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dimanche 29 décembre 2013

Poison dans la nourriture : le caramel E951,l' Aspartame, E621 Glutamate Monosodique, colorants, gélatine ,nous tue tranquillement

Le livre EAT, Chroniques d’un fauve dans la jungle alimentaire

Tiré de : http://www.vegactu.com/actualite/sortie-du-livre-eat-chroniques-dun-fauve-dans-la-jungle-alimentaire-11020/


A voir la couverture du livre, on s’attendrait presque à un film ! Mais non, il s’agit de l’ouvrage littéraire de Gilles Lartigot, qui s’est intéressé à la nourriture industrielle, à la pollution, au stress. Gilles a accepté de répondre à nos questions. Mais voici tout d’abord une introduction au livre : « Nous vivons dans une société toxique pour notre santé. La nourriture industrielle nous rend malade. La pollution, le stress et les produits chimiques font partie de notre quotidien. Ce sont des faits… Mais il est encore temps d’en réchapper. » Écrit au Québec, cet ouvrage original dans la forme comme dans le fond délivre un constat brut des dangers de notre alimentation moderne et de l’impact sur le développement des cancers, des AVC et des maladies chroniques, fléaux de notre société. Nos choix alimentaires définissent notre santé et conditionnent l’avenir de nos enfants. Deux années d’investigations en France et au Québec, des chroniques sans langue de bois, ponctuées par des entrevues avec des personnes conscientisées et complétées de recettes originales qui cassent les préjugés, Gilles LARTIGOT s’impose comme un auteur original à la carrure imposante. Un livre fort. Un livre qui dérange. Un livre qui côtoie ombres et lumière dans la jungle alimentaire. L’interveiw de Gilles Lartigot Couverture du livre EAT Pour ceux qui ne te connaissent pas, peux-tu te présenter ? Et notamment, quel est ton régime alimentaire et pourquoi l’as-tu choisi ? Je suis un simple citoyen français. Je vis actuellement à Montréal au Canada. J’ai effectué des recherches ( en France et au Québec) ces deux dernières années sur la problématique de notre alimentation moderne et des liens directs sur le développement des cancers et des maladies chroniques. Je n’ai pas de mot qui définisse mon mode alimentaire car je suis contre le fait de classer les personnes selon leur choix alimentaire. Ces classifications attisent les incompréhensions et sont sujets de discordes. Avant j’étais un gros mangeur de viande et de volaille, que je ne consomme plus aujourd’hui. J’ai découvert les bénéfices d’une alimentation portée principalement sur des aliments naturels, sans produits chimiques, sans aliments transformés par l’industrie. J’ai banni les fast-food et les produits raffinés. Ce qui ne m’empêche pas de faire quelquefois des écarts par gourmandise, mais jamais pour la viande et les fast-food. Ça, je ne peux plus. C’est immoral. Mais comme je l’explique dans mon livre, c’est mon choix et celui de ma compagne, je n’impose aucun mode alimentaire, encore moins un régime ! Je donne des informations fiables et justes pour que chacun puisse choisir la voie qu’il veut suivre. Qu’est-ce qui t’a poussé à écrire ce livre ? L’urgence de faire passer des messages. Contribuer, même modestement, à une prise de conscience. Il se trouve aussi que j’ai un profond amour pour le livre, de part le métier de mon père, qui était imprimeur typographe, mais aussi parce que c’est un support physique, réel, et que la lecture permet de nous concentrer plus facilement sur un sujet. J’essaye de faire passer des émotions et les nombreuses photos de Valérie Baccon y contribuent, elles donnent vie au livre. Peux-tu expliquer tes méthodes