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lundi 5 juin 2023

Apple dévoile son casque de réalité mixte Vision Pro

 

 

Apple dévoile son casque de réalité mixte Vision Pro

 
Apple Le casque de réalité mixte Vision Pro

C’est officiel. Apple a profité de sa conférence annuelle WWDC adressée aux créateurs d’applications pour dévoiler le casque de réalité mixte Vision Pro, un appareil ambitieux qui veut reproduire dans le virtuel ce que l’iPhone a produit dans la téléphonie mobile il y a 15 ans.

Tim Cook l’a dit : « Cette journée sera historique ! » Le p.-d.g. d’Apple était sur scène à Cupertino cinq minutes plus tôt que prévu lundi, inhabituellement fébrile. Il a qualifié la journée de « plus grande conférence WWDC à vie ». Une vidéo montrant ensuite un jeune homme s’élançant dans le vide à la conquête d’une bulle de savon ne peut mieux illustrer là où Apple se trouve en 2023.

C’est seulement à la fin de la présentation de 120 minutes que Cook est revenu sur scène pour dévoiler son casque Vision Pro. « Je crois que la réalité augmentée est une technologie épatante », a-t-il lancé. « Et c’est pourquoi je suis emballé de présenter la nouvelle plateforme Apple Vision Pro. »

Apple Vision Pro

 

Vision Pro est un casque de réalité virtuelle que l’utilisateur pourra enfiler pour accéder à un environnement numérique immersif. Une couronne logée au haut du casque permet d’ajuster le niveau de transparence de l’affichage, ce qui permet d’avoir un aperçu de son environnement sans enlever le casque.

Ce « mélange entre le monde numérique et le monde physique » est la carte dans la manche d’Apple pour rivaliser avec des casques de réalité virtuelle ou augmentée déjà existants signés Meta, Microsoft et autres.

« Cela va apporter une nouvelle dimension à la technologie personnelle », assure Tim Cook. Le Mac a permis à la souris d’émerger. L’iPhone a lancé les écrans tactiles multitouches. Apple espère que le Vision Pro fera la même chose pour une forme d’interaction gestuelle qui se fait sans manettes.

Les caméras et les capteurs incorporés au casque auront la tâche d’interpréter ces gestes. Ils pourront aussi identifier des objets à proximité, comme d’autres personnes ou l’écran d’un Mac, pour les intégrer plus ou moins naturellement dans l’image.

Plusieurs petits détails rendent le Vision Pro un peu plus raffiné que des casques rivaux. L’intégration d’une technologie appelée « Optic ID » permettra par exemple de payer d’un clin d’oeil. En tout, Apple dit avoir créé plus de 5000 petites innovations sur ce casque, qu’il s’est empressé de breveter. Ça explique probablement pourquoi il se vendra 3499 $US lors de sa mise en marché tôt en 2024. C’est plusieurs fois le prix d’un casque signé Meta.

« Miser sur des scénarios d’utilisation dans un contexte de travail ou de productivité est brillant », a réagi l’analyste de la firme américaine Creative Strategies, Ben Bajarin. « La clé pour Apple est d’avoir positionné son casque dans la catégorie de l’informatique spatiale. »

L’informatique spatiale est probablement un moyen pour Apple de prendre ses distances du métavers, le terme mis de l’avant par son rival Meta pour mousser sa propre technologie de réalité virtuelle. Beaucoup d’applications « que seule Apple peut réaliser » sont proposées par le casque, ajoute Ben Bajarin.

Pour souligner l’importance stratégique de ce nouveau casque, Apple a même invité le p.-d.g. de Disney, Robert Iger, sur scène. « Cette plateforme va nous permettre de livrer Disney à nos fans d’une façon qui n’a jamais été possible auparavant », a promis l’homme d’affaires américain.

Écosystème haut de gamme

 

S’il y a une tendance qui ressort de tout ce qui a été présenté, c’est qu’Apple souhaite renforcer sa position comme fabricant d’appareils informatiques un peu plus haut de gamme. Il faut dire qu’historiquement, cette position lui a plutôt bien profité. Y compris du côté des ordinateurs personnels. Un nouvel ordinateur de bureau Mac Pro à processeur M2 Ultra de pointe a d’ailleurs été présenté.

Sa puissance en fait un appareil destiné aux programmeurs et aux monteurs de films et de contenu vidéo qui rêvent de créer la prochaine superproduction hollywoodienne. Son prix, qui atteint 6999 $US, confirme que l’appareil est réservé à un plus petit groupe d’acheteurs que le MacBook Air, un portable lui aussi remis à jour ce printemps et qui coûte quatre fois moins cher.

