Cyberattaque : la France est dans le viseur de hackers chinois
Par: Yannick Smaldore
22 juillet 2021 à 16h02
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Hier, le patron de l’Agence
nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a attribué
au groupe de hackers ATP31, proche du gouvernement chinois, une série de
cyberattaques coordonnées sur un ensemble d’entités françaises. La
campagne de compromission dont est victime l’Hexagone est jugée «
particulièrement virulente ».
Si ce n’est sans doute pas la
première fois que la France est victime de pirates pilotés par Pékin,
c’est la toute première fois que l’ANSSI évoque directement cet
agresseur.
Il est assez inédit de voir une
puissance victime de cyberattaque nommer explicitement son agresseur,
tout particulièrement quand il s’agit d’une puissance étrangère ! Il est
en effet extrêmement difficile de prouver sans l’ombre d’un doute la
provenance exacte d’une cyberattaque. Et la moindre erreur pourrait
coûter très cher sur le plan diplomatique.
À bien des égards, la « cyberguerre »
obéit aux mêmes principes que le renseignement ou, dans une moindre
mesure, la guerre sous-marine : chacun la pratique dans l’ombre, chacun
combat son adversaire, sans faire de victime directe et sans afficher
ses opposants. Car dans ce milieu, dévoiler les capacités de
cyberattaques d’un adversaire revient aussi à dévoiler ses propres
capacités (stratégiques) de cyberdéfense.
Jusqu’à présent, seuls les
États-Unis, sûrs de leurs capacités, n’hésitaient pas à afficher
publiquement les responsables politiques, souvent russes ou chinois, qui
se cachent derrière les attaques informatiques dont ils sont victimes.
En adoptant une attitude similaire dans la gestion de l’attaque en
cours, les autorités françaises, et tout particulièrement l’ANSSI,
tapent du poing sur la table.
Il faut dire que l’attaque menée par
le groupe de pirates identifié comme ATP31 semble durer depuis le début
de l’année 2021. Dans un poste sur le réseau social LinkedIn
, le directeur général de l’ANSSI Guillaume Poupard évoque les investigations menées par ses services, qui montrent que « ce
mode opératoire compromet des routeurs pour les utiliser comme relais
d’anonymisation, préalablement à la conduite d’actions de reconnaissance
et d’attaques ».
Des enquêtes sont en cours afin de
voir si ces actions offensives ont bel et bien compromis les
infrastructures attaquées. Pour le directeur de l’ANSSI, la situation
pourrait être au final bien plus grave que l’affaire du logiciel espion
israélien Pegasus, récemment dévoilée par un consortium de médias.
Pour l’heure, Pékin ne semble pas
spécialement réagir. Il faut dire que l’accusation, bien qu’inédite en
France, s’est faite de manière indirecte, via le directeur de l’ANSSI
sur un réseau social. De surcroît, celle-ci vise ATP31, et non pas ses
commanditaires. Toutefois, le sous-entendu est on ne peut plus clair.
Peut-être que cette sortie de Guillaume Poupard aura pour effet de
pousser le ministère des Affaires étrangères à agir de manière plus
directe vis-à-vis de Pékin.
Mais il n'est pas dit que le
locataire du Quai d'Orsay voit forcément cela d'un bon œil. Après tout,
l'un des crédos de Jean-Yves le Drian a toujours été « discrétion, et permanence de l'action ». Affaire à suivre donc.
Le moteur de recherche DuckDuckGo annonce avoir lancé un service totalement gratuit de protection des e-mails, en version bêta.
Sobrement nommé « Email
Protection », le service demandera d'utiliser une adresse mail de relais
« @duck.com » gratuite et personnelle. La société américaine fait donc
un pas de plus vers la protection de ses utilisateurs, valeur qu'elle
défend depuis des années.
Selon Freedom To Tinker, qui relaie
des articles de recherche et avis d'experts sur les technologies
numériques dans la vie publique, 70% des mails que l'on reçoit
quotidiennement contiennent des trackers. Ceux-ci sont capables de
détecter lorsque nous ouvrons un mail, sur quels liens nous avons
cliqué, où nous étions lorsque nous avons lu le message électronique et
quel type d'appareil nous utilisons.
Si cela sert notamment à mieux
cibler les campagnes marketing de marques que vous appréciez, ces
informations peuvent également être transmises à d'autres sociétés que
vous ne connaissez pas pour vous proposer des publicités lors de votre
navigation web. Une partie de la population trouvera cela utile pour
découvrir de nouveaux produits ou services, mais d'autres personnes ne
souhaitent plus être « profilées » de la sorte. C'est ici que DuckDuckGo
essaie d'intervenir.
Une protection des e-mails qui passe par un filtrage
Une fois votre adresse mail de
relais « @duck.com » créée gratuitement, les mails que vous y recevrez
seront dans un premier temps passés dans un filtre. Si le contenu semble
être rempli de trackers, « Email Protection » l'empêchera de parvenir à
votre boîte de réception.
L'une des principales
caractéristiques de ce système est donc qu'il ne force pas l'utilisateur
à migrer d'un « @gmail.com » ou d'un « @outlook.com » vers une adresse
mail « @duck.com » : même si vous devez en créer une, elle ne servira
que de relais entre l'expéditeur et votre adresse habituelle. Les
messages seront donc ouverts sur les serveurs de DuckDuckGo, puis
libérés de leurs trackers avant de vous parvenir. Il sera possible
également de générer des adresses « @duck.com » aléatoires pour éviter
tout risque de spam.
Pour vous inscrire à la liste
d'attente de la bêta, il vous suffit d'installer l'application
DuckDuckGO Privacy Browser sur votre smartphone (disponible sur iOS
et sur Android
). Cliquez ensuite sur le menu de configuration, sur « Paramètres » puis sur « Email Protection Beta ».
Soyez toujours courtois dans vos commentaires. Respectez le réglement de la communauté.
clockover
il y a 1 mois
Ba Outlook fait ça depuis des dizaines d’années…
Pronimo
il y a 1 mois
Le plus simple c’est d’utiliser l’option qui n’affiche pas les images.
C’est de la que le tracker commence: suffit d’afficher une image a
distance pour être « pingé », souvent 1 pixel suffit pour faire le taf.
Apres y’a les liens ou l’on click, bah suffit de ne pas cliquer
2
yam103
il y a 1 mois
Prendre une adresse en duck.com
pour un usage perso, peut être pas; Mais pour un usage commercial,
comme avec des adresses mails temporaires, oui, c’est même très
intéressant.
Cynian90
il y a 1 mois
Canard canard aller est une bonne marque d’email, au moins aussi bon que Nike en la matière
Édité il y a 1 mois
jvachez
il y a 1 mois
« Si le contenu semble être rempli de trackers, « Email Protection » l’empêchera de parvenir à votre boîte de réception. »
Ca peut être dangereux, un mail peut être à la fois rempli de trackers et à la fois important.
Axel-Swailli Graffet
il y a 1 mois
En réponse à
jvachez
Non il faut juste bien lire l’article est pas juste en diagonale :
" . . . elle ne servira que de relais entre l’expéditeur et votre
adresse habituelle. Les messages seront donc ouverts sur les serveurs de
DuckDuckGo, puis libérés de leurs trackers avant de vous parvenir. Il
sera possible également de générer des adresses « @duck.com » aléatoires pour éviter tout risque de spam. "
Donc une fois débarrassé des trackers l’email est renvoyé vers la boite de réception originelle
after6blog.wordpress.com
il y a 1 mois
faudrait peut-être arrêter la phobie du tracking
et de l’espionite…un mail contient effectivement un « tracker » pour
savoir si un mail a été ouvert, si le client est allé sur le site et ce
qu’il a regardé…tout simplement ! cela permet de vérifier la
deliverabilite, et d’optimiser le service de publicité,
Alors oui on connait la résolution et le navigateur, non mais sérieux,
c’est du secret défense ça ?? J’ai jamais vu un mec venir vendre un
fichier client en disant « voila tous les clients sous firefox ! »
D’autant plus que en général, ces mails sont issus d’une inscription de l’utilisateur…
et ces mêmes utilisateurs vont publier des photos sur insta de leur deniere salade…
Et puis monter un service comme cela, gratuitement ! a tous ceux qui ont
deja monté des serveurs et des outils en ligne…vous n’avez pas
l’impression que quelque chose cloche ?
PlasticARM, le processeur flexible et en plastique va-t-il supplanter le silicium ?
par
Edouard le Ricque, le
Adieu le silicium, bonjour le plastique ! Une nouvelle recherche a
permis de développer un processeur en plastique. L’avantage ? Ce dernier
est flexible et peut être logé dans toutes sortes d’objets.
Alors que les processeurs informatiques sont construits en silicium depuis près de 50 ans, un nouveau projet conjointement mené par ARM et PragmalC souhaite réinventer la manière dont ils sont conçus. Baptisé PlasticARM, ce processeur nouvelle génération est fait de plastique et est flexible. De quoi pouvoir le loger partout, des écrans flexibles aux objets connectés en tous genres.
Les résultats de ce projet ont été publiés dans la revue Nature. Très
détaillée et complexe, cette recherche permet surtout de retenir qu’un
processeur en plastique n’est pas seulement indispensable pour être
logé dans toutes sortes d’objets, mais également pour réduire les coûts.
PlasticARM se veut être le « circuit intégré flexible le plus complexe au monde »,
peut-on lire dans Nature. Cette innovation est rendue possible grâce
notamment à une construction à base de TCM d’oxyde métallique. Acronyme
de transistors en couche mince, les TCM permettent notamment aux
processeurs d’être sur des surfaces flexibles.
Un processeur flexible et pas cher pour aller partout
Aucun prix ni aucune donnée financière n’ont été partagés dans le rapport sur Nature. Néanmoins, les chercheurs derrière PlasticARM se voient intégrer le processeur flexible sur toutes sortes d’objets du quotidien, comme une bouteille de lait ou un emballage alimentaire.
L’emballage intelligent pourrait alors vous prévenir si son contenu
n’est plus de bonne qualité. En France, ce sont 3,4 milliards de litres
qui sont mis en bouteille chaque année. De quoi effectivement laisser
présager un coût de production relativement faible pour le processeur
PlasticARM.
L’idée n’est évidemment pas de remplacer les processeurs classiques en silicium.
Ces derniers conserveront leurs « avantages en termes de performances,
de densité et d’efficacité énergétique », peut-on lire dans le rapport. L’objectif
ici est plutôt de développer de « nouveaux facteurs de forme et à des
coûts inatteignables avec le silicium, élargissant ainsi
considérablement la gamme des applications potentielles » Une innovation bienvenue et indispensable pour le développement grandissant de l’Internet des Objets.
Quelles sont les bonnes pratiques à respecter
pour que votre CV séduise les recruteurs ? On vous livre les secrets
d'un bon CV avec les résultats d'une étude de ResumeLab.
En théorie, un CV c'est simplement un résumé du
parcours professionnel. Il suffit de renseigner ses dernières
expériences, ses informations de contact, son diplôme... Mais en
pratique, l'exercice est plus subtile et rares sont les CV qui répondent
exactement à ce que les recruteurs recherchent.
Qu'à cela ne tienne ! Une enquête menée par OnePoll pour
ResumeLab et parue le 05/07/21 nous révèle les préférences de 500
recruteurs, spécialistes en RH et responsables du recrutement en matière
de CV. De quoi vous donner des pistes pour rédiger le vôtre mais aussi
de vous rapprocher de ce qui est attendu par les professionnels du
recrutement !
Quelle mise-en-page est attendue dans votre CV ?
Le fond, plus important que la forme
Si la forme du CV est importante, le fond reste sans surprise l'aspect qui compte le plus pour 51% des professionnels interrogés. Seuls 11% d'entre eux jugent que le style et le design du CV sont plus importants que le contenu.
Un CV en couleurs ? Pas forcément
Au niveau de la palette de couleurs utilisée, la majorité des sondés (73%) préfèrent un CV en noir et blanc, contre 27% qui jugent qu'un CV coloré est mieux. Si vous tenez toutefois à ajouter une touche de couleur à votre CV, vous pouvez jeter un coup d'œil à nos conseils.
Le CV à deux colonnes est privilégié
En termes de disposition des rubriques sur le CV, 77% préfèrent le CV sur deux colonnes, qui permet de fluidifier la lecture et de gagner de l'espace.
Un CV simple plutôt qu'un CV créatif
Si vous envisagez de faire un CV original, pesez bien le pour et le contre. Sachez que 71% des recruteurs favorisent le CV simple au CV créatif (7%), qui lui est réservé aux secteurs artistiques et/ou créatifs.
Quelles sont les rubriques à faire figurer dans le CV ?
Dans le CV, vous avez des rubriques obligatoires qui sont nécessaires pour que le recruteur appréhende correctement votre profil, et des sections facultatives qui, si elles ne sont pas obligatoires, peuvent vous aider à vous démarquer des autres candidats.
Voici les rubriques que vous devez toujours faire figurer dans
votre CV selon les recruteurs interrogés dans l'étude de ResumeLab,
autrement dit les rubriques obligatoires :
Les coordonnées personnelles (nom, prénom, numéro de téléphone, adresse mail, localisation, profil LinkedIn)
Le profil du CV (une courte phrase qui permet de vous introduire)
Les soft-skills (votre savoir-être, vos compétences comportementales)
Les hard-skills (votre savoir-faire, vos compétences techniques)
L'étude nous dit que 76% des recruteurs
préfèrent deux rubriques distinctes pour évoquer les soft-skills et les
hard-skills, cela pour faciliter la lecture des informations.
Tips : si vous êtes sur LinkedIn (et vous
devriez l'être), pensez à ajouter un lien dans vos coordonnées
personnelles renvoyant vers votre compte LinkedIn. Les recruteurs sondés
sont 96% à estimer que ne pas le faire est une erreur.
Ajouter ou ne pas ajouter des chiffres dans son CV ?
On vous expliquait l'importance d'illustrer vos expériences
professionnelles par des chiffres pour démontrer votre savoir-faire.
L'étude de ResumeLab le confirme et précise que 85% des recruteurs sont favorables au fait d'"ajouter des chiffres et exemples illustrant ses succès".
Quelles expériences pros faire figurer dans votre CV ?
La première règle à respecter est de ne jamais faire figurer
dans votre CV des expériences qui n'ont aucun lien avec le poste que
vous ciblez. Si par exemple vous candidatez à un poste de
technico-commercial, vous n'avez pas d'intérêt à mentionner votre
expérience en tant que manutentionnaire en intérim, sauf si évidemment
vous n'avez pas d'autres expériences à valoriser. Indiquer des
expériences qui ne font pas écho au poste visé peut non seulement vous
faire perdre en crédibilité, mais va surtout vous faire perdre de la
place sur le CV, puisqu'elles n'illustrent en rien vos capacités à
exercer le poste.
Vous devez donc indiquer les expériences qui ont du sens vis-à-vis du poste, mais là, méfiez-vous des expériences trop anciennes. L'enquête de ResumeLab nous apprend que 33% des RH ne se soucient pas des emplois occupés il y a plus de 4 ans par les candidats, 28% ne s'intéressent pas aux postes de plus de 6 ans, et seuls 5% déclarent s'intéresser aux expériences datant de plus de 8 ans.
Privilégiez vos expériences les plus récentes et les postes que vous avez occupés durant les 4-5 dernières années.
Comment être sûr que votre CV soit lu ?
Le domaine du recrutement évolue et intègre désormais des
outils technologiques pour aider les recruteurs à sélectionner les
candidats. 82% des RH indiquent qu'ils utilisent des logiciels de tri de candidats automatiques avant le tri manuel.
Cela veut dire que votre CV passe entre les mains d'un robot qui
sélectionne les candidatures sur la base de mots-clés avant d'atterrir
sous les yeux du recruteur. Pour booster vos chances de passer cette
première étape, pensez à toujours envoyer votre CV sous format PDF et surtout, à ajouter des mots clés dans votre CV
: si l’entreprise a besoin d’un profil possédant de “bonnes compétences
en réseautage” et de “bonnes compétences en management”, l’ATS (le
logiciel de tri) pourrait être configuré afin de ne garder que les
candidatures qui mentionnent les mots clés “réseautage” et “management”.
Vous avez maintenant une idée plus précise de ce que les
recruteurs attendent d'un CV lorsqu'il recherchent un candidat, c'est
maintenant à vous de jouer pour intégrer ces conseils à votre CV et le
rendre exceptionnel !
Les iMessage suffisent déjà à la marque à la pomme.
Publié le
Par
Tristan Carballeda
Alors qu’Android et les
opérateurs de téléphonie mobile prévoient d’adopter la norme RCS de
nouvelle génération pour les SMS, Apple semble être le dernier
réfractaire à ce changement.
Ce mardi, c’est Verizon, l’un des plus grands opérateurs des États-Unis qui a annoncé adopter la norme Rich Communications Service (RCS)
à partir de 2021, rejoignant ainsi d’autres opérateurs historiques dans
le pays de l’oncle Sam : AT&T et T-Mobile. Ce changement marque la
dernière étape avant le remplacement des SMS par le RCS sur les
appareils Android, une nouvelle norme qui devrait se concrétiser dans
les prochaines années pour tous.
Face à ce changement que tout le
monde définit comme une nécessité, le SMS ayant largement fait son
temps, Apple semble être la seule entreprise qui rechigne à l’idée de
passer au RCS.
Pour comprendre la position de la Pomme, il faut
savoir que les nouvelles fonctionnalités présentes au sein de cette
norme RCS sont déjà incluses dans iMessage. Un point très important qui explique, selon The Verge, la position d’Apple sur la question et son absence lors des négociations concernant l’adoption du RCS sur ses appareils.
Car en l’état actuel des choses, un utilisateur qui voudrait
échanger depuis un appareil Android vers un iPhone ( et inversement)
devrait utiliser des SMS qui ne sont pas chiffrés de bout en bout et qui
ne disposent pas des améliorations présentes avec le RCS. Si Apple
refuse d’adopter cette nouvelle norme, alors le message échangé à
l’avenir entre deux utilisateurs reviendra par défaut au SMS.
Une adoption d’Apple à venir ?
Face
à ce manque de synchronisation des différents acteurs de la scène
mobile, Apple pourrait finalement lâcher du lest et adopter à son tour
la norme RCS sur ses prochains appareils. Cette dernière ne devrait pas
remplacer iMessage, qui reste l’outil de conservation par excellence
entre utilisateurs d’iPhone mais elle devrait être une nouvelle preuve
de l’ouverture d’esprit dont la firme de Cupertino semble faire preuve
depuis plusieurs mois.
L’adoption de cette norme pourrait
s’inscrire dans une politique d’inclusion des appareils Android au sein
de l’écosystème de la Pomme. La firme de Cupertino a déjà permis avec
iOS 15 (qui est encore en bêta à l’heure ou nous écrivons ces lignes) de
laisser les utilisateurs Android et Windows rejoindre des appels FaceTime. Il ne serait donc pas très étonnant de voir la marque à la pomme adopter cette nouvelle norme dans les prochaines semaines.
Retrouvez notre sélection des meilleures banques
d’images pour télécharger des photos, des musiques et des vidéos libres
de droits. Certains sites sont gratuits, d’autres exigent un abonnement
ou un paiement en fonction du nombre d’images téléchargées.
Une banque d’images est une base de données qui regroupe un
ensemble de ressources dédiées à la création graphique : photos, vidéos,
icônes, illustrations vectorielles, logos, mockups… Très prisées par
les professionnels tels que les chargés de communication, les
graphistes, les rédacteurs ou encore les développeurs, les banques
d’images permettent de proposer des visuels de qualité et de rendre un
contenu plus impactant. Ces visuels peuvent ainsi être utilisés sur des
sites Internet, pour illustrer un texte, pour des flyers ou encore des
packagings et des supports publicitaires. Parmi les thèmes les plus
populaires, nous retrouvons : photos de paysages, fonds d’écran,
architecture, affaires et travail, mode, santé, photographie de rue,
technologie… Plus que de simples ressources à caractère illustratif, ces
contenus visuels doivent transmettre un message, remplir un objectif
précis et susciter des émotions.
Pour les professionnels de l’image ou les photographes, il est
possible de vendre ses clichés et illustrations via les banques
d’images. Le prix des ressources varie selon les licences (standards ou
étendues) avec des critères tels que le format, le support de diffusion
et la durée d’exploitation. Parmi les principaux acteurs, il existe
Shutterstock, Getty Images, Adobe Stock ou encore iStock.
Les fonctionnalités principales des banques d’images destinées aux pros sont les suivantes :
Recherche par mot clé : en plus d’offrir des images
de bonne qualité, les bibliothèques d’images se veulent simples
d’utilisation puisque celles-ci fonctionnent comme des moteurs de
recherche. Il existe, dans la plupart des cas, une barre de recherche
située en page d’accueil qui permet à l’utilisateur de taper un ou
plusieurs mots-clés en rapport avec le visuel recherché. Souvent, un tri
par filtre est également possible pour affiner ses recherches.
Collection d’images : lorsque vous sélectionnez une
image affichée dans les résultats de recherche, certaines banques
d’images proposent des collections qui permettent d’accéder à des
ressources qui sont similaires à celle choisie. Cette fonctionnalité
permet d’accéder facilement à des nouvelles photos dans la même
thématique.
Multiplicité des formats : les banques d’images
proposent en général différents formats de ressources téléchargeables.
Vous pouvez choisir votre résolution d’image (basse, moyenne ou haute
résolution), le type de fichier (JPEG, PNG, SVG, PDF, AI, EPS, RAW…) et
la taille de l’image en pixels. Pour les ressources vidéo, vous pouvez
choisir la résolution (480p, 720p, 1080p, HD, 4K ou 8K) et le type de
fichier (MP4, MOV, AVI…).
Recherche par image : certaines bibliothèques de
photos proposent un moteur de recherche par image, qui permet de trouver
une base d’images, de photos ou d’illustrations semblable à l’image
renseignée.
Historique des téléchargements : certaines banques
photos ou vidéos proposent un historique des téléchargements. Cette
fonctionnalité permet de réutiliser des contenus achetés précédemment et
facilite l’organisation de vos nombreuses ressources.
Les meilleures banques d’images gratuites
Pour trouver des visuels de qualité à moindre coût, il existe
plusieurs banques d’images gratuites telles que Coverr, Unsplash,
Pixabay ou encore Pexels. Certaines banques de ressources sont
spécialisées, comme Nappy qui propose à titre gratuit des contenus
favorisant la diversité.
Ces banques d’images permettent de télécharger gratuitement des
ressources avec leur licence associée. Selon les types d’autorisation,
vous pouvez copier, modifier, distribuer et utiliser les images, même à
des fins commerciales. Dans certains cas, vous n’avez pas besoin
d’ajouter d’attribution, même si citer l’auteur est vivement conseillé
pour accorder de la visibilité au créateur derrière l’illustration. Il
est toutefois nécessaire de respecter certaines règles si vous utilisez
la photo à des fins commerciales, car le contenu représenté sur l’image
ou la vidéo peut lui être soumis à une réglementation : apparition d’une
marque ou d’un logo, personne ou groupe de personnes photographiées,
monuments ou œuvres protégés…
Certaines banques d’images gratuites proposent également des API qui
permettent aux professionnels de retrouver ces bases de données
directement au sein d’autres outils tels que Canva, Trello, Dropbox,
Figma ou encore Product Hunt et Zoom.
Les licences des banques d’images : libre de droits, droits gérés, Creative Commons…
Les banques d’images gratuites et payantes proposent des licences
différentes en fonction des usages. Il existe deux types de licences :
la licence libre de droits et la licence de droits gérés. Dans le cadre
d’une licence libre de droits, vous devez payer le contenu une seule
fois pour pouvoir l’utiliser comme bon vous semble. Quant à la licence
de droits gérés, il est nécessaire de payer des droits à chaque usage.
Il est possible de retrouver des contenus sous licence Creative Commons
qui permettent de faciliter le partage des photos, vidéos et images
selon différents degrés de restrictions.
Enfin, il est important d’effectuer une distinction entre l’usage
commercial (contenu utilisé pour commercialiser, vendre, faire de la
publicité…) et l’usage éditorial (contenu utilisé pour illustrer un
article ou un propos).
Questions fréquentes sur les outils Banque d’images
Quelles sont les meilleures banques d'images gratuites ?
Parmi les meilleures banques d’images gratuites, on retrouve Unsplash, Pixabay, Pexels, Coverr ou encore Pixel Mob.
Une photo libre de droits est-elle une photo gratuite ?
Peut-on utiliser librement une photo trouvée sur Google Images ?
Quelles sont les règles à respecter quand on utilise des photos de banque d'images gratuites ?
iPhone 13 : des caractéristiques novatrices confirmées ?
Ça se précise, à un jour de la conférence.
Publié le
Par
Pierre Otin
Mark Gurman, analyste et
journaliste chez Bloomberg, publie chaque semaine une newsletter à
propos d’Apple. Dans celle-ci et sa dernière édition sortie hier,
plusieurs caractéristiques concernant l’iPhone 13 ont été appuyées. Au
passage, Ming-Chi Kuo, autre grand spécialiste de la firme
californienne, a hier également livré des informations sur ce qu’il
prévoit pour l’iPhone 13, notamment au niveau des capacités de stockage.
Ainsi, en assemblant le tout, voici les nouveautés notables de la
nouvelle gamme iPhone 13 qui devrait être présentée demain soir 19h,
lors d’un nouveau keynote d’Apple à suivre à nos côtés :
Design :
pas de changement de design majeur, mis à part l’encoche du Face ID qui
devrait, pour la première fois sur iPhone, être redimensionnée et
prendre moins de place à l’écran
Taille d’écran et de boitier :
mêmes formats que pour la gamme de l’an dernier, à savoir un iPhone à
5,4 pouces de diagonale d’écran, deux iPhone à 6,1 pouces et un iPhone à
6,7 pouces.
Vidéo : apparition de l’équivalent,
pour la vidéo, du mode Portrait pour la photo (avec fond flouté
lorsqu’un visage est ciblé par l’objectif), appelé mode Cinematic Video.
Également de la partie, une nouvelle résolution d’enregistrement haute
qualité en format ProRes, réservée aux modèles iPhone 13 Pro et 13 Pro
Max
Photo : nouvelle technologie intelligente appliquant automatiquement des filtres sur les photos
Puissance : nouvelle puce A15, au même nombre de coeurs que la A14 des iPhone 12, mais avec une cadence légèrement accélérée
Écran : arrivée de la technologie LTPO sous-tendant notamment un rafraichissement à 120 Hz
Capacités de stockage :
Apple double les capacités cette année et ne proposerait plus de 64 Go.
En outre, le 1 To serait au programme pour les modèles Pro. Il faut
donc tabler sur 128, 256 et 512 Go pour iPhone 13 et 13 mini, et 128,
256, 512 et 1024 Go pour iPhone 13 Pro et 13 Pro Max
Si à
ce stade, il ne s’agit que de confirmation de caractéristiques déjà
entendues dans de précédentes rumeurs, il faut toutefois noter que Mark
Gurman insiste également sur l’apparition d’une compatibilité, sur les
iPhone 13, avec les réseaux satellites LEO. L’analyste précise cependant
qu’il est possible qu’Apple déploie la technologie sur la génération
iPhone 13, sans activer celle-ci au niveau logiciel avant 2022.
Il
ajoute enfin qu’il ne sera pas question de remplacer les réseaux
traditionnels, mais uniquement de pouvoir envoyer des signaux dans des
situations d’urgence.
Télésat
redéfinit la connectivité à large bande à l’échelle mondiale avec
Télésat Lightspeed, le réseau de satellites en orbite terrestre basse
(LEO) le plus avancé au monde
| Source:
Telesat Canada
...
Thales Alenia Space a été sélectionné comme
fabricant principal du premier réseau dynamique à large bande en orbite
terrestre basse dont la mise en service est prévue dès 2023
OTTAWA, 09 févr. 2021 (GLOBE NEWSWIRE) -- Télésat,
un des plus importants exploitants de satellites au monde, a annoncé
aujourd’hui qu’elle a conclu une entente avec Thales Alenia Space pour
qu’elle devienne le manufacturier principal de la constellation de
satellites LEO mondiale de Télésat, Lightspeed. Cette constellation sera
composée d’une flotte de 298 satellites de nouvelle génération intégrés
à un réseau terrestre de pointe. Lightspeed est le réseau de satellites
à large bande le plus novateur et le plus avancé jamais conçu.
L’entente inclut un engagement de capacité de la part de Thales Alenia
Space et sa société affiliée Telespazio pour l’utilisation des services
de Lightspeed.
Télésat et Thales Alenia Space ont conclu un
accord de développement pour la conception des technologies innovantes
de Lightspeed. Plus précisément, Lightspeed a été optimisé pour répondre
aux besoins croissants de connectivité à large bande des opérateurs de
réseaux fixes et mobiles dans le monde, des utilisateurs des secteurs
aéronautique et maritime, ainsi que des secteurs commerciaux et
gouvernementaux. Le lancement des premiers satellites Lightspeed,
exploités en vertu des droits mondiaux prioritaires selon la licence
d’exploitation de spectre de Télésat dans la bande Ka, est prévu dans
environ deux ans. Télésat procèdera à des essais bêta pour les clients
et poursuivra avec les services commerciaux dans la deuxième moitié de
2023.
« Nous sommes ravis de notre entente avec Thales
Alenia Space pour réaliser le projet Lightspeed, le réseau LEO le plus
avancé et le plus performant au monde », déclare Dan Goldberg, président
et chef de la direction de Télésat. « En tant que chef de file mondial
dans la fabrication et la mise en œuvre de constellations de satellites
de pointe, Thales Alenia Space est le partenaire industriel idéal pour
développer Lightspeed, un réseau de communication entièrement intégré
qui révolutionnera la large bande par satellite et conférera à Télésat
et à ses clients un avantage concurrentiel décisif dans ce marché en
forte croissance ».
M. Goldberg ajoute : « Le nom Lightspeed
incarne les avantages essentiels en matière de vitesse inhérents à
l’architecture du système LEO de Télésat. Lightspeed est le réseau de
communication par satellite le plus performant de l’histoire et exploite
les dernières avancées en matière de traitement embarqué des données,
de communications par laser, de technologies des antennes actives et de
l’apprentissage automatique ».
Lightspeed offrira une
connectivité comparable à la fibre optique, à travers le monde, à des
prix qui permettront aux exploitants de réseaux de télécommunications
d’améliorer la couverture, le rendement et la rentabilité de leurs
réseaux. De par sa conception répondant aux besoins des applications à
haut débit et de la connectivité de réseaux en nuage, Lightspeed
éliminera les difficultés d’intégration des services satellitaires
d’aujourd’hui aux réseaux des fournisseurs de services de
télécommunications.
Opérant à environ 1 000 kilomètres
d’altitude au-dessus de la terre en orbite basse, Lightspeed ne sera pas
assujetti aux longs délais de transmission de signaux et des
limitations de débit qui sont inhérents aux satellites en orbite
géostationnaire et en orbite moyenne. En outre, les satellites
Lightspeed intègrent des technologies et des caractéristiques de pointe,
notamment:
des antennes actives
sophistiquées sur chaque satellite, combinées à une technologie avancée
de saut de faisceau pour créer approximativement 135 000 faisceaux qui
peuvent concentrer dynamiquement une capacité de plusieurs Gbps, soit un
ordre de grandeur plus élevé que tout autre système satellitaire, pour
servir les zones de demande concentrée de débit comme les communautés
isolées, les grands aéroports ou les installations portuaires
importantes;
près de 1 200 liaisons optiques
à haute capacité, soit quatre sur chaque satellite, qui forment le tout
premier réseau IP satellitaire hautement résistant, flexible et
sécurisé, faisant circuler les données à travers le réseau et dans le
monde entier à la vitesse de la lumière;
le traitement embarqué des données, y compris la modulation et la démodulation entièrement numérique à bord du satellite, combiné à un système d’exploitation révolutionnaire
du réseau de bout en bout améliorent les performances des liaisons. Ces
technologies offrent aux clients une souplesse sans précédent pour
l’acheminement du trafic à travers le monde, en éliminant les
passerelles pour la transmission des données la plus rapide et la plus
sûre qui soit; et
une architecture
en instance de brevet pour la constellation de satellites, qui comprend
des satellites fonctionnant à la fois dans des plans orbitaux polaires et inclinés.
Il en résulte une véritable couverture mondiale de pôle à pôle avec une
concentration de capacité dans les zones où la demande est plus élevée,
procurant ainsi une efficacité et une rentabilité supérieure du réseau.
Télésat
développe actuellement des terminaux d’utilisateurs abordables, avec
une gamme d’antennes et de modems optimisés pour chacun des marchés que
Lightspeed desservira. De plus, Lightspeed s’appuie sur des normes
standards d’interface réseau permettant une intégration simple et fluide
avec les réseaux terrestres des clients sans qu’il soit nécessaire
d’intégrer des plateformes matérielles ou des solutions logicielles
exclusives.
Selon les termes de l’entente, les parties ont
prévu de procéder au développement du programme en parallèle de la
clôture du processus de financement. Le début des activités de
construction complètes et le calendrier final de déploiement de la
constellation sont sujets au progrès du processus de financement du
programme et conditionnés à celle-ci.
En tant que
propriétaire et exploitant responsable de biens spatiaux depuis près de
50 ans, Télésat a conçu et exploitera les satellites Lightspeed de
manière à ce que les orbites LEO demeurent disponibles en toute sécurité
à d’autres utilisateurs et que le ciel nocturne soit protégé pour
l’observation astronomique.
Pour de plus amples renseignements au sujet de Lightspeed, veuillez consulter le site https://www.telesat.com/lightspeed.
À propos de Télésat
Fort
de son héritage d’excellence en ingénierie, de fiabilité et de service à
la clientèle de premier plan, Télésat s’est imposé comme l’un des
exploitants de satellites les plus grands et les plus prospères au
monde. Télésat collabore avec ses clients pour fournir des solutions de
connectivité essentielles qui répondent aux défis de communications les
plus complexes au monde. Les solutions de Télésat offrent des avantages
décisifs qui contribuent à l’amélioration des activités de ses clients
et qui favorisent leur croissance. Exploité dans le cadre de ses droits
mondiaux prioritaires de licence de spectre dans la bande Ka,
Lightspeed, le réseau de Télésat en orbite terrestre basse, redéfinira
la connectivité mondiale par satellite grâce à des liaisons à large
bande omniprésentes, abordables et à des vitesses semblables à celles de
la fibre optique.
Télésat est une entreprise privée dont le
siège social est situé à Ottawa, au Canada, et qui possède des bureaux
et des installations dans le monde entier. Ses principaux actionnaires
sont l’Office d’investissement des régimes de pensions du secteur public
du Canada (Investissements PSP) et Loral Space & Communications
Inc. (NASDAQ : LORL). Pour de plus amples renseignements, veuillez
consulter le site www.telesat.com.
Relations avec les médias :
KWT Global pour Télésat telesat@kwtglobal.com
Règle refuge liée aux énoncés de nature prospective
Le
présent communiqué de presse contient des énoncés qui ne sont pas
fondés sur des données historiques et constituent des « énoncés
prospectifs » au sens de la loi américaine Private Securities Litigation
Reform Act de 1995. Lorsqu’ils sont utilisés dans le présent communiqué
de presse, les mots « seront », « peuvent », « devrait/devraient », ou
d’autres variantes de ces mots ou d’autres expressions similaires visent
à identifier les énoncés et renseignements prospectifs. Les résultats
réels peuvent différer sensiblement des attentes exprimées ou
sous-entendues dans les énoncés prospectifs en raison de risques et
d’incertitudes connus et inconnus. Des renseignements détaillés sur
certains des risques et incertitudes connus sont inclus dans les
sections « Facteurs de risque » du rapport annuel de Télésat Canada sur
le formulaire 20-F pour l’exercice financier terminé le 31 décembre 2019
et dans le rapport trimestriel de Télésat Canada sur le formulaire 6-K
pour les trimestres se terminant le 31 mars 2020, le 30 juin 2020 et le
30 septembre 2020, qui peuvent tous être obtenus sur le site Web de la
SEC.
Les risques et les incertitudes connus
comprennent, sans toutefois s’y limiter : les risques associés à
l’exploitation des satellites et à la prestation de services par
satellite, y compris les retards dans la construction ou le lancement de
satellites, les échecs de lancement, les défaillances en orbite ou les
performances réduites des satellites, l’incidence de la COVID-19 sur les
activités de Télésat et l’environnement économique, la capacité à
déployer avec succès une constellation de satellites LEO mondiale de
pointe, la disponibilité du financement gouvernemental ou autre pour la
constellation de satellites LEO, la réception des produits liés à la
réattribution du spectre de bande C, la volatilité des taux de change,
la capacité à accroître l’utilisation actuelle de nos satellites et les
risques associés à la réglementation gouvernementale nationale et
étrangère. La liste des facteurs importants ci-dessus n’est pas
exhaustive. Les renseignements contenus dans le présent communiqué de
presse reflètent les croyances, les hypothèses, les intentions, les
plans et les attentes de Télésat à la date du présent communiqué de
presse. Sauf dans les cas prévus par la loi, Télésat décline toute
obligation et tout engagement de mise à jour ou de révision des
renseignements contenus dans le présent communiqué.
NOTA:Déja en 2013,la relation avec les fournisseurs de services
locaux fait, d’un système à l’autre, l’objet de choix très contrastés
qui ont une dimension politique aussi bien qu’économique. C’est ainsi
que Globalstar (48 satellites à 1414 km d’altitude, financement initial
de 2 B $) prévoit de s’appuyer sur un ensemble de 150 à 200 stations
d’accès à 3,5 M $ l’unité qui seraient financées par les fournisseurs de
services locaux. En revanche Iridium ( 66 satellites à 733 km
d’altitude, 3,5 B $ de financement initial) peut contourner entièrement
les opérateurs locaux en s’appuyant sur des liaisons intersatellites et
sur un réseau de 10 à 15 stations terriennes ; aussi promet-il, pour
désarmer les oppositions, d’interdire l’accès à partir des pays qui
n’autoriseraient pas l’usage de son service. A horizon plus lointain, le
projet Télédesic proposé par Bill Gates - 840 satellites aujourd’hui
ramenés, semble-t-il, à 230 - est conçu pour fournir un service mondial
diversifié de façon entièrement autonome, et cessa en Octobre 2002 ses activitées.
11 Il
semble certain que le développement des systèmes LEO sera contrôlé, au
moins dans sa phase initiale par sa relation avec le marché des
téléphones portables ; il est non moins certain que la généralisation de
ces systèmes posera en des termes nouveaux le problème du contrôle par
les États des communications transfrontières et de leur utilisations à
des fins illégitimes voire criminelles ou jugées telles. Il est encore
trop tôt pour discerner si l’utilisation des orbites basses pourra se
diversifier à partir de son point d’ancrage initial dans le marché et
comment s’organisera son interface avec le système GEO et avec les
systèmes terriens ; mais il est d’ores et déjà clair que l’émergence de
ces nouveaux systèmes marquera une nouvelle étape dans le déclin du
contrôle de la puissance publique et des pouvoirs politiques locaux sur
le système mondial de télécommunications.
Qu’est-ce qu’un écran LTPO et est-il meilleur que l’OLED ?
Par;Tremplin NumériquePublié le
Ne serait-ce pas formidable si nous pouvions rendre les smartphones
plus économes en énergie et en tirer davantage parti avec une seule
charge ? C’est exactement l’idée derrière la technologie d’affichage
LTPO utilisée par Apple et Samsung. Voici à quoi s’attendre des écrans
tactiles de demain.
Sommaire
Qu’est-ce qu’un écran LTPO ?
LTPO signifie oxyde polycristallin à basse température et fait
référence à un type particulier de technologie de fond de panier visible
dans les écrans OLED. OLED signifie diode électroluminescente
organique, un type unique d’écran auto-émissif que l’on trouve dans
tout, des montres intelligentes aux smartphones et aux écrans grand
public plus grands.
Les écrans OLED utilisent généralement du silicium polycristallin à
basse température (LTPS) pour les transistors à couches minces (TFT) qui
composent le fond de panier de l’écran. En exploitant à la fois le LTPS
et l’oxyde de zinc et d’indium et de gallium (IGZO), Apple peut
utiliser une combinaison de technologies LTPS et LTPO pour offrir de
nouveaux avantages tout en maintenant la production viable.
Tout cela dans le but de produire des écrans capables de faire varier
leur taux de rafraîchissement. Apple a techniquement utilisé cette
technologie d’affichage dans l’Apple Watch Series 4, mais les véritables
avantages n’ont pas été observés avant le lancement de l’Apple Watch
Series 5 avec son écran toujours allumé.
LTPO est une percée car il ne nécessite pas de composants
supplémentaires entre le contrôleur d’affichage et l’unité de traitement
graphique (GPU) pour permettre un taux de rafraîchissement dynamique.
Bien que LTPO soit une technologie développée par Apple (pour
laquelle il détient les brevets), Samsung a également travaillé sur une
technologie d’affichage similaire qui ne l’obligera pas à payer des
redevances à l’un de ses principaux rivaux. La version de Samsung est
connue sous le nom d’oxyde hybride et de silicium polycristallin (HOP.)
Quels sont les avantages du LTPO ?
L’écran de votre smartphone consomme plus d’énergie que tout autre
composant. Bien que les écrans OLED soient plus efficaces que leurs
homologues LCD, ils consomment toujours une grande partie de la durée de
vie de la batterie par rapport à d’autres composants tels que le
système sur puce ou les technologies sans fil comme le Wi-Fi et le
Bluetooth.
Le principal avantage de LTPO est de réduire cette consommation
d’énergie en faisant varier le taux de rafraîchissement. C’est
précisément ainsi qu’Apple a pu créer l’Apple Watch Series 5 (et son
successeur). Les derniers appareils portables d’Apple arborent des
écrans toujours allumés tout en conservant une durée de vie de la
batterie toute la journée.
Le terme «taux de rafraîchissement» fait référence au nombre de mises
à jour d’un affichage en une seconde, mesuré par la fréquence en hertz
(Hz). La plupart des smartphones utilisent des écrans à 60 Hz, bien
qu’il existe des modèles à 120 Hz (et Apple lui-même produit un iPad
«ProMotion» qui utilise le taux de rafraîchissement le plus élevé).
Un taux de rafraîchissement plus élevé permet une expérience
utilisateur plus réactive et plus fluide au détriment de l’efficacité
énergétique. En faisant varier le taux de rafraîchissement jusqu’à 1 Hz
(essentiellement une image par seconde) selon les derniers appareils
portables d’Apple, l’énergie peut être préservée car l’écran fait moins
de demandes et modifie ce qui est à l’écran.
Par exemple, lorsque votre téléphone reçoit une notification, il
s’allume pour vous en informer. Pendant cette période, il est peu
probable qu’il y ait des objets en mouvement sur l’écran. En abaissant
le taux de rafraîchissement, l’expérience utilisateur n’est en aucun cas
compromise. Lorsque vous décrochez votre téléphone pour vérifier la
notification, le taux de rafraîchissement peut être rétabli à une
fréquence mieux adaptée à une utilisation générale.
Cette technologie pourrait être utilisée de manière dynamique dans
tout le système d’exploitation. Par exemple, si votre appareil affiche
l’écran «Lecture en cours» pour un podcast ou de la musique, le taux de
rafraîchissement de l’affichage peut être considérablement réduit.
Théoriquement, les jeux qui profitent de fréquences d’images élevées
pourraient «demander» l’utilisation du 120 Hz complet si Apple en
fournissait les moyens.
Étant donné qu’Apple gère un navire serré en termes d’expérience
utilisateur organisée, la société pourrait «appliquer» des taux de
rafraîchissement plus efficaces dans certaines circonstances, comme lors
de la visualisation de l’écran de verrouillage ou lors d’un appel
vidéo. Les caméras FaceID d’Apple peuvent déjà dire quand vous regardez
l’écran, il peut donc même être possible de réduire les taux de
rafraîchissement lorsque le système d’exploitation voit que personne ne
regarde.
Quels appareils utilisent les écrans LTPO ?
Le premier appareil à vraiment tirer parti des avantages de LTPO a
été l’Apple Watch Series 5. La smartwatch a fait des vagues lorsque la
société a annoncé la technologie d’affichage «toujours allumée», avec un
taux de rafraîchissement pouvant aller jusqu’à 1 Hz.
Apple n’a pas encore fusionné sa technologie portable LTPO avec le
type d’affichage à taux de rafraîchissement élevé de l’iPad Pro, mais, à
partir de mars 2021, des fuites de premier plan suggèrent que la
société envisage d’ajouter cette technologie à un iPhone dans un proche
avenir.
Pendant ce temps, les écrans LTPO qui utilisent la technologie HOP de
Samsung sont déjà à l’état sauvage. Ces écrans ont été limités aux
appareils phares tels que le Samsung Galaxy Note 20 Ultra et le Galaxy
S21 Ultra. L’analyse d’Anandtech de l’affichage utilisé dans le S21
Ultra a noté «d’énormes améliorations d’efficacité» en termes de
consommation d’énergie.
Un autre pas en avant
La technologie LTPO représente un autre pas en avant pour les
appareils portables tels que les smartphones et les appareils portables.
Ces améliorations ne sont pas immédiatement perceptibles en termes de
qualité d’affichage visiblement améliorée, mais offrent plutôt des gains
d’efficacité qui devraient contribuer à améliorer la durée de vie de la
batterie.
Il reste à voir dans quelle mesure les écrans LTPO deviendront
répandus. À l’heure actuelle, ils sont destinés aux appareils haut de
gamme qui utilisent des taux de rafraîchissement plus élevés, alors ne
soyez pas surpris de les voir apparaître d’ici peu dans les iPhones et
les appareils portables phares.
Vous voulez une meilleure autonomie de la batterie de votre iPhone
sans mise à niveau? Lisez notre guide pour améliorer la durée de vie de
la batterie de votre iPhone.