d’investigations ? J’ai mené mes recherches en France, au Québec et aux USA. J’ai été guidé dans mes recherches par le professeur émérite français Pierre-Marie MARTIN, chercheur, biologiste, oncologue spécialiste des cancers hormono-dépendants et des perturbateurs endocriniens. Il y a quatre autres personnes dans le livre. Anicet DESROCHER, un apiculteur biologique au Québec, éleveur de reines pour palier à la disparition des abeilles sur le territoire nord-américain ; une herboriste d’un village en Mauricie Michelle BEAUREGARD ; un musicien canadien Devin TOWNSEND qui nous fait part de ses réflexions quand à son végétarisme  et Jean-Luc DAUB, un français qui a enquêté durant 15 ans dans les abattoirs français pour vérifier l’application de la réglementation en matière d’abattage de nos animaux. Toutes ces personnes sont indépendantes et elles ont des choses à dire. À quels problèmes t’es-tu trouvé confronté pendant tes investigations ? Aucun problème car d’une part j’ai mené ces enquêtes en toute discrétion et d’autre part j’ai eu accès à des personnes peu connues du grand public qui m’ont donné beaucoup de matière de réflexion et des informations capitales comme celles du professeur Pierre-Marie Martin au sujet des liens entre le développement des maladies et notre alimentation moderne, des dangers des perturbateurs endocriniens que l’on trouve dans les phytosanitaires, les plastiques et les médicaments, le pouvoir de l’alimentation naturelle. Le témoignage de Jean-Luc Daub au cœur des abattoirs est également précieux car il est unique en son genre. Les divers lobbies alimentaires et grands groupes industriels ont-ils essayé de te gêner, de te freiner dans ta démarche ? Aucunement. Je pense qu’ils n’ont pas à trop s’inquiéter. Il ne passe pas un jour sans qu’une information ne vienne conforter la gravité de la situation en matière d’alimentation. Pourtant rien ne bouge, ou si peu. Il y a également tellement de désinformations promues par les lobbies, les médias et les politiques. Il faut faire le tri dans tout ça. Pour défendre mon point de vue, qui est un constat mais aussi une réflexion sociétale, je mets en avant mon indépendance. Je n’ai aucun conflit d’intérêt, je ne suis inscrit dans aucun parti politique, je ne suis pas membre d’un syndicat, je ne vends pas ma propre marque de produit, je n’ai pas reçu de subvention de l’état, je ne suis pas sponsorisé. J’ai financé ce livre avec mes propres économies et c’est ma seule source de revenu. L’indépendance est très importante en matière d’informations, ce n’est pas à un média comme le votre que je vais l’apprendre J. Es-tu optimiste quant à l’éducation alimentaire des citoyens, penses-tu que les mentalités évoluent dans le bon sens ? Je suis très pessimiste quant à la situation car elle empire tous les ans depuis plus de 50 ans. Ce n’est pas prêt de s’arrêter. L’industrie et les groupes de pression sont bien trop importants dans les processus de décision politique. Seul compte le profit maximum. Les industriels ne sont pas responsables de notre santé. Par contre je suis très optimiste car des solutions existent, elles se mettent en place localement avec de plus en plus de gens conscientisés comme le mouvement Colibris de Pierre Rabhi, les AMAP, des économistes comme Étienne Chouard qui nous informe sur notre système soi-disant démocratique, et tous les anonymes qui actent leurs convictions. Le choix de notre mode alimentaire est une forme de résilience, c’est une vraie révolte que l’on peut mener au quotidien. Pour plus d’informations ou pour acheter ce livre, rendez-vous sur le site de l’éditeur Winterfields

REF.: Merci a 

Gilles LARTIGOT

 Tiré de : http://www.vegactu.com/actualite/sortie-du-livre-eat-chroniques-dun-fauve-dans-la-jungle-alimentaire-11020/

dimanche 26 décembre 2010

La carrière de Saint-Boniface, en Mauricie, a contaminée 625 maisons dans la région de Trois- Rivières

Construction - «Il y a ici des drames humains épouvantables»
Yvon Boivin, le président de la coalition des victimes de pyrrhotite de Trois-Rivières, pose dans la cuisine, derrière plusieurs boîtes empilées dans la salle à manger.
© Dany Doucet/Agence QMI
Pyrrhotite - Québec analyse des scénarios pour aider

TROIS-RIVIÈRES - La contamination à la pyrrhotite de quelque 625 maisons dans la région de Trois- Rivières exerce un stress considérable sur les familles touchées.

À LIRE ÉGALEMENT:
Les maisons sens dessus dessous

Les Boivin ont de bons revenus, mais ils ont quand même mis toutes les économies dans leur grande maison (leur troisième à vie), dans laquelle ils ont emménagé en 2006.

«On a été obligés de réhypothéquer pour 100 000 $. Heureusement, on pouvait se le permettre, mais je peux vous dire que ce n'est pas le cas de tout le monde ici», explique Yvon Boivin, qui reçoit les confidences de plusieurs propriétaires désespérés en tant que président de la coalition formée par les victimes.

Les problèmes sont amplifiés du fait qu'il s'agit de maisons neuves encore engourdies par de lourdes hypothèques.

En général, elles appartiennent à de jeunes couples qui en ont déjà plein les bras à joindre les deux bouts.

Rien des gouvernements

Réinvestir souvent le même montant que le prix d'acquisition de la maison (la moyenne des travaux est de 240 000 $ jusqu'à présent, selon la coalition), c'est tout simplement impossible pour plusieurs jeunes familles.

Elles sont d'ailleurs nombreuses, semble-t-il, à ne voir leur chance de passer au travers cette épreuve que le jour où les gouvernements, comme ces derniers l'avaient fait pour les victimes de la pyrite sur la Rive-Sud de Montréal, annonceront un programme d'aide pour les victimes.

Mais ce jour viendra-t-il? Aucun politicien n'a rien promis jusqu'à maintenant, au contraire.

"Nous sommes victimes d'une situation causée par quelque chose qui aurait dû être évité, que le gouvernement aurait dû contrôler. Ce n'est pas normal qu'on ait laissé une carrière contaminée opérer en toute légalité, explique Yvon Boivin,

«Est-ce que les propriétaires de maisons doivent maintenant certifier et inspecter la qualité des matériaux qu'ils achètent ? Bien voyons donc ! Comment voulez-vous qu'on sache, nous, si les agrégats ou le béton sont bons, demande-t-il. C'est le rôle d'un gouvernement de faire ça.»

Divorces et faillites

"Tout ce stress financier et le désordre de ces travaux majeurs qui durent de longues périodes entraînent beaucoup de tensions dans les couples. Il y a des séparations, des faillites et d'autres drames qui s'en viennent, dit-il.

«Personne n'en parle à l'extérieur de notre région, mais il y a ici des drames humains épouvantables.»

Le stress se ressent chez les enfants aussi.

Il y a même des personnes âgées parmi les victimes.

«Il y a une dame de 85 ans qu'on essaie d'aider à se démêler dans tout ça ; je vous dis que ce n'est pas facile, reprend M. Boivin. Il faut surveiller de près les travaux. J'ai moi-même évité quatre vices de construction en surveillant mon chantier.»

Pas toutes garanties

Ceux qui avaient acheté une maison neuve d'un entrepreneur et qui bénéficiaient donc du plan de garantie de l'Association des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) (seulement cinq propriétaires bénéficiaient de la garantie de l'Association de la construction du Québec) vont sans doute passer au travers, malgré plusieurs embûches.

Mais pour les quelque 130 propriétaires qui avaient eux-mêmes construit ou sous-contracté la construction de leur maison, c'est le désastre.


* La pyrrhotite est un minéral de couleur dorée qui se trouve dans les agrégats d'une carrière de Saint-Boniface, en Mauricie, et qui a servi pour les fondations et dans la recette de béton utilisée pour les fondations et les revêtements de plusieurs maisons construites depuis 2003.

La faute du gouvernement

Pour la coalition des victimes de Trois-Rivières, le gouvernement doit faire sa part dans ce désastre qui pourrait avoir fait pour 100 M$ de dommages.

Premièrement, c'est lui qui n'aurait pas dû accorder un permis d'exploitation à la carrière d'où provient la pierre concassée contaminée à la pyrrhotite qui cause la fissuration du béton de leurs maisons.

Deuxièmement, les deux gouvernements récolteront, pour réparer leurs maisons, en taxes de vente seulement, près de 15 M$. C'est sans compter l'impôt sur le revenu.

Troisièmement, les deux gouvernements étaient venus en aide aux victimes de la pyrite, il y a quelques années, et il reste même de l'argent dans ce fonds d'aide.

REF.: