur mais les restrictions
administrateurs que vous allez appliquer ne fonctionneront pas, plus
d’informations : Comment activer gpedit.msc sur Windows 10
Si vous êtes en Windows familiale, passez à la méthode donnée dans le paragraphe suivant.
Lancez la console mmc depuis la boite de dialogue exécuter.
Sur la console mmc, cliquez sur le menu fichier puis Ajouter/Supprimer un composant logiciel enrichissable
Dans la colonne de gauche des composants de logiciels enrichissantes disponibles. Sélectionnez éditeur d’objets de stratégies de groupes puis cliquez sur Ajouter.
Une
nouvelle fenêtre va alors s’ouvrir, c’est à partir de celle-ci que vous
allez pouvoir choisir à qui appliquer ces stratégies. Par défaut, c’est sur l’ensemble de l’ordinateur que les stratégies s’appliquent. Cliquez sur Parcourir.
Sélectionnez
Utilisateurs, et sélectionne l’utilisateur ou le groupe d’utilisateurs
sur lesquels vous souhaitez appliquer les restrictions administrateurs.
puis l’éditeur de stratégie s’ouvre. Déroulez : Configuration utilisateur > modèle d’administration > Composants Windows > Explorateur de fichiers. Les deux restrictions qui permettent de masquer ou interdire l’accès aux lecteurs apparaissent en rouge.
En double-cliquant dessus, vous pouvez activer celle-ci. Un menu déroulant vous permet de choisir à quelle lecteur vous souhaitez appliquer ces blocages ou masquages.
Bravo ! vous avez réussi à masquer une lettre de lecteur dans Windows !
Sur Windows 10, clic droit sur le menu Démarrer puis Gestion des disques
Sur le lecteur à cacher, faites un clic droit puis Modifier la lettre de lecteur
Puis faites supprimer afin de retirer la lettre de lecteur.
A partir de là, le disque n’est plus visible et accessible. Pour remettre le lettre, il suffit de retourner dans le menu précédent et faire ajouter. Bien entendu, un utilisateur administrateur peut le faire a tout moment.
Interdire l’accès à un disque par le registre Windows
Enfin
cette dernière méthode fonctionne sur toutes les versions de Windows :
de Windows Vista, à Windows 7, Windows 8.1 et Windows 10. Celle-ci
consiste à charger la ruche du registre de l’utilisateur et modifier les
clés Policies afin de mettre en place les restrictions de disques. A partir de là, la lettre de lecteur ne sera plus présente dans l’explorateur de fichiers.
Dans un premier temps, vous devez afficher les fichiers cachés et systèmes : Afficher les fichiers cachés / systèmes
Ensuite, ouvrez l’éditeur du registre Windows, pour cela :
Sur le clavier appuyez sur la touche Windows + R
Dans la fenêtre exécuter, saisissez regedit et OK.
Dans la liste cliquez sur HKEY_LOCAL_MACHINE
Une fois HKEY_LOCAL_MACHINE sélectionné, clique sur le menu Fichier puis Charge la ruche
Ouvrez
le fichier C:\Users\XXX\NTUSER.dat – où XXX est le nom de l’utilisateur
à qui vous souhaitez bloquer les lecteurs et disques
Un nom va être demandé, saisissez NTUSER, le nom n’a pas d’importance.
Déroulez NTUSER > Software > Microsoft > CurrentVersion > Policies.
Dans Policies, créez un dossier Explorer, en effectuant un clic droit : Nouveau > Clé
Ensuite, il va falloir créer de nouvelles valeurs en effectuant un clic droit puis Valeur DWORD 32-bits
Ainsi, les valeurs suivantes permettent des restrictions différentes :
NoDrives permettent de masquer un lecteur ou disque
NoViewOnDrive bloque l’accès à un disque
Les valeurs NoViewOnDrive
Les valeurs suivantes vous aide à déterminer la lettre de lecteurs visée.
Valeur
Description
0x0
Aucune restriction sur aucun lecteur.
0x3
Restriction sur les disques A et B.
0x4
Restrictions seulement sur le disque C
0x7
Restriction sur les lecteurs A, B et C uniquement
0x8
Reteindre que le lecteur D
0xF
Restreindre les disques A, B,C et D uniquement.
0x03FFFFE0
Restriction sur tous les disque supérieure à la lettre E
0x03FFFFF0
Restriction sur tous les disque supérieure à la lettre F
0x03FFFFFF
Restreindre tous les lecteurs.
