Les cyberattaques contres les infrastructures d’état auraient triplé
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Les compagnies internationales sont de plus en plus visées…
Selon l’IRIS, les cyberattaques destructives sont effectivement toujours plus nombreuses. Leur nombre aurait augmenté de pas moins de 200 % au cours du premier semestre 2019 (par rapport au premier semestre 2018). Ce chiffre est tiré de l’analyse des cyberattaques reportées à la compagnie. La plupart d’entre elles « se produisent en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient dans l’industrie manufacturière […] et les secteurs du pétrole, du gaz et de l’éducation ».À en croire IBM, cette tendance ne risque pas de s’amenuiser. Alors que les attaques constatées sur les neuf dernières années étaient financées par des États-nations qui souhaitent nuire à leurs adversaires, le profile des cybercriminels actuels est moins bien défini, les motivations de ces derniers étant financières plus que politiques. Ils s’intéressent aussi bien à des entreprises qu’à des institutions dont l’intérêt géostratégique n’est pas évident au premier abord.
Mais tout le monde est une victime potentielle
Tout le monde est désormais potentiellement une cible potentielle de ces attaques. La X-Force IRIS donne des chiffres pour appuyer son constat. Les multinationales sont bien évidemment les premières victimes des cyberattaques. En moyenne, chacune des entreprises visées aurait perdu l’équivalent de 239 millions $ (214 millions €). Selon les experts d’IBM, remettre les systèmes attaqués prendrait en moyenne 512 heures de travail. De plus, une seule cyberattaque mettrait hors-service 12 000 machines par compagnie. Autant d’appareils qu’il faudra certainement renouveler.En tout état de cause, il est plus que jamais important de mettre une politique de sécurité en place. Authentification multifactorielle, backup sur disque dur externe (et pas uniquement dans le Cloud), et pourquoi pas utilisation d’une clé USB de sécurité, tout est bon pour sécuriser votre environnement informatique. En tout cas, il ne fait aucun doute que ce rapport permettra à IBM de remporter encore plus de contrats de sécurité.