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samedi 27 janvier 2024

Un rapport met de nouveau en évidence l’espionnage des notifications Push iPhone

 

Un rapport met de nouveau en évidence l’espionnage des notifications Push iPhone

Cela confirme les précédents aveux d’Apple concernant leur manque de sécurité.


Publié le 26 janvier 2024 à 08:00

Par Sami Trabcha

Début décembre 2023, on apprenait que des gouvernements non identifiés imposent à Apple, et sous couvert de la loi américaine, de leur communiquer le contenu des notifications Push d’utilisateurs iPhone.


Le sénateur Ron Wyden adressait d’ailleurs à ce sujet une lettre au département de la justice américaine, où il formulait le besoin urgent d’abroger les lois empêchant la transparence de ce type de demande. Le sujet de l’espionnage des notifications push des smartphones à la pomme revient aujourd’hui sur la table, mais avec des protagonistes différents cette fois-ci.


Espionnage iPhone sécurité notifications push



Meta, Microsoft, et LinkedIn dans le viseur

Dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube, le chercheur en cybersécurité Tommy Mysk montre comment certains géants du web violent délibérément les règles imposées par Apple afin d’affiner leur ciblage publicitaire. Cette fois-ci, il ne s’agit pas de gouvernements démocratiques, mais d’entreprises comme TikTok, Facebook, Twitter, Bing ou encore Linkedin. Tommy Mysk explique dans sa vidéo comment ces derniers détournent les notifications push afin de récolter des données utilisateurs.



L’hypocrisie de la confidentialité

Ces derniers temps, de nombreux éléments troublants ont renforcé la méfiance générale à l’égard des grandes plateformes. Parmi eux notamment, l’enquête de Joseph Cox de 404 Media, qui mettait en lumière les offres de certaines agences publicitaires. Ces dernières se vantaient de pouvoir espionner les gens via le micro de leurs smartphones, afin de pouvoir écouter leurs conversations. Cela dans le but de leur proposer des publicités en rapport avec les produits ou services évoqués à l’oral pendant leurs conversations quotidiennes.


Malgré les promesses constantes des géants du web en matière de confidentialité, il semble que l’appât du gain soit bien trop fort pour qu’ils se décident à arrêter définitivement de collecter secrètement le plus de données possibles. Apple reste, pour rappel, la seule entreprise à ne pas être tombée dans ce piège. Cela s’explique facilement par le fait que ses revenus ne proviennent pas des annonces, et nos données ne l’intéressent par conséquent pas autant que les autres GAFAM. Il est cependant bon de noter que Google est celui qui fait le plus d’efforts en la matière, malgré encore de nombreuses lacunes.


REF.: site miroir; https://www.iphon.fr/post/un-rapport-met-de-nouveau-en-evidence-lespionnage-des-notifications-push-iphone?fbclid=IwAR07O0btHX-MDyodDhAurO30Ez3_i843fK-ZcYQGx0tzOJSSS5DtK20oRgU

jeudi 4 janvier 2024

 3 choses à savoir sur Ferret, la toute nouvelle IA d’Apple

 3 choses à savoir sur Ferret, la toute nouvelle IA d’Apple

Apple vient de déployer Ferret, sa première IA conversationnelle. Elle est disponible en open source.


Publié le 3 janvier 2024 à 09:40Par Tristan Carballeda


Apple vient de publier Ferret, sa première intelligence artificielle conversationnelle. L’arrivée de ce projet démontre bien que la marque à la pomme travaille en interne au développement d’un modèle d’IA proche de ChatGPT. Selon les dernières rumeurs, Apple aurait plusieurs mois de retard dans la confection de son modèle de langage.


Ferret est donc la première pierre d’une longue route pour Apple. Publié comme un projet open-source par la firme de Cupertino, le projet a été présenté en détail par le chercheur Zhe Gan, spécialiste des questions de l’intelligence artificielle. Selon les informations qu’il a donné sur ce projet, Ferret aurait été développée conjointement par les équipes d’Apple et des chercheurs de l’université de Columbia.


Une IA descriptive

Ferret serait plus précis que GPT-4 dans la description des images. Car c’est là le grand point fort de l’intelligence artificielle d’Apple. Cette dernière doit être capable de transcrire de façon très précise la composition d’une image. Une compétence encore assez rare dans le monde des IA.



Ferret, un programme unique

En plus d’être différent par nature, en se concentrant sur l’IA, Ferret est un vrai projet à part pour Apple. En effet la marque à la pomme a présenté ce nouveau programme selon une licence “open source”. Autrement dit tout le monde peut utiliser, modifier ou améliorer Ferret à sa guise.


L’utilisation de cette licence très permissive contraste avec les pratiques historiques d’Apple, connue pour renfermer tous ses outils dans un écosystème très protégé. Ce n’est cependant pas la première fois qu’Apple présente un projet “open source” dans son histoire. La marque à la pomme avait déjà utilisé cette licence par le passé notamment pour son service Webkit ou encore pour développer un langage de programmation Swift.


REF.: i-nfo.fr - App officielle iPhon.fr

https://www.iphon.fr/post/3-choses-a-savoir-sur-ferret-la-toute-nouvelle-ia-dapple?fbclid=IwAR3groe6n7Y7WGQdiHlQvoyFc5ar2dlwIQONO84_lqVU43ExwKH2ZezYl6Q


mercredi 24 mai 2023

Intelligence artificielle : Apple met les gaz, voici à quoi s’attendre

 

 

Intelligence artificielle : Apple met les gaz, voici à quoi s’attendre

Il y a nouveau du côté du labo secret de la firme à la pomme.


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  • Apple recrute des experts en intelligence artificielle
  • Ceci pourrait permettre d’améliorer Siri avec un modèle de langage similaire à GPT-4
  • N’espérez pas en savoir plus avant un long moment

Le Technology Development Group (TDG) recrute. Dans la fiche de poste d’une offre d’emploi, Apple explique que son département réservé aux projets futurs les plus prometteurs est à la recherche de spécialistes en contenu généré par de l’intelligence artificielle. La vague ChatGPT a déferlé, en prouvant que les plateformes intuitives ont déjà séduit le public. Il ne manque que Cupertino s’y mette, après que Google (Bard), Microsoft (Bing) et Amazon aient aussi manifesté leur intérêt pour cette tendance.

Mais alors, que développe précisément Apple en interne ? À cette question, il n’est pas possible de trouver une réponse fiable à 100%, mis à part une amélioration de Siri. En effet, ce qui se passe derrière les portes du TDG est tout ce qu’il y a de plus confidentiel. Apple fait de son mieux pour éviter que ses secrets de conception ne soient révélés à la concurrence ou au grand public – en tout cas pour le moment. Un processus loin des utilisateurs finaux : il s’agit donc de ne pas se rater, au risque de débarquer avec un produit ne correspondant pas du tout aux attentes du marché.

Pas de précipitation : pourquoi ?

Au TDG serait aussi préparé le casque de réalité mixte Reality Pro d’Apple, qui arriverait pour sa part cette année. Un autre produit dont la date de sortie potentielle est plutôt en retard face à la concurrence. Et ce serait aussi le cas pour un chatbot potentiel de la marque à l’iPhone, mais ceci s’explique peut-être par un certain scepticisme de la part de ses têtes pensantes à l’égard de l’AI.

Tim Cook et consorts souhaiteraient ainsi prendre le temps, au moins de là à ce qu’un certain consensus à l’égard des questions éthiques et de confidentialité soit admis. Or, c’est encore loin d’être le cas aujourd’hui : si certains biaisent et limitent leurs modèles de langage au profit de la neutralité et par souci de sécurité, d’autres promeuvent au contraire la liberté d’expression malgré ses risques.

En attendant, les alternatives existent

D’ici à ce qu’Apple dévoile effectivement un éventuel outil comme celui d’OpenAI, la concurrence s’accapare en tout cas le marché. ChatGPT a notamment été lancé sur iPhone (et pas sur Android) il y a peu, tandis que Google a annoncé lors de sa conférence I/O l’arrivée de la création d’images sur ses services en ligne. Enfin, c’est aussi Adobe qui, avec Firefly, s’est mise aux graphismes.


REF.: i-nfo.fr - App officielle iPhon.fr
Par : Keleops AG

jeudi 2 mars 2023

L'unité Exploratory Design Group (XDG): Apple a une équipe secrète qui fonctionne indépendamment

 

 

 L'unité Exploratory Design Group (XDG): Apple a une équipe secrète qui fonctionne indépendamment:


Un bâtiment proche de l’Apple Park héberge des projets Apple encore inconnus du grand public.


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  • L’Exploratory Design Group d’Apple travaille sur des technologies encore secrètes
  • Les employés y sont tenus à la confidentialité la plus stricte possible
  • Google a aussi son propre laboratoire du genre

Tantau 9 : c’est le nom d’une adresse assez discrète d’Apple, située non loin de son siège social en forme de donut et où se déroulent les tests les plus confidentiels de la firme de Tim Cook. Dans une rapide présentation de ce qui s’y trame, le journaliste de Bloomberg Mark Gurman nous explique que les ingénieurs de la Pomme y développent des technologies qui pourraient bientôt voir le jour chez Apple : glucomètre sanguin, intelligence artificielle, réalité virtuelle…

De son côté, Cupertino n’a jamais confirmé officiellement l’existence de cette unité, appelée semble-t-il Exploratory Design Group (XDG). On ne sait pas non plus quand celle-ci a été créée, mais ses plans semblent dater de l’ère Steve Jobs et quelques projets conçus sur place auraient déjà vu le jour en boutique. Les puces Apple silicon, notamment, devraient une partie de leur conception à l’unité secrète, dont le numéro un aurait récemment été remplacé par certains de ses lieutenants après avoir mystérieusement trouvé la mort. Bill Athas, passé par Caltech, avait rejoint Apple en 2000.

Une stratégie pour éviter les fuites

Afin de lutter contre les informateurs qui dévoilent des détails croustillants du XDG à la presse, Gurman explique qu’Apple restreint les communications entre les employés qui travaillent dans ce département. Plus précisément, si vous êtes affecté à un moonshot en particulier, vous n’aurez ainsi pas accès aux autres projets secrets du même genre et il vous sera impossible de savoir qui travaille sur quoi.

Selon d’autres rumeurs partagées un peu plus tôt dans les médias anglophones, Apple saurait en prime diffuser de fausses informations à destination de tiers, de façon à identifier l’origine des fuites. Il est encore difficile de savoir si cette solution a porté ses fruits, mais on sait que plusieurs renvois de postes clés ont lieu par souci de confidentialité ces dernières années.

Comme chez Google

En réalité, l’organisation XDG n’est pas la seule à fonctionner de la sorte. En effet, chez Google, la faction X tourne de façon similaire. On lui doit notamment les lunettes intelligentes Google Glass, dont Apple réfléchirait d’ailleurs à une alternative depuis quelques mois. X a aussi vu l’émergence des voitures autonomes de Waymo, d’autres objets connectés ou encore des ballons de Loon qui tentent de lutter contre les zones blanches.

 

REF.:   https://www.iphon.fr/post/apple-equipe-fonctionne-independamment

mercredi 18 janvier 2023

“RealityOS” et “xrOS” fuitent sur le code d’Apple

 

 

“RealityOS” et “xrOS” fuitent sur le code d’Apple

En attendant le casque de réalité augmentée et de réalité virtuelle d’Apple, une nouvelle fuite !


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Apple prépare son premier casque mélangeant réalité augmentée et réalité virtuelle. Et si la firme ne communique pas sur le sujet, les indices sont de plus en plus nombreux. Depuis un moment, les noms qu’Apple pourrait donner à son nouveau système d’exploitation pour le casque AR/VR circulent : RealityOS et xrOS. Et désormais, ces noms sont presque confirmés par le code de la firme de Cupertino.

C’est du moins ce qui est indiqué par un récent article de nos confrères de MacRumours. Ces deux noms seraient apparus sur le code d’une application Apple pour les ordinateurs sous Windows.

Des noms qui fuitent

Actuellement, si une personne veut gérer ses appareils Apple sur un ordinateur et qu’il n’a pas de Mac, il installe logiciel iTunes. Néanmoins, la firme de Cupertino prépare une nouvelle application Windows pour remplacer iTunes : Apple Devices. Et c’est dans le code de la version beta que cette application que les références à RealityOS et xrOS auraient été trouvées.

Cette découverte est attribuée à l’utilisateur de Twitter @aaronp613.

Malheureusement, pas de détails supplémentaires. Mais si des références à la future plateforme AR/VR d’Apple sont présentes sur le code de cette application, c’est probablement parce que la firme permettra de connecter et de gérer son casque sur un PC sous Windows.

Un produit qui met du temps à arriver

Pour rappel, des rumeurs avaient indiqué que le casque de réalité virtuelle et de réalité augmentée d’Apple arriverait en 2022. Malheureusement, cela ne s’est pas produit. Et désormais, on attend une sortie en 2023. Mais à en croire une récente publication de l’analyste Ming Chi Kuo, le développement du casque prendrait encore du retard et de ce fait, une présentation ce mois de janvier serait peu probable.

Apple pourrait plutôt présenter son casque AR/VR au printemps, laisser le temps aux développeurs de créer des apps pour la plateforme, puis commercialiser ce casque quelques mois plus tard. D’ailleurs, en ce qui concerne la plateforme AR/VR d’Apple, celle-ci serait aujourd’hui la priorité de la firme de Cupertino.

Selon les rumeurs, Apple aurait mobilisé des ressources importantes pour achever le système d’exploitation de son casque AR/VR. Et cela pourrait même affecter le développement d’autres produits, dont iOS 17. Ainsi, les prochaines moutures de iOS et de macOS pourraient inclure moins de nouveautés que prévu.

Si ces rumeurs sont exactes, cela montrerait à quel point la réalité augmentée est importante pour Apple. Certaines prédictions (dont celles de Mark Zuckerberg) indiquent que d’ici quelques années, les lunettes de réalité augmentée remplaceront les smartphones.


REF.: i-nfo.fr - App officielle iPhon.fr ! #RealityOS #xrOS #apple #T30dulle, #Blogger
Par : Keleops AG

jeudi 29 décembre 2022

Comment écrire le logo Apple  de la pomme croquée sur iPhone, iPad et Mac

 

 

Comment écrire le logo Apple  de la pomme croquée sur iPhone, iPad et Mac

Une astuce pour (re)découvrir une fonction bien pratique d’iOS.


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Autant iOS peut réserver quelques secrets et demander un peu de lecture pour connaître ses astuces, autant macOS sait être bien cachotier. Saviez-vous par exemple qu’il est possible rapidement et simplement d’écrire le symbole “pomme” d’Apple à l’aide d’un raccourci clavier ? Le logo peut même être écrit rapidement sur iOS via une petite manipulation. Voici comment faire.

Sur macOS

Sur Mac, le clavier regorge de raccourcis intéressants à connaître si l’on aime optimiser sa frappe à l’ordinateur. Il s’agit souvent d’utiliser des associations de touches classiques avec les 3 variantes “ctrl”, “alt” (aussi appelée touche “option”) et “cmd”. Le “alt” va notamment servir à écrire le symbole “pomme” : il suffit d’appuyer simultanément sur “alt” et “&”. Le résultat de la combinaison : 


Sur iOS

La manipulation est différente, puisqu’il n’existe pas les touches “alt”, “cmd” et “ctrl” comme sur Mac. Mais il est tout de même possible d’avoir le logo ? sous les doigts. Pour cela, suivre les étapes suivantes :


  • Ajouter un remplacement avec le bouton “+”
  • Dans “Expression”, coller le logo précédemment copié
  • Dans “Raccourci” : inscrire ce qui va servir de raccourci pour écrire le logo, par exemple “appple” ou “logoapple”
  • Faire “Enregistrer”

Et voilà, maintenant, peu importe où l’on se trouve sur l’iPhone ou l’iPad, si l’on écrit le raccourci choisi, “appple” par exemple, cela va proposer ou afficher directement le logo pomme.


À noter qu’il faut bien veiller, dans Général > Clavier, à activer l’option “Prédiction”, pour avoir les propositions affichées suite à l’écriture d’un raccourci.


Voilà qui pourrait faire son effet, si utilisé à bon escient. Mieux vaut en effet ne pas abuser des bonnes choses ! Pour finir, retrouvez ici tous un tas d’autres astuces iOS et macOS toujours bonnes à connaître pour améliorer son utilisation de sa machine Apple.


i-nfo.fr - App officielle iPhon.fr
Par : Keleops AG
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jeudi 4 août 2022

Codes d’accès ou la fin du mot de passe sur iOS 16, détaillé par Apple

 

 

Codes d’accès ou la fin du mot de passe sur iOS 16, détaillé par Apple

Découvrez comment la firme à la pomme compte vous faire abandonner tous vos mots de passe grâce à des précisions officielles tout juste révélées.

 

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Par: iPhon.fr

 
 

Lors de la Worldwide Developer Conference, Apple a présenté plusieurs nouveautés de choix pour la prochaine mouture de son OS mobile. Parmi celles-ci, codes d’accès. Comme le précise le développeur sur son site, il s’agit ici tout simplement d’une “méthode de connexion plus simple et plus sécurisée” que les mots de passe actuels, générant une clé privée unique pour chaque site web auquel vous souhaitez vous connecter.

À l’occasion d’un entretien avec le magazine Tom’s Guide, le journaliste Mark Spoonauer a pu s’entretenir avec deux salariés d’Apple afin de mieux comprendre le fonctionnement de ce système. Darin Adler, vice-président chez Cupertino, y explique notamment que les mots de passe traditionnels sont un “vecteur d’attaques” majeur pour les pirates : il est temps de passer à la vitesse supérieure pour vous protéger.

La solution biométrique

Adler explique ensuite que chaque authentification demande de faire appel au déverrouillage biométrique de votre iPhone, en passant par Face ID ou Touch ID. Autant dire qu’il s’agit là de technologies beaucoup plus complexes à pirater qu’une simple suite de quelques caractères, dont l’efficacité a par ailleurs été prouvée par le passé au point que ces services sont aujourd’hui démocratisés.

Avec ceci, l’interview de Tom’s Guide évoque aussi le cas de la connexion sur d’autres appareils. Comme exemple, Kurt Night (du département marketing de la Pomme) prend le cas d’un utilisateur qui souhaiterait accéder à un compte depuis un ordinateur tournant sous Windows. Dans ce cas, la Connexion avec Apple va alors générer un code d’accès sous forme de code QR qu’il suffira de flasher pour débloquer le site. Un principe sensiblement similaire à celui de Google Authenticator, en somme.

À découvrir cet automne

Pour mieux comprendre les codes d’accès, sachez qu’Apple a présenté une vidéo détaillée lors de la Worldwide Developer Conference. On y découvre comment utiliser la fonctionnalité sur macOS Ventura depuis Safari, avec un résultat bluffant en quelques secondes. Jugez vous-même :

Pour finir, Apple rappelle que tous les codes d’accès sont en fait stockés sur votre appareil et non en ligne. De cette façon, il est plus difficile pour un hacker de les compromettre à distance.

 

La video de présentation d 'Apple:

 https://youtu.be/q5D55G7Ejs8

 

REF.:    https://www.iphon.fr/post/codes-acces-tueur-mots-passe-ios-16?mibextid=GwLpAq

 

samedi 11 juin 2022

Asahi – Le Linux des nouveaux Macs

 

 

Asahi – Le Linux des nouveaux Macs

Savez vous ce que signifie Asahi en japonais ? Cela veut dire « Soleil levant » et c’est également une variété de pommes.

De pomme ? Oui, de pomme… Apple en anglais. Hé oui, on va bien parler aujourd’hui de Asahi, un projet dont le but est de porter Linux sur les Mac Silicon (les fameux M1…etc), en commençant par les Mac Mini, MacBook Air et MacBook Pro 2020 M1.

Leur objectif n’est pas de simplement faire tourner un linux mais également de l’optimiser pour en faire un système d’exploitation agréable à utiliser au quotidien.


Toutefois, cela demande pas mal de boulot car Apple Silicon est très peu documenté, et les dev doivent reverser l’architecture du GPU d’Apple et développer le pilote open source qui va bien. Gros challenge à suivre donc !

Pour le moment, seule une alpha est sortie. Pas mal de choses fonctionnent comme le wifi, l’usb, le lecteur de carte SD…etc. Par contre, pour le bluetooth, Thunderbolt, l’accélération du GPU…etc il faudra encore attendre un peu. Mais comme je vous le disais, c’est une version Alpha. Le dual boot fonctionne donc vous pourrez profiter de Asahi tout en conservant macOS. Et si vous vous plantez, pas grave, vous pouvez toujours supprimer la partition Asahi ou réinstaller votre Mac via son mode d’install recovery.

Pour installer Asahi, vous devez mettre à jour votre macOS vers une version >= 12.3, disposer de 53 GB minimum d’espace disque, ouvrir un terminal et entrer la commande suivante :

curl https://alx.sh | sh

Vous trouverez plus d’infos ici.

REF.:  https://korben.info/asahi-le-linux-des-nouveaux-macs.html

jeudi 6 janvier 2022

Apple supprime son outil controversé pour repérer les contenus pédopornographiques

 

 

Apple supprime son outil controversé pour repérer les contenus pédopornographiques

Pointé du doigt par les ONG et les militants pour la vie privée, Apple semble avoir retiré de son site web toutes les mentions sur les deux fonctionnalités pour protéger les enfants des contenus pornographiques et pour repérer les contenus pédopornographiques. Les défenseurs de la vie privée craignaient une extension de l’utilisation de ces fonctionnalités.
 

Dans le courant de l'été, Apple a dévoilé deux nouvelles fonctionnalités pour protéger les enfants des contenus pornographiques et pour repérer les contenus pédopornographiques. Rapidement, plusieurs ONG se sont inquiétées des dérives potentielles de ces outils. Depuis quelques jours, MacRumors a constaté qu'Apple avait discrètement supprimé toutes les informations faisant référence à ce projet.

Un outil pour détecter les contenus pédopornographiques sur les appareils Apple ?

C'était un projet très controversé. Les militants pour la vie privée ont rapidement fait connaître leurs inquiétudes à ce sujet. Ces derniers craignaient logiquement une extension des usages de ces nouveaux outils. Si Apple peut détecter les contenus pédopornographiques, Apple peut tout détecter dans nos messages... Les ONG s'inquiétaient notamment de l'extension de l’utilisation de ces fonctionnalités, pour repérer des dissidents politiques ou pour réprimer l’expression sexuelle.



Le principe de cette fonctionnalité était de faire un scan des photos des utilisateurs Apple, afin de repérer d'éventuels contenus pédopornographiques. Cette problématique revient à se poser cette fameuse question : « la fin justifie-t-elle les moyens ? ». En effet, si la mission est évidemment louable, les moyens mis à disposition sont particulièrement controversés. De quoi pousser la marque à la pomme à retirer toutes les mentions sur ce projet de son site web.

La firme de Cupertino fait marche arrière

Avec des fonctionnalités basées sur le machine learning, ces deux outils auraient pu être en mesure de réaliser n'importe quelle analyse depuis les terminaux Apple. Cet été, l’Electronic Frontier Foundation déclarait que : « tout ce qu'il faudrait pour élargir la fine porte dérobée qu'Apple est en train de construire, c'est une expansion des paramètres de machine learning pour rechercher d'autres types de contenu, ou une modification des paramètres de configuration pour analyser, non seulement les comptes des enfants, mais aussi ceux de n'importe qui ».

À la suite de ces nombreuses critiques, Apple a tenté de justifier le retard sur le déploiement des deux fonctionnalités pour protéger les enfants des contenus pornographiques et pour repérer les contenus pédopornographiques, par « l'apport de nouvelles améliorations ». Finalement, la firme de Cupertino semble avoir fait marche arrière. Apple reviendra certainement avec une proposition similaire dans les prochains mois, mais cette fois-ci il faudra des garanties plus solides pour rassurer les militants pour la vie privée et les ONG.

 

REF.:   https://siecledigital.fr/2021/12/16/apple-supprime-son-outil-controverse-pour-reperer-les-contenus-pedopornographiques/?utm_source=Newsletter+Siecle+Digital&utm_campaign=cb1df7633b-newsletter_quotidienne&utm_medium=email&utm_term=0_3b73bad11a-cb1df7633b-259741874

lundi 20 décembre 2021

Protection de l’enfance (CSAM) : Apple fait marche arrière ?

 

 

Protection de l’enfance (CSAM) : Apple fait marche arrière ?

En fait pas vraiment, selon des déclarations d’un représentant de la marque.


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Assez discrètement et apparemment entre le 10 et le 13 décembre derniers, Apple a supprimé de son site toute mention à la fonctionnalité de détection du CSAM annoncée plus tôt dans l’année. Celle-ci avait, on le rappelle, suscité la controverse car elle consistait -basiquement- à lire le contenu de votre iPhone à la recherche d’images pédopornographiques.

Dans un entretien avec le magazine américain The Verge, il apparaît cependant que Cupertino ne souhaite pas vraiment mettre un terme à cette initiative mais qu’elle est simplement reportée comme c’est notamment le cas d’Universal Control sur macOS Monterey ou encore des cartes d’identité numérisées sur iOS 15. C’est en tout cas ce qu’affirme Shane Bauer, un employé de la Pomme interrogé par le journal.

Il y a encore du travail

En fait, il semble qu’Apple a pris conscience de la critique collective générée par son annonce que certains comparent sans hésiter à un véritable risque pour la confidentialité de leurs données personnelles. Des inquiétudes d’ailleurs récemment confirmées par le non moins sérieux New York Times, qui assure que l’Europe réfléchit déjà à développer un programme similaire dont l’objectif serait de surveiller ses citoyens sous couvert de lutte contre le terrorisme.

Impossible de savoir précisément quand le scan des images iCloud sera déployé, mais avec 5 Go de stockage offert chaque utilisateur ne dispose potentiellement plus que de quelques mois pour trier sa photothèque afin d’éviter tout danger. Quant à ceux qui ont opté pour un forfait payant avec encore plus de données, nous n’avons plus qu’à leur souhaiter bon courage.

Les dérives existent bel et bien

Si le principe même de la solution de protection de l’enfance est certes louable, c’est bien ce que peuvent en faire des acteurs institutionnels qui pose problème. Cupertino est d’ailleurs totalement transparente sur le sujet et publie régulièrement des chiffres détaillant les demandes étatiques de déblocage d’iPhone suspects.

Or, comme a pu le montrer l’usage détourné du spyware Pegasus, il suffit que des officiels choisissent d’axer leur stratégie sur d’autres canaux (identification des activistes et de l’opposition, etc.) pour qu’iOS abandonne indirectement et en un clin d’œil sa fameuse promesse de sécurité sans cesse renouvelée par son éditeur.

* child sexul abuse material = fichiers à caractère pédopornographique

 

REF.:   https://www.iphon.fr/post/protection-enfance-marche-arriere

mercredi 1 décembre 2021

Rendez-vous dans un an pour le métavers d’Apple

 

 

Rendez-vous dans un an pour le métavers d’Apple

Avec ses services et sa capacité technologique hors pair, l’entreprise pourrait faire de l’ombre à Facebook.


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iPhon.fr

Ming-Chi Kuo, analyste taïwanais réputé quand il est question de l’avenir d’Apple, a récemment pu échanger avec les investisseurs qui le suivent en évoquant le prochain wearable majeur que devrait dévoiler la marque. Après la montre au poignet et les écouteurs aux oreilles, il s’agirait cette fois-ci d’un casque de réalité augmentée et/ou virtuelle confondu ci-et-là avec des lunettes connectées. Les deux appareils devraient toutefois voir le jour, et donc être assez différents en termes de design et de fonctionnalités.

Pour le moment, on ne connaît malgré tout que peu de choses à propos de ces produits. Mais Kuo, lui, pense savoir que le casque AR sortira à l’occasion du quatrième trimestre 2022. Un calendrier somme toute assez raisonnable étant donné qu’Apple multiplie les brevets en faveur d’un tel système depuis maintenant de longs mois.

Pas besoin de mobile !

Toujours selon Ming-Chi Kuo, les performances de ce gadget ne seraient pas en reste puisque le chercheur parle d’un “niveau” de calcul proche de celui d’un Mac. À titre de comparaison, les derniers ordinateurs portables de cette collection sont classés parmi les plus véloces du marché. Ceci grâce à la présence de puces propriétaires sous le capot, les M1 Pro et M1 Max, intégrant processeur, carte graphique et mémoire vive sur un même circuit imprimé.

Contrairement à la proposition de valeur de certaines gammes similaires, le casque d’Apple serait qui plus est capable de tourner de façon totalement autonome. Comprenez qu’il ne faudra donc pas le brancher à une quelconque machine ou à un iPhone pour en profiter. Une information qui rassure, à l’heure où beaucoup craignaient de voir leur matériel incompatible car trop ancien ou doté d’un système d’exploitation concurrent.

Écran UHD

Pour terminer, Kuo nous explique que la VR serait bel et bien de la partie en plus des données superposées à l’environnement extérieur réel, grâce à deux dalles 4K. L’une serait installée en face de l’oeil droit et l’autre du gauche, avec de l’OLED pour de bons contrastes et une consommation d’énergie réduite.

 

REF.:   https://www.iphon.fr/post/rendez-vous-un-an-metavers-apple?fbclid=IwAR1YVIr4OzFINCvQEY2ErGJA4A4pCuz_WasSxzGz8kLenBci3qwxmljYq6k

Apple alertera les personnes dont l’iPhone est infecté par un logiciel espion

 

 

Apple alertera les personnes dont l’iPhone est infecté par un logiciel espion

Apple a intenté une poursuite judiciaire à la mi-novembre contre le groupe israélien NSO.

Radio-Canada

Les propriétaires de téléphones intelligents iPhone pourront dormir sur leurs deux oreilles : Apple a indiqué qu’elle comptait les avertir si leur appareil avait été piraté par un logiciel espion.

Il s’agit de la suite de l’offensive du géant californien contre le groupe NSO, qui signe le logiciel espion controversé Pegasus. Apple a intenté des poursuites judiciaires à la mi-novembre contre ce groupe israélien, qui lui se défend en affirmant vendre ses outils seulement aux gouvernements et aux agences de sécurité.

Ces personnes sont ciblées précisément en raison de qui elles sont ou de ce qu'elles font, a indiqué Apple dans un document d'assistance, faisant référence aux journalistes et activistes, entre autres, qui ont été victimes du logiciel Pegasus.

L’entreprise américaine a indiqué qu’une fois le logiciel espion détecté sur un appareil de sa marque, elle enverrait un message texte par le biais de l’application iMessage, une notification sur l’appareil, en plus d’un courriel, le tout afin d’informer l’utilisateur ou l’utilisatrice de la situation.

Contrairement aux pirates traditionnels, ceux parrainés par l'État disposent de ressources exceptionnelles pour cibler un très petit nombre d'individus spécifiques et leurs appareils, ce qui rend ces attaques beaucoup plus difficiles à détecter et à prévenir, a souligné Apple dans son document d’assistance.

Apple précise que cette nouvelle fonction d’alerte n’est pas une finalité en soi et conseille de poursuivre une bonne hygiène numérique en quelques étapes :

  • Mettez les appareils à jour avec les derniers logiciels, car ils contiennent les plus récents correctifs de sécurité.
  • Protégez vos appareils avec un code d'accès.
  • Utilisez l'authentification à deux facteurs et un mot de passe fort pour l'Apple ID.
  • Installez les applications de l'App Store.
  • Utilisez des mots de passe forts et uniques en ligne.
  • Ne cliquez pas sur les liens ou les pièces jointes provenant d’adresses inconnues.
Avec les informations de NBC News

REF.:   https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1843889/apple-alerte-iphone-infecte-logiciel-espion-nso-pegasus

Apple attaque le créateur de Pegasus et sonne l’alerte

 

 

Apple attaque le créateur de Pegasus et sonne l’alerte

La justice peut-elle vraiment agir contre des hackers supportés par un puissant gouvernement du Moyen-Orient ?


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iPhon.fr

Via un communiqué de presse partagé ce mardi, Apple a annoncé poursuivre le NSO Group en justice dans l’objectif de “freiner” les logiciels espions soutenus par certains états. Cette entreprise est à l’origine du très controversé logiciel Pegasus, qui permet de pirater n’importe quel mobile iOS ou Android en exploitant des failles de sécurité que les fabricants n’ont pas encore eu le temps de corriger.

L’action lancée par Cupertino a aussi pour ambition d’interdire purement et simplement à l’accusée israélienne de faire usage de produits ou de services Apple, ce qui semble difficilement applicable même si le juge est de cet avis. Rappelons en effet que les mobiles de la firme californienne sont en vente libre et qu’il suffit d’un simple montage fiscal pour outrepasser une telle injonction via des filiales.

Un investissement majeur en soutien

Pour épauler sa stratégie de lutte contre les hackers, Apple a également précisé miser dix millions de dollars* sur différentes organisations de cybersécurité. Citizen Lab et Amnesty Tech sont notamment recommandées par l’éditeur, qui assure qui plus est que tous les éventuels dommages et intérêts récoltés à l’issue du procès viendront s’ajouter à cette participation.

Au-delà de ce montant financier, les équipes de Tim Cook fourniront aussi de l’aide matérielle et technique ainsi que des ingénieurs pour accompagner des analyses poussées visant à mieux sécuriser nos mobiles. Des initiatives qui ne sont bien sûr pas sans rappeler celles des bug bountys, sortes de compétitions dont l’objectif est de rémunérer les développeurs identifiant des brèches dans les systèmes d’exploitation afin les combler pour mieux les protéger.

Alertes en Asie

Confirmant une fois de plus les inquiétudes des médias à ce propos, six activistes et chercheurs thaïlandais ont par ailleurs été avertis par Apple que leur iPhone a été compromis par des programmes institutionnels de surveillance. L’agence Reuters rapporte en effet que plusieurs victimes ont reçu des e-mails de signalement concernant notamment leur compte iCloud et leur portable, dont un opposant politique et un chanteur.

 

REF.:  https://www.iphon.fr/post/apple-attaque-createur-pegasus-sonne-alerte

mercredi 3 novembre 2021

Apple fait déjà de l’ombre au “métavers” de Facebook

 

 

Apple fait déjà de l’ombre au “métavers” de Facebook

S’il y a un concurrent qui pourrait remporter la palme de numéro de la réalité virtuelle face à Meta, c’est bien Apple.

 

Dans la dernière édition de ses prédictions hebdomadaires (sous la forme d’une newsletter : Power On), Mark Gurman évoque de nouveau le cas du futur casque VR d’Apple. Pour le journaliste, l’appareil devrait ainsi voir le jour dès 2022, sans qu’une date précise ne semble toutefois connue pour le moment. Selon les dernières rumeurs, l’accessoire n’avait pourtant l’air qu’au stade de simple prototype.

Fiche technique supposée

Bien évidemment, Apple n’a pas communiqué sur ce produit et ne le fera probablement pas avant qu’il ne soit officiel. En compilant tous les indices qui sont parvenus jusqu’à nous, on peut néanmoins tabler sur les caractéristiques suivantes :

On s’attend également à ce que la bête ne soit compatible qu’avec l’écosystème Apple, où l’on retrouve déjà les tablettes iPad, les ordinateurs sous macOS et bien sûr les iPhone.

Gaming

Ce qui interroge le plus, ce sont probablement les aspects logiciels de ce casque. Sera-t-il un simple moyen d’accéder à des mondes en trois dimensions comme le propose déjà la gamme Oculus de Meta ? Doit-on attendre une fusion avec un projet très similaire, axé cette fois-ci sur la réalité augmentée, à savoir les Apple Glass ? Pour Gurman, il est ainsi question de MR* mais aussi de jeux vidéo. En effet, Cupertino assume désormais son rôle de concurrent sérieux face à Sony, Amazon, Microsoft et Nintendo en la matière.

Applications

Grâce à la Continuité des différents équipements Apple, on peut facilement imaginer comment des appels de groupe via FaceTime pourraient prendre place en VR. Récemment, nous rapportions d’ailleurs le rachat de l’entreprise Spaces par Apple, spécialisée dans ce genre de technologie pour le bureau.

Le catalogue de titres d’Arcade, intégré aux forfaits Apple One ou disponible seul pour 4,99 euros par mois, pourrait lui s’élever d’un niveau avec l’arrivée de titres à 360 degrés ou superposés à l’environnement proche de l’utilisateur.

 

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lundi 25 octobre 2021

Le FBI s’attaque à la bête noire des secrets industriels Apple

 

 

Le FBI s’attaque à la bête noire des secrets industriels Apple

Les hackers de l’institution sont considérés comme parmi les plus efficaces de la planète.


Par iPhon.fr


En avril dernier, un groupe de pirates ciblait un sous-traitant d’Apple avec pour conséquence la révélation du design des nouveaux MacBook Pro sortis lundi dernier. Ce sont en effet grâce aux schémas mis en ligne lors de l’incident que l’absence de Touch Bar avait été évoquée avant son officialisation, tout comme le retour de la recharge MagSafe, du port pour carte SD et de la sortie HDMI.

Aux manettes de ce vol de données, REvil, qui profite de ses exactions pour demander une rançon à ses victimes. Ce qui n’est pas sans conséquence : plusieurs corps armés des États-Unis ont décidé de répliquer. Parmi eux, on retrouve notamment Cyber Command, chargé de la sécurité de l’information pour le Pentagone. À cette opération se sont aussi joints le FBI et les services secrets.

Des victimes ?

Objectif pour cette coalition : faire tomber le site web de REvil, en accédant directement à ses serveurs. Une initiative qui n’a pas manqué de fonctionner, portant alors un coup d’arrêt significatif aux activités de ces acteurs malveillants. Comme le rapporte l’agence de presse Reuters, il s’agit là d’une réponse notamment motivée par les récents déboires de Kaseya. Le développeur de logiciels pour entreprises avait été visé sérieusement pas les black hats en juillet dernier, compromettant alors nombre de ses dossiers.

Impossible de savoir si les autorités en ont profité pour interpeller des criminels, mais un membre de REvil a annoncé avoir été ciblé personnellement tandis qu’un autre a tout bonnement disparu. Rappelons que dans ce genre de cas, il n’est en fait pas rare de voir la justice les obliger à choisir entre peines de prison et retournement de veste. La seconde option étant généralement opérée dans le plus grand secret pour permettre aux pirates de rejoindre le département de la Défense et de lutter contre leurs anciens partenaires.

Bien se protéger en entreprise

On ne le répètera jamais assez : disposer d’une barrière efficace contre les virus, chevaux de Troie et autres ransomwares est indispensable à l’heure où les failles zero-day sont devenues un modèle de revenu à part entière. Sur Mac, les solutions de protection qui détectent les logiciels malveillants sont nombreuses et se différencient principalement par leur prix et les fonctionnalités proposées.

 

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vendredi 1 octobre 2021

Un agent double vendait des secrets d'Apple tout en livrant à Apple des informations sur ses clients

 

 

Un agent double vendait des secrets d'Apple tout en livrant à Apple des informations sur ses clients

Mickaël Bazoge |

Un agent double vendait au plus offrant des informations confidentielles sur Apple (applications pas encore sorties, documentation ou encore appareils volés) tout en renseignant Apple sur les acheteurs et ses sources ! Ils pouvaient être des employés de l'entreprise, des journalistes qui exploitaient les fuites, en passant par les personnes qui subtilisaient les prototypes en Chine.

Un prototype d'iPhone dans la nature.

​​Andrey Shumeyko, connu sous le nom YRH04E sur Twitter (le compte a été suspendu depuis) ou encore JVHResearch, a décidé de sortir de l'ombre. À Vice, il explique avoir l'impression qu'Apple s'est servi de lui et qu'il n'a pas été suffisamment récompensé pour les informations qu'il fournissait à l'équipe Global Security du constructeur. Cette division d'Apple est chargée de lutter contre les fuites ; elle emploie d'anciens agents du FBI, et d'autres agences de renseignement américaines. À l'occasion, elle utilise aussi les services de « taupes » infiltrées dans le milieu du jailbreak.

Comment Apple fait la chasse aux fuites

L'an dernier, Shumeyko — qui n'est pas employé par Apple — met la main sur une build d'iOS 14, celle-là même qui a alimenté la chronique au premier semestre 2020 (lire : La build d'iOS 14 en fuite a fait le bonheur des chercheurs en sécurité et du jailbreak). Il obtient aussi des informations sur la provenance de cette build, notamment l'identité de l'individu qui a acquis l'iPhone 11 sur lequel cette version a été extirpée. C'est le 15 mai qu'il contacte l'équipe Global Security, ses informations sous le bras.

S'ensuit une discussion avec un membre d'Apple qui durera près d'un an. Shumeyko, qui est connu dans la communauté des fuiteurs comme étant quelqu'un de sérieux et avec un accès fiable à des informations confidentielles, livre au constructeur des détails personnels (numéros de téléphone, identifiants WeChat, adresses postales) de personnes qui vendent des prototypes en Chine et de citoyens américains qui achètent ces mêmes appareils. Un des individus en question a d'ailleurs reçu récemment un courrier du service juridique d'Apple, identique à celui-ci :

Apple hausse le ton contre les fuiteurs

Du côté d'Apple, le correspondant de l'agent double n'a jamais voulu préciser les mesures prises contre les personnes identifiées dans les dossiers transmis par Shumeyko. Et le constructeur n'a jamais voulu non plus rémunérer ces informations. Néanmoins, le membre de l'équipe Global Security n'a cessé d'encourager la taupe à livrer toujours plus d'informations.

Durant l'été 2020, Shumeyko entre en contact avec un employé d'Apple en Allemagne, qui propose de lui vendre un accès à des documents concernant Plans. Sans nouvelles du constructeur pour un paiement, il fait fuiter ces informations à 9to5Mac, que tout internet a repris ensuite (lire : EyeDrive, l'app à tout faire des voitures Apple Maps).

Mais cette fuite n'a rien changé aux relations entre Shumeyko et la division Global Security (le salarié qui lui a vendu ces informations a en revanche été licencié, sans qu'on sache si c'est le fait de la fuite ou pas). L'employé de l'équipe de sécurité lui a conseillé de continuer à faire ce qu'il faut pour « construire une image positive [de lui-même] » : « Faites ce qu'il faut pour protéger Apple, continuez comme ça, vous serez fier de vous, et nous aussi ». Mais évidemment, ce n'était pas suffisant pour ​​Andrey Shumeyko qui réclamait de l'argent.

Aujourd'hui, il n'entretient plus vraiment de relation avec Apple, et il poursuit son business de recel de secrets de la Pomme. Mais maintenant qu'il a publiquement révélé son identité, les acheteurs vont se faire plus méfiants, sans oublier la menace de représailles de la part du constructeur.

9to5Mac a payé pour des infos confidentielles

Andrey Shumeyko n'a pas attendu l'an dernier pour vendre des petits secrets d'Apple. Dans un article séparé, Vice nous apprend que Guilherme Rambo, qui travaille pour 9to5Mac, lui a acheté pour 500 $ (en bitcoin) des informations sur les futurs iPad Pro. Les données ont été extraites d'un prototype d'iPhone XR, explique la taupe.

Rambo a expliqué à Vice que c'était la seule et unique fois qu'il payait quelqu'un pour des informations confidentielles, et que la direction de 9to5Mac n'avait pas été mise au courant de la transaction. La politique du site est de ne jamais rémunérer les fuiteurs. L'article est toujours ici, mais le texte a été remplacé par une seule ligne expliquant que le billet a été supprimé en raison de cette politique.

Comme à chaque grosse publication d'une rumeur, nous avions repris la fuite de 9to5Mac dans cet article (nous n'avons jamais eu de relation avec Shumeyko).

 

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mercredi 22 septembre 2021

Apple: Connaissez-vous l’effet Osborne, la hantise de tous les fabricants d’informatique ?

 

 

Apple: Connaissez-vous l’effet Osborne, la hantise de tous les fabricants d’informatique ?

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L’histoire de la Silicon Valley est remplie de ratés majestueux. Celui de l’affaire Osborne Computer deviendra si célèbre qu’il donnera son nom à un phénomène social : l’effet Osborne.

Apple n’aime décidément pas qu’on s’intéresse de trop près aux produits en préparation dans ses usines. D’après une lettre obtenue par le site Vice, l’entreprise a menacé de poursuite judiciaire plusieurs internautes derrière des indiscrétions industrielles concernant de futurs produits Apple.

L’affaire Osborne Computer

« Apple s’efforce de prendre des mesures strictes pour préserver la confidentialité de toute information concernant de futurs produits. Cela permet de s’assurer qu’à chaque fois qu’Apple sort un nouveau produit, il peut surprendre le public. Les secrets technologiques d’Apple sont une partie importante de son ADN » souligne la lettre. Vouloir préserver le secret autour d’un futur produit n’a rien d’inhabituel : c’est une leçon que l’industrie informatique a apprise à la dure après l’affaire Osborne Computer.

Revenons un peu en arrière. Début 1983, Adam Osborne, le président de ce qui était encore une des entreprises les plus réputées de la Silicon Valley annonce discrètement à des journalistes la sortie prochaine de l’Osborne Executive. L’ordinateur, qui sera vendu 2495 $, est pensé comme le successeur du Osborne 1, un ordinateur portable extrêmement populaire de l’époque (il embarquait 64 kilooctets de mémoire et un écran 5 pouces, rendez-vous compte). L’Executive sera plus puissant, plus complet et mieux optimisé que l’Osborne 1.

Une fuite qui cause une faillite

La démo technique se fait dans une chambre d’hôtel verrouillé et il est demandé aux journalistes présents de ne rien écrire avant la sortie officielle en avril. Malgré tous les efforts de l’entreprise, plusieurs revendeurs ont vent de l’histoire et cessent de se fournir en Osborne 1 pour ne pas avoir des ordinateurs obsolètes sur les bras lors de la sortie du prochain. Résultat, les consommateurs aussi se mettent à attendre avant d’acheter un nouvel ordinateur. L’affaire crée un tel creux, que Osborne Computer aura le plus grand mal du monde à finaliser la production de ses nouveaux ordinateurs et mettra la clé sous la porte quelques mois après la sortie de l’Executive.


Si les raisons derrière la faillite de Osborne Computer sont débattues aujourd’hui, l’histoire a tout de même donné son nom à un phénomène social nommé l’effet Osborne. Lorsqu’un produit est annoncé trop prématurément, cela crée des attentes de la part du public qui boudera plus facilement le produit actuellement sur le marché en attendant la sortie du prochain modèle.

Le phénomène a un peu perdu de sa force, maintenant que les sorties annuelles ont été ritualisées. Cela dit, les constructeurs tentent tout de même de garder le secret sur les produits en développement pour éviter de nuire à la popularité d’un produit en vente. Voilà pourquoi les entreprises n’aiment pas les fuites.

 

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mardi 7 septembre 2021

Après ARM, Apple lorgne maintenant l’architecture hautes performances RISC-V

 

 

Après ARM, Apple lorgne maintenant l’architecture hautes performances RISC-V

Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
 
 

Parce qu'Apple aime à disposer de plusieurs cordes à son arc, le RISC-V s'invite chez la marque.

Il y a quelques mois, Apple lançait sa stratégie Apple Silicon avec le déploiement du SoC M1, une solution ARM conçue pour que l'entreprise ne soit plus dépendante des x86 d'autres compagnies, Intel notamment.

Une stratégie qui suit logiquement son cours, mais qui pourrait n'être qu'une étape pour Apple, en tout cas bien décidé à ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. La firme de Cupertino se penche ainsi sur la question de l'émergente RISC-V.

Embauche de développeurs RISC-V

Notamment relevée par Tom's Hardware, une offre d'emploi sans équivoque est venue confirmer de persistantes rumeurs. Ladite offre précise effectivement qu'Apple est à la recherche d'un (ou plusieurs) développeur(s) ayant des connaissances approfondies en RISC-V.

Il n'est bien sûr pas question de révéler tous les projets en cours ou à naître avec une telle offre d'emploi, mais Apple semble clairement s'orienter vers des chantiers RISC-V en lien avec le développement de ses divers services et logiciels dédiés (iOS, macOS…).

Apple souligne toutefois que, bien sûr, les prétendants doivent disposer d'un solide bagage et d'une expérience de plus de cinq ans dans des domaines comme le machine learning, le vision computing ou le traitement en langage naturel en plus d'un haut niveau en codage ASM / C.

Se prémunir du rachat d'ARM par NVIDIA ?

L'intégration du RISC-V dans l'écosystème Apple n'arrive évidemment pas par hasard et même si le rachat d'ARM par NVIDIA est bien plus compliqué que prévu, on peut légitimement estimer qu'Apple cherche à parer à toute éventualité. En plus d'être une solution de toute façon très intéressante, le RISC-V pourrait être une voie lui permettant de ne rien verser au (futur ?) nouveau propriétaire d'ARM.

Reste qu'Apple ne sera clairement pas en mesure de basculer l'intégralité de son écosystème vers RISC-V en un claquement de doigts. Connu pour sa culture du secret, Apple ne donne aucune feuille de route ni aucun élément de langage sur lequel s'appuyer pour connaître exactement ses intentions, mais peu importe la forme que pourrait prendre l'intégration du RISC-V, cela nécessitera la préparation de multiples couches logicielles et l'embauche de nombreux programmeurs de talent. Gageons que nous entendrons vite reparler de RISC-V du côté de Cupertino.

Source : Tom's Hardware

vendredi 30 juillet 2021

Apple serait le plus gros client de Google Cloud

 

 

Apple serait le plus gros client de Google Cloud

Mickaël Bazoge |

Les besoins d'Apple en matière d'hébergement de données sont immenses1, à tel point que le constructeur est apparemment le plus gros client de Google Cloud (en interne, Apple serait même nommée « Bigfoot » !). D'après The Information, les besoins d'Apple en serveurs Google ont augmenté de 50% par rapport à l'an dernier : chez Google Cloud, le constructeur est à la tête de 8 exaoctets de données (8 000 000 000 de Go si je ne me suis pas trompé dans la conversion ce qui est toujours possible).

Le centre de données d'Apple à Des Moines, dans l'Iowa. Image : Apple.

Un volume à comparer avec celui de ByteDance, l'éditeur de TikTok, qui gère 500 pétaoctets (500 000 000 Go), et qui est le deuxième plus important client du service d'hébergement de Google. Apple investit environ 300 millions de dollars par an pour la gestion de ce gros paquet de données, dont elle seule possède la clé — Google ne peut rien déchiffrer du tout.

Apple ne s'appuie pas que sur l'infrastructure de Google Cloud : la Pomme exploite aussi celle d'AWS, la filiale d'hébergement d'Amazon, dont elle serait également un des plus gros clients. Et bien sûr, le constructeur fait pousser ses propres centres de données un peu partout dans le monde, mais pas assez rapidement pour se passer du coup de main de prestataires. Ce qui explique peut-être au passage pourquoi le projet de data center irlandais ressort de terre après avoir été annulé une première fois.


Et ça ne va pas aller en s'arrangeant, Apple ne cessant d'empiler de nouvelles fonctions liées à iCloud, comme la sauvegarde gratuite le temps de transférer ses données, qui sera active avec iOS 15. 

 

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jeudi 29 juillet 2021

iOS 15, macOS Monterey : la lutte contre les pixels invisibles dans Mail inquiète le secteur des newsletters

 

 

iOS 15, macOS Monterey : la lutte contre les pixels invisibles dans Mail inquiète le secteur des newsletters

Mickaël Bazoge |

Après s'être attaqué au pistage publicitaire dans Safari (avec iOS 11) puis dans les apps (avec iOS 14.5), Apple s'intéresse aux pixels invisibles qui trainent dans les courriels commerciaux et dans les newsletters avec iOS 15 et macOS Monterey. Ces mouchards permettent aux expéditeurs de connaitre le moment d'ouverture du message, son adresse IP, voire sa localisation. De quoi bâtir un profil à exploiter par les régies publicitaires (lire : Mail : comment bloquer les pixels espions oubliés par Apple).


Les nouveaux systèmes d'exploitation inaugurent dans Mail une nouvelle fonction de Protection de la confidentialité (Mail Privacy Protection) disponible dans les réglages de l'app, que ce soit sur macOS ou iOS. Mail télécharge le contenu du message en tâche de fond, plutôt qu'au moment de l'ouverture du courriel. Ce contenu transite par plusieurs serveurs proxy, brouillant ainsi les pistes : l'expéditeur n'est plus en mesure de savoir si l'e-mail a été ouvert, tandis que l'adresse IP assignée par le serveur est anonymisée.

En fin de compte, l'expéditeur ne recevra que des informations génériques. Cette protection fonctionne avec n'importe quel service e-mail utilisé dans Mail, que ce soit Gmail, Yahoo, un compte du boulot et bien sûr iCloud. Par ailleurs, Apple ne récupère aucune donnée sur le destinataire.

Tout cela ne fait pas les affaires de l'industrie de la newsletter, de plus en plus active ces derniers temps. Eric Dupin, l'animateur de Citronium (une veille techno et numérique quotidienne), explique qu'ignorer le taux d'ouverture des courriels est gênant car il s'agit d'une des mesures « les plus importantes pour évaluer et analyser l’impact d’un e-mail ».

Eric Dupin sait que le taux d’ouverture moyen de Citronium se situe entre 35 et 40% selon les numéros. Il peut aussi connaitre les actus préférées des lecteurs et adapter son contenu en fonction. Mail Privacy Protection n'est « pas une bonne nouvelle pour qui veut intégrer de la pub dans son infolettre car il ne pourra pas faire de retours précis à ses annonceurs ». Or, la pub c'est ce qui permet à de nombreuses newsletters d'être proposées gratuitement ; comme pour les sites web, les abonnements payants pourraient donc se multiplier.

Casey Newton, qui édite la newsletter Platformer, se veut plus mesuré. Il n'est pas certain que les journalistes créateurs de newsletters (une tendance de fond aux États-Unis notamment) doivent s'en inquiéter plus que ça. Il est toujours possible de mieux connaitre ses lecteurs via les bons vieux sondages, écrit-il, tout en admettant que les éditeurs devront trouver d'autres moyens de connaitre leur public.


Ce qui est certain, c'est qu'à l'instar de l'App Tracking Transparency dans iOS 14.5 pour les apps, cette nouveauté va avoir un impact profond sur le secteur de la newsletter. Des chiffres compilés par Litmus indiquaient qu'en mai, 47,1% des courriels intégrant l'outil statistique de l'entreprise avaient été ouverts avec la version iPhone de Mail, suivi par Gmail (18,6%) et… la version macOS de Mail (13%).

 

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