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lundi 20 décembre 2021

Le CRTC va permettre aux Canadiens de se protéger contre les télécommunications indésirables non sollicitées et illicites

 

 Le CRTC va permettre aux Canadiens de se protéger contre les télécommunications indésirables non sollicitées et illicites

 

 

Les Canadiens bénéficieront d’une nouvelle technologie d’identification de l’appelant pour lutter contre les appels mystifiés

Communiqué de presse

Le 30 novembre 2021 – Ottawa-Gatineau – Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC)

De nombreux Canadiens sont maintenant en mesure de déterminer quels appels sont dignes de confiance grâce à une nouvelle technologie visant à lutter contre les appels mystifiés, appelée STIR/SHAKEN*. La mystification de l’identité de l’appelant est souvent utilisée lors d’appels importuns et frauduleux afin de dissimuler l’identité de l’appelant.

À compter d’aujourd’hui, les fournisseurs de services de télécommunication détermineront si l’identité d’un appelant est digne de confiance grâce à la vérification des données de l’identification de l’appelant pour les appels vocaux sur protocole Internet (IP). Cette nouvelle technologie permettra de réduire la fréquence et l’incidence de la mystification de l’identité de l’appelant. À mesure que les fournisseurs de services poursuivront la mise à niveau de leurs réseaux sur IP et qu’ils continueront d’offrir des téléphones compatibles à leurs clients, davantage de Canadiens pourront observer les effets des normes STIR/SHAKEN.

Au cours des dernières années, le CRTC a envisagé une stratégie exhaustive pour lutter contre les appels importuns et non sollicités. Outre le fait d’exiger les normes STIR/SHAKEN, le CRTC a :

  • encouragé les fournisseurs de services à offrir à leurs clients des services de filtrage des appels qui fournissent des fonctions avancées de gestion des appels;
  • demandé aux fournisseurs de bloquer certains types d’appels dans leurs réseaux;
  • approuvé l’essai d’une nouvelle mesure de blocage des appels fondée sur l’intelligence artificielle qui a été mise sur pied par Bell Canada. Entre juillet 2020 et octobre 2021, plus de 1,1 milliard d’appels ont été bloqués avant d’atteindre les abonnés de Bell.

Le CRTC travaille également en collaboration avec l’industrie dans le but d’élaborer un processus de dépistage du point d’origine des appels importuns.

*STIR/SHAKEN [Secure Telephony Identity Revisited (nouvelle approche relative à la sécurité de l’identité de l’appelant)/Signature-based Handling of Asserted information using toKENs (traitement de l’information fournie en fonction de la signature au moyen de jetons)]

Citations

« Cette nouvelle technologie d’identification de l’appelant permettra aux Canadiens et Canadiennes de déterminer quels appels sont légitimes et méritent une réponse, et ceux qui doivent être traités avec prudence. À mesure qu’un plus grand nombre de fournisseurs mettent à niveau leurs réseaux, les normes STIR/SHAKEN permettront sans aucun doute de réduire la mystification et d’aider les Canadiens à retrouver leur tranquillité d’esprit lorsqu’ils répondent à des appels. »

Ian Scott, président et premier dirigeant du CRTC

Faits en bref

  • Tous les appels ne seront pas vérifiables en raison des exigences de compatibilité des appareils et des réseaux, y compris les appels qui ne sont pas entièrement effectués sur un réseau de voix IP.

  • La façon dont les Canadiens sont informés de l'état de l'appel sur leur écran peut varier d'un fournisseur à l'autre.

  • Il y a mystification de l’identité de l’appelant lorsqu’un appelant dissimule ou falsifie son identité par l’affichage de numéros de téléphone fictifs ou modifiés au moment de faire des appels.

  • Les Canadiens ne devraient jamais fournir de renseignements personnels (comme des renseignements bancaires ou des numéros d’assurance sociale) au téléphone sans d’abord vérifier si la demande est légitime.

  • Il peut y avoir des raisons légitimes de modifier les données de l’identification de l’appelant. Par exemple, les services policiers ou les refuges pour les victimes de violence conjugale peuvent avoir recours à la mystification pour dissimuler l’origine de l’appel.

  • Le Conseil envisage actuellement la présentation d’une demande de prolongation qui ne porte que sur la vérification des appels au service 9-1-1.

  • Le CRTC a également publié les décisions et les politiques suivantes pour lutter contre les appels importuns :

    • Politique réglementaire qui présente les résultats et les solutions techniques pour protéger les Canadiens contre les appels non sollicités et illégitimes
    • Décision visant à mettre en œuvre des mesures d’authentification et de vérification des données de l’identification de l’appelant
    • Décision visant à mettre en œuvre un service de blocage universel des appels
    • Rapport du groupe de travail sur le processus de dépistage des appels
  • Le CRTC continue de collaborer avec ses partenaires nationaux et internationaux pour résoudre le problème des appels de télémarketing non sollicités et illicites.

Liens connexes

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REF.:  https://www.canada.ca/fr/radiodiffusion-telecommunications/nouvelles/2021/11/les-canadiens-beneficieront-dune-nouvelle-technologie-didentification-de-lappelant-pour-lutter-contre-les-appels-mystifies.html

mercredi 28 mars 2018

Efforts de blocage des sites de piratage en Amérique du Nord : Les services VPN pourraient devenir la prochaine cible.



Les sites de pirates canadiens pourraient se propager aux VPN, déclare le professeur Michael Geist:

    
Par Ernesto le 19 février 2018
   

Un groupe d'importants fournisseurs de services Internet et de sociétés cinématographiques canadiens sont déterminés à amener les efforts de blocage des sites de piratage en Amérique du Nord. Ce plan a suscité beaucoup d'opposition, notamment en mettant en garde les analyses du professeur de droit Michael Geist, qui met en garde contre un surblocage potentiel et craint que les services VPN ne deviennent la prochaine cible.
Le blocage des FAI est devenu une mesure primordiale pour l'industrie du divertissement afin de cibler les sites piratés sur Internet.
Au cours des dernières années, des sites ont été bloqués en Europe, en Asie et même dans le monde.
Le mois dernier, une coalition d'entreprises canadiennes a demandé à l'organisme de réglementation local des télécommunications, le CRTC, d'établir un programme local de blocage des sites pirates, qui serait le premier du genre en Amérique du Nord.
L'accord canadien est soutenu à la fois par les détenteurs de droits d'auteur et les principaux acteurs de l'industrie des télécommunications, tels que Bell et Rogers, qui possèdent également leurs propres sociétés de médias. Au lieu de bloquer les tribunaux, ils appellent à un accord mutuellement convenu où les FAI bloqueront les sites piratés.
Le plan a déclenché une bonne dose d'opposition. Des dizaines de milliers de personnes ont protesté contre cette proposition et plusieurs experts mettent en garde contre les conséquences négatives qu'elle pourrait avoir.
L'un des opposants les plus virulents est le professeur de droit de l'Université d'Ottawa, Micheal Geist. Dans une série d'articles, le processeur Geist a mis en évidence plusieurs problèmes, y compris le surblocage potentiel.
La coalition Fairplay Canada minimise le surblocage, selon Geist. Ils disent que les mesures ne toucheront que les sites qui se livrent de manière flagrante, écrasante ou structurelle à la piraterie, ce qui semble être une norme élevée.
Cependant, la même coalition utilise un rapport de MUSO comme principale preuve. Ce rapport s'appuie sur une liste de 23 000 sites piratés, qui ne sont peut-être pas tous assez flagrants pour respecter la norme de blocage.
Par exemple, le professeur Geist note qu'il comprend un site dédié aux sous-titres générés par les utilisateurs ainsi que des sites proposant des outils de déchiffrage de flux qui peuvent être utilisés à des fins légales.
«L'extraction de flux est une préoccupation pour l'industrie musicale, mais ces technologies (que l'on trouve également dans des logiciels facilement disponibles auprès d'un BestBuy local) ont également d'importantes utilisations non violentes, comme le téléchargement de vidéos sous licence Creative Commons ", Écrit Geist.
Si la coalition tentait de bloquer tous ces sites, la portée serait beaucoup plus grande que celle qui est actuellement représentée. Inversement, si seulement quelques-uns des sites étaient bloqués, les preuves utilisées pour mettre ces blocs en place auraient été exagérées.
"En d'autres termes, soit la portée de la liste de blocage est beaucoup plus large que ce que la coalition admet, soit sa preuve de piratage est gonflée par l'inclusion de sites qui ne respectent pas sa norme de piratage", note Geist.
Peut-être le plus préoccupant est la pente glissante que les efforts de blocage peuvent transformer en. Le professeur Geist craint que, une fois les sites de piratage standard traités, les cibles correspondantes soient les prochaines.
Cela inclut les services VPN. Bien que cela puisse sembler déroutant pour certains, plusieurs membres de la coalition, comme Bell et Rogers, ont déjà critiqué les VPN dans le passé, car ceux-ci permettent aux gens de regarder du contenu géo-bloqué.
"Une fois la liste des sites de piratage (quelle que soit la norme), il est très probable que la coalition de Bell portera son attention sur d'autres sites et services tels que les réseaux privés virtuels (RPV).
"Ce n'est pas une simple spéculation. Plutôt, il prend Bell et ses alliés au mot sur la façon dont ils croient que certains services et sites constituent un vol ", ajoute Geist.
Le problème peut même être plus pertinent dans ce cas, puisque les mêmes VPN peuvent également être utilisés pour contourner les blocus de sites piratés.
"En outre, étant donné que la réponse au blocage des sites de certains utilisateurs d'Internet impliquera sûrement une utilisation accrue des VPN pour échapper aux blocs, la tentative de caractériser les VPN comme des services impliqués dans le piratage ne fera qu'augmenter".
Selon le professeur de droit, le surblocage potentiel n'est que l'un des nombreux problèmes liés à la proposition actuelle. Geist a déjà souligné que la loi actuelle sur le droit d'auteur prévoit déjà suffisamment de recours pour lutter contre le piratage et que le piratage n'est pas vraiment un problème au Canada.
Le CRTC n'a pas encore publié son examen de la proposition, mais maintenant que le chat est sorti du droit chemin, les détenteurs de droits et les FSI continueront probablement à faire pression pour obtenir des blocus, d'une façon ou d'une autre.


REF.:

lundi 21 novembre 2011

CRTC: pas de facturation à l'utilisation, mais une facturation à la vitesse!


image:http://assets.branchez-vous.net/images/techno/stop-the-meter.jpg
Dans l'affaire qui oppose les petits fournisseurs d'accès face aux grands distributeurs, le CRTC vient de rendre une décision importante: pas de facturation à l'utilisation, mais une facturation à la vitesse!
Petit rappel des faits: en janvier dernier, le CRTC surprend tous les Canadiens en annonçant que dorénavant les forfaits Internet illimités des petits fournisseurs d'accès ne pouvaient plus durer. Bell, Rogers, Shaw et Telus pouvaient dès lors facturer la bande passante supplémentaire.
L'affaire a lancé un vif débat sur le montant que les Canadiens devraient payer pour des services Internet, de même que sur la quantité de bande passante qu'ils utilisent. Les réseaux sociaux ont été envahis de messages de mécontentement, de colère, d'indignation et d'incompréhension.
Il est vrai que de nos jours, avec l'arrivée de services comme Tou.tv ou Netflix, comment peut-on justifier une baisse de la bande passante? Facturer à l'utilisation est-il une bonne idée pour un pays comme le Canada, qui était il y a encore une décennie en avance sur le plan des TI?
Le CRTC avait donc accepté par la suite de revoir sa copie et de faire des consultations. L'organisme vient aujourd'hui de rendre son verdict...
Tout d'abord, le CRTC indique dans sa décision avoir examiné la proposition de Bell Canada «d'instaurer un modèle de facturation à l'utilisation pour ces services de gros». Toutefois, le Conseil a rejeté ce mode de facturation et a «déterminé qu'il existe deux modèles de facturation acceptables. Le premier est un modèle de facturation en fonction de la capacité, selon lequel les fournisseurs de services indépendants déterminent à l'avance la capacité dont ils auront besoin. Si la demande est supérieure à cette capacité achetée, ils devront gérer leur réseau jusqu'à ce qu'ils en achètent davantage. Le deuxième modèle est le modèle de tarif fixe actuel, selon lequel les fournisseurs de services indépendants paient un tarif fixe mensuel, indépendamment du volume d'utilisation».
De plus, le CRTC ajoute que quel que soit le modèle de facturation choisi «les tarifs devaient être calculés en fonction des coûts engagés par chacune des grandes compagnies de téléphone et chacun des grands câblodistributeurs pour fournir les services, plus un supplément raisonnable».
Ainsi, les grands fournisseurs factureront les plus petits selon un de ces deux modèles. Bell, Rogers, Vidéotron et Cogeco devraient choisir le modèle de facturation à la capacité (=vitesse de téléchargement). Bell Aliant (Bell dans les provinces de l'Atlantique), Telus et Shaw souhaitent conserver le tarif fixe par client.
Dans un communiqué, le CRTC précise que les grandes entreprises de téléphonie et de câblodistribution qui choisissent le modèle de facturation à la capacité vont vendre de la bande passante de gros aux FSI indépendants tous les mois. Les FSI indépendants devront déterminer à l'avance la quantité dont ils auront besoin pour servir leurs clients de détail, puis gérer la capacité de leurs réseaux jusqu'à ce qu'ils puissent en acheter davantage. Les grandes entreprises pourront également continuer à facturer un tarif fixe aux fournisseurs de services Internet indépendants pour l'accès de gros, quel que soit la quantité de bande passante utilisée par leurs clients. Dans ce dernier cas, ce tarif fixe variera en fonction de la vitesse. «Les deux méthodes de facturation donnent la possibilité aux FSI de concevoir des forfaits de services et de les facturer à leurs clients comme bon leur semble.»
Si vous souhaitez consulter l'intégralité de la décision avec le détail des tarifs proposés, vous pouvez aller sur le site du CRTC.
On ne sait pas encore comment cela va impacter l'utilisateur, mais il est certain que si les petits fournisseurs voient leur facture augmenter, ils augmenteront le tarif des forfaits!

REF.: