Google laisserait la possibilité aux opérateurs de masquer par défaut les barres de réseau dans la prochaine version de son système d'exploitation.
Vous avez souvent eu les yeux rivés sur la petite
icône en haut à gauche ou à droite de votre smartphone pour savoir si
vous captiez bien le réseau mobile de votre opérateur ? Une habitude
dont il faudra peut-être vous défaire à l'avenir. Le site américain XDA,
qui regroupe une communauté de développeurs mobiles, a scruté le code
de la prochaine mouture du système d’exploitation mobile de Google,
Android P. Et il a découvert que cette fonctionnalité pourrait être
cachée par les opérateurs. Google a probablement pris cette initiative à
la demande de ces derniers aux Etats-Unis.
Même si l'icône disparaît avec Android P, il restera possible d’accéder au chiffre exact en dBM en se rendant dans les paramètres du smartphone, puis en scrutant les informations sur l’état de la carte SIM. On peut également continuer à recourir à une application tierce spécialisée. XDA craint toutefois que les opérateurs puissent faire pression sur Google afin que la restriction soit aussi étendue aux API à plus long terme.
Le chiffre exact de la puissance du signal reste accessible
Le plus souvent, le signal du réseau mobile s’affiche sur un smartphone sous la forme de quatre à cinq barres avec quelques variantes en forme de triangle pour certaines surcouches Android. Elles correspondent à la puissance mesurée en dBm ou en asu. Plus le chiffre est bas, plus le signal est mauvais et moins il y a de barres affichées. L’icône doit cependant être considérée comme un simple indicateur car elle ne donne pas de chiffre précis ni d’informations sur la qualité du réseau.Même si l'icône disparaît avec Android P, il restera possible d’accéder au chiffre exact en dBM en se rendant dans les paramètres du smartphone, puis en scrutant les informations sur l’état de la carte SIM. On peut également continuer à recourir à une application tierce spécialisée. XDA craint toutefois que les opérateurs puissent faire pression sur Google afin que la restriction soit aussi étendue aux API à plus long terme.