Par exemple, ci-dessous, on créé l’entrée NoViewOnDrives avec la valeur0x03FFFFFF, ainsi tous les lecteurs sont visés.
Liens
Voici quelques autres articles pour protéger l’accès à des dossiers ou lecteurs :
L’éditeur
Kaspersky a mis la main sur un arsenal de malwares ultrasophistiqués
dont les traces remontent à l’agence d’espionnage américaine. C’est une
plongée étourdissante dans l’art de la guerre numérique.
Le roi
est nu, enfin presque. Après des mois d’enquête, les chercheurs en
sécurité de Kasperky ont mis la main sur une série de logiciels
d’espionnage aussi complexes que Stuxnet, utilisés par un groupe qu’ils
ont baptisé « Equation Group ». Celui-ci est actif depuis au moins 2001,
utilise un vaste réseau de serveurs de commande et contrôle (plus d’une
centaine) et a infecté plusieurs dizaines de milliers postes partout
dans le monde. Vous l’aurez compris : derrière « Equation Group » se
cache en réalité... la NSA. Kaspersky ne peut pas l’affirmer à partir
des éléments en sa possession, même si beaucoup d’indices pointent dans
cette direction. Toutefois, cela a été confirmé auprès de Reuters par un ancien membre de l’agence américaine. Le doute n’est donc pas possible.
Kaspersky a découvert environ 500 victimes dans le monde , mais estime le nombre total à plusieurs dizaines de milliers.
Parmi la
demi-douzaine de logiciels d’espionnage analysés, il y en a un qui
surpasse tous les autres, car il est capable de reprogrammer
(« flasher ») les firmwares de presque tous les disques durs du marché :
Maxtor, Western Digital, Samsung, Toshiba, Seagate, Hitachi, IBM,
Micron Technologies, etc. Dans quel but ? Pour y installer un mouchard
ultrarésistant, impossible à supprimer pour le commun des mortels. Et
qui reste opérationnel même après un formatage complet du disque dur ou
une réinstallation du système d’exploitation. Ce module de
reprogrammation de disque dur ne sert visiblement pas pour une
surveillance de masse. Selon Kaspersky, sa présence est « extrêmement rare ». Son utilisation est probablement réservée à l’espionnage de quelques cibles très particulières.
Un système de fichier caché dans la base de registre
Mais
cette fonction hors du commun n’est qu’un module d’une plateforme
d’espionnage bien plus large, que Kaspersky a baptisé GreyFish. Une fois
qu’un ordinateur Windows a été pénétré, celui-ci s’installe en toute
douceur et reste quasi invisible. En effet, pour prendre pied dans le
système, GrayFish infecte le Master Boot Record, ce qui lui
permet de prendre le contrôle de toute la phase de démarrage de Windows.
L’ordinateur est compromis avant même qu’il même que son système ne
soit lancé. Mieux : lorsque Windows a démarré, GrayFish installe dans la
base de registre un système de fichier autonome et virtuel, dans lequel
viendront se loger tous les modules d’espionnage et les données à
récupérer. Evidemment, tout est chiffré en permanence, même les
exécutables, ce qui permet de ne pas se faire repérer par les logiciels
antivirus. En cas de pépin, GrayFish s’autodétruit. Au niveau du codage,
c’est donc un vrai travail d’orfèvre.
Pour infecter leurs
victimes, Equation Group/NSA a plusieurs moyens à disposition, à
commencer par un ver informatique baptisé « Fanny ». Créé en 2008,
celui-ci a utilisé deux failles zero-day qui ont été découvertes plus
tard dans... Stuxnet, le célèbre logiciel de sabotage qui a permis à la
NSA de saboter le programme nucléaire iranien. Pour se propager, Fanny
infecte des clés USB en y créant un espace de stockage caché. Une
technique similaire à BadUSB, la faille découverte par les chercheurs de SRLabs.
Les CD-Rom sont un autre canal
d’infection. Les espions d’Equation Group ont la capacité d’intercepter
les disques optiques envoyés par voie postale à leurs victimes.
Kaspersky cite deux exemples. Dans un cas, la victime a commandé les
transcriptions audio/vidéo d’une conférence professionnelle à Houston. A
l’arrivée, un pack de CD-Rom vérolés. Dans un autre cas, le malware
était logé sur un CD d’installation d’Oracle Database. Au total,
Kaspersky a dénombré sept failles permettant d'infecter les postes
ciblés, dont quatre étaient à l’époque des zero-day. L’éditeur mentionne
également l’exploitation de failles inconnues à ce jour - probablement
zero-day - dans Firefox 17 et le navigateur Tor Browser Bundle.
Depuis des mois, nous observons une baisse constante et
significative des prix des SSD. Et manifestement, cela ne va pas
s'arrêter. Le phénomène pourrait même s'amplifier.
S'il est un domaine dans lequel les consommateurs profitent de la
concurrence à l'heure actuelle, ce sont bien les SSD. En l'espace de 4
ans, on est passé de 2 euros au gigaoctet (sur le Kingston SSD Now, qui disposait d'un tarif très agressif à l'époque) à moins de 40 centimes désormais sur un Crucial MX 100. Soient des tarifs divisés par 5. Un phénomène qui trouve principalement deux explications.
Types de NAND et concentration des acteurs
La première concerne les économies d'échelle sur les puces de mémoire.
Les processus de gravure sont passés en 4 ans de 34 à 16 nm. Une telle
réduction de la taille des die a permis d'augmenter leur nombre sur le wafer,
le support de fabrication des puces. En une opération, il est donc
produit davantage de puces à coût constant. L'utilisation de puces de
type TLC (pour Triple Layer Cell) comme en sont équipés les Samsung 840 et 840 Evo est une autre piste permettant de réduire les coûts de production.
La seconde tourne autour des rapprochements stratégiques. Le rachat de Indilinx par OCZ, lui-même devenue acquisition de Toshiba,
a par exemple permis au constructeur nippon de contrôler l'ensemble de
la chaîne de production, réduisant ainsi les coûts qu'impliquent
l'intervention d'un tiers. Samsung et Intel (avec sa joint-venture
Micron) bénéficient déjà de cet avantage.
Micron et Hynix, deux fabricants de mémoire, chercheraient à s'offrir une
entreprise capable de leur fournir des contrôleurs. Silicon Motion
Technologie, Phison Electronics ou JMicron Technology seraient dans leur
viseur. Seagate, qui peine encore à s'immiscer sur le marché du SSD
grand public, a pour sa part acquis les branches Accelerate Solution et Flash Component de LSI, qui fabrique les contrôleurs SandForce.
Une course à la production
La baisse des prix observée est un phénomène qui devrait s'accentuer encore. Selon Digitimes,
les pourvoyeurs de puces mémoire que sont Micron, Kingston, Samsung et
Flash Forward (joint-venture Toshiba et Sandisk) augmentent actuellement
les volumes de production de NAND de manière conséquente. Ces acteurs
se sont en effet lancés dans une course à la très convoitée première
place parmi les constructeurs de SSD.
Kingston est ainsi parvenu au rythme de près de 600 000 SSD par mois, et
bataille avec SanDisk et Samsung pour cette première place. Dans cette
optique, Micron aurait même décidé de limiter les livraisons de ses
puces à des constructeurs tiers pour les réserver aux SSD de sa filiale
Crucial, avec pour objectif de doubler ses ventes au prochain trimestre.
Les sorties rapprochées des M550 et MX 100, pour lesquels Crucial a de grandes ambitions, accréditent cette thèse.
Une véritable course en donc en train de se mettre en place entre les
différents acteurs pour se faire une place au soleil dans un marché en
forte progression : selon Gartner, le chiffre d'affaires global a
atteint 11 milliards de dollars en 2013, en croissance de 53 % par
rapport à 2012. Cette concurrence accrue et cette offre de plus plus
importante devraient en toute logique faire chuter encore le prix des
prochains SSD. Une baisse nécessaire tant l'univers du stockage est
encore dominé par le disque dur, dont le rapport capacité / prix est
encore bien plus avantageux que celui offert par le SSD.
* 515 Mo/s en écriture et 770 Mo/s en
lecture : tels sont les débits mesurés par Western Digital au CES 2102
sur ses premiers prototypes de disques durs externes à connexion
Thunderbolt.
Née Light Peak
chez Intel, la technologie de transfert de données Thunderbolt a été
popularisée sous ce dernier nom par Apple, qui l’a intégrée en 2011 à sa
gamme de portables MacBook mais aussi à son écran successeur du Cinema Display.