D’autres nouveautés continuent de concentrer les utilisateurs des produits Apple dans un écosystème toujours un peu plus étanche. La messagerie d’Apple continue de se raffiner. On y a ajouté une nouvelle fonction d’« arrivée » (« check-in ») qui alerte ses contacts quand on arrive à destination, ou qui émet une alerte quand ce n’est pas le cas.

Apple veut aussi remplacer la carte d’affaires. L’échange de coordonnées sera plus évident à l’avenir et se fera via un transfert plus naturel et sans contact de la fiche contact des propriétaires d’un iPhone ou d’une Apple Watch. Il suffira de rapprocher deux téléphones un à côté de l’autre pour lancer le transfert.

Évidemment, les téléphones Android sont exclus de ce genre d’interactions. Google devra continuer de faire connaître son mécontentement, lui qui souhaiterait voir Apple adopter la norme d’industrie pour une messagerie texte et multimédia plus riche et plus sécuritaire, appelée RCS. Ce ne sera pas pour cette année.

Car Apple, c’est bien connu, est Apple. Et peu importe l’importance des nouveautés, ça, il semble que ça ne changera jamais.

REF.: https://www.ledevoir.com/economie/792377/apple-vision-pro-adieu-metavers-bonjour-informatique-spatiale

Alain McKenna est l’invité d’Apple.

mercredi 6 juillet 2022

Ça y est, Tim Cook fait le teasing du casque AR/VR d’Apple

 

 

Ça y est, Tim Cook fait le teasing du casque AR/VR d’Apple

« […] vous verrez ce que nous avons à offrir », a déclaré le patron d’Apple lors d’une interview avec le média China Daily.


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Par

Setra Rakt

Tim Cook, lors de la conférence WWDC 2022. © Apple

À l’instar de Meta et d’autres grands groupes technologiques, Apple s’intéresse énormément à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée. Pour le moment, la firme de Cupertino n’a pas encore évoqué ses ambitions. Mais de nombreux brevets et acquisitions de celle-ci ne laissent aucune place au doute : Apple est en train de développer un casque AR/VR.

Par ailleurs, Tim Cook, le CEO de l’entreprise, ne cache pas l’intérêt qu’il porte à cette technologie. Et régulièrement, des fuites sur les projets d’Apple dans l’AR/VR circulent sur la toile.

Le casque d’Apple sortirait soit en fin d’année, soit en 2023

Selon les dernières rumeurs en date, Apple devrait sortir son premier casque AR/VR soit à la fin de l’année, soit en 2023. Et en attendant, pour la première fois, il semblerait que Tim Cook ait décidé de faire un peu de teasing par rapport à ce futur produit.

Lors d’une interview avec le média China Daily, la journaliste lui a demandé ce qui est le plus important pour qu’un produit de réalité augmentée cartonne sur le marché grand public.

« Je suis incroyablement enthousiasmé par la RA (ndlr, réalité augmentée), comme vous le savez peut-être, et l’essentiel dans toute technologie, y compris la RA, est de mettre l’humanité au centre de celle-ci. C’est ce sur quoi nous nous concentrons chaque jour », a-t-il répondu. Durant l’interview, celui-ci a également rappelé l’existence d’ARKit, un outil qui permet aux développeurs de créer des apps de réalité augmentée (utilisant la caméra) pour l’iPhone et l’iPad. Cook a indiqué qu’il existe actuellement 14 000 applications utilisant cet outil sur l’App Store.

Quand Tim Cook fait du teasing

Pour le PDG d’Apple, nous ne sommes qu’aux débuts de cette technologie. « Je ne pourrais pas être plus enthousiasmé par les opportunités dans cet espace. Restez à l’écoute et vous verrez ce que nous avons à offrir », a-t-il également déclaré.

Cook n’est bien entendu pas entré dans les détails. Mais il y a fort à parier qu’il fait référence au futur casque AR/VR que la firme prépare depuis un moment. Au sujet de celui-ci, les sources non officielles indiquent que le casque sera doté d’un processeur avec une puissance comparable à celle d’un Mac, et qu’il combinera réalité augmentée et réalité virtuelle grâce à des écrans haute résolution et des caméras à l’extérieur.

Récemment, l’un des principaux concurrents d’Apple a montré ses muscles

Une fois ce casque lancé, Apple et Meta seront en concurrence directe. De son côté, la société de Mark Zuckerberg prépare le lancement du casque Cambria, qui sera un produit haut de gamme, plus cher, et plus performant que les casques VR Oculus Quest 2.

Récemment, Meta a également décidé de donner un aperçu des technologies qu’il développe pour ses futurs produits AR/VR. Dans une vidéo, Mark Zuckerberg a présenté quatre prototypes futuristes qui ne sont pas destinés à la commercialisation, mais plutôt à la recherche sur des technologies qui pourraient être déployées dans quelques années.

En tout cas, Apple aura fort à faire, car pour développer le métavers ainsi que ses futures technologies pour la réalité augmentée et la réalité virtuelle, Meta dépense sans compter. Rien qu’en 2021, le département Reality Labs de Meta a dépensé plus de 10 milliards de dollars.

 

REF.:  https://www.iphon.fr/post/ca-y-est-tim-cook-fait-le-teasing-du-casque-ar-vr-dapple

mercredi 1 décembre 2021

Rendez-vous dans un an pour le métavers d’Apple

 

 

Rendez-vous dans un an pour le métavers d’Apple

Avec ses services et sa capacité technologique hors pair, l’entreprise pourrait faire de l’ombre à Facebook.


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Par

iPhon.fr

Ming-Chi Kuo, analyste taïwanais réputé quand il est question de l’avenir d’Apple, a récemment pu échanger avec les investisseurs qui le suivent en évoquant le prochain wearable majeur que devrait dévoiler la marque. Après la montre au poignet et les écouteurs aux oreilles, il s’agirait cette fois-ci d’un casque de réalité augmentée et/ou virtuelle confondu ci-et-là avec des lunettes connectées. Les deux appareils devraient toutefois voir le jour, et donc être assez différents en termes de design et de fonctionnalités.

Pour le moment, on ne connaît malgré tout que peu de choses à propos de ces produits. Mais Kuo, lui, pense savoir que le casque AR sortira à l’occasion du quatrième trimestre 2022. Un calendrier somme toute assez raisonnable étant donné qu’Apple multiplie les brevets en faveur d’un tel système depuis maintenant de longs mois.

Pas besoin de mobile !

Toujours selon Ming-Chi Kuo, les performances de ce gadget ne seraient pas en reste puisque le chercheur parle d’un “niveau” de calcul proche de celui d’un Mac. À titre de comparaison, les derniers ordinateurs portables de cette collection sont classés parmi les plus véloces du marché. Ceci grâce à la présence de puces propriétaires sous le capot, les M1 Pro et M1 Max, intégrant processeur, carte graphique et mémoire vive sur un même circuit imprimé.

Contrairement à la proposition de valeur de certaines gammes similaires, le casque d’Apple serait qui plus est capable de tourner de façon totalement autonome. Comprenez qu’il ne faudra donc pas le brancher à une quelconque machine ou à un iPhone pour en profiter. Une information qui rassure, à l’heure où beaucoup craignaient de voir leur matériel incompatible car trop ancien ou doté d’un système d’exploitation concurrent.

Écran UHD

Pour terminer, Kuo nous explique que la VR serait bel et bien de la partie en plus des données superposées à l’environnement extérieur réel, grâce à deux dalles 4K. L’une serait installée en face de l’oeil droit et l’autre du gauche, avec de l’OLED pour de bons contrastes et une consommation d’énergie réduite.

 

REF.:   https://www.iphon.fr/post/rendez-vous-un-an-metavers-apple?fbclid=IwAR1YVIr4OzFINCvQEY2ErGJA4A4pCuz_WasSxzGz8kLenBci3qwxmljYq6k

mercredi 27 décembre 2017

Voici (enfin) le casque de réalité augmentée de Magic Leap, et c'est pour 2018


Technologie : La startup très discrète et très financée ne dit toujours pas exactement combien le dispositif pourra coûter. Mais l'apparition de visuels d'un potentiel produit rassure à tout le moins sur sa capacité à transformer son financement gigantesque en technologie praticable.

Magic Leap, la start-up spécialisée dans la réalité augmentée aura réussi un premier exploit : ses fondateurs ont levé près de 2 milliards de dollars et ce avant même de proposer un produit. La dernière levée de fonds, réalisée en grande partie à Singapour en octobre dernier, pour 500 millions de dollars, avait suscité expectative tout comme admiration. A noter que Google fait partie des investisseurs depuis 2014.

La société annonce désormais la disponibilité d'un casque l'an prochain pour les développeurs. Le prix du casque et plus de précision sur la date de livraison ne sont pas connus.
Sur une nouvelle version de son site Web dévoilée mercredi, Magic Leap montre des visuels d'une paire de lunettes noires nommées Magic Leap One. Ce dispositif proposerait du contenu de réalité augmentée. Reste que l'entreprise n'est pas des plus dissertes sur la façon dont cela fonctionne. Seule indication : l'utilisation de champs lumineux, soit des motifs créés lorsque la lumière rebondit sur un objet.
Coté hardware, les dimensions précises et le poids du Magic Leap One n'ont pas été communiqué. Le dispositif sera en principe autonome d'un ordinateur. Les lunettes seront reliées toutefois à un périphérique nommé Lightpack où sera déporté la puissance de calcul de la machine.

Il y a t-il encore de la place pour Magic Leap sur le marché ?

La société explique que le dispositif sera équipé de capteurs doivent permettre de faire le point pour placer correctement des objets numériques sur l'environnement réel. Magic Leap indique également que le casque se souviendra des détails physiques de votre environnement, comme les murs et les objets, de sorte que les objets numériques que vous placez dans des endroits spécifiques (par exemple, un écran virtuel sur un bureau dans votre bureau) seront toujours là la prochaine fois que vous mettez le casque dans la même pièce.
La société affirme que les utilisateurs pourront interagir avec Magic Leap One en utilisant leur voix et leurs gestes, et que le casque pourra être configuré de manière à conserver les informations personnelles de pose de la tête et de position des yeux. Une télécommande portative sera également fournie. En outre, Magic Leap prévoit de proposer aux développeurs des outils logiciels pour commencer à créer des applications pour le casque au début de l'année prochaine.
Reste que les paysages concurrentiels de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle ont beaucoup évolué depuis que Magic Leap a commencé son travail. Il existe maintenant un certain nombre de casques de réalité virtuelle orientés vers le grand public sur le marché, bien qu'ils soient encore des produits de niche.
Selon les chiffres de Canalys, ce marché a pour la première fois passé la barre du million d'unités expédiées aux distributeurs au troisième trimestre 2017.  Le PlayStation VR de Sony représente quasiment la moitié (490.000 ou 49% de part de marché) de ces livraisons, devant Oculus et HTC.

Développements en interne à tout crin

Une poignée de casques de réalité augmentée ont également été commercialisés, mais ils sont encore principalement destinés aux développeurs et aux professionnels, comme les casques Microsoft HoloLens (lire : Opération chirurgicale assistée par de la réalité mixte : une première mondiale à Paris ) et Metavision.
Magic Leap, une entreprise de Floride, travaille dans la plus grande discrétion, sans faire appel à des sous-traitants, depuis 2011, sous la direction de Rony Abovitz. Un entrepreneur qui a réussi une première fois dans le monde des affaires avec la revente d'une entreprise spécialisée dans la robotique médicale. Cette stratégie de développement quasi exclusivement en interne explique certainement la lenteur de la R&D. Il ne faudrait pas que désormais cela pèse sur sa capacité à proposer un produit en phase avec le temps de la technologie d'AR.

REF.:

vendredi 11 novembre 2016

Deep Dream, la machine à « rêves » psychédéliques de Google


On a testé pour vous… Deep Dream, la machine à « rêves » psychédéliques de Google

 

Un cochon-escargot dans les nuages, des palais merveilleux de toutes les couleurs et des circonvolutions hypnotisantes dans les tableaux des grands maîtres… Ce sont quelques-uns des exemples surprenants de l'expérience d'intelligence artificielle Deep Dream, dévoilée en juin par une équipe de chercheurs de Google.

Ce programme basé sur un réseau de neurones artificiels, entraîné à reconnaître des formes pour mieux les reproduire, donne des résultats aux allures fantasmagoriques, qui évoquent les rêves... De quoi alimenter encore un peu plus les fantasmes liés à l'intelligence artificielle, mais les résultats ont beau être impressionnants, ils ne relèvent d'aucune forme de magie.
Face à l'important écho rencontré sur la Toile, « et les nombreuses questions des programmeurs et des artistes sur la façon dont ces visualisations étaient créées » , les chercheurs ont décidé il y a quelques jours de mettre à disposition du public le code utilisé pour générer ces images, expliquent-ils sur un blog. « Ainsi, vous pouvez faire des images inspirées de réseaux de neurones vous-mêmes ! »
Qu'à cela ne tienne : Pixels a décidé d'expérimenter le programme.

Comment ça marche ?

Deep Dream fait partie d'un projet de recherche sur l'apprentissage des machines. Le réseau de neurones artificiels utilisé par les chercheurs de Google a été entraîné à reconnaître des formes sur des images. Il a, pour cela, été « nourri » de millions d'images afin d'apprendre à classifier les formes.
Une fois le réseau entraîné, il est en mesure d'analyser les images pour y reconnaître des formes. Le réseau contient plusieurs dizaines de couches de neurones artificiels, comme l'expliquent les chercheurs :
« La première va peut-être rechercher des bords et des angles. Les couches intermédiaires interprètent ces traits basiques pour y rechercher des formes, comme une porte ou une feuille. Les couches finales assemblent le tout dans des interprétations complexes (...), comme des bâtiments ou des arbres. »
En clair, « on demande au réseau “quoi que tu voies, on en veut plus !“ (...) Si un nuage ressemble un peu à un oiseau, le réseau va le faire ressembler encore plus à un oiseau. »

Nos expériences

Nous avons soumis au programme plusieurs images, avec des résultats très différents de l'une à l'autre. Certains se sont révélés décevants, quand d'autres, au contraire, ont généré de petites merveilles, qui permettent de mieux comprendre le fonctionnement de cette intelligence artificielle.
Merveilleux Mont-Blanc
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Cette image du Mont-Blanc est l'une des plus riches produites lors de notre test. Dans la montagne se glissent des animaux, dans le lointain une ville féerique… Voyez-vous des véhicules sur le flanc de la montagne, et des angelots dans les nuages ? Cette image laisse rêveur et nous permet de nous confronter à nos paréidolies, cette caractéristique que nous autres humains avons de reconnaître des visages ou des corps dans des formes. Une manie qui, jusqu'ici, était réservée aux êtres de chair et de sang….
Les créatures secrètes de la Joconde

La Joconde, selon DeepDream. | D'après Wikimedia/CC0
Testée avec plusieurs paramètres, la Joconde produit plusieurs éléments intéressants. Un chien apparaît dans le tissu de sa robe, au niveau de son bras gauche. Sur l'autre épaule, on trouve à chaque fois une créature indéterminée, dont les formes varient selon les paramètres : du cocker au lama-yorkshire, en passant par une sorte de vache-hippocampe à deux têtes.

Selon les paramètres de DeepDream, la Joconde affiche des créatures différentes près de son épaule. | D'après Wikimedia/CC0
Si les animaux, et notamment les chiens, apparaissent si souvent dans les images produites par le réseau de neurones, c'est parce qu'il « a été entraîné principalement sur des images d'animaux », expliquent les chercheurs. « Donc naturellement, il a tendance à interpréter les formes comme des animaux. »
Les hiéroglyphes prennent vie
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Que se passe-t-il quand on soumet directement des formes simples à la machine ? C'est ce que nous avons fait en lui proposant des hiéroglyphes. Les oiseaux ainsi gravés ont soudain pris vie – à côté de congénères à l'anatomie douteuse.
François Hollande l'impressionniste

DeepDream est capable de repérer et d'accentuer des formes géométriques, comme dans la photo officielle de François Hollande. | D'après RAYMOND DEPARDON/PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE/AFP
Certains paramètres laissent le système rechercher par lui-même et amplifier des régularités géométriques, ce qui donne ces résultats, différents selon les paramètres choisis.
Ce qui se cache dans le bruit...
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Le programme détecte aussi des formes qui n'existent pas dans l'image initiale. Exemple avec cette image constituée de « bruit », c'est-à-dire de pixels distribués de manière aléatoire, comme celle-ci. Une itération après l'autre, le réseau finit par dessiner des formes de plus en plus nettes et précises.
... Et dans les couleurs

Même en partant d'une image unicolore, DeepDream interprète des formes. | LeMonde.fr
Résultat étonnant : à partir d'une image intégralement composée de pixels unicolores, on pourrait penser que le programme n'aurait aucun élément auquel « s'accrocher » pour interpréter des formes. Et pourtant, à partir d'un bleu uni par exemple, l'intelligence artificielle va concevoir, selon les paramètres, des créatures aux allures aquatiques et arachnéennes, ou des formes géométriques. En conservant les mêmes paramètres, d'une couleur à l'autre, les formes restent similaires, même si elles ne se développent pas de la même manière, ni au même endroit.
Des humains dans le baiser

Sur cette célèbre photo en noir et blanc, DeepDream ajouté de la couleur au visages des personnages. | D'après Lt. Victor Jorgensen/US archives
Cette célèbre photo en noir et blanc ne révèle pas beaucoup de surprises une fois passée par le moulinet de Deep Dream. A part un phoque aux allures chevalines tentant de s'échapper du manteau de la jeune femme, qui rappelle une scène de Ghostbusters, le logiciel ne se montre pas très inspiré… Et pourtant, cette expérience donne un résultat certes sobre, mais néanmoins impressionnant. Le programme a ajouté par lui-même quelques couches de couleur, et pas n'importe où : sur les visages des protagonistes, auxquels il a attribué une couleur peau. Ce qui semble indiquer que le programme est capable de repérer la forme d'un visage humain et de « l'améliorer » en fonction de ce qu'il sait de cette forme.
L'intelligence artificielle à l'épreuve du Test de Rorschach

Le test de Rorscharch interprété par DeepDream. | D'après Hermann Rorschach / domaine public
Nous avons aussi fait passer le fameux test de Rorschach au réseau de neurones artificiels. Après tout, quitte à prêter des rêves aux ordinateurs, pourquoi pas un inconscient ? Résultat : un cauchemar peuplé de créatures difformes et inquiétantes.

A quoi ça sert ?

A part amuser les internautes, l'intelligence artificielle à l'origine de cet outil apprend à reconnaître des formes dans des images. Une tâche extrêmement difficile en informatique, et il reste encore un long chemin à parcourir avant qu'un programme soit capable de décrire avec précision le contenu d'une image. Y parvenir permettrait par exemple à Google d'améliorer considérablement la pertinence des résultats de recherche des images, voire des vidéos – pour le moment, le moteur se base principalement sur le texte pour fournir des résultats.
D'autres ingénieurs de Google ont utilisé ce type d'intelligence artificielle pour reconstituer le chaînon manquant entre deux images. Ils ont entraîné le programme avec des milliers de photos de rues et de décors, afin qu'il soit capable de rajouter des images manquantes à celles de Google Street View. Ce qui permet de fabriquer des vidéos fluides à partir d'une succession de photos.
Plus précisément, Deep Dream aide les ingénieurs « à comprendre et visualiser comment les réseaux de neurones sont capables de gérer des tâches de classification difficiles, d'améliorer l'architecture du réseau, et de vérifier ce que le réseau a appris durant l'entraînement », expliquent-ils.
Mais l'expérience les amène aussi à réfléchir sur son aspect artistique et la notion de créativité :
« Ça nous fait aussi nous demander si les réseaux de neurones pourraient devenir un outil pour les artistes – une nouvelle manière de remixer des concepts visuels – ou peut-être même apporter un petit éclairage sur les racines du processus créatif en général. »
Les « œuvres » produites par la machine ne sont pas sans rappeler, par exemple, certaines toiles du peintre néerlandais Jérôme Bosch.

Pour faire pareil à la maison

Certes, les ingénieurs de Google ont mis le code source du projet à disposition sur GitHub, mais il faut des connaissances en programmation pour être capable de l'utiliser.
Heureusement, des développeurs ont créé une interface Web de Deep Dream facile à utiliser. Néanmoins, victime de son succès (pas moins de 65 000 photos ont déjà été uploadées), le site est assez lent et les photos prennent du temps à être analysées. Mais surtout, ce programme ne permet pas de jouer avec les paramètres de l'outil, et le résultat n'est pas toujours à la hauteur des espérances.
Autre solution – celle que nous avons choisie : un développeur a créé un environnement virtuel relativement simple à installer, avec quelques lignes de commande. Il permet d'accéder à de nombreuses fonctionnalités, pour peu que l'on possède quelques connaissances de code rudimentaires.

La Toile s'emballe

« Si vous publiez vos images sur Google+, Facebook ou Twitter, pensez à les tagguer avec #deepdream, encouragent les chercheurs. Ce sera intéressant de voir quelles images les gens arrivent à générer. » Et les internautes s'en donnent à cœur joie : le hashtag a été partagé plus de 20 000 fois. Certains l'ont même appliqué au film Las Vegas Parano, qui n'avait pourtant pas vraiment besoin d'un « trip » supplémentaire….
Et si vous souhaitez continuer à explorer les méandres de cette intelligence artificielle, retrouvez ici tous les tweets #Deepdream.
Par Morgane Tual et Gabriel Coutagne

 

 

Source.:

jeudi 5 mars 2015

Projet Morpheus: Sony dévoile un nouveau prototype et donne une date de sortie ..... 2016 ?


A l’occasion de la GDC 2015, Sony a mis à jour son casque de réalité virtuelle pour la PS4, allégé et plus immersif, qui devrait sortir au cours du premier semestre 2015.


Un an après avoir été dévoilé lors de la GDC 2014, le casque de réalité virtuelle de Sony -que nous avons eu l’occasion d’essayer lors du dernier E3- vient de connaître une grosse mise à jour. Le Projet Morpheus bénéficie désormais d’un design plus dépouillé et allégé, qui le rend plus discret et évitera de fatiguer son porteur trop rapidement.
Sony a également annoncé que les écrans utilisés sont des dalles OLED de 5,7 pouces de diagonale, avec une résolution de 1920 x 1080 pixels, soit 960x1080 pixels par œil. Sony insiste sur le fait que cette technologie permet d’assurer une image nette, même en mouvement. Pour que l’ensemble soit parfaitement fluide, ce sont 120 images par seconde qui seront diffusées par Morpheus – le mal de la réalité virtuelle qui n’est pas loin du mal de mer devrait être moins courant. Une bonne nouvelle pour l’immersion, en tout cas. Cette dernière devant par ailleurs être renforcée par l’angle de vue de 100° du casque, qui supprime ainsi toute bordure noire autour de l’image, et par le rendu 3D audio à 360° des sons du jeu
Extrait d'une des démos du projet Morpheus.
Le nouveau Morpheus compte également 9 LED autour du casque qui permettent, en association avec l’accéléromètre et le gyroscope, de suivre plus précisément les mouvements de tête du joueur. Les LED sont suivies par la PlayStation Camera, qui repèrent ainsi le joueur dans l’espace.
A la manière de l’Oculus Rift, il devrait être possible de suivre le jeu affiché dans le casque sur le téléviseur auquel sera branché la PlayStation 4. Un bon moyen de ne pas trop couper du jeu les personnes qui assistent à la partie…

Si Sony n’a toujours pas communiqué de prix pour son casque de réalité virtuelle, il a en revanche annoncé qu’il devrait être commercialisé au cours du premier semestre 2016.

Source.:

dimanche 1 février 2015

HoloLens: Microsoft dévoile ses lunettes holographiques

HoloLens: Microsoft dévoile ses lunettes holographiques

Redmond, États-Unis - Microsoft a dévoilé mercredi des lunettes de réalité augmentée, permettant d'ajouter des hologrammes d'objets virtuels en trois dimensions au monde réel et d'interagir avec eux avec ses mains, une fonction présentée comme la prochaine génération d'informatique.
«Jusqu'à maintenant, nous nous immergeons dans le monde de la technologie», a commenté Alex Kipman, en charge du projet chez Microsoft, lors d'un événement organisé au siège du groupe à Redmond (nord-ouest desÉtats-Unis).
«Et si nous pouvions prendre la technologie et l'immerger dans notre monde?», a poursuivi M. Kipman, qui avait notamment été l'un des pères de Kinect, le système de commandes gestuelles et vocales de la console de jeu Xbox de Microsoft.
«Les hologrammes peuvent devenir une part de notre vie quotidienne», a-t-il ajouté.
Selon M. Kipman, des acteurs innovants dans la réalité virtuelle, parmi lesquels la société Oculus VR rachetée l'an dernier par Facebook, ont été invités à explorer quelles applications seraient possibles pour ces lunettes.
Les capacités liées aux hologrammes des HoloLens seront intégrées au futur système d'exploitation Windows 10, sur lequel Microsoft donnait davantage de détails mercredi.
Le patron de Microsoft Satya Nadella a vanté l'utilisation de HoloLens et Windows 10 comme des expériences «époustouflantes», qui selon lui ouvriront la porte à un nouveau type d'informatique.

«Si c'est un succès, HoloLens étendra en fin de compte la manière dont les gens interagissent avec les machines, comme la souris dans les années 1990 et les interfaces tactiles après l'introduction de l'iPhone en 2007», a estimé pour sa part James McQuivey, un analyste du cabinet de recherche Forrester.

 HoloLens n'est pas un casque de réalité virtuelle à la Oculus Rift ou Sony Morpheus dans le sens où il n'est pas fermé. Il ne s'appuie pas sur un système d'écran où sont projetées des images. L'HoloLens est "ouvert" avec une visière transparente. L'utilisateur reste en contact avec le monde extérieur. Le concept est d'utiliser le monde réel et de l'enrichir, d'interagir, le modifier avec ce que Microsoft appelle des "hologrammes" (petit abus de langage selon nous). Ces derniers sont un mélange de réalité virtuelle et de réalité augmentée.

 Le casque de Microsoft est un système informatique à part entière qui intègre processeur de calcul, puce de calcul et d'affichage (HPU - Holographic Processing Unit), système audio, connexion sans-fil (Wi-Fi) un système d'affichage et un ensemble de capteurs et de caméras. Microsoft exploite ici son expérience dans la reconnaissance de mouvements acquise avec Kinect pour que l'utilisateur apparaisse dans cet univers réel enrichi d'irréel et puisse y agir. Il a ici une avance sur Oculus Rift où l'utilisateur n'apparaît pas encore. La société vient de faire quelques acquisitions et travaille dans ce sens. Il y a quelques années, Microsoft avait d'ailleurs présenté un projet sur un système de contrôle pour une nouvelle interface homme / machine en 3D.

 Microsoft précis que le projet n'en est qu'à ses prémices, mais que l'aboutissement aurait lieu dans la "fenêtre de vie" de Windows 10. Dans les 3-4 ans à venir donc.

 Aux dernières nouvelles, HoloLens n'a pas encore de date de sortie. Les développeurs devraient cependant recevoir les premières paires à partir du printemps prochain.

Source.: 

samedi 4 octobre 2014

Casque de réalité virtuelle : Le Vrvana Totem pour l'été 2015 ?

Hier,le 16-09-2014 quatre ingénieurs de l'Université de Sherbrooke ont concrétisé un projet qui a débuté en 2005: ils ont lancé une campagne de sociofinancement pour le Totem, un casque de réalité virtuelle similaire au fameux Oculus Rift, lui aussi issu de Kickstarter. Mais leur ambition va plus loin. Ils souhaitent faire de Montréal une capitale de la réalité virtuelle.
Rien de moins.
Sur Kickstarter, ils ont 100 000 dollars d'amassés déjà en 24 heures à peine, sur un objectif de 350 000 dollars en 30 jours. Cette somme aidera leur entreprise, Vrvana (prononcer «virvana»), à finasser la production des premiers exemplaires du Totem, puisque la R-D a déjà été faite, et qu'un premier prototype fonctionnel existe.
Bertrand Nepveu, le fondateur, et Marc-Olivier Lepage, directeur des opérations de Vrvana, nous ont fait une démonstration du Totem la veille de son lancement sur Kickstarter.
Comme le Totem arrive sur les talons du dévoilement du Galaxy Gear VR par Samsung, et bien entendu, du Rift d'Oculus, la question qui se pose d'office est de savoir comment Vrvana compte se démarquer des deux autres.
La réponse: l'affichage est de meilleure résolution, d'abord. Ensuite, comme le tout se branche simplement par USB (ou HDMI) à l'appareil de son choix, ils ont eu la bonne idée de développer un casque qui fonctionnera dès le premier jour avec les consoles de jeu vidéo Xbox et PlayStation.
Pas bête.
Enfin, le modèle qui sera vendu via Kickstarter aux gens intéressés à créer des applications et des jeux pour le Totem aura deux caméras intégrées pour créer une couche de réalité augmentée par-dessus la réalité virtuelle. Si l'expression «virtualité augmentée» n'existe pas, il faudra peut-être songer à l'inventer…

Objectif: une plateforme de réalité virtuelle

Au-delà des caractéristiques techniques, le Totem est présenté par Vrvana comme une corde de plus à l'arc de l'industrie montréalaise du jeu vidéo. MM. Nepveu et Lepage affirment avoir rencontré plusieurs studios montréalais, dont Ubisoft, afin de tâter leur intérêt.
Il y en a, même s'il n'est pas gigantesque. «Chez Ubi, on nous a expliqué que la création d'un jeu prenait 3 ans et coûtait des dizaines de millions de dollars. Ils ne feront pas ça pour une plateforme naissante, mais ils pourraient ajouter des missions secondaires exclusives à la réalité virtuelle dans certains de leurs titres», résume M. Nepveu. «Le joueur pourrait incarner un drone dans (Tom Clancy's) Rainbow Six, ou un personnage secondaire dans Watchdogs.»
«Idéalement, on verrait la création d'une plateforme sur les consoles où les joueurs pourraient se procurer des jeux conçus exprès pour le Totem», poursuit le jeune entrepreneur. «Et comme Montréal possède une masse critique de studios, on espère qu'ils verront le potentiel de ce nouvel outil de communication.»
Un outil qui peut aller bien au-delà du divertissement: avec les caméras appropriées, on pourrait réaliser des visites virtuelles dans les grands musées de la planète, sur les lieux de sites historiques existants ou disparus, etc. Les architectes et agents d'immeuble pourraient faire visiter des bâtiments existants ou non à leur futurs clients…

Une immersion convaincante

Enfiler le Totem sur la tête, avec des écouteurs, est une expérience très immersive, au moins comparable à celle vécue en essayer le Rift ou le Gear VR. Le prototype essayé branché sur PC nous projetait dans un environnement virtuel contrôlé avec le clavier et la souris. Un contrôleur de jeu vidéo pourrait être plus naturel.
N'empêche que ça ajoute une dimension aux jeux vidéo qui fait mouche, à la limite effrayante: les joueurs qui peinent à décrocher de leur console auront la tête encore plus enfoncée dans leurs jeux s'ils utilisent un tel accessoire. Ce ne sont pas tous les types de jeux qui en bénéficient, mais ceux à la première personne, les simulateurs de course et autres jeux du genre risquent fort d'en tirer profit rapidement.
Et si les connaisseurs craignent que Facebook ruine le potentiel du Rift en misant sur des jeux légers plutôt que de véritables environnements immersifs, ayant acquis Oculus pour la rondelette somme de 2 milliards de dollars, ils pourront toujours se rabatte sur Vrvana… dès l'été 2015, date de lancement prévue pour leur Totem.
Vrvana Totem
Casque de réalité virtuelle pour PC, Mac, Linux, Xbox et PlayStation
Double affichage avec lentilles ajustables
Caméras intégrées
Son binaural
Connexions USB et HDMI
À partir de 495 $
www.vrvana.com
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