Du côté des périphériques compatibles par contre, la greffe n’a pour le
moment pas trop pris. Seul LaCie a proposé des disques durs externes
ainsi équipés.
Les temps changent car il faut dire que l’arrivée des prises Thunderbolt sur les PC
est prévue à partir du mois d’avril 2012. Le marché devrait donc
largement s’ouvrir et les fabricants de périphériques externes comme les
disques durs vont pouvoir s’en donner à cœur joie.
C’est le cas
de Western Digital, qui a profité du salon CES 2012 pour présenter ses
premiers prototypes de disques externes à prise Thunderbolt, baptisés My
Book Thunderbolt Duo. Physiquement, il s’agit du même boîtier que le My
Book Studio II, à ceci près que l’arrière ne compte que deux prises
Thunderbolt et aucune autre connexion. A l’intérieur d’un boîtier, on
trouve deux disques physiques montés en RAID.
Pour
les besoins de sa démonstration, Western Digital avait relié entre eux
quatre exemplaires de ses My Book Thunderbolt Duo (car les périphériques
Thunderbolt peuvent être chaînés). Nos confrères de Cnet US
ont pu mesurer des vitesses de 515 Mo/s en écriture et 770 Mo/s en
lecture, soit des performances équivalentes à ce que promet, en théorie,
l’USB 3.0 (600 Mo/s).
C’est au salon MacWorld Expo, qui se
tiendra du 26 au 28 janvier 2012 à San Francisco que Western Digital
présentera sa gamme commerciale de disques Thunderbolt. Gageons que
d’ici là, le boîtier aura gagné d’autres types de connexions. (EP) Le CES en direct sur CNET
Une belle histoire pour le temps des fêtes. Ça commence par une amie
désespérée parce que son disque de sauvegarde venait de lâcher. Ses
précieuses photos et sa musique étaient perdues.
Pas de problème, elle devait toujours avoir ses photos et sa musique
dans son ordinateur… Mais non. Les seules copies étaient sur son disque
de sauvegarde. Je crois que malgré mon sourire elle a entendu mes dents
craquer. L’idée d’une copie de sauvegarde est d’avoir une COPIE de
sauvegarde.
J’ai essayé le disque sur plusieurs ordinateurs, avec plusieurs fils. Rien à faire, il n’était pas reconnu.
J’ai alors consulté des forums de dépannage. Un commentaire m’a donné
espoir: on expliquait que dans ce genre de situations, c’était
habituellement le contrôleur du disque externe (« son boîtier ») qui
était défectueux, pas le disque lui même. Les données étaient
probablement toujours sur le disque.
J’ai alors ouvert le disque avec un tournevis, j’ai extrait le disque dur et l’ai branché dans un câble USB à SATA (qui m’avait déjà servi dans une grande réparation précédente)… Et j’ai croisé les doigts.
Miracle, le disque est apparu. J’ai pu récupérer les données dans mon
ordinateur et les copier dans un nouveau disque externe. Yé.
Depuis quelques années déjà, les SSD, ont commencé à arriver sur le marché. Récemment, les prix ont baissé et les comparatifs fleurissent sur la toile. Il est grand temps de revenir sur le parcours de ces cerveaux à mémoire flash.
Technologie
Un SSD est un support de stockage binaire persistant, c'est-à-dire que sa mémoire n'est pas effacée lors de l'extinction de l'ordinateur. Ils sont composés de puce de mémoire flash de type NAND, comme celles que l'on peut trouver dans les clés USB ou les cartes mémoires. Actuellement les capacités s'échelonnent entre quelques Go et 1 To.
La majorité des SSD sont au format SATA II et ont une taille de 2.5" (format accepté dans les ordinateurs portables), mais on trouve également des modèles 1.8", destinés au netbooks ainsi que des SSD 3.5" conçus pour les ordinateurs de bureau. On trouve aussi des monstres de puissance disponibles au format PCI Express. Les modèles SATA III commencent à peine à arriver puisque peu d'ordinateurs sont munis de cette interface relativement récente.
La mémoire est divisée en cellules. Chaque cellule peut stocker un ou plusieurs bits (un bit peut valoir 0 ou 1), d'où les deux types de mémoires flash utilisées dans les SSD :
La mémoire SLC, pouvant stocker un seul bit par cellule ;
La mémoire MLC, capable de stocker plusieurs bits (4 au maximum) par cellule.
La mémoire SLC à l'avantage d'être plus résistante à l'usure, puisque qu'elle peut résister à environ 100 000 cycles d'écriture alors que la mémoire MLC n'en supporte que 10 000. Cette dernière a toutefois l'avantage d'offrir une meilleure densité. Actuellement, la mémoire SLC est la plus utilisée par les professionels car elle est plus sure et plus rapide, mais plus chère. Les particuliers doivent se rabattre sur les disques à base de MLC. Pour éviter les pertes ou corruptions de données dues aux cellules défectueuses, le contrôleur du disque réserve une partie de la mémoire pour y recopier les données des cellules mortes. Ces secteurs réservés sont bien plus conséquents sur les disques à mémoire MLC.
Les débits proposés par les SSD sont à couper le souffle. En effet, il est désormais courant d'obtenir des débits de 250 Mo/s en lecture et en écriture !
Marché des SSD
SSD du MacBook Air
Les SSD ont commencé à arriver en 2007 lorsque Samsung a lancé la production d'un SSD 64 Go. Depuis, de nombreux acteurs sont arrivés sur le marché comme Intel, Patriot, OCZ, Corsair, Western Digital, Sandisk et bien d'autres. Certaines de ces entreprises sont spécialisées dans le SSD, c'est le cas d'OCZ. D'autres, comme Western Digital sont connues pour leurs disques durs depuis longtemps et se lancent dans le SSD pour compenser les futures diminutions de leur chiffre d'affaires dues à la baisse des ventes de disques durs (WD a lancé ses premiers SSD en juin 2009). Le panel de produits est désormais large mais peu d'ordinateurs en sont équipés en série. On peut tout de même citer les derniers MacBook Air d'Apple qui sont munis d'un SSD « sur mesure ».
Disque dur VS SSD
Comparatif
Plusieurs critères permettent de noter un support de stockage :
Disque dur VS SSD
son prix au Go ;
sa capacité ;
sa fiabilité ;
sa rapidité.
Actuellement, le disque dur bat le SSD sur les deux premiers points qui sont étroitement liés. En effet, s'il est possible de trouver des SSD 1 To, ces derniers restent absolument inaccessibles au public. Il faudra débourser près de 500 € pour un SSD 2.5" de 240 Go (soit 2€/Go) alors que pour une centaine d'euros vous repartirez avec un disque dur de 500Go à 7200 tours/min (0.22 €/Go). On peut également trouver des disques durs 2.5" de 1 To à un prix tout à fait abordable.
Côté fiabilité, aucun support de stockage n'est sûr à 100 % ; il convient donc de faire des sauvegardes régulièrement. Les disques durs sont très sensibles aux chocs et à l'usure mécanique alors que les SSD ont un nombre de cycles d'écriture limité.
Les performances en termes de rapidité sont le gros point fort des SSD. En copie de gros fichiers, comptez des débits de 246 Mo/s en lecture et 104 Mo/s en écriture pour le modèle 160Go X-25-M d'Intel, contre 75 Mo/s en lecture et en écriture pour un disque dur Hitachi 320 Go. En copie de petits fichiers, les écarts sont encore plus impressionants : 1 Mo/s en lecture et 2.56 Mo/s en écriture pour le disque dur alors que le SSD permet d'atteindre des débits de 16.9 Mo/s en lecture et 38.8 Mo/s en écriture.
Le disque hybride : un mix disque dur - SSD
Le fabricant de disques durs Segeate a lancé ses disques hybrides Momentus XT durant le premier semestre 2010. Ces disques sont dotés de 4Go de mémoire flash SLC de type NAND en plus du disque dur tournant à 7200 tours/min d'une capacité de 250, 320 ou 500Go. Il se présente comme un compromis entre les SSD hors de prix à faible capacité ainsi que disques durs très rapides (10 000 tours/min et plus), très chers également. Les performances sont nettement supérieures à celles d'un disque dur classique, bien qu'elles n'atteignent pas les sommets des SSD, le tout pour un prix tout de même inférieur.
Vers une démocratisation des SSD ?
On peut dire que l'offre en SSD est assez complète, cependant le prix au Go est encore trop élevé pour que le public n'hésite pas entre les deux supports. De plus, pratiquement aucun constructeur d'ordinateurs ne propose des SSD en standard, ce qui limite considérablement le nombre d'acheteurs potentiels. Pas de doute, il faut attendre que ce marché mûrisse un peu ! REF.: